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Valeur prédictive du cuff-test dans le diagnostic de l’obstruction sous-vésicale chez l’homme 夽

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ARTICLE ORIGINAL

Valeur prédictive du cuff-test dans le diagnostic de l’obstruction sous-vésicale chez l’homme

Predictive value of the penile cuff-test for the assessment of bladder outlet obstruction in men

L. Borrini

a,∗

, B. Lukacs

b

, C. Ciofu

b

, B. Gaibisso

a

, F. Haab

b

, G. Amarenco

a

aServicedeneuro-urologieetd’explorationspelvi-périnéales,hôpitalTenon,groupede recherchecliniqueenneuro-urologie,universitéPierre-et-Marie-Curie(GRC-UPMC-01),4,rue delaChine,75970Pariscedex20,France

bServiced’urologie,hôpitalTenon,groupederecherchecliniqueenneuro-urologie, universitéPierre-et-Marie-Curie(GRC-UPMC-01),4,ruedelaChine,75970Pariscedex20, France

Rec¸ule26juin2012;acceptéle30juillet2012

MOTSCLÉS Obstruction sous-vésicale; Penilecuff-test; Étude

pression-débit; Hypertrophiebénigne deprostate

Résumé

But.—Déterminerlesperformancesdiagnostiquesetl’acceptabilitéd’uneméthodenoninva- sivedel’évaluationdel’obstructionsous-vésicale,lepenilecuff-test(PCT),comparativement àl’étudepression-débit(EPD),méthodederéférence.

Matériel.—Étudeprospectivemonocentriquecomparantlescatégories«obstrué»,«nonobs- trué»ou«équivoque»tiréesdesEPDetdesPCT,chez30patientsprésentantdessymptômesdu basappareilurinaire.Pourlecuff-test,unbrassardplacéautourdupénissegonfleautomatique- mentlorsdelamictionjusqu’àinterromprelejeturinaire.Lapressiondubrassardnécessaire àl’interruptiondudébitreflètelapressionvésicaleisovolumétrique.Pourl’interprétation,la pressiond’interruptionmaximaleetledébitmaximumsontautomatiquementreportéssurun nomogrammespécifique.

Résultats.—LesEPDontclassé11patients(39%)danslacatégorieobstruée,sixpatients(22%) dansla catégorienonobstruéeet11patients(39%) dansla catégorieéquivoque.Dans61% decas,lepatientétaitclassédanslamêmecatégorieparlesdeuxexamens.Lavaleurpré- dictivepositive «obstrué» du cuff-test étaitde 82% etla valeur prédictive négative«non obstrué-équivoque»étaitde88%.Lamédianedel’échellevisuelleanalogiquepénibilitéétait inférieurepourlecuff-testà1/10(0—3)vs5/10(2—10)pourl’EPD,etcemanièrestatistique- mentsignificative(p=0,004).

Niveaudepreuve5.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:leoborrini@yahoo.fr(L.Borrini).

1166-7087/$seefrontmatter©2012ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.07.017

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Conclusion.—Lecuff-testapparaissaitêtreunetechniquealternativecrédibleàl’étudepres- siondébitformelle.Sesvaleursprédictivesétaientbonnesetsatolérancemeilleure.

©2012ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Bladderoutlet obstruction;

Penilecufftest;

Pressureflowstudy;

Benignprostatic hyperplasia

Summary

Purpose.—Toassessthediagnosticperformancesandtheacceptabilityofthepenilecufftest (PCT)whichisanoninvasivemethodfortheevaluationofbladderoutletobstruction(BOO), incomparisonwiththepressureflowstudy(PFS),theactualgold-standard.

Material.—Monocentricprospective study comparing the following subsets: ‘‘obstructed’’,

‘‘notobstructed’’or‘‘equivocal’’,deducedfromPFSvsPCT,in30consecutivepatientspre- sentingwithlowerurinarytractsymptoms.ForthePCT,acuffplacedaroundthepenisinflated automaticallyduringthemicturition,untilflowrateinterruption.Theinterruptioncuffpres- surerevealedtheisovolumetricbladderpressure(Pcuff-int).Thedatacollected—Pcuff-intand maximumflowrate—wereautomaticallyreportedonICSmodifiednomogram.

Results.—With the PFS,11patients (39%) were classified ‘‘obstructed’’,six patients (22%)

‘‘non-obstructed’’and11patients(39%)‘‘equivocal’’.In61%cases,thepatientwasclassified inthesamecategorybybothtechniques.The‘‘obstructedpositivepredictivevalue’’ofthePCT was82%andthe‘‘non-obstructed-equivocalnegativepredictivevalue’’was88%.Themedian acceptabilityvisualanalogicscalescorewas1/10(0—3)forthePCTwhereasitwas5/10(2—10) forthePFS.Thisdifferencewasstatisticallysignificant(p=0.004).

Conclusion.—The PCTwasareliablenon-invasivetoolfor thediagnosis ofBOO inmale,in comparisonwithPFS.The predictivevaluesofthePCTwererelevantanditstolerancewas betterthanPFS.

©2012ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Lessymptômesdubasappareilurinaire,indicateurssubjec- tifsd’unemaladieoud’unétatpathologique,sontfréquents chezl’homme avecune prévalence estimée à 62,5% [1].

Parmiceux-ci,ladysurieauneprévalencede25%[2].Elle peutêtreliéeàunehypocontractilitédétrusorienneet/ou à un obstacle sous-vésical. L’étude pression—débit (EPD) estconsidéréecommeétantlegold-standarddudiagnostic del’obstruction sous-vésicale[3].Cependant,cetexamen invasifn’estpasanodin,entermesderisqueinfectieux,de douleur,d’acceptabilité,d’inconfort,detempsdemiseen œuvreetdecoût.

Différentestechniquesnoninvasivesontdoncétédéve- loppées afin de limiter cette morbidité. Parmi celles-ci, lepenilecuff-test (PCT) aété récemmentdéveloppé[4].

Son principe se rapproche de celui de la mesure de la pressionartérielle.Unbrassard adapté(«cuff»)est placé autourdu pénis du patientlorsqu’il est prêt à uriner. Le débit mictionnel est mesuré par un débitmètre. Quand lamiction commence, le brassard segonfle automatique- ment jusqu’à interrompre le jet urinaire. La pression du brassardnécessaireàl’interruptiondudébitreflètelapres- sionvésicale isovolumétrique[5]. Lebrassard se dégonfle ensuiterapidementpermettantlareprisedelamiction.Les cycles compression-décompression se poursuivent jusqu’à la fin de la miction. Pour interpréter ce test, la pression d’interruptionmaximaleetledébitmaximum(Qmax)sont automatiquementreportéssurunnomogrammespécifique [6].La situation sur l’abaquepermet de définirle carac- tère«obstrué»,«non obstrué»ou «équivoque»decette relationpression—débit.

Nousavons mené une étude prospective comparant le PCTàl’EPD,examenderéférenceactuel.

Matériel Patients

Il s’agissait d’une étude prospective monocentrique. Les patients étaient recrutés parmi ceux chez qui une EPD était déjà planifiée et présentant des symptômes du bas appareilurinaire(symptômes«irritatifs»duremplissageou

«obstructifs»delavidange).Ontétéexclusdecetteétude lespatientsauxantécédentsdepathologiesneurologiques, dediabète,dechirurgiepelvienneouayantdestraitements pouvantinfluersurlefonctionnementvésico-sphinctérien.

Leprotocoles’inscrivaitdansunestratégied’évaluation complémentaire en vue d’une décision thérapeutique.

Les patients ayant accepté de participer au protocole, signaient au préalable un consentement écrit après un entretiend’information.Nousavionsobtenul’approbation éthiqueparlavalidationduprojetparlacommissionlocale d’éthique.

Protocole

LespatientsréalisaientaupréalableunECBUavecmiseen placed’uneantibiothérapieadaptéesinécessaire.Leséven- tuelstraitementsalphabloquantsouanticholinergiquesdes patientsétaientarrêtésaumoinsdixjoursavantladatede l’examen.LeprotocoleprévoyaitlaréalisationdedeuxPCT spontanés(aprèsapportshydriquesper-os),puisdesEPD.

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Figure1. Schéma de miseen place du brassardpneumatique gonflableauniveaudupénis.

Reproductionavecl’autorisationdeMediplus®.

Réalisation des penile cuff-tests

Le matérielutilisé était l’instrumentCT3000 (Mediplus®) (Fig.S1).Ilétaitdemandéaupatientd’avoirsuffisamment bu avant l’arrivée pour permettre la réalisation du pre- mierPCTspontanéaumomentd’uneenviepressante,puis aprèsapportdeboissons,unsecondPCTspontanéétaitréa- lisé.

Lorsque le patient était prêt à une miction, un bras- sardpneumatiquegonflableétaitplacéautourdesonpénis (Fig. 1). Il était demandé au patient de ne pas pous- ser pendant la miction. Dès que celle-ci commenc¸ait, le brassard se gonflait automatiquement à une vitesse de 10cmH2O par seconde jusqu’à ce que le jet soit inter- rompu. La pression du brassard requise pour interrompre lejet(pressiond’interruptionducuff,Pcuff.int)reflétaitla pressionvésicale isovolumétrique.Une foisle débitréduit àzéro,lebrassardsedégonflaitrapidement,permettantla reprisedemiction.Cescyclescompression-décompression étaient répétés jusqu’à la fin de la miction. Les don- néesmesurées,Pcuff.intlaplusélevéeetleQmaxobtenu parallèlement, étaientautomatiquement reportées sur le nomogrammespécifique.Cetabaqueestbasésurlenomo- grammeInternational ContinenceSociety (ICS),qui a été modifié pour prendre en compte l’absence de recueil de pressionabdominaleetl’effetdelamesuredespressionsà undébitdezéro plutôtqu’àunQmax commedans l’EPD.

La situation sur l’abaque permettait de définir le carac- tère«obstrué»,«nonobstrué»ou«équivoque»dupatient (Fig.S2).

Réalisation des études pression-débit

Ellesontétéréaliséesselonlesrecommandationsdel’ICS.

Lematérielutiliséétaitunechained’acquisitionurodyna- miqueMedtronic®aveclelogicielDuet®.Unesondevésicale deux voies CH6avec capteur de pression à eau (Porgès®) et une sonde rectale avec mesure de pression à air (T- DOC®) étaient mises en place. Le patient restait debout

pendant tout l’examen. Le remplissage vésical se faisait avec du sérum physiologique à température ambiante, à une vitesse de 60ml/min. Le remplissage était arrêté à 400ml, ou avant en cas d’urgenturie. L’ordre de miction était alors donné, avec analyse du flux urinaire sur un débitmètre à disque rotatif. Il était demandé au patient de ne pas pousser durant la miction. Les données obte- nuesétaientleQmaxetlapressiondétrusorienneauQmax (Pdet-Qmax).Leursvaleursétaientreportéessurlenomo- grammevalidédel’ICSpermettantdedéfinirlecaractère

«obstrué»,«nonobstrué»ou«équivoque»delamictiondu patient.

Évaluation complémentaire

Enfindeprotocole,ilétaitdemandéaupatientd’évaluerla tolérancedesdeuxexamenssuruneEVApénibilitéentre0et 10.«0»représentantunexamentotalementacceptableet

«10»unexamenintolérable.LeteststatistiquedeWilcoxon aétéutilisépourévaluerlasignificativitéd’unedifférence éventuelleentrecesdeuxexamens.

Résultats

Caractéristiques de la population

Trente patients ont participés au protocole. L’âgemoyen des patients étaitde 55,3ans (23—81). Sur le plansymp- tomatique, 33% présentaient une dysurie isolée, 13% un syndromecliniqued’hyperactivité vésicale uniquement et 53% une association des deux types de symptomatologie.

L’évaluationduscoreUrinarySymptomProfile(USP)retrou- vaitune médianedu score incontinenceà0/9 (0—5),une médiane du score hyperactivité à 3,5/21 (1—10) et une médianeduscoredysurieà3/9(0—6).L’évaluationduscore InternationalProstaticSymptomScore(IPSS)retrouvaitune médianeà14/35(9—29).Lediagnosticavaitétéclairement poséchez67%despatients.Ils’agissaitd’unemaladiedu coldans40%descas,unehypertrophiebénignedeprostate dans23%descasetd’unehypocontractilitédudétrusorchez unpatient.

Penile cuff-tests

Enraisond’unemauvaisereproductibilitéencasdevolume urinéfaible[6,7],nousavionschoisicommebornebasseun volumeurinésupérieur à100ml. Parsept fois, le volume urinéétanttrop faible,lesPCT n’ontpasétéinterprétés.

Pourunpatient,aucunPCTn’aprésentéunvolumepermet- tantune interprétation. Par ailleurs,chez unpatient,les PCTn’ontpaspuêtreinterprétésdufaitdeproblèmestech- niquesinformatiques.Nousavonsainsipuinterpréter44PCT chez28patients(16patientsavecdeuxtestset12patients avecuntest).

L’analyse dela reproductibilitéimmédiatea doncpor- téesur16patients. Demanièreglobale,lesrésultats sont concordantsdans56%descas.Pour71%despatientsclassés

«obstrués»,lesrésultatssontidentiquesdanslesdeuxtests.

Dansunseulcas,unpatientclasséinitialement«obstrué» estdevenu«nonobstrué»(Fig.2).

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0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220

0 5 10 15 20 25 30 35 40

Qmax (ml/s)

Pcuff.int (cmH2O)

non obstrué équivoque

obstrué

équivoque

Figure2. Positionnementdesdeuxcuff-testsdechaquepatient surlenomogrammemodifié.Lestraitsbleusindiquentqu’iln’ypas eudechangementdecatégorie.Lestraitsvertsindiquentunchan- gementd’unecatégorie(obstruéounonobstruéverséquivoque).

Letraitrougeindiqueun changementde catégorie obstruévers nonobstrué.Ledébitmaximum(Qmax)estexpriméenmillilitres parseconde (ml/s)et lapressionducuffàl’interruptiondu jet (Pcuff.int)estexpriméeencentimètred’eau.

Études pression-débit

Lespatients bénéficiaientdedeux EPD.Encas dediscor- dancederésultats, unetroisièmeEPD étaitréaliséeetle patientétaitclasséparlesdeux étudesconcordantes. On retrouvait39%(11cas) depatientsobstrués,22%(sixcas) denon-obstruéset39%(11cas)d’équivoques.Unehyperac- tivitéphasiquedurantleremplissageaétéretrouvéechez sixpatients.L’analysedescourbesdepressionabdominale amisenévidencel’absencedepousséespermictionnelles chezl’ensembledespatients.

Comparaison des deux techniques

Nousavons utilisé la première série de mesures des PCT pour la comparaison. 28patients ont complété les deux typesd’examens.Dans61%decas(17/28),lepatientétait classédanslamêmecatégorieparlesdeuxexamens.Cepen- dant,lepourcentagedebienclassé(BC)«obstrué»vs«non obstrué—équivoque»était de86% (Fig.3).Lavaleurpré- dictivepositive«obstrué»duPCTétaitde82%etlavaleur prédictive négative «non obstrué-équivoque» était de 88%(Tableau1).

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220

0 5 10 15 20 25 30

Qmax (ml/s)

Pcuff.int (cmH2O)

obstrué équivoque

équivoque non obstrué

Figure3. Classificationdes patientstiréedel’étude pression- débit sur le nomogramme modifié. Les carrés représentent les patients obstrués. Les triangles représentent les patients équi- voques.Lescroixreprésententlespatientsnonobstrués.Ledébit maximum(Qmax)estexpriméenmillilitresparseconde(ml/s)et lapressionducuffàl’interruptiondujet(Pcuff.int)estexprimée encentimètred’eau.

Lamédianedel’EVA pénibilitéétaitinférieure pour le PCT à1/10 (0—3)vs 5/10(2—10) pourl’EPD.Cette diffé- renceétaitstatistiquementsignificative(p=0,004).

Aucuneffetsecondairen’aétérapportéaprèslaréalisa- tiondesdifférentsexamens.

Discussion

Ladysurieestladifficultéàl’évacuationducontenuvésical etpeutêtreliéesoitàunehypocontractilitédétrusorienne, soitàuneobstructionsous-vésicale,voireàuneassociation decesdeuxphénomènes[1].Lestechniquesd’évaluationde ladysurie sontmultiples.Ladébitmétriesimplen’est que le reflet global des forces d’expulsion(contraction détru- sorienne et/ou pression abdominale) et des facteurs de résistancesous-cervicaux.L’EPDestl’examenderéférence actuel,étudiantlarelationinstantanéeentrepressionintra- vésicale etdébit urinaire etdonne doncdes informations relativesaudegréd’obstructionsous-vésicale.

L’EuropeanAssociationofUrologyaactualiséen2008les recommandations relatives aux indications de l’EPD. Les auteurs recommandent sa réalisation en période préopé- ratoire d’une chirurgie d’hypertrophie de prostate (HBP) lorsque l’âge du patient est moins de 50ans ou plus de

Tableau1 Donnéesstatistiquesdupenilecuff-test(PCT)comparativementàl’étudepression-débit.

VPP«obstrué»(%) VPN«nonobstrué-équivoque»(%) Se(%) Sp(%) BC(%) RV+ RV−

PCT 81,82 88,24 81,82 88,24 85,7 6,9 0,2

VPP:valeurprédictivepositive;VPN:valeurprédictivenégative;Se:sensibilité;Sp: spécificité;BC:pourcentagedebienclassé; RV+:rapportdevraisemblancepositive;RV:rapportdevraisemblancenégative.

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80ans,lerésidupost-mictionnelestsupérieurà300ml,le Qmax est supérieur à 15ml par seconde et/ou le volume uriné inférieur à 150ml, s’il existe une suspicionde ves- sie neurologique, un antécédent de chirurgie pelvienne élargieouderadiothérapieouencasd’échecd’untraite- mentinvasifdel’HBP.Parextension,cesrecommandations s’étendentauxcaspourlesquelsilestdifficiledefairelelien entredysurie, obstruction sous-vésicale,hypocontractilité ethyperactivité.

Cependant,laréalisationd’uneEPDestconsommatrice entemps,relativementonéreuse,n’estpasdénuédemor- biditéinfectieuseetestsouventmaltoléréeparlepatient.

Plusieurs équipes ontdonctentédedévelopper des tech- niquesmoinsinvasivesetpermettantd’obtenir lesmêmes informations.Parmicelles-ci,lePCTestunetechniqueen pleindéveloppement.D’unpointdevuetechnique,unbras- sard est mis en place sur le pénis et se gonfle durant la miction. La pression nécessaire à stopper le jet urinaire (Pcuff.int) reflète la pression vésicale isovolumétrique et ainsilaforcedecontractiondétrusorienne[7].Lereportsur lenomogrammespécifiquementdéveloppé,delaPcuff.int laplusélevéeetdudébitleplusélevéobtenu(Qmax),en s’affranchissantdespicsdedébitdusàlareprisedemiction brutale,permetdecatégoriserl’obstructiondupatient[6].

Cet examen, rapidement administrable et non invasif, estnettementmieuxtoléréparlespatients.Dansnotretra- vail,lamédianedel’EVApénibilitéduPCTétaità1/10alors quecelledel’EPDétaità5/10.Desrésultatssimilairesont étérapportésparMcIntoshetal.[7]. Ilsretrouvaientque chez151patientsayantréalisésunPCTetuneEPD,80%des patients préféraient le PCT, 17% n’avaient aucune préfé- renceet3%préféraientl’EPDpourdesraisonsinconnues.

L’EPD,parsoncaractèreinvasif,estégalementpluspour- voyeuse d’effets secondaires. Klinger et al. ont retrouvé 19% de complications chez 63patients ayant réalisé une EPD.Hématuries,infectionsurinairesetrétentionsétaient leseffets secondaires lesplus courants.Deplus, chezles patients«obstrués»,ilétaitmisenévidenceuneincidence supérieurededouleur[8].Àl’opposé,Hardingetal.retrou- vaient2%d’effetssecondaires(troiscasd’hématuriesetun casdedouleur)lorsdelaréalisationde179PCT[9].L’EPD poseégalementunproblèmedecoûtimportantentermes dematérielspécifique,depersonnelforméetdetempsde réalisation.Ilfautcependant noter qu’àl’heure actuelle, l’acte«réalisationdePCT»n’estpasinscritedanslePMSI etquetrèspeudemachinessontdistribuéessurleterritoire franc¸ais.

Pour notre travail, nous avions fait le choix de réali- serlesPCT demanière spontanée,aprèsapporthydriques per-os. Certains auteurs ont préféré réaliser cet examen avec un remplissage standardisé à la fin de l’EPD. Notre choix s’était justifié par la volonté de se rapprocher des conditionsd’utilisationduPCTenpratiquequotidienne.La reproductibilitéimmédiatedansnotre étudeétaitde56% detestsidentiquesalorsquereproductibilitéimmédiatedes EPDmontreunchangementdecatégoriedans10à35%des cas[10].Nosrésultatsétaientprobablementliésaufaitque l’EPDestunexamentrèsstandardiséalorsque lePCT est encoreencoursd’évaluation.

Le nomogramme modifié de l’ICS est classiquement scindéenzones«obstrué»et«nonobstrué».Globalement,

pour des pressions élevées associées à de faibles débits, ilexiste une obstruction, etpour des débits élevés asso- ciés à des pressions faibles, il n’y a pas d’obstruction.

Cependant,deuxzones«équivoques»ontététracées[6].

Celles-cicorrespondentàdesassociationsdemesurespour lesquelles une conclusion formelle n’est pas formulable, avecundiagnosticjugéincertain.Ilexisteunezoneéqui- voque en haut à droite qui correspond à des pressions élevées et des débits élevés. Cette zone pourrait cor- respondre à une obstruction initialement compensée par une force détrusorienne supérieure, ou à des poussées abdominales compensatrices ou encore à une hyperacti- vitédétrusorienne. À l’opposé, la zone équivoque enbas àgauche,correspondàdespressionsfaiblesetdesdébits faibles.Cettezonepourraitrefléterletermeévolutifd’une obstructionchroniqueavec«épuisement»dudétrusorqui serait devenu moins contractile [11]. De plus, un résidu post-mictionnel aété plus fréquemment observéchezles patientséquivoquesbas-gauchequeéquivoqueshaut-droit.

Leprincipe,encorecontroversé,selonlequelle résiduest dûàl’hypocontractilité,plusqu’àl’obstaclesous-vésicalen luimême,corroborel’interprétationdecettezone[12].Au coursduremplissagevésicalréalisélorsdesEPD,nousavons puobjectiverchezsixpatientsune hyperactivitédétruso- riennephasique.Celle-cin’apasétéconsidéréecommeun biaisàl’interprétationpuisque étantlarésultantedirecte del’obstructionsurledétrusorparlamiseenjeudedivers facteursmécaniquesethistochimiques[13].

Lecut-offde10mlparsecondeaétéchoisi,carayantles meilleursvaleursprédictives,pourséparerlesquatrezones lorsde la validation du nomogramme[6] (Fig.S2). Ainsi, pour les valeurs proches du centre du nomogramme, de petitesvariationsdemesurespeuventradicalementchanger lacatégorisationdupatient.Cephénomèneest àprendre enconsidération lorsde l’interprétation de l’examen, ce d’autant que les éventuelles poussées abdominales, qui pourraientmodifierleQmax,nesont pasmonitoréespen- dantlePCT.

L’évaluationdel’obstructionsous-vésicalechezl’homme avecsymptômes dubasappareilurinaire trouvesajustifi- cationprincipaleenpériodepréopératoired’une chirurgie d’hypertrophie bénigne de prostate afin d’en valider l’indicationetd’enévaluerleschancesderéussite.Lalimite decetteévaluation restela définitiondu succèschirurgi- cal qui semble cependant le plus fréquemment être une réductiondesscoresdesymptômes.Lespatientsayantune obstructionsous-vésicaleconfirméeparEPDontuntauxde succèschirurgical,aprèsrésection trans-urétralede pros- tate(RTUP),supérieurde15à29%parrapportauxpatients nonobstrués[14].L’utilisationenpratiquequotidiennedu PCTcommeoutilpronostiquedelaRTUPaétéévaluéepar Hardingetal.en2007[9].Sur179patientsévaluésenpré- opératoireparPCT,letauxdesuccèschirurgical,définipar uneréductiondel’IPSSpardeuxau quatrièmemois,était de87%chezlespatientsobstrués,de56%chezlespatients nonobstruésetde78%chezleséquivoques.

La comparaison des résultats des examens invasifs de référenceetnoninvasifsréalisésdansnotreétudeapermis decalculer les valeursprédictives duPCT. La valeurpré- dictivepositive«obstrué»(VPP)étaitde82%etlavaleur prédictivenégative«nonobstrué—équivoque»(VPN)était

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Tableau2 Performancesdiagnostiquesdesméthodesurodynamiquesnoninvasives dansl’évaluationdel’obstruction sous-vésicalechezl’homme.

Méthodesurodynamiquesnoninvasives Techniquesévaluées Cut-offobstrué/non

obstrué

N.Pts VPP(%) VPN(%) Se(%) Sp(%) Références

Qmax <10/≥10ml/s 69 77 77 59 89 Griffithsetal.,2005[6]

<10/≥10ml/s 164 69 72 68 73 Oelkeetal.,2007[15]

<15/≥15ml/s 164 59 97 99 39 Oelkeetal.,2007[15]

Qmoyen <7/≥7ml/s 164 59 83 89 46 Oelkeetal.,2007[15]

RPM ≥50/<50ml 164 52 63 72 42 Oelkeetal.,2007[15]

PCT Nomogramme 69 86 88 NE NE Griffithsetal.,2005[6]

PCR PCRindex>160% 101 69 NE 78 84 Hardingetal.,2004[16]

PCRindex>100% 90 74 NE 91 70 SullivanetYalla,2000[17]

Condomtest 36 68,8 77,3 68,8 77,3 Peletal.,2002[18]

N.Pts:nombredepatientsdansl’étudecitée;VPP:valeurprédictivepositive;VPN:valeurprédictivenégative;Se:sensibilité;Sp: spécificité; Qmax:débitmaximumexpriméenmillilitres parseconde (ml/s);Qmoyen:débitmoyen; RPM:résidupost-mictionnel expriméenmillilitre(ml);PCT:penilecufftest;PCR:penilecompressionrelease.

de88%.Nosrésultatsserapprochentdeceuxobservéspar Griffiths et al. qui rapportaient une VPN de 88% et une VPPde86%aveclaréalisationdecesdeuxexamens chez 69patients[6].Parailleurs,lePCTestdéveloppédanslebut dediagnostiquerune obstruction. La VPNest donc calcu- léeenassociantlesrésultatsdescatégories«nonobstrué» et«équivoque»,augmentantainsiprobablementartificiel- lementsavaleur,puisque dansnotreétude,dans 25%des cas un cuff-test non obstrué est enréalité équivoque en EPD.Deplus,lecaractèrenonobstruédupatientnesignifie pasnécessairementsanormalité.Commedécritprécédem- ment,unehypocontractilitédétrusorienne,parsesfaibles pressions et faibles débits, peut être classée dans cette catégorie.

LePCTpourraitainsiêtrerecommandéeenoutildiagnos- tiquedansl’évaluationdel’obstructionsous-vésicalechez

l’homme(bilanpréopératoiredechirurgieprostatiqueoude maladieducolenparticulier).

De nombreuses autres techniques non invasives d’évaluation de l’obstruction sous-vésicale chez l’homme ont été développées. Elles sont classiquement divisées en méthodes urodynamiques non invasives (Tableau 2) [6,15—18], méthodes morphologiques non urodynamiques (Tableau 3) [15,19—21] et méthodes non urodynamiques non morphologiques (Tableau 4) [22,23]. Ces différentes techniques ontétécomparéesàl’EPD.Lesméthodeséva- luantlapressionvésicaleisovolumétrique:lePCT,lepenile compression release (PCR) et le condom test semblent présenter les meilleures concordances avec l’examen de référence.Lescombinaisonsdemesuresnoninvasivesvoire leurs intégrations dans des scores spécifiques pourraient êtreuneperspectiveplusprometteuseencore.

Tableau3 Performances diagnostiques des méthodes morphologiques non urodynamiques dans l’évaluation de l’obstructionsous-vésicalechezl’homme.

Méthodesmorphologiquesnonurodynamiques

Techniquesévaluées Cut-offobstrué/nonobstrué N.Pts VPP(%) VPN(%) Se(%) Sp(%) Références Volume

prostatique

≥25/<25ml 164 51 67 85 27 Oelkeetal.,2007[15]

≥38/<38ml 100 84 44 72 61 Francoetal.,2010[19]

Hauteurprostatique ≥40/<40mm 100 82 48 68 54 Francoetal.,2010[19]

DWT ≥2/<2mm 164 94 86 83 95 Oelkeetal.,2007[15]

≥6/<6mm 100 90 50 73 82 Francoetal.,2010[19]

IPP ≥12/<12mm 100 88 47 65 77 Francoetal.,2010[19]

IPP+DWT 100 86,8 66 90 63,1 Francoetal.,2010[19]

PCAR ≥0,8/<0,8 85 NE NE 77 75 Kojimaetal.,1997[20]

Poidsvésical >35/≥35g 65 88 84 85 87 Kojimaetal.,1997[21]

N.Pts:nombredepatientsdansl’étudecitée;VPP:valeurprédictivepositive;VPN:valeurprédictivenégative;Se:sensibilité;Sp: spécificité;DWT:detrusorwallthickness(épaisseurdedétrusor)expriméenmillimètres(mm);IPP:indexdeprotusionprostatique, expriméeenmillimètres;PCAR:presumedcirclearearatio.

(7)

Tableau4 Performances diagnostiques des méthodes non urodynamiques non morphologiques dans l’évaluation de l’obstructionsous-vésicalechezl’homme.

Méthodesnonurodynamiquesnonmorphologiques

Techniquesévaluées N.Pts VPP(%) VPN(%) Se(%) Sp(%) Références Anamnèse

Jetdiminué 933 NE NE 94 8 delaRosetteetal.,1998[22]

Gouttesterminales 933 NE NE 94 7 delaRosetteetal.1998[22]

Jethaché 933 NE NE 89 13 delaRosetteetal.,1998[22]

Jetintermittent 933 NE NE 84 19 delaRosette,etal.1998[22]

NIRS 33 NE NE 61 60 Chungetal.,2010[23]

N.Pts:nombredepatientsdansl’étudecitée;VPP:valeurprédictivepositive;VPN:valeurprédictivenégative;Se:sensibilité;Sp: spécificité;NIRS:nearinfra-redspectroscopy.

Conclusion

LePCTapparaissaitêtreunetechniquealternativeàl’EPD formelledanslecadredel’évaluationdel’obstructionsous- vésicalechezl’homme.Ses valeursprédictivespositiveet négativeétaientbonnesetsatolérancemeilleure.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

Annexe A. Matériel complémentaire

Le matériel complémentaire (Fig. S1, S2) accompagnant la version en ligne de cet article est disponible sur http://www.sciencedirect.com et http://dx.doi.org/

10.1016/j.purol.2012.07.017.

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