Eurobaromètre Standard 90. Automne Les habitudes médiatiques dans l Union européenne

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Eurobaromètre Standard 90 Automne 2018

Rapport

Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

Terrain : novembre 2018

Etude réalisée par Kantar Public Brussels pour Kantar Belgium à la demande de la Commission européenne, Direction générale Communication Etude coordonnée par la Commission européenne, Direction générale Communication (DG COMM Unité “Suivi des médias et Eurobaromètre”)

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Titre du projet Eurobaromètre Standard 90

“Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne”

Rapport

Version linguistique FR

Numéro de catalogue NA-03-19-307-FR-N ISBN 978-92-76-03066-9 doi:10.2775/443134

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Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

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TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION 2

I. HABITUDES MÉDIATIQUES ET CONFIANCE DANS LES MÉDIAS 4

1 Les habitudes médiatiques 4

2 La confiance dans les médias 22

II. LE NIVEAU D’INFORMATION SUR LES AFFAIRES EUROPÉENNES 39 III. LES SOURCES D’INFORMATION POUR LES AFFAIRES POLITIQUES ET L’UNION

EUROPÉENNE 46

1 Les affaires politiques nationales 46

2 Les affaires politiques européennes 51

3 La recherche active d’information sur l’Union européenne 56

4 Le traitement médiatique de l’Union européenne 59

IV. L’OPINION SUR LE PLURALISME ET L’INDÉPENDANCE DES MÉDIAS NATIONAUX 80

1 Le pluralisme des médias nationaux 80

2 L’indépendance des médias nationaux 82

V. LES EUROPÉENS ET LES FAUSSES NOUVELLES 86

VI. LES RÉSEAUX SOCIAUX 91

ANNEXES

Spécifications techniques

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INTRODUCTION

L'enquête Eurobaromètre Standard 90 a été conduite entre les 8 et 22 novembre 2018¹ dans 34 pays ou territoires : les 28 États membres de l’Union européenne (UE), cinq pays candidats (la Macédoine du nord, la Turquie, le Monténégro, la Serbie et l’Albanie), ainsi qu’auprès de la communauté chypriote turque dans la partie du pays qui n’est pas contrôlée par le gouvernement de la République de Chypre.

Le présent volume de l’enquête Eurobaromètre Standard de l’automne 2018 (EB90) analyse les habitudes médiatiques des citoyens européens, thématique qui a été abordée au travers des domaines suivants :

 Les habitudes médiatiques et la confiance dans les médias : quels sont les médias les plus utilisés par les citoyens européens ? les Européens font-ils confiance aux médias et aux informations qu’ils fournissent ?

 Le niveau d’information sur les affaires européennes : les Européens se sentent-ils bien informés sur les questions européennes ? ont-ils le sentiment que les citoyens de leur pays sont bien informés sur ces questions ?

 Les sources d’information pour les affaires politiques et l’Union européenne : quelles sont les principales sources d’information utilisées par les Européens à propos des affaires politiques nationales et européennes, mais aussi pour rechercher des informations sur l’Union européenne ? Les Européens considèrent-ils que l’Union européenne est correctement traitée par leurs médias nationaux, tant quantitativement que qualitativement ?

 L’opinion sur le pluralisme et l’indépendance des médias nationaux : les médias européens fournissent-ils une pluralité de points de vue et d’opinions selon les citoyens européens ? Ces médias subissent-ils des pressions politiques et commerciales ?

 Les Européens et les fausses nouvelles : les citoyens de l’Union européenne sont-ils souvent confrontés à des nouvelles fausses ou déformant la réalité ? Arrivent-ils à les identifier ? Les considèrent-ils comme un problème dans leurs pays, et pour la démocratie en général ?

 Les réseaux sociaux : les réseaux sociaux en ligne sont-ils utiles pour se tenir informé sur la vie politique ? Favorisent-ils l’expression publique ? Véhiculent-ils des informations fiables sur les affaires politiques ?

Le rapport complet de l’enquête Eurobaromètre Standard 90 est composé de plusieurs volumes. Le premier volume présente les résultats aux questions générales sur l’état de l’opinion publique dans l’Union européenne, ainsi que les questions économiques dans l’Union européenne (UE). Quatre autres volumes présentent l’opinion des Européens sur les thèmes suivants : les priorités de l’Union européenne ; la citoyenneté européenne ; le budget de l’Union européenne ; les habitudes médiatiques dans l’Union européenne. Le présent volume est consacré aux habitudes médiatiques dans l’Union européenne.

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La méthodologie utilisée est celle des enquêtes Eurobaromètre Standard de la Direction générale Communication (Unité « Suivi des médias et Eurobaromètre »)². La même méthodologie a été appliquée dans l'ensemble des pays et territoires couverts par l'enquête. Une note technique relative aux entretiens réalisés par les instituts du réseau Kantar Public Brussels est présentée en annexe de ce rapport. Elle précise également les intervalles de confiance³.

À la suite de l'entrée en vigueur dans l'Union européenne du nouveau règlement général sur la protection des données⁴ (« RGPD »), il a été demandé aux personnes interrogées si elles étaient d'accord pour que leur soient posées des questions sur des sujets qui pouvaient être considérés comme « sensibles », ou si elles refusaient d’y répondre.

Note : Dans ce rapport, les pays sont désignés par leurs abréviations officielles, telles qu’indiquées dans le tableau ci-dessous :

Belgique BE Lituanie LT

Bulgarie BG Luxembourg LU

Tchéquie CZ Hongrie HU

Danemark DK Malte MT

Allemagne DE Pays-Bas NL

Estonie EE Autriche AT

Irlande IE Pologne PL

Grèce EL Portugal PT

Espagne ES Roumanie RO

France FR Slovénie SI

Croatie HR Slovaquie SK

Italie IT Finlande FI

République de Chypre CY* Suède SE Lettonie LV Royaume-Uni UK Communauté chypriote turque CY(tcc)

Albanie AL Turquie TR

Monténégro ME Serbie RS

Macédoine du Nord MK

Union européenne – moyenne pondérée pour les 28 États membres EU28 BE, FR, IT, LU, DE, AT, ES, PT, IE, NL, FI, EL, EE, SI, CY, MT, SK, LV, LT Zone euro BG, CZ, DK, HR, HU, PL, RO, SE, UK Hors zone euro

* Chypre dans son ensemble est l’un des 28 États membres de l’Union européenne. Toutefois, l’« acquis communautaire » est suspendu dans la partie du pays qui n’est pas contrôlée par le Gouvernement de la République de Chypre. Pour des raisons pratiques, seuls les entretiens réalisés dans la partie du pays contrôlée par le Gouvernement de la République de Chypre sont repris dans la catégorie « CY » et compris dans la moyenne de l’UE28. Les entretiens réalisés dans la partie du pays non contrôlée par le Gouvernement de la République de Chypre sont repris dans la catégorie « CY (tcc) » [tcc : communauté chypriote turque]

Nous souhaitons remercier l’ensemble des personnes interrogées dans l’Union européenne qui ont pris le temps de participer à cette enquête.

Sans leur participation active, cette enquête n’aurait pas été possible.

2 http://ec.europa.eu/commfrontoffice/publicopinion/index.cfm

3 Les tableaux de résultats se trouvent en annexe. Il convient de noter que le total des pourcentages présentés dans les tableaux de ce rapport peut dépasser 100% lorsque la personne interrogée a la possibilité de donner plusieurs réponses à une même question.

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I. HABITUDES MÉDIATIQUES ET CONFIANCE DANS LES MÉDIAS

1 Les habitudes médiatiques

La télévision reste le média le plus utilisé par les Européens

La télévision, qu’elle soit regardée « sur un poste de télévision » ou « via Internet », est le média que les Européens utilisent le plus⁵ : plus de neuf personnes interrogées sur dix la regardent au moins une fois par semaine (94%, -2 points de pourcentage par rapport à l’enquête Eurobaromètre Standard de l’automne 2017), dont 81% (-3) la regardent tous les jours ou presque.

Plus de neuf Européens sur dix la regardent au moins une fois par semaine « sur un poste de télévision » (92%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), dont 78% tous les jours ou presque. Mais ils sont désormais près d’un sur trois à la regarder au moins une fois par semaine

« via Internet » (29%, +2). La dynamique va donc dans le sens d’une plus grande utilisation de la télévision « via Internet » : ce sont désormais 14% des Européens (+1) qui la regardent tous les jours ou presque « sur Internet ».

En seconde position, près de huit personnes interrogées sur dix vont sur Internet au moins une fois par semaine (78%, +1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017), dont les deux tiers (66%, +1) tous les jours ou presque.

La radio reste à la troisième place des médias les plus utilisés par les Européens : près des trois quarts d’entre eux (73%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017) l’écoutent au moins une fois par semaine, mais désormais moins de la moitié le font tous les jours ou presque (46%, -4).

Les réseaux sociaux occupent désormais la quatrième position des médias les plus utilisés par les Européens : près de six personnes interrogées sur dix les utilisent au moins une fois par semaine (59%, +1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017), et plus de quatre sur dix (43%, +1) le font tous les jours ou presque.

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Ils devancent désormais la presse écrite, qui continue d’être lue au moins une fois par semaine par plus de la moitié des Européens (56%, -4 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), et par légèrement plus d’un quart (26%, -2) tous les jours ou presque.

Une analyse à plus long terme met en évidence la montée en puissance régulière d’Internet et des réseaux sociaux au détriment de la radio et de la presse écrite. Ainsi, la part de personnes interrogées qui utilisent Internet au moins une fois par semaine a gagné 15 points de pourcentage entre 2010 et 2018 (de 63% à 78%) ; les réseaux sociaux 26 points (de 33% à 58%) ; dans le même temps, la proportion des personnes interrogées qui utilisent la radio au moins une fois par semaine a reculé de six points (de 79% à 73%), et celle de ceux qui lisent la presse écrite au moins une fois par semaine de 17 points (de 73% à 56%).

Entre 2010 et 2018, Internet est passé de la quatrième à la deuxième place, devançant désormais la radio et la presse écrite ; les réseaux sociaux sont désormais en quatrième position, devant la presse écrite pour la première fois dans cette enquête de l’automne 2018.

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Dans les 28 États membres de l’Union européenne, plus de la moitié des personnes interrogées regardent la télévision « sur un poste de télévision » au moins une fois par semaine, de la façon la plus marquée au Portugal (94%) et la plus faible au Luxembourg (57%).

Par rapport à l’automne 2017, cette proportion est en baisse dans 22 États membres de l’UE, et notamment en Allemagne (68%, -10 points de pourcentage) et au Luxembourg (57%, -10). Elle est en hausse dans les six autres pays, et notamment à Malte (79%, +6).

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Au niveau national, la proportion de personnes interrogées qui regardent la télévision au moins une fois par semaine « via Internet » est comprise entre 58% en Suède et 16% au Portugal.

Elle est en progression dans 14 États membres de l’UE, le plus fortement au Danemark (51%, +8 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017). Elle recule dans dix pays, particulièrement au Portugal (16%, -7), et est inchangée dans quatre pays.

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La proportion d’Européens qui écoutent la radio tous les jours ou presque diminue de quatre points de pourcentage par rapport à l’automne 2017, passant de 50% à 46%, le plus bas niveau mesuré depuis l’automne 2010. Elle a perdu dix points entre 2010 et 2018. De même, la part de personnes interrogées écoutant la radio au moins une fois par semaine est en baisse de deux points de pourcentage par rapport à l’automne 2017 : à 73%, elle atteint également son plus bas niveau depuis l’automne 2010, en recul de six points sur l’ensemble de la période.

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Une analyse nationale montre des différences significatives entre États membres de l’UE : si près de sept personnes interrogées sur dix en Irlande (69%) écoutent la radio tous les jours ou presque, elles sont moins d’un quart à le faire en Roumanie (24%).

Par rapport à l’automne 2017, cette écoute quotidienne ou quasi quotidienne de la radio est en baisse dans 15 États membres de l’UE, le plus fortement en Allemagne (62%, -10 points de pourcentage).

Elle est en hausse dans dix pays, notamment en Slovaquie (58%, +7) et en Lettonie (57%, +7), et sans changement en Lituanie, en Italie et en Roumanie.

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La lecture de la presse écrite de façon quotidienne ou quasi quotidienne est en baisse de deux points de pourcentage par rapport à l’automne 2017 : à 26%, elle est à son plus bas niveau depuis l’automne 2010, en recul de 12 points sur l’ensemble de la période. Il en va de même pour la part d’Européens lisant la presse écrite au moins une fois par semaine : elle obtient son score le plus faible dans cette enquête Eurobaromètre Standard de l’automne 2018 (56%), en baisse de quatre points de pourcentage par rapport à l’automne 2017, de 17 points par rapport à l’automne 2010.

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Les écarts entre États membres de l’Union européenne sont également très importants : ainsi, près de six personnes interrogées sur dix en Finlande (58%) et en Suède (57%) déclarent lire la presse écrite tous les jours ou presque, mais elles sont moins d’une sur dix à le faire en Bulgarie (6%), en Pologne (7%), en Grèce et en Roumanie (8% dans les deux pays).

Par rapport à l’automne 2017, la proportion de personnes interrogées lisant la presse écrite tous les jours ou presque a diminué dans 19 États membres de l’UE, de la façon la plus marquée en Autriche (46%, -9 points de pourcentage). Elle a légèrement augmenté dans six pays, notamment en Slovaquie (17%, +4), et est inchangée en Lettonie, en Croatie et en Grèce.

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Depuis l’automne 2010, la part de personnes interrogées qui utilisent Internet tous les jours ou presque a gagné 21 points de pourcentage, passant de 45% à 66%. Sur l’ensemble de la période, elle a progressé dans chaque enquête Eurobaromètre Standard, à l’exception d’un léger recul entre l’automne 2014 et l’automne 2015 (-1 point de pourcentage, de 60% à 59%).

En parallèle, la proportion d’Européens qui n’utilisent jamais Internet a perdu sept points de pourcentage entre 2010 et 2018, de 23% à 16%. Elle est néanmoins stable par rapport à l’automne 2017, et légèrement supérieure à son plus bas niveau mesuré à l’automne 2014 (15%).

De même, les utilisations moins fréquentes d’Internet ont diminué entre 2010 et 2018 (-6 points de pourcentage pour l’utilisation deux ou trois fois par semaine ou environ une fois par semaine, -3 pour deux ou trois fois par mois ou moins souvent), mais elles sont sans changement par rapport à l’automne 2017.

Enfin, la part de personnes interrogées n’ayant pas accès à Internet est en baisse de six points de pourcentage entre 2010 et 2018, et d’un point par rapport à l’automne 2017, à seulement 2%.

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L’analyse nationale montre de fortes disparités entre États membres de l’UE : dans 27 pays, plus de la moitié des personnes interrogées vont sur Internet tous les jours ou presque, notamment dans les pays nordiques (91% en Suède, 88% au Danemark et 81% en Finlande) et aux Pays-Bas (91%). La Roumanie est le seul État membre de l’UE où moins de la moitié des personnes interrogées déclarent utiliser Internet de façon quotidienne ou quasi quotidienne (47%).

Par rapport à l’automne 2017, la part de personnes interrogées qui vont sur Internet tous les jours ou presque est en hausse dans 18 États membres de l’Union européenne, de la façon la plus importante en Croatie (60%, +9 points de pourcentage), à Chypre (64%, +7) et en Grèce (60%, +7).

Elle est en baisse dans sept pays, notamment en Belgique (66%, -6), à Malte (64%, -4) et en Autriche (62%, -4). Elle demeure inchangée aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Pologne.

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La proportion d’Européens qui utilisent les réseaux sociaux en ligne tous les jours ou presque a progressé de façon continue entre 2010 et 2018, passant de 18% à 43%, soit une hausse de 25 points de pourcentage. Elle n’a cependant gagné qu’un point par rapport à l’automne 2017.

Dans le même temps, la part de personnes interrogées qui n’utilisent jamais les réseaux sociaux en ligne a perdu 15 points de pourcentage (passant de 47% en 2010 à 32% en 2018). Elle est toutefois stable par rapport à l’automne 2017.

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Les différences nationales sont également marquées quant à l’utilisation quotidienne ou quasi quotidienne des réseaux sociaux en ligne : si elle est le fait de plus de la moitié des personnes interrogées dans 12 États membres de l’Union européenne, avec les scores les plus élevés au Danemark (61%), en Suède (60%) et à Chypre (57%), elle concerne quatre personnes interrogées sur dix ou moins en Allemagne (34%), en Italie (38%) et en Pologne (40%).

La part de personnes interrogées utilisant les réseaux sociaux de façon quotidienne ou quasi quotidienne est en augmentation par rapport à l’automne 2017 dans 19 États membres de l’UE, de la façon la plus marquée en Grèce (49%, +9 points de pourcentage), en Tchéquie (41%, +9) et à Chypre (57%, +8). Elle connaît une diminution dans sept pays, notamment Malte (53%, -5) et la Belgique (43%, -5). Elle est enfin stable en Suède et en Finlande.

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2 La confiance dans les médias

Une majorité d’Européens déclare avoir confiance en la radio et la télévision, mais pas en Internet ni dans les réseaux sociaux en ligne ; ils sont partagés sur la presse écrite Les personnes interrogées devaient dire si elles faisaient confiance ou pas à cinq médias différents⁶. La radio demeure le média en lequel les Européens ont le plus confiance : près de six personnes interrogées sur dix (59%, sans changement par rapport à l’automne 2017) déclarent avoir « plutôt confiance » en elle, alors qu’un tiers d’entre elles (34%, =) ne lui font « plutôt pas confiance ». La confiance en la radio est stable pour la deuxième fois consécutive, à son niveau le plus élevé depuis l’automne 2009 (où elle était à 58%).

La moitié des personnes interrogées fait « plutôt confiance » à la télévision (50%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017), alors qu’une proportion similaire ne lui fait « plutôt pas confiance » (46%, +1). La confiance en la télévision est restée relativement stable depuis l’automne 2009, où elle était à 49%.

Les opinions sont encore plus partagées au sujet de la presse écrite : si 47% (sans changement par rapport à l’automne 2017) des Européens lui font « plutôt confiance », une proportion quasiment identique (46%, -1 point de pourcentage) n’a « plutôt pas confiance » en elle. La confiance devient donc tout juste majoritaire dans cette enquête Eurobaromètre Standard de l’automne 2018. A égalité avec celui de l’automne 2017, il s’agit du niveau de confiance le plus élevé jamais mesuré, en hausse de cinq points de pourcentage par rapport à l’automne 2009.

Seule une minorité d’Européens dit faire confiance aux « nouveaux » médias. En effet, moins d’un tiers des personnes interrogées (32%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017) déclare avoir « plutôt confiance » en Internet, alors que plus de la moitié d’entre elles ne lui font

« plutôt pas confiance » (53%, +2). Il s’agit du niveau de confiance le plus faible enregistré entre 2009 et 2018, en baisse de cinq points de pourcentage (de 37% à l’automne 2009 à 32% à l’automne 2018).

Enfin, moins d’un Européen sur cinq (19%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017) dit avoir « plutôt confiance » dans les réseaux sociaux en ligne, mais ils sont plus de six sur dix (63%, +1) à ne leur faire « plutôt pas confiance ». Depuis 2014, c’est le niveau de confiance le plus faible jamais observé, même s’il est resté relativement stable sur l’ensemble de la période (avec des variations entre 20% et 21% entre 2014 et 2017).

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Dans 26 États membres de l’Union européenne (comme à l’automne 2017), la part de personnes interrogées ayant confiance en la radio est majoritaire. Elle est la plus élevée dans les pays nordiques (83% en Suède, 80% au Danemark et 78% en Finlande) et aux Pays-Bas (78%). Parmi ces 26 pays, elle est la moins importante en Bulgarie (45% « plutôt confiance » contre 37% « plutôt pas confiance ») : il y a donc un écart de confiance de 38 points de pourcentage au sein des pays où la confiance est majoritaire.

Cette confiance est minoritaire en Grèce (33% plutôt confiance contre 64% plutôt pas confiance) et en Hongrie (47% contre 48%).

Par rapport à l’automne 2017, la proportion de personnes interrogées déclarant faire « plutôt confiance » à la radio est en baisse dans 17 États membres de l’Union européenne, de la façon la plus marquée en Grèce (33%, -11 points de pourcentage), mais aussi à Chypre (49%, -5) et en Bulgarie (45%, -5). Elle est en hausse dans sept pays, notamment à Malte (47%, +10), au Luxembourg (68%, +5) et au Royaume-Uni (53%, +5). Elle est enfin sans changement en Allemagne, en Belgique, en Slovaquie et en France.

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Dans 23 États membres de l’Union européenne (comme à l’automne 2017), la confiance accordée à la télévision est majoritaire, avec les niveaux de confiance les plus importants observés dans les pays nordiques (75% au Danemark, 73% en Finlande et en Suède), et le plus faible de ces 23 pays en Pologne (47% « plutôt confiance » contre 45% « plutôt pas confiance »). Il y a donc un écart de 28 points de pourcentage entre les niveaux de confiance des pays où elle est majoritaire.

La confiance en la télévision est minoritaire dans les cinq autres pays : Grèce (18% « plutôt confiance » contre 82% « plutôt pas confiance), Espagne (29% contre 68%), France (33% contre 63%), Slovénie (47% contre 51%) et Chypre (48% contre 51%).

Dans 16 États membres de l’UE, le niveau de confiance en la télévision est en baisse par rapport à l’automne 2017, le plus fortement en Roumanie (51%, -10 points de pourcentage) et en Espagne (29%, -7). Il est en hausse dans dix pays, dont Malte (53%, +8). Il est enfin inchangé en Finlande et en Allemagne.

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La part de personnes interrogées qui disent faire « plutôt confiance » à la presse écrite est majoritaire dans 15 États membres de l’UE (contre 18 à l’automne 2017), avec les niveaux les plus élevés aux Pays-Bas (76%), en Suède (70%) et en Finlande (69%).

Elle est minoritaire dans les 13 autres pays, avec les niveaux de confiance les plus faibles en Grèce (27% « plutôt confiance » contre 70% « plutôt pas confiance »), au Royaume-Uni (28% contre 64%), en Bulgarie (32% contre 51%) et à Malte (32% contre 45%).

Par rapport à l’automne 2017, la proportion de personnes interrogées ayant « plutôt confiance » en la presse écrite a reculé dans 12 États membres de l’UE, notamment en Croatie (41%, -6 points de pourcentage) et en Grèce (27%, -6). Elle a progressé dans 11 pays, le plus fortement en Suède (70%, +8), et est inchangée au Portugal, en France, en Italie, en Tchéquie et en Slovénie.

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Les personnes interrogées faisant « plutôt confiance » à Internet sont majoritaires dans huit États membres de l’Union européenne (contre dix à l’automne 2017) : Hongrie (48% « plutôt confiance » contre 41% « plutôt pas confiance), Pologne (47% contre 32%), Slovaquie (45% contre 37%), Tchéquie (44% contre 39%), Lituanie (43% contre 34%), Bulgarie (42% contre 30%), Estonie (42%

contre 34%) et Malte (39% contre 34%).

A l’inverse, elles sont minoritaires dans les 20 autres pays, avec les scores les plus faibles en Suède (20% « plutôt confiance » contre 71% « plutôt pas confiance »), en France (21% contre 66%) et au Royaume-Uni (23% contre 63%).

Dans 16 États membres de l’UE, la part de personnes interrogées ayant « plutôt confiance » en Internet a diminué depuis l’automne 2017, de la façon la plus sensible en Espagne et en Irlande (25%, -9 points de pourcentage dans les deux pays), en Tchéquie (44%, -6) et au Luxembourg (31%, -6).

Elle a légèrement augmenté dans huit pays, notamment à Malte (39%, +4) et à Chypre (36%, +4).

Elle est restée stable en Estonie, en Grèce, en Roumanie et au Royaume-Uni.

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La confiance dans les réseaux sociaux en ligne est légèrement majoritaire dans un seul État membre de l’Union européenne, la Bulgarie (36% « plutôt confiance » contre 32% « plutôt pas confiance », mais avec un taux de « ne sait pas » élevé, 32%).

Elle est en revanche minoritaire dans les 27 autres pays, avec les niveaux de confiance les plus faibles mesurés en Suède (7% « plutôt confiance » contre 82% « plutôt pas confiance »), en France (9%

contre 75%), au Royaume-Uni (11% contre 70%) et aux Pays-Bas (11% contre 78%).

Par rapport à l’automne 2017, la proportion de personnes interrogées qui ont « plutôt confiance » dans les réseaux sociaux en ligne a baissé dans 15 États membres de l’UE, le plus fortement en Espagne (16%, -6 points de pourcentage) et au Portugal (26%, -5). Elle est en légère hausse dans neuf pays, de la façon la plus marquée en Hongrie (37%, +5). Elle n’a enfin pas changé en Pologne, en Roumanie, en Lettonie et en Belgique.

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A partir de la confiance témoignée par les Européens vis-à-vis des cinq médias testés, on établit l’indice de confiance dans les médias⁷. Une courte majorité de personnes interrogées a une confiance « moyenne » dans les médias (42%, +1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017). Une proportion similaire obtient cependant un indice témoignant d’une confiance « faible ou nulle » dans les médias (39%, +1). Enfin, moins d’une personne interrogée sur cinq a une confiance

« élevée » dans les médias (19%, -2).

7 Pour chacun des cinq médias pour lesquels la confiance était testée dans la QA8 (télévision, radio, presse écrite, Internet, réseaux sociaux en ligne), a été attribué un score de 1 point à la réponse « plutôt confiance » et un score de 0 aux réponses « plutôt pas confiance » et « ne sait pas ». Chaque personne interrogée obtient alors un indice de confiance dans les médias compris entre 0 et 5. Un score de 0 à 1 correspond à une confiance nulle ou faible dans les médias, un score de 2 à 3 à une confiance moyenne dans les médias et un score de 4 à 5 à une confiance élevée dans les médias.

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Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

Automne 2018

Rapport Eurobaromètre Standard 90

Dans 14 États membres de l’Union européenne (contre 16 à l’automne 2017), les personnes interrogées qui obtiennent un indice témoignant d’une confiance « moyenne » dans les médias sont majoritaires, avec les proportions les plus importantes dans les pays nordiques (65% en Suède, 55%

en Finlande et 54% au Danemark) et aux Pays-Bas (61%).

Dans 13 autres pays (contre dix à l’automne 2017), c’est la confiance « faible ou nulle » dans les médias qui est majoritaire, notamment en Espagne (54%), en Grèce (53%) et au Royaume-Uni (50%).

Enfin, le Portugal demeure le seul État membre de l’UE où une majorité de personnes interrogées obtient un indice montrant une confiance « élevée » dans les médias (37% « élevée », 33% « faible ou nulle » et 30% « moyenne »).

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Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

Automne 2018

Rapport Eurobaromètre Standard 90

La proportion de personnes interrogées obtenant un indice témoignant d’une confiance « élevée » dans les médias est en baisse par rapport à l’automne 2017 dans 16 États membres de l’Union européenne, particulièrement en Espagne (14%, -5 points de pourcentage). Elle est à l’inverse en hausse dans sept pays, mais de façon marquée seulement à Malte (21%, +7). Elle est enfin inchangée en Estonie, en Lituanie, en Pologne, en Allemagne et au Royaume-Uni.

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Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

Automne 2018

Rapport Eurobaromètre Standard 90

Près de six Européens sur dix estiment que les médias de leur pays fournissent des informations dignes de confiance

Une large majorité de personnes interrogées considère que la proposition selon laquelle « les médias (NATIONALITE) fournissent des informations dignes de confiance » correspond à la situation des médias dans leur pays⁸ (58%, +5 points de pourcentage par rapport à septembre-octobre 2016⁹).

En revanche, plus d’un tiers (36%, -8) ne partagent pas cette opinion et 5% (+3) n’expriment pas d’opinion.

Dans 24 États membres de l’Union européenne (contre 19 en septembre-octobre 2016), une majorité de personnes interrogées pense que les médias de leur pays donnent des informations dignes de confiance, avec les proportions les plus importantes dans les pays nordiques (85% en Finlande, 84%

en Suède et 80% au Danemark) et aux Pays-Bas (82%). A l’inverse, seule une minorité de personnes interrogées partage cette opinion dans les quatre autres pays : France (40% « oui » contre 53%

« non »), Grèce (41% contre 58%), Espagne (44% contre 49%) et Tchéquie (46% contre 49%). Bien que majoritaire, cette proportion est parmi les plus faibles à Malte (46% contre 42%).

Par rapport à septembre-octobre 2016, la part de personnes interrogées considérant que les informations fournies par les médias de leur pays sont dignes de confiance a progressé dans 24 États membres de l’UE, le plus fortement en Grèce (41%, +15 points de pourcentage), en Irlande (73%, +12), en Croatie (59%, +12) et en Pologne (54%, +10). Elle a reculé dans les quatre autres pays, notamment au Portugal (66%, -7) et en Tchéquie (46%, -5).

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Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

Automne 2018

Rapport Eurobaromètre Standard 90

II. LE NIVEAU D’INFORMATION SUR LES AFFAIRES EUROPÉENNES

Plus de la moitié des Européens ont le sentiment de ne pas être bien informés sur les questions européennes

Seule une minorité de personnes interrogées pense être bien informée sur les questions européennes (42%, sans changement par rapport à l’automne 2017)¹⁰. A l’inverse, elles estiment majoritairement ne pas être bien informées sur ces questions (56%, -1 point de pourcentage). Enfin, 2% (+1) déclarent ne pas savoir.

Toutefois, l’analyse à plus long terme montre que le sentiment de ne pas être bien informé sur les questions européennes est le plus faible jamais mesuré depuis l’automne 2010, en baisse de dix points de pourcentage. Dans le même temps, le sentiment d’être bien informé a gagné dix points, passant de 32% en 2010 à 42% en 2018, son plus haut score, à égalité avec celui mesuré à l’automne 2017.

10 QE2. Et en général, dans quelle mesure pensez-vous être bien informé(e) ou pas sur les questions européennes ?

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Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

Automne 2018

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Les deux-tiers des personnes interrogées estiment que, dans leur pays, les gens ne sont pas bien informés sur les questions européennes (66%, +1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017)¹¹. Elles ne sont que trois sur dix à penser le contraire (30%, -1). Enfin, 4% (sans changement) répondent « ne sait pas ».

L’impression que les gens dans leur pays ne sont pas bien informés sur les questions européennes a perdu sept points de pourcentage depuis l’automne 2010, passant de 73% à 66%, même s’il a gagné un point par rapport à l’automne 2017. Dans le même temps, le sentiment que « les gens sont bien informés » a progressé de six points de pourcentage entre 2010 et 2018, même s’il est en baisse d’un point par rapport à l’automne 2017.

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Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

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Dans neuf États membres de l’Union européenne, au moins la moitié des personnes interrogées pense être bien informée sur les questions européennes : Luxembourg (69%), Irlande (67%), Danemark (62%), Finlande (58%), Pologne et Autriche (57% dans les deux pays), Suède (53%), Allemagne (52%) et Royaume-Uni (50% contre 47%).

Une majorité de personnes interrogées estime au contraire n’être pas bien informée sur les questions européennes, dont plus des deux-tiers en Espagne (73%), en France (71%) et au Portugal (68%).

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Par rapport à l’automne 2017, le sentiment d’être bien informé sur les questions européennes a progressé dans 14 États membres de l’Union européenne, de la façon la plus sensible en Irlande (67%, +8 points de pourcentage), en Suède (53%, +5), en Hongrie (48%, +5) et en Belgique (36%, +5). Il a diminué dans 12 pays, notamment à Malte (47%, -7) et en Tchéquie (36%, -7). Il est enfin inchangé en Autriche et en Estonie.

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L’opinion selon laquelle « en (NOTRE PAYS) les gens sont bien informés » sur les questions européennes est majoritaire dans sept États membres de l’Union européenne. Elle est partagée par plus de la moitié des personnes interrogées au Luxembourg et en Irlande (65% dans les deux pays), au Danemark (56%) et en Autriche (52%).

A l’inverse, dans les 21 autres pays, c’est le sentiment que les gens dans leur pays ne sont pas bien informés sur les questions européennes qui domine : plus des trois-quarts des personnes interrogées sont de cet avis au Portugal (82%), en France (81%), en Espagne (79%) et en Suède (77%).

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La part de personnes interrogées qui estiment que les gens dans leur pays sont bien informés sur les questions européennes est en hausse par rapport à l’automne 2017 dans 13 États membres de l’Union européenne, le plus fortement en Irlande (65%, +8 points de pourcentage), en Autriche (52%, +8) et en Hongrie (38%, +6). Elle est en baisse dans 13 pays, particulièrement en Tchéquie (34%, -8) et en Suède (21%, -8). Elle est enfin stable en Croatie et en France.

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Les tableaux suivants font apparaître les résultats par critères sociodémographiques dans l’ensemble de l’Union européenne (UE28) en moyenne, dans les six plus grands pays de l’UE, ainsi que dans des pays bénéficiant ou ayant bénéficié de l’aide de l’Union européenne pour faire face à la crise financière et économique.

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III. LES SOURCES D’INFORMATION POUR LES AFFAIRES POLITIQUES ET L’UNION EUROPÉENNE

1 Les affaires politiques nationales

Près de huit Européens sur dix s’informent principalement via la télévision sur les affaires politiques nationales

Plus de trois-quarts des personnes interrogées utilisent la télévision comme « principale source d’information à propos des affaires politiques nationales » (77%, sans changement par rapport à l’automne 2017)¹². La télévision a perdu huit points de pourcentage par rapport à l’automne 2011 (où elle était à 85%), mais elle est stable pour la troisième fois consécutive et demeure largement à la première place des principales sources d’information à propos des affaires politiques nationales.

Elle continue en effet de devancer très nettement Internet (45%, +3 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), dont le score est essentiellement porté par les sites Internet (37%, +2), devant les réseaux sociaux en ligne (17%, +1). Internet a progressivement gagné 16 points de pourcentage depuis l’automne 2011, passant de la quatrième et dernière place (29% à l’automne 2011) à la deuxième position dans cette enquête (45% à l’automne 2018).

Citée par près de quatre personnes interrogées sur dix, la radio occupe la troisième place des principales sources d’information à propos des affaires politiques nationales (39%, sans changement par rapport à l’automne 2017). Elle est restée relativement stable depuis l’automne 2011, avec des scores compris entre 36% à l’automne 2013 et 41% à l’automne 2015.

Elle devance pour la deuxième fois consécutive la presse écrite (35%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017), qui a perdu de façon quasi continue 15 points de pourcentage depuis l’automne 2011 (où elle était à 50%), passant de la deuxième à la quatrième et dernière position.

Plusieurs réponses possibles

*Total Internet : agrégation des deux items « des sites Internet » et « des réseaux sociaux en ligne »

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Si l’on s’intéresse non plus à l’ensemble des réponses données mais uniquement à la première réponse citée, la télévision continue de dominer largement le classement de la principale source d’information à propos des affaires politiques nationales : elle est en effet la seule à être mentionnée par plus de la moitié des personnes interrogées (55%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), loin devant Internet (21%, +2, dont 16%, +1 pour les sites Internet et 5%, +1 pour les réseaux sociaux en ligne).

Le seul changement marquant par rapport à l’ensemble des réponses données réside dans le fait que la presse écrite (8%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017) et la radio (8%, sans changement) sont citées par une proportion identique de personnes interrogées.

Une seule réponse possible

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Dans 27 États membres de l’Union européenne (comme à l’automne 2017), la télévision est la source d’information la plus citée à propos des affaires politiques nationales, avec les proportions les plus fortes au Portugal (87%), en Lituanie (82%), en Bulgarie et en Slovaquie (81% dans les deux pays), et les moins importantes parmi ces 27 pays en Suède (72%), à Malte au Royaume-Uni (73%

dans les deux pays).

Par rapport à l’automne 2017, la télévision est en recul dans 12 États membres de l’UE, notamment la Roumanie (77%, -9 points de pourcentage). Elle est en hausse dans 12 autres pays, dont la Slovaquie (81%, +5) et la Pologne (78%, +5), et sans changement au Portugal, en Lituanie, en Allemagne et en Estonie.

Comme à l’automne 2017, les personnes interrogées au Luxembourg font figure d’exception puisqu’elles sont les seules à privilégier la presse écrite pour s’informer sur les affaires politiques nationales (53%, contre 50% pour la télévision et Internet). La presse écrite est par ailleurs fortement citée en Finlande (64%), en Autriche (62%) et en Suède (60%), alors qu’elle est mentionnée par moins d’une personne interrogée sur cinq à Malte (14%), à Chypre (16%) et en Pologne (18%).

La presse écrite est moins citée qu’à l’automne 2017 dans 14 États membres, dont l’Allemagne (44%, -6 points de pourcentage). Elle l’est en revanche davantage dans huit pays, de façon très significative en Roumanie (27%, +10) et en Slovaquie (33%, +9). Elle est enfin inchangée dans les six autres pays.

Si Internet n’arrive en tête dans aucun État membre de l’UE, plus de la moitié des personnes interrogées le mentionnent comme source principale d’information sur les sujets de politique nationale dans 13 pays, avec les scores les plus élevés aux Pays-Bas (65%), en Finlande et en Lettonie (64% dans les deux pays). Il est en revanche cité par moins d’un tiers des personnes interrogées en Roumanie (30%) et au Portugal (32%). Dans le détail, les sites Internet obtiennent leurs scores les plus importants aux Pays-Bas (62%), en Finlande (61%) et en Lituanie (59%) ; les réseaux sociaux en ligne à Malte (39%), en Grèce et à Chypre (34% dans les deux pays).

Dans 19 États membres, la part de personnes interrogées mentionnant Internet est en progression par rapport à l’automne 2017, le plus fortement en Finlande (64%, +8 points de pourcentage) et au Royaume-Uni (54%, +8). Elle recule dans huit pays, de la façon la plus marquée à Malte (54%, -9) et est stable en Lettonie. Il est intéressant de noter que les réseaux sociaux en ligne sont fortement en augmentation en Grèce (34%, +10).

Enfin, la radio est citée par plus de la moitié des personnes interrogées dans huit pays, dont la Slovaquie (60%), l’Irlande (57%), la Slovénie, la Suède et la Belgique (54% dans les trois pays). Elle est en revanche mentionnée par moins d’un tiers des personnes interrogées en Italie (26%), au Portugal (30%) et en Roumanie (31%).

Par rapport à l’automne 2017, la radio a gagné du terrain dans 19 États membres, de façon très nette en Slovaquie (60%, +13 points de pourcentage), mais aussi en Slovénie (54%, +8). Elle en a légèrement perdu dans sept pays, notamment en Allemagne (48%, -5), et est inchangée en Lituanie et à Malte.

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2 Les affaires politiques européennes

Pour près de trois-quarts des Européens, la télévision est l’une des deux principales sources d’information à propos des affaires politiques européennes

La hiérarchie des principales sources d’information à propos des affaires politiques européennes est similaire à celle des médias utilisés pour s’informer à propos des affaires politiques nationales¹³. La télévision est le média le plus utilisé par les personnes interrogées pour s’informer à propos des affaires politiques européennes (72%, sans changement par rapport à l’automne 2017). Si son taux de citation est stable pour la troisième fois consécutive, il a néanmoins perdu neuf points de pourcentage par rapport à l’automne 2010 (où il était à 81%).

Internet renforce sa deuxième position, désormais mentionné par plus de quatre Européens sur dix (41%, +2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017). Dans le détail, les sites Internet sont désormais utilisés par plus du tiers des personnes interrogées pour s’informer à propos des affaires politiques européennes (35%, +2), alors que 16% (+2) citent les réseaux sociaux en ligne.

Internet a gagné 15 points de pourcentage entre l’automne 2010 (26%) et l’automne 2018 (41%), passant de la quatrième et dernière place à la deuxième.

La radio (35%, sans changement) et la presse écrite (34%, -1 point de pourcentage) sont utilisées comme principales sources d’information sur les affaires politiques européennes par un peu plus d’un tiers des Européens, mais la radio devance désormais légèrement la presse écrite, et ce pour la première fois depuis l’automne 2010. La radio est restée relativement stable entre 2010 et 2018, variant entre 31% et 35%. En revanche, la presse écrite a perdu 15 points de pourcentage entre l’automne 2010 (49%) et l’automne 2018 (34%), passant de la deuxième à la quatrième et dernière place de la hiérarchie des médias les plus utilisés pour s’informer à propos des affaires politiques européennes.

13 QE5T. Quelle est votre principale source d’information à propos des affaires politiques européennes ? Premièrement ? Et ensuite ?

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Si l’on s’intéresse uniquement à la première réponse donnée, la télévision reste largement en tête, citée par plus d’une personne interrogée sur deux (52%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017). Internet occupe la deuxième place du classement des sources principales d’information à propos des affaires politiques européennes, mais il est cité par moins d’un Européen sur cinq (19%, +1), essentiellement via les sites Internet (15%, +1), et de façon beaucoup moins importante via les réseaux sociaux en ligne (4%, sans changement).

Enfin, contrairement à la hiérarchie obtenue pour l’ensemble des réponses, la presse écrite (8%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017) se classe légèrement devant la radio (7%, sans changement).

Une seule réponse possible

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Dans les 28 États membres de l’Union européenne, la télévision est la source d’information sur les affaires politiques européennes la plus citée, avec les scores les plus élevés au Portugal (81%), au Danemark (80%) et en Allemagne (79%), et les plus faibles au Luxembourg (58%), à Malte (63%), en Espagne et au Royaume-Uni (67% dans les deux pays).

Depuis l’automne 2017, la télévision a vu son taux de citation diminuer dans 15 États membres de l’UE, principalement en Roumanie (70%, -10 points de pourcentage) et en Bulgarie (69%, -6) ; à l’inverse, il a augmenté dans huit pays, notamment en Italie (73%, +6), et est resté inchangé dans les cinq autres pays.

Aucun autre média n’occupe la première place dans un État membre de l’Union européenne.

Toutefois, Internet est cité par au moins six personnes interrogées sur dix en Finlande (62%), en Lettonie (61%) et aux Pays-Bas (60%). Il obtient ses niveaux les plus faibles en Roumanie (27%), au Portugal (30%) et en Italie (34%). En détail, les sites Internet sont mentionnés par plus de la moitié des personnes interrogées dans cinq pays, dont la Finlande (59%), les Pays-Bas (56%) et la Lettonie (55%). Les réseaux sociaux en ligne sont utilisés par plus de trois personnes interrogées sur dix à Malte (36%), à Chypre (33%) et en Grèce (31%).

Par rapport à l’automne 2017, Internet a progressé dans 15 pays, dont les Pays-Bas (60%, +8 points de pourcentage) et le Royaume-Uni (49%, +7). Il a cependant reculé dans 12 pays, le plus fortement à Malte (52%, -7) et est sans changement au Luxembourg.

La radio est l’une des deux sources d’information privilégiées à propos des affaires politiques européennes pour plus de la moitié des personnes interrogées en Slovaquie (58%), en Irlande (53%) et en Slovénie (51%). Elle est nettement moins mentionnée en Italie (23%), en Espagne (26%) et en Roumanie (27%).

Dans 20 États membres de l’Union européenne, la part des personnes interrogées mentionnant la radio est en hausse par rapport à l’automne 2017, de la façon la plus marquée en Slovaquie (58%, +14 points de pourcentage), mais aussi en Slovénie (51%, +8) et en Autriche (49%, +8). Elle est en légère baisse dans six pays, notamment en Espagne (26%, -5), et stable en France et en Finlande.

Enfin, plus de la moitié des personnes interrogées citent la presse écrite en Finlande et en Autriche (61% dans les deux pays), en Suède (55%) et au Luxembourg (51%). A l’inverse, la presse écrite est utilisée par moins d’une personne interrogée sur cinq à Malte (13%), à Chypre (14%), en Pologne (17%) et en Lettonie (19%).

Depuis l’automne 2017, la presse écrite a reculé dans 19 États membres de l’UE, dont la Croatie (25%, -5 points de pourcentage), la Hongrie (24%, -5) et la Bulgarie (22%, -5). Elle a progressé dans cinq pays, le plus fortement en Slovaquie (33%, +9) et en Roumanie (23%, +8). Elle est enfin stable en Suède, en Italie, en Estonie et à Malte.

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3 La recherche active d’information sur l’Union européenne

Plus de quatre Européens sur dix utilisent la télévision et Internet pour obtenir des informations sur l’Union européenne, ses politiques et ses institutions

Lorsque les personnes interrogées veulent obtenir des renseignements sur l’Union européenne, ses politiques et ses institutions¹⁴, près de la moitié d’entre elles le fait via la télévision (48%, sans changement par rapport à l’automne 2017). La part de personnes interrogées mentionnant la télévision a diminué de 22 points de pourcentage par rapport au printemps 2005 (où elle était à 70%), même si elle est relativement stable depuis l’automne 2012 (avec des variations comprises entre 47% et 51%).

A la deuxième place, une proportion légèrement inférieure d’Européens utilise Internet¹⁵ (42%, sans changement par rapport à l’automne 2017). Dans le détail, plus d’un quart de personnes interrogées mentionnent les sites Internet d’information (les sites des journaux, magazines, etc.) (26%, =) ; un peu moins d’un Européen sur cinq utilise les sites Internet institutionnels et officiels (les sites gouvernementaux, etc.) (18%, +1), devant les réseaux sociaux en ligne (13%, =) ; enfin, moins d’une personne interrogée sur 20 utilise des sites de partage de vidéo ou des blogs (4%, +1 dans les deux cas). Si le taux de citation d’Internet est inchangé par rapport à l’automne 2017, il a progressivement gagné 20 points de pourcentage entre le printemps 2005 et l’automne 2018, passant de 22% à 42%.

Trois sources d’information sur l’Union européenne sont également citées par au moins un Européen sur cinq : les journaux quotidiens arrivent ainsi en troisième position (23%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017), juste devant la radio (22%, +1), mais aussi des discussions avec la famille, les amis, les collègues (20%, +1).

Tous les autres items sont mentionnés par moins d’une personne interrogée sur dix : parmi ceux-ci, d’autres journaux, magazines se détachent (9%, sans changement par rapport à l’automne 2017), devançant des livres, brochures, fiches d’information (5%, =), le fait d’assister à des conférences, discussions, meetings (3%, =) ou le téléphone (Info lines, Europe Direct, etc.) (1%,

=).

Il convient toutefois de noter que plus d’un Européen sur cinq déclarent spontanément ne jamais chercher ce type d’information ou ne pas être intéressés (21%, +1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017).

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* Total Internet : agrégation des cinq items « des sites Internet d’information », « des sites institutionnels ou officiels »,

« des réseaux sociaux en ligne », « des blogs » et « des sites de partage vidéo »

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Dans 17 États membres de l’Union européenne (comme à l’automne 2017), la télévision est la source d’information sur l’Union européenne, ses politiques et ses institutions la plus citée. Elle est utilisée par au moins la moitié des personnes interrogées dans dix pays, le plus fortement au Portugal (60%), en Grèce et à Chypre (57% dans les deux pays). A l’inverse, elle est citée par moins de quatre personnes interrogées sur dix en Estonie (24%), en Suède (33%) et à Malte (39%).

Par rapport à l’automne 2017, le taux de citation de la télévision a progressé dans 14 États membres de l’UE, notamment en Slovaquie (53%, +10 points de pourcentage), au Royaume-Uni (42%, +8) et en Slovénie (43%, +7). Il a diminué dans 12 pays, le plus fortement en Espagne (44%, -10), et n’a pas changé à Chypre et en Croatie.

C’est Internet qui occupe la première place des sources d’information sur l’Union européenne dans dix pays (contre 11 à l’automne 2017), avec les proportions les plus élevées aux Pays-Bas (69%), en Suède (61%) et en Finlande (60%). En revanche, il est nettement moins mentionné en Roumanie (22%), en Bulgarie (27%) et au Portugal (30%).

Depuis l’automne 2017, la part de personnes interrogées mentionnant Internet a augmenté dans 13 États membres de l’UE, de la façon la plus marquée au Royaume-Uni (50%, +6 points de pourcentage) et en Slovaquie (36%, +6). Elle est en baisse dans 12 pays, notamment à Malte (46%, -8) et en Roumanie (22%, -7). Elle est enfin inchangée au Portugal, en Autriche et en France.

Enfin, les personnes interrogées en Irlande placent la télévision et Internet à égalité en première position (48% pour les deux sources d’information), alors que la télévision l’emportait à l’automne 2017 (50% contre 44%).

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4 Le traitement médiatique de l’Union européenne

Une majorité d’Européens estime que chacun des cinq médias nationaux testés parle suffisamment de l’Union européenne

Plus de la moitié des personnes interrogées pensent que la télévision de leur pays parle

« suffisamment » de l’Union européenne (54%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017)¹⁶. 22% (sans changement) estiment qu’elle en parle « trop peu » et 15% (+2) « trop ». Enfin, moins d’une sur dix répond « ne sait pas » (9%, =). La part de réponses « suffisamment » est relativement stable depuis l’automne 2011 (oscillant entre 53% et 56%), alors que les réponses

« trop peu » ont perdu six points de pourcentage entre 2011 et 2018, passant de 28% à 22%, même si elles sont stables par rapport à l’automne 2017.

Plus d’un Européen sur deux considèrent également que la presse écrite parle « suffisamment » de l’UE dans leur pays (52%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), alors que 16%

(+1) trouvent qu’elle en parle « trop peu » et 11% (+1) « trop ». Toutefois, plus d’une personne interrogée sur cinq ne se prononcent pas (21%, sans changement). Le taux de réponses « trop peu » a diminué de sept points de pourcentage entre 2010 et 2018, passant de 23% à 16%, même s’il est en légère hausse par rapport à l’automne 2017.

Près de la moitié des personnes interrogées estiment que la radio de leur pays parle

« suffisamment » de l’Union européenne (49%, -3 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017). Elles sont 22% (sans changement) à répondre « trop peu » et 9% (+2) « trop ». Enfin, un Européen sur cinq ne se prononce pas (20%, +1). Depuis l’automne 2011, les résultats sont relativement stables, avec des évolutions inférieures à cinq points de pourcentage.

Les sites Internet dans leur pays parlent « suffisamment » de l’UE pour près d’un Européen sur deux (47%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), « trop peu » pour 13% (+2) d’entre eux et « trop » pour 9% (+1). Ils sont néanmoins plus de trois sur dix à ne pas savoir répondre (31%, -1). Depuis l’automne 2010, la proportion de réponses « suffisamment » a gagné neuf points de pourcentage, passant de 38% à 47%. Toutefois, elle a diminué pour la première fois dans cette enquête Eurobaromètre Standard de l’automne 2018. Entre 2011 et 2018, le taux de « ne sait pas » a baissé de 13 points de pourcentage, alors que la réponse « trop » a augmenté de cinq points.

Enfin, un peu plus d’un tiers des personnes interrogées pensent que les réseaux sociaux en ligne de leur pays parlent « suffisamment » de l’Union européenne (36%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017). Elles sont 15% (+2) à trouver qu’ils en parlent « trop peu » et 9% (+1)

« trop ». Cependant, le taux de « ne sait pas » est particulièrement élevé, puisque quatre personnes interrogées sur dix ne se prononcent pas (40%, -2), même s’il a perdu 11 points de pourcentage par rapport à l’automne 2014 (où il était à 51%). Bien qu’en léger recul par rapport à l’automne 2017, les réponses « suffisamment » ont gagné sept points de pourcentage entre 2014 et 2018, passant de 29% à 36%.

Pour tous les médias concernés, l’item « suffisamment » reste largement majoritaire, mais il perd cependant quelques points de pourcentage depuis l’automne 2017.