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Le traitement médiatique de l’Union européenne

RapportEurobaromètre Standard 90

III. LES SOURCES D’INFORMATION POUR LES AFFAIRES POLITIQUES ET L’UNION EUROPÉENNE

4 Le traitement médiatique de l’Union européenne

Les habitudes médiatiques dans l’Union européenne

Automne 2018

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4 Le traitement médiatique de l’Union européenne

Une majorité d’Européens estime que chacun des cinq médias nationaux testés parle suffisamment de l’Union européenne

Plus de la moitié des personnes interrogées pensent que la télévision de leur pays parle

« suffisamment » de l’Union européenne (54%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017)16. 22% (sans changement) estiment qu’elle en parle « trop peu » et 15% (+2) « trop ». Enfin, moins d’une sur dix répond « ne sait pas » (9%, =). La part de réponses « suffisamment » est relativement stable depuis l’automne 2011 (oscillant entre 53% et 56%), alors que les réponses

« trop peu » ont perdu six points de pourcentage entre 2011 et 2018, passant de 28% à 22%, même si elles sont stables par rapport à l’automne 2017.

Plus d’un Européen sur deux considèrent également que la presse écrite parle « suffisamment » de l’UE dans leur pays (52%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), alors que 16%

(+1) trouvent qu’elle en parle « trop peu » et 11% (+1) « trop ». Toutefois, plus d’une personne interrogée sur cinq ne se prononcent pas (21%, sans changement). Le taux de réponses « trop peu » a diminué de sept points de pourcentage entre 2010 et 2018, passant de 23% à 16%, même s’il est en légère hausse par rapport à l’automne 2017.

Près de la moitié des personnes interrogées estiment que la radio de leur pays parle

« suffisamment » de l’Union européenne (49%, -3 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017). Elles sont 22% (sans changement) à répondre « trop peu » et 9% (+2) « trop ». Enfin, un Européen sur cinq ne se prononce pas (20%, +1). Depuis l’automne 2011, les résultats sont relativement stables, avec des évolutions inférieures à cinq points de pourcentage.

Les sites Internet dans leur pays parlent « suffisamment » de l’UE pour près d’un Européen sur deux (47%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), « trop peu » pour 13% (+2) d’entre eux et « trop » pour 9% (+1). Ils sont néanmoins plus de trois sur dix à ne pas savoir répondre (31%, -1). Depuis l’automne 2010, la proportion de réponses « suffisamment » a gagné neuf points de pourcentage, passant de 38% à 47%. Toutefois, elle a diminué pour la première fois dans cette enquête Eurobaromètre Standard de l’automne 2018. Entre 2011 et 2018, le taux de « ne sait pas » a baissé de 13 points de pourcentage, alors que la réponse « trop » a augmenté de cinq points.

Enfin, un peu plus d’un tiers des personnes interrogées pensent que les réseaux sociaux en ligne de leur pays parlent « suffisamment » de l’Union européenne (36%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017). Elles sont 15% (+2) à trouver qu’ils en parlent « trop peu » et 9% (+1)

« trop ». Cependant, le taux de « ne sait pas » est particulièrement élevé, puisque quatre personnes interrogées sur dix ne se prononcent pas (40%, -2), même s’il a perdu 11 points de pourcentage par rapport à l’automne 2014 (où il était à 51%). Bien qu’en léger recul par rapport à l’automne 2017, les réponses « suffisamment » ont gagné sept points de pourcentage entre 2014 et 2018, passant de 29% à 36%.

Pour tous les médias concernés, l’item « suffisamment » reste largement majoritaire, mais il perd cependant quelques points de pourcentage depuis l’automne 2017.

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Dans 27 États membres de l’Union européenne (contre 28 à l’automne 2017), le sentiment que la télévision nationale parle « suffisamment » de l’UE est majoritaire, avec les proportions les plus importantes en Lituanie et Finlande (73% dans les deux pays), et en Estonie (72%). La France est le seul pays où une majorité de personnes interrogées considère que la télévision parle « trop peu » de l’Union européenne (41% contre 39% « suffisamment »).

Par rapport à l’automne 2017, la proportion de personnes interrogées répondant « suffisamment » a augmenté dans 14 États membres de l’UE, notamment à Malte (54%, +13 points de pourcentage, principalement au détriment de la réponse « trop peu », 19%, -11) et au Portugal (66%, +9). Elle a diminué dans 13 pays, dont la Bulgarie (58%, -7) et la Suède (49%, -7), et est inchangée en Estonie.

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La presse écrite nationale parle « suffisamment » de l’Union européenne pour une majorité de personnes interrogées dans les 28 États membres de l’UE (comme à l’automne 2017), avec les scores les plus importants en Finlande (74%), en Belgique (66%) et en Lituanie (65%).

Dans 16 États membres de l’UE, le taux de réponses « suffisamment » a diminué par rapport à l’automne 2017, le plus fortement au Danemark (49%, -11 points de pourcentage), en Tchéquie (53%, -8) et en Espagne (43%, -8). Il a augmenté dans dix pays, notamment en Roumanie (45%, +7), et n’a pas changé en Lituanie et en Hongrie. Il convient également de noter que le sentiment que la presse écrite parle « trop peu » de l’Union européenne a fortement diminué au Portugal (12%, -12).

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Dans les 28 États membres de l’Union européenne (comme à l’automne 2017), l’opinion selon laquelle la radio nationale parle « suffisamment » de l’UE est majoritaire, avec les proportions les plus élevées en Lituanie (66%), en Pologne et en Estonie (65% dans les deux pays).

Par rapport à l’automne 2017, la part de personnes interrogées répondant « suffisamment » est en hausse dans 15 États membres de l’UE, particulièrement au Portugal (49%, +9 points de pourcentage, au détriment de la réponse « trop peu », 17%, -15) et à Malte (41%, +9, au détriment de la réponse

« trop peu », 20%, -10) ; et en baisse dans les 13 autres pays, de la façon la plus marquée en Espagne (41%, -10).

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Les sites Internet de leur pays parlent « suffisamment » de l’Union européenne pour une majorité de personnes interrogées dans les 28 États membres de l’UE (comme à l’automne 2017). Cette proportion est la plus importante en Finlande (64%), en Pologne et en Lituanie (61% dans les deux pays).

Il faut toutefois noter que la part de personnes interrogées n’exprimant pas d’opinion est importante, allant de 50% au Portugal à 17% en Belgique.

Dans 14 États membres de l’UE, la part de personnes interrogées considérant que les sites Internet parlent « suffisamment » de l’UE a diminué par rapport à l’automne 2017, notamment en Tchéquie (53%, -5 points de pourcentage), en Italie (46%, -5) et en Espagne (38%, -5). Elle a progressé dans 12 pays, de la façon la plus marquée à Chypre (42%, +9), et n’a pas changé en Slovénie et au Luxembourg.

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Enfin, le sentiment que les réseaux sociaux en ligne de leur pays parlent « suffisamment » de l’Union européenne est majoritaire dans 26 États membres de l’UE (contre 28 à l’automne 2017). Ce sentiment est partagé par plus de la moitié des personnes interrogées en Pologne (56%), en Hongrie (54%) et en Lituanie (53%). Dans deux pays, c’est l’opinion selon laquelle les réseaux sociaux en ligne parlent « trop peu » de l’UE qui domine : la France (24% « trop peu » contre 21% « suffisamment ») et la Suède (26% contre 23%).

Cependant, le taux de « ne sait pas » est très élevé : il varie entre 54% aux Pays-Bas et 24% en Belgique.

Par rapport à l’automne 2017, la proportion de personnes interrogées pour lesquelles les réseaux sociaux en ligne parlent « suffisamment » de l’UE a augmenté dans 14 États membres, particulièrement à Chypre (41%, +12 points de pourcentage). Elle a diminué dans 13 autres pays, dont la Tchéquie (39%, -6), et est restée stable au Portugal.

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Les Européens pensent majoritairement que les cinq médias nationaux testés parlent objectivement de l’Union européenne

Pour plus de la moitié des personnes interrogées, la télévision parle de l’Union européenne « de façon objective » dans leur pays (53%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017)17, alors que 18% (sans changement) trouvent qu’elle en parle « de façon trop positive » et 14% (+2)

« de façon trop négative ». 15% (=) déclarent ne pas savoir. On note une relative stabilité de ces résultats depuis l’automne 2007.

Plus de la moitié des personnes interrogées pensent également que la radio de leur pays parle objectivement de l’Union européenne (52%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017).

12% (sans changement) estiment qu’elle en parle trop positivement et 10% (+1) trop négativement.

Enfin, un peu plus d’un quart répondent « ne sait pas » (26%, +1). Là encore, les résultats sont globalement stables par rapport à l’automne 2007.

Près d’un Européen sur deux considère que la presse écrite parle objectivement de l’UE dans son pays (49%, -2 points de pourcentage par rapport à l’automne 2017), alors que 13% (+1) trouvent qu’elle en parle trop positivement et 12% (+1) trop négativement. Légèrement plus d’un quart d’entre eux ne se prononce pas (26%, sans changement). On observe peu de variations par rapport à l’automne 2007.

Plus de quatre personnes interrogées sur dix estiment que les sites Internet de leur pays parlent de l’Union européenne « de façon objective » (43%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017). La proportion d’Européens trouvant qu’ils en parlent trop négativement (12%, +2) est ici supérieure à celle pensant l’inverse (8%, +1 « de façon trop positive »). Ils sont près de quatre sur dix (37%, -2) à ne pas se prononcer. La part de réponses « de façon objective » a gagné dix points de pourcentage depuis l’automne 2007, passant de 33% à 43%, même si elle a reculé d’un point depuis l’automne 2017. Dans le même temps, les réponses « de façon trop négative » ont doublé, passant de 6% en 2007 à 12% en 2018. En revanche, le taux de « ne sait pas » a perdu 18 points de pourcentage, de 55% à 37%.

Finalement, les réseaux sociaux en ligne de leur pays parlent objectivement de l’UE pour un tiers des Européens (33%, -1 point de pourcentage par rapport à l’automne 2017), trop négativement pour 16% (+2) d’entre eux et trop positivement pour 6% (sans changement). Ils sont néanmoins plus de quatre sur dix à ne pas savoir répondre (45%, -1). Depuis l’automne 2014, la proportion de réponses

« de façon objective » a gagné sept points de pourcentage, passant de 26% à 33%. Toutefois, elle a légèrement diminué pour la première fois dans cette enquête Eurobaromètre Standard de l’automne 2018. De même, entre 2014 et 2018, la réponse « de façon trop négative » a augmenté de cinq points de pourcentage, alors que le taux de « ne sait pas » a reculé de 13 points.

Pour tous les médias testés, l’item « de façon objective » est majoritaire, mais il recule de quelques points de pourcentage depuis l’automne 2017, après deux hausses successives (entre automne 2015 et automne 2017).

17 QE8. Pensez-vous que la (les) ... (NATIONALITE) parle(nt) de l’UE de façon trop positive, de façon objective ou de façon trop négative ? 1.

Télévision ; 2. Radio ; 3. Presse écrite ; 4. Sites Internet ; 5. Réseaux sociaux en ligne

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Dans 27 États membres de l’Union européenne (comme à l’automne 2017), une majorité de personnes interrogées estime que la télévision de leur pays parle de l’UE « de façon objective », avec les scores les plus importants en Belgique et en Finlande (72% dans les deux pays), ainsi qu’en Lituanie (67%). Les personnes interrogées en Grèce font ici figure d’exception, puisqu’elles considèrent majoritairement que la télévision parle trop positivement de l’Union européenne (43%

« de façon trop positive » contre 32% « de façon objective »).

Depuis l’automne 2017, le sentiment que la télévision parle objectivement de l’Union européenne a diminué dans 14 États membres de l’UE, le plus fortement en Espagne (46%, -11 points de pourcentage) et en Bulgarie (50%, -7). Il a progressé dans 13 autres pays, notamment aux Pays-Bas (56%, +6), et est sans changement en Finlande.

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La radio parle objectivement de l’Union européenne dans leur pays selon une majorité de personnes interrogées dans les 28 États membres de l’UE (comme à l’automne 2017), avec les proportions les plus élevées en Belgique (72%), en Finlande (66%) et en Irlande (64%). Toutefois, la radio parle trop positivement de l’UE pour 29% des personnes interrogées en Grèce, et trop négativement pour 22%

de celles au Royaume-Uni.

Par rapport à l’automne 2017, la part de personnes interrogées estimant que la radio parle de l’Union européenne « de façon objective » a progressé dans 12 États membres de l’UE, particulièrement en Pologne (62%, +6 points de pourcentage). Elle a baissé dans 12 autres pays, le plus fortement en Espagne (44%, -10), à Malte (46%, -8) et en Grèce (42%, -8), et n’a pas changé en Finlande, en Irlande, en Hongrie et au Luxembourg.

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L’opinion selon laquelle la presse écrite nationale parle de l’Union européenne « de façon objective » est dominante dans les 28 États membres de l’UE (comme à l’automne 2017). Cette opinion est la plus répandue en Finlande (70%), en Belgique (68%) et en Irlande (60%). Cependant, 28% des personnes interrogées en Grèce estiment que la presse écrite parle trop positivement de l’UE ; au Royaume-Uni, près d’un tiers (32%) pensent qu’elle en parle trop négativement.

Le taux de « ne sait pas » est important, avec des proportions comprises entre 50% à Malte et 8% en Autriche.

Depuis l’automne 2017, le taux de réponses « de façon objective » est en baisse dans 15 pays, notamment le Danemark (51%, -8 points de pourcentage), la Croatie (48%, -8) et Malte (41%, -8). Il est en hausse dans 11 pays, dont la Belgique (68%, +7), et inchangé en Suède et en Slovénie.

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Dans les 28 États membres de l’Union européenne (comme à l’automne 2017), l’idée que les sites Internet de leur pays parlent objectivement de l’Union européenne est partagée par une majorité de personnes interrogées, le plus fortement en Finlande (60%), en Belgique et en Pologne (58% dans les deux pays). Néanmoins, au Royaume-Uni, plus d’une personne interrogée sur cinq (22%) estiment que les sites Internet parlent trop négativement de l’UE.

La proportion de personnes interrogées n’exprimant pas d’opinion est particulièrement forte, avec un taux de « ne sait pas » allant de 53% au Portugal à 21% en Belgique.

Par rapport à l’automne 2017, la part de personnes interrogées estimant que les sites Internet parlent objectivement de l’Union européenne a diminué dans 13 pays, de la façon la plus marquée en Tchéquie (46%, -11 points de pourcentage) et à Malte (45%, -8). Elle a augmenté dans 12 autres pays, dont la Roumanie (49%, +9) et le Danemark (52%, +8). Elle est inchangée en Italie, en Bulgarie et en France.

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Enfin, dans 25 États membres de l’Union européenne (comme à l’automne 2017), le sentiment que les réseaux sociaux en ligne de leur pays parlent objectivement de l’UE est majoritaire, avec les niveaux les plus élevés en Pologne (54%), en Hongrie (50%) et en Irlande (49%). Dans les trois autres pays, c’est le sentiment qu’ils en parlent « de façon trop négative » qui domine : Suède (24% « de façon trop négative » contre 16% « de façon objective »), Pays-Bas (23% contre 15%) et France (20%

contre 19%). Bien que minoritaire, cette proportion est également élevée au Royaume-Uni (23%

contre 29%).

Toutefois, ces résultats sont à relativiser car les taux de « ne sait pas » sont très élevés : au moins un tiers des personnes interrogées ne se prononce pas dans 25 États membres de l’UE. Le taux de « ne sait pas » est par ailleurs le plus important dans les trois pays où les personnes interrogées placent la réponse « de façon trop négative » en tête, à savoir les Pays-Bas (57% de « ne sait pas »), la Suède et la France (56% dans les deux pays).

Depuis l’automne 2017, la perception d’un traitement objectif de l’Union européenne dans les réseaux sociaux en ligne a augmenté dans 14 États membres, de la façon la plus marquée en Roumanie (48%, +10 points de pourcentage) et en Lituanie (47%, +6). Elle a diminué dans 12 pays, notamment la Tchéquie (35%, -8) et la Suède (16%, -6), et n’a pas changé en Slovaquie et en Slovénie.

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