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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Niger - Union européenne

DU DEVELOPPEMENT RURAL

115 ANS (1994-2009) D’APPUI DE LA COMMISSION EUROPEENNE DANS LE SECTEUR

ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE

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15 ANS (1994 – 2009)

D’APPUI DE LA COMMISSION EUROPEENNE AU

NIGER DANS LE SECTEUR DU DEVELOPPEMENT

RURAL ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE

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ABN : Autorité du bassin du Niger ACP : Afrique - Caraïbes - Pacifique APD : Aide publique au développement APE : Accord de partenariat économique APV : Auxiliaires Para-vétérinaires APE : Association des Parents d’Elèves AEP : Adduction d’Eau Potable

AUE : Association des Usagers de l’Eau AME : Association des Mères Educatrices CEDEAO : Communauté économique des

Etats de l’Afrique de l’Ouest CES/DRS : Conservation des Eaux et des

Sols/Défense et Restauration des Sols

BEI : Banque européenne pour l’investissement

BCC : Bureau de Conseil et de Contrôle CE : Commission européenne DNPGCA : Dispositif national de prévention

et de gestion des crises alimentaires FED : Fonds européen de développement GIRE : Gestion Intégrée des Ressources

en Eau

INS : Institut national des statistiques MSF : Médecin Sans Frontière MEF : Ministère de l’Economie et des

Finances

OSV : Observatoire de Suivi de la Vulnérabilité

OSC : Organisation de la Société Civile OMD : Objectifs du millénaire pour le

développement

ONG : Organisations non gouvernementale PMA : Pays les moins avancés

PEM : Points d’Eau Modernes

PDDE : Plan décennal de développement de l’éducation

PDS : Plan de développement sanitaire PEV : Programme Elargi de Vaccination PADD : Plan d’Action pour un Développe

ment Durable

PIN : Programme indicatif national PPR : Peste des Petits Ruminants PIR : Programme indicatif régional PMA : Pays les moins avancés

PTF : Partenaires techniques et financiers

ROPPA : Réseau des Organisations Paysannes de l’Afrique de l’Ouest

SDR : Stratégie de développement rural SDRP : Stratégie de développement

accéléré et de réduction de la pauvreté

SIP : Système Information de Prévision SRP : Stratégie de réduction de la

pauvreté

SCAP-RU : Systèmes Communautaires d’Alerte Précoce et de Réponses aux Urgences

TBS : taux brut de scolarité UA : Union africaine UE : Union européenne WWF : World Wildlife Fund 1 EURO = 655,957 F CFA

ACRONYMES

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MOT DE L'ORDONNATEUR NATIONAL DU FONDS EUROPEEN DE DEVELOPPEMENT ET DU CHEF DE LA DELEGATION DE L’UNION EUROPEENNE AU NIGER

SYNTHESE DES PRINCIPALES REALISATIONS PHYSIQUES ET FINANCIERES

REPARTITION DES INTERVENTIONS AU NIGER

PRINCIPAUX FINANCEMENTS PAR DOMAINE DE 1994 A 2009 SECURITE ALIMENTAIRE ET PRODUCTION AGRICOLE

• PGI : Programme Grande Irrigation Vallée du Fleuve Niger

• PBVT : Projet de petite irrigation dans la Basse Vallée de la Tarka

• PPOAF : Projet de Promotion des Organisations et Activités Féminines

• PPISZ : Programme Petite irrigation Sud Zinder

• DIAPER III : Amélioration des instruments du diagnostic permanent pour la sécurité alimentaire 3ème phase

• Recherche sur l’amélioration et la gestion de la jachère en Afrique de l’Ouest

• PFIE : Programme Régional de Formation-Information pour l’Environnement, phase II

• ASAPI – Le Programme d’appui à la sécurité alimentaire par la petite irrigation

• PAFRIZ : Programme d’appui à la filière riz

• Programme de sécurité alimentaire et de consolidation du processus de paix - Bilma

• SYRENE – Systemes Ruraux et Micro-Entreprises d’artisanat Utilitaire

• IARBIC - Intensification de l’Agriculture par le Renforcement des Boutiques d’Intrants Coopératives

• Programme d’appui au dispositif national de prévention et de gestion de crises

SOMMAIRE

Pages

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alimentaires

• Projet de sécurité des conditions de vie des ménages dans l'arrondissement de Dakoro

• Sécurisation alimentaire des zones enclavées du Département de Magaria

• Projet d'appui à la réhabilitation et la mise en valeur agricole des territoires villageois dans l'ouest et le centre est du Niger (Sos Sahel International)

• Amélioration de la sécurité alimentaire des populations de l’arrondissement de Bilma, Région d’Agadez, République du NIGER

• Projet d'appui au dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires au Niger (CARE DK): Amélioration Système d'Information du Dispositif National (SAP, CCA)

• Programme intégré de recherche-action plaidoyer pour le renforcement institutionnel et l'appui aux communautés de base dans la prise en charge des problématiques de nutrition et de planification familiale de la région de Tahoua (Médécins du Monde - F)

• PPIND - Projet de promotion des initiatives en faveur de la nutrition et de la démographie (CARE UK)

• Amélioration durable de l'état nutritionnel, sanitaire et démographique des populations des zones rurales au Niger (ONG HKI- F)

• La caravane du bien-être familial - Ayari Gyara Rayuwa (AQUADEV - BE)

• Partenariat pour la Décentralisation et la Sécurité Alimentaire Durable dans le Département de Dakoro (PARDESA)

• Le projet Appui au renforcement des capacités pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté dans la région de Tillabéry au Niger (SOS Sahel France)

• Actions de lutte contre la pauvreté et contre la faim en milieu rural - Niger (Afrique Verte France)

• Projet Nouvelle Nutrition Niger (AQUADEV- BE)

• Renforcement des capacités de TELWA - Fédération régionale des Unions des

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Banques céréalières (Istituto OIKOS - Terre solidali - I)

• Projet d'appui à l'elevage dans la région de Diffa (STICHTING CARE Nederland)

• Projet d'accompagnement aux initiatives paysannes de la Fédération Mooriben (NOVIB - NL)

• Projet de sécurité alimentaire et développement économique local en République du Niger (AGRISUD-FR)

• ECHO : Aide Humanitaire ELEVAGE ET PASTORALISME

• Parc II : Campagne Panafricaine de lutte contre la peste bovine

• PROZOPAS : programme de développement intégré en zone pastorale

• PACE : Le Programme panafricain de contrôle des épizooties

• RGAC – Le recensement général de l’agriculture et du cheptel

• PASEP- Le programme d’appui à la sécurisation de l’économie pastorale

• Projet de développement de l'élevage dans l'arrondissement de Maïné Soroa

• Projet de sécurité alimentaire et de renforcement associatif pastoral dans la région de Diffa (AREN- Niger)

• Projet Niger X-Gafati (AQUADEV -BE)

• Projet de sécurisation des systèmes pastoraux N'Gourti-Termit (VSF- F) HYDRAULIQUE RURALE ET ASSAINISSEMENT

• PRS II- Programme régional solaire - Phase II

• PMAEPS - Le programme de mini addudction d’eau potable par systèmes photovoltaique

• Projet de Sécurisation de l'accès à l'eau pour les pasteurs du Niger oriental : "Puits

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de la Paix"

• PEA Torodi : Eau et l’Assainissement pour un Développement Humain Durable (Commune rurale de Torodi)

• Appui à l'Autorité du Bassin du Niger (ABN)

• Facilité Eau II : Prévision hydrologique sur le bassin du Niger" (partenariat avec ACMAD et AGRHYMET)

• Facilité Eau- attribution directe : "Réalisation d'études pour l'ABN".

• Initiative européenne sur l'eau : "Bassins transfrontaliers"

• PEADD NIGER – Le Programme Eau et Assainissement pour un Développement Durable dans 12 communes du Niger –

• SICEAS - Projet de Soutien aux Initiatives Communales d’Eau et d’Assainissement Scolaires dans le Département de Boboye au Niger

• ACH - "Implication des populations de Keita au Niger dans le renforcement durable de l’acces à l’eau et l’assainissement"

PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT ET PROTECTION DE LA BIODIVERSITE

• ECOPAS : Ecosystèmes protégés en Afrique soudano-sahélienne : Parc National du W et sa périphérie

• Projet Utilisation des Ressources Naturelles de Kouré et du Dallol Bosso Nord (PURNKO II)

• Projet d’application de la législation foncière et de gestion durable des ressources naturelles dans l’arrondissement de Mirriah

• Programme transfrontalier de conservation et gestion durable des écosystèmes sahariens de la région Termit (Niger) et de l'Eguei (Tchad) - PNUE

ANNEXE

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MOT DE L'ORDONNATEUR NATIONAL DU FONDS EUROPEEN DE

DEVELOPPEMENT ET DU CHEF DE LA DELEGATION DE L’UNION

EUROPEENNE AU NIGER

LE DEVELOPPEMENT RURAL DURABLE ET LA SECURITE ALIMENTAIRE : UN DOMAINE PRIORITAIRE DE LA COOPERATION ENTRE LE NIGER ET LA

COMMISSION EUROPEENNE

D’une manière générale, l’aide communautaire au développement provient de trois sources : le Fonds Européen de Développement (FED), le Budget de la Commission Européenne et la Banque Européenne de Développement (BEI). Le cadre général de l’aide communautaire est fixé par les Conventions de Lomé. Le FED constitue la ressource principale de l’aide communautaire au développement au Niger.

Les fonds du FED sont mis en œuvre par le biais des Programmes Indicatifs Nationaux (PIN), documents de programmation quinquennale qui prennent en compte les objectifs de développement de l’Union Européenne et du Gouvernement du Niger. Les PIN constituent donc, le cadre d'utilisation des fonds programmables (FED) alloués au pays et donnent en outre, les orientations globales de l’aide communautaire au développement dans le pays, toutes sources de financement confondues. De 1994 à 2009, les actions mises en œuvre ont été financées sur les PIN du 7ème FED, 8ème FED et 9ème FED avec comme principal objectif l’atténuation de la pauvreté à travers, entre autres, le développement du secteur rural avec ses sous secteurs de l'agriculture, de l'élevage, de l'environnement et de l'hydraulique ainsi que la prévention et l'atténuation des crises alimentaires. Cette orientation tient compte de la reconnaissance du secteur rural comme principal moteur de la croissance économique tel que stipulé aussi par la Stratégie de Développement Accéléré et de Réduction de la Pauvreté du Niger (SDRP) adoptée en 2002 et révisée en 2007.

Déclinaison de la SDRP pour le secteur rural, la Stratégie de Développement Rural (SDR), adoptée par le gouvernement en 2003 et révisée en 2006, constitue le cadre de référence pour la mise en œuvre des interventions de la Commission Européenne dans ce secteur, et ce en pleine adéquation avec les principes de la Déclaration de Paris de 2005 sur l'Efficacité de l’aide. En effet, en appui à la mise en œuvre de la SDR, la Délégation de l'Union européenne avait d'abord initié et cosigné en 2005, avec les organismes de coopération des Etats Membres de l'Union européenne représentés au Niger, une "Feuille de Route Développement Rural". Cette feuille considère la SDR comme "le cadre de référence" dans lequel ils souhaitent inscrire leurs activités de coopération en

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milieu rural conformément à l’ « approche programme » retenue par le Gouvernement pour la mise en œuvre de la politique sectorielle.

Par ailleurs, en 2007, la Délégation de l'Union européenne a été désignée comme Chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur rural réunis dans le "Cadre de concertation Etat/PTF de la SDR". Le mandat de Chef de file stipule, entre autres :

« d'accompagner la nécessaire évolution des pratiques en matière de programmation, d’exécution, de suivi et d’évaluation des politiques de développement rural tant de la part des administrations nigériennes qu’au niveau des PTF et d'accompagner une évolution des mentalités qui permettra la mise en œuvre et la réussite de ces nouvelles pratiques ausi bien de la part des administrations nigériennes qu’au niveau des PTF ».

Conformément aux orientations données par la SDR, les différents projets mis en œuvre – se réfèrent aux trois axes stratégiques de la dite politique sectorielle . Le montant des projets dans ce secteur entre 1999 et 2009 se chiffre à plus de 215 milliards de FCFA, toutes sources de financements confondues. Ils ont principalement concerné le développement rural durable et la résolution de l’atténuation des effets conjoncturels d’insécurité alimentaire.

Aussi, la présente brochure vise à montrer les résultats de cette coopération fructueuse qui sont visibles sur toute l’étendue du territoire nigérien.

Ainsi, la présente brochure vise à résumer la diversité des appuis de la coopération entre l'Union européenne et le Niger de 1994 à 2009 soit quinze années de coopération utile et fructueuse. Ses résultats et son impact sont palpables à travers quasiment toutes les régions du Niger, en partant de Tillabéry à Diffa ou de Dosso à Agadez. Nous espérons que ce témoignage des efforts partagés pour promouvoir le développement du Niger, puisse se poursuivre et continuer à produire les effets escomptés au bénéfice des populations rurales nigériennes, en particulier, et de l'économie du pays, dans son ensemble.

Mahamane Malam ANNOU Hans-Peter SCHADEK

Ministre de l'Economie et des Finances Chef de Délégation de Ordonnateur National du FED l’Union européenne

au Niger

Au total, plus de 215 milliards F CFA (soit 328 millions €) ont été inves- tis dans le domaine du développement rural et de la sécurité alimentaire pour la période 1994-2009 dont près de 208 milliards F CFA (soit 317 millions €) sur financement de la Commission Européenne.

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1994 – 2009, voilà une quinzaine d’années que l’Union Européenne et le Gouvernement nigérien conduisent une coopération fructueuse dans divers domaines de la vie socio économique du Niger. Cette époque écoulée a vu la mise en œ uvre de plusieurs projets et programmes financés à hauteur de prè s de 208 milliards F CFA répartis comme suit : Les Projets et programmes sur Fonds Européens de

Développement (FED) : 137,8

La Facilité Eau : 9,7

Les Lignes Budgétaires Sécurité alimentaire : 26,6

Les Lignes Budgétaires Cofinancement ONG : 4,3

Les Lignes Budgétaires Forêts – Environnement : 1,3

Aides humanitaires (ECHO) : 28,0

Soit au total : 207,7

Les réalisations dans le domaine du secteur rural, dont les principales sont relevées ci – dessous, sont multiples et variées et visent essentiellement le bien être des populations rurales.

En matiè re de sécurité alimentaire et d’augmentation de la production agricole, prè s de 158 milliards de F CFA ont été mobilisés pour restaurer plus de 92.000 ha de terres dégradées au moyen des actions de CES/DRS (zaïs, demi-lunes, fixation des dunes, banquettes, seuils en pierres sè ches, etc.), construire 25 seuils et barrages de filtration et foncer 3.237 puits maraîchers aux fins d’augmenter le potentiel productif du pays. Plus de 2.100 ha ont été mis en valeur via la petite irrigation. Les opérations de crédit rural assurant l’achat d’infrastructures et équipements de production (motopompes, petit matériel…) ainsi que le financement d’activités génératrices de revenus (embouche, petit commerce, transformation des produits agro-sylvo-pastoraux, etc.) ont reçu plus de 4 milliards de FCFA de lignes de crédit.

L‘ amélioration de la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté, particuliè rement en milieu rural, ont motivé les efforts de construction et d’équipement de plus de 2.300 banques céréaliè res et de 61 boutiques d’intrants agricoles dotées en vivres et intrants nécessaires. Pour désenclaver et améliorer l’accessibilité des zones de productions agricoles, 2065 km de pistes rurales ont été construits dont 1932 km de pistes neuves et 143 km réhabilités. Concernant la sécurisation du potentiel productif et la prévention des conflits liés à l’exploitation des ressources agro-sylvo-pastorales, il faut relever la mise en place, la formation et l’équipement de 6 Commissions Fonciè res Départementales, 69 Commissions Fonciè res Communales et 679 Commissions

SYNTHESE DES PRINCIPALES REALISATIONS PHYSIQUES

ET FINANCIERES

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Les actions d’amélioration de la production pastorale ont porté sur la délimitation et l’aménagement de plus de 2.500 km de couloirs de passage et d’aires de pâturage, la création et l’équipement de 225 cliniques et/ou parcs de vaccination du bétail, la construction de 9 marchés à bétail et l’implantation de 63 boutiques zootechniques pour des investissements de plus de 21 milliards F CFA.

Dans le domaine de l’hydraulique villageoise et de l’assainissement, 888 ouvrages ont été réalisés pour améliorer l’accè s à l’eau potable des populations rurales. Il s’agit de 489 ouvrages neufs dont 164 mini-adductions d’eau potable/stations pompages, 72 pompes à motricité humaine, 238 puits cimentés et 15 contre-puits. Les travaux de réhabilitation ont concerné 399 ouvrages composés de 39 mini-adductions d’eau potable, 225 pompes à motricité humaine et 135 puits cimentés. Plus de 24 milliards de F CFA ont été mobilisés pour la fourniture d’eau potable aux populations rurales et semi-urbaines.

Prè s de 4,5 milliards FCA ont également été mobilisés pour la préservation de l’environnement et l’amélioration de la biodiversité, ce qui a permis de traiter plus de 300.000 ha de forêts naturelles (dont le Parc du W Niger) et aires de pâturage.

Des actions connexes et intégrées ont été réalisées dans le domaine de l’éducation et de la santé avec la construction et l’équipement de 185 classes dont 96 neuves et 89 réhabilitations ainsi que la construction et l’équipement de 36 Centres de Santé Intégré/Cases de Santé dont 26 réalisations nouvelles et 10 réhabilitations.

En plus, des formations thématiques ont été dispensées à l’attention des différents comités de gestion des infrastructures créées, et des groupements et associations des producteurs pour favoriser l’appropriation et la pérennisation des investissements réalisés. Ainsi, plus de 500 centres d’alphabétisation des adultes sont fontionnels grâce aux interventions financées et plus de 170.000 personnes appartenant à divers groupes cibles ont été formées.

Une pousuite de ces appuis a été prévue dans le cadre du 10è meFED, qui prévoit près de 40 milliards de F CFA sur la période 2008-2013 pour le secteur rural. En parfaite cohérence avec la Stratégie nationale de Développement et de Réduction de la Pauvreté (SDRP) et ses différents volets sectoriels ainsi que les principes d’appropriation, d’alignement et d’harmonisation, de gestion axée sur les résultats et de responsabilité mutuelle de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement ; la stratégie de mise en œ uvre du 10è me FED au Niger, fait du secteur rural un des domaines de concentration. Elle vise, entre autres, à augmenter la croissance en zone rurale et à améliorer l’intégration régionale, avec comme objectifs : (i) l’appui à la mise en œuvre de la stratégie de développement rural ; (ii) l’appui au développement des infrastructures pour favoriser l’intégration régionale afin d’assurer le désenclavement du Niger et d’améliorer l’accè s des zones rurales à forte potentialité agricole au réseau régional ; (iii) l’appui institutionnel qui vise à renforcer les capacités des institutions publiques et privées, locales, régionales et nationales, ainsi que la structuration des organisations rurales pour améliorer la gestion du milieu et accompagner l’intégration régionale.

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REPARTITION DES INTERVENTIONS AU NIGER : CARTE DU NIGER

La carte ci-après présente la répartition géographique des actions par département (fréquence ou nombre de projets/programmes) appuyées par la coopération communautaire au Niger durant la période 1994-2009.

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Pourquoi ce programme ?

Ce programme vise d’abord, l’augmentation de l’auto- approvisionnement du pays en céréales (notamment le riz) en mettant la production à l’abri des aléas climatiques puis, l’amélioration des conditions de vie en milieu rural.

Quels acquis ?

Réalisation d’enquêtes et études (enquêtes production, évaluations des volets agricole et de santé, étude de faisabilité projet appui à la filiè re riz) ;

Production des rapports sur la situation et les perspectives des différents sous-programmes ;

Travaux de consolidation (Aménagements Hydro Agricole de Bonféba, Diomana et Lata) et de réhabilitation des périmè tres (Aménagements Hydro Agricole de Koutoukalé et

de Toula);

Protection rapprochée des périmè tres contre l’érosion (Lata, Bonféba et Diomana);

Electrification et recherche de réduction des coûts de l’énergie sur l’ensemble des 10 périmè tres ;

Mise en œ uvre du tour d’eau corrigé et adapté sur chacun des 5 périmè tres et

PRINCIPAUX FINANCEMENTS PAR DOMAINE DE 1994 A 2009

SECURITE ALIMENTAIRE ET PRODUCTION AGRICOLE

Le projet en Bref

Projet n° : 6 NIR 22 Durée : 1994-1999

Montant : 38.439,08 millions F CFA

Tutelle : Ministè re du Développement Rural Zone d’intervention : Vallée du Fleuve Niger.

Programme Grande Irrigation Vallée du

Fleuve Niger (PGI)

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expérimentation des recommandations de l’étude sur la nouvelle dévolution de la gestion de l’eau à Bonféba et à Toula. Sur ce dernier périmè tre, les paysans apprécient l’opération et sont intéressés par ses perspectives du fait de la satisfaction des besoins en eau de l’ensemble des parcelles et de la réduction des coûts de pompage de la campagne ;

Information des exploitants sur le fonctionnement de leur organisation ;

Essais de décentralisation et délocalisation au profit des Groupements Mutualistes des Producteurs (GMP) de certaines fonctions jusque là assurées par les coopératives ; Mise en place d’outils de gestion simples et adaptés (registre des exploitants, carnet de l’exploitant, divers reçus nature, espè ces redevancier par GMP),

Mise en place d’une ligne de crédit engrais puis équipement agricole sous forme d’expérimentation avec l’intermédiation du systè me bancaire et/ou de financement décentralisé ;

Mise en place d’outils et de mécanismes de collecte d’informations pour assurer le suivi dans le temps des principaux paramè tres techniques et financiers d’exploitation des pompes (base de données du Programme Régional Solaire);

Lutte contre la bilharziose (voir santé) ; Appui aux soins de santé primaire (voir santé).

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Projet de petite irrigation dans la Basse Vallée de la Tarka (PBVT)

Pourquoi ce programme ?

Ce programme vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et le développement de structures de crédits au profit des petits producteurs dans la vallée de la Tarka.

Quels acquis ?

Amélioration de la sécurité alimentaire en rendant une partie de la production indépendante des variations climatiques notamment par le développement de la petite irrigation individuelle : plus de 2.150 puits maraîchers mettant en valeur 1.100 ha de cultures irriguées ; Développement d’une structure de crédit rural autonome permettant à une grande partie des petits producteurs d’accéder aux

Le projet en Bref

Projet n° : 7 ACP NIR 08 Durée prévue : 1994-2000

Montant : 12.299,19 millionsF CFA

Tutelle : Ministè re du Développement Agricole Zone

d’intervention : Arrondissements de Bouza et de Madaoua

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techniques modernes de productions (irrigation) et organisation de la commercialisation des produits : plus de 1,5 milliards F CFA de fonds de crédit pour les infrastructures, les équipements et les AGR (forages indidividuels, motopompes, petit et gros élevage pour les femmes, transformation des produits agricoles…) ; Protection des terres de la vallée en traitant sur 30 sites plus de 17.300 ha de bassins versants (gabions, seuils en pierres sè ches…), de berges de koris, et fixation de 745 ha de dunes. 958 pépiniéristes privés formés et équipés pour produire plus de 3,5 millions de plants forestiers ;

Sécurisation des zones de productions agricoles à travers l’appui aux commissions fonciè res départementales ;

Equipement des villages : 30 systè mes d’approvisionnement d’eau (Mini-AEP), en santé primaire (dispensaires) et en éducation (centre scolaire), 130 banques céréaliè res ; Amélioration de la capacité des agriculteurs en matiè re d’organisation dans les domaines de l’approvisionnement en intrants, de la production et de la commercialisation des produits ;

Transfert de technologie en matiè re technique, formation des responsables de comités de gestion des diverses organisations paysannes : 274 centres d’alphabétisation avec plus de 3000 adultes alphabétisés.

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Pourquoi le projet ? Ce projet entend :

Promouvoir et valoriser le rôle de la femme dans le développement villageois en partant des besoins ressentis et exprimés par elle ;

Créer et/ou renforcer les structures d’encadrement des femmes en vue de développer et consolider l’auto- promotion ;

Lever à moyen ou long terme les principaux obstacles à la valorisation du statut de la femme et garantir la pleine reconnaissance de son rôle d’acteur.

Quels acquis ?

Le PPOAF a mis en place un crédit d’environ 130.711.000 F CFA auprè s des 28 groupements féminins pour 1395 femmes encadrées.

Projet de Promotion des Organisations et Activités Féminines (PPOAF)

Le projet en Bref

Projet n° : 7 ACP NIR 006 Durée prévue : 1994-2000

Montant : 721,55 millionsF CFA

Tutelle : Ministè re de Développement Social, de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfance Zone d’intervention : Département de Zinder

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Pourquoi ce programme ?

Améliorer durablement les conditions de vie des habitants de 79 villages des vallées des Koramas dans le département de Zinder sur la base d’un dialogue avec les groupements villageois et les services techniques de l’Etat.

Quels acquis ?

8 dépôts d’intrants, 235 Tonnes d’engrais, 141 Tonnes de semences, 289 Forages, 155 Motopompes, 43 réseaux d’irrigation, 220 Charrettes, 5732 litres de produits, 36 appareils et tenue, 1895 Moutons, 180 Bovins, 3 Dépôts de produits vétérinaires, 112 CCV (614 membres) formés, 29 groupements féminins mis sur pied (101

membres groupements féminins formés), 6 banques céréaliè res, 3 boutiques coopératives, 1 dispensaire, 35,6 Km de piste, mise en place d’une cellule de gestion de crédit. En matiè re de crédit 7.260 prêts ont été octroyés pour un total de 244.873.190 F CFA avec un montant recouvré de 187.505.412FCFA.

Programme Petite irrigation Sud Zinder (PPISZ)

Le projet en Bref

Projet n : 7 NIR 059 Durée prévue :1998-2000

Montant :1.771,08 M millionsF CFA

Tutelle : Ministè re du Développement Agricole Zone

d’intervention : Département de Zinder, arrondissements de Magaria, Mirriah, Matamaye

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Pourquoi ce programme ?

Ce programme vise à renforcer la capacité des services nationaux et régionaux de chaque Etat membre du CILSS à fournir, en temps opportun, aux décideurs politiques de ces pays et aux autres partenaires l’information statistique nécessaire à la prévision et au suivi de la production agricole et des données de la situation alimentaire.

Quels acquis ?

En rapport avec les services nationaux du Niger, du Burkina Faso et du Mali, le projet a conduit deux enquêtes pilotes pour le suivi et l’estimation des flux transfrontaliers et des stocks privés de céréales ;

Appui dans chaque pays du CILSS pour la mise à jour de la banque de données nationale : validation et transfert des données existantes dans le nouveau format du systè me de gestion de la base de données, mise à jour de chaque banque de données, formation du personnel et test de la fonctionnalité du logiciel ;

Réunion de concertation technique de validation des données de prévision des récoltes et élaboration et publication des bilans céréaliers ex-post 1998/99 et prévisionnels de la campagne 1999/2000.

Amélioration des instruments du diagnostic permanent pour la sécurité alimentaire 3è me phase (DIAPER III)

Le projet en Bref

Projet N° : 7 ACP RPR 061 Durée prévue : 1998-1999

Montant : 6.558,17millionsF CFA

Tutelle : CILSS

Zone d’intervention : Couverture nationale

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Pourquoi ce programme ?

Proposer et/ou tester des modè les d’amélioration, de gestion ou de substitution de la jachè re en Afrique de l’Ouest dont le raccourcissement conduit à une diminution de la fertilité des sols et à la dégradation des terres ;

Ces propositions et la mise en œ uvre de méthodes améliorées (écologiquement et économiquement acceptables) doivent permettre d’améliorer durablement la productivité des terres ;

Favoriser au niveau de la sous-région une dynamique de recherche et le travail en réseau par des échanges d’expériences et de techniques d’amélioration des systè mes d’utilisation des terres ;

Former des cadres scientifiques et techniques.

Quels acquis ?

Identification des effets à court, moyen et long termes de quelques techniques de restauration (paillage et ébranchage, zaï et demi-lunes …) dans la remontée biologique des sols et sur les rendements des cultures des jachè res et des champs dégradés par les croûtes d’érosion ; Utilisation de l’espace agricole et production secondaires des jachè res ;

Rôle social de la jachè re (statut, accè s et mise en valeur du foncier et pouvoir locaux …) ; Relations agriculture – élevage et la place de la jachè re dans les systè mes agraires sahéliens

(niveaux d’intégration et amélioration des systè mes de production)

;

Amélioration de l’alimentation animale et de la fertilité des terres par utilisation de l’agroforesterie (banques fourragères,

re-végétalisation à faible coût du milieu par défrichement sélectif …);

Amélioration de la gestion de la fumure ; Maî trise de l’économie de l’eau (ruissellement, infiltration, mesure d’humidité…) et amélioration de la remontée biologique des jachè res et des champs.

Le projet en Bref

Projet : 7 ACP/RPR 269

Durée prévue : 1996-1999

Montant : 1.836,68 millionsF CFA Tutelle : Ministè re de l’Enseignement

Supérieur et de la Recherche Localisation régionale : Zone soudano-sahélienne située entre 400 et 1200 mm de pluie.

Concerne la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal (Ordonnateur Régional).

Au Niger: Trois sites ont été sélectionnés le long d’un gradient climatique marqué, choisi sur la base de travaux antérieurs (Baninzoumbou, Bogodjotou, Gaya)

Collaborations : Faculté d'Agronomie, Faculté des Sciences, Faculté des Lettres, Institut des radio–isotopes, INRAN (département forêt), Icrisat, Ilri, IRD, Services techniques de développement, Projet énergie II.

Recherche sur l’amélioration et la gestion de la jachè re en

Afrique de l’Ouest

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Pourquoi ce programme ?

Le programme vise à contribuer à la réalisation de deux grands objectifs généraux: améliorer la qualité et l’efficacité de l’enseignement dispensé à l’école primaire, renforcer les capacités locales de gestion des ressources naturelles au Sahel. L ‘objectif spécifique de ce programme est d’amener les enfants scolarisés du Sahel à adopter une attitude plus active et respectueuse de l’environnement, à travers notamment l’introduction de l’éducation environnementale à l’école primaire.

Quels acquis ?

Le PFI – Niger/ phase II a conduit des actions de Formation (action-pilier), de suivi-appui, sensibilisation-information- communication, d’échanges d’outils pédagogiques, d’appui institutionnel et d’appui aux écoles. Des bases réelles pour la généralisation et la pérennisation de l’Education Environnementale dans le systè me éducatif ont ainsi été créées.

Programme Régional de Formation-Information pour l’Environnement (PFIE – Niger) Phase II

Le projet en Bref

Convention financement : 7 NIR 66 Durée Prévue : 2000-2001

Montant : 486,65 millionsF CFA

Tutelle : Ministè re de l’Education Nationale Zone du projet : Couverture nationale.

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Le projet à deux composantes.

ASAPI - Composante développement

Cette composante du programme ASAPI doit contribuer à la réduction de la pauvreté en appuyant les catégories sociales défavorisées par la structuration des terroirs à haut potentiel hydro-agricole et la sécurisation des productions. Les populations bénéficiaires et porteuses des projets, doivent s’approprier les actions grâce à la procédure de micro-subvention.

Pourquoi ce programme?

Ce programme doit contribuer à l’amélioration des conditions de vie par le renforcement de la sécurité alimentaire des populations des régions de Tahoua (Birni N’Konni, Bouza et Madaoua) et de Zinder (Magaria, Matameye et Miriah). Il vise plus spécifiquement d’augmenter de façon durable les revenus agricoles des bénéficiaires en :

- Assurant l’indépendance de la production agricole des variations climatiques et la préservation des ressources en eau et en luttant contre la dégradation de l’environnement et la désertification ;

- L’amélioration des revenus des femmes tout en allégeant leurs tâ ches domestiques;

- Suscitant et en renforçant les regroupements des bénéficiaires et leur structuration dans des organisations de développement communautaires et professionnelles.

ASAPI – Le Programme d’Appui à la Sécurité

Alimentaire par la Petite Irrigation

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Quels acquis?

Dans le cadre de la structuration des Terroirs à haut potentiel hydro agricole : Mobilisation des eaux pour la promotion de l’irrigation : 25 Barrages et seuils construits ; 15 puits à grand diamè tre ; 634 puits maraîchers ; 89 forages avec 541 minis réseaux et 253 points filtrants ; 24 mares aménagées et 473 ha mis en valeur ; 9 ha de mares empoissonnées

Protection des terres avec une trè s forte implication des femmes rurales (food et cash for work) : 13.491 ha de CES/DRS (murets, tranchets, diguettes, seuils en pierres sè ches, demi-lunes, plantations, etc.) ; 1.138 ha de fixations de dunes ; 185 km de berges de Koris ; 188 km de haies-vives ; 18.169 plants forestiers de plantations privées et brise-vent

Désenclavements des zones de production : 229 km de pistes rurales dont 116 km en tronçons neufs et 143 km réhabilités ; 122 comités d’entretien des pistes mis en place, formés et équipés

Hydraulique villageoise : 101 puits cimentés villageois ; Mini AEP (forages, réseaux, etc.) Sécurisation fonciè re : 56 Commissions Fonciè res Communales (COFOCOM, 1562 membres) mises en place, formées et équipées ; 580 Commissions Fonciè res de Base (COFOB) mises en place et formées ; 116 sites “Conservation des Eaux et des Sols –

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Défense et Restauration des sols” (CES DRS) traités et sécurisés ; 48 089 ha d’aires pâ turage délimités pour 374 aires ; 1465 km de Couloirs de passage délimités pour 126 Couloirs ; 14 champs de 30 ha de champs attribués à 252 personnes ; 509 titres fonciers délivrés sur 842 demandes ; 3 attestations de concessions rurales délivrées sur 3 demandes ; 619 conflits conciliés sur 923 conflits déclarés (Agriculteurs- Agriculteurs, Agriculteurs-Eleveurs, Eleveurs-Eleveurs, Ramasseurs paille-Eleveurs) ; 5.313 attestations de détention coutumiè re, de vente et de donation, et contrats de gage et de prêt ou de location délivrés aux producteurs

Organisation des communautés : 299 diagnostics et plans de développement villageois réalisés ; Plans de Développement Communal au niveau de 19 communes dans les départements de Konni, Madaoua et Bouza ; 143 personnes ayant participé aux voyages d’études ; 296 émissions radio réalisées

Concernant la sécurisation des productions agricoles des bénéficiaires regroupés en organisations professionnelles agricoles :

Renforcement des capacités des Organisations des Producteurs Agricoles (OPA) : 130 centres de formations en alphabétisation fonctionnelle ouverts et 2801 adultes alphabétisés ; 14 voyages d’études réalisés avec 203 participants

Appui a la production agricole : (i) Participation à 12 foires et à d’autres événements agricoles avec 127 participants ; (ii) 155 sessions de démonstrations réalisées sur les techniques culturales ou de transformation et de conservation des produits agricoles ; (iii) Appui aux groupements féminins (foyers féminins, moulins, décortiqueuses, presses à huile, brûloirs, etc.) : 8 foyers féminins créés et équipés avec 639 femmes bénéficiaires ; 110 groupements féminins appuyés avec 100 machines à coudre, 191 décortiqueuses, 210 presses à huiles, 13 machines à macaroni, 136 brûloirs, etc ;

Banques céréaliè res : 30 magasins warrantage et Boutiques d’Intrants construits ; 165 banques céréaliè res créées avec 1.036 tonnes de stock initial. 1.184 membres de comités de gestions formés et équipés et 45.919 bénéficiaires directs servis ;

Organisation des producteurs agricoles, groupements féminins, comités de gestion BC et BI : 563 OP (CVD, OPA, groupements féminins, comités de gestion, etc.) appuyées : (i) Animation, structuration et formation, (ii) Elaboration des plans d’actions, préparation des dossiers de crédit et demandes de subvention, (iii) Appui technique et comptable dans la réalisation de leurs actions, (iv) Appui technique et financier dans la mise en œ uvre des micros subvention ; (v) Appui à la constitution d’unions de groupements

Ce sont au total 56 communes et 2.749 villages et tribus totalisant environ 350.000 habitants avec plus de 158 224 producteurs et productrices directement touchés, qui ont bénéficié des appuis du projet.

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ASAPI – sa composante micro-finance

Pourquoi ce programme?

Le programme répond au besoin d’accroissement durable du taux d’accè s des populations rurales aux services financiers qui enregistre le plus faible taux de la sous- région. L’approche prévoit un désengagement progressif de l’Administration de tutelle dans la gestion de l’activité. Les deux IMF Yarda agréées en 2005 sont originales par leur statut de coopératives rurales (de services)

et en tant que organisation rurales autonomes qui assurent le relai dans le suivi des activités financiè res, garantissant ainsi la proximité des emprunteurs avec un moindre coût pour les IMF.

Quels acquis?

Deux institutions de micro finance indépendantes (Yarda Zinder -YZ- et Yarda Tarka Maggia -YTM-) gè rent la sortie de projet (2007 – 2009). Elles ont un statut de coopératives de services (CS) et sont constituées d’antennes régionales avec des personnes physiques ou morales externes cooptées du fait de leur intérêt et/ou de leur expérience en matiè re de micro finance. Une Unité d’Appui (UA) est formée à partir de l’ancienne Direction générale de Maradi.

Un montant de 1,7 milliards FCFA. de ligne de crédit est géré par les 2 IMF s’appuyant sur 85 Associations pour la Promotion de l’Epargne et de Crédit (APEC) gérant prè s de 6.500 clients. Le taux de remboursement effectif des crédits octroyés est de 95% et plus de 60% de crédits octroyés profite aux femmes. Prè s de 5000 organisations des producteurs et groupements appuyés totalisant plus de 75.500 membres.

Le Programme en bref

Projet n° : 8 NIR 24

Duée : 10 ans (01/2001 – 12/2010) Montant : 18.629,18 millionsF CFA

Tutelle : Ministè re du Développement Agricole Zone

d’intervention : Vallées de la Maggia et de la Tarka (Birni N’Konni, Bouza et Madaoua dans la région de Tahoua) + Sud Zinder (départements de Magaria, Kantché (Matameye) et Mirriah)

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Pourquoi ce programme ? Au Niger, en 1960, la production de riz inférieure à 10000t, était traditionnelle, et trè s dépendante des aléas climatiques. La sécheresse de 1972/73 a mis le pays dans une situation de déficit chronique en riz occasionnant des importations couteuses. Jusqu’au milieu des années 80, l’Etat joue un rôle-clé dans le pilotage et l’organisation de la filiè re

via l’ONAHA. Le PAFRIZ a pris la suite de deux projets déjà financés par l'Union européenne : le Projet de Grande Irrigation (PGI) et la Cellule Riz.

En outre, face à l’augmentation constante des importations de riz, la filiè re était en crise et sa réorganisation générale d'ensemble s'imposait. Le PAFRIZ a marqué une rupture avec l'approche du passé en testant à grande échelle les nouveaux modes de gestion des aménagements hydrauliques agricoles pour sauvegarder le minimum de sécurité et de revenus acquis par les populations grâ ce aux nouvelles opportunités rizicoles de la vallée du fleuve Niger. Le projet doit contribuer à assainir et viabiliser de façon durable la filiè re riz, par l’appui et le financement aux différents niveaux.

Quels acquis ?

Le programme a facilité le suivi de la filiè re riz à travers :

- Une étude sur la politique rizicole ; - La mise en place d’un observatoire de la filiè re riz ;

- Une cellule de contact a été mise en place pour

amorcer l’interprofession rizicole.

- Centre de prestations de services’’ CPS, opérationnel et approprié par les paysans.

Il a surtout contribué au renforcement des capacités des producteurs, à l’amélioration de la gestion de l’eau et à la maintenance des équipements hydrauliques. Ce programme a aussi initié la mise en place des mécanismes d’un financement durable.

Le Projet en bref

Projet : 8 ,NIR 29

Durée : 5 ans (01/01/2002 au 31/12/2007) Montant : 4.657,29 millionsF CFA

Zones

d’intervention : La vallée du fleuve Niger

Tutelle : Ministè re du Développement Agricole.

PAFRIZ : Programme d’appui à la filiè re riz

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Programme de sécurité alimentaire et de consolidation du processus de paix - Bilma

Pourquoi ce programme ?

Le projet vise à lutter contre l’insécurité alimentaire chronique des ménages de l’ar- rondissement de Bilma en renforçant les dynamiques de développement local. Pour ce faire, les activités prévues sont centrées sur l’amélioration de l’approvisionnement en céréales et de l’efficacité des deux principales filiè res de commercialisation porteuses de revenus dans la zone (dattes et sel). L’union des coopératives sous-régionales a été structurée à cet effet. Parallè lement, les activités d’intensification de la production agricole et pastorale contribueront à la diversification et à l’augmentation de la pro- duction agraire. Enfin, l’amélioration de la sécurité alimentaire dans la zone passe éga- lement par une gestion rationnelle de la ressource « eau », à travers le renforcement des capacités des structures villageoises chargées de gérer les ouvrages hydrauliques réalisés au cours des précédents projets.

Quels acquis ?

Le programme s’est attaché à apporter les améliorations suivantes :

- l’approvisionnement et la commercialisation des dattes, sel, intrants agricoles et cé- réales ;

- la disponibilité et de la diversité des produits issus des jardins ; - la disponibilité des produits de l’élevage ;

- des productions traditionnelles : 900 rejets de 3 nouvelles variétés palmiers dattiers plantés par 50 paysans, 930 rejets de palmiers doum plantés par 93 paysans.

- l’accè s à l’eau de consommation et sa qualité dans les villages et zones urbaines ; - l’accè s à l’eau sur les principaux axes de circulation de l’arrondissement de Bilma, et de la

- Diversification des activités génératrices de revenus.

Le Programme en bref

Projet : 8 NIR 46

Durée : 2002-2003

Montant : 506,31 millionsF CFA

Tutelle : MFE/DDRL

Zone d’intervention : Arrondissement de Bilma

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SYRENE – Systemes Ruraux et Micro-Entreprises d’artisanat Utilitaire

Pourquoi ce programme ?

L’Objectif du projet est de renforcer et développer la structuration et l’organisation des micro-entreprises artisanales utilitaires et performantes, pour ainsi contribuer à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté par le renforcement de l’amont et de l’aval de la production agropastorale.

Quels acquis ?

Le Projet a accordé 127 requêtes d’appui en vue d’« étude, technologie et démonstration », de « l’intermédiation de la communication et de l’information » et de « l’appui à l’administration de tutelle ». Les requêtes provenaient pour 42 % de la Communauté Urbaine de Niamey et presque 60% des demandes accordées sont du type « étude, technologie et démonstration ». Le projet est simple et il produit majoritairement de l’innovation technologique.

Le DPA avec un tiers des demandes est le groupe le plus important de requérants, suivi par SYRENE, le RESEDA et les associations. Il faut souligner la quasi absence de demandes émanant des projets (2%) ou des centres de recherche (3%). Le projet se prévaut des résultats ci – dessous :

• une cinquantaine d'innovations technologies mises au point ;

• un réseau d’opérateurs a été établi. Il a le savoir faire pour réaliser ces technologies et surtout il s’inscrit dans une approche de recherche innovante pour adapter le mieux ces

technologies aux milieux nigériens ;

• des appuis ont été donnés aux services (techniques) ministériels et aux divers opérateurs du secteur artisanal.

Le Programme en bref

Projet : N° 8 ACP NIR 056 Durée : 2003 – 2007 (4 ans) Montant : 1.288,30 millionsF CFA

Tutelle : Ministè re du Tourisme et de l'Artisanat - Direction de la Promotion de l'Artisanat Zone

d'intervention : couverture nationale

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IARBIC - Intensification de l’Agriculture par le Renforcement des Boutiques d’Intrants Coopératives

Pourquoi ce programme ?

Le projet vise à atteindre les résultats suivants :

- Les agriculteurs sont mieux formés et informés et la demande en engrais chimiques pour les cultures pluviales vivriè res s'accroît ;

- A travers des comités paritaires régionaux et un cadre de concertation national, les organisations de producteurs sont devenues capable de prendre en charge la fonction d'approvisionnement en engrais et permettent ainsi d'accroî tre la disponibilité globale des engrais chimiques, en temps et qualité requis ;

- Le cadre institutionnel, réglementaire et fiscal est amélioré en créant des conditions favorables à l'intervention des organisations de producteurs dans la filiè re des engrais ;

- Le réseau de distribution des engrais est renforcé avec une couverture étendue du réseau des boutiques d'intrants et une amélioration des capacités de gestion.

Quels acquis ?

Le projet vient de démarrer. Pour atteindre les résultats escomptés, les activités porteront sur :

(1) Renforcement des capacités d'appui-conseil des organisations de professionnelles et formation de leurs membres

- Développer les capacités des organisations de producteurs (OP) d'information, de formation et de conseil, sur les plans matériel et humain avec, d'une part, l'édition de fiches et affiches techniques, une dotation des organisations faîtière en kit de projection video, la production de films, et, d'autre part, l'identification et la formation de 1200 paysans et paysannes relais ;

- Appuyer les OP dans la réalisation d'actions de formation et d'information, avec la réalisation de 130 champs écoles paysans (CEP) par an ciblées sur la thématique nutrition des plantes et de 240 parcelles de démonstrations par an, l'organisation de visites de parcelles, l'animation d'ateliers de sensibilisation et de réunions de restitution des résultats ;

- Accompagner et renforcer les actions de sensibilisation des OP par la diffusion d'émissions radios à grande échelle en utilisant le relais des radios rurales existantes, qui permet de couvrir la majeure partie de la zone agricole ;

- Veiller à l'analyse et à la large diffusion, via le réseau des boutiques d'intrants (BI), des résultats des CEP et des démonstrations .

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(2) Appui des organisations de producteurs à la réalisation de commandes groupées Les appuis visent à permettre aux Fédérations de producteurs de piloter les prévisions d’approvisionnement et de mise en place d’engrais de la Centrale d’Approvisionnement de l’Etat (amorce de cogestion du monopole de fait de la CA) ou de s’en affranchir par des contacts externes (fournisseurs privés nigériens ou extérieurs) tout en réalisant des économies d’échelles significatives. Ils porteront sur :

- La mise en place, aux niveaux régional et national, d'organes de prévision des besoins de l'ensemble des filières et des réseaux professionnels, de coordination et de fédération des actions de commande d'engrais (négociation avec la CA, appels d'offres, etc), en s'inspirant de l'expérience du comité pilote de Maradi. Au niveau national, parmi les cadres de concertation nationaux existants, un cadre doté par ses statuts de la possibilité d'exécuter des missions d'ordre économique sera mandaté par les OP pour effectuer en leur nom des commandes groupées d'engrais ;

- La formation des responsables des OP et des organes ci-dessus aux commandes groupées et aux achats d'engrais sur les marchés intérieur et extérieur. Cette activité inclura l'organisation de voyages d’échanges internationaux pour partager l'expérience d'OP faîtièrede la région (Mali, Burkina, Bénin).

- Le développement, au sein du cadre de concertation national, d'un observatoire sur le marché des engrais, chargé d'assurer l'information réguliè re des OP ;

- Le renforcement des capacités financiè res des OP faîtières avec la constitution de fonds d’investissement tampons leur permettant d'accroî tre leur réactivité face au marché des engrais, en complétant et/ou devançant temporairement les moyens mobilisés à partir des fonds des boutiques d’intrants et des ressources des membres;

- L'accompagnement des OP à tous les niveaux (faîtière, comité régional, cadre de concertation national) dans la conduite et la coordination du processus de commande groupée.

(3) L'appui à la réforme du cadre institutionnel, rè glementaire et fiscal du marché des engrais - Appuyer le MDA dans la conduite d'un processus participatif d'analyse, avec les acteurs concernés, du rôle de l'Etat dans la gestion du marché des engrais, à travers notamment les dispositions fiscales et financiè res en place ;

- Appuyer le MDA dans l'élaboration de la réglementation relative à la libéralisation du marché des

engrais (refonte des appuis fiscaux et financiers, agrément des importateurs d'engrais, gestion des fonds de contrepartie, etc)

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-Accompagner l'évolution de la Centrale d’Approvisionnement vers une cogestion par la profession (tenue de comités paritaires de prévisions physiques, fixation anticipée des prix, etc).

(4) Amélioration et développement du réseau coopératif de distribution des engrais - Le financement des investissements en bâtiments et équipements pour la mise en place de nouvelles boutiques d'intrants, la réhabilitation d'infrastructures défectueuses (locaux dégradés, local des produits phyto non séparé), la mise à niveau de leur équipement (matériel de pesée, palettes, etc), l'acquisition de matériel de location (houe hata, pulvérisateurs, etc) ;

- Le renforcement des fonds de roulement des boutiques d'intrants en complément des ressources propres mobilisées en interne ;

- Le renforcement des capacités de gestion des boutiques d'intrants incluant : i) la formation (ou recyclage) à la gestion des gérants et comités de gestion; et ii) l'appui à l'élaboration par chaque boutique d'intrants de son plan de développement d'activité.

Le Programme en bref

Projet : 9854/NIR- GCP/NER/047/MUL selon codification FAO ; Durée du projet: 3 ans à partir de 2008

Contribution: - Union Européenne : 3.684.568 € Grand Duché du Luxembourg : 1.194.852 € Royaume de Belgique : 663.600 € FAO (Royaume d’Espagne) : 150.050 € Gouvernement du Niger : 127.325 € Bénéficiaires (estimation) : 363.602 €

Montant : 6.183.997 €

Tutelle : Ministè re du

Développement Agricole Zone d’intervention : Couverture nationale

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Programme d’appui au dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires

Ces programmes nationaux successifs couvrent un montant total de 37,05 M€ (24,303 milliards F CFA), dont 12 M€ sur financement FED et 25,05 M€ sur financement des lignes budgétaires de la Commission Européenne.

Pourquoi ce programme ?

Les conditions climatiques et économiques défavorables au Niger entraî nent une situation d’insécurité alimentaire parfois aggravée par des sécheresses et des invasions acridiennes. Pour endiguer ces crises, un Dispositif National a été mis en place par le Gouvernement en 1998 pour améliorer la cohérence et l’efficacité des réponses apportées et renforcer les capacités de la population à faire face aux pénuries récurrentes.

Le dispositif doit contribuer à la réduction de la vulnérabilité alimentaire des populations nigériennes par la mise en œ uvre de stratégies de prévention des crises alimentaires, le renforcement des capacités des populations à se prémunir contre les crises et à mettre en place des stratégies contre ces fléaux. Il cherche aussi à améliorer la cohérence et l’efficacité de la réponse publique aux crises alimentaires.

Quels acquis ?

Géré depuis en 1998 en concertation par l’Etat nigérien et les donateurs dans le domaine de la sécurité alimentaire, le dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires, mobilise deux outils principaux:

- Le Fonds Commun des Donateurs (FCD) qui finance les actions d’assistance comme les ventes de céréales à prix modérés.

- Le Stock National de Réserve ( SNR) apporte des réponses rapides susceptibles de sauvegarder l’état nutritionnel des populations, dans l’attente d’une mobilisation de l’aide humanitaire internationale et de la solidarité nationale. D’un volume de 110 000 tonnes de céréales, il est composé de :

- Un stock physique de 80 000 tonnes de céréales - mil et sorgho- (Stock National de Sécurité (SNS),entrepsoé dans les magasins appropriés de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) ;

- Un fonds pour l’acquisition de 30 000 tonnes de céréales, dit Fonds de Sécurité Alimentaire (FSA).

La commission mixte de concertation Etat – donateurs gè re le Dispositif National. Il définit les objectifs des opérations et assure la programmation des moyens et la mobilisation des outils. Le tableau suivant récapitule les fonds mobilisés par le dispositif et rappelle les donateurs :

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Situation des contributions totales reçues de 2001 à 2007 :

Utilisation des ressources du dispositif national (tous bailleurs confondus)

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Assistance alimentaire

o vente de céréales à prix modéré

*NB : De 2001 à 2003, il ne s’agit ici que des tonnages du SNS mobilisés au sein d’opéra- tions de plus grande envergure menées par l’OPVN.

* Stocks SNS + stocks PAM

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Appuis financiers aux Ministè res o Ministè re du Développement Agricole

De 2001 à 2006, le Ministè re du Développement Agricole a reçu la somme de 1 303 646 132 FCFA dont 535 millions pour l’achat des semences, 686 millions à la Direction de la Protection des Végétaux (DPV) et 83 millions destinés au recensement des banques céréaliè res. Quatre opérations ont été financées en 2001, 2002, 2005 et 2008 pour les semences d’urgences :

o Micro projets avec vivres contre travail

Micro projets avec argent contre travail

Activités de restauration de l’environnement ?

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En 2004, la Direction de la Protection des Végétaux, pour mieux lutter contre le criquet pè lerin, a reçu 685 580 639 de FCFA. Le MDA a obtenu 83 000 000 FCFA pour inventorier toutes les banques céréales existantes au Niger afin de créer une base de données et mettre en place un systè me de suivi.

Ministè re de l’Elevage et des Industries Animales Une somme de 405 514 250 FCF est mis à la disposition du MRA en 2003 pour vendre à prix modéré 3121 tonne de son de blé, de tourteaux et de graines de coton aux éleveurs. En 2008, 189 658 600 FCFA sont affectés à la réalisation de 2200 km de bandes pare feux pour préserver les pâ turages.

Ministè re de la Santé Publique et de la Lutte Contre les Endémies

Le MSP/LCE a obtenu 327.978.500 FCFA en 2006 pour combattre la malnutrition.

Des aliments thérapeutiques ont été achetés dans ce fonds pour les centres de récupération nutritionnelle intégrés dans les

formations sanitaires conformément aux directives données par le Président de la République.

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Projet de sécurité des conditions de vie des ménages dans l'arrondissement de Dakoro

Pourquoi ce programme ?

Le projet vise l’amélioration des conditions de vie des populations cibles du Départe- ment de Dakoro, et au renforcement des capacités des hommes et des femmes des ménages de différentes communautés du Département de Dakoro à faire face aux crises liées à la sécurité alimentaire. Il cherche également à renforcer les stratégies de prévention et d'atténuation des crises alimentaires de 15 000 hommes et femmes de 2500 ménages (dont 60% de trè s vulnérables) vivant dans 50 communautés du dépar- tement de Dakoro.

Quels acquis ?

- Diversification des activités non agricoles : étude diagnostique, forum de concerta- tion, sensibilisation sur les activités de sécurisation et de rentabilisation de l’exode ; - Amélioration de l’accè s et du contrôle de la production agricole et pastorale, diffu- sion de petits ruminants auprè s de 30 hommes ;

- Formation de 188 groupements de gestion des banques céréaliè res, 5 magasins et 30 tonnes de céréales warrantées au profit de 10 communautés ;

- Gestion rationnelle des ressources naturelles par les différents utilisateurs : organi- sation des fora de concertation sur la GRN, mise en place de commissions fonciè res de base ;

- Formation de 50 leaders et élus locaux, 11 centres d’alphabétisation, 20 dossiers de microprojets appuyés ;

- Capitalisation des activités du projet : organisation d’ateliers de capitalisation avec la participation des leaders et des élus locaux.

Le Programme en bref

Montant : 1 248,31 millions dont 1 123,48 millions pour la CE

Durée : Janvier 2002 - décembre 2004

Tutelle : ONG Care Danmark

Zone d’intervention : Dakoro (Maradi)

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Sécurisation alimentaire des zones enclavées du Département de Magaria

Pourquoi ce projet ?

Le Projet Sécurité Alimentaire des Zones Enclavées de Magaria (PROSAM) a démarré sa deuxiè me annualité le 1er juin 2003. Localisé dans la région de Zinder, le PROSAM couvre la partie Est du Département de Magaria, plus exactement les cantons de Wacha, Gouchi et Mallawa.

La direction du projet est basée à Zinder. Le chef-lieu de canton le plus proche (Wacha) est à 100 Km de la ville de Zinder et le plus éloigné (Mallawa) à environ 250 Km. Le PROSAM est actuellement l’unique projet promu par une ONG à couvrir la zone en objet. L’objectif du projet est de contribuer à la sécurisation alimentaire durable et à l’amélioration des conditions de vie de la population rurale des cantons de Wacha, Gouchi et Mallawa. De maniè re spécifique, le projet vise à :

- L’augmentation, la diversification et la stabilisation de la production agricole ; - L’amélioration de la disponibilité des denrées alimentaires à des prix accessibles ; - L’augmentation des sources de revenu des ménages et diminution de l’exode rural ; - L’amélioration de la gestion des ressources communautaires ;

- L’augmentation de la disponibilité en eau potable.

Quels acquis ?

Augmentation, diversification, et stabilisation de la production agricole : 561 ha répartis sur 38 sites et exploités par 883 exploitants, 43 puits maraî chers réalisés, 5 puits cimentés foncés, 33 ha de dunes fixés, 990 ha de récupération des terres dégradées, environ 52.000 plants forestiers produits dans 18 pépiniè res et plantés, 127 personnes formées. Pour améliorer la disponibilité des denrées alimentaires à des prix accessibles, 22 banques céréaliè res ont été créées. Les sources de revenus des ménages ont augmenté tandis que l’on a assisté à la dimunition de l’exode rural. Des appuis ont été apportés à la filiè re des dates, au secteur de la pêche (empoissonnement de 5 mares et formation de 20 pêcheurs), à la filiè re sésame (10 presses à huile), à l’association des jeunes forgerons, et création de 5 centres d’alphabétisations. Afin d’améliorer la gestion des ressources communautaires, 2950 ha d’aires de pâturages ont été réhabilités et ensemencés

; ce qui constitue un bel exemple de sécurisation fonciè re. Enfin, 8 puits villageois sont réalisés, et 8 mares aménagées comme efforts d’augmentation de l’accè s à l’eau pôtable pour tous.

Le Programme en bref

Durée : mai 2002 - avril 2005

Montant : 778,18 millions dont 610,91 millions pour la CE

Tutelle : ONG Africa 70 Zonne

d’intervenion : Magaria

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Projet d'appui à la réhabilitation et la mise en valeur agricole des territoires villageois dans l'ouest et le centre est du Niger (Sos Sahel International)

Pourquoi ce projet ?

La finalité du programme est l’amélioration des conditions de vie des populations des onze terroirs par une réduction de la vulnérabilité des populations et une amélioration de la sécurité alimentaire sur le long terme. A termes, le projet doit avoir contribuer à l'accroissement significatif des revenus agricoles, par des mesures de prévention et d’atténuation des crises alimentaires, par des actions de protection des bassins versants, par

une rationalisation des systè mes de production et par un appui à l’intensification agricole. Les principales activités prévues portaient sur :

- Le renforcement des capacités organisationnelles et de gestion des groupements d'intérêt économique en vue d'une maîtrise technique et économique de leur activité.

- La rehabilitation et la protection des terroirs villageois au niveau des plateaux, des pentes ravinées, des zones dunaires et des vallées menaçant les périmè tres de production agricole ainsi que les habitations.

- L’appui à l'intensification agricole permettant de mieux exploiter les ressources en eau et de mettre en valeur les périmè tres irrigables à fort potentiel de production.

Quels acquis ?

Les réalisations du projet ont, entre autres, porté sur :

- La création et l’accompagnement de 28 groupements afin de renforcer leur mode de fonctionnement (formation, autoévaluation des activités);

- la restauration de 1880 ha de terres dégradées au moyen des techniques de CES/DRS pour protéger les habitations ou les périmè tres irrigués;

- La formation et l’équipement de 169 producteurs en moyens de captage et d'exhaure.;

- La réalisation des études (mare de Tchantchandi par exemple) et la conduite des travaux d’aménagement des mares;

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produits phytosanitaires et engrais;

- La création et l’approvisionnement de 12 banques de céréales dans les 11 terroirs.

- L’accompagnement de 582 personnes pour conduire des activités génératrices de revenus. Des fonds d'investissement (sous forme de subvention) ont été mis à la disposition des groupements ;

- La conduite de multiples formations (formation en technique agricole, en gestion de crédit, en embouche, gestion de banque de céréale etc.) au profit de l’ensemble des groupements et producteurs de la zone d’intervention du projet.

Le Programme en bref

Durée du projet : 06/06/2002 30/06/2005 Montant : 651,33 millions dont 488,50

millions pour la CE

Tutelle : ONG SOS Sahel International France-Niger

Zone d’intervention : zone centre- est : terroirs de Iyatawa, Gourdjia, et Tchantchandi (région de Maradi et Zinder), zone ouest : terroirs de Mamangaè ye, Diamangou (zone SAY) et terroirs de Kobi, Dirga, Louma, Bonkoukou, Kanyia et Fillingué dans la région de Tillabéry (zone Fillingué).

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Amélioration de la sécurité alimentaire des populations de l’arrondissement de Bilma, Région d’Agadez, République du NIGER

Pourquoi ce projet ?

L’objectif du projet est de lutter contre l’insécurité alimentaire chronique des ménages de l’arrondissement de Bilma en renforçant les dynamiques de développement local. Pour atteindre cet objectif, les activités à réaliser ont été centrées sur l’amélioration de l’approvisionnement en céréales et l’amélioration de l’efficacité des

deux principales filiè res de commercialisation porteuses de revenus dans la zone (dattes et sel) par la structuration de l’union des coopératives sous-régionales.

Parallè lement, les activités liées à l’intensification de la production agricole et l’élevage contribueront à la diversification et l’augmentation de la production agraire. Enfin, l’amélioration de la sécurité alimentaire dans la zone passe également par une gestion rationnelle de la ressource « eau », à travers le renforcement des capacités des structures villageoises chargées de gérer les ouvrages hydrauliques réalisés au cours des précédents projets.

Quels acquis ?

Amélioration de l’approvisionnement et la commercialisation des dattes, sel, intrants agricoles et céréales : 106 séances de sensibilisation et d’animation sur le fonctionnement des banques céréaliè res, d’intrants agricoles, de gestion des sites de production…. ; 7 banques céréaliè res créées et dotées de 4.643 sacs de céréales, 9 boutiques (sucres, huiles, sels, etc.) installées au profit de 2000 ménages ; 10 banques d’intrants agricoles, 4 structures locales de transport de natron (235,5 tonnes transportées) ; 4 structures locales de transport de dattes appuyées (756 tonnes transportées) ;

Amélioration de la disponibilité et de la diversité des produits issus des jardins : 12 jardins pilotes et 42 essais mis en place, 46 producteurs formés, 8 puits traditionnels

Références

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