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ALGER SANTE MAGAZINE AU 9 MARS NOUVEAUX CAS CONFIRMÉS DONT 2 DÉCÈS L E QUOTIDIEN DU GRAND PUBLIC

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SPORTS CULTURE SANTE

ALGER L E Q U O T I D I E N D U G R A N D P U B L I C

Edition N°448 du Jeudi 10 Mars 2022 - Email : aalgerseize@yahoo.fr - Prix 10 DA -ISSN2335-108X - WWW.ALGER16.DZ

ÉPIDÉMIE DU COVID-19

LE NOMBRE DE GUÉRISONS EST DE 29 ONT ÉTÉ ENREGISTRÉS DURANT LES DERNIÈRES 24 H AU 9 MARS 2022

SANTE MAGAZINE

ASTHÉNIE : D'OÙ VIENT CETTE FATIGUE

? COMMENT LA TRAITER ? P. 3 P. 8

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

LE PRÉSIDENT TEBBOUNE HONORE UNE PLÉIADE DE FEMMES ALGÉRIENNES

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2emePARTIE ET FIN

23 NOUVEAUX CAS CONFIRMÉS DONT 2 DÉCÈS

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2 INFOS plus ALGER16

Les autorités italiennes recensent les propriétés saisies à la mafia pour y loger des réfugiés ukrainiens qui arrivent, a indiqué lundi la ministre de l'Intérieur.

Luciana Lamorgese a déclaré dans un

communiqué que l'agence qui gère les biens saisis à la mafia avait commencé à étudier les propriétés "qui peuvent être utilisées à court terme, même temporairement, pour accueillir des réfugiés

d'Ukraine". Quelque 17.286 Ukrainiens, pour la plupart des femmes et des enfants, sont arrivés en Italie depuis le début du conflit armé en Ukraine, le 24 février, selon le ministère de l'Intérieur.

Bien que la plupart de ces réfugiés ont trouvé refuge chez des parents et des amis, des initiatives privées et publiques ont été signalées dans le pays afin d'organiser

l'hébergement de nombreux autres.

L'ITALIE VA UTILISER DES PROPRIÉTÉS SAISIES À LA MAFIA POUR HÉBERGER DES UKRAINIENS

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CETTE EDITION A ÉTÉ TIRÉE À 2.000 EXEMPLAIRES QUOTIDIENDU GRAND PUBLIC

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a assuré, lundi, la communauté universitaires, que ses préoccupations socio- pédagogiques seront prises en charge graduellement.

En visite de travail dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le ministre qui a rencontré la communauté universitaire locale, a rassuré celle-ci que son département œuvre à apporter des solutions aux préoccupations soulevées afin d’améliorer la pédagogie et le service des œuvres universitaires.

Il a toutefois observé que certaines doléances peuvent être prises en charge « immédiatement » alors que d’autres « exigent plus *de temps ».

« Notre département œuvre à apporter des réponses à vos attentes » , a-t-il dit à l’attention de la communauté universitaire de Tizi-Ouzou avec laquelle il s’est réuni au niveau du pôle de Tamda, relevant que certaines solutions ne peuvent pas être mise en œuvre, en un mois ou une année mais

graduellement ».

Saluant les intervenants lors de cette réunion qui a duré plus d’une heure, pour leur « franchise », en soulevant des préoccupations « réelles », il a toutefois observé qu’ « il ne faut pas aller vers la dramatisation de l'université algérienne pour dire que rien ne vas ».

Le ministre a reconnu qu’ « il y a des dysfonctionnements et des anomalies » ajoutant qu’il s’agit de problèmes que sont

département œuvre à régler.

A ce propos, il a cité l’exemple des projets qu’il a inauguré au profit de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, et qui visent à améliorer les conditions aussi bien au plan pédagogique que du service des œuvres sociales.

En effet, M Benziane procédé lors de sa visite à Tizi-Ouzou à l’inauguration d’un Hall de technologie, de la cité 1500 lits de Oued-Aissi (Rehahlia), d’une autre résidence universitaire également de 1500 lits, et d’une bibliothèque au pôle universitaire de Tamda.

Il a aussi inspecté au niveau de ce même pôle, le chantier des 10.000 places pédagogiques.

Ce sont autant d’infrastructures

« qui sont venues compléter les besoins exprimés par la communauté universitaire à Tizi-Ouzou », a-t-il dit, ajoutant qu’ « à chaque fois que nous réceptionnons une infrastructure, c'est une réponse à une préoccupation et une amélioration de la situation pour la communauté universitaire ».

Il a d’ailleurs, rappelé les démarches entreprises, dans ce sens, par son département telles que l’acquisition de 75 ambulances médicalisées, la sécurisation des cités et campus, l’installation de caméras de surveillance dans les résidences universitaires, le renforcement de l’éclairage (extérieur et intérieur) et la formation des agents de sécurité et employés des œuvres sociales.

PRISES EN CHARGE GRADUELLE DES PRÉOCCUPATIONS

SOCIO-PÉDAGOGIQUES

COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE Environ 2,4 milliards de femmes

en âge de travailler ne bénéficient pas de l'égalité des chances économiques

Environ 2,4 milliards de femmes en âge de travailler ne bénéficient pas de l'éga- lité des chances écono- miques, a indiqué un rapport de la Banque mondiale (BM) relevant que 178 économies maintiennent toujours des obstacles juridiques qui em- pêchent leur pleine participation à la vie écono- mique.

Selon le rapport de la BM publié cette semaine à l'oc- casion de la Journée Inter- nationale de la Femme, dans 86 économies, les femmes sont confrontées à une forme de restriction d'accès à l'emploi alors que 95 autres ne garantissent pas un salaire égal pour un travail de valeur égale.

A l'échelle mondiale, les femmes ne disposent tou- jours que des trois quarts des droits juridiques accor- dés aux hommes : Le score moyen mondial établi par le rapport est de 76,5 sur 100, note maximale qui indique une parité juridique totale.

Toutefois la BM indique que 23 pays, dont la majorité font partie de l'Afrique et du Moyen- orient (MENA), ont réformé leurs lois en 2021 afin d'introduire des ré- formes indispensables à l'in- clusion économique des femmes et ce malgré les ef- fets disproportionnés de la pandémie de Covid-19 . Ce sont les régions MENA et d'Afrique subsaharienne qui ont enregistré en 2021 les plus fortes améliorations de l'indice établi par le rapport

de la BM. Dans l'ensemble, le plus grand nombre de ré- formes a concerné les indi- cateurs Parentalité, Rémunération et Travail, souligne ce rapport intitulé

"Les Femmes, l'Entreprise et le Droit 2022".

De nombreuses réformes ont porté sur la protection contre le harcèlement sexuel au travail, l'interdiction des discriminations fondées sur le sexe, l'augmentation des congés payés pour les nou- veaux parents et la suppres- sion des restrictions professionnelles ciblant les femmes, a détaillé le rap- port. Les indicateurs Rému- nération et Parentalité obtiennent les notes les plus faibles de l'indice, mais ils ont néanmoins progressé l'année dernière de 0,9 et 0,7 point respectivement, pour atteindre des scores moyens de 68,7 et 55,6.

Les améliorations de l'indi- cateur Parentalité sont prin-

cipalement liées au congé de paternité et au congé pa- rental partagé, mais son fai- ble score souligne la nécessité d'accélérer les ré- formes dans ce domaine, a précisé la même source.

"Bien que des progrès aient été réalisés, l'écart entre les revenus attendus des hommes et des femmes au cours de leur vie s'élève à 172.000 milliards de dollars, soit près de deux fois le PIB annuel mondial", souligne la directrice générale de la BM chargée des politiques de développement et les parte- nariats, Mari Pangestu, ap- pelant les gouvernements à

"accélérer le rythme des ré- formes législatives pour que les femmes puissent réaliser tout leur potentiel et qu'elles bénéficient pleinement et équitablement des fruits d'un développement vert, résilient et inclusif".

APS

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ALGER16 ACTUALITÉ

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES 8 MARS

Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaâlani, a annoncé mardi à Alger que le conseil élaborera une charte des droits des femmes avant le 5 juillet prochain. Lors d'une conférence organisée à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes sous le thème

"Droit des femmes en Algérie:

réalité et perspectives", M. Zaâlani a précisé qu'"après l'officialisation du CNDH par le Président de la République, il a été procédé, le 20 février dernier, à l'élection des présidents de six commissions, dont celle en charge des droits des femmes, laquelle s'attellera dès cette semaine à

l'élaboration d'une charte des droits des femmes, à titre de contribution du conseil à la célébration du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie".

Des cadres et des chercheurs du CNDH seront mis à contribution pour la réalisation de cette charte sous l'égide de la commission spécialisée, a-t-il ajouté, soulignant qu'elle sera

"prête avant le 5 juillet prochain".

"La charte des droits des femmes reprendra la teneur des chartes internationales et régionales, dont la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à

l'égard des femmes, des textes nationaux en vigueur, ainsi que les conclusions des conférences internationales tenues jusqu'à la conférence sur le

développement durable (2015) où le rôle de le femme est mis en avant", a fait savoir M. Zaâlani.

Il a également fait état de

"l'éventualité d'inclure des réponses à des questions sur les principaux dossiers intéressant la femme, en sus de certaines statistiques, et le rôle du CNDH dans la protection des droits de la femme et leur promotion dans les limites de ses compétences".

Abordant les droits de la femme en Algérie, M. Zaâlani a affirmé que "la femme a arraché plusieurs droits qui doivent être salués, tandis que d'autres sont en attente de leur promotion, en vue de concrétiser des résultats meilleurs".

S'agissant des droits de l'Homme en général, le même intervenant a indiqué que "

l'Algérie est parmi les Etats pionniers dans la promotion de certains droits, tels le logement et la promotion des zones d'ombre, soulignant " le rôle consultatif et pionnier du CNDH dans cet aspect".

La conférence a vu deux interventions, une d'un membre du CNDH, à savoir Fatma Zohra Bachir Cherif Guerradja et l'autre de la présidente du Centre d'information et de

documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (CIDDEF), Nadia Ait Zai, dans lesquelles elles ont abordé la situation des droits de la femme en Algérie, ainsi que les moyens de protection de la femme de toutes les formes de violence.

Des femmes membres du Conseil de la nation ont rencontré l'ambassadrice du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord en Algérie, Mme Sharon Anne Wardle, à l'occasion de la célébration de la Journée

internationale des droits de la femme, a indiqué un communiqué de la chambre haute du parlement.

Cette rencontre qui s'est déroulée au siège du Conseil de la nation à la demande de Mme Wardle, s'est articulée autour "du système juridique mis en place par le législateur algérien

en vue de renforcer la place de la femme à tous les niveaux en tant que pilier fondamental de la société, à la faveur de la Constitution du 1er novembre 2020, et ce pour édifier l'Algérie nouvelle sous la conduite du président de la République, M.

Abdelmadjid Tebboune".

L'entretien a porté également sur "les opportunités de coopération et d'échange entre les deux instances législatives algérienne et britannique", ainsi que "les voies et moyens de les renforcer dans l'objectif d'échanger les

expertises et les expériences notamment dans le cadre du partenariat privilégié avec le centre de Westminster.

Les deux parties ont affirmé que "le combat de la femme se poursuit toujours dans toutes les communautés en dépit des succès qu'elle a réalisés dans tous les domaines afin d'élargir les chances de la femme dans les postes de responsabilité et de l'associer dans l'activité politique au niveau des partis". L'ambassadrice du Royaume-Uni a mis en avant le

système législatif algérien, affirmant que la Constitution algérienne est

"l'une des constitutions solides dans la région en ce qui concerne

l'autonomisation et la concrétisation des droits de la femme".

Conduite par Mme Leila Brahimi, vice- présidente du Conseil de la nation, la délégation des femmes parlementaires est composée des sénatrices: "Nouara Saadia Djafar, Fouzia Benbadis, Nadjia Ouadjdi Damardji, Mokhtaria Chentouf, Samia El Oulmi et Fayrouz Bouhouita Guermeche".

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a honoré mardi au siège de la Présidence de la République, une pléiade de femmes algériennes leaders qui ont excellé dans différents domaines, à l'occasion de la journée internationale de la Femme. Echangeant avec les femmes honorées, le Président Tebboune a assuré que la femme en Algérie

"mérite l'attention tout au long de l'année et non seulement les 8 mars". Faisant part de son engagement à prendre en

charge leurs préoccupations et celles de toutes les femmes algériennes leaders, le Chef de l'Etat a souligné que "l'individu doit être à l'aise tant sur le plan intellectuel que financier pour qu'il puisse mettre en valeur toutes ses qualités".

"Nous sommes à votre disposition", a ajouté le Président Tebboune, affirmant que la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, Kaouter Krikou "est à l'écoute et que tous les dossiers sont les bienvenus".

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

LE COMBAT DE LA FEMME ALGÉRIENNE FUT "GLOBAL"

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, mardi à Alger, que le combat de la femme algérienne fut "global, sérieux et altruiste", tant pour la libération nationale que pour l'édification de l'Etat moderne.

Lors d'une cérémonie organisée en l'honneur des moudjahidate et des femmes fonctionnaires du sec- teur et des établissements sous tutelle, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, M. Rebiga a in- diqué que le combat de la femme algérienne fut "glo- bal, sérieux et altruiste, tant pour la libération nationale, l'édification de l'Etat moderne ou de la pré- paration du pays à faire face aux défis de l'avenir im- posés par la mondialisation, l'ouverture économique et l'instauration de la société de l'information".

Pour le ministre, la femme algérienne qui est "la ma- trice de la Révolution et le berceau du nationalisme" a joué "un rôle avant-gardiste lors des étapes les plus cruciales, qui ne s'est pas limité à l'édification et à la préparation d'hommes émérites et de héros endurcis.

Elle était la fervente militante, la +fidaia+ qui se sacri- fie, la moudjahida qui avait foi en la cause nationale et la +chahida+ qui a marqué son nom en lettes d'or dans les annales de l'histoire.

La cérémonie a été ponctuée par la distinction d'un nombre de moudjahidate, à l'instar de Zhor Ounissi, Houria Bentobal, Bouâamama El Hourra, Khouas Ha- mida, Aicha Oucif et Hadj Mahfoud Ouardia dite

"Fella", en reconnaissance de leur lutte pour la libéra- tion de l'Algérie.

Il a été procédé, à l'occasion, à la projection de deux films documentaires sur la lutte des deux moudjahi- date, Khouas Hamida de Tizi Ouzou et Aicha Oucif de la wilaya de Sétif, dans le cadre de la contribution du secteur à la collecte des témoignages de moudjahi- dine et dans l'écriture de l'histoire de la Glorieuse guerre de libération.

DES SÉNATRICES RENCONTRENT L'AMBASSADRICE DU ROYAUME-UNI

LE PRÉSIDENT TEBBOUNE HONORE UNE PLÉIADE DE FEMMES ALGÉRIENNES

CNDH UNE CHARTE DES DROITS DES

FEMMES PRÊTE AVANT LE 5 JUILLET

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4 ACTUALITÉ ALGER16

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES 8 MARS

Le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Farid Ben- cheikh a affirmé, mardi à Alger, que les femmes du corps de la Sûreté nationale "sont mobili- sées" pour faire face à la crimi- nalité, sous toutes ses formes, en vue de préserver la sécurité et la stabilité du pays.

Dans une allocution lue en son nom par l'adjoint chef de sûreté de la wilaya d'Alger, lors d'une cérémonie organisée à l'occa- sion de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars, M. Bencheikh a indiqué que les femmes du corps de la Sûreté

Nationale "font partie des femmes algériennes authen- tiques imprégnées des valeurs de citoyenneté qui font montre d'un haut sens d'abnégation et d'altruisme et qui sont mobili- sées aux côtés des hommes, en vue de faire face à la criminalité, sous toutes ses formes, en vue de préserver la sécurité et la sta- bilité du pays et du peuple".

Ces femmes "ont donné, de par leurs positions, les plus merveil- leux exemples de courage, tout en se distinguant par leur hé- roïsme dans l'accomplissement de leurs missions, au service de

l'intérêt général, et ce, depuis leur adhésion aux rangs de la police par conviction et mérite".

Pour M. Bencheikh, la femme policière "a réussi à concilier ac- complissement, avec dévoue- ment, de ses missions et sa qualité de femme au foyer res- pectée".

A l'occasion, une élite de femmes activant dans les do- maines de la justice, de l'infor- mation, de la santé et des sports, ainsi que des moudjahi- date et des cadres sécuritaires ont été honorées.

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi a ap- pelé, mardi depuis Khenchela, les imams à exploiter les espaces électro- niques pour orienter la population.

Dans une allocution lors d'une ren- contre avec les imams de Khenchela tenue à la salle des conférences de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) au deuxième et dernier jour de sa visite dans cette wilaya, le ministre a appelé les imams à exploiter les espaces élec- troniques, y compris les réseaux so- ciaux, pour appeler les Algériens à servir leur pays et à lutter contre toutes formes de corruption, d'extrémisme et de monopole.

Il a instruit les imams présents à éla- borer des programmes sur les réseaux sociaux prônant la cohésion et la pré- servation de la sécurité et de la stabilité

du pays. Lors de l'inauguration de l'école coranique "Abu Dhar Al-Ghifari"

dans la commune de Chechar, M. Bel- mehdi a assuré que son département ministériel prendra en charge l'équipe- ment de cette école et le recrutement des enseignants bénévoles qui y tra- vaillent, selon les postes budgétaires disponibles.

Le ministre, qui a procédé à la pose de la première pierre du projet de réa- lisation de la mosquée "Othman Ibn Affan" dans la commune de Chechar, a fait savoir que son département réali- sera, en collaboration avec le ministère de l'Environnement, un projet d'énergie solaire dans les mosquées en vue de réduire les coûts élevés de consomma- tion de l'énergie électrique.

Après avoir écouté les préoccupa- tions des représentants de l'association

religieuse de la mosquée Omar Ibn El Khettab (commune de Babar) dont les travaux sont à 80%, M. Belmehdi a af- firmé que son département et les auto- rités locales ne renonceront pas à leurs missions à savoir le soutien, l'accom- pagnement et l'octroi des autorisation relatives à la collecte des dons et la construction des mosquées et des écoles coraniques.

Le ministre s'est rendu ensuite au chantier de la mosquée El Forkan (Ain Touila) où il a recommandé aux comi- tés et aux bureaux d'études d'unifier les minarets sur tout le territoire, soit un seul minaret par mosquée conformé- ment au plan de Djamaâ El-Djazair.

Cette décision permettra d'économiser du temps et de l'argent pour pouvoir réaliser d'autres travaux au sein de la mosquée, a-t-il expliqué.

Intervenant lors d'une cérémonie tenue à la maison de la culture, Ali Souayi en l'honneur de nombreuses femmes ayant servi la wilaya de Khenchla, à l'occasion de la journée in- ternationale des droits de la femme (08 mars de chaque année), M. Belmehdi a rendu hommage à la femme algé- rienne, rappelant le rôle qu'elle assume au service du pays et des générations montantes aux côtés de l'homme ainsi que les sacrifices qu'elle a consenti du- rant la glorieuse guerre de libération.

Pour rappel, M. Belmehdi a affirmé, lundi depuis Khenchela, que le Premier ministère examinerait, en coordination avec le comité scientifique chargé du suivi de l'évolution de la pandémie Covid-19, la possibilité de l'ouverture de la saison de la Omra pour les Algé- riens.

Des associations, des organisations et des ensei- gnants-chercheurs ont plaidé pour la mise en place de mécanismes permettant d'élaborer des rapports pério- diques sur la situation de la femme dans les différents domaines, et d'assurer le suivi des politiques natio- nales prises à l'effet de promouvoir le rôle et renforcer la position de cette frange au sein de la société. Dans ce cadre, la présidente de l'association "Houria" de la femme algérienne, Atika Harichane a appelé, dans une déclaration à l'APS à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, à la création d'un

"organe consultatif" devant œuvrer à l'élaboration de rapports sur la situation de la femme et de la famille et d'évaluer le taux d'application des politiques et pro- grammes nationaux pris, tout en formulant les propo- sitions nécessaires dans ce cadre.

Tout en se félicitant des acquis réalisés par la femme dans nombre de domaines, notamment sur le plan législatif, Mme Harichane a salué "la volonté poli- tique" visant à consolider la place de la femme et l'au- tonomiser dans les domaines politique et socioéconomique.

La même intervenante a plaidé pour la prise de me- sures permettant à la femme de concilier entre ses dif- férents rôles, en tant que travailleuse dans la sphère professionnelle et éducatrice dans l'espace familial, re- levant l'importance de mettre en place des mesures au niveau local au profit de la femme rurale afin de lui per- mettre de contribuer efficacement à l'effort de dévelop- pement.

Elle a suggéré dans ce sillage la création de centres pour l'accueil de la petite enfance, la révision du congé de maternité en le prolongeant à six mois au lieu de trois et à revoir les heures d'allaitement.Afin de préve- nir la désintégration familiale, Mme Harichane a insisté sur la création de conseils de médiation en coordina- tion avec les associations spécialisées, le renforce- ment des bureaux de guidance familiale au niveau des espaces et centres concernés par les affaires fami- liales en y intégrant des spécialistes dans le règlement

des problèmes conjugaux dans l'objectif d'éviter les cas de divorce.Mme Harichane a également souligné l'importance d'accorder l'intérêt nécessaire aux centres d'accueil des femmes objet de violences, et d'en créer de nouveaux suivant les normes et conditions re- quises.Plusieurs autres associations ont salué les réa- lisations accomplies par les femmes en Algérie, et ce, grâce aux politiques publiques prises à l'effet de les protéger et consolider leurs place, la femme occupant actuellement plusieurs postes dans différents secteurs et a bénéficié des mesures de protection et de pro- grammes d'autonomisation dans plusieurs domaines.

DES MESURES POUR LA PRISE EN CHARGE DES PRÉOCCUPATIONS DE LA FEMME

TRAVAILLEUSE

Ces associations ont affirmé que l'Algérie avait fran- chi d'importants pas sur le plan législatif en consacrant plusieurs articles garantissant davantage de droits à la femme dans différents domaines, appelant à la préser- vation des acquis apportés par la loi, notamment en matière de participation de la femme à la vie politique, la parité homme-femme en milieu professionnel, en sus des mesures de protection de la violence sous toutes ses formes.D'autres associations ont plaidé pour la mise en place d'une mesure permettant de ren- forcer la prise en charge de la femme divorcée, la veuve et les femmes dans le besoin, outre la consoli- dation de la participation de la femme rurale et de la femme au foyer au développement socioéconomique à travers des programmes locaux d'accompagnement de cette catégorie.

Pour sa part, l'enseignante à la faculté de droit et des sciences politiques à l'université de Blida et ex- perte en droit constitutionnel, Dr Mesrati Salima, a es- timé que la femme en Algérie avait réalisé des acquis nombreux à tous les niveaux, rappelant à cet égard certains articles de la Constitution de novembre 2020.

Pour cette experte, la dernière révision constitution-

nelle "participe d'une forte volonté politique" visant à

"renforcer la place de la femme et l'autonomiser au sein de la société", affirmant que l'Etat avait réuni le cli- mat propice pour renforcer le rôle de la femme dans différents domaines, à la faveur notamment d'un arse- nal juridique riche qui a assuré à la femme plusieurs acquis.

Mme Mesrati plaidé, à cette occasion, à l'accéléra- tion de l'amendement de certaines lois pour les adapter à la nouvelle Constitution, et de mettre en place des mécanismes de mise en œuvre et de suivi des poli- tiques prises, insistant sur l'importance d'avoir une stra- tégie nationale inclusive en la matière avec le concours des secteurs concernés.

A son tour, la présidente de la commission nationale de la femme travailleuse à l'Union générale des travail- leurs algériens (UGTA), Soumia Salhi a fait état de plu- sieurs mesures programmées par la commission pour 2022, consistant essentiellement en l'installation de commissions pour les femmes travailleuses au niveau des fédérations sectorielles à l'effet de renforcer la prise en charge des préoccupations des femmes tra- vailleuses et débattre des conditions professionnelles de cette catégorie.

Elle a affirmé, par ailleurs, que la commission natio- nale de la femme travailleuse de l'UGTA préparait le lancement "prochain" d'un projet de charte de la femme syndicaliste comportant les droits profession- nels de la femme travailleuse et des mesures incita- tives au profit de la femme.

La réunion d'un climat propice pour la femme tra- vailleuse encouragerait sa participation au processus de développement, a-t-elle fait observer, plaidant pour la mise en place de mesures pour améliorer son quo- tidien, à travers notamment l'intensification des centres d'accueil de l'enfance pour permettre à la femme tra- vailleuse de concilier entre ses devoirs dans la sphère privée et professionnelle.

APS

BELMEHDI APPELLE LES IMAMS À EXPLOITER LES ESPACES ÉLECTRONIQUES POUR ORIENTER LA POPULATION

LES FEMMES DU CORPS

DE LA SÛRETÉ NATIONALE MOBILISÉES POUR FAIRE FACE À LA CRIMINALITÉ

APPEL À L'ÉLABORATION DE RAPPORTS PÉRIODIQUES SUR LA SITUATION DE LA FEMME ET LE TAUX

DE SUIVI DES POLITIQUES

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ALGER16 ACTUALITÉ

Le groupe SONATRACH a procédé, lundi à Alger, à la signature de trois contrats de sponsoring en faveur des services du ministère de la Santé pour le financement de deux centres de ra- diothérapie dans les hôpitaux de Rouiba et de Beni Messous (Alger), ainsi que l'acquisition de dix (10) géné- rateurs d'oxygène équipés pour le mi- nistère de la Santé.

Signée par le SG de SONATRACH, Rachid Si Ahmed et le Directeur de l'hôpital Issad Hassani (Beni mes- sous), Ahmed Boufassa, le premier contrat porte sur le financement par SONATRACH d'un centre de radiothé- rapie pour les cancéreux. M. Si Ahmed a signé un second contrat du même genre avec le Directeur de l'hôpital de Rouiba, Djamel Latrach.

La réception des deux centres est prévue au deuxième semestre de 2023 en vue de réduire la pression sur les autres centres de la région Centre.

La cérémonie qui s'est déroulée en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab et celui de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a vu la signature d'un troisième contrat portant acquisition par Sonatrach de

10 générateurs d'oxygène équipés au profit de plusieurs hôpitaux du pays.

La convention a été signée par le SG de SONATRACH et la directrice géné- rale de la Pharmacie et des équipe- ments médicaux, Pr. Wahiba Hadjoudj.

Intervenant à l'occasion, M. Arkab a fait savoir que cette initiative s'inscri- vait dans le cadre du plan d'action du Gouvernement dans son volet relatif à

la Santé, soulignant qu'"elle vise à améliorer la qualité des soins et de la prise en charge à travers le renforce- ment de l'offre en termes de traitement en vue de garantir des prestations de qualité tout en respectant la dignité du citoyen et des patients".

"Les deux contrats de financement des centres de radiothérapie prévoient que Sonatrach prenne en charge la

réalisation des infrastructures et l'équi- pement de deux accélérateurs outre les structures d'accueil des cancéreux"

dans le cadre de la politique d'Etat pour la promotion et la généralisation du dépistage précoce du cancer et le soutien au réseau national des fichiers des maladies oncologiques, a expliqué M. Arkab.

APS

Des opérations chirurgi- cales ont été effectuées au profit de 76 malades de la wilaya de Timimoun pour le traitement de la cata- racte, à la faveur d’une ca- ravane médicale initiée par l’établissement hospitalier

"Ahmed Medeghri" de Saïda, a-t-on appris lundi auprès de cette structure sanitaire.

Dans ce cadre, une équipe médicale, formée de mé- decins spécialisés dans la chirurgie oculaire et des paramédicaux, s’est dépla- cée au début du mois de mars en cours dans la wi- laya de Timimoun pour faire des examens médi- caux et effectuer des opé- rations chirurgicales à des malades atteints de la ca- taracte, selon la même sourceCette initiative, porte sur la pratique d’opé- rations chirurgicales, sur

une durée de trois jours au niveau de l’établissement public hospitalier "Chahid Hachemi M’hamed" de Ti- mimoun, contribuant ainsi à faire l’économie aux ma- lades, de se déplacer au nord du pays, pour leurs soins, a-t-on assuré.

Des initiatives similaires sont prévues, la mi-mars

en cours à Timimoun, pour une semaine, pour ef- fectuer des examens mé- dicaux et des opérations chirurgicales pour malades atteints de la cataracte, sous l’égide de l’équipe médicale de l’éta- blissement public hospita- lier "Ahmed Medeghri" de Saïda.

TISSEMSILT

DES OPÉRATIONS CHIRURGICALES EN

GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE EFFECTUÉES PAR DES

SPÉCIALISTES DU CHU D'ORAN

Une équipe médicale formée de chirurgiens du Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran a effectué dimanche des interventions chirurgicales en gynécologie-obstétrique au niveau de l’établissement public hospitalier de Bordj Bounaâma (Tissemsilt) dans le cadre des accords de jumelage entre les hôpitaux. L'équipe médicale, forte de 12 médecins spécialistes dont des anesthésistes et réanimateurs, effectuera pendant trois jours près de 60 opérations chirurgicales en gynécologie- obstétrique au niveau de l’établissement public hospitalier de Bordj Bounaâma, a indiqué à l'APS le directeur de cet établissement de santé publique, Abdelkader Saâdou.

En outre, plus de 70 femmes ont bénéficié, dans ce cadre, d’examens médicaux spécialisés qui détermineront s'il y a lieu de subir l’intervention chirurgicale ou non.

Cette initiative sera clôturée par l’organisation d’une journée de formation au profit de l’équipe médicale et paramédicale qui travaille au sein de l’établissement public hospitalier de Bordj Bounaâma dans la spécialité gynécologie-obstétrique, selon la même source.

D’autre part, M. Saâdou a fait état de la programmation, "pour bientôt", d’examens et d’opérations chirurgicales ciblant des enfants malades au niveau de cet établissement sanitaire par une équipe de chirurgiens de l’établissement hospitalier spécialisé de pédiatrie d’El Menzeh (ex-Canastel) d’Oran.

Un nouveaux centre d’hémodialyse est en réalisation au chef lieu de la daïra frontalière de Lahmar (50 km de Bechar), dans la perspective de la prise en charge adéquate des per- sonnes atteintes de maladies rénales, a-t-on appris dimanche des services de la wilaya.

Réalisée pour un cout de plus de 7 millions DA puisés du budget de wi- laya, la réalisation de cette structure

vise à rapprocher ce type de struc- tures médicales spécialisées des ma- lades, notamment ceux habitant les zones éloignées des grandes struc- tures hospitalières, a-t-on précisé.

Ce centre, qui couvrira les communes de Lahmar, Boukais et Mougheul, dé- pendant de la même daira, a été ré- cemment doté des équipements énergétiques pour l’alimentation de ses quatre (4) générateurs, pour un

cout de plus de trois (3) millions dé- gagés également du budget de wi- laya, a ajouté la source.

Le parc d’hémodialyse dans la wilaya de Bechar compte une cinquantaine de générateurs pour la prise en charge de plus de 200 malades, ré- partis à travers l’hôpital "Tourabi Boudjemaa" à Bechar (29 généra- teurs), et quatre générateurs dans chacune des communes d’Abadla et

Béni-Ounif, tandis que les cliniques privées disposent de 14 générateurs, a-t-on expliqué.

Les malades prisent en charge au ni- veau de ces centres médicaux spé- cialisés ont à leur disposition des moyens de transports et un suivi médical adapté à leurs besoins spéci- fiques, a-t-on fait savoir à la direction locale du secteur de la santé.

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6 RÉGIONS ALGER16

Des femmes rurales, jeunes diplômées universitaires surtout, ont réussi à faire incursion dans le secteur agricole qui était l'apanage des hommes à Naama, défiant les traditions par le travail de la terre et l'élevage.

L'incursion des femmes dans le travail de la terre relevée ces dernières années, traduit l’intérêt qu'elles portent, même si elles ne sont pas encore nombreuses, au programme d’appui et d’accompagnement de l’investissement productif.

Ainsi, des femmes rurales se sont lancées dans l’agriculture vivrière à savoir la culture maraichère, l’arboriculture fruitière, l’aviculture, l’élevage ovin et l’apiculture, notamment dans les périmètres de "Dzira" à Aïn Sefra et "Oklat Essendan" à Aïn Benkhelil et "Garat El Khil" à Mechéria.

L’intérêt porté à l’activité agricole s’est manifesté particulièrement chez des diplômées universitaires qui disposent d’expérience et de qualification professionnelle dans le domaine pour la réalisation de micro- projets.

Ils s'agit notamment de celles ayant bénéficié du programme d’appui aux petits éleveurs, du fonds de développement des zones rurales et du programme de soutien aux familles productives et de la femme rurale, selon les explications fournies par les services concernés par ce programme de développement.

La conservation des forêts de la wilaya a dénombré 12 projets productifs de femmes rurales, de 2020 à ce jour, grâce au programme de formation, de soutien et d’accompagnement pour la création de micro- activités ayant un rendement économique en milieu rural, selon la même source.

Ces projets contribuent à l’approvisionnement du marché

local en légumes et autres produits agricoles et d’élevage, selon l’administration des forêts qui encadre ce programme de manière conjointe avec la chambre d’agriculture et des associations à caractère artisanal et pastoral de la wilaya.

Ce programme de soutien aux familles productives de l’Agence de développement social (ADS) a contribué, ces deux dernières années, au financement de 13 projets au profit des femmes rurales dans le domaine agricole et de l’élevage, a souligné le directeur de l’action sociale et de la solidarité de la wilaya.

La direction des services agricoles (DSA) de la wilaya a, quant à elle, recensé durant l’année 2021, une aide à quelque 30 femmes entre agricultrices et artisanes, dans le cadre du programme d’accompagnement des petits éleveurs, par le Fonds national du développement des zones rurales, en leur octroyant des ruches d’abeilles pleines et des plants d’arbres fruitiers résistants à la sécheresse.

68 femmes productives ont bénéficié de sessions de formations organisées par la direction locale des services agricoles (DSA) particulièrement dans l’arboriculture fruitière, la production du miel et l’élevage bovin. Ces services se disent satisfaits de l'integration de la femme dans la production agricole.

Des femmes agriculteurs de la daïra Mekmen Benamar, ont bénéficié de l’appui technique et des moyens de production (aliments de bétail) pour l’élevage de chèvres laitières dans les zones "Abdelmoula" et

"Kaaloul", grâce à l’accompagnement du programme du Fonds national de développement rural pour la réalisation de projets d’élevage bovin, de production de lait et dérivés dans d’autres regroupement pastoraux.

L’intérêt de l’élément féminin est manifeste pour la matérialisation de microprojets de

transformation de produits d’origine animale et dérivés du lait tels que le fromage blanc et le beurre et du miel, de même que l’adhésion des femmes dans une coopérative familiale de production d’aliments de bétail dont "El fassa", au niveau des communes d’Aïn Benkhelil et de Tiout, selon la même source.

VALORISER LE SAVOIR FAIRE FÉMININ DANS LE DOMAINE AGRICOLE Il est néanmoins relevé que les efforts à Naâma pour intégrer la femme dans le travail de la terre demeurent "faibles", de l'avis de quelques agricultrices.

La femme dans cette wilaya steppique aspire à davantage d’opportunités, de soutien, d’accompagnement et de formation, afin d'accroitre sa participation et lui permettre de concrétiser un plus grand nombre de projets agricoles prometteurs, estiment-elles.

Nassima Tedj, gérante d’une exploitation d’arbres fruitiers dans la zone de Rodassa (commune de Méchéria), appelle à organiser des foires et des salons pour faire connaitre les activités de la femme rurale et ses produits locaux, à valoriser son savoir-faire dans les activités agricoles et les métiers traditionnels, à promouvoir ses produits agricoles et d’artisanat traditionnel et à faciliter leur commercialisation.

De tels initiatives sont à même d'encourager davantage les femmes à intégrer le secteur agricole, affirme-t-elle.

Safer Ghania, une licenciée en biologie qui prépare un projet de culture du safran dans la commune d’El Bayodh, trouve prometteurs des projets de jeunes universitaires et diplômés dans le domaine agricole, plaidant pour leur permettre de s’impliquer pleinement dans l’investissement agricole à l’échelle locale.

La cheffe de bureau de l’association "Houria" pour la promotion de la femme à Naama, Fatima Mebata, milite pour briser des tabous et surmonter la peur qui font barrière à la promotion de la femme et son intégration dans les secteurs longtemps dominés par les hommes.

La représentante du bureau de Naama de l’organisation nationale pour l’investissement et la citoyenneté de Naama, Hanane Belimam a, pour sa part, souligné l’importance pour la femme de bénéficier de sessions de formation qu’encadre la chambre d’artisanat et des métiers et autres des instances d’accompagnement pour renforcer sa participation et sa contribution à l’économie productive.

NAÂMA

ACTIVITÉS AGRICOLES

CRESCENDO DE LA FEMME

OUARGLA

PARTICIPATION DE 35 ARTISANES AU SALON DE LA FEMME PRODUCTRICE

DANS L’ARTISANAT

Trente-cinq artisanes de différentes régions du pays prennent part au salon de la femme productrice dans le domaine de l’artisanat traditionnel, ouvert lundi à Ouargla, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme.

Organisée par la section d’Ouargla du forum "Roots" (racines) de la culture algérienne pour les métiers, l’entrepreneuriat, l’artisanat et le tourisme, le salon comporte l’exposition d’une panoplie d’articles de l’artisanat et de décoration et de produits de travaux manuels révélant des facettes du génie féminin algérien. Parmi les participantes, Mme Assia Barkat de Constantine, spécialisée dans la distillerie d’eau de rose et la fabrication de gâteaux traditionnels, qui a affirmé que ces métiers font partie des traditions jalousement préservées dans la société constantinoise en tant que patrimoine culturel. Mme Ghania Benseddik de la wilaya de Batna, spécialisée dans la maroquinerie (sacs, bibelots et autres) a indiqué, de son côté, avoir adopté ce métier depuis deux ans, convaincue de l’intérêt des objets fabriqués à base de matières premières naturelles, contrairement aux objets synthétiques. Mme.Wahiba Bekkouche de Hassi-Messaoud (Ouargla) travaille elle dans la fabrication de gâteaux traditionnels à base de dattes, notamment la variété Ghers, qu’elle acquiert directement auprès des agriculteurs. D'autres activités artisanales sont mises en valeur dans le cadre de cette exposition, dont la vannerie, la poterie, la broderie traditionnelle ainsi que la fabrication de produits de beauté et de parfumerie. En marge du salon qui se poursuit jusqu’au 12 mars courant, sont organisés deux ateliers consacrés à l’apprentissage de la broderie aux filles de 10 à 14 ans, et au maquillage enfant, en plus de la présentation de communications sur "la femme algérienne et l’agriculture familiale", "la femme universitaire et l’artisanat traditionnel" et "l’investissement dans les produits dérivés du palmier". Le salon sera sanctionné par la remise de prix aux meilleures participantes, en plus de confectionner des dossiers pour authentifier les plats populaires d’Ouargla, selon les organisateurs.

SECOUSSE DE MAGNITUDE 3.9 À BOUIRA

Une secousse tellurique de 3.9 degrés sur l'échelle ou- verte de Richter a été enregistrée mardi à 19h05 dans la wilaya de Bouira, indique un communiqué du Centre de Recherche en Astronomie Astrophysique et Géophy- sique (CRAAG). L'épicentre de la secousse a été loca-

lisé à 05 km au Nord-Ouest de la commune Z'barbar, précise la même source.

Les autorités locales de la wilaya de Djelfa ont entamé mardi une opération de relogement de 331 familles occupant des constructions pré- caires, en leur attribuant des logements dé- cents au nouveau pôle urbain "Barbih" du chef lieu de wilaya.

Des moyens matériels et humains considéra- bles ont été mobilisés pour le succès de cette opération, lancée par le wali Ammar Ali Ben- saàd, dés les premières heures de la matinée, dans l’objectif d’amélioration du cadre de vie des citoyens et d’éradication de l’habitat pré- caire, défigurant le tissu urbain dans plusieurs quartiers de la ville.

L’opération de démolition a ciblé mardi six sites de constructions précaires évacués par les 331 familles relogées, à savoir "Al-Moustakbal", "Al -Moutachaiba", "Bnat Belakhel", "Belghazal", et les sites de "Barbih" et " Settiha", dont les rési- dants ont été évacués vers de nouveaux loge- ments garantissant toutes les conditions d'une vie décente, a indiqué à l’APS, le chef de l’exé- cutif de la wilaya.

Ce dernier a signalé, en outre, la prise en charge de toutes les dispositions, concernant

la scolarité des élèves, au moment où cette opération se poursuivra, a-t-il dit, "en vue de l’éradication du dernier site d’habitat précaire, dit "cité 36", à propos duquel les enquêtes sont en cours de finalisation ".

Toujours selon le wali, les services de la wilaya de Djelfa ont mis au point un autre programme,

" prévu bientôt à la mise en œuvre " portant sur la distribution de 1.169 lots de terrain au chef lieu de wilaya, dans le cadre des lotissements sociaux, au moment où les commissions de daïras s’attellent, actuellement, à l’élaboration des listes des bénéficiaires de logements pu- blics locatifs (LPL), avant de les rendre pu- bliques " dans les

plus brefs délais", a-t-il assuré.

A noter que les opérations de démolition des constructions précaires évacuées se sont dé- roulées dans des conditions "normales", en dépit du froid et du temps pluvieux, selon le même responsable, qui a assuré que les as- siettes ainsi libérées "seront récupérées et clô- turées, en vue de leur destination à l’implantation de projets d'équipements pu- blics".

DJELFA

RELOGEMENT DE PLUS DE 300 FAMILLES

AU CHEF LIEU DE WILAYA

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ALGER16

PAR KHALED MAHI

CHRONIQUE JUDICIAIRE 7

1ere PARTIE

Widad, une lycéenne de 17 ans et Fatiha, sa meilleure amie, étaient sorties du lycée et se rendaient chez elles quand soudain elles virent un jeune homme s’approcher d’elles.

Widad se tourna vers son amie et lui chuchota : - Tu as vu ce type, là-bas ? Il a l’air de se diriger vers nous.

- Oui…je le connais… C’est Boualem.

- Ah ! Tu le connais…je te laisse seule avec lui, alors ?

- Non…Tu restes avec moi…Il va juste me remettre quelque chose…

Après avoir serré la main des deux lycéennes, le jeune homme tendit une enveloppe à Fatiha.

- Comme prévu je t’ai ramené l’argent, lui dit-il.

- Ah ! Merci, Boualem. Tu es vraiment un homme de parole. Il y en a combien ?

- Deux millions de centimes.

- Tu l’as vendu à combien ?

- Cinq millions…mais tu m’as dit que tu voulais le vendre à quatre millions. Deux pour toi et deux pour moi. Tu as bien précisé que tout l’argent en plus que je pourrais en tirer serait pour moi.

Fatiha sourit et fourra l’enveloppe dans son jean.

- Oui, Boualem…C’est vrai…C’est ainsi que nous nous sommes entendus…

- Tu ne comptes pas ton argent, Fatiha ? - Non, je te fais confiance…

- Fatiha, quand on fait des affaires, il faut oublier la confiance.

Il regarda autour de lui puis pointa son index gauche en direction d’un immeuble.

- Entre dans cet immeuble et compte ton argent.

Nous venons avec toi…

Widad trouva l’affaire suspecte et voulut s’en aller mais Fatiha la retint.

- Viens avec moi, j’en ai pour une minute au maximum.

La jeune fille compta la liasse de billets, puis leva la tête :

- Boualem, il y a une erreur…Il y a deux mille dinars de plus.

- Je sais …c’est pour toi…

- Oh ! Merci… C’est un plaisir de travailler avec toi, Boualem…

- Merci…Allez, les filles, je me sauve ! Si tu as une autre affaire comme celle-ci, tu as mon numéro de téléphone, Fatiha !

Après son départ, Widad regarda Fatiha et lui lança sur un ton soupçonneux :

- Mais qu’est-ce que c’est que ce trafic auquel tu t’adonnes ?

- Je ne m’adonne à aucun trafic Widad. J’ai donné un bracelet en or à Boualem pour qu’il le vende. Et dès qu’il l’a vendu, il m’a donné ma part.

- Tu parles de ce bracelet avec lequel je t’ai vue plusieurs fois ?

- Exactement ! - Et tu l’as vendu ?

- Oui…Que vais-je faire avec un bracelet en or ? Boualem vient de me donner vingt deux mille dinars et j’ai déjà huit mille à la maison…J’ai en tout trois millions.

Je vais m’offrir un micro-ordinateur ! - Hum…Grâce à Boualem… Il est honnête, charmant …

« Il lui reste juste un petit virage pour mourir et elle garde jalousement ses bijoux dans un coffre. »

- Et instruit ! Il est étudiant mais comme à l’université, c’est tous les jours la grève, il est convaincu qu’il ne finira pas ses études avant vingt ans…Alors, il se débrouille comme il peut.

- Hum…

- Tu es soudain pensive, Widad… Qu’est-ce que tu as ? A quoi penses-tu ?

- Ce n’est pas encore très clair dans ma tête…

Je vais réfléchir et je te dirai dans quelques jours à quoi je pense.

Trois jours plus tard, avant de rentrer en classe, Widad confia à sa meilleure amie :

- Je crois que je vais faire des affaires avec ton ami Boualem…

- Tu as des choses à vendre ?

- Oui…Les bijoux de ma grand-mère paternelle.

Il lui reste juste un petit virage pour mourir et elle garde jalousement ses bijoux dans un coffre.

Elle aurait pu les donner à ma mère ou à moi- même.

- Ne me dis pas que tu as l’intention de les voler et de demander ensuite à Boualem de les vendre ? - Mais elle n’a que faire de ces bijoux…

à suivre

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ALGER16

SANTE ­ MAGAZINE

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L’asthénie est un état de fatigue anormale qui persiste malgré le repos. Dépression, maladie chronique, effet sédatif d’un médicament ou d’une substance... il convient de déceler

et de traiter la cause de ce « coup de mou » afin de retrouver sa vitalité ! Explications.

A

AS ST TH ÉN NIIE E :: D D''O Ù V VIIE EN NT T C CE ET TT TE E F

FA AT TIIG GU UE E ? ? C CO OM MM ME EN NT T L LA A T TR RA AIIT TE ER R ? ?

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE L'ASTHÉNIE ? Les symptômes de l’asthénie dépendent de son origine.

L’asthénie est dite « chronique » lorsque ses manifestations persistent depuis plus de 6 mois.

Reconnaître la fatigue liée à une pathologie psychiatrique

Lorsque la fatigue est liée à une pathologique psychiatrique (dépression, troubles anxieux, troubles alimentaires…), le patient peut se plaindre de : unsentiment d’épuisement ;

unétat d’abattement ;

une lassitude, un manque d’entrain, d’intérêt et de motivation ;

des difficultés de concentration ; un sommeil non-réparateur ;

une incapacité à accomplir ses activités et tâches au quotidien ;

des troubles de la mémoire : « l’amnésie fait partie des effets secondaires liés à la prise des benzodiazépines, en plus des effets anxiolytiques, hypnotiques et myorelaxants », d’après la Docteure Clara Brichant- Petitjean ;

une difficulté voire une incapacité à se lever le matin ; des troubles du sommeil ;

une fatigue physique est fréquente dans le cas des troubles du comportement alimentaire (TCA) : « le jeûne, l’hyperactivité, les crises de boulimie ou encore les dommages causés par les vomissements sont responsables d’un épuisement physique ».

Reconnaître la fatigue liée à une maladie chronique ou à un facteur extrinsèque

Lorsque l’asthénie est liée à une maladie chronique ou à un élément extrinsèque (consommation de substances ou de médicaments, intoxication, …), les symptômes sont :

un épuisement ; des somnolences ; une hypersomnie ;

une incapacité à réaliser ses tâches/activités quotidiennes...

Reconnaître la fatigue due à une fibromyalgie ou à un SFCEn cas de fibromyalgie, la fatigue chronique

s’accompagne de douleurs musculaires.

Le syndrome de fatigue chronique (SFC) se caractérise par une fatigue depuis plus de 6 mois qui s’accompagne d’un malaise après un effort physique, d’une altération de la fonction cognitive (mémoire, attention, décision) et d’une intolérance à la position debout (orthostatisme).

CONSEIL(S) DE PRÉVENTION

La prévention de l’asthénie passe tout d’abord par une amélioration de son hygiène de vie :

s’assurer d’avoir un temps de sommeil suffisant ; pratiquer une activité physique régulière ; maintenir un IMC normal ainsi qu’une alimentation équilibrée ;

traiter un état de stress chronique ; éviter les facteurs de stress et le surmenage ; pratiquer des loisirs et des activités agréables : pour la spécialiste, « pratiquer une ou plusieurs activités plaisantes est essentiel afin de lutter contre la fatigue ».

Toutefois, si malgré un sommeil suffisant, vous connaissez un état d’épuisement persistant, il est recommandé de consulter un médecin.

COMMENT SAVOIR SI ON SOUFFRE D'ASTHÉNIE ? Evaluer sa fatigue soi-même avec l'échelle de Pichot Afin d’évaluer sa fatigue, un outil d’auto diagnostique existe : l’échelle de Pichot. Il vous suffit d’attribuer à chacune des propositions suivantes un chiffre de 0 à 4 (0 : pas du tout ; 1 : un peu ; 2 : moyennement ; 3 : beaucoup

; 4 : énormément). Si en additionnant les chiffres, vous obtenez un total supérieur à 22, vous souffrez sans doute d’asthénie et il vous est recommandé de consulter un médecin.

Auto-évaluation de la fatigue selon l’échelle de Pichot :

Je manque d’énergie

La moindre activité me demande un effort

Je ressens une faiblesse dans certaines parties du corps J’ai les jambes et/ou les bras lourds

Je me sens fatigué(é ) sans raison J’ai envie de m’allonger pour me reposer J’ai du mal à me concentrer

Je me sens fatigué(e ), lourd(e ) et raide.

Quels examens faire ?

En cas de fatigue persistante malgré un sommeil suffisant, il est recommandé de consulter votre médecin traitant. Un interrogatoire et un examen clinique à la recherche d’une cause possible (état dépressif, trouble du sommeil, prise de médicament(s) …) sont réalisés.

Des examens complémentaires peuvent être prescrits.

Des analyses sanguines permettent notamment de déceler un état carentiel ou certaines pathologies.

Le médecin généraliste peut aussi vous orienter vers un spécialiste en fonction du ses conclusions (psychiatre, gastro-entérologue, endocrinologue…).

COMMENT TRAITER UNE FATIGUE PERSISTANTE ? Le traitement de l’asthénie doit reposer sur une bonne hygiène de vie (sommeil, alimentation, hydratation), la gestion du stress, la pratique d'une activité physique régulière et la prise en charge de sa cause.

Traiter la cause de l’asthénie

Le traitement de l’asthénie passe par celui de sa cause.

Il convient de consulter un psychiatre en cas de trouble psychiatrique tel qu’une dépression ou un trouble anxieux. Ce dernier vous proposera de réaliser une thérapie et vous prescrira éventuellement des médicaments comme les antidépresseurs.

En cas de maladie chronique, un suivi médical par le spécialiste concerné est indispensable.

Si la fatigue est liée à la prise de médicament, votre médecin peut vous proposer de revoir ou de changer de traitement.

En cas de fibromyalgie, un suivi médical est nécessaire.

La prescription de médicaments est généralement nécessaire : antalgiques, antidépresseurs, antiépileptiques, myorelaxants… Une prise en charge multidisciplinaire permet de soulager les symptômes (kinésithérapie, balnéothérapie, relaxation…) ; Le syndrome de fatigue chronique nécessite aussi une prise en charge multidisciplinaire afin de soulager les symptômes. Les médicaments généralement prescrits comprennent les antalgiques, les antidépresseurs tricycliques, les anxiolytiques, une complémentation en vitamines et en minéraux, …

Un repos nécessaire

En cas d’asthénie, il convient de s’assurer d’avoir un temps de sommeil suffisant. Selon une récente étude de la National sleep fondation (source 2), le nombre nécessaire d’heures de sommeil diffère selon l’âge : les enfants de (3 à 5 ans) : 10 à 13 heures ;

les enfants d’âge scolaire (6 à 13 ans) : de 9 à 11 heures ; les adolescents (13 à 18 ans) : de 8 à 10 heures ; les adultes : de 7 à 9 heures ;

les personnes âgées : de 7 à 8 heures.

Faire une ou plusieurs siestes dans la journée permet de recharger ses batteries. L’idéal est de reposer après un repas dans un lieu calme et confortable. Attention, une sieste ne doit pas durer plus de 15 à 20 minutes au risque d’altérer le sommeil nocturne.

Faut-il prendre des médicaments « anti-fatigue » ? Il existe des produits accessibles en pharmacie préconisés pour lutter contre la fatigue :

Les compléments alimentaires à base de vitamines, de minéraux et de super-aliments le plus souvent riche en vitamine C (ginseng, acérola, guarana). Ces produits peuvent être employés en cure et sur une durée limitée mais ne constituent pas un traitement de fond ; La prise de psychostimulants (caféine, déanol, sulbutiamine). Ces médicaments représentent plus de risques que de bénéfices et leur utilisation est assimilée à du dopage. Certains d’entre eux contenant du déanol (Acti 5, Debrumyl…) ont été retirés du marché.

2

eme

PARTIE ET FIN

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ALGER16 CULTURE 9

Le groupe algérien de musique tar- guie "Imarhan n Tinezraft" entame à partir de mercredi une tournée musi- cale qui le conduira dans plusieurs villes européennes, a annoncé la troupe.

"Imarhan n Tinezraft" (Les amis du désert) entame sa tournée, qui prendra fin début avril, par la ville française de Rennes avant de prendre la destination du Royaume-Uni où le groupe devra donner des concerts dans plusieurs villes dont Manchester et la capitale Londres.

La formation se produira également sur scène dans d'autres villes euro- péennes à l'image de Genève (Suisse), Berlin (Allemagne), Paris (France), Ma-

drid (Espagne), Lisbone (Portugal) ou encore Copenhague, la capitale da- noise.

Créé à Tamanrasset en 2011, "Ima- rhan", qui se caractérise par son cachet traditionnel, a déjà édité un album en 2012 en Italie où il a repris ses chan- sons les plus connues dont "Arodj inizdjam" et "Illiwtyan dagh tinariwin".

Composé de sept musiciens et chanteurs, le groupe a participé à plu- sieurs festivals internationaux notam- ment en Norvège, en Suède et en Belgique, en plus de sa participation en Algérie aux festivals de musique diwan et des arts de l'Ahaggar.

APS

LE GROUPE DE MUSIQUE "IMARHAN" EN TOURNÉE DANS PLUSIEURS VILLES EUROPÉENNES

Privilégiée par une famille qui cultive le beau, le raffinement et le savoir- vivre citadin, Faiza Antri Bouzar s'est naturellement orientée vers le monde de la création styliste, en puisant du séculaire patrimoine vestimentaire algérien, subtilement actualisé et internationalisé. Son objectif essentiel étant le maintien en usage de cet élément identitaire.

Née d'un père originaire de la ville de Miliana et d'une mère issue de la vaillante Casbah d'Alger, Faiza Antri Bouzar est marquée, déjà enfant, par les influences qu'exerce sur elles son entourage immédiat: grand-mère maternelle, parents, et tantes, lesquels lui transmettent les codes de la civilité et les caractéristiques d'habillement propres à ces cités au prodigieux passé historique.

"A 12 ans, j'ai porté le Karakou (gilet algérois d'apparat en velours brodé) de ma grand-mère, légué par son aïeule, à l’école pour un spectacle et elle m'avait montré, à l'occasion, la façon d'ajuster le foulard en soie traditionnel qui va avec +Mhermet Leftoul+", raconte-t-elle à l'APS, à propos de son aînée, Souhila Bent Boursas, à qui elle doit

"énormément".

Tenant à lui rendre hommage, elle poursuit : " Elle m'a transmis un savoir-faire inestimable. Elle est décédée l'été dernier à 83 ans et jusqu'à son dernier jour, elle n'a cessé de s'entourer du beau et de l'élégant comme si elle était une jeune mariée !".

Ce goût hérité pour l'esthétique sera complété par sa mère qui entretenait un autre art, celui de la belle et généreuse table ainsi que du maniement habile des ingrédients culinaires. Par ailleurs, petite-fille du fondateur de la prestigieuse maison de bijouterie et de joaillerie éponyme, Rachid Antri Bouzar, l'univers particulier entourant Faiza ne pouvait que donner naissance à une passion pour le raffinement et l'originalité.

Et c'est ainsi qu'elle s'est lancée, en 2009, dans l'univers de la haute couture en investissant le cercle

restreint et ardu de la mode, d'où seuls les plus talentueux et tenaces se démarquent. Se faisant, elle s'est fixée comme enjeu " la préservation de l'âme" de l'habit séculaire algérien, tout en réussissant son adaptation aux évolutions esthétiques et pratiques du présent.

"Je suis révoltée lorsque je vois que

‘Mharmet Leftoul’ est nouée alors qu'elle doit être ajustée au moyen d’épingles en perles ou que

‘Seroual Chelqa’ (pantalon en fentes accompagnant le Karaco) est trop court ou que les ouvertures sont prononcées", s'indigne-t-elle, à ce propos.

Et d'argumenter : "Les codes vestimentaires imposés par la pudeur de notre société doivent être respectés. Nous ne devons pas être dans la vulgarité mais dans la suggestion subtile, car l'élégance n'est jamais vulgaire".

Elle insiste également sur le respect du vocable originel de nos ancêtres:

" Il y a des termes issus du patrimoine immatériel et qui font partie de la bienséance des +Hdar"

(citadins)", explicite-t-elle, citant

"Snita", le tissu rêche placé au- dessous de "Mharmet Leftoul" pour que celle-ci, souvent soyeuse, ne glisse pas, ou encore "Kraked", le drapé confectionné des côtés latéraux du foulard.

A la faveur de l'évolution de sa carrière en interne, durant laquelle elle a revisité le costume algérois, la robe kabyle, la Blousa oranaise, le Caftan tlemcenien, la Gandoura de

l'Est, etc, ses créations ont été fièrement arborées par des artistes

comme Souad Massi et Lila Borsali.

En 2016, elle se lance à l'international afin de "faire

connaître et partager la richesse de notre patrimoine vestimentaire".

Ce qui l'emmena à conquérir le public canadien, puis américain et d'autres cieux. Son talent a réussi à convaincre des actrices de Hollywood et à en habiller 7 d'entre elles, dont Mekia Cox: "Il s'agit de s'adapter, de ne pas rester figés et de comprendre les codes internationaux dans ce domaine, tout en gardant notre identité en y intégrant le paramètre marketing. Si le couturier libanais Ellie Saab est si connu, c'est parce qu'il a su s'adapter à la clientèle étrangère, à l'instar de Hally Berry

!", commente-t-elle.

Cette conviction est d'autant plus justifiée chez Faiza que la diversité de ses collections ont suscité

"l'émerveillement à l'étranger" et que son expérience en dehors de son pays lui a prouvé qu'elle était "

capable de relever le défi d’habiller aussi des étrangères, en s’adaptant à leurs physionomie et attentes".

"Cette expérience a été enrichissante pour ma carrière, mais je préfère la poursuivre en Algérie pour être au plus prés de mes enfants", confesse-t-elle, avant de revenir sur les 10 ans de sa carrière fêtés en 2019 à travers une collection dédiée à "l’antiquité algérienne, de Juba II à Séléné", laquelle résume le doigté et le souci du détail caractérisant le travail de cette férue du patrimoine algérien.

Abordant précisément la campagne de "dépossession" menée depuis quelques temps contre des symboles de l'identité algérienne, Faiza Antri Bouzar préconise: "C'est à nous d'être offensifs en valorisant notre richesse. Le problème est que nous pensons souvent, et à tort, que nous ne pouvons pas avancer ", avant de plaider pour qu'"on consomme Algérien, car des milliers de familles vivent de l'artisanat".

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Animée par la passion de la lecture et désireuse d’investir un créneau peu convoité, Nesrine Benallegue s’est lancée dans le monde de l’édition en créant en 2005 la maison d’édition Midad university press, encouragée par l’accompagnement que proposait à l’époque l’Agence de soutien à l’emploi de jeunes et le soutien de ses parents enseignants, cultivant la passion des livres.

Dix-sept ans après, l’éditrice qui a réalisé des

"succès éditoriaux", est passée par des moments où elle était tentée de mettre la clé sous le paillasson, mais continue à faire de la résistance pour un métier concurrencé par le livre électronique, le boom des multimédias et autres supports high-techs qui lui font de l’ombre.

"En 2004, j’ai décroché mon diplôme universitaire en commerce, spécialité marketing et je me suis orientée vers l’ANSEJ, désormais Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE), décidée à monter une maison d’édition, étant une lectrice assidue depuis ma jeune enfance, à une époque où l’internet et les réseaux sociaux n’étaient pas aussi répandus

qu’aujourd’hui", confie à l’APS la jeune éditrice.

Et d’ajouter : "j’étais la seule parmi les porteurs de projets à vouloir investir dans la culture et j’avais entamé un parcours du combattant auprès de la banque, soutenue par l’équipe de l’ANSEJ à l’époque pour voir aboutir mon projet pour lequel j’avais obtenu un prêt bancaire de près de 3 millions de dinars". Le prêt a permis à la porteuse du projet de louer un local, d’acquérir les équipements nécessaires pour l’édition et un véhicule avant d’entamer en 2005 l’édition de son premier livre

"Théories et méthodes linguistiques" de Mohamed- Salah Chedad, destiné aux étudiants en LMD de langue et littérature française, marquant ainsi la naissance de Midad university press.

"C’était le début d’un long parcours dans l’édition et le couronnement de plusieurs mois d’efforts déployés pour pouvoir enfin monter mon projet", affirme Mme Benallegue.

L’éditrice a vite investi le créneau du livre universitaire pour "subsister" avant de bénéficier d’un plan de charge, édition de divers livres, dans le cadre d’une convention signée avec le ministère de la Culture qui a permis à la maison d’édition d’assurer une certaine stabilité et de passer à une autre étape dans le travail, notamment la qualité de tirage et des photos.

FAIZA ANTRI BOUZAR,

GARDIENNE ET AMBASSADRICE

DE L'HABIT AUTHENTIQUE ALGÉRIEN

(10)

10 DETENTE ALGER16

Mots Fléchés N°407

SOLUTION N°406

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