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Travail du service de M. Pousson - Du traitement des calculs de la vessie chez le vieillard (taille hypogastrique - lithotritie) · BabordNum

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Texte intégral

(1)

FACULTÉ TE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

iA_ ISTNÉE 1 9 OO- 1 9O 1 .No 44

TRAVAIL DU SERVICE DE M. POUSSON

DU TRAITEMENT

DES CALCULS DE LA VESSIE

CHEZ LE VIEILLARD

(TAILLE HYPOGASTRIQUE

LITHO TRITIE )

Ars tota in observationibus.

(Bœrhaave).

THESE POUR Eli DOCTORAT .EN MÉDECINE

présentée et soutenue publiquement le 8 Février 1901

par

Marie-Joseph-Paul-Maurice DARGEIN

ancien externe des hôpitaux

à Moissac (Tarn-et-Garonne), le 30 mai 1875.

lixaininaleiirsdela Thèse

MM. BOURSIER, professeur... Présidant.

LANELONGUE, professeur...

LAGRANGE, agrégé

^

.lunes.

POUSSON, , agrégé

Le Candidat répondra aux questions qui lui seront faites sur les diverses parties de l'Enseignement médical.

BORDEAUX

IMPRIMERIE Y. CAD OR ET

17 il de poquel.in—moliere 17 (ancienne rue montmejan)

1901

(2)

wmggm

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. de NABIAS

Doyen. | M. PITRES Doyen honoraire.

PROFESSEURS

MM.

MICÉ j

DUPUY

[ Professeurs honoraires.

MOUSSOUS MM.

Pl. , |

PICOT.

Llnnqueinterne

j

PITRES

„.. . IDEMONS.

Cliniqueexterne

j LANELONGUE.

Pathologie et

thérapeu¬

tique

générales VERGELY.

Thérapeutique ARNOZAN.

Méde ineopératoire.. .

MASSE.

Clinique d'accouchements LEFOUR.

Anatomie

pathologique CO YNE.

Anatornie

CANNIEU.

Anatomie générale et

histologie

VIAULT.

Physiologie JOLYET.

Hygiène

LAYET.

AGRÉGÉS EN EXERCICE :

section de médecine (Pathologie interne et

Médecine légale).

MM.

Médecinelégale..

MORACHRI.

Physique

BERGONIE.

Chimie

BLAREZ.

Histoirenaturelle

GUILLAUD.

Pharmacie

FIGUIER.

Matière médicale de

NABIAS.

Médecine

expérimentale. FERRE.

Clinique

ophtalmologique BADAL.

Clinique des maladies chirurgicales

Clinique

gynécologique.

Clinique

médicale des

maladies des enfants.

Chimiebiologique

DENIGES.

MM. CASSA ET.

AUCHE.

SABRAZES.

MM. Le DANTEC.

HOBBS.

Pathologieexterne

MM.DENUCE.

VILLAR.

BRAQUEHAYE CHAVANNAZ.

Accouchements FIEUX.

section des sciences anat0m1ques et physiologiques

. , . (

MM. PRINCETEAU. | Physiologie MM. PACHON.

a"at0mie n. Histoirenaturelle

beille.

section des sciences physiques MM. SIGALAS. | Pharmacie Physifpie

COURS

COMPLÉMENTAIRES

Clinique

des maladies cutanées et syphilitiques

Clinique des

maladies des voies urinaires

Maladies dularynx, des

oreilles et du

nez Maladies mentales

Pathologie externe Palhologie interne Accouchements Chimie

Physiologie

Embryologie

Ophtalmologie

Hydrologieet

minéralogie

Pathologie exotique

M.

BARTHE.

mm. dubreuilh.

pousson.

moure.

régis. ,

denuce.

rondot.

chambrelent.

dupouy.

pachon.

n.

lagrange.

carles.

le dantec.

PIECHAUD.

BOURSIER.

A.MOUSSOUS

section de chirurgie et accouchements

mm.

chambrelent.

Le-Secrétaire de la Faculté:

LEMAIRE.

Pardélibération du5 août1SI9, la facultéaarrêtéquelesopinions

émises dans les hèses qu>

qui sont présentées doivent être

considérées

connue propres

à leurs auteurs, et qu'elle n'enten

leurdonner ni approbation ni improbation.

(3)

A

MON PÈRE

ET A MA

MÈRE

Je dédiecemodestetravailenlespriant de l'acceptercommeunfaible

témoignage

demaprofonde reconnaissance.

A LA

MÉMOIRE

DE MA

GRAND'MÈRE PATERNELLE

A

MA GRAND'MÈRE MATERNELLE

A

MON ONGLE, Le Docteur

P.

LAFITTE

A

MES TANTES

En souvenir deleurconstante affection.

(4)
(5)

A MES

PARENTS, A MES AMIS

A TOUS CEUX

QUI ME SONT CHERS

A

TOUS CEUX QUI M.'ONT PORTÉ QUELQUE INTÉRÊT

(6)
(7)

A

Monsieur

le

Docteur POUSSON

Professeur agrégéà laFaculté de Médecine deBordeaux, Chargédu cours de clinique des maladiesdes voies urinaires,

Membrecorrespondantde la Sociétéde Chirurgiede Paris, ChirurgiendesHôpitaux,

Officierde l'Instructionpublique.

Enreconnaissance desabienveillance etde sesbontés.

A MES

MAITRES

DE LA

FACULTÉ

(8)
(9)
(10)
(11)

PRÉFACE

En écrivant sa

thèse,

on est

pénétré de deux sentiments bien

vifs et bien

sincères.

D'abord une tristesse

compréhensible

en

abandonnant

ses camarades de

l'Hôpital

; 011

revoit

ces

discus¬

sions

empreintes de jeunesse, il est vrai, mais aussi du désir

de

s'instruire

;

cet appui bienveillant des anciens

nous

apprenant à

faire nos

pansements,

au

début

;

cette

entente entre futurs con¬

frères.

Puis,

on est ému de reconnaissance à

l'égard de

nos

maîtres

de la

Faculté

etdes

Hôpitaux, auprès desquels

nousavons

appris largement,

sans

jamais lasser leur dévouement.

Nous

sommes

heureux

de

pouvoir remercier bien sincèrement MM.

les

professeurs Lanelongue, Villar qui ont assisté

à nos

débuts

de

stagiaire

;

plus tard, nommé externe des hôpitaux,

nous avons suivi les

leçons et les exemples de MM. les profes¬

seurs

Lanelongue, Villar, Arnozan, Cassaët, Sabrazès, Pousson, Ghavannaz, Lefour.

Nous devons

une reconnaissance

particulière à MM. les

pro¬

fesseurs Lanelongue et Pousson

;

qu'ils

nous

permettent de la

souligner ici.

Nous prions M. le professeur Boursier d'agréer tous

nos

remerciements

pour

l'honneur qu'il

a

bien voulu

nous

faire

d'accepter la présidence de

notre thèse.

(12)
(13)

DU

TRAITEMENT

des

CALCULS DE LA VESSIE

CHEZ

LE

VIEILLARD

(TAILLE

HYPOGASTRIQUE

LITHOTRITIE)

Arstota in observationibus.

(Boerhaave).

INTRODUCTION

M.

Pousson

faisait

ressortir, clans

line

de

ses

cliniques,

com¬

bien

il est

délicat

de se

décider parfois, dans les

cas

de calculs vésicaux, à pratiquer la taille hypogastrique

ou

la lithotritie.

Chez

les

sujets bien portants et grâce à la pratique chirurgicale moderne, la

taille

présente

peu

de dangers, il est vrai

;

mais

chez le

vieillard,

que

ferons-nous ?

Et, d'abord, il faut

bien savoir

qui

nous

appellerons

un

vieil¬

lard. Jeunesse

et

vieillesse dépendent moins du nombre d'an¬

nées

vécues

que

de l'état général du sujet

;

c'est ainsi

que nous

trouvons parfois des hommes

de 70 ans et

plus

en

parfaite santé

et

capables de supporter

une

intervention chirurgicale même

importante. Dans

notre

travail, cependant,

nous avons

pris

(14)

16

comme

limite l'âge de 70 ans, et nous considérons comme vieil¬

lards tous

les malades ayant atteint ou dépassé cet âge.

Après quelques considérations sur les difficultés que présente

le

diagnostic du calcul chez le vieillard, nous nous sommes

occupé de rechercher les indications de la taille et de la litho-

tritie,

sans

oublier les contre-indications de l'une et l'autre inter¬

vention.

Enfin,

nous avons

réuni un certain nombre d'observations de

malades

atteints de calculs de la vessie dans le but de recher¬

cher la

proportion de succès et d'insuccès chez les sujets âgés

de

moins de 70

ans

et chez les malades ayant dépassé cette

limite

d'âge.

Ce

modeste travail

nous a

appris une fois de plus combien le

médecin doit, avant d'intervenir, tenir compte des résultats

obtenus

antérieurement, de l'état général de son malade et de

l'état

local des

organes.

(15)

CHAPITRE PREMIER

DIAGNOSTIC

Nous

n'insisterons

pas sur

les signes généraux qui permettent

de

diagnostiquer le calcul de la

vessie : troubles de la miction

qui constituent

un des

symptômes rationnels

et se manifestent par

la fréquence des besoins

d'uriner et la

douleur pendant la miction.

La

fréquence est plus grande le jour

que

la nuit,

en raison desmouvements

que se

donne le calculeux; elle diminue

par

le

repos au

lit. Toutefois, la coïncidence

du calcul et de la

cystite

ou

l'hypertrophie de la prostate modifie considérable¬

ment ce

symptôme. La douleur

se manifeste toutes les fois que

le calcul

vient au contact du col de la vessie

et,

par

consé¬

quent, plutôt à la fin

de la miction. Le

siège de cette douleur

est

variable; elle

est ressentie à

l'extrémité

du

gland,

souvent à

l'anus

ou à la

région hypogastrique, surtout chez le vieillard

l'on

rencontre

plus fréquemment des contractions violentes

de la vessie etdu spasme

du sphincter. Les malades diminuent

par¬

fois

leur douleur

en

tiraillant

leur

pénis et produisent à la lon¬

gue un

allongement du prépuce et même de la

verge.

La dou¬

leur,

comme la

fréquence, s'exagère

par

la marche, la fatigue,

les efforts, les

voyages

faits

en

voiture, mais

on ne

la

retrouve pas

d'une façon

constante chez les

calculeux.

La

modification

du caractère des urines

peut quelquefois met¬

tre le

médecin

sur la voie du

diagnostic. Les urines des

calcu¬

leux contiennent généralement

du

muco-pus et quelquefois des

stries

sanguinolentes qui constituent l'hématurie.

Cette hématu¬

rie,

qui n'est jamais abondante

comme celle des

néoplasmes de

la

vessie, survient principalement lorsque les

mouvements

du malade

Dargeinont

déterminé

une

locomotion plus

ou

moins prolongée

2

(16)

'18

de la

pierre; le sang est intimement mêlé à l'urine et le, dernier

jet est aussi coloré que le premier.

Enfin, parmi les symptômes rationnels, il faut aussi ranger

les

interruptions brusques du jet : on admet (Nélaton), quoique

le fait

doive être

assez rare,

que le calcul peut boucher l'orifice

du col

vésical à la manière d'une soupape et interrompre ainsi

la

miction. Chez le vieillard, ce phénomène ne peut se produire

que

s'il n'y a pas, chose rare, un relief prostatique et un bas-

fond

vésical dans lequel le calcul séjourne.

Comme

signe de certitude, nous avons l'exploration métho¬

dique de la vessie qui se pratique avec des instruments métalli¬

ques

à petite courbure, après introduction dans la cavité vésicale

d'une

certaine quantité de liquide. En promenant la partie coudée

de

l'explorateur dans toute la cavité de la vessie, on arrive a

percevoir, au contact de la pierre, un frottement et même un

bruit;

ce

dernier peut être quelquefois perçu à distance et le

malade

peut lui-même faire son diagnostic. On arrive même à

juger de la dureté de la pierre par le bruit que produit le choc

de

l'explorateur; sonore, il correspond à un calcul dur; sourd,

il

indique plutôt une pierre molle. Le volume du calcul peut

être

apprécié, du moins approximativement, par celte explora¬

tion.

Enfin, il est des cas où l'on perçoit un véritable cliquetis qui

indique que l'instrument se meut au milieu de corps étrangers

et l'on

peut diagnostiquer la présence de plusieurs calculs.

Nous tenons

surtout à faire ressortir les difficultés que présente

le

diagnostic chez le vieillard. Et d'abord, la disposition môme

du

canal de l'urèthre

:

nous ne parlerons pas du rétrécissement

cicatriciel qui

se

rencontre aussi chez l'adulte. Mais, chez les

prostatiques, la courbure du canal peut être considérablement

modifiée et

offrir

un

obstacle sérieux soit à l'introduction de

l'instrument,

soit à

son

maniement dans la cavité vésicale.

La

portion prostatique de l'urèthre subit une élongalion qui

peut aller jusqu'au double de la longueur normale; son orifice

interne

est repoussé eu haut et s'ouvre dans la vessie au centre

ousur le

flanc d'un bourrelet faisant saillie et plus ou moins

comparable à un col utérin. Il se forme, au niveau du col, un

(17)

relief

médian

ou

latéral,

avec

rigole urinaire de chaque côté qui

constitueune

barrière transversale,

une sortede valvule

(Mercier) s'opposant à la pénétration des instruments.

De

plus, le canal

étant

porté

en avant et en

haut, il s'ensuit

une

exagération de

la courbure normale et une

difficulté de plus

pour

l'examen.

Enfin, chez le vieillard, il n'est

pas rare

de

trouver une véri¬

table cavité

située

au

niveau

de

l'urèthre prostatique et

que M.

Pousson assimile

àune vessie

antérieure.

Ce

peut être

une cause

d'erreur

et il n'est pas rare, en

introduisant

un

instrument explorateur

ou une

sonde,

de se croire

dans

la vessie alors

qu'on

n'est arrivé

réellement

que

dans cette

cavité anormale.

Chez

le

vieillard,

on trouve

quelquefois

une

hypertrophie de

la

muqueuse du

canal

postérieur

et un

épaississement du col

qui peuvent

eux aussi

apporter

un

obstacle

à

l'examen.

Du côté de la

vessie,

nous trouverons des

conformations

anormales

fréquentes chez

le

vieillard.

Au

premier chef, la pré¬

sence d'un

bas-fond

dû à

l'hypertrophie de la prostate. Nous

avonsvu

déjà

que

l'orifice interne

ducanalde

l'urèthre

était

situé

sur la

saillie formée

par

la prostate;

or,

cette saillie

constitue

une

segmentation

de la vessie en deux

réservoirs

: le

premier, situé

à la

partie supérieure de la

saillie et

qui

se

videra aisé¬

ment

pendant la miction; le second au-dessous

de cette saillie et

qui constitue

un

bas-fond

l'urine stagne

avec

du

pus

et des débris épithéliaux

et où

peuvent

se

cacher aisément

des calculs.

La

courbure

des

explorateurs

pourra

facilement explorer l'hé¬

misphère supérieur de

la

vessie, mais l'instrument

ne pourra

atteindre

que

très difficilement

un

calcul

situé

dans

le

bas-fond

et

masqué

par

la saillie

de la

prostate.

De plus, la formation

de ce

bas-fond

est une causede

cystite:

en

effet,

les

urines stagnent

en ce

point et

ne

peuventêtre rejetées parla mation d'une miction; des débris épithéliaux provenant de la desqua¬

muqueuse

sans cesse

irritée viennent

se

déposer

dans

ce

bas-fond; des

mucosités et du pus

s'y trouvent égale¬

ment.

Chez

les

prostatiques surtout qui sont obligés de

se son¬

deret ne

pratiquent

pas

cette opération aseptiquement, le résidu des mictions s'infecte

et

peut même

retentir à lui seul sur

l'état

(18)

- 20

général du malade. Or, nous savons que la cystite détermine

des

contractions spasmodiques du col et du corps de la vessie,

très

douloureuses d'abord et donnant naissance à de véritables

orages

vésiçaux (Banzet). Ces accidents sont donc un obstacle

apporté à. notre investigation.

M. Hartmann a

proposé, pour faciliter le diagnostic des tu¬

meurs

abdominales, de faire placer les malades dans la position

gynécologique, de façon à faire mobiliser ces tumeurs dans la

cavité

abdominale.

M. le Dr

Michel

a eu

l'idée de faire prendre cette position à

nos

vieillards

pour

l'exploration de la vessie. En effet, on peut

espérer ainsi faire mobiliser le calcul, le faire sortir de sa

cachette

et,

en

suivant la paroi postérieure de la vessie, remon¬

ter vers

la partie supérieure du corps de cet organe et le rendre

ainsi

accessible à l'explorateur.

M. Pousson

recommande particulièrement et dans le même

but, le malade étant dans le décubitus dorsal, d'imprimer au

bassin des mouvements de latéralité au moyen de petits chocs

répétés sur la crête iliaque. Cette succussion du bassin permet

au

calcul de

se

déplacer dans la cavité vésicale.

Mais la

formation d'un bas-fond vésical ne constitue pas h

elle

seule toute l'étiologie de la cystite des calculeux. Une

pierre, à elle seule, par l'irritation permanente qu'elle déter¬

mine sur

les parois vésicales par son contact et sa mobilité,

suffit à

donner lieu à des phénomènes inflammatoires qui

gênent considérablement l'explorateur.

Nous

n'ignorons pas qu'on peut remédier à la cystite par

plusieurs moyens. Le premier est le traitement de cette cys¬

tite; mais

ce

traitement est souvent inefficace, surtout si les

phénomènes inflammatoires proviennent de la présence d'un

calcul dans

la vessie. On s'enfermerait dans un cercle vicieux

en voulant

guérir la cystite. On peut essayer l'aneslhésie locale

par

des injections d'antipyrine dans la vessie ou le rectum, à

raison de 1 gr.

50 pour 60 à 100 d'eau ; mais bien des cystites

sont

trop intenses chez les vieillards et il arrive souvent que

la vessie se

contracte malgré ces injections. Enfin, l'anesthésie

(19)

21

générale peut permettre 1 exploration de la. vessie

5

toutefois,

nous ferons remarquer que,

chez les vieillards,

011

doit ménager plus

que

chez l'adulte les forces des

malades et, de

plus,

l'anesthésie

devant êlre

poussée à fond

pour

supprimer les

contractions

vésicales, il s'ensuit

que nous

déprimerons considé¬

rablement notre

sujet. Les vieillards

sont

fréquemment atteints

de lésions

cardiaques

ou

pulmonaires et l'anesthésie générale

devra être souvent

repoussée.

Une autre cause

d'erreur, chez les vieillards, est celle

que constitue la

présence de cellules vésicales.

On

trouve,

en

effet, quelquefois des culs-de-sac

vésicaux

siégeant

sur

les parois

mêmes de la vessie et constituant une cavité accessoire où peu¬

vent se fixer les

calculs.

Ces cellules

peuvent être situées

sur

n'importe quel point de la paroi vésicale

;

mais celles qui siègent

sur les

parois latérales

et surtout au

voisinage du col présentent

les mêmes

dangers

que

le bas-fond des prostatiques. Et cette conformation

anormale des

parois

nous

amène

à

parler des cal¬

culs

enchatonnés.

Ces

calculs, fréquents chez les vieillards, ainsi

que nous

le

montrent nos

observations, sont enfouis dans

la

paroi même de

la vessie et

l'explorateur peut glisser

sureux sans

déterminer

de

frottement

ni de

choc,

surtout

si

la face

libre

du calcul est recouverte de mucosités.

C'est

dans ces cas

plus

que

jamais qu'il

est

utile

de

pratiquer

une

exploration minutieuse

et

de chercher

â se rendre

compte des dimensions de la pierre et de

sa

mobilité. Quand donc

notre

explorateur n'aura

pas pu con¬

tourner le calcul et que

la succussion du

bassin n'aura pas

modifié

sa

position,

nous songerons

â la possibilité d'un calcul enchatonné

: et nous verrons

plus loin quelle est l'importance

dece

diagnostic

pour

le choix de

notre

intervention.

Enfin,

nous

citerons

le cas

rapporté

par

le docteur Nicholich (de lrieste), où

un gros

calcul faisant

corps avec

la paroi vésicale

fut

trouvé

au cours

d'une nécropsie. Les deux tiers de

la

pierre

étaient

enchatonnés derrière

la

prostate

; un

tiers

seulement

faisait saillie.

Cet

homme, âgé de 72

ans,

présentait

un genu

valgum qui empêchait d'abaisser suffisamment l'explorateur.

(20)

CHAPITRE II

DES INDICATIONS ET

CONTRE-INDICATIONS DE LA TAILLE

On a

beaucoup préconisé la taille d'emblée dans les cas de

calculs de la vessie. En 1893, M. le professeur Poncet (de Lyon),

demande

comment il

se

peut que l'on pratique encore la litho-

tritie.

MM. Bron et Gangolfe formulent les grandes indications

de l'une et

de l'autre intervention.

En

1894, M. le Dr William H. Kingston (de Montréal), dit qu'il

faut

pratiquer la taille d'emblée, chez les vieillards, à cause de

l'hypertrophie de la prostate.

La

taille constitue

une

intervention chirurgicale importante.

Sans

parler des dangers du chloroforme, dont on se passe sou¬

vent dans

la lithotritie,

nous

ferons remarquer cependant que

l'anesthésie générale fatigue notablement les malades et que

les efforts

qu'elle provoque peuvent désunir une plaie opéra¬

toire

après le réveil de l'opéré. Dans une de nos observations,

c'estau

chloroforme

que

l'on rapporte un cas de rupture de la

vessie survenue

entre la lithotritie et la taille à l'occasion d'efforts

violents

faits

par

le malade.

De

plus, le chloroforme n'est pas inoffensif chez les vieillards

atteints

d'une maladie des voies respiratoires ou du cœur. Or, à

l'âge de 70 ans, la plupart des opérés présentent l'une ou l'autre

de ces

lésions.

Comme à

la suite de toute intervention chirurgicale, le malade

présente un certain degré de choc, variable suivant la résistance

de

l'individu, c'est

un

fait dont nous tiendrons grand compte

chez nos

vieillards et

nous

tâcherons de ménager leurs forces.

De

plus, il est nécessaire d'immobiliser l'opéré pendant un temps

(21)

23

assez

long dans le décubitus dorsal

: nous savons

tous combien

il est

dangereux

pour

le vieillard de l'immobiliser. Si l'hygiène

est

précieuse

pour

l'enfant, elle l'est

au

moins autant

pour l'homme de 70 ans. Généralement un homme de cet

Age

a con¬

servé

l'habitude

de faire

quelque exercice, si

peu

fatigant soit-il.

Changeons brusquement

ses

habitudes et obligeons-le,

comme

nous le devons

faire, à rester

au

lit pendant vingt à trente jours,

il est tout cà craindre que ce

changement brusque de régime

n'amène

des modifications

parfois

graves

dans

son

état général.

Ces tissus cicatriciels se formentd'autant

plus rapidement

que le

sujet est

en

bonne santé

et que

les fonctions de nutrition s'accomplissent activement. A

ce

point de

vue encore,

le vieillard

esten état

d'infériorité

et le ralentissement de la nutrition

est,

chez

lui, très sensible.

Décubitus

dorsal

prolongé, ralentissement de la nutrition donnent

aux

vieillards

unetendanceaux

hypostases, d'une façon générale, à la dépression morale qui

a une

grande influence

sur

l'état général.

L'infection elle-même

a

grande prise chez les sujets Agés; leur organisme réagit moins. Or,

personne

n'est à l'abri, malgré les plus strictes précautions, d'une suppuration prolongée qui épuise

en même

temps qu'elle retarde la cicatrisation et oblige à

pro¬

longer le séjour

au

lit. Cette infection,

nous

la trouvons chez les vieillards parfois même

avant

l'intervention

: notre malade a de la

fièvre depuis quelque temps quand

nous sommes

appelé à

I

examiner Cette particularité constitue

un état

d'infériorité de

l'organisme.

Voyons les indications

de la taille. Elle

dépendent moins de

létat

général

que

de l'état local.

Il est, en

effet, quelquefois difficile,

sous

peine de faire beau¬

coup souffrir

notre

malade, d'introduire

un

instrument explora¬

teurou

évacuateur

à travers un canal rétréci ou déformé par un relief

prostatique. Dans bien

descas unelithotritie

pénible

sera

aussi

difficile

à

supporter

par

le malade qu'une taille hypogas- hique

avec

aneslhésie

et constituera même dans certains cas un

traumatisme plus important.

(22)

24

Quand

une

vessie est enflammée ou infectée, elle réagit éner-

giquement par des contractions spasmodiques à l'introduction

du lithotriteur. La

taille supprimera ces accidents et par l'emploi

du

chloroforme et

par

l'ouverture de la vessie infectée. De plus,

dans les cas

de vessie infectée, il

sera

urgent de débarrasser la

vessie de tout son

contenu purulent et d'assurer un drainage

sérieux

après l'intervention. Or, ce n'est guère avec une sonde à

demeure que

l'on peut espérer entretenir une vessie infectée en

bon état.

Dans

une

des observations tirées de la thèse de

M.

Michel,

on

trouvera décrite minutieusement la toilette d'une

vessie chezun

prostatique, après la cystotomie (Obs. 1). Ce muco-

pus

qui stagne dans les bas-fonds des vessies ne peut être enlevé

que par

la taille : un liquide antiseptique injecté avec force ne

peut

que

tourbillonner au-dessus de ces dépôts purulents sans

les entraîneravec

lui. Quant

au

drainage, il est rationnel de le pratiquer à l'aide de tubes de caoutchouc mis dans la plaie hypo-

gastrique (Guyon-Perrier).

Si nous nous trouvons en

présence d'un calcul volumineux

ou

trop résistant, notre lithotriteur demeurera impuissant; la

taille seule nous

permettra de l'enlever, et cela dans un temps

beaucoup plus court. De plus, M. Albarran affirme que la litho-

tritie

pratiquée sur un calcul dur ou volumineux constitue un

traumatisme

plus considérable que la taille hypogastrique faite

d'emblée. Et ce

fait, ajoute M. Albarran, doit être considéré

surtout

lorsque le malade présente des lésions rénales : en

effet,

un

vieillard

a

des organes urinaires très délicats, et un

choc

porté

sur

l'un d'eux retentit énergiquement sur les autres.

Du

reste, dans

ces cas,

la taille suivie d'une suture partielle de

la

paroi nous permettra de lutter énergiquement contre l'infec¬

tion locale et

générale

;

la sonde à demeure est fréquemment

insuffisante, plus particulièrement dans les cas de fièvre conti¬

nue;

dans

ces cas, en

effet, la sonde à demeure fonctionne mal

et son bec vient

s'oblitérer souvent

sur

la surface du calcul,

avant

l'intervention,

sur

les parois recouvertes de mucosités

encore

après l'ouverture de la vessie.

Toutefois,

on

doit tenir grand compte de l'état général du

(23)

25

vieillard et ne pas

exagérer les dangers de la taille lorsque l'on

se trouve en

présence d'un homme

en

bonne santé et d'un

tem¬

pérament énergique.

Observation I

(inédite).

Due àl'obligeance de M. Pousson.

M.

R..., 80

ans,

bonne

santé

habituelle,

sans

antécédents calculeux,

ni

sables, ni coliques néphrétiques,

me

fait appeler

pour

la première

fois en mars

1898,

pour

des troubles

vésicaux consistanten

fréquence

des mictions

plutôt diurnes, mais

se faisant aussi sentir la nuit et

l'obligeant

à

uriner

deux ou trois fois. Ces mictions sont doulou¬

reuses, surtout à la

fin,

elles

déterminent une sensation très

pénible

derrière le

pubis,

avec

parfois mais

pas

toujours quelques irradiations

dans la verge.

Les urines

sont

légèrement troubles

et renferment de

temps

en

temps

un peu

de

sang

dans les dernières

cuillerées

émises,

mais

jamais d'hématurie

abondante. Le canal antérieur est

libre,

mais

l'explorateur

à

boule parcourt

un

trajet

d'environ5 centimètres avant de se

dégager dans la vessie

et ne rencontre ensuite la

paroi postérieure qu'à 8 centimètres, démon¬

trant ainsi

qu'il

y a un certain

degré de rétention.

En

effet, la

sonde en caoutchouc donne issue àenviron 400 gram¬

mes d'urine louclie d'abord et franchement

purulente

à

la fin. La

vessielavée et

injectée

avec

soin, je l'explore

sans rencontrer

de calcul,

mais

je

constate l'existence d'un bas-fond très

prononcé

et

légèrement

sensibleau contact du bec de l'instrumentetd'une saillie très accentuée de la prostate au niveau de la lèvre inférieure du col.

L'urine

évacuée,

le toucher rectal combiné à la

palpa ion hypogas- trique

me montre une prostate très saillante dans le rectum et for¬

mantdans la vessie une tumeur

parfaitement perceptible.

Je m'arrête au

diagnostic d'hypertrophie de la

prostate avec rétention

incomplète

et

je prescris le

cathétérisme

répété

quatre fois dans les

vingt-quatre heures

avec

lavages boriqués matin

et

soir

et

lavages

nitrates tous les deux

jours. Salol

à l'intérieur :

régime

des

prostatiques.

(24)

26

À la suite de ce traitement,

M. 11..., éprouve

un peu

de soulage¬

ment : il urine moins souvent et ressent

moins de douleur à la lin

des

mictions;

ses

urines deviennent plus claires.

Ce bien-être dure huit' à neuf

mois. Après

ce

laps de temps, le

maladerecommence,

malgré les sondages, à avoir des envies fréquen¬

tes

d'uriner, particulièrement dans la journée lorsqu'il a marché; il

noteaussi que

parfois, tout à

coup,

il éprouve

une

douleur vive du

côté du

pubis et

que,

de temps à autre, il

a eu

un peu de sang dans

les

urines, qui depuis quelque temps sont devenues plus louches et

nettement

purulentes.

M. R..., que

je n'ai

pas vu

depuis quelques mois, m'appelle de

nouveau. Au récit

qu'il

me

fait de

ses

souffrances, je soupçonne la

présence d'un calcul rétroprostalique et je l'explore pour la seconde

fois en

portant toute

mon

attention

sur

le bas-fond ou le sinus rétro-

prostatique. Toutes

mes

investigations restent négatives. Je prescris

des instillations

argentiques et,

en

outre, des lavages et des sonda¬

ges

réguliers. Le malade les accepte pendant quelques jours, puis,

n'en recueillant aucun bénéfice, il

les refuse. Cependant

son

état va s'aggravant; les besoins d'uriner

se

font sentir toutes les trois heu¬

res ou trois heures et demie,

puis toutes les deux heures et plus

souvent. Lesurinessont

épaisses, purulentes, ammoniacales et ren¬

fermentdu sang

de temps à autre. Les hématuries qui

en

résultent

procèdent

par

périodes irrégulières et revêtent bien le caractère des

hématuries

congestives,

car

elles surviennent

sans

cause, brusque¬

ment, au repos.

En effet, depuis quelques mois, M. R... ne sort plus

de sa chambre et marche à

peine

pour se

rendre de

son

lit à son

fauteuil où il passe

toutes

ses

journées tant sont vives ses souffran¬

ces au moindre mouvement.

Le malade

présente

une

situation véritablement lamentable, lors¬

que

je le vois

pour

la troisième fois

au

commencement d'octobre 1900.

Il est

pâle et très amaigri. Il

a

perdu le sommeil et l'appétit et cepen¬

dant il

digère bien le

peu

d'aliments qu'il prend et qui consistent en laitage et œufs. Langue fraîche et humide;

pas

de constipation ni de

lièvre. 11 souffre àpeu

près continuellement d'une douleur sourde, périnéale, retentissant à l'anus, douleur qui s'exagère au moindre

mouvement,

aussi le malade reste-t-il autant

que

possible immobile.

(25)

-r 27

Il passe ses

journées assis dans

son fauteuil et,

lorsqu'il

veutse

lever,

il

prend toute espèce de précautions.

Le passage

de la

sonde

qu'il

est

obligé d'introduire

toutes les heures et

demie,

toutes les deux heures p.u

plus, est extrêmement pénible.

Les urines sont

purulentes

etrenferment

quelques fdets de

sang.

Avant de pratiquer l'examen

avec

l'explorateur métallique, j'introduis

unie

tige

à

boule, qui

me

révèle,

au niveau du

col,

un contact des

plus caractéristiques. Je m'en

tiens à ce

renseignement

et, pour ne pas

faire

souffrir le

malade, je

ne

l'explore

pas

à l'ins¬

trument

métallique.

Malgré le grand âge de M. R...

et son mauvais état

général, je

propose

la

taille sans dissimuler la

gravité de l'opération. Le malade sachant, du

reste,

qu'il

a un

calcul, préfère la

mort auxsouffrances,

qu'il éprouve.

Le 24

octobre, je pratique très soigneusement le sommeil

cliloro-

formique, l'ouverture hypogastrique de la vessie

et trouve un calcul du volume d'un

petit

œuf de

poule

que

j'ai quelque peine

â

extraire

: les lobes de la prostatese sont moulés sur lui et y ont

laissé leur empreinte

sous forme de

petites facettes.

Fermeture de la vessie après mise à demeure du tube

Guy

on

Perrier. Suites

extrêmement

simples;

en moins de trois

semaines, la

cicatrisation de la vessie et de la paroi abdominaleétait

complète. Actuellement, deux

mois et demi après

l'opération, le malade

ne souffre

plus; il

se

sonde

toutes les

cinq

ousix heures; ses urines sont

limpides.

Observation II

Service de M.Pousson. Thèse du D1'Michel.

M.

M...,

66 ans;

depuis plus de

quatre ans,

présente des

troubles vésicaux

(douleurs

presque constantes,

hématuries profuses), nulle¬

ment outrès

irrégulièrement

influencéespar

la marche

et

l'exercice

; impossibilité d'uriner sans sonde.

L'exploration de la

vessie

prati¬

quée à

plusieurs reprises

donna un résultat

négatif.

La

cystoscopie elle-même

ne fit rien connaître. Là

présence d'un calcul

ne fut cons¬

tatée que dans les derniers

temps.

(26)

28

En raison d'une hématurie abondante survenue

la veille du jour

je devais faire la litliotriLie, je m'engageai à pratiquer la taille

sus-pubienne. Celle-ci fut faite le 10 novembre 1897. La vessie

ouverte, le

calcul fut trouvé

en

arrière d'une portion de la prostate

faisantsailliedans lavessie.

Cette

portion était énorme et formait une tumeur lobulée circons¬

crivant enfer à cheval le côté

droit

et

la partie inférieure de l'em¬

bouchure de l'urèthre à la

vessie. A l'aide de ciseaux courbes et de

la

pince coupante, j'abrasai

une

quantité de tissu qui pesait dans son

ensemble 30 grammes.

Les suites

opératoires furent des plus normales, et en moins de

quatre semaines, le malade était sur pied, ayant eu pour unique

complication

une

poussée eczémateuse de la région hypogastrique et

dela face interne des cuisses, tenant à

la fois à

son

embonpoint et à

son arthritisme.

Actuellement, il

va

bien

; ses

douleurs ont disparu, il n'y a plus

d'hématurie, mais il

est

obligé de

se

sonder et procède à cette petite

opération, devenue très facile, quatre fois dans les 24 heures.

Les nouveaux calculs se sontreformés et,

dans

ces

derniers temps,

on a été

obligé de lui faire

une

séance de lithotrilie qui, d'ailleurs, a

été trèsfacile.

Observation III M. Pousson.Thèse du DrMichel.

M. B..., 77 ans,

présente des troubles dysuriques depuis plus de

quinze

ans

et

a eu

à diverses reprises des attaques de cystite intense

et

quelques hématuries très abondantes. Depuis le début de sa

maladie, il

est

obligé de

se

sonder.

Au commencementde décembre

1897, j'obtiens de lui l'autorisation

d'explorer

sa

vessie, mais

sous

le chloroforme. Je perçois un contact

caractéristique de la pierre,

que

j'avais soupçonnée depuis deux ou

trois ans. Je peux

m'assurer aussi de l'énorme hypertrophie de la

prostate qui porte la longueur de l'urèthre qui la traverse à plus de

6 centimètres et forme dans la cavité

vésicale

une grosse

tumeur

très nettement

perceptible

par

le toucher bimanuel.

Cystotomie sus-pubienne le 18 décembre 1897. La vessie ouverte,

(27)

29

mon

doigt, introduit dans la vessie,

constate l'existenced'un

prolon¬

gement

volumineux

de la prostate,

de

forme

cylindrique,

parcouru suivant son axe par

le canal

urétral etsaillant dans la vessie comme ungros

col de l'utérus.

Cette sorte de cloison

charnue, dirigée

vers la

gauche,

renferme deux calculs du volume d'une

petite noix, fixés

pour

ainsi

dire entre la saillie

prostatique

et

la paroi du réservoir

: dans le sinus

rétro-prostatique

se trouvent trois autres calculs un peu

plus volumineux.

En raison de

l'âge

et

de la faiblesse

du

malade,

la résection du lobe ne fut pas

tentée.

Les

douleurs, depuis, n'ont

pas

complètement disparu. A trois reprises, il

a eu

aussi, depuis l'opération, des

hématuries

provoquées

par

la

sonde. Toutefois l'introduction de la

sonde,

autrefois difficile

et

douloureuse,

est

beaucoup plus facile.

Observation IV

M. Pousson. Thèse du Dr Michel.

M. de

C...,

56 ans, souffrait de la vessie

depuis 15

ans et avait renduà

plusieurs reprises des

calculs.

Cystotomie

le 7 mars 1898. La vessie ouverte, on trouve 19 calculs devolume varié. La prostate ne forme pas une

saillie

bien considé¬

rable sous la

vessie,

mais le lobe médian constitueune

petite

tumeur

arrondie,

du volume d'une

cerise,

rattachée au reste de

l'organe

par un

pédicule mince,

mobile etfaisant

clapet, de

manière à

intercepter

le

passage de

l'urine dans certaines attitudes du malade : circons¬

tance

qui explique pourquoi M. de

G. urine

quelquefois

maletmême

ne peutémettreuneseule goutte

d'urine.

D'un coup

de ciseaux, je

franche le

pédicule

et enlève la

petite

tumeur.

Aujourd'hui, M.

de C... est en

parfait état de

santé: il urine bien et danstoutes les

postures.

Observation V

M. Pousson. Thèse du Dr Michel.

M-

P...,

04 ans, offre

depuis plus de 10

ans les

symptômes habi¬

tuels de 1

hypertrophie prostatique

et est

obligé de

se

sonder,

car

il

(28)

30

ne

peut évacuer

aucune

goutte d'urine spontanément. Les urines,

purulentes dès le début de

son

affection, sont toujours demeurées

telles, et, à

diverses reprises, le malade

a eu

des crises de cystite aiguë très intenses.

Appelé

au

commencement de

mars

i898, je constate que la vessie

renferme un calcul. En raison de la faiblesse du

malade, de l'état

d'infection de sa vessie et aussi du relief énorme que

fait dans

son intérieur la

prostate, je pratique la cystotomie le 17 mars. Je trouve

d'abordun calcul

phospbatique dans la vessie, puis deux petits cal¬

culs en forme de

pépins de melon derrière la prostate et s'appliquant

au-dessous du bas-fond dans

lequel croupit

une

grande quantité de

matières

purulentes, épaisses et glaireuses,

que

j'extrais avec le

doigt. Je résèque

ce

lobe prostatique dont les fragments réunis ont

levolume d'une grosse prune.

Un mois

après, le malade reprenait

ses

occupations, ne souffrant

plus, n'ayant plus de fièvre. Les urines sont restées encore puru¬

lentes,

malgré des lavages

au.

nitrate d'argent. Continue à se sonder

comme avant

l'opération.

Observation VI M. Pousson.Thèse du DrMichel.

D. Er...,

66

ans,

originaire de Sore (Landes), entre à l'hôpital, le

24

octobre,

parce

qu'il souffre de la vessie et qu'il urine du sang.

Cet homme

présente des troubles prostatiques depuis une quin¬

zaine d'années. Il a rendu

également des graviers

:

depuis quelque

temps,

il n'a plus constaté de sable dans ses urines.

Les douleurs

qu'il éprouve sont augmentées

par

la marche, un

voyage en

voiture,

en

chemin de fer. Mais le repos ne les fait pas

cesser

complètement.

Aeu deux crises de rétention.

Depuis deux

ans

est obligé de se

sonder. Le

sondage amène souvent l'émission du

sang.

Actuellement, présente de fréquentes envies d'uriner, des douleurs

continues,

et

perd du

sang en assez

notable quantité. Le passage de

la sonde est un peu

difficile; l'évacuation de la vessie

se

fait lente¬

ment, en

bavant.

(29)

31 -

L'exploration métallique révèle seulement l'existence

d'une grosse saillie intra-vésicale. Au toucher

rectal, la

prostate est uniformé¬

ment

hypertrophiée. Prostatectomie le

28 octobre. La vessie ouverte,

onvoitune énorme tumeur faire issue entre les lèvres de la

plaie

Cettetumeur est

pédiculée

et se

continue

avec une deuxièmemasse,

faisant,également relief dans l'intérieur

de la vessie. Cette tumeur est enlevée d'un coup

de ciseaux.

Le reste de la masse est abrasé à la

pince

coupante

aussi complètement

que

possible. Ce temps

permet de

dégager l'orifice

du col.

L'exploration digitale révèle alors la pré¬

sence de calculs dans le sinus formé en arrière de la prostate.

On

les enlève. Des

lavages boriqués très chauds

arrêtent à peu

près complètement l'hémorrhagie vésicale.

On

place dans

la vessie des tubes

Guyon Perrier (ce drainage

est

pratiqué

par notre' maître dans tousles cas de

prostatectomie)

; on ferme ensuite la

plaie

par quatre

plans de

suture.

Suites normales: pas

de réaction fébrile

notable. Le

surlendemain,

les urines ne sont presque

plus teintées.

Vers le douzième

jour,

on

enlève

les tubes et une sonde de Nélaton

est

placée

dansle canal. Dès

lors, la plaie vésicale

se

ferme rapide¬

ment. Le 26

novembre, le

malade sort de

l'hôpital.

Observation VII

Due àl'obligeance deM. Pousson. Société dechirurgie.Paris, 1900.

P.

B...,

78 ans,

vieillard vigoureux, souffrant depuis deux

ans

de

troubles

dysuriques attribués

à une

hypertrophie de la

prostate, a présenté danscesderniers mois

quelques légères hématuries diurnes provoquées

par

le

mouvement, en même

temps

que

de la pyurie

intermittente etdes douleurs

passagères

à

l'extrémité du gland. Son

médecin

qui l'a exploré dit

avoir senti un contact et me l'adresse dans le courant de mai 1900 avecle

diagnostic de calcul vésical.

Je 1 examine à

l'explorateur métallique

etau

lithotriteur dans

de bon¬

nes

conditions, la

vessie étant

parfaitement tolérante;

mais toutes nos

investigations

restent

négatives. Je

constate seulement une

saillie de la prostate soulevant la lèvre inférieure du col et créant un

(30)

32

bas-fond dans

lequel pénètre toutefois librement le bec de l'explora¬

teur. Lesurines sonttrès

légèrement troubles et

ce

n'est qu'à la fin

dela miction

qu'elles deviennent épaisses et franchement purulentes

Je

prescris des lavages

au

nitrate d'argent et, après

un

séjour d'une

semaine à

l'hôpital, le malade retourne chez lui.

Trois semaines

après, le 6 juin, P. B... rentre de

nouveau

dans le

service. Je

l'explore

pour

la seconde fois, et je n'ai

pas

de peine à

sentir un contactnon douteux. Etant donnée l'existence du relief

prostatique, derrière lequel

se

cache

sans

doute

par

intermittence le calcul, je

me

décide

pour

la taille hypogastrique de préférence à la

lithotritie.

La vessie ouverte le 11

juin, je

trouve

dans le bas-fond trois petits

calculs

d'apparence phosphatique, sphérique, de volume sensible¬

ment

égal

ne

dépassant

pas

celui d'une petite cerise. Après les avoir extraits, je résèque d'un

coup

de pince coupante la saillie prostatique

et

je gratte

avec ma

curette herse 1a.

muqueuse

du bas-fond forte¬

ment

injectée

et

légèrement tomenteuse. L'hémostase faite, à l'aide

d'une

injection boriquée très chaude, je

me

disposais à refermer la

vessie, lorsque je vis tout à

coup un

flot de

pus

épais et grisâtre s'échapper

par un

orifice situé

sur

le côté droit, à

peu

près à deux

centimètres en arrière et au-dessus de l'embouchure de l'uretère

correspondant. J'introduis

sans

difficulté l'extrémité de

mon

index

dans cet orifice et

pénètre dans

une

poche du volume d'une noix

verte renfermant une

petite concrétion

grosse comme un

pois, que j'extrais d'abord. Introduisant alors

une

sonde

en gomme

à deux

yeux

dans

sa

cavité, je la lave

à

grande

eau avec

la solution de cya¬

nure de mercure,

puis je gratte

sa

surface interne à la curette tran¬

chante avec

prudence, sachant combien est mince la paroi de ces

hernies

tuniquaires de la vessie. Cela fait, saisissant

avec une

longue pince à disséquer chacune des lèvres du collet, je les avive l'une

après l'autre, largement,

sans

crainte. Mes études antérieures m'ayant

montré combien elles sont

épaisses, je les réunis à l'aide de trois

points séparés de catgut

2. Je termine l'opération

en

mettant une

sonde de Pezzer dans l'urètre et en fermant

complètement la vessie

et les

plans hypogastriques sus-jacents.

Les suites furent des

plus simples

:

le 8 juillet, moins d'un mois

(31)

33 -

après l'intervention, le

malade

quittait l'hôpital

avec

des

urines

claires,

ne souffrant

plus

et

urinant

toutesles trois ou

quatre heures.

Le24

juillet, j'ai

pu constater par

la cystoscopie

que

l'orifice

du collet était oblitéré et

qu'à

son niveau la muqueuse

était plissée, blan¬

châtre,

comme

cicatricielle,

Observation VIII

M. Pousson.Thèsedu docteur Michel.

P...,

38 ans. clerc de

notaire,

est entré à

l'Hôpital le 16

novembre

1898,

à cause de douleurs vésicules et de la

fréquence de la

miction.

Àeudes

coliques néphrétiques, il

y a trois ans pour

la première fois

et,

depuis,

arendu des sables et même des

petits calculs

à

plusieurs reprises.

Ila delà

fréquence de

la

miction,

surtout

depuis

un an;

la nuit, il

selève dix fois environ;

le jour,

il urine moins souvent. La miction est

spontanée,

mais difficile. Le malade ne peut uriner que

dans la position accroupie, le jet

est

long avenir; la

miction e»t facilitée par les

tiraillements

sur la verge.

En

même

temps

que

la fréquence

aug¬

mentait, les

douleurs sont devenues

plus vives

et, pour

ainsi dire, continues. Exaspérées

par

la marche, elles

ne cessent

cependant

pas

au repos.

Examen

: Jet

petit, perpendiculaire

;

urines

louches

malgré les

lavages

que

le

malade exécutait chez lui.

Iraversée

uréthrale libre.

L'explorateur

note

l'existence

d'une saillietrès

petite,

pas

de

contact de

pierre malgré plusieurs

examens.

bu côté du

rectum, la

prostate fait unesaillieassez

notable, hyper¬

trophie diffuse.

Prostatectomie sus-pubienne, le

±l novembre. La vessie ouverte,

on note

l'existence

d'une

petite saillie,

sorte de valvule située sur la

lèvre

du

col;

on l'incise. Outre cettesaillie, ontrouve trois ou

quatre

petits calculs

ovalaires, aplatis,

situés enarrière du col.

Mise à

demeure

de tubes

Guyon-Perrier

et fermeture par suture à quatre

étages.

Le 7

décembre,

on sort les tubes etl'onmet une sonde de Nélaton dansle canal.

Guérison rapide.

Dargein

3

(32)

34

IX. Trois observations

Dr P.Bazy,chirurgien des

hôpitaux de Paris, 1893.

a) Homme de 78 ans, grand, maigre, bien portant. On pratique

une

première lithotriLie avec succès. Un an et demi après, récidive :

nouvelle litliotritie

suivie de deux récidives et de deux interventions

semblables.

Ala dernière

lithotiitie, sensation de calcul enchatonné; la taille

est

pratiquée trois jours après et l'on extrait le calcul. Le troisième

jours après l'opération, le malade meurt épuisé.

b) Homme de 58

ans;

on décide de pratiquer chez lui la taille qui

pourra

n'être qu'exploratrice étant donnée l'absence de signes

pathognomoniques. On extrait un calcul de 36 grammes. La guéri-

son

complète met

un

mois et demi à se produire à cause de compli¬

cations

pulmonaires.

c) Homme de 73

ans;

litliotritie à l'Age de 62 ans pour calcul uri que;

11 ans

après, deuxième litliotritie pour calcul phosphatique.

Au bout de six

mois, constatation d'un calcul enchatonné. Taille;

guérison rapide.

Observation X

D'-A. Suarez,deMendoza(Faculté de

Madrid).

M. G...,

75

ans,

officier supérieur de la marine espagnole, prosta¬

tique depuis dix

ans,

sévit subitement pris d'hématuries abondantes

qui l'immobilisèrent rapidement. L'examen permit de diagnostiquer

un calcul.

Lalitliotritie est

essayée mais

en

vain, à cause de l'orage vésical

deux fois renouvelé. De

plus, il est impossible de retrouver le

calcul.

Le

lendemain, taille hypogastrique dont les suites furent excellen¬

tes et très

rapides.

Malheureusement,

deux mois après, le malade fut atteint de pleuro-

pneumonie qui l'emporta.

(33)

35

XI. Deux

Observations

Du DrGuelliot(Société médicalede Reims).

a) Femme de 64 ans,

présentant

des accidents d'urémie et un

calcul. On

pratique la

taille

d'urgence

et l'on extraituncalcul ovoïde de6 centimètres de

longueur,

pesant 75 grammes.

Mort dans le coma

urémique.

b) Homme

de 72ans, chez

lequel

on a

pratiqué déjà deux

litho- trities

qui n'ont

pasamené la

disparition

des douleursetdestroubles vésicaux.

La taille permet de retirer deux calculs à noyau

uratique

et enve¬

loppement pliospliatique.

Observation

XII Servicede M.Guyon.

Homme

de 68 ans; son état

général

est mauvais et il

présente

de la

fièvre

continue;

une seule

hématurie.

Trois

explorations précé¬

dentes

ontété

négatives

et très

douloureuses.

11entredansle service.

D'abord, traitement

de la

cystite

par

le

nitrate

d'argent

en

instil¬

lations, puis

examen du malade sous

chloroforme

: on trouve un

calcul.

La

lithotritie

est

pratiquée

sans succès à cause de la dureté du calcul.

On sedécide à

pratiquer la

taille

immédiatement

et l'on retire un

calcul

aplati

de 3

centimètres

sur 1 centimètre et deux autres

petits

de lagrosseur d'une cerise. La saillie

prostaticpie

avait le volume d'une

orange.

Les suites de

l'opération s'annoncent bien;

mais le malade entre

brusquement

dansle coma

urémique

et meurt

cinq jours après.

XIII. Deux

Observations

De M. le Dr

Bousquet,

de Glermont.

M.le Dr

Bousquet

rapporte

le

cas de deux hommes

de 73 et76 ans

quila

opérés

de la taille pour calculs de la vessie et

présentant

de

(34)

- 36

la

cystite intense. Il

a

pratiqué la suture partielle de la paroi et a

obtenu deux

guérisons rapides.

Observation XIV

Dr François Hue, Société

médicale de Rouen.

Homme,

57

ans;

blessé

en

1870

par une

balle qui perfora sa ves¬

sie. En 1897, on

pratique la taille d'emblée, car on supposait que le

calcul trouvé àl'examen

s'était formé autour de la balle. On trouva

effectivement un calcul

pesant 80

grammes

dont le noyau était

formé par un

petit fragment de tissu osseux ayant pénétré avec la

balle danslavessie.

Guérison rapide.

XV. Trois Observations De M. le Dr Picard, France médicale, 1892.

a) Homme de 68

ans,

chez lequel on pratique la taille pour ex¬

traire un calcul

oxalique de 2 centimètres de diamètre. Guérison.

b) Homme de 72

ans,

présentant

un

calcul urique de 7 centimètres

de diamètreretiré par

la taille. Guérison rapide.

c) Homme de 59

ans;

la taille permet d'extraire un calcul ayant

déterminé de graves

hématuries profuses. Guérison.

XVI. Trois Observations

De M. leDr Girard (Société du Daupliiné,

1894).

a) Homme de 60

ans;

taille pour calcul phosphatique pesant

58 grammes.

Se lève vingt-cinq jours après.

b) Homme de 58

ans;

taille pour calcul phosphatique de 140 gram¬

mes. Guérison

rapide.

c)

Homme de 63

ans;

taille

pour

calcul phosphatique pesant

125 grammes.

Guérison rapide.

(35)

- 37

Observation

XVII Dr Milton (1894).

Egyptien, 60

ans; rétention

d'urine;

urines alcalineset

présentant

un

dépôt abondant

et fétide. La taille permet

de

retirer un calcul pesant 978grammes : succès

immédiat-

Deux mois

après, le

malade succombe à des lésions rénales gra¬

ves, révélées à

l'autopsie.

Observation

XVIII

Dr Gangolfe (Sociétédessciencesmédicales,Lyon, 1893).

Homme

de53ans,

état

général excellent;

on

pratique la taille

pour extraire un calcul pesant 66 grammes. Guérison

rapidé.

Observation

XIX Dr Jamin, de Paris (1893).

Homme

de 77 ans;

robuste, présentant

un calcul. On

pratique

en vain la

lithotritie

à la suite de

laquelle le

maladesemble

épuisé. On

se décide à retirer le calcul par

la

taille « in extremis ».

La vessieinfectée renfermait un calculformé par unnoyau

urique

recouvert de

phosphates.

Lesparois de la vessie ne sont pas

entièrement

suturées et la

gué¬

rison arrive au bout de

vingt jours.

Observation

XX Dr Rafin, de Lyon (1894).

Homme,

71 ans,

prostatique,

état

général

bon.

Deux

lithotrities qui

confirment

l'existence

d'un calculenchatonné.

Lataille permet

d'extraire

uncalcul

phosphatique de

3 centimètres de

diamètre. Guérison.

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