Ce recueil est destiné à partager mon amour des mots que je mets en musique sur la partition des poésies que j’écris au fil de ma plume, de mes humeurs, des battements de mon cœur… et de la vie tout simplement…
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Deshumanisation mondiale
29 mars 2013
Ce matin, le temps est très gris, Dehors ne tombe que la pluie, Sous une toile de brouillard Qui n’apporte que du cafard.
Sereine, je bois mon café, Dame LE PEN à la télé
Joute en mots avec BOURDIN Sur le monde qui va pas bien.
J’aimerais être une fée, Pour la crise, solutionner, Donner à tous, un toit, du pain ! Eradiquer la peur, la faim ! Certains naissent, la cuillère En argent dans leur bouche, fiers, Eduqués dés leur enfance,
Gagner du fric à outrance ! Ces gens se rendent ils compte Que la vie n’est pas un conte Pour ceux nés du mauvais côté De la barrière-société !
Sur leur visage, leur mépris, En étendard contre autrui,
Les petites gens du ruisseau, Qui ne sont pas de leur réseau.
C’est tellement trop facile, Dans un battement de leurs cils De fermer leurs yeux rapaces Sur la misère vorace.
Je n’ai aucune solution, J’ai peur de la révolution Qui fait aussi couler le sang De tant de pauvres innocents.
Je porte en moi la haine Du profit qui tond la laine Sur le dos de ceux qui peinent Si dur, à perdre haleine.
Je n’ai que mes mots pour épée, Ma conscience pour bouclier, Je me bats pour la justice, A ma peur, je fais police.
Je rêve de bel idéal,
D’une humanité sans mal ! Le droit de vivre est pour tous, Dans la paix, pas dans la frousse.
Voyage au pays des illusions
27 mars 2013
Libéré de ton corps, tu voles, Vers le ciel, sans bruit, tu t’envoles, T’as rêvé « monde d’espérance », Tu n’as rencontré que souffrance.
T’as voulu semer la tolérance Mais les fruits sont l’intolérance ! L’argent maquillé d’arrogance Construit l’élite suffisance.
Le monde sombre dans la folie, Haine et guerre dans le grand lit De la débauche, qui tout pourrit ! L’avenir incertain, est pari !
Des gens ont froid et des gens ont faim, Des gens ont peur de leurs lendemains, L’orage gronde dans les nations, Demain sera-t-il révolution ? Il fut un temps où la jeunesse, Le fleur aux dents, parlait sagesse, Portant ses rêves en étendard ! Ce temps est devenu bien ringard.
Mais l’idéologie s’efface Quand le pouvoir refait surface,
Sous les plumes de grands rapaces, Ils se sont battus pour la place.
Toi poète, tu chantes l’amour Qui rime avec le mot toujours ! Tu te fais traiter de bisounours
Car tu n’es pas requin mais nounours.
Libéré de ton corps, tu voles, Vers le ciel, sans bruit, tu t’envoles, Dans ton cœur, des mots d’espérance, Pour trouver la paix dans l’errance.
Mes enfants, mes trésors
26 mars 2013 Mes enfants, mes rayons de soleil,
Dans mon cœur, la douceur d’un bon miel, Quand mes pensées s’envolent vers vous Pour déposer sur vos belles joues,
Mille baisers de vraie tendresse, Dans un beau bouquet de caresses.
Mes enfants, mon tendre espoir, Vous voir efface tout désespoir, Vous ma raison, ma déraison, Les petits astres de mes saisons, Vous élever fut pour moi mission, Vous aimer, je fais, sans permission.
Mes enfants, mon futur devenir S’oublie devant votre avenir ; Ne soyez pas teigneux sans objet Mais battez vous pour vos projets.
Que Dieu vous épargne souffrance Et vous accorde tolérance.
Mes enfants, ne soyez pas paresse, Mais dans la vie, trouvez sagesse
Pour être des hommes beaux et bons, De vrais humains dignes de ce nom.
Il sera alors venu, le temps
De quitter enfin, mes chers enfants.
Repeindre le monde en couleurs
26 mars 2013
Le soleil n’embrasse plus l’horizon, Le brouillard l’a voilé par déraison ! Est-ce par jalousie ou par folie, Il a vêtu la nature en gris.
Tout est triste, terne et morose, Qu’on l’écrive en vers ou en prose.
Je me tourne vers toi, grand créateur, Je t’en prie, prends tes crayons de couleur, Pour colorier le monde en rose,
Oter les tâches de sinistrose,
Badigeonner les cœurs de vert espoir, Un peu de rouge passion sur le noir.
Repeins les voûtes du ciel, de ce bleu Qui, dés le matin, enchante les yeux.
Libère le soleil de sa prison
Pour qu’il brille du feu de ses rayons.
Le monde a tant besoin de couleurs, Le monde a tant besoin de bonheur, Dessine sur son front en lettres d’or, Les signes qui effacent la laideur.
Le blason de l ’ amour
24 mars 2013
Depuis des années, mon cher mari, Je porte en moi tes armoiries
Cousues dans mon cœur, en broderie Car tu es le blason de ma vie ; Ta fidélité est noblesse,
Tes journées ne sont pas paresse, Vers toi, j’apaise ma détresse, Ta pudeur voile tes caresses.
Sur le quai de gare de l’amour,
Nous sommes montés dans son wagon Dans l’espoir de voyager toujours, Tournés dans la même direction.
Dans nos bagages, nos chers enfants Car tu n’étais plus prince charmant, Je n’étais plus bergère d’antan ! Le train fonce sur les rails des ans !
Il roule au bout de son chemin, Il roule jusqu’au dernier matin, L’arrêt sera celui du destin, Alors le voyage prendra fin !
Le temps qui passe
22 mars 2013
Le temps qui passe, Les ans trépassent, La peau se fane ! Demain profane ! Lire, teint blême, Mes vieux poèmes, fut pour moi signe Du chant du cygne.
Dans mon cœur, vingt ans Mais cinquante ans Me dit le miroir, Pris de désespoir ! Miroir, voiles toi, Ta peur, caches moi ! Mes rides vieillies Sont livre de vie ! Sur mon visage, On lit les pages D’un vieux grimoire Sorti d’un tiroir ! J’ai perdu beauté D’une fleur d’été !