2035, St-Laurent Métro St-Laurent Montréal Ouverte tout les jours de 13hr à 17hr
Sauf les mercredi
etjeudi, jusqu'à 20hr dira@riseup.net (514) 843-2018
La
mauvaise herbe, zine anarchiste et écologiste
Qui nous sommes
La
Mauvaise Herbe
est uncollectif
quidiffuse
le journal anarcho-écologiste du même nom. Cette joyeuse aventure a débutée en 2901, lecollectif
ayantévolué
au rythme de sesdivers
collaborateurs et collaboratrices et ayant cherché à rassembler des anarchistes dedifférentes
tendances, promouvant ainsi ladiversité
quepeut prendre
(et doit à notre sens refléter) l’anarchisme. Certain d'entre nous sont anti-civilisationnel,
autonomiste, anarcho-individualiste, anarcho-communiste, proche de l '
insurrectionali
smeou
sequalifie
toutsimplement
d'anarcho-vert
, chacun étant cependant animé(e)s d'un désird'autonomie
face auxstructures contraignantes
etd'une conviction
que lanature
est inaliénable. Nouspublions
et éditons également un grand nombre de brochures concernant entre autre l'écologie radicale, la critique de la technologie et del'organisation,
la luttecontre
le travail, les luttes indigènes, la libération animale, les luttespaysannes
et la lutte contre l'industrie, le tout dans un souci de diffuser lasubversion le plus largement possible. L’expression artistique est également de mise, beaucoup de dessins étant réalisés par des militant(e)s que nous côtoyons. Nous sommes également actifs et
actives
dansdivers projets productifs concrets
et solidaires autant à Montréal qu'en région.rnauvai
seherbe@attern
.org
La Mauvaise Herbe
Vol.4
No.
3Été 2005
Rejoindrelecollectifduzineà :
mauvaiseherbe@altem.org Contacts:
Liberterre
collectifliberterre@yahoo.ca
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liberterre.cjb.netCoalitionAgainstCivilization coalitionagainstcivilization.org/
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Bibliothèque Anarchiste 2035 St-Laurent,3eétage DIRA@qc.aira.caIndigenousPeople’s Solidarity
Movement
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BriqueJournalcritiquedel’actualité desquartiersdusud-ouest ruebrique@yahoo.ca
Agite-Bouffe Montréal
Wild
Roots www.wildroots.org/LibrairieL’Insoumise 2033 St-Laurent, 1
er6
étage
BlackandGreen Network www.blackandgreen.org/
Llavor d’anarquia
www.
gratisweb.com/Uavor/TerraSelvaggia Pise,Italie
Green
Anarchy www.greenanarchy.org/jLibertad!
www.grupoLibertad.tk publication_libertadahoo.com.ar
aoNmisiï * aiîmNo'zraoH
Le ss o<yb ^om„.
Cr>ryttno(jAisnota patheasiiyabandoned. ififisapatb youchoose, you shouldbeexpectingfoserve prisonlimeor worse If you cannot facethe possibilityof prison oryou know you cannot accept lheconséquences with integrity and honor,donot pickupthematchbook.
Theblâme, however, does notsoielyliewith the weakness of individuals under pressure.
The problem is one of our creating. This movementglorifiesandromantiazes hardcore action: crying out forsalvation fromwould-be heroes; writing stories and singing songs of faceless individualswhosabthedozers, raid thelabsandwho bumed downVail.
Honoring ourwarriorsisgood But,theillusion fades when youare sitting in ajailcell. The onceseemingly powerfulmovementbolstered by its own selfpraise no longer appears so strong The romantidzed idéal ofaction and changeremains. Yet.norevolutionaryenergy
isdirectedatfreeingourcomrades
Thatisourfailureas amovement Ifweexpect ourwaniorstostandstronginfrontofthejudge andjurywithheadshighandeyesbumingwith défiance,wemustbecomerealisticaboutwfiat
itmeanstobearevolutionarymovement.
We
GLEE CLUB
hâvetosupport thosewhohâvesaenfieedtheir
freedomwith radicalactionsequal or mightier thantheirown.
For our movement to become more than a counterculture, we hâve to stop mystifying directaction. Wehâvetorecognizedirectac- tion fotwhaiitis-anecessity.Thesupportof themovementtoitscapturedwarriorsmust go beyondadmirationandrespect.Itmustextend intoactionand agitationfortheir retease.
We
mustneverabandonourown. By anymeans necessary,wemust see themfree.Otherwise, wecanexpectmorepeopietobowbefore the poweroftheState.
Howdo we go from romanticizing action to takingit? Howdowegofrom accepiing loss topreventingit?Thesearetheobstaclesinour path.Ifwecannotovercomethem, thenweare nottryinghardenough.
There are always goingtobe Billy Cottrells.
Therejust doesn'thâvetobe more ofthem thantherearetrue warriors. Thereisaheroin ailofus- onejustwaitingtobegivenavoice.
Findthecouragetofollowyourheartandthe pride to holdyourheadhigh and stand your ground.Becausewiththat,thismovementwill gofrom a façadetoaforce.
GOMP*.eNPS
*T0tes ?
byTodd(Hyung-Rae)Tarselii|BY-80251175ProgressDrivejWaynesburg,PA15370-8089 toddhyungrae@yahoo.com|comments&questionswelcomed
A
rv*CoV>\&\Cross
nftvxç,\e*tfer* -fhanfes/captive voices
worcls and art from inside the gulags
Lessons from the snitching of Billy Cottrell by
Jeff“Free” Luers
|
December
13,2004
November 17, 2004 will be remembered as anolher saddayforibeEarthLiberationFront andthe radicalactivistcommunity.Ontria!for the ELFactionof torching SUVsinSouthern California,William "Billy’Cottrelllookthewit- ness standinhisdefense.
Accusedofmorethan $2.3millionofproperty damage,Ican imaginethe fearBillyfeltfacing décades in prison. Many activists, pas! and présent,rememberthatfeefingailtoowell.For someitwas ourfinest moment, if also most
painful,aswestood beforethe Stateproudand unwavering.
Perhaps, the truest test ofourwanior spirit
can be foundin thecourtroom. Undoubtedly, ourmovements definingmomentwillbehow
steadfastwestandwhenfacingthefullrepres- sion oftheState.
AfterBilly'sarrest,hewroteme.Hisnaivetéat thesituationhe wasinshocked me. Wedis-
cussed what hewasfacing,andIwarned him to avoiddoingmediabeforetrial. Billyshared hisfearsandheartachewithmeaswellashis
gratitudefor ailthesupporthewasreceiving frompeople.Inhislastletter,Billytoldmehow muchofaninspirationotherwaniorsandIhad beento him.
As Billytook thestand thatday, Ican'tHelp butwonderifthesick feeling inhis stomach wasfearofimprisonmentorif itwas nauseaat his betrayal.Billytestifiedthat hisfriendlitthe
fireagainsthiswishes.Hestatedthathe was coercedintogoing alongwiththem because he owedoneperson $200.
Despiteailofhisbravadotohissupporters,the media and me,Billytuckedhistailandpissed downhisleg.Sadly,fhisisnot thefirstinstance ofbetrayal. Todate, the majorityof ELFand ËLF-styleactions togobefore the courtshâve had a défendanttum traitor.This factdévas- tâtesmyheart,asitshouldeveryactivistand révolutionary.
Illégal direct action isadangerous path.The
action itselfisonlyasmall part of theéqua- tion.Physical résistanceonceembarked upon
GLEE CLUB
fl.*
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toddhyungrae@yahoo.com|comments&questionswelcomed
i
Petit voyage dans les squats en Europe
(première
partie).face àlapropriétéprivée, nousrevendiquons
h
propriété d’usage (lesmaisons à celles et aceu^qm
les Imhtent).A
défaut d’être [égale, Coccupation est légitime, puisqu’en habitantetrénovantcesmaisons, nous(eutredonnonsvie etCes rendonsà Ceurfonction première, celledêtreoccupées.»1993-2003,10ansd'tEspaceJfutogéré
.
,^,
présent artic,e ne Prétendaucunement
dresserune
liste exhaustive des differents squats existants enEurope mais
dresse plutôtun
portraitsommaire
de quelques endroits et réalitésque
j'aipu
observer lors d’unvoyage
de presquedeux mois
en France, Belgique et Suisse,moment où
j'ai initieun
penple dansun
certainsnombres
de squats histoirede
parfairemes
connaissances dans ledomaine.Son
but est d'apporterune
certaine visiondu phenomene
des squats etdebrosserun
tableau,bien parcellaire,desstratégies etréalités auxquelles les résistantsà lapropriété privédoivent faire facedans leurmilieurespectif.
Il est important de spécifier d’emblée
que
l’occupationde
bâtiments vacants sebome
aune
réglementationbeaucoup
plus soupleen Europe
par rapport a l’Amérique.Le
droitau
logementpermet
habituellementaux
squatteurs de bénéficier d’un certaintemps
de répit avantune
possible expulsion de la part des forces de l'ordre. Voici en généralcomment
se déroulé pareil cas d'occupation.Après 48
heures d’occupation, les autorités doiventhabituellement recourir àune
procédure devantun
jugepour mener
1expulsion
du
lieu. C’est la raisonpour
laquelle plusieurs futurs occupantss envoient
une
lettreau
futarsquat48
heures à l’avance(lecachetde
laposte faisant foi).Un
huissier vient alors constater l'occupation et, représentant le proprietaire "légitimé" des lieux, stipule alorsque
ce dernier veut fairevaloir ces droits de propriété. Cecidonne
habituellementun
certain répit aux squatteurs pouvant s'echelonner surun minimum
d’un mois. Ils évitent alors les risques de garde àvue
et l'expulsionimmédiate de
l'endroit.Une
procedure devant juge est alors
entamée
et celui-ci doit rendreune
décision officielle permettant aux flicsde
procéder àune
expulsion si les occupants refirent de partir. Les 3 grandes causes d’expulsion sont généralement les suivantes : 1) occupation illégaleou
illicite d’un logement 2) rupturedu
bailpour non-respect d’une clause 3)
immeuble
déclaré impropre à l’occupation.La
plupartdu temps
les squatteurs se voient remettreune
contravention maissans plus. Cependant,
pour
éviter les accusations d'entrer par effraction, lesoccupants doivent absolument n'avoir brisés
aucune
fenêtreou aucun
verroulors
de
la pénétration dans le lieu. C'est la raisonpour
laquelle ceux-ci affirmentsystématiquementque
la porteou
la grilled'entrée étaient ouvertes à leur arrivé. Sijamais les occupantsrefusent de quitter les lieux, lehuissier se présenteànouveau
au domicile avecune
«sommation
de viderleslieux »et dresse
un
procès-verbal suite à quoi il pourra officiellementdemander
leconcours de la force publique.
Les
élus politiques doivent cependant tenircompte
d’uneloi de 1951 en France (loi qui existe également en Belgique eten Suisse) qui garantie
une
trêve dans les expulsions pendant la période d’hiver(soitentrele 1er
décembr
e:.êtSlbeaucoup
des expulsionsinter^l^ln commencent
enautomne oufÉ|:^put
cela est assez rare,que l^ffiou
1confiance avec les squaftçüfs.
Ce
c gratuitementou
à très;
^^prix un
f
Mg
habituellement
accompagnée
dfrmBlj
être reconduit, intervi'ènt-Sa
plupart^
favorableaux occupants^';
,,
Cette réalité
dç^^tm^Ô^er^.
même
d'uu^tfSrti^Mm ^c'est cfi
Disonsque^ti^Bi^^^t
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secteuririq^^^«[uelq|nip
euP
aui propriétaires^w!vocati&l|nême
cprimordiale. La^visibilité
^^mia
droi également pourbeaucoup
Notons une
nouvelle tactique France, visant à déloger les squatteui. C’estlaraisonpourlaquelle temps et
que
les occupations InSb,,arrive paffqis,même
siou
lepropnëMpÿt Ce
contratperni%|
n logement en sa pp'
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plus loin.Itrtiers riches,plusil
plusieurs de ceux-ci, pauvre, soit dans
un paumé,
il est àftnëljèrque
l'attitudedu
me du
bâtiment- çndroit et la disetiment;;gfè^etent
une
importanceia ,di|é^éfion des occupants sont
jÿlj^squat
de perdurerou
non.|||$publiques très populaire en
longue
date, le principe d’action retenu.Ce
principe d’action retenu est de donner lesmoyens
à des Offices Publicsd’H.L.M. ou
des associations caritatives d’acheter lesimmeubles
squattésou
de les recevoirgratuitementune
fois les squatteurs délogés.Ces
associations auraient la responsabilité de les gérer et d’accueillir des personnes qui n’auraient pas lesmoyens
de se loger. Cette stratégie tend à exercer encore une foisun
contrôle total des individus et à systématiser leurdépendance
vis-à-visde
l’État et de ses faiseurs de bienfaits,en
plusde
permettrede diviser pourmieux
régner en accusantles squatteursde
volerle toitdesdemandeurs
delogement
social.La
findu marxisme
et
de ce qui en a découlé À
quelques rares exceptions, lesmouvements
révolutionnaires depuisMarx
sontmarqués
théoriquement par la conception marxiste del'histoire.Du
marxisme(toute tendance confondue) aux « ultra-gauches », de l'anarchisme classique (de Bakounine, les synthésistes et les anarcho- communistes d'aujourd'hui) au courant communisateur, l'histoire est saisie
comme
une dialectique déterministe entre lesconditions de production (la plupart du temps en première et dernière instances socio-économiques) et les forces productives (l'ensemble destravailleurs et des travailleuses réifiés en un sujet
nommé
« leprolétariat >»). La contradiction demeurerait donc entre les forces structurantes du Capital ou du capitalisme (les bourgeois) et l'unique sujet révolutionnaire, le prolétariat.
La révolution seraitdonc le résultat positif de la résolution de la contradiction de cette dialectique.
L'histoire est
vue comme
déterminéeparlecapitalisme,celui- ci déterminant l'existence des classes sociales vues
comme antagoniques
et celles-ci finalement déterminent l'histoire à leurtour. Tout seraitdéterminé parle capitalisme en bout de ligne, niant ainsilarelativeautonomie des autresformes dedomination dont la plus ancienne,le patriarcat.
Réinventer l'existence humaine et ses parcours -pour ne pas parler de lavie en général puisqu'elle ne
nous
estpas
réductible-- nécessitera aussi une rupture avecle marxisme et tout ce qui en découle, (le
déterminisme
économiste, le productivisme, le
rationalisme et scientisme, l'ouvrièrisme, le classisme...). Des
autonomes
postmarxistes aux écologistes radicaux nous voulons envisagé l'histoire d'une manière différente. Elle serait alors plurielle etmarquée par des
déterminations/dominations multiples irréductibles les unes aux autres dont les principales sont l'écocide, le patriarcat, le capitalisme et les États mais où existent une panoplie d'autres formestoutes aussiirréductibles(te
rationalisme, le nationalisme, le
racisme, l'hétérosexisme, les puissances religieuses).
La lutte ne s'effectue plus seulement
comme
une guerre contre le capitalisme (qui contradictoirementcomme
vue auparavant en poursuivraitl'univers), mais
comme
un clivage entre les forces sociales révolutionnaires et les conditions diverses de détermination/domination qui les empêchent.
Aussi le sujet révolutionnaire prolétarien(lasupposé grandeunité potentielle et seule possible des forces du travail contre le capitalismepour leur affirmationou leurabolition)tend à se disséminer pourlaisserplace à une multiplicité
de forces subjectives, des
multitudes, en lutte contre tout ce qui lesdétermine/domine.
C’est
dans
ladeuxième
moitié du 20e siècle qu’émergèrent leschansons de combat
et d'action qui vinrent appuyer lesmouvements
antiségrégationnistes. «
Wei
shallovercome
» fut chantée lors d’unmouvement
de grève chez les ouvriers du tabac vers 1940.«
Oh
Freedom! » et « Ballad of theKKK
» donnèrent du courage aux manifestants lors des manifestations violentes qui lesopposèrent à la police et aux foules de blancs hostiles qui collaboraient avec elle.
Des
chansons furent écrites sur la prison, la situation ouvrière et les lynchages.L’industrie
musicale
et lamort du
folklore afro-américain
La principale beauté du folklore afro-américain est qu’il était de
tradition orale et sans notion de
propriété.
On
pouvait utiliser une chanson existante, en changerles paroles ou la musique et la jouer sans poursuitejudiciaire ou
conflit. La musique était
de
propriété collective.
Avec
l’apparition
de
l’industrie musicale, vint la propriété des oeuvres, ce qui selon moi signifiala mort de la musique toutes traditions confondues. Pour le
peuple noir, ce
changement
signifiait la perte de son folklore.
Les principaux acheteurs
de
disques étant blancs, les noirscommencèrent
à répondrede
plus en plus aux critères
musicaux des blancs.
De
plus,plusieurs blancs s’accaparèrent des traditions noires et connurent
le succès qui aurait du être attribué,
en
premier lieu, à leurs créateurs noirs. Plusieurs musiciens noirsde
grands talents furentreléguésauxoubliettesafinde céder la place
aux
plagieurs blancs.Malheureusement, la situation
de
la musique, en général, n’a fait
qu’empirer depuis.
À
certaines exceptionsprès, lesmusiquesqui ontémergées
depuis l'apparitionde l’industrie musicale ont plus à faire avec le capitalisme qu’avec
le peuple. Si le
mouvement punk
et hip
hop
ont produit quelques joyaux plus près des opprimés, cesdeux
stylesfurent, eux aussi, rapidement colonisés par les forces destructrices du capitalisme.Cale d’un bateauesclavagiste Américain
Sans vouloir approfondir les explications, disons qu'on peut trouver
sommairement
trois sortes de squats : le squatpolitique, le squat d’artistes et le squatde
toxicos.Le
squat politique est àmon
sens en lien avec les expériences vécus à Montréal et àQuébec
à l’été2001-2002
(Overdale, Préfontaine etLa
Chevrotière). Il consiste enun
groupe de gens qui choisissent de remettreen
question la propriété privé en généraleou
celle touchant plus spécifiquement les endroits vacants. Ils’accompagne
souvent d’une tentative de vivre en autogestion ets’accompagne
souvent d’une multituded’activités à connotation militante.Le
squatd’artistes est plutôtun
lieu de création,
un
endroit qui sert àun
collectif d’artistes et qui,même
s’ilpeut avoir
une
connotation politique parfois, ne vise qu’à offrirun
lieu physique utilisable pour des projets précis.Les
occupants de ce genre de squat ont souvent des ententes avec la municipalitéoù
ils se trouvent etnombreux
sont ceux quimise
sur la distinction entrebons
squatteurs (eux, prêt ànégocieraveclesautorités) etmauvais
squatteurs(ceux qui refusentde dialoguer avec les élus). Finalement, le squatde
toxicos,comme
sonnom
l’indique, est
un
lieuoù
desconsommateurs
de drogue peuventconsommer
en toute discrétion ethabiter surune
base régulière (puisque ceux-cine
sont pas toujours acceptésdans lesautres squats).Dans
lebutd’offrirune
petitevision bien personnellede
cequi sepasse actuellementdans quelquesvilleseuropéennes concernantles squats,voiciun
brefcoup
d’œil des endroits que j’aieu
la chance de découvrir lors demon
périple.
FRANCE
Paris
Pas faciledans une capitale
de
faire survivre les squats.La
plupart des anciens squatteurs quej’airencontré habitent aujourd’hui chez des copainsou
à la rue. N’ayant pas eu letemps de
visiter le squatLe
Chalet,j’ai visité ce qu’onm’a
dit être le seul autre squat politiquede
la ville, le squat Jean- Jaurès à Villejuif.La maison
bourgeoiseest très impressionnante mais c’est derrière celle-cique
le plusbeau
reste à voir, uneimmense
courarrière avec plantes, arbres et pistes pour s’y promener.Le
projet était d’en faireun
immense
jardin ouvert àceux
désireux d’expérimenter de nouvelles techniques d’agriculture.Avec un immense mur
etune
grille à l’entrée (sans compterle faitqu’il estàl’extrêmesud de Paris),ce squat a bien des chances de survivreun
certain temps.Pour
le reste, les flicsde
la ville sont sur lesdents et la mairie est décidée à faire
de
l’histoire des squats parisiensde
l’histoireancienne.
Lille
Voici
une
ville avec une longue tradition de squatteurs,d’occupations, de luttes et, malheureusement, d’expulsions. Certainsde
ses quartiers ontconnus une
explosion d’occupation à lafin des années90
et au début 2000,notamment
le quartier Fives, alorsque
la mairie n’osait pas s’opposer de manière trop musclée (chose qui allait changer très rapidement). Cette ville ayant plusieurs quartiers industriels quelquepeu
à l’abandon et une certaine traditionouvrièrede lutte, leschancesde
voirsesimmenses
hangarsetusines êtresoccupés étaientgrande.Le
premiersquatque
j’ai eu lachance de visiter était leLabo, leplusimmense
jamaisvu
danstoutmon voyage
etun
hautlieude concert bénéfice (avec
une
salle de spectacle au sous-sol trop géniale).L’immeuble
ayant aumoins
5 étages^on peut bénéficierde plusde
3 grands hangars et d’une multitude de pièces servant d’entrepôt, de.chambre,de
salon, de salle internet... D’aUufej;discrèî&
cjjquat
était àmon
avis là pour resterun bon moment
puisque|jjpru#oü4|és||î|uéfi’étaitque
peupassanteet lequartier(Fives) plutôtM’ â^4@^Ma1h^uletfee^nt
Je 8juilletau matin, la proprio estvenue aveqfeé
iltÇ®Jjoitf%ss^^ÿ*fepulser
les gens qui étaient dans le squat. Ils ont,défoncés là porté|e| §oofeqt|és, mais ont faittellementde bruit
que
levoisinage a appelé;la^iice^
|mjj virée lesvigiles en leur disant que leurjm||hoden'’é|d|||^^aI^tf%<||rio
a cependant promisde
revenir aveç les-autorisation d’expulsion.Bas
lies loin de là se trouvait une sympatjüque:;
maison
'.gjüajée, Xçl tyàijjson Bleu, quimalheureusement
tut expùl|ééüpgmi. Peu
detemps
Ja^rèà ce fut le grand coup, les autorités décidër^â^’ÿigfpénteT la;pressi|ig|qi|| était déjà assez forte depuis 2004) en procédait,&
||p||ptioq'simultane^e
| squats lamême
matinée, à savoir leTrimar, leTrîcaref.de.jk% bis
ruéf^argue.
Resteencore occupé le squat WhiteWood
,un
genre d’ancien garage/entrepôt très bien qui possèdeun
coin vêtements gratuits assez impressionnant. Espérons que laréponse des squatteurs soit à la hauteur de la
vague
de répression qui sévie dans cettevilledu
nord de la France.'
_ •
.
Renne»
Cettevilleétudiantede Bretagnedispose à
mon
avis d’un desmeilleurs esprits en ce qui concerne les squats. J’ai rencontré des activistesde Rennes
tout au long de
mon voyage
et ceci dans plusieurs villes (Lille, Belgique,de
ces cochonneries un peu white trash et colonisées: lebluesrural afro-américain.
Il n’estpasfacile
de
direcequ’est exactement le blues. Tropde
musiciens, blancspour la plupart,en ont
abusé
eten on fait perdre lesens originel.De
plus, le blues était teintéde
multiples particularitésdépendamment
des régions d’ou il provenait, Mississippi, Chicago, Texas, ce qui en rend la définition encore pluscomplexe.Contrairement à ce qu'en croient plusieurs musiciens blancs, ce ne sont pas les critères techniques qui, je crois, définissent le blues (12 mesures, couplets répétitifs et blablabla),
mais bien les critères sociaux et
esthétiques. Alors
que
socialement le gospel, par son embourgeoisement, gagnait la
sympathie des blancs, le blues devenait la réelle voix
de
lasouffrance d’un peuple appauvri, opprimé et exploité par un autre.
Un
peuple à boutde
force dont samusique
lui procuraitmomentanément
une évasion.Pour moi, le blues est la musique des pauvresetdesopprimés.
Sur le plan esthétique, pour être capable
de comprendre
et d’apprécier cette musique, il est essentiel, en tantque
jeune occidental-e blanc-he,de
faire unpetiteffort.
On ne
peut pas jugerla
musique
noire par des critères blancs. Les voix, qu’on ditsouvent un peuéraillées, sont
en
fait des vestiges
de
la culture africaine.En
effet, dans leslangues tribales
de
l’Afriquede
l’Ouest, d'où viennent les ancêtres des Noirs américains, les mots prononcés
avec
des variationsde
timbresoù de
tonalité correspondentàdes sens
différents. (I est
donc
normal de retrouver cephénomène,
utilisé ici avec la langue anglaise, à l’intérieurde
lamusique
blues.De
plus le blues n’est pas fait pour être ni joli, ni poli, car il est le reflet d’une vie qui elle-même est ni jolie, ni polie.Un
peucomme
le punk de nosjours, qui n’est pas là pour être beau, maiscomme
refletde
notre réalité.Malgréqu’il y aitcertaines
exceptions, la révolte contenue
dans
les propos du blues rural du début du20
e siècle est souventmasquée
parune
certaine résignationdans
ses propos, résignationmalheureusement
trop souvent caractéristique des peuples colonisés.
On
parle au« je », le blues esttrès personnel.
On
sentladouleur d’un peupleen passant par des individus bien réels et non pas pardes discours universels un peu prétentieux. Le blues rural est chantéaccompagné
d’une seule guitare ou d’un banjo.On
y parle de cultures,de
travail, de récoltes, de famines, d’esclavage,de
solitude, d’amour,
de
maladie, de mort,de
peines, etc...Aujourd’hui, il s'agit d’écouter les enregistrement
de
MississippiJohn
Hurt, BiindLemon
Jefferson,
Son
House, Charley Patton, Biind Willie Mctell, et SkipJames
afinde
savourerl'originalité et la virtuosité
de
ces musiciens.création collective, cette musique ne correspondait
en
rien à lachasteté des chants protestants ou à la platitude du gospel noir,
symbole de la christianisation absolue du Noir américain.
Malgré leurs principes religieux, les Negro spirituals, contrairement au gospel, étaient directement reliés à la vie quotidienne des esclaves et
de
leurs souffrances. La liberté, l'évasion, la rédemption, la fin
de
l’esclavage sont des
thèmes
clés du Negro spiritual. Contrairement à ce que leurs « propriétaires » pensaient, les esclaves noirs n’étaientpas que deshommes
etdes
femmes
spirituelles, mais bien des êtres humains bien« matériels», au courant
de
leur situation bien réelle et ils allaient le leurprouveravec le work songetle blues.
Chant de
travailWork
song veut dire chantde
travailet c’estexactement ce qu’il
est
Sa
naissance est liée autravail des esclaves.
On
parle souventenmême temps de work
song, de holler etde
shouts (c’est derniers signifiants cris et hurlements). Il s’agitde
cris rythmés, avec quelques paroles, d’une forme encore très épurée.Les rythmes des work song sont effectués en fonction du travail qui était à effectuer; coup
de
marteau, demasse
ou de pic, cueillette du coton ou du tabac.Le work song était presque toujours chanté a capella (il est bien difficile
de
travailler etde
gratter une guitare en
même
temps).
À
la findu
19e siècle, lework song
céda
lentement laplace au blues, un
peu
pluscomplexe
etaccompagné
d’instrumentsde
musique variés.Au
coursdu 20
e siècle, lework
song s'est maintenudans
les«fermes prisons», lieux
de
détention avectravauxforcés, qui perpétuaient, entre quatre murs,
la situation
de
tous les noirs des États-Unis jusqu’à la guerrede
Sécession. Le worksong
permisla transition entre le
Negro
spiritual etle blues.
Le
blues...Après l’abolition
de
l’esclavage, qui ne régla la situation des noirsque
sur papier, apparuune
musique profane, folklorique et strictement originale qui devait influencerune
grande partie des musiques populaires anglo- saxonnes du20
esiècle : leblues.J’entends déjà les « beurks » et les «
ouaches
» fuserde
partout.Sachez
bienque
lorsque je parle de bluesje ne parle pasde
cette version américanisée, commercialisé qui estjouéedans
tous les festivals Molson-Dryde
cette planète, mais bien du blues
initial, le malheureux grand-père
Lyon
et Genève). Alorsque
la ville cherche à maintenir la cadence des expulsions et offreun compromis aux
«gentils squatteurs»comme ceux
dela Villa
mon Brroummmpjv
(squatd’artistes), les«rhéchants squatteurs » sont des plus actifs et occupent denouveaux
lieux aurythme
deceux
qui sont vides.Quelques
temps avantmon
arrivé en ville, l’un des squats les plusconnu
de l’endroit (avec presque 4 ans d’existence) avait été démoli par la ville de Rennes,je parledu
squat des Ekluseries. Lieu par excellencede
la contre-culture, ce squatpolitique fut certainement détruit àcausede
sa valeur de symbole.Le
hic estque
ce squat contenaitde
l’amiante et qu’une fois démoli, des particules de ce produitdangereux se retrouvaient dans l’airque
les résidents
du
coin respirent.Ce
fut le début d’un scandalepour
savoir qui avait la responsabilité de désamianter l’endroit entre d’une part la société d’econonne
mixte de la ville deRennes
et, d’autrepart, l’actuel propriétaire le sympathique Etat français.Des
gens à la rue etun problème
d’amiante bravo !Nous
retrouvons aujourd’hui, suite à l’éviction et à la démolition des Ekluseries, le squatSt-George qui est en faitun
petit local en plein centre- ville, au milieu des restaurants branchés et à 2 minutes à pieddu
Parlement de Bretagne. S’ilne sertpas véritablementde
lieu d’habitation, c’estun
point centralou
les gens peuvent serassembleretdiscuter concernantdes actions à venircomme
1 ouverture d’unnouveau
squat ! C’est àcet endroit, le soir demon amvé
à Rennes, qu’avais lieu la dernière rencontre préparatoirepour
1 occupation d’une
immense
villa le soirmême.
Sans passer par tous les detads, disonsque
cette nuit vit apparaîtreun nouveau
lieu occupé, le squatClaude
Bernard. Cetteimmense
villa appartenait en fait à lafameuse compagnie en armement GIAT
industrie, etce futavecétonnement que nous appnment
la nouvelle.Des
ouvriers ayant découvert notre présenceen
voulant effectuer des travaux surle terrain, c’estcinq jours après l’occupationdu
lieuque
le huissier effectua sa visite donnant ainsi lecoup
d’envoiaux
procéduresjudiciaires.Dijon
Plusieurs ont certainement entendu parler
du
squatdes Tanneries, situé a l extreme sud de la ville, etde soncollectifMaîoka.Ce
squat quicomporte
plusieurs bâtiments fut sur le pointde
fermer définitivement suite àun
incendie criminel quiendommagea une
partie d’un hangar habité ily a quelque année
mais
c’étaitsans comptersurla détermination des gensqui s’y impliquaient. L’endroit est en fait « géré» endeux
partie.D’un
côté les habitants et de l’autre lesévènements
(bienque
des gens fassent partie desdeux
entités). C’est l’un des endroits lesplusprolifiques quej’ai visitéen ce qui a trait à l’organisation de concerts bénéfices, d’ateliers, de réunions, de projets et d’implication quelconque. Ilsemble
que le faitque
ce squat soit loindu
centrede
Dijon lui permette de continuer encoreun bon
bout de temps, àmoins que
lesautoritésmunicipales endécident autrement.Le
centre villeestpour
l’instantdébarrassé de toute occupation(c’estdu moins
ce quecroit la ville) etparions
que
lemairefassetoutpourque
celademeure
ainsi.osa jgjÉ à
beaucoup
de villes européennes). Je citçLyon
iciIjyon
Autrefois prolifique
du
point devue
squat, ilsemble que
ceux-ci n’existent plusqu’enpériphérie, ce quifait loindans cettevillepourlemoins
étenduseuîeméi Croix
R
plusieuj rebelle régnait
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d’occup:>rs, fut le tl
s'ementies
à lutte contre la revalorisation des pentes de la qui
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révoltas des ouvriers
de
la soie auXDCi
d’émeutes et.
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fut quelques'' époque.
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d’uneéppjjuepjus.glop^e
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autre endroit intéressant avecünefLalledeyIpcYoptif À A « I
"
' T 3 J_ 'a.
spectaclèîét-de^âctivjtés
programmées
presque à chaque semaine. endroit ulsable squ’au gtaineoù
se ncerts, four à;ui le dernier de qui relie
que
je bout. Les400
couvertsc’est6bâtiments squattés, le domicilè'd’uneoc
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tin .1.1 .trouve pin|info}ciosque,
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de gratuité èt oùfs’orçprojections, débats, théâtre-? Les squatteiîrs ont
même
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crottin dechpal#aujour
’** ' * Grenoble. Ces|||firhepts squattés sont situés sur une petideux me
dfe'Çentre ville,,apportantun
sentimentvtp -y jh*
Je crois nécessaire
de
rappelerl’histoire des noirs en
Amérique
afin
de
mettre en contexte l’émergencede
leur musique.Dès
les premiers bateaux d’esclaves, la population est opprimée parl’homme
blanc, qui tient la placedu
maître.Dès
ledébut
de
la colonisation, les noirs cherchent naturellement à se défairede
leurs chaînes. Celles- ci étant solidement ancrées, la révolte ne se fait pas sentir immédiatement dans l’univers matériel, mais dans leurmusique, omniprésentedans
leur culture.C’est
dans
lamusique
qu’ils et ellestrouvent leurexutoire le plus constant et le plus efficace. La musique fut tour à tour exutoire, révolte, pleurs, amour, haine, soumission et ...combat. C’est par le negro spiritual, lework
song et le bluesque
s’exprimafolklore afro-américain et leur volonté d’émancipation.
Negro
spiritualL’histoire des Noirs américains
commence
enmême temps que
celle des premiers colons blancs.
On
saitfort bienque
lesesclaves noirs ne jouissaient pas desmêmes
droits que leurs maîtres blancs. Le propriétaire blanc chercha toujours à asphyxier lanégritude chez ces sujets en éliminant ses croyances, sa culture, son art. Il voulait assassinerles dieux africains.
Ce
processus colonisateur s’insinua rapidementen Amérique
et aufur etmesure que
disparaissait lanégritude du noir, apparaissait
de nouveaux
individus, les noirs américains, qui se distinguaientde
plus en plusde
leurs frères africains.Le noir en
Amérique
était considérécomme
un être inférieur,comme
un animal et n’avait pasd’âme
aux yeux des blancs: il n’avaitdonc
pas droitaux
dieux des blancs. Ayant perdus contacts avec leurspiritualitéd’origine,
émergea
unespiritualité hybride, tenant autant du christianisme
que
des croyances africaines.De
cette religion hybrideémergea
unemusique
hybride,mère
des musiques profanes à venir, leNegro
spiritual.Considéré par tes protestants de
la fin du 18e et du début du 19e siècle
comme
la musiquedu
diable, le
Negro
spiritual fut strictement interditaux
États-Unis durant cette période sous peine de châtiment.Mélange
d’incantation, d’improvisation,
de
Folklore afro-américain
:les stigmates de la colonisation
Folklore!!!
Ce
simple mot,dans
l'esprit de plusieurs militant-es et punks, est associé avec le
mouvement
hippie desannées
soixante-dix et leur
« redécouverte » du folklore américain.
On
imagine toujours un jeunehomme, évidemment
blanc, au look un peu vagabond, ou une jeune
femme,
les fleursdans
les cheveux, chantant des chansons insipides à saveurs progressistesaccompagnés
d’une guitare acoustique. Pour moi, cette vision n’est pas celledu folklore, mais bien
de
lamusique populaire issue
de
lacommercialisation de la musique aux États-Uniset
de
la mainmise des blancs surlemarché
culturel.Pour moi, le folklore est l’expression la plus directe des peuples ou des individus opprimés, une musique qui est conçue par des individus et chantée pour leurs semblables.
C’est une musique qui évolue en dehors des contraintes de
l'industrie commerciale. Rien à voir avec la version édulcorée
des chanteurs semi-
protestataires des
années 70
qui ne répondaient qu'à unedemande
dumarché
du disque.Pour moi, n'en déplaise à certains « vraisdevrais»,
même
le punk est un folklore, si l’on considère ce dernier
comme
uncridesopprimés.Jedirais
même
sans
gêne que
lepunk
estdans
bien des cas (il y a des exceptions)une
création pureet durede
l’industrie musicale et non unemusique
émergeant réellement du peuple, sans interférencesdu marché
(j’y reviendrai...)Mon
objectif principal en écrivant ces quelques lignes est de remettre à jour le folklore d’individus qui ont subit et qui subissent toujours les reversde
lacolonisation : les
femmes
et leshommes
afro-américain(e)s.En
euxémergea
les plus belles musiques, désormais oubliées, qui inspirèrent la plupart des styles musicauxque
nous entendons aujourd’hui à la radio,dorénavant jouées pardes blancs ou des noirs fortement colonisés par l’industrie culturelle des blancs.
Mon
objectif secondaire estde
faire valoir cette musiquecomme
la dernière qui fut réellement à l’abri des lois dumarché
(pendant un certaintemps
entouscas).RTSK'trxtïavS
d
evmcer
les occupantspour
raser la traverse et reconstruire A !T
t 'tt- ™
donc
lebeau
jeu d’affirmerque
les squatteursempêchent
defpffit vilux«
quelques personnes à faible revenue d’avoir enfin
leur
Luement
eureusement la résistance s’annonce très importante et des passerelles furent