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DJIBOUTI : perspectives de sécurité alimentaire Janvier 2010

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Figure 1. Actuelle estimation des conditions de la sécurité alimentaire, Décembre 2009.

DJIBOUTI : perspectives de sécurité alimentaire Janvier 2010

• Des saisons successives de précipitations faibles, l’échec probable des pluies actuelles Heys/Dada, les prix élèves des aliments de base, la réduction des versements vers les zones rurales et la réduction significative de la distribution de l’aide alimentaire d'urgence, poussent les ménages vers une insécurité alimentaire extrême, particulièrement dans les zones de mode de vie pastorale du Nord‐

ouest et du Sud‐est. La situation risque de s'aggraver à cause de la baisse de la nourriture et des revenus tirés des anima ux au cours des prochains mois.

• La population rurale en besoin d'aide d'urgence (produits alimentaires et non alimentaires) risque d’atteindre dans les mois à venir jusqu’à 80.000‐100.000 personnes. La distribution d'aide alimentaire d'urgence actuelle est inadéquate et devrait s’accroitre pour répondre aux besoins actuels. En outre, tout programme destiné à aider les ménages touchés doit inclure des interventions de protection du patrimoine animalier par le déstockage.

• L'insécurité alimentaire chez les ménages pauvres urbains restera élevée au cours des prochains mois en raison des prix toujours

élevés des aliments, de la faiblesse de leurs revenus et du taux de chômage élevé. Le prix de l'électricité élevé réduira également leur capacité à envoyer des aides financières à leurs proches qui vivent dans les zones rurales.

Conformément à une étude récente menée par MSF les taux de malnutrition aiguë dans les quartiers de Balbala (Djibouti ville) sont au‐dessus des seuils d'urgence reconnu au niveau international (GAM 20,8 % et SAM 8,4 %).

Pour plus d’information sur l’échelle de l’insécurité alimentaire, voir:

www.fews.net/FoodInsecurityScale

Source: FEWS NET

Calendrier saisonnière et les événements critiques

Source: FEWS NET FEWS NET Djibouti

Tel: 253 35 3343 djibouti@fews.net

FEWS NET Washington 1717 H St NW Washington DC 20006 info@fews.net

FEWS NET is a USAID-funded activity. The authors’ views expressed in this publication do not necessarily reflect the view of the United States Agency for International Development or the United States Government.

www.fews.net/djibouti

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Les conditions actuelles de la sécurité alimentaire

La situation en matière de sécurité alimentaire dans les zones urbaines se détériore et est due aux prix élevés des produits alimentaires de base et non alimentaires. La pénurie d'eau reste une inquiétude – le prix a augmenté de près de 50 pour cent au cours des deux derniers mois – particulièrement pour ceux qui dépendent de l’approvisionnement par camions citernes. En août 2009, une enquête de nutrition a été menée par MSF pour estimer la rétrospective de la mortalité et la situation nutritionnelle des enfants dans les quartiers de Balbala (Djibouti‐ville). Les résultats indiquent que la prévalence de la malnutrition aigue globale (MAG), définie comme poids‐taille z‐score‐2 SD (OMS) était de 20,8 % (95 % CI 17,9‐23,8) et que la prévalence de la malnutrition aiguë sévère (MAS) définie comme poids‐pour‐hauteur z‐score‐3 SD (OMS) a été de 8,2

% (95 % CI 6.2‐10.2). A l'aide de normes NCHS, le GAM était de 19,3 % (95 % CI 16.4‐22.2) et SAM était de 4,9 % (95 % CI 3.3‐6.5). Le taux brut de mortalité a été estimé à 0.34/10,000/jour (95 % CI 0,22‐0,46) et le taux de mortalité de moins de 5 a été estimé à 0.46/10,000/jour (95 % CI 0,10‐0,8). La plupart des décès étaient dû à des maladies, la toux étant la cause la plus commune de décès dans plus de 5 ans d'âge. Les décès néonataux pour les moins de 5 ans représentaient la moitié des décès.

Les résultats de cette enquête indiquent une situation nutritionnelle grave chez les enfants de moins de 5 ans dans Balbala.

La combinaison des taux élevés de malnutrition aiguë avec un faible taux de mortalité suggère que l'accès alimentaire mauvais est la principale préoccupation. Bien qu'un programme de nutrition (alimentation thérapeutique et complémentaire) soit en place, la majorité des enfants mal nourris identifiés dans le sondage n'ont pas été inclus dans le programme. Ils faudrait doubler d’efforts pour l'amélioration de l'identification des enfants malnutris aiguë et leur offrir un traitement.

Les éleveurs dans la zone de mode de vie pastorale du Nord‐Ouest sont en plein milieu de la longue saison sèche, qui s'étend normalement de septembre à février. Comme les pluies de la dernière saison de karan/Karma (juillet‐septembre) ont été relativement faible en distribution spatiale et en intensité et par conséquent la végétation est actuellement pauvre, l'eau très rare et les conditions physiques des animaux présentent des signes de détresse extrême. Le revenu et la nourriture tirés des animaux, généralement importants à cette zone, sont actuellement insignifiants. La production de lait est très faible et les ventes d'animaux très limitées. Ainsi les éleveurs, tous groupes de richesse confondus, sont confrontés à des déficits alimentaires et sont dans une insécurité alimentaire haute. Les taux de malnutrition dans cette zone sont chroniquement au dessus des seuils d'urgence reconnus au niveau internationale surtout en cette période de l'année et peuvent augmenter en raison de la détérioration des conditions. Les éleveurs sont actuellement concentrés autour des wadi et des points d'eau permanents, ce qui est un autre signe de détresse. Des cas de décès de bétail ont été signalés dans certaines parties de cette zone et les taux de mortalité animale devraient augmenter au cours des prochains mois.

En raison de la mauvaise saison de pluies Karan/Karma (juillet‐septembre), de l'échec probable de la saison Heys/Dada (Octobre‐février) et de la diminution de la distribution d'aide alimentaire générale, les ménages pastoraux des zones du Sud‐est sont actuellement confrontés à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire. Les ventes de bétail et de lait sont actuellement inférieures à la moyenne de cette période de l'année (en particulier pour les chameaux) et les animaux présentent des signes de détresse. Une augmentation des taux de mortalité du bétail est possible à cause de la rareté de la végétation et du pâturage. Des observations font état de décès d’animaux chez les nouveau‐nés en raison de la production limitée de lait par leurs mères très affaiblies, en particulier dans les Bo’ley (district d'Ali‐sabieh). Les éleveurs sont actuellement en train d'intensifier la production de bois de chauffe et de charbon de bois pour compenser la perte de revenu tirés des produits d'origine animale. Les éleveurs dans cette zone sont chroniquement en insécurité alimentaire. Par conséquent toute baisse même légère dans leurs sources de nourriture et de revenu peut mener à une crise. Les nomades du district de Dikhil sont plus touchés que d'autres zones en raison de trois saisons de pluies successives ratées de panne dans ce domaine.

L’envoi de sommes d’argent par les ménages citadins, une source majeure de revenus pour les nomades, reste normal dans les zones pastorales centrales. Par contre, la contribution des denrées alimentaires et des revenus provenant du bétail est assez insignifiante en raison de mauvaises saisons des pluies consécutives. Les ménages dans les zones pastorales centrales sont confrontés à des déficits de protection de leur mode de vie ; ils ont besoin d’aliments de base, mais seulement au détriment du bien‐être futur. Par exemple, ils vendent les quelques animaux restants, retirent leurs enfants de l'école, réduisent leur ration alimentaire et migrent vers les villes à la recherche d'opportunités d’emplois occasionnels.

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Figure 2. Scenario probable: janvier à mars 2010

Figure 4. Scenario probable: avril à juin 2010 Dans les zones maraîchages, les ménages

pauvres sont à la fin de la période maigre et sont actuellement confrontés à des difficultés pour satisfaire leurs besoins alimentaires. Même si des semences végétales de bonne qualité et à forte productivité ont été distribuées par le Ministère de l'Agriculture, les niveaux des eaux souterraines (la principale source d'eau d'irrigation) sont faibles en raison des pluies faible enregistrées au cours de la dernière Karan/Karma et les pluies actuelles de Heys/Dada très pauvres.

Les scénarios les plus probables de sécurité alimentaire (janvier‐mars 2010)

La situation de la sécurité alimentaire dans la plupart des régions rurales est susceptible de se détériorer à partir de Février. Celle‐ci est due à la saison des pluies Karan/Karam (juillet‐

septembre) particulièrement pauvre, suivie par les pluies très pauvres Heys/Dada (octobre‐

février), des prix alimentaires élevés et la réduction significative de la distribution d'aide alimentaire d'urgence.

Les animaux ont déjà commencé à mourir, en particulier les nouveaux nés, en raison du manque de lait suffisant fourni par leurs mères très affaiblies. Le taux de mortalité animale devrait augmenter dans les mois à venir.

Cependant, il est probable que la distribution d'aide alimentaire d'urgence augmente après la diffusion des résultats de la mission d'évaluation conjointe prévue à la fin du mois de janvier.

Dans la zone pastorale du Nord‐Ouest, bien que les prévisions IRI et CEPM suggèrent des pluies Diraac/Sougoum presque normales de mars à mai, l’insécurité alimentaire haute persistera cependant jusqu’en juin dans la plupart de ces zones à cause de la persistance des prix élevés des aliments et de l’état physique faible des animaux. Il est prévu que ces prix restent élevés dans le futur proche. Prix élevé des aliments sont censés persistent dans les mois à venir Des décès de bétail ont été déjà observés dans certaines parties de la zone de de la mode de vie pastorale du Nord‐Ouest et la tendance peut continuera jusqu'à la venue prévue des prochaines pluies

Source: FEWS NET

Source: FEWS NET

saisonnières en mars. Les éleveurs dans cette zone tirent leurs revenus principalement de la vente des animaux d'élevage qui a déjà diminué. Quant à la production de lait, unique source d’alimentation pour les enfants de moins de 5 ans, elle restera limitée comme en cette période de l'année. La disponibilité des aliments sur les marchés sera adéquate au cours de

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la période prévue mais l'accessibilité va être limitée en raison du faible pouvoir d'achat. Par conséquent, ces éleveurs dans tous les groupes de richesse seront amenés à réduire le nombre de repas et la diversité alimentaire sera très sacrifiée. Les stratégies traditionnelles d’adaptation, telles que la vente d’animaux affaiblis et l'intensification de la vente de feuilles de palmier seront épuisées en Janvier. Par conséquent, en l'absence d'aide alimentaire, ces ménages seront confrontés soit à un déficit alimentaire important ou seront forcés de vendre le reste de leur patrimoine animalier pour satisfaire leurs besoins alimentaires.

Le stock de bétail sera diminué et sa restauration prendra plusieurs saisons de pluies favorables combinées à une assistance humanitaire appropriée. La malnutrition infantile, qui est déjà élevée de façon chronique, risque de s’aggraver et une assistance adaptée à ce problème est fortement recommandée. La disponibilité de l'eau devrait s'améliorer si des pluies presque normales sont reçues dans cette zone au cours de la saison de Diraac/Sougoum (MAM). Par conséquent, la végétation (pâturages et feuillages) et l’état physique des animaux en profiteront. Mais ces améliorations ne seront pas réalisées avant Juin.

La situation de la sécurité alimentaire dans la partie Ouest de la zone de vie du Sud‐est pastorale autour du district de Dikhil risque de se détériorer fortement en passant d’une insécurité alimentaire haute à une insécurité alimentaire extrême à cause de la sécheresse en cours qui a sévèrement limité pâturages et feuille des arbres. Ces zones dépendent des pluies Karan/Karma et des pluies Diraac/Sougoum mais aussi de la vente de bétail, de charbon de bois et de bois à chauffer.

Aucune pluie n’est attendue dans cette zone avant mars 2010, bien que parfois des pluies inhabituelles apparaissent plutôt.

Une mortalité animale atypique risque de démarrer dès janvier si aucune pluie n’est enregistrée au cours de cette période.

Le bétail restant est fragilisé et sera plus vulnérable aux maladies qu’en saison normale. La part du revenu et de denrées alimentaires provenant des animaux sera très limitée par rapport à la période normale. Une crise de mode de vie est susceptible de se déclencher dans cette zone en février.

Les parties Est de cette zone, qui dépendent des pluies Heys/Dada et Diraac/Sougoum et dépendent principalement de la vente de lait. Les populations connaitront également une insécurité alimentaire extrême au cours des prochains mois en raison de la sécheresse actuelle. L’état physique des animaux restera pauvre et les ventes de bétails diminueront ainsi leurs prix. Ce qui signifie que les termes d’échange bétails‐céréales ne sera pas favorables aux éleveurs. Les chèvres qui conçu en Septembre et Octobre mettront bas début Mars. Mais comme cela devrait être une période extrêmement sèche, la mortalité sera probablement très élevée et affectera la reconstitution des cheptels.

Dans la zone de mode de vie pastorale du Centre, les conditions de sécheresse sont assez visibles, avec des pâturages très peu abondants en raison des saisons successives des pluies faible. Les éleveurs sont actuellement en train d'intensifier la vente de charbon de bois et du bois de chauffe pour compenser la perte des denrées alimentaires et des revenus provenant des animaux. A moins que le flux normal des transferts d’argent vienne soulager les mauvaises conditions de nomades, la réduction récente de la distribution d'aide alimentaire générale n’aide pas les éleveurs à reconstruire leurs cheptels. La principale préoccupation est la réduction possible, dans les six prochains mois, des envois d’argent, principale source de nourriture et de revenu dans cette zone. Une augmentation récente des tarifs de l'électricité pourrait affecter la capacité des ménages urbains moyens à soutenir financièrement les membres de leurs familles en milieu rural. Les pluies presque normales prévues au cours de la prochaine saison pourront légèrement améliorer le pâturage, la végétation et la disponibilité de l’eau, bien qu’une régénération complète nécessite plusieurs saisons des pluies consistantes.

Les zones de maraîchage sont dispersées sur l’ensemble du pays et la plupart des zones sont situés dans les districts du Sud d’Ali Sabieh et de Dikhil ainsi qu’à l’est d’Arta (au sud‐est de la ville de Djibouti). Il existe également des jardins dans les districts de Tadjourah et d'Obock. Pour les ménages de cette zone, la période de la faim vient de s'achever (novembre‐

décembre) et sont actuellement en période de production (légumes et goyaves) qui commence à janvier. Contrairement à la production fruitière qui semble presque normale au cours de cette saison (en particulier pour les mangues, les citrons et les dattes de palmier), la production de légumes (qui représente 60 % du revenu des ménages pauvre) risque d’être faible.

Ceci est principalement attribué aux sécheresses répétées qui ont réduit le niveau des nappes souterraines qui alimentent l’eau pour l'irrigation par pompe. Ce qui réduit la superficie cultivées. Les prix élevé des intrants notamment du carburant demeurent aussi un handicap pour ces ménages

.

Les ventes d'animaux seront limitées par rapport à la normale saisonnière. Les déficits alimentaires prévus peuvent être compensées par la fourniture de nourriture par le PAM dans le cadre du programme de nourriture contre travail prévu dans

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les prochains mois. Le paiement des pensions et des salaires, principale source de revenus pour les ménages mieux lotis est prévu d’être régulier. Les ménages pauvres dans cette zone devra faire face à une insécurité alimentaire modérée au cours des six prochains mois.

La sécurité alimentaire des ménages urbains pauvres est susceptible de se détériorer durant les six prochains mois en raison de la fin des programmes nourriture‐contre‐travail. Mais aussi à cause des frais scolaires qui tendent à réduire la disponibilité des ressources permettant de se nourrir. Les prix des aliments de base seront supérieurs à la moyenne de 5 dernières années et le total des dépenses restera 40 % plus élevé que le salaire minimum. En conséquence, les ménages pauvres urbains ne seront pas en mesure de couvrir 40 % de leurs besoins fondamentaux. Bien que les approvisionnements des marchés soient susceptibles de s’améliorer puisque c’est la fin de la saison de la mousson, les ménages pauvres ne seront pas en mesure de satisfaire leur besoin quotidien de calories. Mais également leurs autres besoins essentielles comme la santé et les dépenses de l'école scolaires. Ils seront amenés soit à réduire leurs repas quotidiens soit à retirer leurs enfants des écoles. Les opportunités d’emplois occasionnels vont diminuer probablement comme les activités portuaires et de la construction sont en baisse. Les salaires seront inchangés et les prix des aliments de base resteront au‐

dessus de la moyenne. L’augmentation du tarif de l'électricité affectera le pouvoir d'achat des ménages moyens urbains qui seront peut être amenés à réduire la fréquence et le montant des envois d’argent à leurs proches en zones rurales. La générosité d’entraide connue des citadins (par exemple sous forme de plats cuisinés), risque d’être d’en pâtir.

En conséquence, des poches d'insécurité alimentaire extrême apparaitront dans certains quartiers de la ville de Djibouti dans les mois à venir. En général, l'accès alimentaire des ménages urbains pauvres diminuera, conduisant à une malnutrition élevée parmi les groupes les plus vulnérables (enfants, femmes enceintes, femmes allaitant et personnes âgées).

Tableau 1: Les événements qui pourraient avoir une incidence sur les perspectives de la sécurité alimentaire

Zones

géographiques visées

Événements possibles au cours des 6 prochains mois qui pourraient modifier le scénario probablement

dans ce

Impacts sur la sécurité alimentaire

Dégrée d’apparition

Variables clés à surveiller

Zone de mode de vie pastorale du sud-est Zone de mode de vie pastorale du Centre

Pluies tardives pour le reste de la saison (janvier­

février)

Les pluies vont améliorer la disponibilité de l’eau et les pâturages; toutefois, les pluies de forte intensité peuvent faire décimer les animaux restants.

Car affaiblis ils sont plus sensibles aux changements de température et aux maladies.

Improbable

Précipitations cumulées et leurs

distributions

Zone de mode de vie pastorale du Nord- Ouest pastorale Zone de mode de vie pastorale du sud-est Zone de mode de vie pastorale du Center

Echec des pluies de Mars à Mai

Si les pluies Dira/Sougoum échouent complètement, la crise de mode de vie se produira et situation d'urgence se déclenchera comme la plupart des éleveurs deviendra indigents.

Improbable

Précipitations cumulées et leurs

distributions

* niveaux de probabilité Description

Probablement Susceptibles de se produire au cours de la période sous les conditions actuelles

Improbable Pourrait se produire au cours de la période si les conditions sont modifiées modérément Très improbable Pourrait se produire au cours de la période si les conditions ont changé significativement

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Réseau de Systèmes d’Alerte Précoce Contre la Famine i

ANNEXE: Djibouti Bulletin Mensuel des Prix Janvier 2010

Les prix mensuels sont fournis par les enquêteurs de FEWS NET, les organismes publics locaux, les systèmes d’information sur les marchés, les agences de l’ONU, les ONG et d’autres partenaires du milieu associatif et du secteur privé.

Le sorgho, la farine de blé et le riz Belem sont les produits alimentaires les plus importants. La farine de sorgho et le riz Belem sont les produits le plus couramment consommés dans les zones urbaines. Un mélange de farine de blé et farine de sorgho se vend également pour la confection de galettes locales, importants aliments de base pour les ménages pauvres et à revenu moyen. Plus de soixante‐cinq pour cent de la population du Djibouti vivent dans et aux alentours de sa capitale, Djibouti; ce marché est donc de première importance pour comprendre les conditions de la sécurité alimentaire. Dikhil est la deuxième ville du pays et approvisionne les communautés rurales dans et autour de la ville. Tadjourah approvisionne la région centrale, comprenant surtout des zones urbaines. Les zones pastorales du nord‐ouest reçoivent la majeure partie de leurs aliments de base des marchés éthiopiens voisins d’Elidar et Manda. Alisabieh approvisionne les zones pastorales frontalières du sud‐est. Arta est située dans une région isolée et approvisionne uniquement la ville. Obock est le principal marché des habitants des basses terres du centre.

**Note: L'historique des prix n'est valable que pour la capitale.

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Réseau de Systèmes d’Alerte Précoce Contre la Famine ii

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Réseau de Systèmes d’Alerte Précoce Contre la Famine iii

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