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corrigé de la série 2 (modifications dans la solution de l’exercice 5

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

les filières SMA et SMI

Hakima Mouanis, Abdelouahab Najid et Hakima Zejli

Département de mathématiques

Faculté des Sciences Dhar El Mahraz

B.P 1796 Atlas Fès, Maroc.

(2)

Exercice 1 Dans R3[X], on considère les polynômes suivants :

P1 = X3+ X2+ X + 1, P2 = X3+ 2X2+ 3X + 4, P3 = 3X3+ X2+ 4X + 2, P4 =

10X3+ 4X2+ 13X + 7 et E = vect(P1, P2, P3, P4).

1. Calculer lerg(P1, P2, P3, P4).

2. (P1, P2, P3, P4) est-t-il une base de E.

3. Donner une base deE.

Solution de l’Exercice 1

1. On a P1 = X3 + X2 + X + 1, P2 = X3 + 2X2+ 3X + 4, P3 = 3X3 + X2 +

4X + 2, P4 = 10X3+ 4X2 + 13X + 7 .

premièrement on essaie de voir est ce que un vecteur s’écrit en fonction des d’autres pour l’éliminer. Sinon, on considère α, β, γ et λ tels que αP1+ βP2+ γP3+ λP4 =

0 (F). Alors (F) ⇔        α + β + 3γ + 10λ = 0 α + 2β + γ + 4λ = 0 α + 3β + 4γ + 13λ = 0 α + 4β + 2γ + 7λ = 0 ⇔ L2 → L2− L1 L3 → L3− L1 L4 → L4− L1        α + β + 3γ + 10λ β − 2γ − 6λ = 0 2β + γ + 3λ = 0 3β − γ − 3λ = 0 ⇔ L3 → L3− 2L2 L4 → L4− 3L2        α + β + 3γ + 10λ β − 2γ − 6λ = 0 5γ + 15λ = 0 5γ + 15λ = 0 ⇔ L3 → 1 5L3 L4 → L4− L3    α + β + 3γ + 10λ β − 2γ − 6λ = 0 γ + 3λ = 0

ce qui montre que ce système est lié c’est à dire on enlève un vecteur, par exemple P4 et rg(P1, P2, P3, P4) = gr(P1, P2, P3) ≤ 3 et on montre de la même méthode

que (P1, P2, P3) est libre et par suite rg(P1, P2, P3, P4) = gr(P1, P2, P3) = 3.

Mais cette méthode est longue. Alors, il y a une deuxième méthode plus cours c’est la suivante :

On a trouvé que le premier système est équivalent au système échelonné suivant    α + β + 3γ + 10λ β − 2γ − 6λ = 0 γ + 3λ = 0

qui admet 3 pivot, donc le rg(P1, P2, P3, P4) = 3 (ce résultat on vas le voir

explici-tement dans le chapitre des matrices)

(3)

(a) On a trois pivots donc rg(P1, P2, P3, P4) = 3

(b) α, β et γ sont principaux donc (P1, P2, P3) sont libres

(c) λ est arbitraire donc P4 ∈ V ect(P1, P2, P3).

(d) E = V ect(P1, P2, P3, P4) = V ect(P1, P2, P3)

2. (P1, P2, P3, P4) n’est pas une base car lié et

E = V ect(P1, P2, P3, P4) = V ect(P1, P2, P3))

et puisque (P1, P2, P3, ) est libre alors c’est une base (qui n’est pas unique bien sur)

Exercice 2 Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, A et B deux sous espaces deE de même dimension . Montrer qu’il existe un supplémentaire C commun àA et à B ( on pourra raisonner par récurrence sur dimE − dimA).

Solution de l’Exercice 2 On suppose que A 6= B car sinon le résultat devient trivial. Posons N = dimE − dimA. Alors 0 ≤ N ≤ dimE.

Montrons par récurrence que pour tout N ∈ {0, .., dimE} et tous sous espaces A et B de E qui vérifient dimA = dimB = dimE − N il existe un sous espace vectoriel CN de E

tel que AL CN = BL CN = E.

Pour N = 0 : On a dimA = dimB = dimE donc E = A = B donc il suffit de prendre C0 = {0}.

Supposons que le résultat est vrai pour N :

Montrons le résultat pou N + 1 : Soient A et B deux sous espaces tels que dimA = dimB = dimE − (N + 1). Montrons qu’il existe CN +1s. e. v. de E tel que AL CN +1 =

BL CN +1 = E.

On a dimA = dimB = (dimE − N ) − 1 et A 6= B donc A * B et B * A, d’où, ∃x ∈ A\B et ∃y ∈ B\A. Soit u = x + y alors u /∈ A et u /∈ B (car A et B des s. e. v.). Posons A0 = AL vect(u) et B0 = BL vect(u), alors dimA0 = dimB0 = dimA + 1 = dimB + 1 = dimE − N . Alors, par récurrence, il existe un s. e. v CN de E tel que

A0L CN = B

0

L CN = E, c’est à dire AL V ect(u) L CN = BL V ect(u) L CN =

E. Ainsi, il suffit de prendre CN +1= V ec(u) + CN.

Exercice 3 Soit E un K-espace vectoriel, E1etE2deux s. e. v. deE

Soitf l’application de E1× E2versE définie par f (x1, x2) = x1+ x2.

1. Montrer quef est linéaire.

2. Montrer quef est surjective si, et seulement si, E = E1+ E2.

3. Montrer quef est injective si, et seulement si, E1∩ E2 = {0E}.

(4)

Solution de l’Exercice 3

1. Soient α ∈ K et (x1, x2), (y1, y2) ∈ E alors

f (α(x1, x2) + (y1, y2)) = f (αx1+ y1, αx2+ y2)

= (αx1+ y1) + (αx2+ y2)

= α(x1+ x2) + (y1+ y2) ( car E est un e.v.)

= αf (x1, x2) + f (y1, y2)

2. On a

Imf = {f (x1, x2) / x1 ∈ E1, x2 ∈ E2}

= {x1+ x2/ x1 ∈ E1, x2 ∈ E2}

= E1 + E2

Donc f est surjectif si, et seulement si, Imf = E, si et seulement si E = E1+ E2.

3. On a

Kerf = {(x1, x2) ∈ E1⊗ E2/ x1+ x2 = 0}

= {(x1, x2) ∈ E1⊗ E2/ x1 = −x2}

= {(x, −x) / x ∈ E1∩ E2}

Donc

f est injective ⇔ Kerf = {0} ⇔ E1∩ E2 = {0}

4.

f est un isomorphisme ⇔ f est bijectif

⇔ f injective et surjective

⇔ E = E1+ E2 et E1∩ E2 = {0}

⇔ E = E1L E2

Exercice 4 Soit f une application de R3 dans R3 définie parf (x, y, z) = (x + y + z, 3x + y + z, y + z).

1. vérifier quef est une application linéaire.

2. Déterminer le noyau def , en donner une base et calculer le rang de f . 3. L’applicationf est-elle injective ?

4. Montrer queKer(f ) et Im(f ) sont supplémentaire dans R3.

Solution de l’Exercice 4

1. Soient α ∈ K, (x, y, z), (x0, y0, z0) ∈ E. On a

? = f (α(x, y, z) + (x0, y0, z0) = f (αx + x0, αy + y0, αz + z0)

= ((αx + x0) + (αy + y0) + (αz + z0), 3(αx + x0) + (αy + y0) + (αz + z0), (αy + y0) + (αz + z0)) = (α(x + y + z) + (x0 + y0 + z0), α(3x + y + z) + (3x0+ y0 + z0), α(y + z) + (y0 + z0))

= α(x + y + z, 3x + y + z, y + z) + (x0+ y0 + z0, 3x0 + y0+ z0, y0 + z0) = αf (x, y, z) + f (x0, y0, z0)

(5)

2. (x, y, z) ∈ Ker(f ) ⇔    x + y + z = 0 3x + y + z = 0 y + z = 0 ⇔    x + y + z = 0 2x = 0 y + z = 0 ⇔  x = 0 z = −y Donc Ker(f ) = {(0, y, −y) / y ∈ R} = V ect(0, 1, −1).

puisque (0, 1, −1) est non nul alors il est libre donc c’est une base de Ker(f ) et dimKerf = 1. Ainsi,

rgf = dimR3− dimKerf = 2 .

3. D’après la question précédente Ker(f ) 6= {0} donc f n’est pas injective.

4. On a dimKerf + rgf = dimR3. Donc il reste à montrer que Kerf ∩ Imf = {0} Pour cele on a deux méthode :

1er méthode :

X ∈ Kerf ∩ Imf ⇒ ∃y, x0, y0, z0 ∈ R/X = (0, y, −y) = f(x0, y0, z0) ⇒    x0 + y0 + z0 = 0 3x0 + y0+ z0 = y y0+ z0 = −y ⇒    x0 = y 3y − y = y y0+ z0 = −y ⇒    x0 = y y = 0 y0+ z0 = −y ⇒ X = (0, 0, 0)

deuxième méthode : Puisque Ker(f ) est engendré par le seul vecteur (0, 1, −1), pour montrer que Kerf ∩ Imf = {0} il suffit de montrer que (0, 1, −1) /∈ Im(f ) :

(0, 1, −1) ∈ Imf ⇔ ∃x, y, z ∈ R/ (0, 1, −1) = f(x, y, z) ⇔ ∃x, y, z ∈ R / (0, 1, −1) = (x + y + z, 3x + y + z, y + z) ⇔    x + y + z = 0 3x + y + z = 1 y + z = −1 ⇔    x − 1 = 0 3x − 1 = 1 y + z = −1 ⇔    x = 1 3x = −2 y + z = −1

(6)

Exercice 5 Soit E un K- e. v. et f : E −→ K une forme linéaire non nulle. On note H = Ker(f ).

1. Montrer quedimf = 1 et déduire que Im(f ) = K et en donner une base. 2. Soita ∈ E\H et F = vect(a). Montrer que FL H = E.

Solution de l’Exercice 5 Le but de cet exercice est de montrer que toute forme linéaire non nulle f est surjective et que si a est un élément tel que f (a) 6= 0 alors V ect(a) est un supplémentaire de Ker(f ).

1. D’abord, on a K est un K-espace vectoriel de dimension 1. D’autre par, on a f : E −→ K est une forme linéaire non nulle, donc Imf est non nulle. Et on sait que Imf est un sous espace vectoriel de l’espace d’arrivé qu’est K donc 1 ≤ dimImf ≤ dimK = 1 ce qui montre que dimImf = 1 = dimK et par suite Imf = K =< 1K >.

Remarque : tout élément non nul de K forme une base de K c’est à dire K =< b > ,∀b ∈ K?.

2. On a H = Ker(f ). Soit a /∈ H . On cherche à montrer que V ect(a)L H = E. On a a /∈ H alors V ect(a) ∩ H = {0}.

Il reste à montrer que V ect(a) + H = E. Puisque a /∈ H f (a) 6= 0. Ainsi, d’après la remarque précédente f (a) est une base de Im(f ). Donc ∀x ∈ E, ∃α ∈ K tel quef (x) = αf (a) = f (αa) car f est linéaire. Donc f (x − αa) = 0 ce qui montre que x − αa ∈ Ker(f ).

Ainsi x = x − αa + αa ∈ Ker(f ) + V ect(a) ce qui achève la démonstration.

Exercice 6

Partie A : Soient E un K-espace vectoriel , u et v deux endomorphismes de E. Montrer que siuov = θ (application nulle) alors Im(u) ⊆ Ker(v).

Partie B : Soit f ∈ L(E) telle que f2 − 5f + 6id

E = θ avec f n’est pas une

homothétie (c’est à dire, pour tout élémentα de K, f 6= αidE ).

1. Vérifier que f est un automorphisme de E et exprimer f−1 l’inverse de f , à l’aide def et idE.

2. Prouver queE = Ker(f − 3idE)L Ker(f − 2idE).

3. Pourn ∈ N, on pose f0 = idE et pourn > 0, fn = fn−1of .

(a) Montrer que, pour toutn ∈ N, il existe d’une façon unique (αn, βn) ∈ K2

tel quefn = α

nf + βnidE.

(b) En déduire une base et la dimension devect(fn, n ∈ Z)

. Partie C : (Facultatif) On prend K = C, et soient a ∈ C? et f ∈ L(E) tel que f3− 3af2+ a2f = θ.

(7)

1. Montrer queE = Ker(f )L Ker(f2− 3af + a2id).

2. Montrer queIm(f ) = Ker(f2− 3af + a2id).

3. Déduire queKer(f ) et Im(f ) sont supplémentaires.

Solution de l’Exercice 6

Partie A : E est un K-e.v., u et v deux endomorphismes de E tels que uov = 0. Montrons que Im(u) ⊆ Ker(v) :

Soit y ∈ Im(u), alors il existe x ∈ E tel que y = u(x), d’où v(y) = v(u(x)) = 0 ( car vou = 0), et par suite y ∈ Ker(v). Ce qui montre que Im(u) ⊆ Ker(v).

Partie B :

1. On a f2 − 5f + 6id

E = θ avec f n’est pas une homothétie ( c’est à dire, pour tout

élément α de K, f 6= αidE ). Alors,

f2− 5f + 6idE = θ ⇒ f o(f − 5idE) = −6idE

⇒ f o(−16 (f − 5idE)) = idE

Ce qui montre que f est bijective et f−1 = −16 (f − 5idE) = 16(5idE − f ).

2. On commence par Montrer que Ker(f − idE) ∩ Ker(f − 2idE) = {0} :

X ∈ Ker(f − idE) ∩ Ker(f − 2idE) ⇒ f (X) = 3X et f (X) = 2X

⇒ 3X = 2X ⇒ X = 0

On montre maintenant que E = Ker(f − idE) + Ker(f − 2idE) :

Soit X ∈ E montrons qu’il existe X1 ∈ Ker(f − idE) et X2 ∈ Ker(f − 2idE) tel

que X = X1+ X2 ( en effet on vas calculer X1 et X2 en fonction de X). Alors on

a le système suivant avec deux équations et deux inconnus X1et X2 :

 X = X1+ X2 f (X) = f (X1) + f (X2) ⇒  X1+ X2 = X 3X1+ 2X2 = f (X) ⇒  X1 = f (X) − 2X X2 = 3X − f (X)

Ainsi il suffit de prendre X1 = f (X) − 2X et X2 = 3X − f (X).

Cela montre que E = Ker(f − idE) + Ker(f − 2idE) et par suite

E = Ker(f − idE)

M

Ker(f − 2idE)

3. On a f0 = id

E et fn= fn−1of .

(a) On montre le résultat par récurrence :

Pour n = 0 : f0 = idE = α0f + β0idE avec α0 = 0 et β0 = 1.

Supposons que le résultat est vais pour n c’est à dire existe αn, βn∈ K tel que

fn= αnf + βnidE. Alors

(8)

D’autre part on a f2 = 5f − 6idE donc

fn+1= αn(5f − 6idE) + βnf = (5αn+ βn)f − 6αnidE

ce qui montre que αn+1= 5αn+ βnet βn+1 = −6αn.

Pour l’unicité, supposons que pour n ∈ N, il existe λnet γntels que αn 6= λn

ou βn 6= γnet qui vérifie

fn= λnf + γnidn= αnf + βnidE

alors

(αn− λn)f = (γn− βn)idE

ce qui montre que f est une homothétie ce qui est absurde (d’après les hypo-thèses de l’exercice).

Ainsi, on a montré que αnet βnexistent d’une façons unique.

(b) Si n ∈ N, on a montrer dans la question précédente que fn∈ V ect(f, idE).

Si n est négative alors on a f−1 = 16(5idE − f ). Par récurrence, et en suivant

les mêmes démarches qu’avant, on montre que f−n = α−nf + β−nidE ∈

V ect(f, idE). Ainsi V ect(fn , n ∈ Z) = V ect(f, idE)

D’autre part, on a f 6= aidE pour tout a ∈ K (car f n’est pas une homothétie)

donc le système {f, idE} est libre, donc c’est une base et dimV ect(fn , n ∈

Z) = 2. Partie C :

K = C

1. D’abord on montre que Ker(f ) ∩ Ker(f2− 3af + a2id) = {0} :

X ∈ Ker(f ) ∩ Ker(f2− 3af + a2id) = {0} ⇒  f (X) = 0

(f2− 3af + a2id)(X) = 0

⇒ 2aX = 0 ⇒ X = 0 Ainsi Ker(f ) ∩ Ker(f2− 3af + a2id) = {0}.

On montre maintenant que E = Ker(f ) + Ker(f2− 3af + a2id), c’est à dire pour

tout vecteur X ∈ E, il existe X1 ∈ Ker(f ) et X2 ∈ Ker(f2− 3af + a2id) tel que

X = X1+ X2: X = X1+ X2 ⇒  f (X) = f (X1) + f (X2) = f (X2)( car X1 ∈ Ker(f )) f2(X) = f2(X 2) ⇒  f (X) = f (X2)

f2(X) = 3af (X2) − a2X2car X2 ∈ Ker(f2 − 3af + a2id)

⇒ X2 = a12(3af (X) − f2(X))

et X1 = X − X2 = a12(a2X − 3af (X) + f2(X)).

Ce qui montre l’existence de X1 et X2.

2. Montrons Im(f ) = Ker(f2− 3af + a2id) par double inclusion.

(9)

Im(f ) ⊆ Ker(f2− 3af + a2id).

Inversement,

X ∈ Ker(f2− 3af + a2id) ⇒ f2(X) − 3af (X) + a2X = 0

⇒ X = 1

a2(−f2(X) + 3af (X))

⇒ X = f (1

a2(−f (X) + 3X)) car f linéaire

⇒ X ∈ Im(f )

3. De 1) et 2) on déduit directement que E = Ker(f )L Im(f ).

Exercice 7 Soient E un K-e. v. et u ∈ L(E). Partie A :

1. MontrerKer(u) ⊆ Ker(u2) et Im(u2) ⊆ Im(u).

2. Montrer queKer(u) = Ker(u2) ⇔ Im(u) ∩ Ker(u) = {0 E}.

3. Montrer queIm(u2) = Im(u) ⇔ E = Im(u) + Ker(u).

4. En déduire que si E est de dimension fini alors les trois assertions suivantes sont équivalentes :

(a) Ker(u2) ⊆ Ker(u) (b) Im(u) ⊆ Im(u2) (c) E = Im(u)L Ker(u)

Partie B : Soit p ∈ L(E). p est dit projecteur de E si p2 = p. Soitp un projecteur de E.

1. Montrer queE = Im(p)L Ker(p).

2. Déduire queE = Ker(p − idE)L Ker(p).

3. Déduire que si dimE = n est finie ( avec n 6= 0) , alors il existe une base B = (ei)1≤i≤n tel que pour tout1 ≤ i ≤ n, p(ei) = 0 ou p(ei) = ei.

4. On suppose qu’il existe x0 ∈ E tel que p(x0) 6= x0. Montrer quep n’est pas

inversible.

5. Démontrer que,pou = uop si, et seulement si, Ker(p) et Im(p) sont sables par u Solution de l’Exercice 7 Partie A : 1. x ∈ Ker(u) ⇒ u(x) = 0 ⇒ u2 = u(0) = 0 ⇒ x ∈ Ker(u2)

(10)

y ∈ Im(u2) ⇒ ∃x ∈ E tqu2(x) = y ⇒ y = u(z) avec z = u(x) ⇒ y ∈ Im(u)

Ce qui montre que Im(u2) ⊆ Im(u). 2. On vas montrer les doubles inclusions :

=⇒) : Supposons que Ker(u) = Ker(u2). Montrons que Im(u) ∩ Ker(u) = 0.

x ∈ Im(u) ∩ Ker(u) ⇒  ∃z ∈ E tq x = u(z) u(x) = 0

⇒  ∃z ∈ E tq x = u(z) u2(z) = u(x) = 0 ⇒ z ∈ Ker(u2) = Ker(u)

⇒ x = u(z) = 0 Ce qui montre que Im(u) ∩ Ker(u) = {0}.

⇐=) Inversement, supposons que Im(u)∩Ker(u) = {0} et montrons que Ker(u2) =

Ker(u). On a déjà montrer dans 1), sans conditions, que Ker(u) ⊆ Ker(u2) donc il reste à montrer Ker(u2) ⊆ Ker(u).

x ∈ Ker(u2) ⇒ u(u(x)) = u2(x) = 0

⇒ u(x) ∈ Im(u) ∩ Ker(u) = {0} ⇒ u(x) = 0

⇒ x ∈ Ker(u) Ce qui montre que Ker(u2) ⊆ Ker(u).

3. Supposons que Im(u2) = Im(u) et montrons que E = Im(u) + Ker(u). On a Im(u) + Ker(u) ⊆ E, donc il reste l’autre inclusion :

x ∈ E ⇒ u(x) ∈ Im(u) = Im(u2)

⇒ ∃z ∈ E tq u(x) = u2(z)

⇒ ∃z ∈ E tq u(x − u(z)) = 0(caru est linéaire) ⇒ x − u(x) ∈ Ker(u)

Ainsi x = u(x) + (x − u(x)) ∈ Im(u) + Ker(u)

Inversement, Supposons que E = Im(u) + Ker(u) et montrons que Im(u) = Im(u2). D’après 1) on a toujours Im(u2) ⊆ Im(u).

x ∈ Im(u) ⇒ ∃a ∈ E tq x = u(a)

⇒ ∃u(y) ∈ Im(u), ∃z ∈ Ker(u) tq a = u(y) + z et x = u(u(y) + z) ⇒ x = u2(y) + u(z) = u2(y)

⇒ x ∈ Im(u2)

4. Si E est de dimension fini. Alors

E = Ker(u)MIm(u) ⇔ Ker(u)∩Im(u) = {0} et dimE = dimKer(u)+dimIm(u)

D’autre part, d’après le théorème du rang on a

(11)

Alors

dimKer(u2) = dimKer(u) ⇔ dimIm(u2) = dimIm(u) et par suite

Ker(u) = Ker(u2) ⇔ Im(u) = Im(u2) Alors,

Ker(u2) ⊆ Ker(u2) ⇔ Ker(u2) = Ker(u)

⇔ dimKer(u2) = dimKer(u)

⇔ dimIm(u2) = dimIm(u)

⇔ Im(u) ⊆ Im(u2)

Ainsi, en utilisant 2) et 3), on trouve

Im(u) ∩ Ker(u) = {0} ⇔ Ker(u2) = Ker(u)

⇔ Im(u) = Im(u2)

⇔ E = Ker(u) + Im(u) ⇔ E = Ker(u)L Im(u) Partie B : p est un projecteur de E.

1. D’après la partie A, on a

p = p2 ⇔ Im(p2) = Im(p) et Ker(p) = Ker(p2)

⇔ E = Ker(p) + Im(p) et Ker(p) ∩ Im(p) = {0} ⇔ E = Ker(p)L Im(p)

2.

3. Si dimE = n fini non nulle

p2 = p ⇒ p2− p = θ ⇒ p(p − idE) = θ ⇒ Im(p) ⊆ Ker(p − idE) D’autre part, x ∈ Ker(p − idE) ⇒ p(x) = x ⇒ x ∈ Im(p)

Ce qui montre que Im(p) = Ker(p − idE) Et puisque E = Ker(p)L Im(p) alors

E = Ker(p)MKer(p − idE)

Alors, Soit B = B1 ∪ B2 avec B1 = (ei)1≤i≤r une base de Ker(p) et B2 =

(ei)r + 1 ≤ i ≤ n une base de Ker(P − idE). Alors B est une base de E puisque

E == Ker(p)L Im(P ).

Ainsi, pour 1 ≤ i ≤ r, on a P (ei) = 0

(12)

4. Supposons qu’il existe x0 ∈ E tq p(x0) 6= x0 alors

x0 ∈ Ker(p − idE) ⇒ Ker(p − idE) 6= {0}

⇒ Ker(p) 6= {0} ⇒ p n ’est pas injective ⇒ p n ’est pas bijective ⇒ p n ’est pas inversible

5. Supposons que pou = uop et montrons que u(Ker(p)) ⊆ Ker(p) et u(Im(u)) ⊆ Im(u).

y ∈ Im(p) ⇒ y = p(x) / x ∈ E

⇒ p(y) = p2(x) = p(x) = y

⇒ u(y) = uop(y) = pou(y) ∈ Im(p) Ce qui montre que u(Im(p)) ⊆ Im(p).

De même

x ∈ Ker(p) ⇒ p(x) = 0

⇒ p(u(x)) = uop(x) = u(0) = 0 ⇒ u(x) ∈ Ker(p)

Ce qui montre que u(Ker(p) ⊆ Ker(p).

Inversement Supposons que u(Ker(p)) ⊆ Ker(p) et u(Im(u)) ⊆ Im(u) et montrons que pou = uop.

Soit x ∈ E. On a E = Im(p) + Ker(p), donc il existe x1 ∈ Im(p) et x2 ∈ Ker(p)

tel que x = x1+ x2. Alors, uo(x) = uop(x1) + uop(x2)

D’autre part, on a x2 ∈ Ker(p) donc uop(x2) = 0.

et x1 ∈ Im(p) donc p(x1) = x1, d’où uop(x1) == u(x1) ce qui implique que

uop(x) = u(x1) De même pou(x) = pou(x1) + pou(x2)

Or, x1 ∈ Im(p), donc u(x1) ∈ Im(p) ( car u(Im(p)) ⊆ Im(p)), d’où p(u(x1)) =

u(x1).

x2 ∈ Ker(p) implique que u(x1) ∈ Ker(p) ( car u(Ker(p) ⊆ Ker(p) ), donc

p(u(x2)) = 0

ce qui montre que pou(x) = u(x1)

Ainsi on a montré que pour tout x ∈ E, pou(x) = uop(x) = u(x1) ce qui montre

que uop = pou.

Exercice 8 Soient E un K-e. v. de dimension fini n ≥ 1 et f ∈ L(E) nilpotent d’indicep (c’est à dire p ∈ N? avecfp = θ et fp−16= θ).

1. Montrer qu’il existex0 ∈ E tel que (x0, f (x0), .., fp−1(x0)) soit libre.

2. On noter = rg(f ). Montrer que p ≤ r + 1 ≤ n.

3. En déduire qu’un endomorphismef est nilpotent si, et seulement si, fn= θ

(13)

Solution de l’Exercice 8

On a f ∈ E tel que fp = θ et fp−16= θ avec θ est l’application nulle.

1. On a fp−1 6= θ donc il existe x

0 ∈ E tel que fp−1(x0) 6= 0 . Montrons que

(x0, f (x0), .., fp−1(x0)) est libre.

Soient α0, α1, .., αp−1∈ K tel que

α0x0+ α1f (x0) + ..αp−1fp−1(x0) = 0 (F)

Alors, on compose (F), par f , la première fois, ensuite la deuxième p − 1 fois de la façons suivante :                            α0x0+ α1f (x0) +. . . . αp−1fp−1(x0) = 0 α0f (x0) +α1f2(x0) +. . . . αp−2fp−1(x0) = 0 α0f2(x0) +α1f3(x0) +. . . αp−3fp−1(x0) = 0 . . . .... = 0 . . . .. = 0 . ... = 0 . . α0fp−1(x0) = 0

Alors, puisque fp−1(x0) 6= 0 la dernière ligne montre que α0 = 0. Donc en passant

à la ligne avant dernière en trouve α1 = 0 ainsi de suite jusque la première ligne ce

qui donne αp−1 = 0

cela montre que (x0, f (x0), .., fp−1(x0)) est libre.

2. On a (x0, f (x0), .., fp−1(x0)) est libre donc (f (x0), .., fp−1(x0)) est aussi libre ( car

c’est un sous système d’un système libre ). Puisque (f (x0), .., fp−1(x0)) ⊆ Im(f ) alors

card((f (x0), .., fp−1(x0)) ≤ dimIm(f ) = rg(f )

Ainsi p − 1 ≤ r.

D’autre part, on a fp−1(x0) 6= 0 et fp(x0) = f (fp−1(x0)) = 0, donc fp−1(x0) ∈

Ker(f ) ce qui montre que dimKer(f ) ≥ 1. D’après le théorème du rang, on a dimE = n = dimKer(f ) + rg(f ) donc n − r ≥ 1 d’où n ≥ r + 1. Ainsi on a montré que

p ≤ r + 1 ≤ n

3. =⇒) Si fn = θ alors f est nilpotent.

⇐=) Inversement si f est nilpotent avec son indice de nilpotence est p alors, d’après la question précédente 1 ≤ p ≤ n et par suite fn = θ.

4. Si p = n on peut déduire trois chose :

(a) On a (x0, f (x0), .., fn−1(x0)) est libre dans E et de plus

card(x0, f (x0), .., fn−1(x0) = n = dimE ce qui montre que c’est une base

(14)

(b) On a (f (x0), .., fn−1(x0)) est libre dans Im(f ) et n ≤ r + 1 ≤ n, donc

rg(f ) = r = n − 1 = card(f (x0), .., fn−1(x0))

. ce qui montre que (f (x0), .., fn−1(x0)) est une base de Im(f ).

(c) D’après le théorème du rang dim(Ker(f )) = n − (n − 1) = 1, et on a déjà montrer dans 2) que fn−1(x0) ∈ Ker(f ) donc c’est une base de Ker(f ).

En général, si F est un e.v. tel que dimF = 1 et y ∈ F avec y 6= 0 alors {y} est un base de F . autrement dit : tout élément non nul de F forme une base de F .

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