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Machine parlante de M. Faber

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237531

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237531

Submitted on 1 Jan 1879

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Machine parlante de M. Faber

M. Gariel

To cite this version:

M. Gariel. Machine parlante de M. Faber. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.274-275.

�10.1051/jphystap:018790080027401�. �jpa-00237531�

(2)

274

Les

expériences

que

je

viens de

rapporter

ont été faites avec le

concours d’un

jeune professeur

attaché au laboratoire des Hautes

Études,

M.

Bonnefoy,

et de M.

Forquignon, ingénieur

civil des

Mines, qui

ont bien voulu m’aider dans ces recherches

longues

et

difficiles.

MACHINE PARLANTE DE M.

FABER;

PAR M. GARIEL.

M. Faber s’est

proposé

de construire une machine réellement

parlante,

c’est-à-dire

produisant

les sons et les

articulations,

et, pour arriver à ce

résultat,

il a

imité,

au moins d’une manière

gé- nérale,

les organes de la

phonation.

La machine se compose essentiellement de trois

parties :

i ° La

sou fflerie ;

L’appareil producteur

du son;

L’appareil

articulant.

1 ° Nous n’avons rien de

particulier

à dire de la

soufflexlie, qui

est destinée à envoyer un courant d’air dans le

larynx.

L’appareil producteur

du son, le

larynx,

est une anche en

ivoire dont on

peut

faire varier dans une certaine limite la lon- guer, de manière à

changer

la hauteur du son

produit.

On

peut

regretter

que M. Faber n’ait pas cherché à

employer

un

systèmes

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080027401

(3)

275 d’anches membraneuses

qui rapprocherait davantage

la machine de la réalité.

L’appareil

articulant

comprend

une

partie

destinée à

produire

les

voyelles

et une

partie

pour la

production

des consonnes. Les

voyelles

sont dues au passage de l’air à travers des ouvertures de diverses formes

pratiquées

dans des

diaphragmes qui

viennent suc-

cessivement se

placer

sur le passage du courant d’air sous l’action de leviers mus par des

touches;

de

plus,

une cavité

spéciale, qui

peut

être mise en communication avec la

précédente,

est destinée

à

produire

les sons nasaux : la communication se

produit

à volonté

par un levier

spécial.

Les consonnes sont dues à l’action de

pièces

dont le fonctionnement est

très-analogue

à celui des

lèvres,

des

dents et de la

langue.

Un moulinet

spécial produit

le ronflement de l’R. Toutes ces

pièces

et tous ces organes sont mis en mouvement

par

quatorze

touches

qui

sont

très-ingénieusement disposées,

de ma-

nière à faire

agir

avec l’intensité convenables et dans l’ordre néces- saire les organes destinés à

produire

une

syllabe.

Le nombre de

quatorze

touches est

suffisant,

parce que, à l’aide de touches ac-

cessoires,

on

peut

faire varier le caractère d’une consonne du fort

au

faible,

etc.

La

parole

de la machine est nécessairement monotone;

ajoutons qu’elle

n’est pas

parfaite :

certains sons

produisent

un meilleur

effet que

d’autres; cependant,

en

général,

on

comprend

les mots

et les

phrases prononcés. Certes,

on ne

peut

penser à comparer les

sons ainsi

produits

avec les intonations si variées de la voix hu-

maine ;

cette

machine, indépendamment

des

perfectionnements qu’elle

pourra

recevoir,

n’en est pas moins

intéressante,

en ce

qu’elle

montre nettement le mécanisme de la

phonation, qui

a pu être

reproduite

ainsi artificiellement et, par

conséquent,

obéit abso- lument aux lois de

l’Acoustique.

ARTHUR SCHUSTER. 2014 On spectra of lightning (Sur le spectre de l’éclair); Phil.

Magazine, 5e série, t. VII, p. 3I6; I879.

Le spectre de l’éclair a été étudié par divers

physiciens;

nous

allons résumer sommairement les résultats

auxquels

ils sont par-

’cens.

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