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Analyse approchée du fonctionnement des dispositifs à effet de champ en région hypercritique

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Analyse approchée du fonctionnement des dispositifs à

effet de champ en région hypercritique

A.V.J. Martin, J. Le Mée

To cite this version:

(2)

177

ANALYSE

APPROCHÉE

DU FONCTIONNEMENT DES DISPOSITIFS

A EFFET DE CHAMP EN

RÉGION

HYPERCRITIQUE

Par A. V. J. MARTIN

(1)

et J. LE

MÉE

(2),

Résumé. 2014 Cette étude constitue

une analyse approchée du fonctionnement des dispositifs à

effet de champ dans la région hypercritique, l’on admet que la mobilité varie comme E20141/2. On effectue la comparaison avec le cas de la mobilité constante et entre les géométries plane et

cylindrique. On présente les conclusions relatives aux avantages comparés des géométries plane

et cylindrique, et aussi quant à l’opportunité de faire fonctionner les dispositifs en régime

hyper-critique.

Abstract. 2014 This work constitutes

a first order analysis of the operation of field effect devices

in the hypercritical field région, where the mobility is assumed to vary as E-1/2. Comparison

with constant mobility theory, and between plane and cylindrical structure devices, is carried out. Conclusions are drawn as to the relative merits of planar and cylindrical geometries and

also as to the

desirability

of operating field effect devices in the hypercritical région.

PHYSIQUE PHYSIQUE APPLIQUÉE

12.

TOME 23, DÉCEMBRE 1962, PAGE

PRINCIPAUX SYMBOLES

(1) Précédemment

Ass. Prof., E. E. Dpt, Carnegie

Institute of Technology, Pittsburgh, U. S. A

Actuellement, Directeur des magazines

Électronique et

Automatisme et

Électronique

Médicale, Bureau 743, 11 rue

Tronchet, Paris (8e).

(2)

M. E. Dpt, Carnegie Institute of Technology,

Pitts-burgh, U. S. A.

Ce travail a été partiellement financé par la Marine Américaine, U. S. Office of Naval Research Contact Nonr

760(09).

Introduction. - Dans

une étude

précédente

[26],

les auteurs ont abordé le

problème

de la mobilité

des

porteurs

de

charge

dans les

champs

électriques

intenses. Au delà d’une valeur

critique

du

gradient

électrique,

la

mobilité

en effet. n’est

plus

constante,

mais varie en fonction du

champ

selon une loi mal connue et mal

expliquée.

Cette étude conclut

qu’en première

approxi-mation,

et faute de résultats

précis

et

concordants,

on

peut

adopter

une loi de variation de la mobilité en E-V2 au delà de la valeur

critique

du

champ.

Une telle loi a été utilisée dans le cadre du

pré-sent

travail, qui

constitue essentiellement une ver-sion

française

modifiée et

simplifiée

d’une étude

précédente [25]

des mêmes

auteurs,

publiée

en

anglais.

Ce travail constitue une suite

logique

à l’étude sur la mobilité des

porteurs

de

charge,

qui

peut

être considérée comme une étude

préliminaire.

Pour cette

raison,

les références

bibliographiques

données à la fin du

présent

article couvrent l’en-semble des deux études.

Historique.

-

Lilienfeld

signala,

il y a

longtemps,

que la résistivité d’un semiconducteur

peut

être modifiée par

l’application

d’un

champ

électrique.

Cet effet de

champ

est à la base de divers

dispositifs

à semiconducteur.

En

1935,

l’eff et de

champ

fut le

suj et

de travaux

(3)

178

expérimentaux

au

Collège

de

Franc,

et il fit

l’objet

d’études par

Aigrain, Lagrenaudie

et Liandrat

[10]

en 1952.

Shockley [11],

en

1952,

pro-posa son utilisation dans une structure

plane.

Des essais suivirent

et,

en

1955,

Dacey

et Ross

[12]

publièrent

une étude sur le transistor à effet de

champ

à structure

plane.

Le tecnetron diffère par sa

géométrie

à

symétrie

de

révolution,

mais fonctionne selon les mêmes

principes.

Il a été

développé

en France par les

laboratoires du C. N. E. T. et S. Teszner

[13].

Simultanément,

des recherches sur le même

dispo-sitif étaient conduites par A. V. J.

Martin [14, 20,

21, 22, 23, 24, 25]

au

Carnegie

Institute of

Techno-logy

à

Pittsburgh,

U. S. A.

La

présente analyse

étend les travaux

précé-demment

publiés

au cas où la mobilité des

porteurs

de

charge

varie en fonction du

champ

selon une loi en E-l/2. Les

hypothèses

de base des

précédentes

études ont été retenues pour faciliter la

présen-tation et la

comparaison.

Fonctionnement du tecnetron. -- On résume

rapidement

les données fondamentales pour éviter un renvoi aux références.

Le tecnetron est un batonnet de

semiconducteur,

couramment

germanium,

dans

lequel

une gorge a

été

pratiquée.

Le cristal est du

type

N. Deux

contacts

ohmiques,

la source et le

drain,

sont

prévus

aux extrémités du batonnet. La gorge

porte

un

dépôt électrolytique

d’indium ou d’étain

qui

constitue un contact redresseur avec le ger-manium. Cette troisième électrode est la

porte

ou

goulot (fig. 1).

FIG. 1.

La source est

prise

comme

origine

des

potentiels.

Dans les conditions normales de

fonctionnement,

le drain est

positif

de

quelques

dizaines de

volts,

et le

goulot

est

négatif

de

quelques

volts.

Une zone annulaire

dépouillée

de

porteurs

de

charge apparaît

sous le

goulot.

Elle est dite zone de

déplétion

ou à

charge d’espace.

Elle est isolante et

son volume

dépend

de la tension de

goulot (fig. 2).

La zone centrale entourée par la

charge d’espace

est conductrice et

s’appelle

le canal.

On

prend soin,

à la

fabrication,

d’obtenir des

contacts de source et de drain non

injectants,

pure-ment

ohmiques.

Dans l’étude

qui

suit,

on a retenu les

hypothèses

des

analyses précédentes :

:

1)

le

goulot

est

long

et

mince ;

2)

la densité des

porteurs

de

charge

est constante dans le

canal ;

3)

les résistances

ohmiques

de drain et de source sont

négligeables ;

Fic. 2.

4)

la variation du

gradient

de tension le

long

du canal est

progressive ;

5)

en

première approximation,

le terme

loga-rithmique

résultant de la

géométrie cylindrique

est

négligé.

De

plus,

dans le cadre de la

présente étude,

on a

aj outé :

6)

Go étant la conductivité aux

champs faibles,

je la conductivité du

canal,

Ec la valeur

critique

du

champ

à

partir

de

laquelle

6 ne suit

plus

la loi

d’Ohm,

Ez le

champ

existant dû à la tension

appli-quée

entre source et

drain,

la relation suivante

s’applique :

Section droite

apparente.

- L’effet d’une tension

négative

de

goulot

est de réduire la section droite

apparente

du

canal,

et par

conséquent

la conduc-tance entre source et drain.

Avec les

hypothèses

de

départ,

et si aucune ten-sion n’est

appliquée

entre le drain et source, on

considère le canal comme

cylindrique.

Pour zéro volt sur le

goulot,

le canal conducteur

occupe tout le volume sous

goulot,

de rayon b et

longueur 1 (fig.

2).

Par

suite,

la résistance en

l’absence de

tensions,

ou résistance à

froid,

est

On pose

de sorte que

(4)

179

teenetron

résulte de la

superposition

de deux effets :

l’un

dû à la tension de

porte

ou

goulot ;

l’autre dû

à la tension de drain.

Ces effets sont étudiés

séparément,

puis

com-binés. En l’absence de courant de

drain,

et avec la seule tension de

goulot,

la conductance du canal est

et nous définissons

L’effet combiné d’une tension de

goulot

et d’un

courant de drain est de modifier la conductance du canal

qui

devient

où a est une valeur moyenne de a.

Néanmoins,

en

chaque point

du

canal,

l’équa-tion

(4)

s’applique.

Si le

champ dépasse

la valeur

critique,

cette

équation

s’écrit Combinant avec

(2)

et en utilisant

(1)

Le

rapport

des rayons

peut

être évalué à

partir

de considérations

fondamentales,

basées sur

l’équa-tion de Poisson

et en ordonnées

cylindriques

mieux

adaptées

au cas

présent

Le terme en cp

disparaît

par raison de

symétrie.

L’hypothèse

4 nous

permet

de

négliger

le terme

en z, de sorte que

l’équation

devient

Avec la condition que

dvidr

= 0 pour r

= a, on

résout aisément pour trouver

Mettant à

profit

l’hypothèse

5,

et avec V = 0

pour r =

a, on tire

ce

qui

donne dans

(6)

La conductivité du canal sera

nulle,

et le courant

zéro,

pour une tension de

goulot

que l’on

appelle

la tension de

pincement.

On

peut

donc écrire

(8)

sous la forme

Résistance du canal. - Considérons maintenant

l’effet d’une tension de drain. Le

goulot

est relié

à la source et se trouve à une tension nulle. Un courant de drain circule. En

chaque point

du

canal,

une tension axiale

Vz

est créée par la chute de

tension due au courant de drain.

Vz

est

positive

par

rapport

à la source, donc au

goulot.

En d’autres

termes,

entre le

goulot

et le canal

sous-jacent

existe une

tension,

variable selon la coordonnée axiale z, et telle que le

goulot

est

négatif

par

rap-port

au canal :

La combinaison de

(10)

et

(9)

donne

mais

et le courant s’écrit

En

appelant

Va la tension de

drain,

et en

inté-grant

de la source au

drain,

on obtient

Le courant maximum se

produit

au

pincement

pour

Va - -

V,,

de sorte que ,

Dans le cas de la mobilité constante on aurait obtenu

Par suite

Ce même

rapport

avait été évalué pour la

géo-métrie

plane,

et l’on avait trouvé comme valeur

On notera que

l’expression

(14)

est valide pour

Calcul de la

pente.

- La

(5)

180.

A

partir

de

(12)

on obtient

Dans le cas de la mobilité

constante,

on avait

trouvé

L’effet de la variation de mobilité est donc

repré-senté par le facteur entre accolades dans

(15).

On remarquera que dans tous les cas, au

pince-ment pour

lequel

Va = -

Vco,

on a

On

peut

sur les mêmes bases déterminer la valeur maximum de la

pente,

ce

qui

revient à déterminer le

point

pour

lequel

On trouve que celà se

produit

pour

cette valeur donnant la

pente

maximum pour une tension de

goulot

nulle.

Tension au

long

du canal. -

Soit VZ la tension

axiale au

point

d’abscisse z,

l’origine

étant à la source pour les deux. En

partant

de

l’équation

(11),

on trouve pour

V

toujours

pour une tension de

goulot

nulle.

Il suffit de

remplacer z

par

pour

écrire la

ten-sion de

drain,

ce

qui

permet

d’évaluer le courant

Au

pincement

Va = -

Vo

et on retrouve bien

Caractéristique

de transfert. -

Si l’on tient

compte

maintenant de la tension de

goulot Va,

le

(6)

GÉOMÉTRIE PLANE u N E-1/2

Le rapport des fréquences limites pour les deux cas de la mobilité

cons-tante et de la mobilité variable est 1,02 (lEc/Va)1/2.

Les tensions effectives sur le drain et la source

sont

respectivement

En

prenant

la source comme

origine

des

poten-tiels

Vs

= 0 et on tire de

(12)

Au

pincement

V.

- Va =

Fco

et

On vérifie que pour

Vc

= 0 on retrouve bien la

valeur de I

précédemment

obtenue. Les différences

avec le cas de la mobilité constante seront exa-minées

plus

loin.

Conductances en fonctionnement. -

Les con-ductances mutuelle et de drain avec une tension

de

goulot

V. et un courant I de drain s’évaluent

aisément.

REMARQUES

Avec

lEc

V,00, la conductance décroît dans le cas de la mobilité variable.

Rapport en géométrie cylindrique :

Géométrie

cylindrique :

en mobilité variable la fraction est inférieure à 1 dans les conditions

de travail et la conductance est réduite.

Géométrie

cylindrique :

,en mobilité variable la racine carrée est inférieure à 1 et gm gm. Géométrie cylindrique : en mobilité variable la section droite du canal diminue et la

résis-tance augmente. ,

Géométrie cylindrique : en mobilité variable le terme entre

parenthèses

est inférieur à 1. Par suite F F’.

Géométrie cylindrique : pour des valeurs types

la fréquence limite du temps de transit est

inférieure de

beaucoup

à la fréquence limite RC

La conductance de drain

-ù i

Vc

s’obtient à

’b vli Fe

partir

de

l’équation

(18)

Elle diffère de

l’expression

obtenue dans le cas

de la mobilité constante par le facteur entre

acco-lades. La transconductance ou conductance

mu-tuelle

s’obtient à

partir

de la même

équation

(18).

On

(7)

182

Au

pincement

Fic ---

Va =

Vo

et

alors

qu’à

mobilité constante on avait

Forme du canal. - On

peut

déjà

conclure de ce

qui précède

que le

point

de fonctionnement

préfé-rentiel du tecnetron se trouve au

pincement

et pour zéro volt sur le

goulot.

On

peut

calculer la forme du canal pour ces conditions. Des

équations

(13)

et

(16)

on déduit au

pincement

qui

diffère par

l’exposant

de

l’équation

valide à mobilité

constante,

pour

laquelle

on avait

-De

(23),

à l’aide de

(7),

on tire aisément

,

Capacités.

- La

charge

d’espace

totale

est,

comme dans le cas de la mobilité constante

1 En utilisant

(7)

et

Vg

= Vc

- Vz,

on obtient

Avec une tension Vc

appliquée

au

goulot,

l’équa-tion

(11)

devient

La méthode consiste à calculer

Vz

dans le cas d’une

polarisation

de

goulot,

en

partant

de

(25),

puis

d’utiliser

(18)

pour obtenir

Une

intégration

par

rapport

à 1 donnera

Q.

Une

différentiation par

rapport

à

Vo

donnera la capa-cité de la zone à

charge d’espace.

On pose

pour

alléger

l’écriture et l’on obtient

après

quelques

calculs intermédiaires

La

comparaison

avec

(16)

indique

l’influence de la

polarisation

de

goulot

sur la tension axiale.

On

porte (26)

dans

(24),

et on considère le cas

où le tecnetron travaille au

pincement

avec une

polarisation

de

goulot

faible.

L’intégration

contient un

développement

en série. En se limitant au troisième

terme,

on obtient la valeur

approxima-tive

alors que dans le cas de la mobilité constante on

avait

Par

suite,

l’eff et de la variati on de la mobilité est

de

multiplier

par

2,11

la

capacité

de

charge

d’es-pace. Il en résulte que dès que le

champ

devient

hypercritique,

ce

qui

est le cas

pratique

au moins

partiellement,

les

performances

en

fréquence

du

tecnetron se détériorent. De

plus,

la constante de

temps

associée au

dispositif

augmente

encore

da-vantage

que la

capacité

en raison de l’accroissement de résistance.

Constante de

temps

d’entrée. -

Soit Rz la

résis-tance du canal entre là source et un

point

d’abs-cisse z. Le courant étant

constant,

on a

La valeur moyenne Rm le

long

du canal est

Si l’on considère le fonctionnement au

pincement

avec zéro volt sur le

goulot,

et en utilisant

(23)

et

(13),

il vient

Le

développement

en série

employé

pour le cal-cul de

(27)

peut

être à nouveau utilisé ici et donne

0,78 1

pour

l’intégrale

entre

parenthèses.

On en

déduit .

La constante de

temps

à l’entrée est

et si l’on

remplace

Ro

par sa valeur

Pour le cas de la mobilité

constanre,

on avait

trouvé

Le facteur de correction pour la mobilité variable

est donc

représenté

par le terme entre

parenthèses

dans

(28).

Va étant

plus

grand

que

lEc,

l’eff et de la mobilité variable en fonction du

champ

est

d’aug- .

menter la constante de

temps.

(8)

on a

Temps

de transit. -- Le

temps

de transit Tn dans le canal

dépend

de la vélocité moyenne vm des

porteurs

de

charge

et de la

longueur 1

du canal : : Mais

Si l’on utilise un résultat donné dans notre étude

précédente :

où c est la vélocité des ondes

acoustiques

longitu-dinales,

on a

Mais

Dans le cas du

pincement,

et en utilisant

(23),

a

il vivent

A l’aide

â’un développement

en série

jusqu’au

second ordre du terme entre

crochets,

on trouve

1,32 1

pour la valeur de

l’intégrale.

On

remplace

/ par sa valeur tirée de

(18)

et on obtient finalement

On en déduit le

temps

de transit

La

fréquence

limite

correspondante

est

Fréquences

limites

comparées.

- Il est intéres-sant de comparer les valeurs

pratiques

des limites

obtenues pour la constante de

temps

et le

temps

de

transit,

pour un tecnetron

typique

ayant

les

caractéristiques

suivantes :

L’expression (29)

donne

L’expression (30)

donne

Dissipation

en

puissance.

- La limite de validité de

l’analyse

est

Va Vco.

Il n’est par suite pas facile

d’extrapoler

au delà de cette limite.

Cependant,

un raisonnement

phy-sique simple

montre que la résistance du canal va

s’accroître de

façon

considérable

quand

Va

dépasse

la tension de

pincement ;

le sommet de la courbe

qui

limite le canal recule vers la source. Comme le

courant reste constant à sa valeur de

saturation,

l’accroissement de

résistance

entraîne un

accrois-sement

proportionnel

de la

puissance dissipée.

Par

ailleurs,

le refroidissement varie comme le

carré du rayon du

goulot

et la

puissance

libérée comme le cube de ce même rayon, toutes choses

restant

égales.

Par

suite,

les dimensions

physiques

du tecnetron sont limitées si les conditions de

fonc-tionnement doivent être

optimisées.

Conclusion. - Le tableau

qui

accompagne cette

.étude résume les résultats de

l’analyse.

Les

symboles

employés

par

Dacey

et Ross ont été modifiés pour être conformes à notre notation :

On

constate,

à l’examen du

tableau,

que le terme

(lEc.¡Va)1/2,

afiecté d’un coefficient voisin de

l’unité,

constitue un facteur de

comparaison

important.

Pour un tecnetron

typique

etona

On

peut

donc

dire,

en

première

et

grossière

approximation,

que les divers

paramètres

obtenus dans le cas de la -mobilité variable en E-1/2 sont le tiers de ceux que l’on obtient pour le cas de la mobilité constante.

Toutefois,

la limitation afférente aux

limites

en

fréquence

ne sera pas aussi

importante.

La compa-raison

entre

les résultats de la

présente

étude et

ceux

précédemment

obtenus donne un

rapport,

entre la

fréquence

limite à mobilité variable et la

fréquence

limite à mobilité

fixe,

qui

est de

0,26

dans le cas de

l’analogue

RC et de

0,75

dans le cas du

temps

de transit.

(9)

184

géométrie

cylindrique,

par un facteur de

2,27

pour la limite la

plus

faible et

1,37

pour la limite la

plus

élevée en

fréquence.

Par ses

avantages

sur d’autres

dispositifs

à

semi-conducteurs,

le transistor à effet de

champ

cons-titue certainement un élément intéressant.

L’ana-lyse

qui précède indique qu’une

structure

cylin-drique

peut

être

plus

intéressante,

du

point

de vue des

performances, qu’une

structure

plane.

Le fonctionnement dans la zone

hypercritique,

où la mobilité varie comme

E-1/2 ,

résulte en une détérioration

générale

des

performances.

Cepen-dant il procure en même

temps,

ainsi

qu’on

l’a vu,

une

augmentation

de la

fréquence

limite la

plus

basse.

Que

cette amélioration soit utilisable ou non

dépend beaucoup

de la

dissipation

en

puissance,

qui

simultanément

augmente

très

rapidement.

Il faut

cependant

insister sur le fait que cette

étude ne constitue

qu’une analyse

en

première

approximation.

Certains des résultats obtenus sont modifiés par une meilleure

approximation,

à la

fois

pour la mobilité constante et pour la mobilité

va-riable,

bien

qu’ils

restent

qualitativement

valables. Manuscrit reçu le 1er juin 1962.

BIBLIOGRAPHIE

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Références

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