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Submitted on 1 Jan 1951
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La thermomécanique des phénomènes de transport
J.E. Verschaffelt
To cite this version:
LA
THERMOMÉCANIQUE
DESPHÉNOMÈNES DE
TRANSPORTPar J. E. VERSCHAFFELT.
(La Haye, Pays-Bas).
Sommaire. - Exposé succinct d’une théorie
thermomécanique des phénomènes de transport, basée
sur l’application du principe de superposition.
JOURNAL PHYSIQUE
12,
FÉVRIER1951,
1. Introduction. - En
Thermomécanique,
ondonne le nom de
phénomènes
detransport
à des processus danslesquels
del’énergie
passe d’unendroit à un autre de
l’espace.
Cetransport
d’énergie
peut
s’effectuer sans intervention dematière;
tel est notamment le cas dans la conduction et le rayon-nementcalorifiques.
Maisgénéralement
il est lié à undéplacement
departicules
matériellespossé-dant de
l’énergie;
à ce second genre dephénomènes
de
transport
appartiennent
l’écoulement d’unfluide,
la diffusion et le courant
électrique.
L’étude
thermomécanique
de cesphénomènes
afait
l’objet
de nombreuxtravaux,
ordinairement
basés sur les idéesd’Onsager (voir
parexemple
ceux de S. R. de
Groot,
publiés
dans ce Journal[1]).
J’ai
développé
une théorieindépendante
de cesidées dans une série de Notes
publiées
dans le Bulle-tin de l’Académieroyale
deBelgique;
elle est baséesur mon
principe
desuperposition, d’après lequel
l’énergie
dissipée
dans un processus irréversiblecomplexe
est la somme desénergies dissipées
par les processusélémentaires,
danslesquels
lephéno-mène
complexe
peut
êtredécomposé.
Je me proposeactuellement
d’exposer
brièvement cette théorie.2. Méthode. - Ma méthode est la suivante : à un élément de volume fixe dans
l’espace
traversé par un fluide enmouvement,
un observateuréga-lement fixe
applique
les deux lois fondamentalesde,la
Thermomécanique,
la loi del’énergie
et la loi del’entropie,
enexprimant :
I° que l’accroissement de
l’énergie
totale(énergie
interne eténergie macrocinétique)
contenue dans l’élément de volume estégal
àl’énergie
calorifique
fournie parl’ambiance,
augmentée
del’énergie
apportée
par les flux matériels et diminuée du travail externe effectué par l’élément defluide;
20 que l’accroissement de
l’entropie
estégal
àl’entropie
venant del’extérieur,
augmentée
del’entropie
localementengendrée
par les divers processusirréversibles,
qui
ont leursiège
dans l’élément de volume considéré.Cette
entropie
d’origine
locale,
multipliée
par latempérature (absolue),
donnel’énergie
dissipée.
Celle-ci s’obtient finalement par élimination del’énergie calorifique
et del’énergie macrocinétique;
cette dernièredisparaît
au moyen del’équation
dynamique
du mouvement.On obtient ainsi
l’énergie dissipée (par
unité de volume et detemps)
sous forme d’une somme deproduits
scalaires de deux vecteurs, dont l’unrepré-sente une intensité de flux
(énergétique
oumatériel)
et l’autre est ce que
j’appelle l’affinité conjuguée
à ce flux.
Admettant
enfin,
dans l’étatpermanent (ou
sta-tionnaire),
c’est-à-direlorsque
les variables sontindépendantes
dutemps,
uneproportionnalité
entreles flux et leurs affinités
conjuguées, l’énergie dissipée
prend
la forme d’une somme de termes propor-tionnels aux carés des intensités deflux,
ou des affinités. C’est làl’expression mathématique
demon
principe
desuperposition.
3. Affinité
thermique. - L’échange d’énergie
calorifique
se fait parrayonnement
ou par conduction.Si l’on
représente
par q laquantité
d’énergie
calo-rifique
reçue parrayonnement,
par unité de volume et detemps,
et par w l’intensité du fluxcalorifique
de
conduction,
l’effetcalorifique
estLe flux
calorifique
w estaccompagné
d’un fluxd’entropie T ,
un fluxd’énergie
réduite,
qui
aban-donne par unité de volume et de
temps
unequantité
d’entropie
- div w -
Supposant
que l’accroissementd’entropie
parrayonnement
estsimplement
N,
,sans
production
d’entropie
locale,
’on formule laloi de
l’entropie,
dans le cas où le fluide est immobile(ce qui
implique
que saconcentration,
oudensité,
c nechange
pas),
en écrivant94
où q,.
estl’énergie dissipée
par conductioncalori-fique. S’
estl’entropie
spécifique.
Dans ces mêmes conditions la loi de
l’énergie
donneIntroduisant le
potentiel thermique
G’ = W’-T S’et tenant
compte
despropriétés
de cettefonction,
on conclut de
(2)
et(3)
queest
l’affinilé
thermique.
Admettant une
proportionnalité
entre le fluxcalorifique
et l’affinitéthermique
(je
considère unflux
athermique, indépendant
d’ungradient
detempérature,
admis par certainsauteurs,
comme uneabsurdité
physique;
voir à cesujet
[2],
§
16)
etposant
enconséquence
Ceci suppose, bien
entendu,
que la matière estisotrope.
En casd’anisotropie
la relation vecto-rielle(5)
doit êtreremplacée
par une relationtenso-rielle ;
maisl’expression (4)
subsiste.4.
Écoulement
fluidalsimple. -
Considéronsun fluide
simple,
coulant à travers un tube dont lesparois
sontmouillées,
de sortequ’il
n’y
a pas defrottement au bord. Si m = eu est l’intensité de
flux,
creprésentant
la masse(gravifique
oumolaire)
par unité de volume et u la vitesse
d’écoulement,
la loi de
l’énergie
se traduit par[3]
d ( C U’ ) d ( C K’) - Q d. ( U’ ) d. (K’) L’
(7)
(7)
Les
grandeurs
accentuées sontspécifiques,
c’est-à-dire relatives à l’unité de masse; ainsi K’ estl’énergie
macrocinétique
par unité de masse(K’ - I
u2).
L’ est le travail
externe,
qui
peut
s’écrireL’=- (f’.u) + div(pu) + L f.,
,(8)
où f’ est la force externe et
L f
le travail contre les forces de frottement.Introduisant
l’enthalpie
et tenantcompte
del’équa-tion de continuité
on
peut
mettre(7)
sous la formeSous forme vectorielle
l’équation
fondamentalede
l’Hydrodynamique
s’écritoù le dernier terme est la
divergence
vectorielle du tenseur despressions;
le coefficient ji est i,si les masses sont mesurées avec l’unité
gravifique
(en
grammes),
M(poids moléculaire)
si elles sontexprimées
en moles.Multipliée
scalairement par u,cette
équation
donnece
qui
se laisse transformer enoù -ri est le coefficient de viscosité et 6b la fonction
de
dissipation
deRayleigh.
L’élimination de K‘ entre
(10)
et(12’)
donneL’observateur fixe
applique
la loi del’entropie
en écrivant
Eliminant enfin l’effet
calorifique
entre les deuxdernières
équations
et
introduisant lepotentiel
thermique,
onobtient,
après
réductions,
où le second terme est
l’énergie dissipée
par l’écou-lementvisqueux.
5. Affinité d’écoulement. - En vertu de
(12’)
on a
En faisant une moyenne pour toute une section du
tube,
on faitdisparaître
le travail de frottementexterne
[4],
et l’onobtient,
enreprésentant
par û
une vitesse moyenneA est ce que
j’appelle l’affinité
d’écoulementfluidal
Il s’ensuit que
où A
est,
endéfinitive,
unegrandeur
thermomécani-quement
indéterminée(1).
D’ailleurs,
pour tout filet limité par deslignes
de flux onpeut
écrireoù
Ari
est ce quej’appelle l’affinité
deglissement;
A,,
estl’affinité
d’écoulementvisqueux.
On voit aisément queAdmettant que,
lorsque
l’écoulement se fait enrégime
permanent,
il y aproportionnalité
entre l’intensité de flux et l’affinitéd’écoulement,
on adans ce cas
6.
Hydrostatique.
-L’équilibre
du fluideexige
évidemment,
que l’affinité d’écoulement soit nulle.L’équation (17’)
donnedonc,
la vitesse étantnulle,
du reste, comme conditiond’équilibre
Dans le cas où la
pesanteur
est la seule force externeagissant
sur le fluide on retrouve ainsi la loigénérale
deStévin, et,
enparticulier,
pour ungaz, la formule
barométrique.
Mais,
engénéral,
le fluide est encore
soumis,
selonmoi,
à l’action d’unchamp thermique
[5];
tel doit être le cas, à monavis,
lorsque
le fluide se trouve dafis un tube reliantdeux
réservoirs,
maintenus à destempératures
différentes.Négligeant
lapossibilité
d’existenced’autres
champs
de force(champs électrique
etmagnétique),
on auraDans un tube horizontal on aura ainsi comme
condition
d’équilibre
C’est ce que
j’appelle l’effet
thermomécanique.
On connaît cet effet sous le nom d’effet Knudsen pourles gaz raréfiés et sous le nom d’effet de fontaine pour l’hélium
liquide
II. Bienqu’il
n’ait pas encoreété découvert
ailleurs,
je
suispersuadé
que ceteffet est
général.
7. Diffusion. - Considérons maintenant un
(1) On remarquera qu’en posant A = o on obtient
l’équation dynamique du mouvement d’un fluide parfait (équation
d’Euler).
fluide
mixte,
mélange
de n constituants. Unquel-conque de ces
constituants,
le ;lii’lllt’ est animé d’une vitesse detransport
propre û,,, moyenne pour toute une section du tube où.s’opère
l’écou-lement
[6].
Posonsoù il, déterminé par
est la vitesse d’écoulement
d’ensemble,
etu,,,
tel quela vitesse de
diffusion
du constituant.Si les masses sont mesurées en grammes, ü est la vitesse
barycentrique;
si elles sont mesuréesen
moles,
ü est la moyenne vitesse molaire. La diffusion étant unphénomène
essentiellementmolécu-laire,
il estindiqué,
dans l’étude de cephénomène,
de mesurer les masses en
moles,
et derendre,
parconséquent,
la vitesse moyenne molairenulle,
pour obtenir une diffusion pure etsimple.
Les vitesses de diffusion étant très
faibles,
onpeut
négliger l’énergie macrocinétique
et,supposant
l’étatstationnaire,,
formuler lapremière
loi enécrivant
Le travail L se compose de deux
parties,
dont l’uneest le travail contre les
champs
de force danslesquels
le fluide se trouveplacé,
l’autre le travail contre lesactions des éléments voisins du fluide.
Supposant
que ce dernier
puisse
se mettre sous la formeon aura, en
posant
Il est tout
indiqué,
d’ailleurs,
de voir dansW;;
l’en-thalpie partielle
du vièmc constituant. La seconde loi sera traduite parce
qui,
combiné avec(26),
donne,
après
introduction96 Mais
de sorte
qu’on
peut
écrire,
endéfinitive,
avec
Av
estl’af finité
dediffusion,;
ff est la force externe par mole dumélange
(2).
Comme on a, par
définition,
et
qu’en
vertu du théorème de Gibbs-Duhem :il vient
Si donc on admet que
où le coefficient « est
supposé
être le même pour tous lesconstituants,
la somme des intensités de flux m;est
nulle,
comme il convient[équat.
(24")].
L’énergie dissipée
par diffusion est ainsi8.
Équilibre
de diffusion. - Le fluide mixteétant
supposé
soumis à l’action de troischamps
deforce,
lechamp gravifique,
unchamp électrique
et un
champ thermique,
nous auronsev est la
charge
par mole du vièmc constituant du fluidepartiellement
ionisé(pour
lesparticules
neutres e,, =o).
Si le fluide est neutre dans
l’ensemble,
cequi
exige
quel’équation (30)
fournit encore pourf’ l’expression
(22),
et
l’équation (29’)
donneL’affinité de diffusion est ainsi la somme d’une série
de termes
proportionnels
à des affinitéssimples
(gra-(1) On reconnaît dans la formule (29’) la loi d’Archimède :chaque constituant du mélange en équilibre d’ensemble
subit une poussée de la part de tout le fluide environnant.
vifique, électrique, thermique
etphysicochimique).
L’équilibre
de diffusion d’un des constituants du fluide mixteexige,
encore unefois,
que son affinitésconjuguée
soit nulle. Cela estpossible,
évidemment d’unequantité
defaçons,
mais il y aspécialement
trois cas
d’équlibre
intéressants,
à,
savoir ceuxoù l’afflnité
physicochimique
est maîtrisée parune des trois autres.
Remarquant,
d’ailleurs,
que lasupposition déjà
faite que le fluide est en reposd’ensemble,
exige [6] qu’il
soit satisfait à la condi-tion(21),
la conditiond’équilibre
du vii.mc consti-tuantest,
endéfinitive,
Cette
équation
peut
encore être transforméedans le cas où l’on a affaire à un
mélange
idéal,
pour
lequel
est le titre du vième constituant. Ce cas est réalisé par un gaz raréfié ou par une solution diluée. En cas d’absence de
phénomènes
électriques
la conditiond’équilibre
devient alorsCette
équation
apprend
comment,
dans uneatmo-sphère
isotherme,
lacomposition
varie avec leniveau,
et aussicomment,
dans un tubehorizontal,
la
composition
varie avec latempérature
(effet
Soret;
séparation
d’isotopes).
D’ailleurs,
dans le casd’un
mélange
gazeux x,, = Pi et(40)
devient9. Thermoélectricité. - Considérons
main-tenant un fluide
partiellement
ionisé,
composé
de iespèces
d’ions(v)
== i ài)
et de n-iespèces
depar-ticules neutres
(v
= i + i àn),
que, poursimplifier,
nous supposerons soustrait à l’action de lapesan-teur
[7].
L’expression (37)
de l’affinité de diffusionse réduit ainsi à
A
chaque
fluxionique
correspond
un courantélectrique
avec une intensitéqu’on peut
mettre sous la formeoù
résistivité;
est la vième
composante
de la force électromotrice externe(je
considère,
comme on levoit,
la forcethermoélectrique (deuxième terme)
comme une forceélectromotrice
externe)
etest la
composante
correspondante
de la force élec-tromotrice interne.Le courant total a l’intensité
est la conductivité totale du
fluide,
Il est clair que pour lesparticules
neutres les notions de forceélectro-motrice,
conductivité et résistivité sont illusoires.D’ailleurs, posant
(nombre
detransport),
on aQuant
àl’énergie
dissipée
pardiffusion,
onpeut
l’écrire
La
première partie
de cetteexpression, qui
est la somme des effets Joule des courants individuels(changés
designe),
se laisse encore transformercomme suit. On
peut
poser,notamment,
où
de sorte que
Il s’ensuit que
L’énergie dissipée
par les ions est ainsidécomposée
en l’effet Joule du courant résultant et un - effet
de.diffusion
sans courantélectrique.
Les
équations
sesimplifient,
lorsqu’on
a affaire à une solution diluée d’unélectrolyte.
Les termes relatifs ausolvant,
qui
restepratiquement
immobile,
disparaissent
alors,
etl’énergie dissipée
par diffusionse réduit à
q’.
Enoutre,
l’affinitéphysicochimique
prend
la forme(39).
En réduisant le nombre des ions mobiles à un
seul,
et lui donnant lacharge
2013s d’un anionmono-valent,
on obtient la théoriethermomécanique
des
électrons,
quej’ai développée
directement[8].
Nous neparlerons
pas desphénomènes produits
par un
champ magnétique (voir
à cesujet
[9]).
10.
Équilibres
thermoélectriques.
- L’actiond’un
champ
électrique
sur un fluide ionisé donnelieu à des
phénomènes d’équilibre
intéressants([10],
§
1 à6)].
Une combinaison convenable d’unchamp
électrique
avec unchamp thermique (champ
thermo-électrique)
peut,
eneffet,
annuler l’affinité(42)
conjuguée
au flux d’une au moins desespèces
d’ions.Dans le cas d’une solution
électrolytique
lacondi-tion
d’équilibre
peut
s’écrirece
qui signifie,
que dans unchamp électrique
donné(éventuellement nul)
la diffusion d’uneespèce
d’ions estempêchée
par unchamp
thermique
déter-miné,
et que dans unchamp thermique
donné elle estempêchée
par unchamp électrique
déter-miné ;
les autres ions diffusentalors,
en donnant un courantélectrique.
Mais deux
espèces
d’ionspeuvent
être enéquilibre
simultanément dans un même
champ
thermo-électrique.
Tel est le cas,notamment,
pour lesystème
des cations et anions d’un
électrolyte
binaire.C’est ainsi que la diffusion d’une solution saline
peut
êtreempêchée
par unchamp thermoélectrique.
Pour les électrons la condition
d’équilibre
estexprimée
parl’équation
où le
premier
terme du second membre est un effetThomson,
le deuxième un effet Volta. Ce dernier existeseul,
àtempérature
uniforme,
au contact de deux métauxdifférents,
ou dans un fil dont lacompo-sition varie d’un
point
à un autre. Si l’on admet que la concentration des électrons libres varie avecla
température,
un effet Thomson doittoujours
être
acommpagné
d’un effet Volta. 11. Effetscalorifiques.
- Lafaçon
laplus
simple
de trouver uneexpression analytique
pour l’effetcalorifique Q,
est departir
del’équation qui
traduit la loi del’entropie
etd’y
substituer la valeur deq’.
C’est ainsi que pour l’écoulement d’un fluidesimple
l’équation (14)
donne,
dans l’étatstationnaire,
98
étant l’effet
calorifique
du frottement interne. Les coefficientsC,, et h,
sont cequ’on appelle
encoretoujours,
faute demieux,
une chaleurspécifique
et une chaleur latente.
Dans la diffusion pure et
simple
l’effetcalorifique
est fourni par
(27), qui
donne,
euégard
à(29)
et(34),
sans terme en
grad
p, parce que le coefficientest le même pour tous les constituants.
L’effet
calorifique
est ainsidécomposé
en troisparties,
dont lapremière
peut
êtreappelée
un effetJoule,
la seconde un effet Thomson et la troisièmeun effet Peltier. Elles
correspondent
aux trois effetsélectrocalorifiques
observés dans les métaux et ainsi dénommés.12.
Écoulement
fluidal mixte. -L’application
de la méthode à l’écoulement d’un fluide mixte non
homogène
se heurte à ladifficulté,
qu’on
ne connaîtpas d’avance
l’équation
de mouvement d’uncons-tituant du
mélange.
On yparvient
indirectementen
posant
l’hypothèse,
conforme à monprincipe
de
superposition,
quel’énergie dissipée
dans ceprocessus
complexe
estoù
A;,
est l’affinité de diffusion(29’)
et A l’affinitéd’écoulement d’ensemble
(17’),
saufqu’il
faut yajouter [5], §
12,
un termeprovenant
du manque desimplicité
dufluide;
il est vrai que, vu lapetitesse
des vitesses dediffusion,
ce terme additionnelpeut
êtrenégligé.
D’ailleurs,
on vérifie aisément que(54)
peut
s’écrireAdmettant ici encore une
proportionnalité
entre les flux et les affinitésconjuguées,
on obtient13.
Hydrodynamique. -
Quant
àl’équation
dynamique
du vièmeconstituant,
en vertu de larelation
approximative [5], équat. (33’),
et eu
égard
à(18)
et(1 9"),
elle seraitoù
Rv)
est une force de résistancethermomécani-quement
indéterminée,
telle queManuscrit reçu le 25 octobre 1950.
BIBLIOGRAPI-IIE.
[1] GROOT S. R. DE. - Sur la
thermodynamique de quelques
processus irréversibles. I. Corps simples. II. Diffusion
thermique et phénomènes connexes. J. Physique Rad.,
I947, 8, I88-I9I et
I93-200.
[2] VERSCHAFFELT J. E. - Réflexions sur le
principe d’Onsager. Bull. Acad. roy. Belg., I949, 35, 978-994. [3] VERSCHAFFELT J. E. - La
thermomécanique des fluides
réels. Bull. Acad. roy. Belg., I948, 34, 344-355. [4] VERSCHAFFELT J. E. - L’affinité de
glissement. Bull.
Acad. roy. Belg., I950, 36, 290-30I. [5] VERSCHAFFELT J. E. - La
thermomécanique des fluides
idéaux. Bull. Acad. roy. Belg., I948, 34, 325-344.
[6] VERSCHAFFELT J. E. 2014 Sur la
thermomécanique des
fluides mixtes. Bull. Acad. roy. Belg., I949, 35, 847-867.
[7] VERSCHAFFELT J. E. 2014 La thermomécanique des fluides
ionisés. Bull. Acad. roy. Belg., I950, 36, 690-705. [8] VERSCHAFFELT J. E. - La
thermomécanique de la
thermoélectricité. Bull. Acad. roy. Belg., I950, 36, 26-46 et I93-206.
[9] VERSCHAFFELT J. E. 2014 Sur la thermomécanique des
effets magnétiques transversaux. Bull. Acad. roy.
Belg., I950, 36, I80-I92.
[10] VERSCHAFFELT J. E. 2014 Sur la thermo-électrodiffusion.