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Influence d'un élément sur les facteurs en analyse des correspondances

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(1)

L ES CAHIERS DE L ’ ANALYSE DES DONNÉES

B. E SCOFIER B. L E R OUX

Influence d’un élément sur les facteurs en analyse des correspondances

Les cahiers de l’analyse des données, tome 1, n

o

3 (1976), p. 297-318

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© Les cahiers de l’analyse des données, Dunod, 1976, tous droits réservés.

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(2)

Vol. I - 1976 - n° 3 - p. 297-318

INFLUENCE D'UN ÉLÉMENT SUR LES FACTEURS EN ANALYSE DES CORRESPONDANCES

[INFLUENCE]

par B. Escofier (') et B. Le Roux (2)

7. Introduction.

Dans l'interprétation des résultats d'une analyse de c o r r e s p o n d a n c e s , on se demande souvent quelle est l'influence de tel o u tel élément p a r - ticulier sur un facteur. Les éléments pour lesquels o n se pose d e telles questions sont ceux qui ont une contribution importante pour c e f a c t e u r . On est même quelquefois amené à refaire une analyse en supprimant u n t e l élément "a" pour avoir une base d'interprétation plus solide. Q u e p e u t - il se passer pour le facteur de même rang de la nouvelle analyse ? Divers cas sont possibles.

1) Le facteur est le même, à peu près, que dans l'analyse comportant l'élément a. Il y a stabilité, l'élément incriminé n'a p a s u n e g r a n d e importance dans la détermination du facteur. Ce qui n e signifie p a s qu'il doit être négligé dans l'interprétation du facteur, au c o n t r a i r e : si un élément de ce type est très corrélé avec un facteur, le facteur traduit bien une tendance générale des données; et cet élément p e r m e t de caractériser ou de résumer cette tendance. Bien entendu, pour faire cette interprétation, il faut que le poids (fréquence) d e l'élément soit assez élevé pour que sa position soit assez sûre.

2) Le facteur est différent, mais le plan engendré par ce facteur e t le facteur associé à la valeur propre immédiatement supérieure, (ou i n - férieure) est stable. Ceci se produit quand deux valeurs propres sont très proches. Le plan qui leur est associé est très stable, m a i s il peut y avoir rotation voire permutation de ces deux facteurs dans ce p l a n . Généralement le plan est à considérer globalement, o n dira alors q u ' i l y a stabilité comme dans le premier c a s .

3) Le facteur étudié se retrouve dans les facteurs interprétables d e l'analyse sans a, mais son rang est décalé; ceci signifie p r é c i s é m e n t que, si ce facteur a rang s dans l'analyse complète, il est très p r o c h e d'un facteur interprétable de rang supérieur t de l'analyse sans a. S i les facteurs de rang s + 1,..., t de l'analyse complète sont à p e u p r è s ceux de rang s,..., t - 1 de l'analyse sans a, la présence d e a n e m o d i - fie pas essentiellement la forme générale du nuage, elle ne fait q u ' a u g - menter l'inertie du s-ième facteur. Mais on ne parlera p a s d ' i n f l u e n c e de a sur les facteurs de rang s,..., t, leur montée est seulement la conséquence de la descente du s-ième facteur.

4) Le facteur disparaît sans qu'il y ait modification d e s autres facteurs considérés comme significatifs. Il était alors déterminé p a r

(1) Maître-Assistant I.N.S.A: - Rennes.

(2) Maître-Assistant U.E.R. MLFI - Université René Descartes Paris.

(3)

298 B. ESCOFIER et B. LE ROUX

l'élément a. Il n'avait donc pas d'intérêt dans l'analyse globale des données, puisqu'il ne représente pas une tendance générale mais seule- ment la tendance associée à cet élément.

5) Les facteurs de rang s, s + 1, e t c . . sont très différents dans les deux analyses. L'élément a détenait une grande importance dans la détermination de ces facteurs. Avec quelques précautions, on peut souvent dire que a perturbait l'analyse.

Bien entendu, ces cinq cas forment une présentation très schématique des différences possibles entre les résultats des deux analyses. Il n'y a jamais stabilité totale, décalage ou disparition d'un facteur sans au- cune perturbation des autres facteurs retenus comme significatifs, mais on est souvent dans une situation plus ou moins proche de l'un de ces cas. Les méthodes que nous présentons ici permettent souvent, en utili- sant seulement les résultats de l'analyse du tableau complet, de re- connaître l'une des quatre premières situations. On mesure la stabilité des facteurs par un critère angulaire simple défini au § 2. Nous expo- sons, au § 3, les méthodes qui permettent, sans faire de nouvelles ana- lyses, d'étudier l'influence d'un élément et qui sont des supports appré- ciables pour l'interprétation des facteurs; nous donnons sans démonstra- tions (publiées dans [4]) , des formules de majoration dont, pour facili- ter l'usage, nous avons tracé des abaques. Le § 4 est un guide pour l'utilisateur lui permettant d'étudier rapidement à l'aide des abaques l'influence d'un élément sur la stabilité des facteurs. Un exemple d'application est donné au § 5.

2. Angtz zntn.0. £acte.u.tL6 ou plan* facto KJLQ.Z6 1&&U& de* dzux analyse*.

Pour étudier l'influence d'un élément a, on compare donc les facteurs issus de l'analyse du tableau complet I x j, à ceux issus du tableau I x (j - {a}) où on a supprimé la colonne a

J J-{a]

, \ . , A .

k. . r.

î

u

k..

ki r k+r k.

J TABLEAU i x j

o ù o n a n o t é : r . = k .

i ia kj = E { ki j li e I }

S { r±| i e ! } k = Z { k±| i e I >

TABLEAU I x ( J - {a} )

Ki = E { ki j 'j £ J " { a î î

fi = ( ki + r i )/ (k + r>

Les facteurs sur I de la correspondance I x J sont notés Fi, F2,.. -,

Fs * " " ' l e u r inertie *i, *2,..., A ,...; ceux de la correspondance

(4)

i x (j - {a}) sont noté Flr F2,..., F # . . . la valeur du facteur F en

. s s

i est notée Fg ou Fg(i).

2.1. Angle, entre. factziiKà :

Les facteurs sur I qui sont dans les deux cas des fonctions sur I, sont donc des éléments de R . La correspondance I x j induit sur R le produit scalaire 6. f. . Il est naturel de prendre comme mesure de

i i » _

l'écart entre deux facteurs F et F, leur angle 9 dans cet espace R , défini par son cosinus :

COS0 = |<F, F>|/(<F, F> x <F, F>)

où on a noté <F, G> = 2{F1G1f.|i e i} le produit scalaire sur R asso- cié à la mesure f_.

Les facteurs F et F ne sont pas orientés, leur angle est un angle de droite compris entre 0 et ^/2, cos 6 est donc compris entre 0 et 1.

Si F et F sont identiques, 9 est nul et cos 9 = 1 ; au contraire si F et F sont très différents, 6 est proche de n/2 et cos 6 de 0. On sait en particulier que l'angle entre deux facteurs distincts de la correspon- dance I x J vaut TT/2.

Remarque 1.

On^peut interprêter cos 9 comme un coefficient de corrélation entre F et F pour la mesure f_, si les fréquences marginales des deux corres- pondances I x J et I x (J - ia}) sont égales. En effet, dans ce cas les facteurs F et F sont tous deux centrés par rapport à la mesure fj :

S{f± F1/! e I> = E{f± F1) i e I> = 0 Remarque. 2.

La connaissance de 9 permet aussi d'estimer approximativement la différence entre les positions respectives d'un élément i (autre que a) sur les facteurs F et F, c'est-à-dire la valeur de | F1 - F1] car on a approximativement :

Z K f ^ F1 - F1)2) ! e 1} - 2A(l - cos6)

où A est la valeur propre associée à F. (C'est une égalité si

<F, F> = <F, F> = A) . Donc en moyenne, I F1 - F1]2 - 2A(i - cos 9 ) . On montre aussi que la quantité I F1 - F1! est très inférieure à cette va- leur moyenne si i est proche du centre de gravité ou quand la contribu- tion relative du facteur F à l'élément i est grande.

2.2. Angle. zntKz plant* factotiltlù :

Comparer les facteurs deux à deux est quelquefois insuffisant (cf.

§ 1 cas n° 2) , on veut alors comparer des plans engendrés par deux fac- teurs, (ou même deux sous espaces de dimension supérieure à 2) . On pren- dra alors comme mesure de l'écart entre ces plans l'angle maximum dans

i "

R (muni de la métrique associée à la mesure fj) entre un vecteur de l'un de ces plans et sa projection sur l'autre plan. Cet angle est compris entre 0 et ÏÏ/2; s'il vaut zéro, les plans sont confondus; s'il

(5)

300 B- ESCOFIER et B. LE ROUX

vaut TT/2, ils sont orthogonaux (i.e. le plan P contient une droite A orthogonale au plan P ' et le plan P ' contient une droite A ' orthogonale à P) . Cette définition se généralise à des sous espaces de dimension supérieure ([ l] , [ Red. tens.] , B n° 6 § 7) .

Il ne nous appartient pas de donner, pour cos6 , un seuil à partir duquel on considérerait qu'un facteur ou un plan factoriel est stable;

mais on peut remarquer que, dès que 8 est inférieur à TT/4 , les facteurs comparés sont plus proches entre eux que de n'importe quel autre.

3. Comparaison de.* facteurs de. V analyse, du tableau complet et dm

"tableau &anà a".

Quand on retire de J, l'élément a, il se produit au niveau du nuage JP(J) dans Rx deux modifications : d'une part, la métrique définie sur RT est changée (elle était (k + r) ôJ-'/tk. + r. ) , elle devient k 6 / k . ) , d'autre part, la forme quadratique d'inertie et le centre de gravité du nuage varient. Nous en étudions successivement les effets sur les facteurs.

3.1. Influence de la modification de la métrique.

La métrique étant souvent peu modifiée par la suppression d'un élé- ment, cette influence est presque toujours négligeable. Si elle ne l'est pas, il est vraisemblable que les facteurs des deux analyses sont très différents, et il est inutile de poursuivre l'étude de l'influence de a. Cependant, si la rotation 6 d'un facteur ou d'un plan factoriel pro- voquée par la modification de la métrique risque d'être faible mais non négligeable, il faut la prendre en compte dans la poursuite de l'étude de l'influence de a : nous avons montré qu'il faut ajouter la majoration de sin 9M à celle obtenue ensuite au niveau de la variation de l'iner- tie, pour obtenir une majoration de sinus de l'angle entre les facteurs

(ou les plans factoriels) de même rang .des correspondancesI x j et I x j - {a}.

Pour vérifier que cette influence sur le facteur de rang s est fai- ble, c'est-à-dire que la rotation 8 de F est petite, on utilise la majoration de sin 26M démontrée dans [*4] .

sin 26M < Ag (sup (r±/ki) - inf ( r ^ k ^ / e U + inf [r±/k±) ) où on note :

A = valeur propre associée à F

' - - f U , _ , - X

s

, X

s

- A

s +

J

Si deux valeurs propres consécutives A et A sont très proches, c'est le plan [F , F 11 qu'il est nécessaire d'étudier; et nous avons montré que l'angle de rotation de ce plan est majoré de manière analogue en posant :

e = inf {(Xs _ , - Xs), ^ s + 1 - ^ s + 2»/2

3.2. Influence de la variation de Vlnen.t<Le et du centre de gJiavtté.

Supposons écartée l'influence due à la variation de la métrique (cf.

•§ 3.1), et étudions maintenant l'influence de la variation de l'iner- tie et du centre de gravité.

(6)

Nous allons essayer de voir si la suppression de l'élément a a des conséquences proches de l'une ou de l'autre des situations présentées dans le § 1.

3.2.a. le s-ième facteur F est-il stable ?

Sauf pour le premier facteur, nous supposerons que le sous espace [Fj, ..., Fg_.il engendré par les facteurs de rang inférieur à celui du s-ème facteur est stable. Cette hypothèse est peu contraignante car gé- néralement l'étude de la stabilité de F n'a d'intérêt que dans ce cas.

Nous pouvons vérifier directement la stabilité de ce sous-espace (cf.

remarque 1), mais nous conseillons d'étudier les facteurs (ou plan de deux facteurs successifs) dans l'ordre de leur inertie décroissante et de n'entreprendre l'étude de F que lorsque les facteurs (ou plans fac- toriels) de rang inférieur sont stables ce qui entraîne, ipso facto, la vérification de l'hypothèse de stabilité du sous espace [ Fx, ..., F _] .

En toute rigueur, les majorations de l'angle 9 entre les facteurs F et F , que nous donnons ci-après, ne sont exactes que si le sous espace [ Fi,..., F 1 est absolument inchangé, mais elles ont une valeur appro- chée satisfaisante si on peut en négliger la rotation. (Cf. remarque 2) .

Nous avons montré, sous cette hypothèse, une certaine stabilité du facteur F (8 < TT/4) , si la condition (1) suivante est réalisée :

(1) As - ((k + r)/k) CTRs (a) > Ag + ±

où CTRg(a) = (r/(k + r) ) Fg(a) désigne la contribution absolue (*) de a au facteur F .

s

(Ceci signifie que l'inertie du nuage JP (J - {«}) projeté sur Fg res- te supérieure à celle du nuage projeté sur F + 1; la suppression de CL diminue l'inertie du nuage projeté sur F de CTR (a) , le coefficient

s s (k + r)/k provient du déplacement du centre de gravité).

Dans ce cas, nous savons déjà que 9 est inférieur à ir/4, et nous avons, de plus, plusieurs majorations de 9 en fonction :

- du paramètre m = (k + r) I (a)/k(A - A ) où I (a) désigne,

IA S S S T l s

dans le nuage Ji (J) , l'inertie de la projection de a sur le sous-espace engendré par les facteurs de rang supérieur ou égal à s : pour l'étude du premier facteur, Ij (a) est l'inertie totale dé a (qui se calcule fa- cilement puisque les listages donnent en millièmes le rapport entre I1{a) et l'inertie totale du nuage ou somme des valeurs propres); pour le deuxième, I2 (a) vaut I1(a) diminué de CTR! (a) ; pour le troisième, I3 (a) vaut I2(a) diminué de CTR2(a), etc .. .) ;

- de la contribution relative du facteur Fg à l'élément a notée cos2 (JK (= f F*{a)/Xr{a)) qui est donnée dans les listages,

s as *

La majoration la plus simple de l'angle 8 entre les facteurs Fg et F n'est fonction que de m :

(*) Les listages donnent directement (r/(k + r))F2Q(a)/\Q exprimé en millièmes.

(7)

302 B. ESCOFIER et B. LE ROUX sin 26 < m (courbe III)

Les deux s u i v a n t e s , p l u s f i n e s , s o n t f o n c t i o n s de l a c o n t r i b u t i o n r e l a t i v e de Fg à a, c o s2 $ :

s i m > 1 t g 2 6 < m s i n 2 0 / ( 1 - m c o s2 * ) ( f a i s c e a u I) s s s i m < l tg 2 6 ^ m sin 2 * /(1 - m cos 2$ ) (faisceau II)

Pour faciliter l'utilisation de ces résultats, nous avons tracé des courbes représentant graphiquement cos 6 : en fonction de m pour la pre- mière (courbe III); et pour les autres, en fonction de cos2* pour plu-

sieurs valeurs du paramètre m (faisceau I et II) . Remarque T :

Sur l'hypothèse de stabilité du sous-espace [ Fa , ..., F _ J . On peut vérifier directement la stabilité de ce sous-espace en utilisant l'une ou l'autre des majorations de son angle de rotation 6 :

- en fonction de m = (k + r) Ia (a) /k(A _ - X ) (cf. courbe III) - en fonction de m et de cos2^ = cos2*1 + ... + cos2* _ 1

contribution relative du sous-espace T Fj , ..., F _ J à a (cf. faisceau I si m > 1 et faisceau II si m < 1) .

Sans vérifier cette hypothèse, on peut encore étudier la stabilité de F , car on a toujours :

sin 2 8 < (k + r) f7(a)/k inf U . - A . Xa - Xo , } .

S - i. S S S T J.

Remarque 2 :

Soit I/J l'angle de rotation du sous-espace Fx , ... , F . et 80

la moioration de 8 obtenue en considérant que ty = 0 . On a : sin 8 < sin 60 + sin 8R

(Ag - I^ia) + Is(a))/2 sin i|> + A1 sin2 * avec sin 2 9_ < ^ x =—TT\—T—s—77T\

R Xs ' As + 1 " Xi( a ) + Is( a )

En pratique, si ty est petit, il est inutile de calculer cette majo- ration très large.

Remarque 3 :

Si la condition (1) n'est pas vérifiée, il peut y avoir encore, dans certains cas très particuliers une certaine stabilité de F , mais les méthodes exposées ici ne permettront pas de la reconnaître.

3.2.6. Le plan [V^, V. . -] est-il stable ?

Si la stabilité de F n'a pu, être démontrée, et si Ag - X + est très inférieur à A ~ ^ s + 2' ^ v a Pe u t" ©t r e stabilité du plan [ F^ , F„ , .] . Cette étude se fait de manière analogue à celle de F

S S T ± s

et nous supposerons encore que le sous-espace [F,,..., F _ .] peut être considéré comme inchangé.

Il y a une certaine stabilité du plan (8 < TT/4) si la condition (2) suivante est réalisée :

(8)

( 2 ) As + 1 " ( ( k + r ) / k ) <CTRs(a> + CTRg + x(a)) > Xs +

(i.e. l'inertie du nuage projeté sur une droite quelconque de ce plan reste supérieure à celle du nuage projeté sur un facteur de rang supé- rieur à s + 1) . Les trois formules du paragraphe précédent sont valables si on prend :

- m = (k + r) Is(a)/k(Xs + x - *. + 2>

- et la contribution relative cos2i|/ = cos2 * + cos2 * du plan

[ Fs ' Fs + l1 à l'élément a. m

Si le plan [Fg, Fg + J est très stable, on peut même préciser l'an- gle p de rotation de Fs dans ce plan : (p est l'angle entre Fc et FŒ)

Car on a : s s'

tg 2 p = m' sin 2 I|J'/(1 - m' cos 2 *•) où on a noté :

m' = (k + r) (CTRs(a) + CTRs + 1(a))/k(Ag - Ag + ^ cos2 ifj' = cos2 *g/(cos2 * + cos2 * )

Le faisceau IV représente cos p en fonction de cos2 ty9 pour quelques valeurs de m', (i.e, on a avec les notations du § IV : p = 6TI (m',i|;'))-

32• c• Le facteur F^ disparaît-il ? se rlinsere-t-il à un autre rang ? Si, dans l'étude de l'influence de.a, on n'a pu démontrer ni la sta- bilité de Fg, ni celle du sous-espace [F , F + ,] et si, de plus, la contribution relative cos2 * de Fe à l'élément a est grande, il y a

s s •*

peut-être disparition de Fg ou décalage du rang de F (cf. § 1-3 et 1-4).

Nos méthodes permettent d'abord de connaître le rang t (t > s) auquel le facteur Fg peut se réinsérer.

- Si ce rang est trop grand pour que le facteur reste parmi les fac- teurs interprétables, il peut y avoir disparition du facteur F . Nos

s méthodes permettent alors de le montrer : i.e. de montrer que les fac- teurs de rang strictement inférieur à s de la correspondance I x J sont encore facteurs de I x (J - {a}) avec le même rang; et que les facteurs interprétables de rang strictement supérieur à s sont encore facteurs de I x j - {ayt leur rang ayant diminué de 1. (F + , F -..., res- pectivement proches de F . F . . ... ) .

s s + i

- Si ce rang t est tel que le facteur peut rester parmi les facteurs interprétables, il peut y avoir réinsertion du facteur F au rang t.

Quand elle a lieu, nos méthodes nous permettent de montrer que le fac- teur Fg reste facteur de I x (J - {a}) mais avec le rang t. Elles nous permettent aussi d'étudier les facteurs suivants : de comparer F

â Fst F s + 2 â Fs + 1' " " " Ft â Ft - 1'" e t d e c o mPa r e r îe s autres fac- teurs interprétables de même rang (supérieur à't) des deux analyses. Ces comparaisons sont indépendantes entre elles. Dans certains cas, on pourra montrer la conservation de certains facteurs (dont peut-être F ) et on

ne pourra rien conclure pour d'autres. s

(9)

304 B. ESCOFIER et B. LE ROUX

Pour connaître le rang t, auquel Fg peut être décalé, on calcule la quantité :

X - (k + r)/k I1 (a) cos 2*s

• Si cette quantité reste supérieure à A g + l , on ne pourra rien conclu- re; vraisemblablement les facteurs de rang supérieur ou égal à s de I x j - {a} sont très différents dans les deux analyses.

• Si cette quantité est comprise entre 2 valeurs propres Afc et ^ + 1

avec t > s + 1, il peut y avoir décalage de Fg au rang t, ou disparition de F si t est trop grand. On a représenté cette situation dans les ta- bleaux ci-dessous . Les facteurs de I x j et de I x (j - {a}) à comparer

TABLEAU I.

t > s + 1 : décalage possible du facteur Fg au rang t.

Facteurs de I*(J-{a})

K

fs+l

! t

Ft+i

Facteurs de IXJ à comparer

F s+1

Fs+2

Fs '

Ft+1

Valeurs propres associées

 ' = A _ s s+1

Xs+1 = Xs+2

» = X -((k+r)/k)I1(a)cos2^

t s - * s

.Xt+1 = Xt+1

TABLEAU I I .

t = s + 1 : p e r m u t a t i o n p o s s i b l e de Fè e t Fg + x ( v o i r exemple

§ 5 . 2 )

Facteurs de P<(J-{a})

Fs

!

s + l Fs+2

Facteurs de IXJ à comparer

Ps+1

Fs F s+2

Valeurs propres associées

A1 = A j_i

s^ s+1

X» =A -((k+r) /Tz)lx{a) cos2* s+1 s i s

Xs+2

(10)

sont écrits sur une même ligne et afin de permettre l'écriture d'une for- mule unique de la majoration de l'angle entre deux facteurs, nous avons noté Au la valeur propre associée au facteur de I * J que l'on compare

â Fu? p o u r Fs c e t t e valeur est modifiée en A» = X - ( (k + r)/k) x lx {a) cos 2*s (la suite des A^ est décroissante). Le tableau I repré- sente le cas où t > s + 1. Si t = s + 1, il peut y avoir permutation de F et de Fg + ± , ce cas est représenté au. tableau II.

Nous avons montré que l'angle 6 entre F et le facteur de I * J qu'on lui compare est majoré par :

sin 26 < m = (k+r) ^ (a) sin 2$g/k inf {A^ _ 1 - A ^ , X ^ - Xu + x} . La courbe III donne, en fonction de m la minoration de cos 9.

Nous pouvons comparer aussi, si besoin est, deux plans factoriels : l'angle 6 entre le plan [ Fu , F + J et le plan analogue de I x J est majoré de la même façon en remplaçant le dénominateur de m par : k i n f U ; _ , - A- , A' + 1 - X ' + 2} .

Remarque 7.

Il n'est pas nécessaire ici de supposer la stabilité du sous espace [Fj, ..., Fg _ ^] engendré par les facteurs de rang inférieur à s. Ce- pendant, si ce sous-espace est stable, on peut diminuer la borne en remplaçant I1(a) par Is(a) et *s par ^s avec

cos2if> = coss s * s — J. 2<b/(l - (cos2<f>. + ...+ cos2<fc ,)). La borne est diminuée si la contribution relative de a au sous-espace [Fl , ...,F __.]

est assez importante.

Remarque 2.

- Cette majoration, valable quel que soit u, s'applique à l'étude des facteurs de rang inférieur à s. Ceux-ci peuvent donc être étudiés aussi bien par les méthodes du § 3.2.a et b que par celle de ce §.

- Par contre, dans l'étude des facteurs de rang s jusqu'à t, seules les majorations de ce § s'appliquent, puisque les facteurs à comparer ne sont pas de même rang.

- De même, on peut utiliser pour les facteurs de rang supérieur à t la majoration de ce §, ou, si le sous espace [F1 ,..., F 1 est stable celle des § 3.2.a et § 3.2.b.

Remarque 3.,

Dans l'étude du décalage de F au rang t, c'est en utilisant les va- leurs propres A' qu'il convient d'étudier l'influence due au changement de métrique. (Cf. § 3.1).

(11)

306- ESCOFIER et B. LE ROUX 4. Résumé-guide de Vutilisateur :

Les résultats cités dans le paragraphe précédent, montrent que les éléments menaçant la stabilité des résultats d'une analyse sont ceux qui ont une contribution absolue importante pour un ou plusieurs fac- teurs; et que de plus les facteurs les plus menacés sont ceux qui ont une valeur propre peu séparée des autres. Ces éléments sont très faci- lement repérables dans les résultats fournis par les programmes d'ana- lyse des correspondances (qui donnent, pour chaque facteur, le quotient de la contribution absolue par la valeur propre (i.e. f. F2(i)/X ) , exprimé en millièmes). i s s

Pour l'étude d'un tel élément, il est conseillé de considérer les facteurs dans l'ordre de leur inertie décroissante, et de n'entrepren- dre l'étude d'un facteur que si les précédents (ou les plans factoriels précédents) sont assez stables, (cf. § 3.2.a début et remarque 1). Il est conseillé aussi, de suivre, pour chaque facteur, le plan d'étude proposé : tenter d'appliquer le § 4.1, puis, si cela n'est pas possible, tenter d'appliquer 4.2, si 4.2 ne s'applique pas non plus, tenter

d'appliquer 4.3. Si aucun de ces 3 paragraphes ne s'applique, on ne pourra rien conclure.

Rappel des notations (cf. § 2) k = £{k13|i e I, j e J - {a}}

r. = k.a r = SCrJi e 1}

k+r = Z{k±.|i e I, j e J}

F facteur de rang s de la correspondance I x J

F facteur de rang s de la correspondance I x (J - {a}) X valeur propre associée à F

cos2$ contribution relative de F à a

s s CTR (a) = (r/(k + r)) F2(a) contribution absolue de a à F

Is(a) inertie de a sur le sous-espace engendré par les facteurs de rang supérieur ou égal à s : Ij (a) = CTRj(a)/cos2*t

J

s + l

(a)

" V

a )

-

C T R s ( a )

9 angle entre F et F ou (étude d'un plan) angle entre lFs ' Fs+ il e tIFs ' Fs + il-

Influence de la métrique (cf. § 3.1).

sin 29M < Xs (sup (ri/ki) - inf {r±/k±)/e{l + ( r±Ai) ) i i

où e m inf {Xe i - A^ , Xe - Xe . ,) pour l'étude de Fe

et e = inf {X . - X , Ae . , - As . 2 }/ 2 pour l'étude du plan s — 1 S S + 1 S f ^

[ Fs - ^ + 1 1

4 . 1 . il x . - A, _,. , -fk+*)CTR, [a)/k > 0 : itablllti de F,

S S * i S S

Après avoir vérifié que l'influence de la métrique est négligeable, on sait que 9 < TT/4 . Il faut en chercher une borne plus précise.* Calcu- ler :

m = (k+r) Is(a)/k(As - Xg + ^

(12)

• si m est très petit, F est stable. La courbe III suffit.

• si m est assez grand, mais inférieur à 1, F est encore stable si cos2* est proche de 0 ou très proche de 1. Utiliser le faisceau II.

• si m est supérieur à 1, F est encore stable si cos2* est proche de 0 (cf. faisceau I ) .

4.2. Si X^ + 7 - X& + 2 - (fe»*)(CTRA(a) + CTR& + ,{a))/fc> 0 - Sta- bilité du plan [ V& , V^ + ?] .

Etude analogue à celle de*4.1. Vérifier que l'influence de la métri- que est négligeable. Puis calculer :

m = (k+r) Is(a)/k(Xg + 1 - Xg)

• Si m est petit le plan est stable (courbe III)

• Si m < 1, le plan est stable si cos2^ = cos2* + cos2* 1 est pro- che de 0 ou très proche de 1 (faisceau II)

• Si m > 1, faisceau I.

Si le plan est stable, calculer la rotation p de F dans ce plan

avec le faisceau IV en fonction de cos2^' = cos2<|) /(cos2* + cos2* .) 4.3. Si Xt > A4 - [[k+r)/k) I j U ) cos24>& > xt + 1 avzc t > 6 + 1 *

Décalage de F au rang t ou disparition de Fs>

Dans ce cas, on compare les facteurs de même rang des deux analyses sauf ceux dont le rang est compris entre s et t : i.e. on compare

?i à Fi Fs - 1 à Fs - I'" Fs à Fs + 1 Ft - 1 à Ft? Ft à Fs;

F. . à F, . etc...; on note A' la valeur propre associée au fac- teur de I x J comparé à F corrigée pour F en :

A£ = X^ - (k+r) Ix{a) cos2(J> /k (cf. tableau p.304)

- La minoration du cosinus de l'angle 6 entre Fu et le facteur de i x j auquel on le compare se lit sur la courbe III en fonction du pa- rametre m = (k+r) l1 (a) sin2<j>»s' s/k inf (Àu - x ~ A u x u " x u + !>

- Si le sous-espace [FX , ..., F _ .,] est stable, on diminue m en remplaçant I1 (a) par I (a) , <J> par TJJ tel que :

cos2ips = cos24)s/(l-cos2<J)1, ..., - cos2^s _ x) .

Pour vérifier que l'influence de la métrique est négligeable, il utiliser les X' et non

u

5. Exemple d'application.

Pour illustrer la méthode, nous avons construit, à partir de données réelles un tableau d'effectifs sur I x J avec card I = 51 et card

J = 41. Nous donnons ici les résultats de l'analyse tels qu'ils appa- raissent sur les listages : la table des valeurs propres et les six premiers facteurs.

Avans d'étudier l'influence de certains éléments, considérons la suite des valeurs propres. En effet, les résultats cités dans le para-

(13)

308 B. ESCOFIER et B. LE ROUX

graphe précédent montrent qu'un facteur est d'autant plus stable que l'écart entre sa valeur propre et les autres valeurs propres est grand.

Les trois premières valeurs propres sont chacune bien séparée des autres; à partir de la quatrième, les valeurs propres décroissent beau- coup plus lentement. Les facteurs de rang supérieur à 3 risquent donc d'être plus sensibles aux modifications de données. De plus, A^ - A5

étant beaucoup plus petit que Xs - X6, on sera peut-être amené à consi- dérer le plan [ F4 , F5] à priori plus stable que le facteur F4 .

Examinons maintenant les facteurs sur J. Un élément A attire parti- culièrement l'attention par l'importance de sa contribution à l'inertie du premier facteur (213°/<>o) . De plus sa contribution^relative cos $x vaut 0,992. Le premier facteur sera-t-il modifié par la suppression de A ?

5.1. Etude de la suppression de A.

5.1.a. Le premier facteur.

Calculons CTRj(A) = \x x.0.213 = 0.0025 Le quotient (k+r)A vaut ici 1-.07.

On a Xj - X2 - (k+r) CTR, (A) /k > 0. Nous pouvons donc considérer l'hypothèse de la stabilité du premier facteur.

Vérifions que la rotation du premier facteur due à la modification de la métrique est négligeable. Dans ce cas, on a :

sup ri/k± = 0.112 et inf r±/k± = 0.030

i i

d'où sin 29M < 0.22 et cos6M > 0.994. Cet effet est donc négligeable.

Etudions maintenant l'effet de la modification de l'inertie et du centre de gravité. On est déjà assuré que la rotation du premier fac- teur est inférieure à 45°. Calculons alors le paramètre

m = ((k+r)/k)Ii (A)/(Aj - X2) : l'inertie de l'élément A par rapport au centre de gravité du nuage vaut 690/oode l'inertie du nuage, c'est-à- dire : 0.069 x (0.0379) = 0.0026. On en déduit : m - 0.65. Cette va- leur est inférieure à 1, la courbe III est utilisable et nous permet d'affirmer que cos 6 > 0.94. Comme c o s2* ^ 0.992) est presque égal à 1,1e faisceau il permet d'affiner ce résultat : cos 9 >' 0.99.

La suppression de A ne modifie donc pas le premier facteur.

5.7.6. Etudions maintenant Vinjluence de A sur les facteurs sui- vants .

L'influence de la modification de l'inertie est quasiment nulle. On peut le montrer de deux manières différentes : soit en remarquant que tous les cos2*s sont presque égaux à 0, ce qui assure la stabilité quel que soit le paramètre m (cf. § 3.2.a. ou faisceau II et III); soit en montrant que, pour ces facteurs, la valeur du paramètre m est très pe- tite. En effet, I2 (A) est l'inertie de A diminuée de son inertie sur le premier facteur : I2(A) = 0.0026 x (1-0.992) =* 0.00002. Les écarts entre les valeurs propres sont tous supérieurs à 10 fois cette valeur, on a donc pour ces facteurs m < 0.1.

Voyons si l'influence de la modification de métrique est encore né- gligeable sur ces facteurs :

(14)

F a c t e u r s i n 2 6 „ <

M c o s 6M >

M

2 0 . 2 0 2 0 . 9 9 5

3 0 . 1 6 7 0 . 9 9 6

4 0 . 8 0 6 0 . 8 9

5 0 . 7 2 7 0 . 9 2

P l a n [ 4 , 5 ] 0 . 4 3 0 . 9 7 Pour le deuxième et le troisième facteur, la majoration de 9 est encore très petite. Les 3 premiers facteurs sont donc stables.

Pour le quatrième et le cinquième facteur, la variation est encore petite, mais on ne peut plus affirmer qu'elle est négligeable. Cepen- dant, comme les majorations de 0M sont très larges, il est vraisembla- ble que les facteurs 4 et 5 varient également encore très peu. Si l'on considère globalement le plan qu'ils engendrent, on peut être encore plus affirmatif.

5.2. Etude de la suppression de B.

Ce sont la contribution absolue de B au deuxième facteur, et la con- tribution relative du deuxième facteur à B qui sont particulièrement importantes, c'est donc surtout ce deuxième facteur qui risque d'être modifié par la suppression de B.

Le premier facteur n'est pas modifié puisque c o s2^ est nul et que la- modification de la métrique est négligeable. (On a :

sup r±/ki = 0.05 et inf (ri/kjL) = 0.009).

Etudions le deuxième facteur : CTR2(B) = X2 x 0.498 = 0.0038

(k+r)/k =1.02 il vient :

X2 - X3 - (k+r) CTR2(B)/k < 0.

Le deuxième facteur est vraisemblablement modifié. Il est inutile de tenter de démontrer la stabilité du plan { F2 , F3] , puisque l'écart X3 - X^ est inférieur à X2 - X3. Par contre, on peut étudier un éventuel décalage ou une disparition de F2. Calculons donc :

A3 - A2 - ((k+r)/k) lt(B) cos2*2 = 0.00379 o n a : X1> A3> A ' > X i f>

Puisque \\ est située entre X3 et \k , il y a peut-être permutation de F2 et de F3 ; Nous indiquons dans le tableau ci-dessous les valeurs propres corrigées associées, ainsi que l'écart minimum £ entre cette valeur propre et les autres.

(15)

310 B. ESCOFIER et B. LE ROUX Facteur de

i x j - {a}

Facteur de I x j

Fi

F2

Valeur propre associée XJ = X1 = 0.01194 X* = X3 = 0.00462

\\ = 0.00379 X; = X, = 0.00263

e

ei = Xi~ X2= 0.00432 e2 = xs- XJ= 0.00084 e3 = x3- X;= 0.00084 E , = X,- X5= 0.00024 Comparons F2 et F3.

Vérifions que la variation due à la. modification de la métrique est négligeable :

sin 29M < X3 (sur ( r±A±) ~ inf (riAi)/e2(l + inf (ri/k±) )

< 0.25

Calculons le paramètre m :

m = (k+r)Ij(B) sin 2$2/k e2 = 1.02 * 0.00041/0.00083 = 0.5

La courbe III nous indique que cos 0 est supérieur à 0.96 : le deu- xième facteur F2de "l'analyse sans B" est donc proche du troisième fac- teur F3 de l'analyse globale.

Comparons F3 et F2.

L'influence de la métrique est encore négligeable puisque

e3 = e2 et AJ < X3. La majoration de l'angle entre F3 et F2 est iden- tique à la précédente, la conclusion est identique. La suppression de B permute les facteurs F2 et F3.

Comparons F^ et Fu.

La valeur de m est supérieure à 1, on ne peut donc préciser par cette méthode la position du facteur F^ ni des suivants.

Par contre, on peut utiliser les méthodes du § 3.2.a. puisque le sous-espace [Fx, F2, F3] varie assez peu. On peut ainsi montrer la sta- bilité de F,, et de F5 puisque c o s2^ = cos2*5 - 0, et que l'influence de la métrique est négligeable.

5.3. Etude de la suppression de C

La contribution de C au quatrième facteur 120 °/°° est assez impor- tante et sa suppression risque de le modifier car l'écart entre \ et X5 est très faible.

Pour la modification de l'inertie, on obtient les résultats suivants:

(k+r)/k = 1.025.

(16)

[INFLUENCE]

Facteur Fi

F-

CTRs(C)x(k+r)/k < As- Ag + 1

0.0012 oui 0.0001 oui 0.00007 oui 0.00029 non

IS(C) 0.0019 0.0006 0.00056 0.00046

m 0.45 0.2 0.25

cos 8 >

0.97 0.99 0.99

D'autre part, les modifications dues à la métrique sont négligeables.

Les 3 premiers facteurs sont donc stables. Le facteur F,, ne l'est proba- blement pas, étudions le plan [ F„, F5] . On a :

{CTR,, (C) -CTR5 (C) } (k+r)/k<A5-A6

0.00030 0.00040

IU(C) 0.00046

m 1.15

c o s ^ ^ o s ^ ^ c o s ^ s 0.155

cos6>

0.91 Ce plan a donc une certaine stabilité (sin 9 < 0,3)

Pour préciser la rotation de ï\ dans ce plan, on utilise le faisceau IV qui pour COS2IJJ = cos2¢,,/ (cos2$„ + cos2$5) = 0.987 nous indique :

cos p * 0.442 (P = 9-J-J (m, !p)" - 63°)

(17)

3 1 2 B. ESCOFIER et B. LE ROUX

E X E M P L E

Tableau des valeurs propres et des facteurs

VAL PROPRE .01193749 .00761607 .00461963 .00242895 .00218918 .00178639 .00107132 .00087963 .00074206 .00071143 .OOO56185 .00052204 .00046670 .00032886 .00028935 .00028023

POURCENT 31.533 20.118 12.203 6.416 5-783 4.719 2.830 2.324 1.960 1.879 1.484 1.379 1.233 .869 .764 .740

CUMUL

3 1 - 5 3 3 51.650 63.853 70.269 76.052 80.7TO 83.600 85.924 87.884 89.763 91.247 92.626 93.859 94.727 95.492 96.232

Ai - A 2 A2

A3 A , A5

A3 Au As As A6 - A 7

= 0 . 0 0 4 3 2

= 0 . 0 0 2 9 9

= 0 . 0 0 2 1 9

= 0 . 0 0 0 2 4 - 0 . 0 0 0 4 0

= 0 . 0 0 0 7 1

(18)

EH oo

O

EH G?

O M n o n o i T - ^ r - n v o ^ v û O ' - n i A n t - ^ w o o m ^ v o o o o o t - t M o — L / \ 4 no o o L A — o \ v o < ^ > n a i 4 — \ û t - w j ^ t - ^ n o OJ — 4 — en r n ^ _ * p o r - 4

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(19)

3 1 4 B. ESCOFIER et B. LE ROUX

(20)
(21)

3 1 6 B. ESCOFIER et B. LE ROUX

(22)

co

(23)

318 B. ESCOFIER et B. LE ROUX B I B L I O G R A P H I E

[ 1] BENZECRI J.P. et coll. L'analyse des données - T.II L'analyse des correspondances - Dunod - Paris 1973.

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