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Probl`emes d’optimisation param´etrique

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Academic year: 2022

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(1)

Probl` emes d’optimisation param´ etrique

Pr´esentation du probl`eme mod`ele Non-existence des designs optimaux Calculer la d´eriv´ee de la fonction objectif M´ethode formelle de C´ea

Algorithmes num´eriques

(2)

Probl` eme mod` ele - ´ equation de la chaleur

Optimiser laconductivit´e thermiqueh:D→R pour des divers objectifs.

Latemp´eratureuh:D→Rest la solution de l’´equation de la chaleur:

−div(h∇uh) = f dansD

uh = 0 sur ΓD

h∂u∂nh = g sur ΓN o`uf ∈L2(D) etg ∈L2N)

L’ensembleUad desdesigns admissiblesest Uad ={h∈L(D), α≤h(x)≤β,x ∈D}

avec 0< α < β des constantes.

(3)

Probl` eme mod` ele - ´ equation de la chaleur (2)

On consid`ere un probl`eme de la forme

h∈UminadJ(h) o`uJ(h) = Z

D

j(uh)dx avec une fonction assez r´eguli`ere

Dans ce cadre simplifi´e la fonction d’´etatuh est calcul´ee sur le mˆeme domaineD pour des diff´erents valeurs de la variable de designh∈ Uad

Mˆeme dans ce cadre simple, le probl`eme d’optimisation n’admet pas de minimiseur global en g´en´eral...

(4)

Probl` emes d’optimisation param´ etrique

Pr´esentation du probl`eme mod`ele Non-existence des designs optimaux Calculer la d´eriv´ee de la fonction objectif M´ethode formelle de C´ea

Algorithmes num´eriques

(5)

Exemple de non-existence

d´etails : −→[G. Allaire,Conception Optimale de Structures], Section 5.2 On consid`ereD= (0,1)2le carr´e unit´e

Deux ´equations d’´etat :

−div(h∇uh,1) = 0 dansD h∂nuh,1 = e1·n sur ΓN,1

h∂nuh,1 = 0 sur ΓN,2

−div(h∇uh,2) = 0 dansD h∂nuh,2 = 0 sur ΓN,1

h∂nuh,2 = e2·n sur ΓN,2

(6)

Non-existence : objective function

Le probleme d’optimisation :

h∈Uminad

J(h) o`u la fonction objectif est

J(h) = Z

ΓN,1

e1·n uh,1ds− Z

ΓN,2

e2·n uh,2ds

et l’ensemble des designs admissibles contient aussi une contrainte de volume Uad ={h∈L(D) :α≤h≤β,

Z

D

hdx =VT}

Minimiserla diff´erence de temp´erature entre la gauche et la droite Maximiserla diff´erence de temp´erature entre le haut et le bas

(7)

Non-existence

Theorem

Le probl`eme d’optimisation min

u∈UadJ(h)n’admet pas de solution globale.

Id´ee de preuve:

Calculer uneborne inferieuresur les valeurs deJ(h),h∈ Uad

J(h)≥m, ∀h∈ Uad

Montrer que la borne inferieure n’est pas atteinte J(h)>m, ∀h∈ Uad

Construire unesuite minimisantede designshn∈ Uad telle que J(hn)→m

(8)

Non-existence : suite minimisante

La suite minimisante avec une structurelaminaire avec des conductivit´es minimales et maximales alternantes

Effet d’homog´en´eisation: les designs optimaux ont tendance de cr´eer des structures de plus en plus fines au niveau microscopique

(9)

Non-existence

Beaucoup de probl`emes d’optimisation de formes n’ont pas de solution pour des raisons diverses

Il est possible de r´ecup´erer l’existence en utilisant des astuces mathematiques

Relaxation: elargirla classe des designs admissibles pour permettre des effets d’homog´en´eisation

Restriction: restreindre la classeUad en imposant des propri´et´es de r´egularit´e

impact pratique : chercher plutˆot des minima locaux en am´eliorant des designs existants

il est naturel d’observer une d´ependance forte du r´esultat par rapport au design initial

il est souvent possible de pouvoir prouver l’existence des solutions pour le probl`eme discr´etis´e : r´eduction au dimension finie

(10)

Probl` emes d’optimisation param´ etrique

Pr´esentation du probl`eme mod`ele Non-existence des designs optimaux Calculer la d´eriv´ee de la fonction objectif M´ethode formelle de C´ea

Algorithmes num´eriques

(11)

Equation de la chaleur ´

Le probleme :

h∈Uminad

J(h) avecJ(h) =

Z

D

j(uh)dx

L’ensembleUad desdesigns admissiblesest Uad ={h∈L(D), α≤h≤β}

Latemp´eratureuh:D→Rest la solution de l’´equation de la chaleur:

−div(h∇uh) = f dans D uh = 0 sur∂D

(12)

Pourquoi calculer une d´ eriv´ ee ?

Plusieurs mani`eres d’optimiser

algorithmes sans gradient : g´en´etique, etc... coˆut de calcul ´elev´e, beaucoup d’´evaluations pour la fonction objectif

algorithmes qui utilisent les d´eriv´ees : convergence plus rapide vers un minimum local, nombre raisonnable d’´evaluations de la fonction objectif, possibles difficult´es pour le calcul th´eorique et num´erique du gradient

Algorithme bas´e sur le gradient

Initialisation: Choisir un design initial h0 Pour n= 0, ..., convergence:

1. Calculer la fonction objective et sad´eriv´eeJ0(hn) de l’applicationh7→J(h) enh=hn

2. S´electionner un pas de tempsτn>0

3. Mettre `a jour le design : hn+1=hn−τnJ0(hn).

Le point cl´e de la pratique de cette m´ethode est le calcul de lad´eriv´eede J(h).

(13)

La d´ eriv´ ee de J (h)

Theorem

La fonction objectif

J(h) = Z

D

j(uh)dx

est d´erivable au sens de Fr´echet en chaque h∈ Uad et sa d´eriv´ee est J0(h)(ˆh) =

Z

D

(∇uh· ∇ph)ˆhdx, o`u l’´etat adjointph∈H01(D)est la solution du syst`eme

−div(h∇ph) = −j0(uh) dans D

ph = 0 sur∂D

(14)

Preuve : Diff´ erentiabilit´ e

L’application

Uad3h7→uh∈H01(D)

est diff´erentiable au sens deFr´echet, avec d´eriv´ee ˆh7→uh0(ˆh).

? pour la preuve, utilisons leth´eor`eme des fonctions implicites F :Uad×H01(D)→H−1(D) definie par

F(h,u) :v 7→

Z

D

h∇u· ∇vdx− Z

D

fvdx F est de classeC1

Pour h∈ Uad uhest solution unique deF(h,u) = 0 La diff´erentielle de l’application u7→ F(h,u) est

H013uˆ7→

v 7→

Z

D

h∇ˆu· ∇vdx

∈H−1(D)

(15)

Calcul effectif de la d´ eriv´ ee

Doncle th´eor`eme des fonctions implicitesnous montre que l’applicationh7→uh

est de classeC1

Pour calculer la d´eriv´ee on commence par ´ecrire la formulation variationnelle Z

D

h∇uh· ∇udx= Z

D

fvdx et on d´erive par rapport `ahdans la direction ˆh∈H01(D):

Z

D

ˆh∇uh· ∇vdx+ Z

D

h∇uh0(ˆh)· ∇vdx= 0 En consequence :

Z

D

h∇u0h(ˆh)· ∇vdx=− Z

D

ˆh∇uh· ∇vdx, ∀v ∈H01(D)

(16)

Calcul effectif de la d´ eriv´ ee (2)

On d´erive maintenantJ(h) en utilisant la diff´erentiabilit´e deh7→uh

J0(h)(ˆh) = Z

D

j0(uh)u0h(ˆh)dx

L’expression est bizarre : J0(h)(ˆh) n’est pas explicite et il est difficile de trouver une direction de descente, i.e. un ´el´ement ˆh∈H01(D) t.q.

J0(h)(ˆh)<0.

pour contourner cette difficult´e on introduit l’´etat adjoint

(17)

Etat adjoint ´

L’´etat adjointest la solution dans H01(D) de l’´equation variationnelle Z

D

h∇ph∇vdx =− Z

D

j0(uh)v, ∀v ∈H01. L’objectif est d’´elimineruh0(ˆh)dans l’expression deJ0(h) :

J0(h)(ˆh) = Z

D

j0(uh)uh0(ˆh)dx

=− Z

D

h∇ph· ∇uh0(ˆh)dx

=− Z

D

h∇uh0(ˆh)· ∇phdx

= Z

D

ˆh∇uh· ∇phdx

Avec cette formule il est facile de voir que ˆh=−∇uh· ∇ph est bien une direction de descente:

(18)

L’´ etat adjoint (cont.)

L’´etat adjointphsatisfait l’´equation

−div(h∇ph) = −j0(uh) dansD

ph = 0 sur∂D

qui est une”temp´erature virtuelle”dirig´ee par une source ´egale au taux de changement de l’int´egrande dansJ(h) `a l’´etatuh

Une deuxi`eme interpr´etation duphest comme unmultiplicateur de Lagrangeassocie `a une contrainte type EDP si on ´ecrit le probl`eme d’optimisation sous la forme suivante :

min

(h,u)

Z

D

j(u)dx t.q.

−div(h∇u) = f dans D

u = 0 sur∂D

(19)

Probl` emes d’optimisation param´ etrique

Pr´esentation du probl`eme mod`ele Non-existence des designs optimaux Calculer la d´eriv´ee de la fonction objectif M´ethode formelle de C´ea

Algorithmes num´eriques

(20)

Unem´ethode formellepour calculer la d´eriv´ee deJ(h) ensupposantque la fonctionnelleh7→uh est diff´erentiable.

On consid`ere leLagrangien

L:Uad×H01(D)×H01(D)→R d´efini par

L(h,u,p) = Z

D

j(u)dx+ Z

D

h∇u· ∇pdx− Z

D

fpdx En particulier, siu=uh alors pour tout ˆp∈H01(D) on a

J(h) =L(h,uh,ˆp).

On cherche les points selle (u,p) du Lagrangien L(h,·,·): objectif -quand on d´erive par rapport `a h - annuler des termes

(21)

Equations: ´ ´ etat et adjoint

d´eriv´ee partielle deLpar rapport `ap - z´ero Z

D

h∇u· ∇ˆpdx− Z

D

fpdxˆ = 0, ∀ˆp∈H01(D) qui est la formulation variationnelle pouru=uh.

d´eriv´ee partielle deLpar rapport `au - z´ero Z

D

h∇p· ∇ˆudx=− Z

D

j0(u)ˆudx, ∀ˆu∈H01(D) qui est l’´equation correspondant `a l’´etat adjoint pourp=ph

(22)

Calcul de la d´ eriv´ ee

Pour tout ˆp∈H01(D) on a

J(h) =L(h,uh,ˆp).

on a suppos´e queh7→uhest diff´erentiable, alors J0(h)(ˆh) = ∂L

∂h(h,uh,ˆp)(ˆh) +∂L

∂u(h,uh,p)(uˆ 0h(ˆh)) on prend ˆp=phpour annuler le dernier terme

J0(h)(ˆh) = ∂L

∂h(h,uh,ph)(ˆh) En cons´equence

J0(h)(ˆh) = Z

D

ˆh∇uh· ∇phdx

(23)

Intuition derri` ere la m´ ethode de C´ ea

? int´egrer la fonction J dans une autre fonction, en dimension plus ´elev´ee, et chercher un point o`u c’est plus facile de d´eriver par rapport au param`etreh

(24)

Probl` emes d’optimisation param´ etrique

Pr´esentation du probl`eme mod`ele Non-existence des designs optimaux Calculer la d´eriv´ee de la fonction objectif M´ethode formelle de C´ea

Algorithmes num´eriques

(25)

Algorithmes num´ eriques

? si on n’a pas de contraintes, le probl`eme peut ˆetre trivial

? pour simplicit´e, pour instant, on consid`ere une p´enalisation fixe

u∈Uminad

J(h), o`uJ(h) = Z

D

j0(uh) +` Z

D

hdx

Approche basique : algorithme gradient projet´e Initialisation: Choisir un design initial h0 Pourn= 0, ...convergence

1. Calcul de l’´etatuhn et l’adjointphn pour h=hn 2. Direction de descente ˆhn=−∇uhn· ∇phn−`.

3. Choisir un pas de descenteτn>0

4. D´efinir le design suivanthn+1=hnnˆhn

5. Projeter sur la contraintehn+1= min(β,max(α,hn+1)).

(26)

En pratique

Le domaineD est repr´esent´e par un maillage fixeT. La conductivit´ehrecherch´ee est discr´etis´ee :

´

el´ements finis P0: constantes par triangle

´

el´ements finis P1: constantes par nœuds

Etant donn´´ ehles fonctionsuh etuh sont calcul´ees en utilisant lam´ethode d’´el´ements finissur le maillageT.

(27)

Un premier exemple num´ erique

Consid´erons le probl`eme

h∈Uminad

J(h) avec J(h) =R

Duhdx+`R

Dhdx

minimiser la temp´erature moyennedansD

on utilise une p´enalisation fixe pour ne pas permettre la conductivit´e maximale dans tout le domaine

(28)

Essai direct

(29)

Expliquer le comportement bizarre

Comportement oscillatoire, non-r´egulier : la direction de descente est peu r´eguli`ere : ˆhn=−∇uhn· ∇phh−`

le gradient d’une fonction P1est une fonctionP0: constante sur chaque maille

comment am´eliorer ce comportement ??

−→ consid´erer des ´el´ements finisP2: plus cher en temps de calcul

−→ changer la direction de descente en quelque chose de plus r´egulier

(30)

Des directions de descente alternatives

J0(h)(ˆh) = Z

D

ˆh∇uh· ∇phdx Par d´efinition de la d´eriv´ee Fr´echet :

J(h+τˆh) =J(h) +τJ0(h)(ˆh) +o(τ) Si ˆh=−∇uh· ∇ph alors

J(h+τˆh) =J(h)−τh∇uh· ∇ph,∇uh· ∇phiL2+o(τ)

Consid´erer d’autres produits scalaires que celui deL2(D) : gagner en r´egularit´e

(31)

Changer le produit scalaire...

SiHest un espace de Hilbert sous le produith·,·iH alors on peut consid´erer la formulation variationnelle

hV,wiH=J0(h)(w) =J0(h)(w) = Z

D

w∇uh· ∇phdx, ∀w ∈ H SiV r´esout le probl`eme ci-dessus alors−V est aussi direction de descente :

J(h−τV) =J(h)−τJ0(h)(V) +o(τ)

=J(h)− hV,ViH+o(τ)

<J(h) Exemple de direction plus r´eguli`ere H=H1(D) et

hu,viH= Z

2reg∇u· ∇v+uv)dx

(32)

R´ esultat avec r´ egularisation

(33)

Remarques

il est possible d’utiliser des m´ethodes plus fines pour imposer la contrainte de volume : Lagrangien Augment´e, projeter sur la contrainte d’in´egalit´e et de volume en mˆeme temps, etc.

il est possible d’utiliser des methodes quasi-Newton : approximation ”low memory” de la Hessienne

la m´ethode se g´en´eralise au cas o`u on cherche des formes optimaux repr´esent´ees par des densit´es : ”forcer”h`a devenir une fonction caract´eristique

(34)

Optimisation g´ eom´ etrique

M´ethode de Hadamard et d´eriv´ees de forme

D´eriv´ee de forme : fonctionnelles qui d´ependant des EDP M´ethode de C´ea : d´erivation rapide

Aspects num´eriques des m´ethodes g´eom´etriques

(35)

Optimisation g´ eom´ etrique de formes

? On est capable d’optimiser des formes si elles sontparam´etris´ees: un nombre fini de param´etr´es, une fonctionhdans un espace vectoriel

Avantages: optimisation ”facile”

Inconv´enients:

restriction majeure sur la classe de formes admissibles ce n’est pas toujours ´evident comment choisir ces param`etres

=⇒Il est utile de pouvoir vraiment changer la g´eom´etrie des formes dans le processus d’optimisation

(36)

M´ ethode de Hadamard

? pas de structure d’espace vectoriel

? pour d´eriver on a besoin d’une notion de perturbation petite

? on consid`ere Ω un domaine Lipschitz

? soitθun champ de vecteurs Lipschitz

? on consid`ere l’application θ7→Ωθ:= (Id +θ)(Ω) pour θpetit

Th´eor`eme

Pour θ∈W1,∞(Rd,Rd) avec normekωkW1,p <1 l’applicationθ7→Id +θest un diff´eomorphisme Lipschitz

(37)

D´ erivation au sens Hadamard

Definition

Si Ω est un domaine assez r´egulier, une fonction scalaire Ω7→J(Ω)∈Rest d´erivableen Ω si l’application

W1,∞(Rd,Rd)3θ7→J(Ωθ) est d´erivable en 0 au sens de Fr´echet

J(Ωθ) =J(Ω) +J0(Ω)(θ) +o(kθk).

L’application lin´eaireθ7→J0(Ω)(θ) est lad´eriv´ee de formedeJ en Ω.

(38)

Premier exemple de base

Theorem

SoitΩ∈Rd un domaineLipschitzet born´e et f ∈W1,1(Rd)une fonction fix´ee.

On consid`ere

J(Ω) = Z

f(x)dx.

Alors J est diff´erentiable par rapport `aΩet J0(Ω)(θ) =

Z

∂Ω

f θ·nds

(39)

Intuition

(40)

Cons´ equence

? Calculer la d´eriv´ee du volume

Vol(Ω) = Z

1dx En appliquant le r´esultat pr´ec´edent on obtient

Vol0(Ω) = Z

∂Ω

θ·nds = Z

divθdx

? On observe que si divθ= 0 alors la d´eriv´ee du volume est z´ero.

(41)

D´ emonstration

? changer les variables pour se ramener `a un domaine fixe J(Ωθ) =

Z

(Id +θ)(Ω)

f(x)dx= Z

|det(Id +Dθ)|f ◦(Id +θ)dx

? l’applicationθ7→det(Id +∇θ) est diff´erentiable Fr´echet et det(Id +Dθ) = 1 + divθ+o(θ)

? Sif ∈W1,1(Rd) alorsθ7→f(Id +θ) est diff´erentiable Fr´echet et f ◦(Id +θ) =f +∇f ·θ+o(θ)

? on retrouve le r´esultat en utilisant la formule de Green Id´ee standard:

ramener tout `a un domaine de r´ef´erence fixe et diff´erentier par rapport `aθ

(42)

Le deuxi` eme cas standard

Theorem

SoitΩ∈Rd un domaine born´e de classeC2et g ∈W2,1(Rd)une fonction fix´ee. On consid`ere

J(Ω) = Z

∂Ω

g(x)dx.

Alors J est diff´erentiable par rapport `aΩet J0(Ω)(θ) =

Z

∂Ω

∂g

∂n +κg

(θ.n)ds θ·nds, o`uκest la courbure moyennede∂Ω.

Cons´equence imm´ediate

Le p´erim`etre est d´efini par Per(Ω) =R

∂Ω1ds. La d´eriv´ee de forme du p´erim`etre est

Per0(Ω)(θ) = Z

∂Ω

κ(θ·n)ds

(43)

Intuition

(44)

Structure des d´ eriv´ ees de formes

? pour les deux pr´ec´edents exemples la d´eriv´ee de forme d´epend uniquement de la partie normaleθ·ndu champs de vecteurs θ.

? Unchamps de vecteurs tangentielθne change pas Ω de mani`ere essentielle et il est naturel d’avoir J0(Ω)(θ) = 0.

? si on est dans un cadre suffisamment r´egulier alors la deux champs de vecteur ayant la mˆeme composante normale vont donner la mˆeme d´eriv´ee

(45)

Structure de d´ eriv´ ees de formes (2)

? dans la plupart des cas (simples) la fonctionnelle les d´eriv´ees de formes peuvent ˆetres repr´esent´ees sous la forme

J0(Ω)(θ) = Z

∂Ω

v(θ·n)ds, o`uv:∂Ω→Rest une fonction scalaire

? cette structure peut donner facilement unedirection de descenteen choisissant θ=−τv

J(Ωθ) =J(Ω)−t Z

∂Ω

v2ds+o(t)<J(Ω), t1

(46)

Optimisation g´ eom´ etrique

M´ethode de Hadamard et d´eriv´ees de forme

D´eriv´ee de forme : fonctionnelles qui d´ependant des EDP M´ethode de C´ea : d´erivation rapide

Aspects num´eriques des m´ethodes g´eom´etriques

(47)

Objectif

On sait d´eriver des fonctionnelles du type F1(Ω) =

Z

f(x)dx, F2(Ω) = Z

∂Ω

g(x)dx On veut pouvoir consid´erer des fonctions de la forme

J1(Ω) = Z

j(u(x))dx, J2(Ω) = Z

∂Ω

k(u(x)))ds

o`uj,k :R→Rsont assez r´eguli`eres etu: Ω→Restla solution d’une EDP sur Ω

(48)

Exemple mod` ele : l’´ equation de Laplace

? u est solution du systeme

−∆u = f dans Ω

u = 0 sur∂Ω

∂u

∂n = 0 sur∂Ω

avec R

fdx = 0dans le cas Neumann.

? La formulation variationnelle associ´ee :

∀v∈H01(Ω) (H1(Ω)), Z

∇u· ∇vdx− Z

fvdx = 0

? calculer la d´eriv´ee de forme de J(Ω) =

Z

j(u)dx, avec j:R→Rune fonction assez r´eguli`ere

(49)

Optimisation g´ eom´ etrique

M´ethode de Hadamard et d´eriv´ees de forme

D´eriv´ee de forme : fonctionnelles qui d´ependant des EDP M´ethode de C´ea : d´erivation rapide

Aspects num´eriques des m´ethodes g´eom´etriques

(50)

Cadre

? comme dans le cas de l’optimisation param´etrique, on consid`ere le Lagrangien L(Ω,u,p) =

Z

j(u)dx+ Z

(−∆u−f)pdx avec Ω,u,pind´ependantes

? on suppose que Ω→u est diff´erentiable

? l’ind´ependance des variable permet d’´eviter les probl`emes de d´eriv´ees compos´ees

? !!!!! les variables doivent ˆetres vraiment ind´ependantes : les conditions de Dirichlet doivent apparaˆıtre dans le Lagrangien

(51)

Le cas Neumann

−∆u+u = f dans Ω

∂n

∂n = 0 sur∂Ω

Le Lagrangien est d´efini par : L(Ω,v,q) =

Z

j(v)dx+ Z

∇v· ∇qdx+ Z

vq− Z

fq,

o`u Ω est une forme admissible etv,q∈H1(Rd), toutes ces trois variables ´etant ind´ependantes

(52)

Le cas Neumann : propri´ et´ es du Lagrangien

? par construction, siv =u alors L(Ω,u,q) =

Z

j(u)dx =J(Ω), ∀q∈H1(Rd).

On veut pouvoir deriver J(Ω) sans que les autres derivees partielles deL apparaissent. On cherche donc despoints selles(u,p) tels que

∀q∈H1(Rd)

∂L

∂q(Ω,u,p)(q) = Z

∇u· ∇qdx+ Z

uqdx− Z

fqdx= 0

∀v ∈H1(Rd)

∂L

∂v(Ω,u,p)(v) = Z

j0(u)·vdx+ Z

∇v· ∇pdx+ Z

vpdx= 0

(53)

Fonction d’´ etat

∀q∈H1(Rd)

∂L

∂q(Ω,u,p)(q) = Z

∇u· ∇qdx+ Z

uqdx− Z

fqdx= 0 en prenant qune fonctionψ r´eguli`ere `a support compact on retrouve l’´equation

Z

∇u· ∇ψ+ Z

uψ− Z

fψ= 0 =⇒ −∆u+u=f dans Ω en prenant q=ψr´eguli`ere quelconque et en utilisant la formule de Green on trouve

Z

∂Ω

∂u

∂nψds= 0 =⇒ ∂u

∂n = 0 sur∂Ω En cons´equence : u=u

(54)

Etat adjoint ´

∀v∈H1(Rd) ∂L

∂v(Ω,u,p)(v) = Z

j0(u)·vdx+ Z

∇v· ∇pdx+ Z

vpdx= 0 En prenantv=ψ une fonctionC `a support compact dans Ω

Z

∇p·∇ψdx+ Z

pφdx+ Z

j0(u)ψdx= 0 =⇒ −∆p+p=−j0(u) dans Ω Pour v=ψune fonctionC, en utilisant la formule de Green

Z

∂Ω

∂p

∂nψds= 0 =⇒ ∂p

∂n = 0 sur∂Ω En conclusionp=p est solution de

−∆p+p = 0 dans Ω

∂p

∂n = 0 sur∂Ω

(55)

La d´ eriv´ ee de forme

On sait que

∀q∈H1(Rd), L(Ω,u,q) = Z

j(u)dx=J(Ω).

En derivant par rapport `a Ω on obtient

∀θ∈W1,∞,J0(Ω) = ∂L

∂Ω(Ω,u,q)(θ) +∂L

∂v(Ω,u,q)(u0(θ)), o`uu0(θ) est la d´eriv´ee de Ω7→udans la directionθ

on prendq=p, l’´etat adjoint, pour annuler le dernier terme : J0(Ω)(θ) = ∂L

∂Ω(Ω,u,p)(θ)

(56)

La d´ eriv´ ee de forme (2)

La d´eriv´ee de forme du Lpar rapport `a Ω revient `a calculer la d´eriv´ee d’une fonctionnelle de type

Ω7→

Z

f(x)dx avec f une fonction fixe.

Pour θ∈W1,p(Rd,Rd) on obtient J0(Ω)(θ) =

Z

∂Ω

(j(u) +∇u· ∇p+up−fp)θ·nds

(57)

M´ ethode de C´ ea : cas Dirichlet

On souhaite deriver J(Ω) =

Z

j(u)dx avec

−∆u = f dans Ω

u = 0 sur∂Ω

Difficult´es suppl´ementaires dues au fait que la condition Dirichlet doit ˆetre incluse dans l’espace des fonctions

On ne peut pas utiliser le lagrangien L(Ω,v,q) =

Z

j(v)dx+ Z

∇v· ∇qdx− Z

fvdx car il faudrait le d´efinir pour v,q∈H01(Ω).

Dans ce cas les variables Ω,v,qne sont pas ind´ependantes

(58)

Nouvel Lagrangien

? Solution: On p´enalise la condition au bord en ajoutant un nouveau multiplicateur de Lagrange: Pourv,q, µ∈H1(Rd) on a

L(Ω,v,q, µ) = Z

j(v)dx+ Z

(−∆v−f)qdx+ Z

∂Ω

µvds En int´egrant par parties :

L(Ω,v,q, µ) = Z

j(v)dx+ Z

∇v· ∇qdx− Z

fqdx+ Z

∂Ω

µv−∂v

∂nq

ds Si on ´evalueLavec v=uon obtient

∀q, µ∈H1(Rd), L(Ω,u,q) = Z

j(u)dx=J(Ω).

(59)

Conditions point selle

Pour Ω fixe on cherche lespoints selle(u,p, λ)∈(H1(Rd))3 pour la fonctionnelleL(Ω,·,·,·).

∀q∈H1(Rd),

∂L

∂q(Ω,u,p, λ)(q) = Z

∇u· ∇qdx− Z

fqdx+ Z

∂Ω

∂u

∂nqds= 0

∀v ∈H1(Rd),

∂L

∂v(Ω,u,p, λ)(v) = Z

j0(u)·vdx+

Z

∇v·∇pdx+ Z

λv−∂v

∂np

ds = 0.

∀µ∈H1(Rd),

∂L

∂µ(Ω,u,p, λ)(µ) = Z

∂Ω

µuds = 0.

(60)

Fonction d’´ etat

∀q∈H1(Rd),

∂L

∂q(Ω,u,p, λ)(q) = Z

∇u· ∇qdx− Z

fqdx+ Z

∂Ω

∂u

∂nqds= 0 On prendq=ψune fonctionC`a support compact dans Ω:

Z

∇u· ∇ψdx= Z

fψdx=⇒ −∆u=f dans Ω.

On utilise ∂L∂µ(Ω,u,p, λ)(µ) = 0 pourµ=ψ∈Cc(Rd) et on obtient Z

∂Ω

ψudx = 0 =⇒u= 0 sur∂Ω En conclusion : u=u

(61)

Etat adjoint ´

∀v∈H1(Rd), Z

j0(u)·vdx+ Z

∇v· ∇pdx+ Z

∂Ω

λv−∂v

∂np

ds= 0.

On prendv =ψune fonctionC avec support compact dans Ω Z

∇p· ∇ψdx+ Z

j0(u)·ψdx= 0 =⇒ −∆p=−j0(u) dans Ω On prendv =ψune fonctionC et on utilise la formule de Green

∀ψ∈ Cc(Rd), Z

∂Ω

∂p

∂nψds+ Z

∂Ω

λψ−∂ψ

∂np

ds = 0.

Dans la suite on consid`ere deux cas : faire varier ∂ψ∂n quandψ= 0 sur∂Ω et l’inverse.

(62)

Etat adjoint (cont.) ´

en faisant varier ∂ψ∂n avecψ= 0 sur∂Ω on obtientp= 0 sur∂Ω.

En conclusion :

p=pest solution de

−∆p = −j0(u) dans Ω

p = 0 sur∂Ω

en faisant varierψsur∂Ω avec ∂ψ∂n = 0 on obtient λ=−∂p

∂n sur∂Ω

(63)

D´ eriv´ ee de forme

∀q, µ∈H1(Rd),L(Ω,u,q, µ) = Z

j(u) =J(Ω).

On d´erive par rapport `a Ω et on evalue enθ∈W1,∞(Rd,Rd):

J0(Ω)(θ) = ∂L

∂Ω(Ω,u,q, µ)(θ) +∂L

∂v(Ω,u,q, µ)(u0(θ)) avecu0(θ) la d´eriv´ee de Ω7→u.

on prendq=p, µ=λ pour avoir ∂L∂v(Ω,u,p, λ) = 0 et on obtient J0(Ω)(θ) = ∂L

∂Ω(Ω,u,p, λ)(θ)

(64)

D´ eriv´ ee de forme (2)

? on est a nouveau dans le cas o`u on d´erive une fonction de forme du type Ω7→

Z

f(x)dx On obtient que pourθ∈W1,∞(Rd,Rd)

J0(Ω)(θ) = Z

∂Ω

j(u)−∂u

∂n

∂p

∂n

θ·nds

(65)

Optimisation g´ eom´ etrique

M´ethode de Hadamard et d´eriv´ees de forme

D´eriv´ee de forme : fonctionnelles qui d´ependant des EDP M´ethode de C´ea : d´erivation rapide

Aspects num´eriques des m´ethodes g´eom´etriques

(66)

Algorithme num´ erique g´ en´ erique

Initialisation: Choisir une forme initiale Ω0 Pourn= 0, ...,convergence

1. Calculer l’´etatun et l’´etat adjointpn sur Ωn

2. Calculer la d´eriv´ee de formeJ0(Ωn) et trouver une direction de descente θn pour J(Ω)

3. ModifierΩn suivant le champ de d´eplacementθnpour un pas de descente τn pour obtenir

n+1= (Id+τnθn)(Ωn).

(67)

Une impl´ ementation possible

Repr´esenter chaque forme Ωn par un maillageTn

Utiliser la m´ethode des ´el´ements finis surTn pour calculerun etpn

La direction de descente est calcul´ee en utilisant la d´eriv´ee de formeJ0(Ω) L’advection de la formeΩn+17→(Id+τnθn)(Ωn) est effectu´ee en d´epla¸cant les nœuds deTndans la directionτnθnpour obtenir un nouveau maillage Tn+1.

(68)

Exemple num´ erique

? l’´elasticit´e lin´earis´ee - minimiser la compliance C(Ω) =

Z

Ae(u) :e(u)dx.

? contrainte sur leVolume`a l’aide d’un multiplicateur de Lagrange

(69)

Difficult´ es num´ eriques

1. Existence des minimiseurs locaux

sensitivit´e par rapport aux initialisations, taille du maillage, etc l’algorithme aurait envie de fermer certains trous mais il ne peut pas...

(70)

Difficult´ es num´ eriques (2)

2. Probl`emes de d´eformation de maillage

La proc´edure de changement de maillage semble ˆetre explicite et facilement impl´ementable

Certaines d´eformations peuvent introduire des inversions d’´el´ements et produire des maillages invalides’

pour ce raison, on pr´ef`ere de faire uniquement desd´eplacements faibles (similarit´es avec les conditions CFL)

(71)

Difficult´ es num´ eriques (3)

3. Extension de la vitesse :

une direction de descenteθ=−vn- cons´equence formule d´eriv´ee de forme J0(Ω)(θ) =

Z

∂Ω

v(θ·n)ds

la nouvelle forme (Id +θ)(Ω) d´epend uniquement des valeurs deθ sur∂Ω.

Pour des raisons diverses, en pratique num´erique, on pr´ef`ere `a avoir un champθ d´efini sur Ω tout entier

(une extension r´eguli`ere et adapt´ee peut am´eliorer le processus de d´eformation de maillage...)

L’extension naturelleθ=−vnqui est uniquement valable sur∂Ωpeut ne pas ˆetre le meilleur choix

(72)

Difficult´ es num´ eriques (3)

4. R´egularisation de la vitesse:

comme dans l’exemple d’optimisation param´etrique, si on prendθ=−vn sur∂Ω on peut produire des formes optimales moins r´eguli`eres

Id´ee : (r´egularisation avec Laplacien) changer le produit sur L2(∂Ω) pour quelque chose de plus r´egulier

Exemple: trouver V ∈H1(Ω) t.q. ∀w ∈H1(Ω) α

Z

∇V· ∇wdx+ Z

Vwdx = Z

∂Ω

vwds.

Leparam`etre de r´egularisationαpermet de contrˆoler l’´equilibre entre l’effet de diffusion et la distance entre V etv ; en pratique, il d´epend de la taille du maillage

(73)

La m´ ethode des lignes de niveaux

? Un domaine Ω peut ˆetre repr´esent´e par la r´egion o`u une certaine fonction est n´egative

ϕ:Rd →R,





ϕ(x)<0 six∈Ω ϕ(x) = 0 six∈∂Ω ϕ(x)>0 six∈/ Ω

(74)

Fonction level-set : aspects g´ eom´ etriques

Siφ:Rd →Restune fonction de niveaude classeC2 pour Ω et∇(x)6= 0 sur

∂Ω alors :

? Levecteur normalext´erieurn`a∂ωest n(x) = ∇φ(x)

|∇φ(x)|.

(75)

Fonction level-set : aspects g´ eom´ etriques (2)

Siφ:Rd →Restune fonction de niveaude classeC2 pour Ω et∇(x)6= 0 sur

∂Ω alors :

? Laseconde forme fondamentalede

∂ω est

II(x) =∇

∇φ(x)

|∇φ(x)|

.

? Lacourbure moyennede∂ω est κ(x) = div

∇φ(x)

|∇φ(x)|

.

II(x)(v,v) est la courbure d’une courbe sur

∂Ω qui passe parx et a vecteur tangentv

(76)

Evolution des domaines - fonction level-set ´

Soit Ω(t)⊂Rd un domaine qui se d´eplace suivant un champ v(t,x)∈Rd

Soitφ(t,x) la fonction level-set de Ω(t)

L’advection suivant un champ normalV(t,x) est donn´ee par une

´

equation d’Hamilton-Jacobi

∂φ

∂t(t,x) +V(t,x)|∇φ(t,x)|= 0 impl´ementations disponibles

(77)

M´ ethode level-set en optimisation de formes

un domaine de calculD est consid´er´e avec un maillage fixe

chaque forme Ωnest repr´esent´ee par une fonctionleve-set φnd´efinie sur les nœuds du maillage

si une direction de descenteθn est calcul´ee sur Ωnalors la nouvelle forme Ωn+1= (Id +τnθn)(Ωn)

est obtenue en r´esolvant une ´equation d’advectionou de type Hamilton-Jacobi

Difficult´e: il n’y a pas de maillage sur Ωn pour r´esoudre les ´equations d’´etat et adjoint

Solution: trouver une mani`ere d’approcher les solutions de ces ´equations en r´esolvant un probl`eme sur le domaineD: m´ethode du domaine fictif

(78)

Exemple : l’´ elasticit´ e

En ´elasticit´e lin´earis´ee, si la fronti`ere libre estsans tractionalorsla m´ethode du materiau ersatzpermet d’approcher le d´eplacementu: Ω→Rd par

uΩ,ε:D→Rd o`u la partie vide est remplac´ee par un mat´eriaumou

div(Ae(u)) = 0 dans Ω u = 0 sur ΓD Ae(u)n = g sur ΓN

Ae(u)n = 0 sur Γ

div(Aεe(uΩ,ε)) = 0 dansD uΩ,ε = 0 sur ΓD Aεe(uΩ,ε)n = g sur ΓN

Aεe(uΩ,ε)n = 0 sur∂D\DΓN)

? Aεestle tenseur de Hooke approxim´e

AεA+ (1−χ)εA, ε1

? num´eriquement la conditionAε>0 est n´ecessaire pour pouvoir r´esoudre le syst`eme discret

(79)

Elasticit´ ´ e lin´ earis´ ee

σ=Ae(u) = 2µe(u) +λdivuId,e(u) =12(∇u+∇Tu)





−divσ = f dans Ω u = 0 sur ΓD

σn = g sur ΓN

σn = 0 sur∂Ω\(ΓD∪ΓN) Formulation variationnelle

N

X

j=1

∂xj

µ

∂ui

∂xj

+∂uj

∂xi

+λdivuδij

=fi dans Ω

N

X

j=1

Z

∂xj

µ

∂ui

∂xj

+∂uj

∂xi

+λdivuδij

vidx=

Z

fivi dans Ω, ∀vi ∈HΓ1D(Ω)

Z

(2µe(u) :e(v) +λdivudivv)dx= Z

f ·vdx+ Z

ΓN

g·vds, ∀vi ∈HΓ1D(Ω)

(80)

D´ eriv´ ee de forme : ´ elasticit´ e

Si on consid`ere la compliance : C(Ω) =

Z

Ae(u) :e(u)dx= Z

f ·udx+ Z

ΓN

g ·udx alors le probl`eme estauto-adjoint.

[Allaire, Jouve, Toader, 04]

(81)

D´ eriv´ ee de forme : ´ elasticit´ e

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