Cote de l'argent

P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8

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snisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Grève pour le droit d'association La grève de la maison Cattin & Chris- tian à Holstein continue, dit la Solidarité horlogère :

« N o n content de renvoyer un m e m b r e du comité p o u r intimider les ouvriers, le patron fait encore sur eux la plus odieuse pression p o u r empêcher les ouvriers de -se syndiquer.

«Tl veut leur faire signer un engagement, que nous n'avons pu avoir sous les yeux et dont le texte exact n'a pu nous être d o n n é par les quelques signataires qui s'y sont laisses prendre. Mais d'après ce qu'ils ont pu nous dire, il résulterait que MM. Cattin

& Christian voudraient que les ouvriers s'engagent à ne pas se syndiquer, sous peine d'être congédiés et de payer une a m e n d e de 100 francs.

« Chacun rit d'un pareil engagement et

•chacun sait qu'il n'a aucune valeur légale.

Les patrons espéraient impressionner les

•ouvriers avec de tels moyens.

« Il faut dire aussi que les patrons avaient bon espoir, parce que, outre la fabrique de Holstein, ils ont encore un établissement à Holderbank. Comme toutes les ébauches se font à Holstein, il n'y avait pas grand péril pour les droits des ouvriers à ce que cet atelier continue à travailler.

« Pendant quelques j o u r s ils se laissèrent quelque, peu intimider. Mais, en fin de compte, ils virent que le mieux pour eux était de se grouper comme leurs camarades de Holstein et aussi de suspendre le tra- vail comnie eux.

« L e conseil municipal de Holstein est intervenu, il se pourrait que l'affaire s'ar- range e t / q u e les patrons reconnaissent le droit d'organisation des ouvriers. C'est par là qu'ils auraient dû commencer.

« Les ouvriers et les ouvrières sont forts de leur bon droit. Ils lutteront j u s q u ' à ce que l'on reconnaisse leur liberté de s'or- ganiser. »

Bureau central de la F. O. I. H.

Nous ignorons si les renseignements du Bureau central de la ^Fédération des ou-

vriers horlogers sont rigoureusement exacts.

S'ils le sont, ce serait l'occasion de rappe- ler que si les patrons ont le droit d'igno- rer la qualité de syndiqué ou de non syn- diqué de leur personnel ouvrier, ils n ' o n t en aucune façon celui diempêcher leurs ou- vriers de se syndiquera

Qu'ils choisissent leur personnel chez

•les n o n syndiqués, c'eât leur affaire; mais 1 qu'ils„infligent des pénalités à ceux qui

u s e n t du droit constitutionnel de se grou- per, c'est excessif et parfaitement illégal, et nous doutons fort qu'il se trouve un tribunal pour consacrer par un jugement de tels engagements. Et il en est de même p o u r les ouvriers qui ont le droit de choi- sir leur patron et de ne travailler, si b o n leur semble, que chez ceux qui n'occupent que des syndiqués.

E n matière syndicale et sous le régime actuel, le droit strict d'un patron envers son personnel est de demeurer dans la plus complète neutralité, comme aussi d'accepter ou de refuser les ouvriers qui s'offrent, ou de d o n n e r congé dans les conditions pré- vues par la loi des fabriques, à ceux qu'il occupe.

Assurance maladie

Un grand "nombre de caisses-maladie ont déjà commencé les travaux préparatoires en vue de conformer leurs statuts aux dis-, positions de la loi fédérale sur l'assurance, et le d é p a r t e m e n t fédéral de l'industrie est sollicité tous les j o u r s de d o n n e r verbale- ment et par écrit des renseignements sur les divers articles de la loi. Quelques-unes des d e m a n d e s présentes ont, il est vrai, pour objet les conditions toutes spéciales des caisses, mais la plupart se rapportent aux mêmes points de la loi. Si le départe- ment devait r é p o n d r e à chaque demande séparément, il serait tenu d'écrire une infi- nité de lettres renfermant matériellement le m ê m e contenu.! P o u r éviter une perte d e temps, et comme les organes des caisses- maladie ne sont pas très souvent en me- sure d'interpréter telle ou telle disposition légale, le département fédéral rédigera un

« G u i d e » p o u r la partie assurance-maladie,

l'achèvera aussitôt q u e possible après déli- bération avec les représentants des asso- ciations des caisses - maladie et le trans- mettra ensuite à ces dernières. De cette manière, le travail de l'autorité sera consi- dérablement simplifié, et les caisses seront plus rapidement renseignées que s'il fallait leur écrire à chacune séparément. Les co- mités des caisses-maladie sont donc ins- tamment priés, dans l'intérêt d'un travail plus rapide e t plus fructueux^—d'ajourner la revision définitive de leurs statuts j u s - qu'à ce qu'ils aient reçu le guide en ques- tion. Q u a n t aux points particuliers sur les- quels le guide ne se prononcerait pas, le département de l'industrie fournira, à la demande des intéressés, les éclaircisse- m e n t nécessaires.

Les accidents du travail

Dans son élude, Travail et Surmenage, le D^r Pierrot publie les suggestifs chiffres suivants, chiffres provenant de statistiques officielles et que nous livrons à l'attention du lecteur :

Les statistiques entreprises à la faveur des lois d'assurance contre les accidents du travail mon- trent clairement l'influence de la fatigue dans la production de ces accidents.

Voici la répartition horaire de 5534 accidents de travail relevés en 1903 dans neuf départements français (d'après Imbert, professeur à la Faculté de médecine de Montpellier, et Mestre, inspecteur du travail) :

110 à 6 heures du matin ; 235 à 7 heures ; 375 à 8 heures ; 420 à 9 heures ; 600 à 10 heures ; 405 à 11 heures ; 55 à midi ; 120 à 1 heure après- midi ; 420 à 2 heures ; 530 a 3 heures ; 740 à 4 heures ; 750 à 5 heures ; 350 à 6 heures ; 95 à 7 heures.

En 1904, on a enregistré dans cinq départe- ments 4532 accidents du travail, dont :

110 à 6 heures du malin ; 232 à 7 heures ; 305 à 8 heures; 310 à 9 heures; 478 à 10 heures;

292 à 11 heures ; 50 à midi ; 132 à 1 heure, après- midi ; 310 à 2 heures ; 421 à 3 heures ; 588 à 4 heures ; 513 à 5 heures ; 254 à 6 heures ; 58 à 7 heures.

Les mêmes auteurs ont fait aussi le relevé des accidents d'après les jours de la semaine et ils ont trouvé en 1904, pour les industries chimiques de l'Hérault, les chiffres suivants ;

44 accidents du travail le lundi.

46 » » mardi.

47 » » mercredi, 57 » » jeudi.

52 » » vendredi, 64 » » samedi.

188 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Des statistiques établies en Suisse, en Belgique et en Allemagne constatent les mêmes progres- sions des accidents, aussi bien dans le cours de la journée que dans le cours de la semaine.

Ces chiffres et ces résultats prouvent bien et les effets de la fatigue et ceux du surmenage.

Les droits de garantie français sur les montres en argent avec incrustations d'or

M. Beauquier, député de Besançon, vient de recevoir du ministère des finances la lettre sui- vante, qui intéressera nos fabricants et monteurs de boites :

«Monsieur le député et cher collègue,

«Par une pétition sur laquelle vous avez bien voulu appeler mon attention, le Syndicat des fabricants de boites de montres en argent de Be- sançon se plaint de ce que le bureau de garantie de cette ville soumette au droit de garantie de l'or, les parcelles de ce métal appliquées comme ornement ou incrustations, ou comme doublures, sur les boîtes de montres en argent, même lorsque le poids de ces parcelles ne dépasse pas3⁰/» du poids total des deux métaux.

«La loi du 19 brumaire an VI, qui établi, au point de vue de la garantie du litre et de l'appli- cation des droits, le régime des ouvrages en mé- taux précieux, n'a envisagé que les objets de composition homogène, c'est-à-dire tout en or ou tout en argent. La fabrication d'objets de composition mixte — formés de deux métaux précieux ou bien de l'un de ces métaux et d'un autre métal — a été réglée, suivant les besoins de l'industrie, par voie de mesures administra- tives.

«Unedécision ministérielle du 12janvier 1829 a autorisé la fabrication de boîtes de montres et de bijoux composés d'or et d'argent ou bien d'or ou d'argent et de platine; toutefois, les conditions auxquelles elle a subordonné celte autorisation diffèrent suivant qu'il s'agit de boites de montres ou de bijoux ; en ce qui concerne les boites de montres, aucune limitation n'a été édictée pour la quantité de chaque matière pouvant entrer dans leur composition, mais il a été spécifiée:

1° que les parties d'or et d'argent seraient essayées

"et marquées distinctement ; 2° que le droit de garantie serait perçu d'après le poids et le tarif propre à chaque métal (arl. 3); dans les bijoux, au contraire, les matières au très que celle formant le corps principal des ouvrages ne peuvent excé- der la proportion de 18 grains par once (environ 3%), mais le métal dominant est seul essayé et marqué ; le poids des autres matières est confondu avec le poids de ce métal pour l'application du droit de garantie (art. 4).

«La limite de 3 °/° ayant cessé d'être observée dans la pratique, et l'usage s'étant établi d'em- ployer simultanément l'or et l'argent en toutes proportions dans la composition des bijoux comme dans celle des boîtes de montres, un décret du 10 décembre 1905 a régularisé, au point de vue de la marque, la situation des ouvrages dans lesquels le métal accessoire entre en proporliou supérieure à 3 % . Il a créé, pour contrôler ces ouvrages, un poinçon spécial portant juxtaposées la marque de l'or et celle de l'argent. L'apposi- tion de ce poinçon enlraine, naturellement, l'essai distinct de chaque métal et l'application du droit de garanliequi lui est propre. L'instruc- • tion du 12 mai 1906 qui a notifié le décret a, d'ailleurs spécifié que l'application du seul droit de garantie afférent au métal dominant n'était maintenue qu'à l'égard des ouvrages rentrant dans l'exception prévue à l'art. 4 de la décision du 12 janvier 1829, c'est-à-dire des bijoux dans lesquels le métal accessoire ne dépasse pas la ' proportion de 3 % -

. .«Néanmoins, par suite d'une fausse interpré- tation de ces dispositions, le service du bureau de garantie de Besançon avait cru devoir dis- penser désormais du droit de garantie sur l'or la partie accessoire des boites de montres en ar- gent plaquées ou incrustées d'or dans une pro- portion ne dépassant pas3°/o. Dés qu'elle en a été informée, mon administration a prescrit le retour à la règle.

«C'est contre cette mesure que proteste le syn- dicat de Besançon. Suivant les pétitionnaires, les incrustations ou minces lames d'or qu'ils appli- quent sur des boîtiers en argent sont assimilables aux ornements admis pour les bijoux et, par suite,

lorsque le poids de ces accessoires ne dépasse pas 3°/o du poids total, on doit les faire bénéficier des dispositions de l'art. 4 de la décision de 1829, c'est-à-dire confondre le poids de l'or'.employé avec celui de l'argent pour l'application du droit de garantie. Ils font valoir que, soit à l'importa- tion, soit au bureau de Paris, des boîtes de mon- tres fabriquées dans les conditions qui viennent d'être décrites auraient été imposées au seul droit de l'argent pour le poids total.

«Il n'est pas à la connaissance de mon admi- nistration que les règles rappelées ci-dessus aient été perdues de vue dans aucun des bureaux de garantie ouverts à l'importation. Elle a reçu l'as- surance qu'au bureau de Paris, qui ne possède dans sa circonscription aucun fabricant de boites de montres le service n'a jamais eu à contrôler des montres en argent d'autres provenances, ornées ou plaquées d'or.

«Sur le fond même de la question, je ferai remarquer que la distinction établie parles déci- sions précitées entre les bijoux et les boites de montres se justifie par ce fait que dans les bijoux en argent, les ornementations en or sont géné- ralement trop minces ou trop légères pour être soumises à l'essai: on a donc été amené à les dispenser de l'obligation du titre et à admettre que leur poids soit confondu avec celui de l'ar- gent pour l'application du droit de garantie. On avait considéré également que ces ^articles ne pouvaient sans détérioration supporter la double empreinte du poinçon de l'or et de celui de l'argent.

«Quoi qu'il en soit, on se trouve, à cet égard, en présence d'une tolérance qui existe depuis 1829; il ne saurait, dés lors, être queslion de la rapporter.

«Pour les boiles de montres, au contraire, on ne peut invoquer les mêmes raisons; ces objets sont généralement de dimensions suffisantes pour que chaque métal puisse être essayé séparément.

Le service de la garantie, pas plus à Besançon que que dans les autres bureaux, n'a jamais signalé de difficultés à cet égard. La détermination du litre des parties d'or entraîne nécessairement l'imposilon de ces parties au droit de garantie de l'or dans les conditions déterminées par l'article 3 de la décision de 1829. '

«Ce n'est pas dans le. cas où les incrustations, ornements ou doubjuresen or seraient trop légers pour pouvoir être essayés séparément sans risque de détérioration, que les boîtiers en argent dont il s'agit pourraient être marqués uniquement du poinçon de l'argent et soumis, pour leur poids total, au seul droit de garantie afférent à ce métal.

«Si on étendait celte tolérance, les intéressés pourraient èlre tentés d'en abuser pour diminuer, au détriment des acheteurs, la valeur intrinsèque de leurs produits. i

«Agréez, Monsieur et cher collègue, l'assu- rance de ma haute considération.

Le sous secrétaire d'Etat des finances.

Revision de la loi sur les brevets a) En Allemagne

L'Office impérial de l'Inlérieur-vient de s'ex- primer sur la revision de la loi sur les brevets, que le Secrétaire d'Etat Delbrück avail annoncée au Reichstag' comme devant être prochaine. Un intéressé avait adressé à l'Office de l'Intérieur la demande de donner une grande publicité au pro- jet de loi avant de le soumettre aux délibérations des corps législatifs. L'Office répondit que les travaux préparatoires n'étaient pas encore termi- nés, et qu'on ne pouvait pas encore prévoir ac- tuellement quand il pourrait être transmis aux autorités législatives. Il ajouta que le projet serait publié auparavant, afin que l'opinion publique ait l'occasion de critiquer son contenu.

{Hamburger Nachrichten.) b) Au Brésil

M. José Francisco Soares Filho, Directeur général du Commerce et de l'Industrie, rentré récemment d'un voyage en Europe, a présenté au Ministère un rapport détaillé sur la queslion des brevets. Il propose d'apporter à celte branche de l'administration diverses réformes, d'après les observations qu'il a fuites à l'étranger.

(Deutsche Export-Revue.)

Chambre cantonale

du commerce, de l'industrie et du travail La Chaux-de-Fonds, le 6 avril 1912.

Monsieur le Rédacteur,

Voudriez-vous permettre d'informer vos lec- teurs par la voie de votre journal que M^r M.

Winteler nommé récemment attaché commer- cial de la Confédération suisse à Shanghaï, a accepté, à la demande de la Société des fabri- cants d'horlogerie de notre ville et de la Cham- bre cantonale du commerce, de venir donner une conférence aux intéressés neuchàtelois; sur l'exportation en Chine.

L'importance du sujet, la compétence recon- nue du conférencier, qui a habité la Chine pen- dant nombre d'années., engageront, il faut l'es- pérer, de nombreux industriels et commerçants neuchàtelois, à assister à sa causerie, qui aura lieu mercredi prochain, 10 avril, à 4 heures de l'après-midi, dans la salle du tribunal, à l'Hôlel- de-Ville, à la Chaux-de-Fonds.

Le temps dont dispose M. Winteler étant limité, il n'a pas été possible d'obtenir de lui, comme nous l'aurions désiré, qu'il répétât sa conférence dans une autre localité du canton.

En outre, M.Winlelér, recevra le jeudi 11 ct., dès 9 heures du matin, dans les locaux de la Chambre cantonale du commerce, rue Leopold Robert 34, toutes les personnes désireuses d'ob- tenir de lui des renseignements plus détaillés sur la clientèle chinoise, la manière de traiter avec elle, les articles demandés en Chine, et les débouchés que ce pays peut offrir à nos in- dustries. '

Prière de s'inscrire d'avance, auprès du sous- signé.

A v x mes remerciements anticipés, veuillez agréez, Monsieur le rédacteur, l'assurance de ma considération distinguée.

Le Secrétaire général de la Chambre :

G. SCHARPF.

Un curieux arrêt de la cour de Leipzig La Cour suprême de l'empire à Leipzig vient de rendre, dans une affaire de Bourse, un juge- ment particulièrement intéressant.

Un banquier avait acheté, sur l'ordre d'un de ses clients, des valeurs sud-africaines qu'il affir- mait être excellentes. Peu après, les mines qui avaient émis ces titres faisaient faillite. Le capi- taliste ayant alors refusé de payer les valeurs, l'affaire fut portée devant les tribunaux.

La cour vient, en troisième instance, de con- damner le banquier à restituer l'argent, jugeant qu'il ne devait pas recommander des valeurs comme bonnes alors qu'il n'en élail pas sur.

Les bijoux portés à Paris

Un présent utile à faire à une eœur, une fian- cée ou une femme, est toujours une broche.

Aujourd'hui cet article de bijouterie est à la fois artistique et précieux, et la plupart des dessins à la mode sont longs et étroits. Voici quelques mo- dèles qui ont fait sensation à Monte-Carlo et à Paris.

Bracelet d'or en fil tors, avec grandes perles roses.

Un second, plus élégant, se compose de deux rangs de roses, avec un diamant plus grand à chaque extrémité, et neuf saphirs, séparés cha- cun du précédent et du suivant par deux perles.

Celte broche constitue vraiment un bijou char- mant pour le soir, et produit un effet superbe sur un costume gris ou noir.

Troisième modèle : une longue barrelte d'éme- raudes et de perles, avec eu dessus et en dessous deux rangs de petits diamants, le tout serti sur platine.

Une barrelte d'or pâle avec quelques petites améthisles à chaque exlrémilé, et quinze pierres pareilles, plus grandes, de forme carrée, cons- titue un bijou très attrayant et qui peut être pro- duit à un prix modéré.

Le même modèle pourrait se faire avec des opales. A la Rivière, ces opales sont «chic» et se marient bien avec le gris et le bleu, qui sont les couleurs à la mode pour les costumes.

Une jolie broche, d'aspect féerique, est consti- tuée par de grosses perles, de couleur crème, avec de petits diamants, sertis sur du fil da pla- tine.

Ün bijou tout uni, pouvant se porter avec des costumes tailleur, représente une branche, avec des feuilles délicatement tracées en filigrane or vert elde petits glands en relief, en or, de chaque côté de la branche.

Cinq grosses perles, dé leinte pâle,, laiteuse, avec de petits cercles de rubis, le tout serti sur platine, procurent un bijou d'un goût exquis.

Une idée très heureuse a été de faire un semis de diamants, de diverses formes et grandeurs, sur une barrette de platine : porté sur un de ces fichus de dentelle noire, qui sont maintenant à la mode, ce bijou constitue un joli ornement.

Mentionnons enfin une b oche destinée à fixer le «coiffeur», ou voile, en forme de serpent, en or jaune brillant, ciselé, avec deux rubis, consti- tuant les yeux.

(Jewelers' Circular.)

Registre du commerce Rectification :

Dans l'extrait du registre du commerce du n° 24, s'est glissé une erreur.

La nouvelle raison sociale de Strausak-Bou- ché, Soleure, est Sladler-Bouché, et non Slbl- der-Bouché.

Nouvelles maisons:

21 mars 1912. — Uhrensteinfabrik Nidan, A. G. (Société anonyme Joaillerie, Nidau), société par action, fabrication et commerce de pierres de montres, Nidàu.

14 mars 1912. — J. Deleule, Fabrique Horlos, achat et vente d'articles d'horlogerie el de bijouterie, rue de la Paix 74, La Chaux-de- Fonds. •

20 mars 1912. — Alliance Horlogère A, Suc- cursale de Genève, société coopérative (siège social inscrit à Bienne), Avenue Pictet de Rochemont 7, Eaux-Vives, Genève.

26 mars 1912. — Paul-Auguste Gornioley, fa- brication d'horlogerie, rue du Jet d'Eau 1,

•Fleurier.

28 mars 1912.— ,/. Kobel, Manufacture d'hor- logerie Elida Watch, fabrication el vente VS:-d'horlogerie, Fleurier.

Radiations :

26 mars 1912. — Imet et Gornioley, société en nom collectif, la liquidation étant terminée, Fleurier.

29 mars 1912. — Allianz Schweizerischer Uhrenfabriken A. S. U. in Liquidation, Bienne.

1" avril 1912. — S. Feith, Exporthaus, ex^

porlalion d'horlogerie, Zurich IV,

Changements :

28 mars 1912. — La raison sociale Werner Tarier est changée en W. liirler, montres

et chaines, Berne. r

30 mars 1912. — La raison sociale Ed. Heuer

& Go Rose Watch Cor, société en nom col- lectif, est radiée. L'actif et le passif sont repris par la nouvelle maison Ed. Heuer & Co Rose Watch Coy, société en commandite, fa- brication d'horlogerie et commerce de pierres pour horlogerie, Wiesengasse 6, Bienne.

30 mars 1912. — L'Union Horlogère, Fabri- ques d'horlogerie réunies, Vereinigte Uh- renfabriken, Alpina Watch Co, a transféré sa succursale de Plain palais à Genève, 4, rue du Rhône.

Une pendule des Jaquet-Droz

Le Musée d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds va s'enrichir d'uTie intéressante pendule cons- truite par les Jaquet-Droz en 1764 et qui a été achetée chez un anliqcaire de Gracovie ; elle a été remise en état par :M. Louis Perrin^Jaquet, un adroit mécanicien horloger.

En voici une brève description. Le cabinet, de forme rectangulaire, est en bois laqué avec de lourdes appliques en laiton. Sur une galerie, très joliment disposée, au-dessous du cadran, une aimable jouvencelle, un cahier de musique à la main, chanle un pelit air du temps. Elle bat la mesure de sa main libre, penche de temps en temps la tète, relève son cahier, lout cela avec une aisance et une grâce qui tient réellement du merveilleux, si l'on tient compte des moyens limités des artistes de l'époque, en fait de méca- nique de précision.

Pendant ces mouvements un appareil à musi- que caché dans la pendule joue un air de seri- nette, tout à fait approprié. Il n'y a pas moins de huit morceaux différents et le mécanisme s=e déclanche automatiquement une minute avant la sonnerie de l'heure.

La fuite des capitaux

Dans le canton de Thiirgovie, dit la Re- vue économique, dw canton de Vaud, il se passe un phénomène sur lequel il n'est peut-être pas inutile d'insister. Le lise thur- govien est sans pitié pour les sociétés a n o n y m e s et les impose durement. On cite le cas d'une société anonyme qui a dû payer 1,7% d'impôt sur son capital-action.

R é s u l t a t : Plusieurs sociétés émigrent sous des cieux plus cléments. La Caisse d'épar- gne et de prêts de Steckborn, la Banque hypothécaire thurgovienne, une fabrique de chaussures préparent leur départ, dit-on.

Lorsqu'on a élaboré cette législation fis- cale, l'exemple de l'exode des capitaux français paraît avoir été inutile et l'on a oublié qu'à la rareté des capitaux correspond fatalement une diminution des transactions et une augmentation du taux de l'intérêt.

Nous livrons ces considérations à l'atten- tion des électeurs socialistes qui s'apprêtent un peu p a r t o u t , à monter à l'assaut des pouvoirs publics.

Nouvelles diverses ^• Le commerce extérieur des Etats-Unis.

— Le rapport du gouvernement sur le commerce extérieur indique qu'en février les importations aux Etats-Unis ont augmenté de 12.451.626 dol- lars et les exportations de 22.918.123 dollars comparativement avec le même mois de 1911.

Le commerce extérieur de la Belgique.

Le commerce spécial de la Belgique pour les deux premiers mois des années .1912 et 1911, présente les chiffres comparatifs suivants :

Aux importations, en 1912, 733.375.000 fr., contré 723.918.000 fr. en 1911, soil pour 1912, une augmentation de 9.457.000 fr. ou 1.3 °/o-

Aux exportations, en 1912, 549.046.000fr.,; au lieu de 549.944.000 fr. en 1911, ce qui donne pour l'année en cours une diminution de fr.

898.000'fr., ou 0,2 °/o.

Les droits de douane perçus pendant les deux premiers mois de 1912, se sont élevés à fr.

12.001.103 contre fr. 10.843.587 en 1911 ; il y a donc pour 1912 une augmentation de 1.157.516 francs ou 10.7 °/o.

Cote de l'argent

du 9 Avril xgia

Argent fin en grenailles . . . fr. 105.—le kilo Argent fin laminé fr. 2.— par kilo déplus.

Change sur Paris fr. 100.16 y.

Tableau comparatif

des poinçonnements effectués et des essais faits par les bureaux de contrôle des ouvrages d'or et d'argent p e n d a n t l e 1" t r i m e s t r e d e c h a c u n e d e s a n n é e s 1911 e t 1913.

Bureaux

1. Bienne . . . . 2. Ghaux-de-Fds.

3. Delémont. . . 4. Fleurier . . . 5. Genève . . . . 6. Granges (SoM- 8. Neuchàtel . . 9. Noirmont . . 10. P o r r e n t r u y . . 1 1 . St-Imier . . . 12. Schaffhouse . 13. Tramelan . .

Total Plus 1912 Moins 1912 Objets vérifiés en de

Berne, le 2 av

Bottes de montres poinçonnées Bottes d'op

1911

Pièces

14.302 133.201 2.133 3.644 1.504 31.027 6.148 3.296 1 1 195.257

uane à l'ii cil 1912.

1912

Pièce9

12.504 133.727 239 1.580 4.234 1.078 32.870 3.831 3.310 13

— 193.386

— 1.871

Bottes d'argent 1911

Pièces

71.265 8.191 14.391 17.770 57.681 85.635 32.244 32.345 80.180 66.039 42.751 7.837 145.771 662.100

—

— nportation l l l t m

') Y compris 185

1912

Pièces

81.899 10.856 19.466 27.201 48.598 90.871 34.122 16.559 85.624 67.383 44.591 9.746 153.066 689.982 27.882- ir it argent

,850 boîtes de

Total des boites 1911

Pièces

85.567 141.392 14.391 19.903 61.325 87.139 63.271 32.345 86.328 66.039 46.047 7.838 145.772 857.357

—

— 148.869

montres or et o/o

10,5 16,5 1,7 2,3 7,2 10,1 7,4 3,8 10,0 1,1 5,4 0,9 17,0 100

—

—

argent

1912

Pièces

94.403 144.583 19.705 28.781 52.832 91.949 66.992 16.559 89.455 67.383 47.901 9.759 153.066 883.368 26.011

— 235.0571)

en retour du <

o/o

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