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Sur les intersections des courbes algébriques planes ; d'après le Rév. Salmon

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Sur les intersections des courbes algébriques planes ; d’après le Rév. Salmon

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 1 (1862), p. 112-113

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(2)

( II* )

SUR LES INTERSECTIONS DES COURBES ALGÉBRIQUES PLANES5

Dopais LE Riv. SÀLMON (*).

Théorème 1. — Par — • points fixes on peut

décrire une courbe de degré n et une seule, généralement parlant. Si parmi ces points il s'en trouve un

^ l J (P — 1)(P— 2)

nombre plus grand que pn — - — -' sur une

I • 2

courbe de degré p, où p <^n, alors il est impossible de faire passer une courbe de degré n par ces —*~——/

points.

Théorème II. — Toutes les courbes du nieme degré qui n (n -4- 3) . n

passent par —• — î points ùxes, passent aussi par

2.

(n — i) (n — 2

I .2 autres points fixes.

Théorème IJL — Un polygone de a n côtés étant in- scrit dans une conique, les n (rc— 2) points d'intersec- tion des côtés impairs avec les côtés pairs non adjacents sont sur une courbe de degré n — 2.

Théorème IV. — Si parmi les n* points d'intersection de deux courbes de degré n, il s'en trouve np sur une

(*) Ces théorèmes ont déjà été démontrés dans les Nouvelles Annales.

Nous les récapitulons dans l'intérêt des élèves.

(3)

( " 3 )

courbe de degré/; < », les »2 —np points d'intersection restants sont sur une courbede degré n —p.

Théorème V. — Une courbe du nieme degré qui passe par np — — — points d'une courbe de degré i [p — 0 (p — 2) n <" », rencontre encore cette courbe en

' ^ ' 1.2

points.

Théorème VI. — Deux courbes de degré m et n se cou- pant en mn points, une courbe de degré r qui passe par

( m - f - n — r — i ) ( m -\- n — r — 2 ) , .

- — -de ces points, ou /• est supérieur à m ou à », mais non supérieur à m-\- n — 3, passe aussi par les points restants des mn points.

Note historique. — Euler paraît être le premier qui ait signalé le paradoxe de deux courbes du nieme degré qui passent par un nombre plus grand de points qu'il n'est né- cessaire pour déterminer une telle courbe ( Mémoires de r Académie de Berlin, 1748); la même difficulté a été énoncée par Cramer dans son Introduction à F analyse des lignes courbes, 1750. Toutefois les importants théo- rèmes qui découlent de ce paradoxe sont d'une date très- récente ; ainsi le théorème IV est de Gergonne (Annales, t. XVII, p. 220; 1827); le théorème II, aussi de 1827, appartient à M. Pliicker (EnLwichelungen,vol. I, p. 228, et Gergonne AnnaL, vol. XIX, pp. 97, 129) -, le théo- rème V est le sujet de deux Mémoires envoyés en même temps à Crelle, l'un par Jacobi (t. XV, p. 285), un autre par Plücker (t. XVI, p. 47) ; le théorème VI, le plus gé- néral, est de M. Cayley (Cambridge Mathematica! J our-

nal, t. III, p. 211).

Ann. de Muthémat., 2e serie, t. 1e r. (Mars 1861 ; 8

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