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Génération modulaire et ombilicale des surfaces du second degré

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Génération modulaire et ombilicale des surfaces du second degré

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 10 (1851), p. 345-347

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1851_1_10__345_0>

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GÉNÉRATION MODULAIRE ET OMBILICALE DES SURFACES DU SECOND DEGRÉ.

1. Étant donnés: i° un point fixe (foyer)-, 2° une droite fixe (directrice) $ 3° un plan fixe ou seulement donné de direction ; 4° u n point de l'espace déterminé de telle sorte que la distance de ce point au foyer, divisée par la distance du même point à la directrice, distance mesu- rée parallèlement au plan, soit égale à un nombre donné.

Le lieu de ce point peut devenir une surface quelconque du second degré, excepté les surfaces engendrées par la révolution d'une conique autour d'un axe focal.

C'est ce que les Anglais nomment la génération modu- laire; le nombre donné s'appelle module.

2. Il est évident que le plan passant par le foyer, per- pendiculairement à la directrice, est un plan principal.

3. Si Ton prend, par rapport à ce plan principal, un plan symétrique au plan fixe, en prenant le plan symé- trique pour plan directeur, on obtient la même surface.

4. Un plan parallèle au plan directeur coupe la sur- face suivant un cercle ou suivant une droite.

En effet, soient F le foyer, I le point où le plan paral- lèle rencontre la directrice ; M étant un point delà surface,

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le rapport —- est donné : le lieu du point M est donc ou sur une sphère, si ce rapport n'est pas égal à l'unité, ou sur un plan, si ce rapport est égal à l'unité ; donc, etc.

5. Conservant le même module et le même plan di- recteur, la même surface peut être engendrée par une infinité de foyers et de directrices ; touj> ces foyers sont

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sur une conique (la conique focale de M. Chasles) située dans le plan principal perpendiculaire à la directrice, et toutes les directrices sont sur un cylindre droit. Chaque directrice a pour polaire réciproque, par rapport à la surface, une tangente à la focale conique, et le point de contact est le foyer correspondant. La base du cylindre a été nommée conique directrice modulaire.

6. Dans l'hyperboloïde à une nappe et dans le parabo- loïde hyperbolique, les deux coniques focales réelles (3) sont modulaires, pouvant servir à engendrer la surface $ mais dans l'ellipsoïde, dans le paraboloïde elliptique et dans l'hyperbole à deux nappes, il n'y a qu'une des deux focales coniques qui soit modulaire : c'est celle qui ne rencontre pas. L'autre n'est pas modulaire, elle rencontre la surface aux ombilics; on la nomme conique focale ombilicaire.

7. Lorsque la même surface peut être engendrée par deux coniques focales, les modules ne sont pas les mêmes, ni les plans directeurs.

Soient m et n les deux modules, <jp et y' les angles cor- respondants que font les plans directeurs avec les plans principaux respectifs-, on a la relation

cos2 cp cos2 w' m1

8. Soit m le module, et faisons varier m2 de oo à o : i°. m = oo à m = i ; la surface est un hyperboloïde à une nappe, et le foyer est sur une ellipse focale ;

2°. m = i$ la surface est un paraboloïde hyperbolique et Ton a une parabole focale ;

3°. De m = 1 à m = cosy$ jusqu'à une certaine va- leur intermédiaire entre m=i et m = cos y, la sur- face est un hyperboloïde à une nappe, mais ayant une position dillérentede celle qu'il a pour de m = 00 à m = 1 ; les axes direotifs réels et imaginaires échangent leurs positions respectives, et la parabole focale devient une

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hyperbole. Lorsque m atteint cette valeur intermédiaire, la surface devient un cône, et l'hyperbdle focale Ée change en deux droites} depuis cotte valeur intermédiaire jusqu'à m = cos <f, on a un hyperboloïde à deux nappes et la focale devient une hyperbole, mais dans une {position conjuguée k la première ] pour m = cos <p, la surface de- vient un paraboloîde elliptique et la focale une parabole, et de m = cos <j> à m = o, la surfaee devient et reste un ellipsoïde et la focale une ellipse.

Génération ombilicale.

9. On donne i° un point fixe (foyer)} 20 deux plans fixes; 3° un nombre fixe. On cherche un point dans l'es- pace tel, que le carré de sa distance au foyer, divisé par le produit de ses deux distances aux plans fixes, soit égal au nombre fixe ; le lieu de ce point est une surface du second ordre.

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