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CIH BANK Rapport de gestion 2020

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Academic year: 2022

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CIH BANK

Rapport de gestion 2020

(2)

TABLE DES MATIERES

ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ... 2

ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL ... 3

ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE NATIONAL ... 4

ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET MARCHES FINANCIERS ... 6

ANALYSE DE L’ACTIVITE ET DES RESULTATS DE CIH Bank ... 12

Activité et résultats de cih bank (sur base individuelle) ... 13

Activité et Résultats consolidés ... 18

GOUVERNANCE ... 26

GESTION GLOBALE DES RISQUES ... 34

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ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE

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ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL

L’année 2020 a été marquée par un contexte particulier, celui de la crise sanitaire mondiale provoquée par la propagation du virus Covid-19. L’ampleur de la pandémie aurait été à l’origine d’une récession économique historique, provoquant en 2020 une contraction profonde de l’économie mondiale, bouleversant ainsi les chaînes d'approvisionnement et de production, et créant un chômage généralisé suite aux mesures de confinement en vue de lutter contre la propagation du virus. Contrairement à la dernière crise de 2008-2009, la baisse du PIB en 2020 ne concernerait pas que les économies avancées, mais aussi la plupart des pays émergents, à l’exception de la Chine qui aurait évité un très fort ralentissement de sa croissance.

Globalement, le PIB mondial aurait enregistré une baisse de 3,7% en 2020 après une croissance de 2,8% en 2019. Cette récession aurait été légèrement moins sévère qu’attendu, du fait essentiellement d’une contraction moindre dans les économies avancées et d’un redémarrage plus solide en Chine.

Croissance économique annuelle1

En 2021, les perspectives s’éclaircissent grâce aux différentes campagnes de vaccination en cours, mais aussi à la poursuite des efforts pour soutenir les entreprises et les ménages.

Globalement, le PIB mondial devrait atteindre 4,3% en 2021. Cependant, ces perspectives sont sujettes à une incertitude extrême liée à des facteurs difficiles à prévoir, tels que l’efficacité du vaccin face à un virus en mutation et les coûts d’ajustement de la restructuration des défaillances causées par la pandémie.

1Banque mondiale/ Global économic prospects/ janvier 2021 3,6

2,2 2,9

1,9

4,5 2,9

1,7 2,3

1,2

3,7

-3,7

-5,4

-3,6

-7,5

-2,6 4,3

3,3 3,5 3,6

5

Monde Pays avancés États-Unis Zone euro Pays émergents et

pays en développement 2018 2019 2020p 2021p

(5)

A ces facteurs d'incertitudes s’ajoute la redéfinition des relations entre les britanniques et les européens suite à l'entrée en vigueur de l'accord post- BREXIT en janvier 2021. En outre, la pandémie aurait exacerbé des risques associés à une vague d’accumulation de la dette mondiale. Les niveaux d'endettement ont atteint des sommets historiques, ce qui rend l'économie mondiale particulièrement vulnérable aux tensions sur les marchés financiers.

ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE NATIONAL

Au niveau national, la crise sanitaire de la COVID-19 aurait entrainé un choc sévère sur l’activité économique en 2020. Conjuguée à une deuxième année de sécheresse, cette crise aurait conduit à une lourde récession, la première depuis plus de deux décennies.

Il s’agit à la fois d’un choc double d’offre et de demande dû aux conséquences lourdes de l’arrêt total ou partiel des activités des secteurs économiques, en particulier la perturbation des chaînes de valeurs, la restriction de la mobilité de main d’œuvre et sur les voyages et la fermeture des frontières.

Selon les données du Haut-Commissariat au Plan, et compte-tenu de cette conjoncture inédite, la croissance économique nationale aurait connu une récession de 7% en 2020 au lieu d’une croissance de 2,5% enregistrée en 2019. La valeur ajoutée agricole en 2020 se serait repliée de de 8,1% au lieu d’une baisse de 5,8% durant l’année précédente, à cause, et pour la deuxième année consécutive, des conditions climatiques défavorables marquées par une faible pluviométrie et par une mauvaise répartition temporelle des précipitations.

Quant à la valeur ajoutée non-agricole, elle aurait baissé de 6,6% au lieu d’une hausse de 3,3% en 2019 2.

Du côté des finances publiques, l'effort budgétaire pour soutenir l'activité, conjugué à la baisse des recettes, aurait au creusement du déficit budgétaire de 7,4% du PIB, au lieu de 3,6% en 2019. Ce besoin de financement a été satisfait en partie par un recours massif au marché extérieur de la dette. Ainsi, le taux d’endettement public global devrait se situer à 95,6% du PIB après 94,6% en 2020. La part de la dette du trésor devrait connaitre une hausse de près de 0,6 point en pourcentage du PIB pour atteindre 78,3% du PIB au lieu de 77,7% du PIB en 2020 et 64,9% en 2019.

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Analyse sectorielle

Evolution de la croissance par secteur3

En reculant de 7,1% le secteur primaire contribue encore une fois négativement à la croissance du PIB de 0,9 point en 2020. Les activités secondaires - hors énergie – auraient fortement contracté de 7,0% contre une hausse de 2,8% en 2019, impactées notamment par les répercussions négatives de l’arrêt temporaire de l’activité de plusieurs opérateurs et du retrait de leur dynamisme sur le marché national et international. Le secteur énergétique aurait, après un net rebondissement de 16,4% en 2019, affiché un repli de 4,1% en 2020, suite à la baisse de plusieurs activités industrielles. Par ailleurs, le secteur tertiaire aurait affiché un recul de 6,8% contre une progression de 3,8% en 2019. Ceci principalement à cause de l’effondrement de la valeur ajoutée touristique de 55,8% en 2020, eu égard de la fermeture des frontières et de la suspension des déplacements interurbains. Enfin et après sa légère redynamisation de 1,4% en 2019, le secteur du bâtiment et travaux publics aurait connu un repli de 9,8% en 2020. C’est en particulier la branche du Bâtiment qui aurait été sévèrement pénalisée par le double choc de l’offre et de la demande, causé par la crise.

Perspectives économiques en 2021

Les perspectives économiques nationales pour l’année 2021 du HCP tablent sur une reprise de la demande extérieure adressée au Maroc en raison des espoirs nés du lancement des campagnes de vaccination, ce qui devrait favoriser l’ouverture des frontières et entrainer

3Haut-Commissariat au Plan : Situation économique en 2020 et ses perspectives en 2021 -4,6%

2,8%

13,2%

3,8%

1,7%

-7,1%

-7,0%

-4,1%

-6,8%

-9,8%

-15,0% -10,0% -5,0% 0,0% 5,0% 10,0% 15,0%

Secteur primaire Secteur secondaire hors énergie

Secteur énergétique Secteur tertiaire Secteur du bâtiment et travaux publics

2020 2019

(7)

un regain de confiance des ménages et des investisseurs. Ces prévisions économiques prennent également en considération les dispositions annoncées dans la loi de finances 2021 et supposent la réalisation d’une production céréalière.

Dans ces conditions économiques entourées d’incertitudes liées à la pandémie, le HCP prévoit un PIB en croissance de 4,6% en 2021 après une récession de 7% en 2020. La valeur ajoutée prévisionnelle détaillée par secteur sur la base de ces hypothèses est la suivante :

- Le secteur primaire devrait enregistrer une hausse de l’ordre de 11% de sa valeur ajoutée en 2021 au lieu d’une baisse de 7,1% en 2020.

- Les activités du secteur secondaire, soutenues par l’amélioration des demandes extérieure et intérieure, devraient connaître un regain de dynamisme, avec une valeur ajoutée en amélioration de 4,1% en 2021 contre un net repli de 6,3% en 2020.

- L’activité du Bâtiment et Travaux Publics devrait, de son côté, connaître une croissance de 5,1% en 2021 après une chute de 9,8% en 2020.

- Le secteur tertiaire devrait connaître une légère amélioration de son rythme de croissance de 3,4% en 2021 au lieu d’une baisse de 6,8% en 2020. Ce redressement s’explique par une reprise lente et graduelle des activités des services marchands, particulièrement celles du transport et du commerce, tirées par la demande intérieure suite aux effets positifs attendus de la vaccination anti-Covid19.

Cependant, l’activité touristique devrait continuer de pâtir des effets de la crise.

Pour accélérer son redémarrage, le secteur touristique devrait bénéficier du plan de relance mis en œuvre dans le cadre d’un contrat programme (2020-2022). Ce plan ambitieux vise le soutien financier, l’encadrement et l’appui des entreprises touristiques.

ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET MARCHES FINANCIERS

SECTEUR BANCAIRE

Les dépôts de la clientèle du secteur bancaire ressortent en hausse de 5,25% et passent de 950 042 MDH en 2019 à 999 939 MDH en 2020.

Les dépôts non rémunérés maintiennent une part majoritaire dans la structure des ressources bancaires à fin décembre 2020, avec une participation à hauteur de 68,3%. Les dépôts rémunérés représentent pour leur part 30,6% du total des ressources de la clientèle, en baisse de 3,2 points de pourcentage par rapport à 2019.

(8)

Les dépôts à vue s’élèvent quant à eux à 818 944 MDH à fin 2020 au lieu de 794 124 MDH l’année précédente, en hausse de 6,8%. Par ailleurs, les dépôts à terme se déprécient de 11,7% pour atteindre 137 426 MDH en 2020 contre 155 637 MDH en 2019.

L’encours des crédits du secteur bancaire s’apprécie de 4,5% et s’établit à 923 532MDH à fin 2020 contre 883 780 MDH à fin 2019. Les crédits bancaires maintiennent pour la quatrième année consécutive leur tendance haussière.

Cette variation est due principalement à l’appréciation de 4,6% des crédits hors immobiliers avec une hausse des :

• Autres crédits : + 17,6%

• Crédits trésorerie : + 16,6%

Cependant, les crédits consommation ont baissé de 4,7% par rapport à 2019 et les crédits à l’équipement de0,6%.

Les crédits immobiliers quant à eux ont augmentés de 1,1% par rapport à l’année dernière pour s’établir à 272 738 MDH à fin 2020.

De leur côté, les engagements hors bilan augmentent de 4,2% s’établissant à 314 003 MDH à fin 2020. Les engagements de financement participent à hauteur de 52,3% au total des engagements donnés contre 47,7% pour les engagements de garantie.

En ce qui concerne le risque de crédit, les créances en souffrance de la clientèle affichent une hausse de 15,9% pour s’établir à 80 266 MDH en 2020 contre 69 256 MDH en 2019.

Les provisions et agios réservés enregistrent quant à eux une hausse de 13,4% à 54 410 MDH en 2020 contre 47 969 MDH en 2019. Il en découle un taux de couverture de

67,5%.

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MARCHES TAUX

o Liquidité et Marché Monétaire

La liquidité bancaire a connu une forte détérioration sur les onze premiers mois de l'année avant de revenir à un niveau proche de celui de janvier en fin d'année. En effet, le déficit du marché monétaire est passé de 62,3 Mds MAD en début d'année à un pic de 112,5 Mds MAD en milieu d'année avant de revenir à à 67 Mds MAD. En moyenne sur l'année, le déficit s'est établi à 90 Mds MAD.

Sur les facteurs autonaumes de liquidité bancaire, les données à fin novembre 2020 montrent que la circulation fiduciaire a augmenté de 51,6 Mds MAD passant de 250,2 à 301,8 Mds MAD, ce qui dégrade les ressources bancaires. Du coté des facteurs qui ont amélioré la liquidité, les avoirs extérieurs nets ont augmenté de près de 11 Mds MAD au cours de l'année malgré les conséquences de la pandémie. Aussi, La banque centrale a supprimé la réserve monétaire en juin 2020 libérant 11,8 Mds MAD aux banques.

La banque centrale est intervenue aussi sur le Taux Directeur, à deux reprises, le baissant de 25 pbs en mars et de 50 pbs en juin. Ainsi, les taux monétaires ont baissé en conséquence.

Le TMP interbancaire moyen a été de 2,21% au T1-2020, de 1,93% au T2-2020 et 1,5% sur le reste de l'année. De leurs coté, les taux repo se sont établis en moyenne à 2,16% Au T1- 2020, à 1,87% au T2-2020 et 1,62% sur le reste de l'année. Les placements du Trésor, quant à eux, ont été réalisés entre 1,10% et 2,66% et un taux moyen de 1,69%.

o Finances Publiques et Marché Obligataire

Le contexte de crise sanitaire a nécéssité l'adoption de Loi des Finances Rectificative qui a prévu un déficit budgétaire de 7,5% du PIB contre 3,5% prévu initiallement. Au terme de l'année, le déficit réalisé a été de 82,4 Mds MAD (7,6% du PIB) soit 40,9 Mds MAD de plus qu'en 2019.

Selon les données du Ministère des Finances, En comparaison avec la situation de fin 2019, le solde ordinaire du Trésor affiche une dégradation de 31,3 Mds MAD en raison de la baisse des recettes fiscales de 13,9 Mds MAD (dont 3,9 Mds MAD d'impôts directs et 8 Mds MAD d'impôts indirects) et des recettes non fiscales de 9,2 Mds MAD. Du coté des dépenses, les dépenses ordinaires ont augmenté de 7,6 Mds MAD tandis que ceux de l'investissement ont augmenté de 13,6 Mds MAD. Pour le financement, le Trésor a bénéficié de l'excedent du Fonds Covid-19 de 5,3 Mds MAD, le l'augmentation de l'encours des arriérés de 14,7 Mds MAD, d'un endettement interieur de 24,7 Mds MAD et des levées nettes à l'international de près de 43 Mds MAD.

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Sur le marché des adjudications des Bons du Trésor, principal instrument de financement public intérieur, les levées ont atteint près de 120 Mds MAD dont 69% sur les maturités de moins de 2 ans, 24% sur la tranche [5 ans ~ 15 ans] et 7% sur les maturités longues 20 ans et 30 ans. Les tombées en principal ont été de 71,8 Mds MAD et les rachats de titres par le Trésor, effectués en fin d'année, ont été de 13,2 Mds MAD. Enfin, les échanges de BDT ont atteint 12,4 Mds MAD.

La courbe des taux a fortement baissé au cours de l'année 2020 en raion de des deux baisses du taux directeur. Les taux ont néanmoins connu une coorection haussière en fin d'année du fait de la difficulté du Trésor a boucler le financement et au retard des tirages exterieurs.

Sur la courbe primaire, les taux sur les maturités 52 semaines et moins ont baissé de 60 pbs environ, le taux 2 ans de 40 pbs et le taux 5 ans de 16 pbs. Les taux entre 10 ans et 20 ans ont baissé de 35 pbs environ et le taux 30 ans a baissé de 77 pbs. Sur la courbe secondaire, la tendance des taux a été similaire : les taux sur les maturités 52 semaines et moins ont baissé entre 73 pbs et 84 pbs, le taux 2 ans de 54 pbs et le taux 5 ans de 34 pbs. Les taux 10 ans et 15 ans ont baissé de l'ordre de 30 pbs et les taux 20 ans 30 ans a baissé de 38 pbs et 63 pbs respectivement.

Supportés par la baisse des taux et malgré la baisse des taux nominaux, les rendements obligataires ont fortement augmenté en 2020. Ainsi, les indices de référence ont évolué de 2,39% sur le compartiment court terme, de 3,52% sur le compartiment moyen terme et 7,83%

sur le compartiment long terme. Le rendement de l'encours de BDT a augmenté 4,78%.

MARCHE BOURSIER

A l’instar des places boursières internationales, la Bourse de Casablanca a connu une année atypique marquée par une forte incertitude. Elle clôture ainsi l’exercice 2020 avec une dépréciation annuelle de près 7,27% du MASI contre une hausse de 7,11%

l’année précédente, et une baisse de 7,35% du MADEX sur l’année contre un accroissement de 7,43% en 2019.

Par ailleurs, sur l’année 2020 le secteur bancaire se déprécie de -15,69% après une hausse de 5,56% l’année dernière. La tendance baissière du secteur immobilier s’accentue passant d’une légère baisse de 3,42% en 2019 à une dépréciation de 62,03%.

(11)

Il est à noter également que la capitalisation boursière a baissé de 6,7% à 585 milliards de dirhams par rapport à l’année dernière, notamment sous l’effet du repli du MASI et du MADEX en 2020.

0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000

Evolution des indices Boursiers, du Secteur Bancaire et de la participation et la promotion immobilières en 2019

MASI MADEX BANQUE PARTICIPATION ET PROMOTION IMMOBILIERES

579,0 516,2

445,3 451,1 484,4 453,3

583,4 627,0

582,2 626,7 585,0

- 100,0 200,0 300,0 400,0 500,0 600,0 700,0

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

EVOLUTION DE LA CAPITALISATION BOURSIÈRE

(12)

Sur les 75 sociétés cotées en bourse, ci-dessous les 10 plus fortes capitalisations à fin 2020 s’accaparant plus de 75% de la capitalisation globale du marché :

Société Capitalisation Part

Maroc Telecom 127 468 824 300 21,79%

Attijariwafa Bank 88 823 109 137 15,18%

BCP 50 502 987 603 8,63%

LafargeHolcim Maroc 37 489 984 000 6,41%

BANK OF AFRICA 32 064 356 756 5,48%

CIMENT DU MAROC 24 238 050 716 4,14%

TAQA MOROCCO 21 583 515 930 3,69%

COSUMAR 19 851 748 744 3,39%

SODEP-Marsa Maroc 15 413 076 000 2,63%

AWAFA ASSURANCE 13 545 000 000 2,32%

En ce qui concerne le volume global traité, il s’est déprécié de 26,02% en 2020 à 55,78 milliards de dirhams contre 75,4 milliards l’année précédente. Cette variation résulte de l’effet combiné de la baisse de 10,8 milliards de dirhams des transactions effectuées sur le marché des blocs et de la hausse de 5,78% du volume échangé sur le marché central à 33,0 milliards de dirhams.

(13)

ANALYSE DE L’ACTIVITE ET DES RESULTATS DE CIH Bank

(14)

ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DE CIH BANK (SUR BASE INDIVIDUELLE)

ACTIVITE

o TOTAL BILAN

Le total bilan de CIH Bank s’établit à 78,8 milliards de dirhams en progression de 19,8% par rapport à fin 2019. Le total des actifs est représenté à hauteur de 66,1% par les prêts et les créances sur la clientèle, de 10,0% par les titres d’investissement de transaction et de placement et de 6,0% par les créances sur les établissements de crédits et assimilés. Ces rubriques contribuent ensemble à 82,0% du total des emplois.

En contrepartie, le total des passifs est représenté à hauteur de 63,6%

par les ressources Clientèle, de 14,0% par les ressources Marché et de 13,2% par les dettes envers les établissements de crédits et assimilés.

Ces trois rubriques contribuent ensemble à 90,8% du total des ressources.

RESSOURCES DE LA BANQUE

Les ressources de CIH Bank ont évolué de 17,6% passant de 52,0 milliards de dirhams en 2019 à 61,1 milliards de dirhams en 2020.

Les dépôts de la clientèle de CIH Bank affichent une hausse de 21,0% s’établissant à 50,1 milliards de dirhams contre 41,4 milliards de dirhams à fin 2019.

Avec une part de 62,0% du total des dépôts, les ressources non rémunérées passent de 23,9 milliards de dirhams à 31,0 milliards de

dirhams et enregistrent ainsi une hausse de 29,9%. Cette progression résulte principalement de l’augmentation de 25,2% à 28,5 milliards de dirhams de l’encours des comptes chèques et des comptes courants.

Les dépôts rémunérés participent pour leur part à hauteur de 38,0% des ressources de la clientèle. Progressant de 8,9% à fin 2020 pour s’établir à 19,0

milliards de dirhams, ces dépôts profitent principalement de l’accroissement de 18,5% à 7,1 milliards de dirhams des comptes d’épargne.

(15)

Les ressources Marché s’apprécient de 4,2%, passant de 10,6 milliards de dirhams en 2019 à 11,1 milliards de dirhams en 2020.

L’encours des dettes subordonnées s’établit à 3,6 milliards de dirhams à fin décembre 2020, en stagnation par rapport à l’exercice précédent.

CREANCES SUR LA CLIENTELE

Les créances sur la clientèle CIH Bank s’élèvent à 52,0 milliards de dirhams en 2020 contre 43,6 milliards de dirhams en 2019, soit un bond de 19,4%. Cette évolution s’explique principalement par l’accroissement de 37,5% à 8,4 milliards de dirhams des crédits à l’équipement, et l’appréciation de 25,5% à 11,1 milliards de dirhams des crédits de trésorerie et à la consommation, ainsi que l’augmentation à 6,9 milliards de dirhams des autres crédits tirée par la hausse des valeurs reçues en pension de la clientèle.

D’un autre côté, les créances en souffrance s’établissent à 4,0 milliards de dirhams et les provisions pour créances en souffrance à 2,0 milliards de dirhams, ce qui porte le taux de couverture à 49,9%.

Les créances acquises par affacturage ressortent à 1,2 milliards de dirhams en 2020, en baisse de 6,6% par rapport à l’année précédente.

R

ESULTATS DE

CIH B

ANK

-

BASE INDIVIDUELLE

:

(16)

PRODUIT NET BANCAIRE (PNB)

Le PNB s’accroit de 11,8% passant de 2 016,6 MDH en 2019 à 2 255,2 MDH en 2020.

Cette évolution résulte de l’effet combiné de l’augmentation à 508,3 MDH du résultat des opérations de marché contre 365,7 MDH à fin 2019, soit un bond de 39,0%, et de l’appréciation de 11,3% à 1 496,9 MDH de la marge d’intérêt, ainsi que de la baisse de 16,7% à 180,1 MDH de la marge sur commissions.

o MARGE DINTERET

Représentant 66,4% du PNB, la marge d’intérêt enregistre une hausse de 11,3% pour s’établir à 1 496,9 MDH à fin 2020 au lieu de 1 345,0 MDH un an auparavant.

o MARGE SUR COMMISSIONS

La marge sur commissions se déprécie de 16,7% s’établissant à 180,2 MDH à fin 2020 contre 216,2 MDH un an auparavant, en raison de l’effet combiné de :

• La hausse de 15,2 MDH des commissions servis sur moyens de paiement passant de 44,5 MDH en 2019 à 59,7 MDH à fin 2020 ;

• L’appréciation de 10,8 MDH des commissions monétiques qui s’établissent à 87,9 millions dirhams en 2020 et ce, suite à la hausse des frais d’équipement des nouveaux clients ;

• La hausse de 18,5 MDH des commissions reçus sur moyens de paiement pour atteindre 143,7 MDH à fin 2020 ;

• L’accroissement des commissions sur opérations à l’international de 22,8% passant de 23,5 MDH en 2019 à 28,9 MDH à fin 2020, soit un bond de 5,3 MDH ;

• La hausse de 5,5% des commissions sur fonctionnement de comptes qui s’établissent à 41,6 MDH au lieu de 39,4 MDH en 2019 ;

• La dépréciation de 9,6 MDH des commissions sur opérations de crédits pour s’établir à 30,2 MDH à fin décembre 2020 au lieu de 40,0 MDH l’année précédente.

(17)

o RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE Le résultat des opérations de marché enregistre une hausse de 39,0% MDH s’établissant à 508,3 MDH en 2020 contre 365,7 MDH en 2019.

Le rendement du portefeuille de transaction s’apprécie de 39,3 MDH atteignant 218,6 MDH à fin 2020.

Pour sa part, le résultat sur les opérations de change évolue de 71,9 MDH pour s’établir à 273,6 MDH à fin décembre 2020 contre 165,8 MDH un an auparavant.

o DIVERS AUTRES PRODUITS & CHARGES BANCAIRES

Les autres produits bancaires en 2020 baissent de 2,6% passant de 169,0 MDH en 2019 à 164,6 MDH en 2020. Cette variation s’explique par :

 La hausse de 22,4% des produits sur titres de placement et de propriété pour s’établir à 26,0 MDH à fin 2020 au lieu de 21,0 MDH à fin 2019 ;

 La dépréciation de 4,5% des produits sur titres de placement et emplois assimilés qui passent de 104,3 MDH en 2019 à 99,6 MDH en 2020 ;

 La baisse de 10,2% des divers autres produits bancaires à 39,3 MDH.

Les autres charges bancaires augmentent pour leur part de 19,4% atteignant 94,6 MDH en 2020 contre 79,2 MDH en 2019.

Cette variation s’explique principalement par la hausse de la cotisation des fonds de garantie de 18,7% passant de 62,9 MDH en 2019 à 74,7 MDH à fin décembre 2020.

FRAIS DE GESTION

Les charges générales d’exploitation enregistrent une hausse de 9,2% pour s’établir à 1 280,6 MDH en 2020 contre 1 173,0 MDH en 2019.

(18)

Les charges du personnel progressent quant à elles de 20,0 MDH s’établissant à 578,3 MDH suite à la hausse de 4,2% des salaires et appointements, soit un bond de 11,6 MDH, et l’accroissement de 3,8% des charges d’assurances sociales. Les charges externes évoluent quant à eux de 103,0 MDH atteignant 542,8 MDH, suite à la hausse de 67 MDH des loyers de crédit-bail et de location, de l’augmentation de 21,5% des autres charges externes (+36,5 MDH), et de l’accroissement de de 20,2% des rémunérations d’intermédiaires et honoraires (+9,7 MDH).

En ce qui concerne les dotations aux amortissements d’exploitation, celles-ci se déprécient de 11,7% et passent de 127,6 MDH à fin 2019 à 112,7 MDH à fin 2020 sous l’effet combiné de la baisse de 73,5% des dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles et de l’augmentation de 5,3% des dotations aux amortissements des immobilisations corporelles.

Les charges du personnel, les charges externes et les dotations aux amortissements participent respectivement à hauteur de 45,2%, 42,4% et 8,8% du total des charges générales d’exploitation.

Le coefficient d’exploitation analytique s’établit à 55,1% à fin décembre 2020 contre 57,8%

l’année précédente, en baisse de 1,4 point.

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION

Le résultat brut d’exploitation affiche une hausse de 7,6% pour s’établir à 1 315,4 MDH à fin 2020 contre 1 222,0 MDH à fin 2019, en raison principalement de l’appréciation de 238,5 MDH du PNB à 2 255,2 MDH et de la plus-value de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles tirées par la cession deux biens de CIH Bank à l’OPCI CIH PATRIMMO.

COUT DU RISQUE

Dans un contexte marqué par les impacts de la pandémie COVID-19, CIH BANK a adopté une approche prudente et anticipative en matière de gestion des risques. La démarche de la banque a été d’évaluer la tendance du risque sur l’année et d’anticiper les impacts de la pandémie sur le risque tant pour les particuliers que

(19)

pour les entreprises. Ainsi, le coût du risque global s’élève à 819,7 MDH en 2020 contre 543,2 MDH en 2019. Cette variation s’explique par :

• Des dotations nettes de provisions pour autres risques et charges de 584,9 MDH en hausse de 307,9 MDH par rapport à fin 2019, en raison notamment de la politique prudentielle adoptée ;

• Des pertes sur créances irrécouvrables de 10,0 MDH en baisse de 12,3 MDH par rapport à l’année précédente ;

• Des récupérations sur créances amorties de 14,0 MDH en 2020 au lieu de 27,1 MDH l’année précédente, soit une baisse de 48,3% ;

• Des dotations nettes de provisions pour dépréciation des prêts et créances de 238,9 MDH à fin décembre 2020 au lieu de dotations

nettes de 271,0 MDH un an auparavant. Les dotations aux provisions baissent à 363,1 MDH en 2020 au lieu de 458,5 MDH en 2019, tandis que les reprises s’élèvent à 125,0 MDH en 2020 contre 187,5 MDH en 2019 ;

Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions s’élève à 49,9% en 2020 contre 50,9% en 2019.

RESULTAT NET

Impacté par le don au fonds COVID-19 ainsi que la politique prudentielle en termes de provision complémentaire, le résultat net de CIH Bank en 2020 affiche une baisse de 202,1 MDH pour s’établir à 249,3 MDH contre 451,4 MDH un an auparavant.

Par ailleurs, pro forma4, le résultat net s’afficherait à 583,5MDH en évolution positive de 29,3%.

Le ROA s’établit à 0,3% en 2020 au lieu de 0,7% en 2019. Le ROAE s’établit quant à lui à 5,3%

au lieu de 10,2% en 2019.

Activité et Résultats consolidés

Total Bilan

Le total bilan du groupe CIH Bank s’apprécie de 19,2% s’établissant à 89,6 milliards de dirhams à fin 2020 contre 75,1 milliards de dirhams un an auparavant.

(20)

Le total des actifs est représenté à hauteur de 70,3% par les prêts et créances sur la clientèle au coût amorti, de 9,2% par les actifs financiers à la juste valeur par résultat et de 4,4% par les prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti. Ces rubriques contribuent ensemble à 83,9% du total des emplois.

La hausse de 19,2 milliards de dirhams de l’actif entre 2019 et 2020 s’explique principalement par :

• L’augmentation de 9 886,1 MDH à 62 983,4 MDH des prêts et créances sur la clientèle ;

• L’accroissement des prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés, au coût amorti de 731,5 MDH, pour s’établir à 3 926,5 MDH ;

• La hausse respective de 249,7 MDH et de 94,0 MDH des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des actifs financiers à la juste valeur par résultat.

En contrepartie, le total des passifs est représenté à hauteur de 60,1% par les dettes envers la clientèle, de 11,4% par les titres de créance émis et de 13,7% par les dettes envers les établissements de crédit et assimilés. Ces trois rubriques contribuent ensemble à 85,1% du total des ressources.

Par conséquent, la progression des passifs est due à :

• La hausse de 9 189,8 MDH des dettes envers la clientèle qui ressortent à 53 769,1 MDH à fin 2020 contre 44 579,3 MDH l’année précédente ;

• L’accroissement de 5 048,3 MDH des dettes envers les établissements de crédit et assimilés à 12 278,3 MDH en 2020 au lieu de 7 230,0 MDH en 2019 ;

• L’augmentation de 432,6 MDH des titres de créance émis à 10 175,7 MDH contre 9 743,2 MDH.

Capitaux propres Part du Groupe

Les Capitaux propres part du Groupe CIH Bank affichent une baisse de 4,0% pour s’établir à 4 912,0 MDH à fin 2020 au lieu de 5 117,1 MDH à fin 2019.

En 2020, la filiale de services de paiement LANA CASH est intégrée au périmètre de consolidation de CIH Bank par intégration globale à hauteur de 100%.

(21)

Crédits consolidés

Les prêts et créances sur la clientèle augmentent de 18,6%

s’établissant à 62 983,4 MDH en 2020 contre 53 097,3 MDH en 2019. Cette évolution résulte notamment de la hausse des crédits de trésorerie et à la consommation, de l’accroissement des crédits à l’équipement, de l’augmentation des valeurs reçues en pension de la clientèle de CIH Bank. En effet, et conformément à la politique de diversification des emplois clientèle de la banque, les crédits hors immobilier représentent 52% l’encours des crédits consolidés, et enregistrent une hausse de 32% par rapport à décembre 2019 s’établissant ainsi à 32 758,5 MDH.

Cette variation résulte également de la contribution d’UMNIA Bank et de SOFAC.

Dépôts consolidés

Les dettes envers la clientèle enregistrent une hausse de 20,6% et passent de 44 579,3 MDH à fin décembre 2019 à 53 769,1 MDH à fin décembre 2020. Cette variation s’explique par la hausse de l’encours des dépôts à vue de 7 651,9 MDH et de 1 490,6 MDH des dépôts à terme, ainsi que de la contribution de la filiale UMNIA BANK.

Produit Net Bancaire consolidé (PNB)

Le PNB consolidé du groupe CIH Bank s’apprécie de 10,3% à 2 759,7 MDH en 2020 contre 2 501,9 MDH en 2019. Cette progression s’explique par :

• Une augmentation de 230,9 MDH à 1 863,1 MDH de la marge d’intérêts ;

• Une appréciation de 116,0 MDH des gains nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat pour atteindre 552,7 MDH ;

• Un accroissement de 14,3 MDH des gains nets sur instruments financiers à la juste

(22)

A fin 2020, la structure du PNB consolidé se présente comme suit :

Cette performance résulte des bonnes réalisations de la banque ainsi que de la contribution des différentes filiales en 2020 :

L’Appréciation du PNB s’explique par l’effet combiné de :

• Croissance du PNB de l’activité bancaire +297 MDH, avec :

o + 197,9MDH CIH BANK

o +43,7MDH Umnia Bank

o +6,3MDH SOFAC

• Baisse du PNB de l’activité Hôtellerie -25MDH :

o -18,3MDH SANGHO

o -6,5MDH TIVOLI

(23)

Résultat brut d’exploitation consolidé (RBE)

Le résultat brut d’exploitation affiche une hausse de 13,0% à 1 063,8 MDH en 2020 au lieu de 941,7 MDH en 2019.

Les charges générales d’exploitation augmentent pour leur part de 9,9% à 1 533,6 MDH à fin 2020 contre 1 394,8 MDH à fin 2019. Il convient de signaler que les charges de l’exercice comprennent le don au fond COVID pour un montant de 150 MDH. Les dotations aux amortissements et aux provisions affichent une baisse de 1,8% à 162,3 MDH en 2020 contre 165,3 MDH en 2019. Ainsi, le coefficient d’exploitation s’élève à 61,5% en 2020 en baisse de 0,9 point par rapport à 2019.

Coût du risque consolidé

Le coût du risque s’élève à 996,9 MDH contre 249,9 MDH en 2019. Le taux de coût de risque est en hausse de 1,1% s’établissant à 1,51% en 2020.

L’évolution du Coût de risque de 747MDH s’explique principalement par :

• L’augmentation du risque de crédit au niveau de CIH Bank de 402MDH, dont :

o 112MDH : constatée suite à la hausse du risque normatif

o 290MDH : suite à la prise en compte des facteurs macro-économiques, impactés par la pandémie COVID-19

• L’augmentation du risque de crédit au niveau de SOFAC de 267MDH, dont :

o 148MDH : constatée suite à la hausse du risque normatif

o 119MDH : suite à la prise en compte des facteurs macro-économiques, impactés par la pandémie COVID-19

(24)

De leur côté, les créances en souffrance s’établissent à 5 340,7 MDH pour un total encours de 63,0 milliards de dirhams. Le taux de créances en souffrance augmente de 0,2 point à 8,1% contre 7,9% l’année dernière.

Résultat net consolidé

Le résultat net consolidé du groupe CIH Bank baisse de 88,8% et ressort à 44,7 MDH à fin 2020 contre 400,8 MDH à fin 2019. Cette dépréciation résulte principalement de la hausse du coût de risque de 298,8% par rapport à 2019 ainsi que le don accordé au fonds COVID-19.

Résultat net Part du Groupe (RNPG)

Le résultat Net Part du Groupe se

déprécie de 81,1% ressortant à 80,7 MDH à fin 2020. La répartition du résultat net du groupe CIH Bank se présente comme suit :

En raison de dépréciation du résultat net, le ROAE ressort à 0,8% en 2020 au lieu de 8,2% en 2019. Le ROA baisse également à 0,05% en 2020 contre 0,5% en 2019.

RÉSULTATS ET CONTRIBUTIONS DES PRINCIPALES FILIALES DE CIH BANK

A

CTIVITE

À fin décembre 2020, le portefeuille de participations de CIH Bank se compose de 32 entités pour un montant net de 2 427,5 MDH en hausse de 453,6 MDH par rapport à 2018.

Cette progression globale résulte de :

La souscription au capital de l’OPCI CIH PATRIMMO pour un montant de 443,6 MDH ;

La souscription au capital de la société LANA CASH pour un montant de 10,0 MDH.

Suite à ces opérations, la structure du portefeuille des participations de CIH Bank à fin décembre 2019 se présente comme suit :

(25)

En Mdh Nombre Valeur de

souscription Part/Total Montant Net de

Provisions Produits*

inscrits au CPC

Sociétés financières 14 1 771 54,96% 1 770 74

Sociétés hôtelières et

immobilières 3 248** 9,48% 68** -

Sociétés

d'aménagement 10 17 0,65% 2 -

Filiales à 100% 5 1 128 35,02% 1 128 22

TOTAL 32 3 165 100,00% 2 969 96

*Correspondent uniquement aux dividendes perçus par CIH Bank

**Hors dotations diverses de la société Ghosn Ennakhil

Le volume des participations de CIH Bank dans les sociétés financières et assimilées représente la majeure partie du portefeuille des participations avec un montant de 1 771 MDH et 54,96% du total du portefeuille. Ces participations dont l’essentiel a été initié dans le cadre du plan stratégique 2010-2014 ont contribué à améliorer les résultats de la Banque par les produits générés sous forme de dividendes à travers l’encaissement de 74 MDH.

Le portefeuille des filiales à 100% de CIH Bank s’est apprécié quant à lui de 419 MDH pour s’établir à 1 128 MDH, représentant ainsi 35,02% du portefeuille de CIH Bank.

Le portefeuille des participations hôtelières et immobilières ainsi que le portefeuille des sociétés d’aménagement n’ont fait l’objet d’aucun changement au cours de l’année 2019.

C

ONTRIBUTION ET RESULTATS DES PRINCIPALES FILIALES

(26)

o Palier SOFAC (SOFAC, SOFASSUR, SSF)

La contribution de SOFAC dans le RNPG s’établit à -15 MDH en tenant compte de l’impact COVID. En ce qui concerne le PNB consolidé.

Par ailleurs, SOFAC a servi 52,0 MDH de dividendes au titre de l’exercice 2019.

o MAROC LEASING

En 2020, la contribution de MAROC LEASING au RNPG ressort une baisse de 12 MDH, en passant de 9,2 MDH en 2019 à -3,1 MDH.

o CIH COURTAGE

En 2020, CIH Courtage a servi à CIH Bank un dividende de 21,7 MDH contre 21,0 MDH une année auparavant. En termes de RNPG, sa contribution s’apprécie de 4,6% à 22,6 MDH en 2020. Sa contribution dans le PNB augmente quant à elle de 4,3% à 33,7 MDH.

o UMNIA BANK

La contribution d’UMNIA Bank dans le PNB consolidé s’élève à 104,0 MDH en 2020, soit un bond de 43,7 MDH. Sa contribution au RNPG s’établit à -20,9 MDH contre -47,9 MDH en 2019.

(27)

GOUVERNANCE

(28)

STRUCTURE ET ACTIVITÉ DES ORGANES DE GOUVERNANCE EN 2020

Le système de gouvernance mis en place respecte les principes généraux du gouvernement d’entreprise. Ce système se compose d’organes de contrôle et de gestion, issus du Conseil d’Administration.

C

ONSEIL D

ADMINISTRATION

Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.

Le Conseil peut constituer en son sein, et avec le concours, s'il l'estime nécessaire, de tiers, actionnaires ou non, des comités techniques chargés d'étudier les questions qu'il leur soumet pour avis. Il est rendu compte aux séances du conseil de l'activité de ces comités et des avis ou recommandations formulés.

Le Conseil fixe la composition et les attributions des comités qui exercent leurs activités sous sa responsabilité.

Composition du Conseil d’Administration au 31 décembre 2020

Fonction Nom et fonction

Date de

nomination ou de cooptation par le Conseil d'Administration

EXPIRERA - à l’issue de l’AG appelée à statuer sur

les comptes clos le 31 décembre

Président M. Lotfi SEKKAT 11/06/2019 2024

Président Directeur Général de CIH Bank

Administrateurs

M. Abdellatif ZAGHNOUN 11/03/2015 2020

Directeur Général de la CDG

Massira Capital Management 11/03/2015 2020

représentée par M. Mohammed Amine Filali

Mme Latifa ECHIHABI 06/09/2017 2020

Secrétaire Générale de la CDG M. Khalid EL HATTAB

19/02/2020 2025

Directeur Pôle Finances de la CDG HOLMARCOM représentée par

11/03/2015 2020 M. Mohamed Hassan BENSALAH

M. Mustapha LAHBOUBI 11/03/2015 2020

Pôle Stratégie et Développement de la CDG M. Karim CHIOUAR

19/02/2020 2025

Directeur Général Délégué de HOLMARCOM

Administrateurs Indépendants

M. Khalid CHEDDADI 22/02/2017 2022

Président Directeur Général de la CIMR Mme Amina BENKHADRA

14/12/2016 2021 Directeur Général de l’Office National des

Hydrocarbures et des Mines M. Ahmed Reda CHAMI

Président du Conseil Économique, Social et Environnemental

13/11/2019 2024 Mme Dayae OUDGHIRI

Présidente de la Société FULGURANS 13/11/2019 2024

(29)

o Activité du Conseil d’Administration au 31 décembre 2020

Le Conseil d’Administration a tenu 6 réunions, au cours desquelles il a traité notamment les points suivants :

• Arrêté des comptes de l’exercice 2019 ;

• Stratégie de CIH BANK ;

• Présentation de l’opération OPCI « CIH PATRIMMO » ;

• Lancement du produit « INTILAK MOUKAOUIL » ;

• Ratification de l’augmentation de capital ;

• Mise en conformité des statuts avec les dispositions du la loi sur les la société anonyme ;

• La crise du COVID-19 : mesures prises et impact ;

• Don au fonds spécial de Gestion du COVID-19 ;

• Répondre à l’exigence Banque Al Maghrib de non Distribution des dividendes ;

• Présentation du projet RSE ;

• Budget 2021.

C

OMITES ÉMANANT DU CONSEIL D

ADMINISTRATION

o Comité de Nomination, Rémunération et Gouvernance

D’une périodicité annuelle, le Comité de Nomination, Rémunération et Gouvernance donne un avis sur le recrutement, la nomination, la révocation et la rémunération du Président du Conseil d’Administration et de ses membres, des dirigeants et salariés de la société.

Membre* Fonction

Abdellatif ZAGHNOUN Président du Comité - Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion

M. Khalid CHEDDADI Membre du comité - Président Directeur Général de la CIMR

* Au 31 décembre 2020

Ce comité examiné la rémunération des dirigeants de la banque.

o Comité des grands Engagements et investissements

Présidé par le Président Directeur Général, le Comité des Grands Engagements et Investissements se réunit mensuellement et à chaque fois que nécessaire. Ce comité a pour mission de Statuer sur les Grands Engagements et Investissements de la banque.

(30)

Le Conseil d’administration a délégué une partie de ses pouvoirs au Comité des grands Engagements et investissements qui statue sur les actes de gestion ; d’octroi de crédit, d’acquisition et de cession d’éléments d’actifs et plus généralement toute question jugée importante par le Conseil d’administration.

Par ailleurs, afin de permettre au Conseil d’administration de statuer sur certaines décisions, le Comité des Grands Engagements et Investissements sera consulté pour avis, sur les sujets d’investissements ou de désinvestissements suivants :

• Politique de gestion du Patrimoine Hors Exploitation ;

• Politique d’investissement en activités connexes ;

• Politique d’investissement du portefeuille de placements ;

• Politique d’Investissements en participations.

Membre* Fonction

M. Lotfi SEKKAT Président du Comité - Président Directeur Général de CIH Bank

Mme. Latifa ECHIHABI Membre du Comité - Secrétaire Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion

M. Mustapha LAHBOUBI Membre du Comité - Directeur du Pôle Stratégie et Développement de la CDG

M. Mohammed Hassan BENSALAH Membre du Comité - Président Directeur Général de HOLMARCOM

M. Khalid CHEDDADI Membre du comité - Président Directeur Général de la CIMR

* Au 31 décembre 2020

Le Comité des Grands Engagements et investissements a tenu 13 réunions au 31 décembre 2020 au cours desquelles il a traité des sujets suivants :

• Approbations de crédits ;

• Examen de schémas de sortie de dossiers en recouvrement.

o Comité d’audit

Le comité d’Audit qui se tient au moins quatre fois par an, il assiste le Conseil d’Administration et assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières ainsi que la surveillance de l’efficacité des systèmes de contrôle interne.

(31)

Membre* Fonction

Mme Dayae OUDGHIRI Présidente du comité - Présidente de la Société FULGURANS

M. Khalid EL HATTAB Membre du Comité – Directeur du Pôle Finances de la Caisse Dépôt et de Gestion

M. Karim CHIOUAR Membre du Comité – Directeur Général Délégué de la société HOLMARCOM

M. Mohamed Amine FILALI Membre du Comité - Directeur du Pôle Risk Management de la CDG

Mme Amina BENKHADRA Membre du comité - Directeur Général de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines

* Au 31 décembre 2020

Au 31 décembre 2020, le comité d’audit s’est réuni 04 fois au cours desquelles il a examiné les points suivants :

• Arrêté trimestriel et annuel des comptes sociaux et des comptes consolidés ;

• Points Contrôle Permanent ;

• Points Audit & Inspection Générale ;

• Ratios prudentiels ;

• Synthèses des travaux du Comité d’Audit en 2020 ;

• État d’avancement du plan d’audit réseau ;

• Synthèse des missions d’audit processus & FC ;

• Etat d’avancement de la MEO des recommandations ;

• Réalisation Inspection ;

• Synthèse Rapport de la mission BAM sur le Contrôle interne ;

• Synthèse Conformité à fin octobre 2020 ;

• Dispositif de Communication Financière ;

• Plan d’audit Sécurité Système Information 2021 ;

• PAC 2020-2021 Audit & Inspection Générale.

o Comité des Risques

Le comité des Risques qui se tient au moins 04 fois par an, est chargé d’assister le Conseil d’Administration en matière de définition de la stratégie globale des risques et du niveau d’appétence aux risques au regard de la capacité au risque de CIH BANK. Il assiste par ailleurs le Conseil d’Administration dans le suivi de la stratégie des risques, la gestion et surveillance des risques et des niveaux auxquels CIH BANK est exposés.

(32)

Membre* Fonction

M. Ahmed Reda CHAMI Président du Comité - Président du Conseil Économique, Social et Environnemental

M. Khalid EL HATTAB Membre du Comité -Directeur du Pôle Finances de la Caisse Dépôt et de Gestion

M. Mohamed Amine FILALI Membre du Comité - Directeur du Pôle Risk Management de la CDG

M. Karim CHIOUAR Membre du Comité -Directeur Général Délégué de la société HOLMARCOM

* Au 31 décembre 2020

Au 31 décembre 2020, Le Comité des Risques a tenu 04 réunions au cours desquelles il a traité notamment des sujets suivants :

• Suivi des Recommandations ;

• Evolution des Engagements ;

• Coût du Risque :

o CoR Social et IFRS9 ;

o Stress Tests relatifs au COVID19 ;

• Risques Financiers :

o Ratios Prudentiels ;

o Risque ALM et Liquidité ;

• Risques de Marchés ;

• Risques Opérationnels ;

• Focus sur la Pandémie COVID19 :

o PCA Pandémie et mesures de protection ;

o Evolution de l’Activité en période de pandémie ;

o Mesures moratoires envers les clients ;

• Principaux indicateurs risques :

o Risque de crédit & Analyse générationnelle du RG et Fogarim ;

o Risques financiers (ratios prudentiels) ;

o TdB ICAAP/Appétence aux Risques (Social et Consolidé) ;

o Risque ALM et Liquidité ;

• Bilan Activité de Recouvrement sur 2019 ;

• Projet PRCI (Plan de Redressement de Crise Interne) ;

• Point sur les Crédit CCG (OXYGENE, Relance) ;

• Potentiel PHE et Affaires spéciales ;

• Stratégie de développement des activités de marché ;

• Focus sur la Sécurité des SI ;

• Plan d’actions des filières Risques & Contrôle ;

• Evolution des Engagements :

o CMDR ;

o Hors Bilan & PNU ;

(33)

• Evolution du Coût du Risque :

o Analyse des Crédits reportés PART ;

o Projection du Coût du Risque ;

• Indicateurs Risques de Crédit :

o Notation, Matrice de Passage et Transition PART/PRO ;

o Notation BE/BI ;

• Risques Financiers :

o Consommation des FP par Marché ;

o Risque ALM et Liquidité ;

• Déclaration ICAAP & Appétence au Risque.

Le système de gouvernance mis en place respecte les principes généraux du gouvernement d’entreprise. Ce système se compose d’organes de contrôle et de gestion, issus du conseil d’administration.

MÉDIATION INTERNE

La médiation interne entre dans le cadre d’une série de mesures édictées par le Mangement de la banque pour améliorer la relation d’affaires CIH Bank/Clients et contribuer ainsi de manière efficace et concrète au règlement des conflits entre la clientèle et la banque. Le Médiateur, qui est force de proposition, a pour mission d’abord, de vider le conflit de sa charge émotionnelle et d’essayer de rapprocher les points de vue des parties vers des positions plus rationnelles. Passer de la confrontation à un dialogue serein et constructif augurant de bonnes conditions d’une médiation.

ACTIVITE MEDIATION INTERNE EN 2020

o Réclamations reçues par la médiation interne pour l’année 2020, par origine :

En 2020, la Médiation Interne a reçu 911 réclamations dont 495 émanant directement des clients soit 54% du total reçu, 288 réclamations reçues par la Direction Générale soit 32% du total, 101 réclamations du Centre Marocain de Médiation Bancaire avec 11% du total et 27 réclamations de Bank Al Maghrib soit 3%.

(34)

Au titre de l’année 2020, la Médiation Interne a traité 821 réclamations.

o Principaux domaines d’activité remontés pour l’année 2020

Trois domaines d’activité constituent 89% du total des sujets reçus, l’aspect la monétique 45%, les engagements aux particuliers (demandes de report d’échèances, demandes de mainlevées, demandes d’arragements, contestations d’impayés..) 26%, la gestion des comptes (demandes de clôtures de comptes, contestations de frais ou d’opérations…) 18%, suivie des autres domaines: Multicanal, Moyens de paiement, bancassurance, International... qui totalisent un pourcentage de 11%.

Bank Al Magrhib;

27; 3% Direction générale;

288; 32%

GRC/AUTR ES CANAUX;

495; 54%

CMMB;

101; 11%

Monétique 45%

Engagements aux particuliers

26%

Gestion des comptes

18%

Multicanal 5%

Autres 6%

(35)

GESTION GLOBALE DES RISQUES

(36)

PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES

En ligne avec les exigences de Bâle II et de Bâle III et des dispositions réglementaires en vigueur, CIH Bank a procédé à la formalisation des politiques des risques qui fixent, pour l’ensemble des risques, les règles et bonnes pratiques de gestion à respecter à chaque étape des processus de décision et de gestion à savoir, l’identification, la mesure, la maîtrise et le contrôle. Ces politiques sont régulièrement mises à jour et font l’objet de validation par le Conseil d’Administration de CIH Bank.

IDENTIFICATION

L’identification des risques constitue une étape clé dans les processus de gestion des risques de CIH Bank. A ce titre, la banque a lancé d’importantes actions pour constituer une cartographie par nature de risque.

MESURE

CIH Bank a acquis des progiciels de mesure et de gestion des risques.

Pour le risque de crédit, principal risque de la banque, les progiciels permettent à CIH Bank de disposer, pour chaque client de la banque, d’une vision exhaustive de l’ensemble des engagements bilan et hors bilan, les techniques d’atténuation du risque crédit et les provisions qui leur sont associées ainsi que l’exigence en fonds propre requise.

Pour l’évaluation du risque de crédit à l’octroi, CIH Bank a mis en place un système de notation interne pour les crédits aux particuliers, d’une grille de notation pour les crédits à la promotion immobilière et les crédits aux entreprises. Ces modèles sont utilisés aussi pour la revue annuelle des portefeuilles.

Pour les risques opérationnels, CIH Bank a mis en place un progiciel pour la gestion en work- flows de ces risques.

MAITRISE

Une fois les risques identifiés et mesurés, il s’agit de veiller à leur maîtrise en vue de leur atténuation à travers des mesures dédiées à cet effet (politiques de gestion des risques, limites, plans d’urgence, …).

(37)

o Limites

L’objectif des limites est de contenir les risques à des niveaux compatibles avec les politiques internes et les seuils de tolérance aux risques fixés par le Conseil d’Administration et la Direction Générale.

CIH Bank a mis en place des limites pour les risques de crédit, de marché, de taux et de liquidité.

o Plan d’urgence

Un plan d’urgence permet, en cas de crise, de déclencher certaines actions permettant de limiter les conséquences liées aux risques. Ce plan couvre des risques spécifiques, comme le risque de liquidité ou la continuité d’exploitation (PCA et PSI) en cas de survenance d’évènements majeurs.

CONTROLE ET SURVEILLANCE

Pour l’ensemble des activités de la banque, un contrôle de premier niveau est assuré par les opérationnels (Surveillance Permanente) et un contrôle de deuxième niveau par le Pôle Conformité pour ce qui est du risque de non-conformité et les autres acteurs du contrôle interne pour les autres catégories de risque (Direction des Risques, Direction de la Comptabilité, RSSI…). La Direction de l’Audit assure un contrôle de troisième niveau.

Par ailleurs, l’une des missions de la Direction des risques consiste à suivre et à reporter régulièrement les expositions de la banque aux différents risques et le respect des limites fixées à travers un système de Reporting.

DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES

RISQUE DE CREDIT

On entend par risque de crédit, le risque qu’une contrepartie ne soit pas en mesure d’honorer ses engagements à l’égard de la banque.

Dans le cadre de la mise en place des méthodes avancées de calcul des risques de crédit, CIH Bank a élaboré :

• Un modèle de notation pour la promotion immobilière ;

• Un modèle de notation pour les entreprises ;

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• Un modèle de sélection des bons payeurs pour la clientèle des professionnels ;

• Des modèles de Scoring à l’octroi et des modèles de notation pour la clientèle Retail.

o Principes de base régissant l’activité de crédit

L’activité de crédit de CIH Bank s’appuie sur les principes de base suivants, en particulier :

• Respect de la réglementation et de la déontologie régissant l’activité de crédit ;

• Respect des normes internes et politiques de risques régissant l’octroi des crédits à la clientèle (quantum de financement, pourcentage d’endettement, taux de couverture par les garanties requises, etc.) ;

• Double regard en matière d’analyse des demandes de crédits grands comptes opéré par des structures indépendantes ;

• Recours aux systèmes de notation en tant qu’outils d’aide à la prise de décisions d’octroi et de tarification ;

• Collégialité dans la prise de décision d’octroi des crédits ;

• Double signature de tous les actes liés à la mise en place des crédits autorisés ;

• Contrôle, en central, des garanties reçues avant toute utilisation des nouveaux concours accordés.

o Surveillance et pilotage du risque de crédit

Dispositif de suivi du risque de crédit

Le suivi du risque de crédit relève aussi bien des structures commerciales que de celles en charge de la gestion du risque.

En plus du suivi assuré au quotidien par les structures commerciales, un suivi en central est assuré par la Direction des Engagements d’une part et la Direction des Risques, d’autre part.

Des reportings sont régulièrement adressés au comité d’audit, au comité de management des risques et au comité de pilotage des risques de crédit.

Analyse du portefeuille des engagements

Répartition des encours de crédit par marché et par nature de crédit

La répartition de l’encours global des crédits par marchés de clientèle, au 31 Décembre 2020, reflète :

 Le positionnement stratégique de la banque autour du financement des besoins des particuliers et de la famille ;

 La forte concentration de l’activité de crédit à l’habitat.

(39)

Qualité du portefeuille de crédit

Le volume global des créances en souffrance (CES) est en baisse continue depuis 2004. Le taux de CES s’établit à 6,98% en Décembre 2020 contre 6,85% en Décembre 2019. (En créances nettes d’agios réservés).

RISQUE OPERATIONNEL

Il s’agit des risques de pertes résultant de carences ou de défauts attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des événements extérieurs. Cette définition inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégiques et de réputation.

o Processus de gestion des risques opérationnels

Afin de cerner l’ensemble du périmètre relatif à la gestion des risques opérationnels, la banque a mis en place un progiciel dédié et a assuré des actions de conduite de changement pour les intervenants dans le processus de gestion de ces risques. Ce progiciel permet une gestion en workflow des déclarations d’incidents (agences et entités centrales), la formalisation des résultats des exercices d’autoévaluation et le suivi des plans d’actions correctives.

Un Reporting est adressé régulièrement au Comité Pilotage des Risques Opérationnels et au Comité Management des Risques ce qui permet une prise de décision sur les actions à mener pour la réduction des risques.

o Le plan de continuité des activités (PCA)

Le plan de continuité de l’activité est un plan d’action documenté, qui expose les procédures et les systèmes nécessaires pour poursuivre ou rétablir les opérations de l’établissement de façon planifiée en cas de perturbations opérationnelles.

Depuis sa conception initiale, le plan de continuité d’activité couvre aujourd’hui les processus vitaux de la banque. Il fait l’objet d’une mise à jour continue au regard des évolutions que connaissent les activités critiques de la Banque.

RISQUE DE MARCHE

On entend par risque de marché, les risques de pertes liées aux variations des prix du marché. Ils recouvrent :

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• Les risques de taux et de position sur titres de propriété relatifs aux instruments inclus dans le portefeuille de négociation ;

• Le risque de change et le risque sur produits de base encourus sur l'ensemble des éléments du bilan et du hors bilan, autres que ceux inclus dans le portefeuille de négociation.

o Organisation de la gestion du risque de marché

Rôle de la Salle des Marchés

La Salle des Marchés est en charge de la mise en œuvre de la politique de refinancement de la banque à travers le marché, de la gestion de la trésorerie et des portefeuilles titres de la banque et de la gestion de la couverture de la position de change.

Cette entité participe à l’élaboration de la stratégie de refinancement de la banque et elle est chargée de veiller au respect des limites et des ratios réglementaires relatifs à l’activité de la salle des marchés.

Rôle de la direction des risques

La Direction des Risques est en charge de l’évaluation des Risques de Marché. A ce titre, elle décline la stratégie risque en politiques et limites sur les risques de marché et met en place les indicateurs de surveillance et de suivi.

Gestion Actif-Passif

EVALUATION DES RISQUES DE TAUX D’INTERET ET DE LIQUIDITE

o Evaluation du risque global de taux

La méthode d’évaluation du risque de taux d’intérêt utilisée par CIH Bank se base sur le calcul des gaps de taux fixe (tombées ressources à taux fixe moins tombées emplois à taux fixe) sur chaque maturité (1 mois, 2 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an, 2 ans…15 ans et plus de 15 ans). Ces gaps sont ensuite actualisés.

La différence entre cette VAN calculée avec les taux actuels et la VAN calculée avec ces taux +100 pb permet de déduire la sensibilité du bilan aux variations des taux.

Une distinction est faite également entre la sensibilité CT (maturités inférieures à 1 an), la sensibilité MT (maturités entre 1 et 7 ans) et la sensibilité LT (maturités supérieures à 7 ans).

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Il se dégage de l’application de cette méthode au 31 décembre 2020, une sensibilité du bilan de la banque, à une variation de +1% de la courbe des taux, de -181 millions DH soit 2,17%

des fonds propres réglementaires.

o Evaluation du risque de liquidité

Le suivi du risque de liquidité est assuré via l’évaluation de la trésorerie immédiate et de la trésorerie prévisionnelle.

La gestion de la trésorerie immédiate (court terme) est assurée par la salle des marchés. Un tableau de bord quotidien est établi par le trésorier de la banque. Il permet de calculer le gap quotidien de la trésorerie en fonction de la réserve monétaire exigée, de notre solde chez BAM, des flux entrants et sortants des agences et de nos emprunts/prêts sur le marché monétaire.

La gestion de la liquidité (MLT) est assurée par l’entité ALM. Elle s’articule autour des axes suivants :

• Calcul des gaps de liquidité (encours des ressources moins encours des emplois) sur chaque maturité (1 mois, 2 mois, 3 mois, 6 mois, 1an, 2 ans…15 ans et plus de 15 ans) ;

• Présentation, au comité ALM, du tableau de bord ALM incluant les gaps de liquidité. Ce dernier est obtenu en utilisant les tableaux d’amortissement des contrats pour les postes contractuels, et les règles d’écoulement de la liquidité pour les postes non contractuels.

o Couverture des gaps de taux et de liquidité

Le Comité ALM décide, en cas de besoin, des mesures à prendre afin d’atténuer les gaps de taux fixe et les gaps de liquidité et de respecter les limites ALM. Ces principales mesures sont les suivantes :

• Le lancement d’opérations de titrisation de prêts hypothécaires ;

• L’émission de certificats de dépôts

• Le lancement d’opérations d’emprunts obligataires subordonnés ou classiques ;

• L’utilisation du portefeuille des bons du trésor comme moyen de couverture (cession ou acquisition en fonction du besoin) ;

• Le changement de la structure du portefeuille des prêts et emprunts en matière de nature de taux et de durée des prêts ;

• Le recours à des lignes de financement auprès d’intermédiaires financiers ;

• La mise en place, le cas échéant, d’engagements de refinancement auprès des actionnaires de référence.

Références

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