Correction de l’activité sur la notion d’espèce
1. La linéée boréale (doc1p80), Herennia multipuncta (doc2p80), le chien canis lupus (doc3p81), le chat felis silvestris (doc3p81) … sont des exemples d’espèces.
2. Le critère de ressemblance ne suffit pas à définir une espèce car
- il existe des individus appartenant à des espèces différentes qui se ressemblent beaucoup, par exemple le zèbre des plaines, le zèbre de Grévy et le zèbre de montagne se ressemblent beaucoup et constituent pourtant 3 espèces différentes.
- des individus appartenant à une même espèce peuvent ne pas se ressembler, par exemple le caniche et le terre Neuve appartiennent tous deux à l’espèce « chien » mais ne se ressemblent pas
3. Selon Ernst Mayr, deux individus qui peuvent se reproduire entre eux et dont la
descendance et fertile appartiennent à la même espèce. Cette définition fonctionne bien parce qu’elle permet assez intuitivement de savoir si deux individus appartiennent à la même espèce ou non. Par exemple le mulet, hybride de l’âne et du cheval, est stérile, ce qui conduit à considérer âne et cheval comme deux espèces distinctes.
4. Cette définition biologique de l’espèce n’est pas toujours opérationnelle car il n’est pas toujours aisé en conditions naturelles de savoir si deux individus peuvent se reproduire entre eux et avoir une descendance fertile !
5. Le pizzly est un hybride fertile d’ours polaire et de grizzly. Si on applique la définition biologique de l’espèce la découverte de pizzlys fertiles conduit à conclure que l’ours polaire et le grizzly appartiennent à la même espèce. En revanche, si on veut considérer l’ours polaire et le grizzly comme deux espèces différentes, il faut remettre en cause la définition biologique de l’espèce
Conclusion : la notion d’espèce est donc une notion délicate et créée par l’homme donc arbitraire.