• Aucun résultat trouvé

SÉANCE N 2 LA COMMUNICATION ET SES ASPECTS CULTURELS

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "SÉANCE N 2 LA COMMUNICATION ET SES ASPECTS CULTURELS"

Copied!
17
0
0

Texte intégral

(1)

LA COMMUNICATION ET SES ASPECTS CULTURELS

SÉANCE N°2

(2)

L ES APPORTS DE

G EERT H OFSTEDE

Psychologue néerlandais

4 dimensions culturelles étudiées comme points de divergences entre cultures nationales

Enquête menée auprès du personnel de 72 filiales de l’entreprise IBM, 38 professions dans 20 langues et en deux temps différents

116 000 questionnaires de 100 questions sur les valeurs

liées au travail et aux attitudes du personnel.

(3)

Niveau d'inégalité attendu et accepté par les subordonnés dans le cadre de leur relation à la hiérarchie.

Conséquence de la façon dont le subordonné se perçoit et perçoit sa hiérarchie.

La latitude, la taille de la population et le niveau de richesse influent sur le rapport au pouvoir

Degré de distance au pouvoir faible

Subordonnés et patrons se considèrent comme égaux

Mobilité statutaire est forte

Signes extérieurs de pouvoir difficilement

acceptés.

Degré de distance au pouvoir élevé

Inégalités acceptées

Subordonnés en attente d’ordres précis et direct

Signes extérieurs de pouvoir

acceptés

D EGRÉ DE DISTANCE AU POUVOIR

(4)

Volonté (ou non) de contrôler ce qui est incertain par exemple :

Réponses aux incertitudes liées à autrui = Les lois, les règles, les contrats,..

Réponses aux incertitudes liées à la nature = engrais, mécanisation de l'agriculture, culture hors sol, culture sous serre,...

Réponses aux incertitudes liées au caractère mortel de l'homme = la religion, les sectes,...

Culture à contrôle d'incertitude élevé

Anxiété vis à vis de l'étranger et

de l'inconnu.

Emotivité / agressivité

Structuration des institutions et des relations

humaines

Culture à contrôle d'incertitude faible

Goût du risque, de la nouveauté,

de l'inconnu

Peu d'expression de l'émotivité

Conception pragmatique des

choses

D EGRÉ D ’ ACCEPTATION DE L ’ INCERTITUDE

(5)

Rôles et les comportements attendus par le milieu culturel

Chaque société dicte les comportements que chaque sexe doit adopter et ce, dès la plus tendre enfance.

Les comportements qualifiés de masculin ou de féminin diffèrent d'une culture à l'autre

Culture à dominante masculine

• Recherche de l'excellence

• Recherche du succès matériel

• Carrière privilégiée

• Importance

accordée à l'argent, au paraître

Culture à dominante féminine

• Usage de l'intuition

• Recherche de consensus

• Valeur d'égalité, de solidarité

• Qualité de vie privilégiée

• Modestie valorisée

D EGRÉ DE MASCULINITÉ / FÉMINITÉ

(6)

Dépendance matérielle et psychologique du groupe vis-à-vis du groupe

Intérêt mis en avant (groupe ? Individu ?)

Dépend du potentiel économique

• Satisfaction des intérêts personnels prime sur ceux de l'organisation

• Recherche de la performance individuelle

• Relations plutôt « franches et directes »

• Conflit accepté

• Séparation de la vie professionnelle et personnelle

Culture à orientation individualiste

• Liens de dépendance très forts avec son groupe

• Esprit d'équipe

• Interférence entre vie professionnelle et vie personnelle

• Relations plutôt indirectes

• Comportements loyaux

• Extrêmement important de ne pas perdre la face Culture à orientation collectiviste

D EGRÉ D ’ INDIVIDUALISME / COLLECTIVISME

(7)

L ES APPORTS DE

E DWARD T WITCHELL H ALL

Anthropologue américain et spécialiste de l’interculturel

Différentes expériences en Arizona auprès des populations Navajo et Hopi, en Europe, au Moyen Orient, des enseignements à l’endroit de la question interculturelle

Analyse des cultures selon trois angles

(8)

Dans les cultures à contexte culturel dense, la communication se fait de manière indirecte car la plus grande partie du message est considérée comme déjà connue et intériorisée par le destinataire.

Dans les cultures à contexte culturel pauvre, le message, pour être compris du destinataire, doit être explicite.

Sous entendus / Silences / Non dits Importance du non verbal

Messages implicites Utilisation du capital relationnel

Messages explicites Être précis et technique

Fournir le maximum d'informations

Argumentation logique et rationnelle

Contexte culturel riche Contexte culturel pauvre

C ULTURE À MESSAGE RICHE EN CONTEXTE

C ULTURE À MESSAGE PAUVRE EN CONTEXTE

(9)

Culture monochronique : temps appréhendé de façon linéaire (segmentation, compartimenté, une seule chose à la fois).

Culture polychronique : les tâches traitées dans le temps, possibilités d'interruption

• Relations de court terme

• Importance accordée à la propriété privée

• Une seule tâche à la fois

• Respect du programme établi

• Engagement plutôt sérieux quant aux délais

• Capacité d'adaptation limitée

Culture monochronique

• Plusieurs tâches à la fois

• Changement de programme au dernier moment accepté

• Relations de long terme

• Prêts et emprunts d'objets fréquents

• Exactitude relative

• Bonne capacité d'adaptation

Culture polychronique

C ULTURE MONOCHRONIQUE / POLYCHRONIQUE

(10)

Proxémie ou distance interpersonnelle à respecter est fonction de nombreux paramètres tels que:

le sexe,

la situation vécue,

le statut social

Cultures occidentales

Distances interpersonnelles

grandes

Cultures orientales

Distances interpersonnelles

moindre

D ISTANCES INTERCULTURELLES

(11)

L ES APPORTS DE

F ONS T ROMPENAARS

Consultant et auteur néerlandais

L’individu est confronté à trois catégories de problèmes :

Gérer ses relations avec autrui Gérer sa relation avec le temps Gérer sa relation avec le monde extérieur

7 variables comme éléments d'analyse des

écarts culturels

(12)

Cultures universalistes : une solution qui a servi à gérer un problème doit toujours s'appliquer

(solution générale établie par le biais de la

réglementation et des normes pour régler tous les problèmes particuliers)

Cultures particularistes : considérer chaque

problème dans sa particularité pour y apporter une solution adaptée.

Application au monde professionnel : Un homme d'affaires de culture universaliste et un autre de culture particulariste détiennent une information professionnelle confidentielle.

L'universaliste aura tendance à garder le secret. Le particulariste le jugera indigne de confiance et égoïste car incapable d'aider un ami concerné par cette

information.

Le particulariste aura tendance à communiquer l'information à ses amis. L'universaliste le jugera indigne de confiance car il favorise ses amis.

R ELATIONS AVEC AUTRUI :

UNIVERSALISME / PARTICULARISME

(13)

Sentiments exprimés ou cachés

Culture à dominante « affective » : expression des états d'âme normale

Culture dite « neutre » ou objective : expression des sentiments mal vue

Culture

objective

Neutralité Rationalité

Échanges « dépassionnés »

Culture

subjective

Manifestation des émotions Exposition des états d'âme Paraverbal et non verbal importants

R ELATION AVEC AUTRUI :

O BJECTIVITÉ / SUBJECTIVITÉ

(14)

Séparation entre vie privée et vie professionnelle plus ou moins nette

Cultures diffuses : la vie professionnelle et la vie privée sont intimement liées

Cultures spécifiques : séparation nette de ce qui relève de la vie professionnelle et de la vie privée.

Les diffus

• Attitudes identiques indépendamment de la

situation, qu'elle soit professionnelle ou relevant de la vie privée

• Contact personnel importe autant, voire davantage, que le contact professionnel

Les spécifiques

• Attitudes fonction de la situation : professionnelle ou personnelle

• Relation professionnelle délimitée dans le temps et dans l'espace

R ELATION AVEC AUTRUI :

C ULTURES DIFFUSES / SPÉCIFIQUES

(15)

Devons-nous nous faire nos preuves pour acquérir un statut ou nous est-il attribué par les autres ?

Statut attribué en fonction de certains critères

Âge

Origine sociale

Diplômes

Profession

Statut acquis résulte

d'actions personnelles entreprises et menées par un individu

d'initiatives d'actions personnelles

R ELATION AVEC AUTRUI :

STATUT ACQUIS / ATTRIBUÉ

(16)

Désir d'influencer l'environnement pour en tirer parti manifeste

OU

Pour vivre en harmonie, il ne faut pas chercher à modifier les règles régissant les lois naturelles.

Volonté de contrôler la nature

• Volonté de domination et de contrôle de la nature

• Culture orientée sur elle-même

Refus de contrôler la nature

• Acceptation des lois naturelles

• Volonté de vivre en harmonie avec la nature

R APPORT À L ’ ENVIRONNEMENT :

C ONTRÔLER / SUIVRE LA NATURE

(17)

La gestion du temps varie fortement en fonction de la culture.

Deux grandes familles identifiées :

cultures à gestion synchrone du temps

cultures à gestion séquentielle du temps

Cultures

synchrones Cultures

séquentielles R APPORT AU TEMPS :

CULTURE SYNCHRONE / SÉQUENTIELLE

Références

Documents relatifs

1) a) Commencer par télécharger et installer Algobox. Algobox est gratuit, tapez « Algobox » dans n'importe quel moteur de recherche pour le trouver ou allez

Cette stratégie permet de conclure rapidement dans le cas où un des deux points au moins appartient à la droite d.. ▪On cherche s’il existe un réel t

Programmer votre robot pour que celui-ci revienne à la case départ en calculant le plus court chemin avec l’algorithme de recherche A*. Pour cela, vous devez

plus pauvres. Stimuler l’application des technologies dans une optique de réduction des coûts. Accroître les services dans les zones rurales, reculées et peu peuplées. Renforcer

On

Pour penser que le médecin peut et doit se mettre à la place du patient, il faut avoir une vision tronquée non seulement de la moralité, mais aussi de la relation

Il est question à travers cette étude de faire un diaporama de la gouvernance de la forêt Boucher dans la ville de Gatineau, en s’intéressant particulièrement

Résultats : vitesse au dernier palier complété Tests Triangulaires.. ➢ Il existe deux protocoles