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Submitted on 16 May 2020
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Chimithèque, utilisation d’un logiciel de gestion de produits chimiques
M. Tendille
To cite this version:
M. Tendille. Chimithèque, utilisation d’un logiciel de gestion de produits chimiques. Sciences de l’environnement. 2014. �hal-02599789�
UNITE DE RECHERCHE MILIEUX AQUATIQUES, ECOLOGIE ET POLLUTIONS
Laboratoire de chimie des milieux aquatiques – Equipe Micropolluants Organiques
CHIMITHEQUE : UTILISATION
D’UN LOGICIEL DE GESTION DE PRODUITS CHIMIQUES
STAGE DE 1ERE ANNEE DE DUT DE CHIMIE DU 3 AU 28 FEVRIER 2014
TENDILLE Mélanie
Tuteur stage : BADOS Philippe Tutrice IUT : BEBON Christine
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Sommaire
Abréviations ... 4
Remerciements ... 5
Introduction ... 6
Présentation d’Irstea ... 7
I. Au niveau national ... 7
II. Centre de Lyon-Villeurbanne... 7
III. L’unité de recherche Milieux aquatiques, écologies et pollutions (MAEP/MALY) ... 8
IV. Le laboratoire des micropolluants organiques ... 8
V. La vie au sein du laboratoire ... 9
1. LES PRODUITS CHIMIQUES AU LABORATOIRE : L’ASPECT HYGIENE ET SECURITE ... 9
2. CONDITIONS DE STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES ... 11
Présentation Chimithèque ... 13
I. Présentation du logiciel ... 13
II. Le Manuel d’utilisation de Chimithèque ... 14
1. LOGICIEL ... 14
2. UTILISATION ... 15
Si la fiche produit est déjà créée mais le produit non stocké : ... 17
Si la fiche produit est créée et le produit stocké dans l’entité : ... 20
Oter un produit du stock : ... 22
3. LIMITES ... 26
4. AIDE A L’AMELIORATION DE CHIMITHEQUE ... 26
III. Travail effectué ... 26
1. ALIMENTATION DE LA BASE DE DONNEES DE CHIMITHEQUE ... 26
2. SOLUTIONS POUR PALIER LES LIMITES DU LOGICIEL ... 27
3. PERSPECTIVES ... 28
Conclusions ... 29
Références bibliographiques ... 30
Annexe 1 : ORGANIGRAMME LAMA ... 31
3 Annexe 2 : Tableau des propositions d’améliorations ... 33 Annexe 3 : Numéro CAS ... 34
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Abréviations
CAS : Chemical Abstracts Service (voir annexe 3)
CE : Numéro d'identification à 7 chiffres se rapportant à la législation Européenne, présent sur l’étiquette du produit et qui référence les substances chimiques en Europe pour la classification réglementaire de sécurité, emballage, étiquetage, transport, santé…
CMR : Cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques FDS : Fiche de donné de sécurité
GC : Chromatographie gazeuse
HAP : Hydrocarbure Aromatique Polycyclique
HPLC : Chromatographie liquide à haute performance H&S : Hygiène et Sécurité
MUT : Manuel d’utilisation Technique MS : Spectrométrie de masse
PCB : Polychlorobiphényles
UPLC : Chromatographie liquide sous haute pression
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Remerciements
Je souhaite remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce stage : Christine BEBON, ma tutrice IUT.
Christelle MARGOUM, pour m’avoir accueillie au sein du laboratoire des micropolluants organiques et m’avoir permis d’effectuer mon stage au sein d’Irstea de Lyon ainsi que pour sa joie de vivre.
Philippe BADOS pour m’avoir encadré pendant ces quatre semaines intenses, pour ses nombreux conseils et aides mais aussi, pour sa disponibilité et toutes les réponses qu’il a apportées à mes questions. J’ai beaucoup appris à ses côtés.
Marina COQUERY, pour m’avoir accueillie au sein du laboratoire de chimie des milieux aquatiques.
Merci à toute l’équipe du laboratoire de chimie des micropolluants organiques pour m’avoir bien intégrée dans leur équipe, pour le temps qu’ils m’ont accordé concernant la gestion des produits, leur accueil et leur soutien.
Enfin, merci au personnel du laboratoire de chimie des milieux aquatiques (LAMA) pour leur bonne humeur et leur gentillesse. Grâce à eux, j’ai passé de très bons moments.
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Introduction
L’eau est un composé chimique essentiel et indispensable pour tous les organismes vivants sur Terre.
Elle représente 72% de la surface de la Terre. De plus, elle est le milieu de vie de nombreux micro- organismes, plantes, poissons, batraciens et mammifères. Ainsi, nous avons besoin de connaitre l’impact que l’Homme a sur l’eau afin de proposer des solutions à la réduction des pollutions. Pour cela, de nombreux instituts et industries chimiques comme l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea) analysent l’eau des fleuves, des rivières et des lacs...
En conséquence, Irstea utilise de nombreux produits chimiques qu’il doit gérer au quotidien. Ainsi, les différentes équipes d’Irstea ont besoin d’un outil rassemblant et facilitant la gestion des différents produits utilisés au sein de leurs laboratoires. De ce fait, le but de mon stage sera d’utiliser un logiciel dédié à la gestion des produits chimiques. Mon objectif sera de continuer la mise en place du logiciel Chimithèque1 au sein d’Irstea et plus particulièrement, au sein du laboratoire de chimie des milieux aquatiques (LAMA), activité micropolluants organiques.
Tout d’abord, je présenterai l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, et plus particulièrement le laboratoire de chimie des milieux aquatiques. Je continuerai en décrivant le logiciel sur lequel j’ai travaillé durant mon stage : Chimithèque. Je finirai par décrire mon travail au sein de cet institut et les perspectives envisagées par Irstea avec ce logiciel libre.
1 Site de téléchargement : https://chimitheque.ens-lyon.fr/doc/chimitheque_fr.xhtml#d5e86
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Présentation d’Irstea
I. Au niveau national
L’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, dont l’acronyme est Irstea, est un institut de recherche finalisée basé sur la gestion durable de l’eau et des risques associés mais aussi des enjeux d’une agriculture responsable et de l’aménagement durable des territoires. C’est un établissement public à caractère scientifique et technologiques (EPST) qui est sous la tutelle du Ministère de la Recherche ainsi que sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture.
Les recherches faites à Irstea sont orientées à la fois par des questionnements scientifiques et sociétaux dans les domaines de l’environnement et de l’agriculture. Elles ont pour finalités de déboucher sur des innovations pour la société et permettent l'aide aux décisions publiques ou privées.
Irstea regroupe neuf centres en France métropolitaine et celui de Lyon est relié avec un centre situé à Strasbourg. Irstea emploie environ 1750 personnes réparties en 19 unités de recherche et 5 unités mixtes de recherche. Environ 30 % de ces recherches sont liés aux changements globaux, notamment climatiques et 70 % portent sur les questions liées aux eaux continentales. Irstea a aussi de nombreux partenaires, à la fois publics comme les collectivités territoriales, par exemple la région Rhône-Alpes mais aussi privés tels que EDF, Veolia. Ces multiples partenaires financent des recherches bien qu’Irstea produise 32% de ses ressources propres.
II. Centre de Lyon-Villeurbanne
Les activités de recherche de ce centre portent sur le domaine de l’eau exclusivement. Mieux gérer les ressources en eau, réduire les impacts des rejets de polluants et de toxiques sur les écosystèmes aquatiques, diminuer la vulnérabilité aux risques associés au cycle de l’eau, inondations et aussi sécheresses, sont les objectifs majeurs du centre de Lyon.
Le centre de Lyon conduit des études expérimentales sur le terrain (bassins versants instrumentés de l’Yzeron, de la Morcille, de l’Arc), dans les deux halls technologiques dédiés à l’hydraulique et à l’épuration des eaux usées, et en laboratoires. Les équipes de Lyon construisent des modèles, produisent des outils de diagnostic des pollutions, développent des concepts et méthodes.
Il compte environ une centaine d’agents répartis sur 3 unités de recherches :
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• Milieux aquatiques, écologie et pollutions (MAEP)
• Hydrologie – Hydraulique (HHLY)
• Gestion territoriale de l'eau et de l'environnement (GESTE)
Les différents programmes de recherche sont, pour la plupart, conduits en collaboration avec d’autres laboratoires privés ou publics : les universités, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) mais aussi avec des laboratoires étrangers.
III. L’unité de recherche Milieux aquatiques, écologies et pollutions (MAEP/MALY)
Cette unité cherche à fournir des réponses opérationnelles pour le diagnostic des pollutions, notamment toxiques, et des perturbations induites par les ouvrages hydrauliques ou les aménagements de rivière. Cette recherche est abordée à différentes échelles spatiales, du tronçon jusqu’au bassin versant. L’unité mène aussi des recherches, des activités d’expertise et d’appui technique pour l’amélioration de la qualité des milieux aquatiques et la réduction des rejets liés aux activités humaines.
Les équipes étudient les transferts des pesticides agricoles vers les ressources en eau, la caractérisation des pollutions en zones urbaines, elles travaillent aussi à l’amélioration du traitement des eaux usées et évaluent la contribution des communautés microbiennes au fonctionnement écologique des systèmes aquatiques.
Elle comprend de nombreuses équipes dont le Laboratoire de chimie des milieux aquatiques (LAMA) qui s’est donné pour mission de caractériser les pollutions d’origines urbaines ou agricoles en réalisant notamment des analyses chimiques.
Il est lui-même découpé en 3 activités (annexe 1) :
• Paramètres majeurs en chimie générale
• Contaminants inorganiques
• Micropolluants organiques
IV. Le laboratoire des micropolluants organiques
J’ai effectué mon stage dans l’activité des micropolluants organiques. Le laboratoire participe activement aux travaux de recherche sur l’exposition et le transfert des produits phytosanitaires dans le milieu aquatique mais également sur la quantification de substances pharmaceutiques dans les
9 effluents de stations d’épuration domestiques avec d’autres équipes d’Irstea. Le laboratoire développe des protocoles pour l'analyse des pesticides, HAP, PCB, médicaments à l'état de traces dans des matrices environnementales complexes (eaux de surface, effluents, sols, sédiments, boues, biofilms, organismes biologiques,…). Des expérimentations variées (cinétiques adsorption, désorption,...) sont également mises en œuvre.
Le laboratoire est regroupé autour de 3 thèmes de recherches :
• Technologies et procédés pour l’eau et les déchets (TED)
• Réponses biologiques et écologiques aux contaminations du milieu aquatique : écotoxicologie et bioindication (BELCA)
• Aléas et risques liés au cycle de l’eau (ARCEAU)
Ce laboratoire est équipé pour les préparations d’échantillons liquides ou solides et pour les dosages en chromatographie liquide et gaz (HPLC, UPLC, GC, MS,..)
V. La vie au sein du laboratoire
1. LES PRODUITS CHIMIQUES AU LABORATOIRE : L’ASPECT HYGIENE ET SECURITE
Le travail dans un laboratoire de chimie se caractérise par la manipulation et le stockage de produits chimiques très divers (matières actives de pesticides, produits pharmaceutiques purs, solvants organiques, acides, bases, etc.) présentant toutes les catégories de danger (incendie, explosion, risques pour la santé) :
• Inflammable :
• Comburant :
• Gaz sous pression :
• Nocif :
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• Polluant :
• CMR :
• Danger :
• Irritant :
• Matières explosives :
Des agents spécialisés dans ces divers risques de même que des secouristes du travail sont présents dans le laboratoire. Ces derniers peuvent être identifiés grâce aux badges sur les portes de leurs bureaux.
Ainsi, en manipulant dans un laboratoire, il faut respecter plusieurs règles de sécurité et d’hygiène afin de se protéger et d’éviter tout risque d’accidents (brulure, intoxication, …) De ce fait, chaque nouvel arrivant au sein du Laboratoire de chimie des Milieux Aquatiques participe à une réunion d’information et de présentation des différentes règles notamment sur les équipements individuels de protection (port de la blouse, port de lunettes de sécurité et de gants jetables lors des manipulations de solvants ou de produits chimiques, tels les matières actives de pesticides, les produits pharmaceutiques) ainsi que la nécessité de manipuler sous des sorbonnes. L’assistant de prévention (AP) informe sur la localisation des différents emplacements des trousses à pharmacie, rince-œil, douches, couvertures anti-feu, alarmes...
11 Chaque nouvel arrivant doit prendre connaissance des risques inhérents à la manipulation des produits chimiques, c’est pourquoi des fiches de données de sécurité de tous les produits utilisés au sein du laboratoire et répertoriées dans des classeurs sont mises à disposition de tout le personnel.
Enfin, une fois par mois, tout le personnel de l’équipe des micropolluants organiques organise une réunion pour aborder les différents besoins et l’avancée de leurs projets communs.
2. CONDITIONS DE STOCKAGE DES PRODUITS CHIMIQUES
Dans un laboratoire, le stockage des produits chimiques répond à des règles de sécurité strictes. La grande variété de produits utilisés nécessite un stockage adéquat en raison :
• des différents états et natures des produits (solide, liquide, inflammable, comburant, toxique…)
• des volumes stockés,
• des matériaux d’emballage
Les différents risques liés à un mauvais stockage de produits chimiques sont : accidents, pollutions environnementales, contusions, plaies, brûlures chimiques, intoxications, incendies, explosions…
On considère qu’un stockage est non-adapté lorsqu’ il est exposé à la chaleur, l’humidité, la lumière et aux intempéries ou que la température ambiante est inappropriée à la nature et aux conditions de stockage du produit. De même, si le produit est mal rangé : en hauteur, non étiqueté, avec des produits incompatibles, sur des étalages surchargés… Cela peut augmenter le risque d’accidents.
Lorsqu’un stockage est non-adapté, alors les risques habituellement encourus par la présence de produits chimiques sont amplifiés et les personnes manipulant ces produits sont d’autant plus exposés.
Par conséquent, il existe de nombreux moyens de prévention et de sécurité pour limiter ces risques :
• Formation et information du personnel
• Fiche de données de sécurité,
• Etiquetage,
• Règles de stockage,
• Stockage minimum au poste de travail,
• Extincteurs, installation de lutte incendie,
• Ventilation,
• Equipements de protection individuelle (EPI)
12 De plus, les nombreux produits et solutions utilisés par le laboratoire sont stockés sous certaines conditions de température. En plus de l’étiquetage originel du produit (nom, n° CAS, pureté…), une date d’ouverture y est mentionnée.
Le Laboratoire des Micropolluants Organiques possède un nombre important de produits chimiques.
On trouve notamment :
• 43 pesticides et métabolites
• 35 hormones (estrogènes, progestagènes,…)
• 21 Polychlorobiphényles (PCB)
• 19 bêtabloquants
• 21 produits pharmaceutiques divers
• Ainsi que quelques acides, alkylphénols (2), produits dits émergents (4), enzymes (1), autres molécules organochlorées (4), perfluorés (1), Polybromodiphényléthers (6), produits biochimiques…
• Et des solvants organiques
Chaque produit peut être stocké en plusieurs exemplaires au laboratoire.
La gestion de ces produits est, donc, délicate et nécessite un outil performant, adapté et facile d’utilisation.
D’où le besoin d’avoir un logiciel tel que Chimithèque.
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Présentation Chimithèque
I. Présentation du logiciel
Chimithèque est un logiciel libre c’est-à-dire que c’est un logiciel qui est distribué selon une licence libre. Une telle licence garantit aux utilisateurs quatre libertés fondamentales :
• Liberté d’exécuter le logiciel comme il le souhaite (dans les limites imposées par la loi)
• Liberté d’étudier le fonctionnement du logiciel et de l'adapter à ses besoins
• Liberté de redistribuer des copies du logiciel
• Liberté d'améliorer le logiciel et de publier ces améliorations
Ce logiciel a été créé à L’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Lyon par un groupe d’informaticiens, de chimistes, de biologistes, et de spécialistes de l’hygiène et de la sécurité dans le but de faciliter la gestion des produits chimiques car tous les établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont tenus de savoir, à l’instant t, combien de produits (inflammables, dangereux, explosifs..) sont stockés et à quel endroit. Donc, Chimithèque est un logiciel pensé par des chimistes et biologistes pour des chimistes et biologistes. Il a été élaboré dans le but d’être utilisé par l’ENS mais aussi par les autres établissements utilisant des produits chimiques.
Chimithèque permet :
• D’accéder aux informations de sécurité des produits chimiques
• De gérer les stocks des produits chimiques
• De rechercher des produits chimiques selon différents critères
Ainsi, Chimithèque permettra, aux utilisateurs (personnels techniques, ingénieurs, chercheurs) une plus grande facilité de gestion des produits chimiques utilisés au sein d’un laboratoire d’analyse ainsi qu’un meilleur suivi du stock de leurs produits. Il permettra aussi à ses utilisateurs d’avoir un accès direct aux fiches de données de sécurité relatives aux produits manipulés. A terme, les utilisateurs n’auront plus à chercher les fiches de données de sécurité (FDS) dans les classeurs.
En ce qui concerne la gestion des coûts et des achats des différents produits, Chimithèque permettra d’éviter le gaspillage dû aux dates de péremption renseignées sur les certificats d’analyses. Il aidera, spécialement, les divers utilisateurs de Chimithèque à assurer la traçabilité de leurs analyses et développements de méthodes.
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II. Le Manuel d’utilisation de Chimithèque
Tout d’abord, comme tout nouveau logiciel installé sur un serveur et pour que les futurs utilisateurs puissent l’utiliser correctement et facilement, il existe un manuel d’utilisation dans lequel j’ai apporté quelques modifications.
En premier lieu, plusieurs concepts sont présents dans Chimithèque et permettent de définir le stock, la localisation et la dangerosité d’un produit :
• L’entité : un département, un laboratoire. Il peut y avoir une ou plusieurs entités
• L ‘entrepôt : un réfrigérateur, une étagère. Une entité a un ou plusieurs entrepôts
• L’utilisateur : toute personne utilisatrice de produits chimiques. Un utilisateur appartient à une ou plusieurs entités et possède des droits dans l'application.
• La fiche produit : c’est la carte d'identité du produit. Elle contient le numéro CAS, les noms, formules chimiques, phrases de risque… La fiche produit est saisie une seule fois dans l'application par un utilisateur possédant les droits requis. Les fiches produits sont visibles par tous les utilisateurs. Elles peuvent être modifiées mais les modifications sont conservées.
• La fiche stockage : c’est l’association entre une fiche produit et un entrepôt. Pour stocker un produit dans une de ses entités, un utilisateur doit saisir une fiche stockage contenant des informations comme le volume ou le poids à stocker, l'entrepôt, le nombre d'éléments et bien sûr le nom du produit. Comme les « fiches produit », les « fiches stockage » peuvent être modifiées.
• L’information de sécurité : selon les phrases de risques rentrées dans la fiche « produit », le produit peut être suivi d’un logo qui indique que le produit est classé CMR. Les produits CMR peuvent être :
- Cancérogène : peut provoquer l’apparition d’un cancer ou en augmenter la fréquence.
- Mutagène : peut induire des altérations de la structure ou du nombre de chromosomes des cellules. Or, les chromosomes sont les éléments du noyau de la cellule qui portent l’ADN. L’effet mutagène est, ainsi, une étape initiale du développement du cancer.
- Reprotoxique ou toxique pour la reproduction : peut altérer la fertilité de l’homme ou de la femme, ou altérer le développement de l’enfant à naître (avortement spontané, malformation…).
1. LOGICIEL
15 Chimithèque est installé sur un serveur de d’Irstea et est accessible via une interface web depuis l’adresse suivante :
http://chimitheque.lyon.cemagref.fr/chimitheque/default/user/login?_next=/chimitheque/product/
search
Avant de démarrer, il faut demander la création d’un compte à l’administrateur pour le « LAMA ».
2. UTILISATION
Ajouter un produit dans le stock
A chaque fois qu’un produit est réceptionné au laboratoire, il faut se connecter à Chimithèque pour mettre à jour son stock. La page d’accueil suivante apparait :
S’identifier à l’aide de son email (prenom.nom@irstea.fr) et de son mot de passe Irstea habituel.
La page suivante apparait.
16 Si le produit est une nouvelle référence :
Il faut créer la fiche produit relative. Pour cela, amener le curseur de la souris sur « ajouter une fiche produit ».
Une fiche produit vierge apparait.
17 Renseigner tous les champs utiles (sans quoi le produit ne sera pas validé) :
• Numéro CAS
• Nom du produit
• Formule brute
• Un lien vers une FDS du produit
On peut, aussi, renseigner les champs facultatifs (mais importants) suivants :
• Synonyme(s) du produit
• Spécifité du produit
• Etat physique
• Famille
• Un lien vers sa formule en 3D
• Formule linéaire
• Les pictogrammes
• Phrases de risque
• Phrases de sécurité
• Commentaire de destruction
• Remarques
Il est possible d’ouvrir une fiche produit existante afin de s’en inspirer ou d’en cloner une ( ) pour ensuite ne modifier que ce qui est nécessaire.
Si la fiche produit est déjà créée mais le produit non stocké : Amener le curseur de la souris sur « rechercher une fiche produit ».
La page suivante apparait.
18 Rechercher le produit en renseignant l’un des champs suivants dans leurs cases correspondantes :
• Contenu du nom ou des synonymes du produit recherché (possibilité de n’en écrire qu’une partie)
• Numéro CAS du produit recherché (en entier)
• Formule brute du produit recherché
• Code barre du produit recherché (code barre automatiquement généré par le logiciel, il n’a aucun rapport avec le code barre du produit donné par le fournisseur)
Il existe aussi une recherche avancée pour être plus précis sur le produit recherché. Dans cette option, on peut renseigner les champs suivants :
• Si le produit recherché est un CMR
• Le numéro CE du produit recherché
• L’entité dans laquelle est stockée le produit recherché
• L’entrepôt dans lequel est stocké le produit recherché
• Famille du produit recherchée
• Si la famille sélectionnée est exacte au produit recherché
• La date de création de la fiche produit (approximative)
• La date de réception (si le produit recherché a une ou plusieurs fiches stockages)
• La date de péremption (si le produit recherché a une ou plusieurs fiches stockages)
• Si le produit recherché est à détruire
• L’état physique du produit recherché
• Les pictogrammes du produit recherché
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• Les phrases de risque du produit recherché
• Les phrases de sécurité du produit recherché Ensuite, cliquer sur rechercher.
La page suivante apparait :
Cliquer sur le produit voulu (ici, l’acétone) On obtient ceci :
Cliquer sur l’icône pour créer une nouvelle fiche stockage Remplir les champs suivants :
• Entrepôt : lieu du stockage (c’est-à-dire le local solvant ou un des 3 laboratoires (micropol, métaux ou chimie))
• Volume ou masse stocké
• Nombre d’éléments : nombre d’éléments qui sont rentrés en stock (bouteille, boite…)
• Date de réception
• Date d’expiration : donnée par le fournisseur
• Date d’ouverture : si le produit est ouvert
• Remarques : Pureté, concentration, condition de stockage
• Fournisseur
• Référence : donnée par le fournisseur
• Numéro de lot : donné par le fournisseur
Cliquez sur « valider »
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Remarque : Un code barre est automatiquement généré par le logiciel suite à la validation du formulaire de stockage.
Si la fiche produit est créée et le produit stocké dans l’entité :
Amener le curseur de la souris sur « rechercher une fiche produit ». Le menu déroulant suivant apparait :
Amener le curseur de la souris sur « Irstea_Lyon »
Cliquer sur l’entrepôt où doit être stocké le produit [le local solvant ou un des 3 laboratoires (micropol, métaux ou chimie)].
La liste des produits, contenus dans l’entrepôt, apparait :
Choisir un produit (ici l’acétone est prise comme exemple). Son « état de stock » apparaît comme sur l’image suivante :
21 Cliquer sur l’icône pour faire apparaitre le « détail du stockage du produit » comme sur l’image suivante :
Remarque : chaque ligne représente une unité du produit. Ici l’unité est « 2.5 l », soit une bouteille de 2,5 L.
Cliquer sur une fiche de stockage similaire au produit que l’on veut stocker.
Cloner la fiche de stockage en cliquant sur l’icône Remplir les champs décrits précédemment.
Cliquer ensuite sur « Valider ».
22 Une fois les opérations sur Chimithèque terminées, quitter le logiciel en fermant l’onglet du navigateur internet.
Oter un produit du stock :
A chaque fois qu’un produit est sorti du lieu de stockage pour être utilisé au laboratoire (ou ouvert, pour les produit stockés au laboratoire), se connecter à Chimithèque pour mettre à jour son stock. La page d’accueil suivante apparait :
S’identifier à l’aide de son email (prenom.nom@irstea.fr) et de son mot de passe Irstea habituel.
La page suivante apparait.
23 Amener le curseur de la souris sur « rechercher une fiche produit ». Le menu déroulant suivant apparait :
Cliquer sur « produit stocké dans l’établissement », on peut aussi effectuer une recherche comme décrit plus haut.
La liste des produits suivants apparait :
24 Choisir un produit (ici l’acétone est prise comme exemple). Son « état de stock » apparaît comme sur l’image suivante :
Cliquer sur l’icône pour faire apparaitre le « détail du stockage du produit » comme sur l’image suivante :
Remarque : chaque ligne représente une unité du produit. Ici l’unité est « 2.5 l », soit une bouteille de 2,5 L.
Pour sortir du stock une unité, il suffit de cliquer sur la croix rouge en s’étant assuré que le numéro de lot correspondait bien. Pour cela, cliquer sur l’étiquette avec le curseur de la souris pour faire apparaitre entièrement la « fiche stockage » :
25 Une fois assuré que le numéro de lot correspond bien avec l’unité du produit à sortir du stock, on peut supprimer la « fiche stockage ».
Une confirmation est demandée sous forme d’un message sur fond vert - « je suis certain » - qui apparait à droite de la croix rouge, comme sur l’image ci-dessous :
26 Une fois les opérations sur Chimithèque terminées, quitter le logiciel en fermant l’onglet du navigateur internet.
3. LIMITES
Comme tout logiciel, Chimithèque a des limites à son utilisation.
- Impossibilité de créer des entités et entrepôts hiérarchiques. Cela signifie qu’il est impossible de regrouper des entrepôts ou des entités dans un autre entrepôt ou entité. La limitation concernant les entités est moins gênante car elle nécessite juste d'effectuer plusieurs requêtes pour récupérer les produits dans un groupe d'entrepôts, comme les produits dans les tiroirs d'une armoire.
- Impossibilité de créer 2 fiches produit avec le même numéro CAS. De cette manière, le logiciel nous assure une certaine sécurité puisque par définition un numéro CAS est unique et ne désigne qu’une seule substance chimique.
4. AIDE A L’AMELIORATION DE CHIMITHEQUE
Afin de faire remonter les remarques et les propositions de modification aux développeurs du logiciel, un tableau a été mis en place au sein du laboratoire. Il permet de collecter toutes les bonnes idées ainsi que toutes les limites ou propositions d’améliorations que l’on souhaiterait voir intégrées dans Chimithèque par la suite (voir annexe 2).
III. Travail effectué
1. ALIMENTATION DE LA BASE DE DONNEES DE CHIMITHEQUE
Quand j’ai commencé à travailler sur Chimithèque, le logiciel était déjà opérationnel puisque certains produits étaient déjà présents dans la base de données de celui-ci.
Dans un premier temps, j’ai alimenté la base de données de Chimithèque, c’est-à-dire que j’ai créé les fiches « produits » des différents produits utilisés au laboratoire des micropolluants organiques.
Pour cela, j’ai collecté les informations utiles et nécessaires et vérifié leur fiabilité:
• Numéro CAS du produit
• Nom donné au produit au sein du laboratoire
• Synonyme(s) éventuel(s) du produit
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• Formule du produit
• Pictogrammes, phrases de risque et de sécurité
Ainsi, je me suis appuyée sur la base de donnée « maison » (fichier Excel®) listant les produits utilisés au laboratoire. Ce fichier Excel, du fait du manque d’homogénéité des pratiques de remplissages et d’informations mal renseignées, était mal tenu et n’était pas mis à jour régulièrement.
Je me suis aussi référée aux sites des fournisseurs tels que celui de la société Sigma-Aldrich. J’y ai trouvé des informations pertinentes comme la formule brute du produit les caractéristiques physico- chimiques et le lien renvoyant à la fiche de donnée de sécurité (FDS). Les FDS centralisées au laboratoire m’ont permis de compléter certaines informations en matière d’H&S.
La compilation de ces différentes informations m’ont permis de créer les fiches des produits.
Dans un second temps, j’ai créé les fiches de stockage des produits à l’aide de la base de données
« maison » et je me suis appuyée sur les certificats d’analyses fournis par les fabricants. En l’absence de certains certificats d’analyses, j’ai dû prendre contact avec les fournisseurs afin d’obtenir les informations de pureté, de conditions de stockage et de péremption des produits.
Ces informations sont nécessaires dans la fiche stockage pour assurer la continuité de la traçabilité analytique.
Ensuite, j’ai réalisé un inventaire, avec tout le personnel du laboratoire. Cette comptabilité a permis de réaliser un tri parmi les centaines de produits stockés ce qui a permis d’éliminer tous les produits périmés, d’avoir une meilleure visibilité sur les quantités utilisées et de permettre ainsi une meilleure gestion des achats.
Enfin, j’ai participé à la relecture du manuel d’utilisation du logiciel dans lequel j’ai apporté quelques modifications. De même avec les propositions d’améliorations du logiciel que le responsable fera suivre aux développeurs de celui-ci.
2. SOLUTIONS POUR PALIER LES LIMITES DU LOGICIEL
Tout au long de l’utilisation de Chimithèque, je me suis confrontée à ses limites. Et grâce à mon tuteur de stage et ses conseils, nous avons pu les contourner. Notamment, en ce qui concerne le problème lié au numéro CAS car le laboratoire utilise des produits dit marqués, ce sont des produits issus de produits « parents » dont certains atomes ont été remplacés par des isotopes stables (atomes possédant le même numéro atomique, mais ayant une masse atomique différente dû au nombre différent de neutrons). Par exemple, l’atrazine, un pesticide qui a pour formule C8H14ClN5, peut être commercialisé sous sa forme deutérée (plusieurs atomes d’hydrogène ont été remplacés par leurs isotopes naturels et stables : le deutérium de symbole D ou 2H). Cette molécule a pour formule C8H9ClD5N5 et est appelée l’atrazine D5. Ainsi, les produits marqués ont soit un numéro CAS différent des produits originels s’ils ont été répertoriés dans la base de données de Chemical
28 Abstracts Service ou ils peuvent avoir le même numéro CAS que le produit originel. Dans ce dernier cas, Chimithèque ne crée pas deux fiches produits portant le même numéro CAS. Alors, pour contourner ce problème, nous avons rajouté le suffixe « M » pour « marqué » à la fin du numéro CAS du produit « parent ».
Le deuxième problème que nous avons eu, était attaché aux FDS données par les fournisseurs pour certains produits marqués qui ne sont pas très clairs (absence de pictogrammes, de phrases de risque et de phrases de sécurité). De ce fait, nous avons donné les phrases de risques et de sécurités des produits « parents » puisque le produit marqué dérivant de ce produit comporte les mêmes risques.
3. PERSPECTIVES
Pour améliorer Chimithèque ainsi que ses prochaines versions, le laboratoire transmettra aux développeurs les propositions d’améliorations du logiciel. Par la suite, celles-ci seront peut-être intégrées au logiciel.
L’objectif est de déployer le logiciel Chimithèque à tout le laboratoire de chimie des milieux aquatiques (LAMA) pour les équipes métaux et majeurs. Puis, par la suite, de l’étendre à l’unité de recherche Milieux aquatiques, écologies et pollutions (MAEP) comprenant des chimistes, écotoxicologues, des spécialistes en génie des procédés qui manipulent de nombreux produits chimiques.
Dans l’idéal, le logiciel pourrait être déployé au niveau national pour tout le personnel des laboratoires d’Irstea.
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Conclusions
Ce stage, étant mon premier stage en relation avec la chimie, m’a permis de découvrir un aspect de celle-ci : le monde de la recherche scientifique appliquée à l’environnement et plus spécialement la recherche liée à l’analyse de l’eau au sein d’un établissement public à caractère scientifique et technique.
Aux côtés de chercheurs, ingénieurs, techniciens et doctorants, j’ai acquis de nombreuses connaissances en ce qui concerne les produits utilisés dans un laboratoire d’analyse, spécifiquement :
- sur les notions d’H&S liées à leurs manipulations par la lecture des FDS,
- sur leurs caractéristiques et leur gestion par la recherche d’informations utiles et la lecture des certificats d’analyses des fournisseurs.
De même, j’ai beaucoup appris sur le monde de l’entreprise, en participant à quelques réunions et séminaires internes. Cette expérience m’a enrichie sur le plan humain par le contact que j’ai pu avoir avec le personnel du laboratoire.
Concernant plus particulièrement le logiciel libre Chimithèque, je sais que je pourrai désormais l’utiliser ou proposer son utilisation dans mes missions futures.
En ce qui concerne la recherche scientifique, elle est très enthousiasmante puisqu’elle exige réflexion, patience, rigueur et échange.
Souhaitant faire carrière dans le domaine de la chimie, ce stage m’a confortée dans mes choix d’orientation et il ouvre une nouvelle voie concernant mes missions futures.
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Références bibliographiques
Irstea, Centre Lyon, MAEP
http://www.irstea.fr/la-recherche/unites-de-recherche/maep Irstea, Centre Lyon, LAMA
http://www.irstea.fr/la-recherche/themes-de-recherche/arceau/laboratoire-de-chimie-des- milieux-aquatiques-lama
Elodie G., Chimithèque, site officiel du logiciel
https://chimitheque.ens-lyon.fr/doc/chimitheque_fr.xhtml Sigma-Aldrich, France
http://www.sigmaaldrich.com/france.html Dr Ehrenstorfer, catalogue
http://www.analytical-standards.com/redirect_0.html CDN Isotopes
http://www.cdnisotopes.com/
Chemical Book
http://www.chemicalbook.com/
Alsachim, catalogue
http://www.alsachim.com/catalog.search-glo.bal.html
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Annexe 1 : ORGANIGRAMME LAMA
PARAMETRES MAJEURS MICROPOLLUANTS ORGANIQUES Matthieu MASSON (IR)
Responsable d’activité
Corinne BROSSE (IE) Myriam ARHROR (AI) Loïc RICHARD (AT) Sébastien PELLETANT
(AI) Amandine ROUSSEL-GALLE
(AI) Marina COQUERY (DR)
Responsable d’activité
Aymeric DABRIN (CR) Lysiane DHERRET (AI) Ghislaine GRISOT (AI) Josiane GAHOU (AI)
Aurélie LARROSE (IR) Aurélie MAGNIER (P- Doc)
Cécile MIEGE (IR) Responsable d’activité Christelle MARGOUM
(IR)
Céline GUILLEMAIN (AI) Philippe BADOS (IE) Amandine ROUSSEL-
GALLE (AI) Josselin PANAY
Marion-Justine CAPDEVILLE (CR)
Eva LIONARD (IE)
Fabienne SERVETO (IE) Azziz ASSOUMANI (IR)
Chloé LE BESCOND (AI) Alexis MARTIN (Doc)
Marina COQUERY Animateur de l’équipe
Ghislaine VIVIANI
Corinne BROSSE Métrologue Brice GRANDPIERRE
Délégué Qualité UR MALY Secrétariat technique
Correspondant Terrain Loïc RICHARD
Assistant de prévention Céline GUILLEMAIN Assistant de prévention
Josselin PANAY (TR) CONTAMINANTS INORGANIQUES
Personnel permanent
Personnel temporaire DR: Directeur de recherche IR : Ingénieur de recherche CR: Chargé de recherche IE: Ingénieur d’étude
TR : Technicien de recherche AI : Assistant Ingénieur
Doc, P-Doc : Doctorant, Post Doctorant AT : Adjoint Technique
32 Le laboratoire de chimie des milieux aquatiques (LAMA) est organisé comme ci-dessus. On remarque, notamment, que certaines personnes travaillant au laboratoire ont également d’autres responsabilités telles qu’assistants de prévention. Ils ont un double rôle au sein du laboratoire. La composition du laboratoire est assez variable en fonction des doctorants mais aussi des stagiaires.
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Annexe 2 : Tableau des propositions d’améliorations
Propositions Opérateur Date
transmission concepteurs (ENS)
Suite donnée
- Avoir Chimithèque en vert (ceci est un exemple ;-) ) PhB 01/01/2013 Ne sera pas développé - Etat des stocks globaux : visibilité globale du nombre
d’unités par produit.
AA
- Numéro de lot apparait sur identification de l’unité lorsqu’on affiche le détail du stockage du produit.
Micropol
- Alerte à stock mini par mail AA/PhB
- Le n° de CAS est le même pour un produit décliné en plusieurs concentrations
GG - Pour les FDS en format PDF : en cliquant sur le lien, le
préfixe
http://chimitheque.lyon.cemagref.fr/chimitheque/prod uct/ s’affiche devant le chemin vers le lien de la FDS format PDF, il faudrait le supprimer pour pouvoir y accéder.
MT
- Augmenter la durée de la session MT
- Supprimer dans les fiches stockages les heures, minutes et secondes pour les dates d’entrée, de sortie,
d’ouverture et d’expiration
MT
- Alerte date d’expiration « passé » par mail MT - Peut-être supprimer les anciens pictogrammes ainsi
que les phrases risques et sécurités dans fiches produits (ancienne norme)
MT
- Possibilité de supprimer des fournisseurs ou familles chimiques
MT - Ajouter une case à cocher pour savoir si le produit et
ouvert ou fermé (meilleure visibilité). On pourrait, par exemple créer une case à côté des étiquettes.
MT
Sur ce même document, il est possible d’indiquer les dysfonctionnements rencontrés ou les propositions d’améliorations.
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Annexe 3 : Numéro CAS
Il est attribué par le Chemical Abstracts Service, une division de l’American Chemical Society. Le CAS assigne ces numéros à chaque produit chimique qui a été décrit dans la littérature. De plus, il maintient et commercialise une base de données de ces substances, le CAS Registry. Environ 30 millions de composés ont reçu un numéro CAS jusqu’à présent et environ 4 000 nouveaux numéros sont ajoutés chaque jour. Le but est de faciliter les recherches dans les bases de données, vu que les produits chimiques ont souvent différents noms. Presque toutes les bases de données de molécules actuelles permettent une recherche par numéro CAS. Les numéros CAS sont attribués dans un ordre croissant et n’ont pas de signification particulière. Il se caractérise par la présence de deux tirets toujours placés au même endroit. Exemple : 12345-67-8. Les différents isomères d’une molécule ont un numéro CAS différent : par exemple, l’atrazine et l’atrazine D5 (molécule deutérée) ont des numéros CAS différents : pour l’atrazine c’est : 1912-24-9, alors que pour l’atrazine D5, le numéro CAS est : 163165-75-1. À l’inverse parfois, une classe complète de molécules reçoit un seul numéro : par exemple, le mestranol (hormone) et sa molécule deutérée : le mestranol D4, ont le même numéro CAS : 72-33-3.
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Irstea – centre de Lyon Direction Général 5, rue de la Doua CS 70077
69626 Villeurbanne cedex tél. +33 (0)472208711 fax +33 (0)478477875 www.irstea.fr
Résumé
En manipulant des produits chimiques, on s’expose à différents risques. Et cela, peut avoir un impact conséquent sur notre santé.
De ce fait, dans les laboratoires, il faut savoir gérer correctement ces produits : connaître leurs conditions de stockage, leurs dates de péremption, leurs dangerosités, comment se protéger en manipulant tel produit,…
Chimithèque, un logiciel libre, permet d’harmoniser toutes ces données, de permettre une meilleure gestion et une meilleure visibilité du stock des produits chimiques, ce qui facilite l’achat des différents produits. Et grâce au manuel d’utilisation de ce logiciel, il est facile de pouvoir l’utiliser.
