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N 69 du Jeudi 17 Septembre Congo France

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Academic year: 2022

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N° 69 du Jeudi 17 Septembre 2020

Siège : Hôtel Saphir - Centre-ville Brazzaville - Congo - www.lhorizonafricain.com

Prix: 500 F.CFA - Tél: 05.656.37.31 / 06.886.54.70/ 05 564.40.99 / E-mail:lhorizonafricain@gmail.com

Hebdomadaire d’informations générales et d’analyses

(P.5)

(P.9)

(P.3)

Congo – France

Vers la célébration des 80 ans

du manifeste de Brazzaville

Le général Charles De Gaulle (Debout), en octobre 1940, à Brazzaville. Le Congo a décidé de donner un éclat parti- culier à la célébration, le 27 octobre 2020, du 80ème anniversaire de ce qu’on appelle le manifeste de Brazzaville.

FPU (Fédération pour la Paix Universelle)

Le chairman Driss Senda a appelé les ambassadeurs

à oeuvrer pour la consolidation

de la paix

M. Driss Senda, chairman FPU section Congo.

10 septembre 1880 – 10 septembre 2020

Il y a 140 ans, Savorgnan De Brazza et le Roi

Makoko signèrent

un traité à Mbé !

Belinda Ayessa, directrice du Mémorial Pierre

Savorgnan De Brazza. (P.14)

P.c.t (Parti congolais du travail)

Les cadres doivent investir les médias

avec conviction

(2)

ACTUALITES

D

ans le souci d’améliorer le système sanitaire congo- lais, le gouvernement avait mis en place un programme de formation en médecine des étudiants à Cuba, réalisé par le Ministère de la santé et de la population. Une première vague de 500 étudiants était partie en octobre 2013, accompagnée par François Ibovi, ministre de la santé à l’époque. 600 autres étudiants étaient envoyés en 2014, dont 540 médecins dans 36 spécialités, 200 assistants et sages-femmes et 150 infirmiers devant embrasser des carrières complémentaires à la profession de médecin. Malheureusement, ce programme s’est confronté à certaines difficultés, étant donné la crise financière qui a touché le Congo, avec la chute des prix du pétrole à partir de 2016.

Le 13 août dernier, l’ambassa- deur de Cuba au Congo, José Antonio Garcia Gonzales, était reçu par le Premier ministre Clément Mouamba, entouré des

Santé

256 médecins formés à Cuba ont regagné Brazzaville

256 médecins, dont 6 techniciens biomédicaux, formés à Cuba depuis 2013, aujourd’hui munis de leurs diplômes, ont regagné Brazzaville, le vendredi 11 septembre 2020, en début d’après-midi, à bord d’un avion loué par le Chef de l’Etat. Un grand honneur leur a été fait avec un accueil gouvernemental à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville. En effet, le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, entouré de quelques ministres, dont Bruno Jean-Richard Itoua, de l’enseignement supérieur, les ont accueillis à leur arrivée. Il s’agit d’une première vague représentant près de 25% des effec- tifs des étudiants congolais en formation en médecine à Cuba.

ministres Bruno Jean-Richard Itoua, Jacqueline Lydia Mikolo (santé) et le ministre délégué au budget, Ludovic Ngatsé, pour évoquer les conditions pratiques et les aspects financiers du re- tour de la première vague des étudiants congolais formés en médecine à Cuba. Le gouverne- ment s’était alors engagé à tout mettre en œuvre pour réunir les meilleures conditions de retour

au pays de ses jeunes médecins.

Ainsi, le vendredi 11 septembre dernier, le Premier ministre Clé- ment Mouamba s’est déplacé, lui-même, à l’aéroport pour sou- haiter la bienvenue à ces pre- miers médecins frais émoulus sortis de l’université, qui vont affronter maintenant le monde du travail. Il les a, d’ailleurs, pré- sentés comme des «perles», se préoccupant déjà de leur inser-

tion professionnelle. «Tout est fait pour que votre insertion, im- mersion dans le pays soit la plus régulière et optimale possible», a-t-i dit.

Le ministre de l’enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua, a écarté tout suspense, en précisant qu’ils vont tous bénéfi- cier de stages dans les structures

hospitalières et seront tous recru- tés dans la Fonction publique.

Son département ministériel a, du reste, pris en charge ceux qui n’ont pas de famille à Brazzaville, pour l’observation de la quator- zaine à domicile, avant leur affec- tation dans les lieux de stage.

Dans une note d’information publiée le 10 septembre 2020,

Florent Balandamio, directeur de cabinet du Ministère de la santé, a fait savoir que les médecins, les techniciens biomédicaux et les 52 médecins de la 36ème promo- tion de la Faculté des sciences de la santé de l’Université Marien Ngouabi seront déployés, à partir du 12 octobre prochain, dans les dix hôpitaux généraux, à travers le pays, «pour suivre un parcours de consolidation des compé- tences (stage d’immersion), pen- dant six mois».

Malgré l’optimisme dégagé par les autorités nationales, la réalité est plutôt à la morosité, surtout en ces temps de lutte contre la pandémie de covid-19, ayant provoqué une grande récession de l’économie nationale, l’Etat voyant lui-même ses propres recettes budgétaires en forte baisse.

Depuis 2017, le programme de construction de 12 hôpitaux dans les chefs-lieux de département est à l’arrêt complet, alors que des milliers de diplômés sortis des établissements universitaires du pays ou de l’étranger, frappent sans succès à la porte de la Fonction publique.

En juillet dernier, le collectif des diplômés congolais de Russie réclamait son intégration à la Fonction publique. Et que dire des promotions sorties de la Fa- culté de médecine, l’Enma (Ecole nationale moyenne d’administra- tion), de l’Enam (Ecole nationale d’administration et de magistra- ture), de l’Ecole supérieure de polytechnique, de l’Ecole natio- nale supérieure, de l’Ecole pa- ramédicale Jean-Joseph Louka- bou, etc, qui attendent toujours, depuis 2012, d’être recrutées dans la Fonction publique.

Comme quoi, c’est bien de pro- mettre, mais encore faut-il créer les conditions d’une économie nationale créatrice d’emplois, par le dynamisme de sa croissance.

Narcisse MAVOUNGOU 256 médecins formés à Cuba ont regagné le pays, par un vol

spécial affrété par le gouvernement.

Le Premier ministre Clément Mouamba accueillant les étudiants à l’aéroport.

Le Premier ministre et les membres du gouvernement venus accueillir les nouveaux médecins formés à Cuba.

C

élébrée dans un contexte de crise liée à la pan- démie de covid-19, le thème de l’édition 2020 de la journée internationale de l’al- phabétisation fait appel à une nouvelle forme de leadership, à des prestations éducatives alternatives et innovantes.

«Dans cette dynamique, il est impérieux de réorganiser notre cadre juridique pour mieux articuler le nouveau modèle de la pratique pédago-an-

dragogique», a dit Laure Ma- tongo, avant d’énumérer les différentes actions menées au cours de l’année scolaire 2019-2020. «Notre direction est engagé à travailler pour les personnes affectées par les conséquences du manque d’éducation. C’est pourquoi, elle doit poursuivre son inter- vention dans la gestion du pro- gramme «l’école à domicile»

par l’inscription des candidats libres aux différents examens

d’Etat; le suivi des centres d’encadrement, la réouver- ture des foyers féminins pour la prise en charge des jeunes filles mères, intégrant l’appren- tissage aux petits métiers…».

La directrice générale de l’al- phabétisation a remercié les partenaires du Congo qui appuient l’éducation non-for- melle, en l’occurrence le Japon qui a accordé, par le truche- ment de l’Unicef, un finance- ment de 25 millions de francs

Cfa, pour sécuriser les struc- tures de rescolarisation de Brazzaville et Pointe-Noire, à l’orée de l’ouverture de l’année pédago-andragogique 2020- 2021, le 19 octobre prochain, une semaine après la rentrée scolaire. «Je remercie les ani- mateurs bénévoles, qui sont

Journée internationale de l’alphabétisation

Lutter contre l’analphabétisme, l’illettrisme et la déscolarisation au nom du développement

L’humanité a célébré le 8 septembre dernier, la 54ème journée internationale de l’alphabétisation sous le thème: «Enseigne- ment et apprentissage de l’alphabétisation en période de crise:

le rôle des éducateurs et l’évolution des pédagogies». Au Congo, l’évènement a été organisé au Lycée de la Révolution, à Braz- zaville, sous les auspices d’Adolphe Mbou-Maba, directeur de cabinet du ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, qui avait à ses côtés Gabriel Bokoumaka, secrétaire général de la Commission nationale congolaise pour l’U.n.e.s.co, et Mme Laure Matongo, directrice générale de l’al- phabétisation et de l’éducation non formelle.

80% du personnel d’éduca- tion non formelle et travaillent sans relâche pour maintenir la flamme de l’alphabétisation au Congo», tel est son appel lancé au gouvernement dans la prise en compte dans les quotas de recrutement à la fonction publique.

Le Ministère en charge de l’alphabétisation a étendu sur l’ensemble du pays les ac- tions d’alphabétisation et de rescolarisation précédemment limitées aux zones urbaines et péri-urbaines. «En effet, nous consacrons beaucoup d’ef- forts pour lutter contre l’anal- phabétisme, l’illettrisme et la déscolarisation qui impactent négativement l’épanouisse- ment individuel. Il nous faut, dès maintenant, étudier des nouvelles stratégies et mé- thodes, afin d’insuffler un sang nouveau au système éducatif non formel. Le ministère en- tend cristalliser davantage les actions d’éducations non formelles de façon pérenne», a fait savoir Adolphe Mbou- Maba.

Selon le dernier rapport mon- dial de suivi de l’évolution pour tous de l’Unesco, même si les taux d’alphabétisation ont augmenté, le nombre d’anal- phabètes et des non-scola- risés s’est accru dans plu- sieurs pays, en raison de la rapidité de la croissance démographique d’une part, et des conditions d’existence socio-économiques et maté- rielles dégradantes d’autres part. C’est donc une réelle me- nace pour le développement humain et le bien-être durable.

Urbain NZABANI Adolphe Mbou-Maba (au milieu), pendant la cérémonie.

(3)

NATIONAL

Editorial Editorial M

ême si au plan interne,

on ne parle pas encore de l’événement qui va se tenir à Brazzaville autour de la date du 27 octobre pro- chain, la diplomatie congo- laise est déjà en branle. Jean- Claude Gakosso, le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, a pris son bâton de pèlerin pour aller porter l’in- vitation du Président de la Ré- publique aux hôtes attendus au colloque de Brazzaville.

Le Président Denis Sas- sou-Nguesso a mis un point d’honneur à donner à cet évé- nement un éclat particulier, en invitant son homologue français, dans la ville même qui joua le rôle de capitale de la France-libre, le mouve- ment de résistance et de re- conquête de la souveraineté française, mise à mal par l’oc- cupation nazie de la France, pendant la Seconde guerre mondiale.

Il y a 80 ans, en effet, le géné- ral Charles De Gaulle, ayant entrepris de libérer son pays, en s’opposant au régime col- laborationniste du maréchal Philippe Pétain, lança, depuis

Congo – France

Vers la célébration des 80 ans du manifeste de Brazzaville

Le Congo a décidé de donner un éclat particulier à la célébration, le 27 octobre 2020, du 80ème anniversaire de ce qu’on appelle le manifeste de Brazzaville, à travers lequel le général Charles De Gaulle annonça, depuis ce qui était alors la capitale de l’A.e.f (Afrique équatoriale française), le 27 octobre 1940, la constitu- tion d’un Conseil de défense de l’empire devant l’assister dans la guerre qu’il avait déclarée contre l’occupation de la France par les forces nazies. Pour ce faire, Brazzaville va réunir un sommet des Chefs d’Etat des pays ayant constitué les territoires de l’A.e.f auquel le Président français, Emmanuel Macron, est invité et un colloque sera organisé sur l’histoire de la décolonisation partant de la conférence de Brazzaville, avec le concours de la Fondation Charles De Gaulle.

Brazzaville, un manifeste an- nonçant la constitution d’un Conseil de défense de l’em- pire, appelant «à la guerre, c’est-à-dire au combat ou au sacrifice, tous les hommes et toutes les femmes des terres françaises qui sont ralliées» à lui. Le Conseil de défense de l’empire était comme le pre-

mier gouvernement de guerre du mouvement de la France libre, de 1940 à 1941. Il fut remplacé par le Comité natio- nal français, de 1941 à 1943, qui céda ensuite la place au Comité français de libéra- tion nationale qui conduisit la France, avec le concours des alliés, à la victoire sur l’Alle-

magne hitlérienne en 1945.

Tout partit donc de Braz- zaville, mais jamais cet événe- ment n’a été célébré en terre congolaise. C’est comme si tout d’un coup, les Congolais, qui connaissent pourtant leur histoire, découvrent que leur pays a bien joué un rôle du- rant la Seconde guerre mon- diale, particulièrement dans la libération de la France contre l’occupant nazi.

Parmi les activités relatives à la célébration de ce 80ème anniversaire du manifeste de

J

e vais prendre une autre question, celle de Lau- ra Gardner qui est de l’Agence Debtwire à Londres.

Laura est en train de deman- der, au sujet de la République du Congo, est-ce que le gou- vernement a progressé dans les négociations sur la restruc- turation de la dette avec les tra- ders pétroliers? Pouvons-nous nous attendre à une première

revue de la Facilité élargie de crédit, comme le pays est en programme avec le Fonds mo- nétaire international et le dé- boursement (de la deuxième tranche) avant la fin de cette année ou le programme est-il carrément suspendu?

A ce sujet, je peux vous dire que les autorités du Congo et le staff du Fonds monétaire international sont actuellement

en discussion, pour actualiser le contexte micro-économique, afin de répondre à la demande des autorités pour une facili- té de crédit d’urgence et plus

tard, la première revue de la facilité élargie de crédit. Donc, les autorités du Congo, en plus du programme en cours avec le Fonds monétaire internatio- nal, ont aussi demandé une fa- cilité de crédit d’urgence, pour les aider à faire face aux effets de la pandémie. C’est la facilité de crédit d’urgence. Donc, ces discussions couvrent, parmi d’autres choses, les questions liées à la soutenabilité de la dette et comment les fonds du crédit d’urgence peuvent aider les autorités à faire face aux effets de la crise de covid-19.

A ce stade, c’est trop tôt pour dire quand est-ce qu’on aura les conclusions de ces discus- sions. Donc, ça c’est la Répu- blique du Congo.»

Congo - F.m.i

Selon Gerry Rice, les discussions se poursuivent

Le 10 septembre 2020, le directeur du départe- ment communication du F.m.i (Fonds monétaire international), Gerry Rice, a animé une conférence de presse en ligne, depuis Washington, aux Etats- Unis. Parmi les nombreuses questions auxquelles il a répondu, il y a eu une concernant la République du Congo. A ce propos, Gerry Rice a simplement précisé qu’il est encore trop tôt pour dire à quel moment les négociations entre le staff du F.m.i et les autorités de la République du Congo vont abou- tir. Voici traduite par la rédaction la question qui lui a été posée et la réponse qu’il a donnée concer- nant le Congo.

Brazzaville, il y a la réhabilita- tion du studio de Radio Braz- zaville qui diffusa le manifeste et la déclaration qui s’en était suivie, la réhabilitation du bâ- timent du Cfrad (Centre de formation et de recherche en art dramatique) qui abrita, du 30 janvier au 8 février 1944, la conférence de Brazzaville pré- Le général Charles De Gaulle (Bras levés), à Brazzaville.

sidée par Charles De Gaulle, et qui planta la graine de la décolonisation. Des sites mo- destes, mais qu’il faut tirer de l’oubli tant ils sont chargés de symboles historiques.

A l’indépendance, le 15 août 1960, le Président Fulbert Youlou inaugura le square De Gaulle, à Bacongo. Ce qui paraît paradoxal. Comment honorer l’ancien colon, au moment où l’on accède à la liberté? Mais, une lecture plus

poussée donne à comprendre ce symbole dans son contexte historique.

Appelé «L’homme de Braz- zaville», De Gaulle comprit très vite qu’il fallait répondre à l’aspiration des Africains à leur souveraineté. Et l’acces- sion à l’indépendance eut lieu dans la paix et la compréhen- sion mutuelle, même si les intérêts opposent toujours les hommes.

La célébration des 80 ans du manifeste de Brazzaville prouve qu’on ne peut falsifier l’histoire. Après Londres, c’est à Brazzaville que le général Charles De Gaulle eut le ren- fort capital à son mouvement de libération de la France. Ce qui n’est pas sans honorer les Congolais de voir leur capitale avoir joué ce rôle.

Jean-Clotaire DIATOU

Ecouter l’opinion est une caractéristique

démocratique

E

couter l’opinion ne veut pas dire faire sa volonté. Cela veut dire qu’on la prend en compte et on l’évalue, avant de décider. Vaut-elle d’être suivie, recadrée ou contra- riée? C’est l’exercice de tout dirigeant en démocratie. Il y a des fois où un chef est obligé de décider contre ce que pense l’opinion; mais des fois aussi où il écoute l’opinion et décide en sa faveur. Bref, le chef a le pouvoir de décider, mais il ne doit pas faire dans le dirigisme, cette tendance qui consiste à ne jamais prendre en compte l’opinion.

Entre son intime conviction, sa vision, les faits dont il a connais- sance et ce que pense l’opinion, il doit percevoir ce qui est bon pour l’intérêt général et trouver la bonne manière de le défendre. C’est toujours un exercice périlleux, car sa décision est toujours placée sur la balance du tribunal de l’opinion qui n’a pas que l’intérêt général comme repère. Son état d’esprit ou ses états d’âme sont autant de facteurs qui peuvent dicter son attitude. Une opinion insatisfaite peut se braquer, voire se radicaliser et exiger ce qui n’a pas de rapport avec l’intérêt gé- néral. Mais, quoiqu’il en soit, écouter l’opinion n’est pas signe de faiblesse, mais caractéristique d’un exercice démocratique de l’autorité.

La pandémie de covid-19 a mis la gouvernance démocratique à l’épreuve, avec ses mesures barrières comme moyen de ri- poste pour s’en prévenir. La Chine, où cette pandémie a fait son apparition en décembre 2019 et qui a été le premier pays à appliquer rigoureusement ces mesures barrières, n’est certes pas une démocratie pluraliste. Le pouvoir a dû donc en impo- ser aux populations de la Province de Hubei qui n’ont aucun moyen d’en redire. Mais, le succès de la Chine contre cette maladie ne tient pas seulement à sa riposte contraignante, mais aussi à son développement économique, pour juguler les effets de cette stratégie sur l’économie et à ses capacités dans le domaine médical. Cela se passe de commentaire.

Quand la politique de riposte d’un pays qui se dit démocratique comme le Congo se résume essentiellement aux mesures contraignantes, dans un contexte économique précaire et un secteur sanitaire condamné à la survie par des dons, accusant des contre-performances qui laissent interrogateurs, le prix à payer par les populations devient alors lourd. L’argument avan- cé disant qu’il y aurait eu explosion de la pandémie est atténué par le fait que cette explosion de la pandémie n’a pas eu lieu dans les pays africains ne s’étant limités qu’aux mesures bar- rières. D’ailleurs, les craintes de l’O.m.s qui voyait un continent africain littéralement à la merci du coronavirus se sont révélées infondées. Les pays les plus touchés au monde, actuellement, les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil n’ont pas grand-chose de com- mun. Et si, en Asie, l’épidémie a frappé certains pays et pas d’autres, il y a de quoi dire que cette maladie frappe sévère- ment là où elle veut. Car, si l’Afrique du Sud est le pays le plus touché du continent, ce n’est pas parce que ses dirigeants n’ont pas pu instaurer des mesures contraignantes. Il y a des causes qu’on finira par comprendre bien plus tard. Contre la pandémie, on le sait, la stratégie de riposte la plus partagée par les gouvernants à travers le monde est la suppression (mesures contraignantes), à l’exemple de la Chine. Mais, cette stratégie a un coût économique auquel il faut faire face. S’il n’y a pas de mesures d’accompagnement, l’opinion en devient alors défavorable. Et c’est là tout le problème!

L’HORIZON AFRICAIN

Gerry Rice, directeur du Département communication du F.m.i à Washington.

(4)

ANNONCE

- date limite pour le dépôt des offres:

le 30 Septembre 2020 à 15h 30

Direction de la logistique LCB Bank, Avenue Amilcar Cabral -

B.P.: 2889 - Brazzaville, République du Congo

- Condition de retrait du DAO:

50.000 F. CFA

DAO N°005 / 2020 - LCB BANK relatif à la commande des calendriers 2021

- Lieu de retrait des DAO:

(5)

PROPOS D’éTAPE

NATIONAL

A

vec le déconfinement graduel et au regard de la reprise progressive des activités politiques, Pierre Moussa veut voir les cadres de son parti au front média- tique, pour réagir à «l’agressi- vité accrue» des adversaires.

«Devant l’agressivité et le men- songe accru de l’adversaire, le P.c.t doit réagir par des cam- pagnes d’explications convain- cantes, au sein de notre peuple et de la communauté inter- nationale. Les membres du Bureau politique et du Comité central doivent, donc, investir les fronts médiatiques, avec conviction, modestie, courtoisie et le sens de l’unité nationale qui est notre lien, notre ciment commun», a-t-il déclaré.

Pour lui, le contexte s’y prête, dorénavant. «Maintenant que le confinement s’est allégé, le travail en cours, portant sur la restructuration des fédérations, des unions catégorielles ainsi que le renforcement des liens avec le monde du travail, le monde associatif, va s’accélé- rer et s’intensifier au cours des

P.c.t (Parti congolais du travail)

Les cadres doivent investir les médias avec conviction

A l’occasion de la deuxième réunion ordinaire du Bureau poli- tique tenue le dimanche 30 août 2020, dans la salle des confé- rences internationales du Palais des congrès à Brazzaville, le secrétaire général Pierre Moussa a encouragé les cadres de son parti à «investir les médias avec conviction», pour bien expli- quer les questions nationales suivant la lecture du parti. Il l’avait dit dans son allocution d’ouverture de la réunion du Bu- reau politique.

prochains mois», a-t-il pour- suivi. Pour lui, si les cadres du parti n’investissent pas les médias nationaux et internatio- naux pour expliquer les enjeux politiques du moment, couplés à la crise financière et sanitaire, le parti peut prendre des coups.

Donc, «les camarades», in- siste-t-il, doivent investir les médias, avec conviction. Autre- ment dit, celui qui doit prendre la parole dans un média, doit être capable de convaincre et sûr des propos qu’il développe.

Son intervention ne doit pas

desservir leur candidat, mais plutôt, lui apporter un avantage de plus.

Dans cet exercice de prise de parole, Pierre Moussa ap- pelle les «camarades du par- ti» à faire preuve de qualités et de bon sens, pour réussir cette mission. Il reconnaît que

«chaque jour qui passe, le temps nous rapproche d’un rendez-vous politique majeur, à savoir: l’élection présidentielle de 2021».

Par ailleurs, le secrétaire gé- néral Pierre Moussa est bien

conscient que pour réussir l’agenda 2021, il faut pour- suivre le travail sur la restruc- turation des neuf autres dé- partements restants. Le grand travail doit se faire en direction des unions catégorielles: les femmes, les jeunes, les mu- tuelles et autres groupements d’intérêts communautaires, afin de se mettre au pas, tout en renforçant également les liens avec les institutions de la Ré- publique, en vue de conformer le programme d’activités de ces institutions avec le programme du parti, qui doit être la source d’inspiration principale de l’ac- tion publique, tel est le souhait de Pierre Moussa. C’est aussi l’objectif qu’il s’est assigné au sortir du 5ème congrès ordinaire tenu du 27 au 30 décembre 2019, à Kintélé.

Le secrétaire général du P.c.t souhaite qu’un travail de fond se fasse «dans l’unité, la co- hésion et la discipline, à la fois pour affermir notre organisa- tion, aiguiser notre détermina- tion et renforcer nos moyens d’action et offrir à notre candidat déjà désigné, le camarade Pré- sident Denis Sassou-Nguesso, une victoire claire à l’issue de cette consultation électorale.»

En tout cas, c’est un appel clair en direction des cadres du P.c.t.

Chrysostome FOUCK ZONZEKA

D

ès l’entame de son pro- pos, Richard Eyeni a apprécié les réformes que l’Etat a réalisées au ni- veau de la décentralisation.

«La décentralisation entraî- nera de grands bouleverse- ments dans l’administration et la gestion du pays. Mais, le gouvernement retarde cette transformation, même par pa-

liers. Quand les populations entendent les communica- tions du gouvernement, elles nous rendent responsables de tout. Je voudrais là, dégager la responsabilité des collecti- vités locales qui ploient sous des incertitudes aggravées», a-t-il souligné.

Il a également relevé le cas de détournement d’une dota-

tion gouvernementale dont le Conseil départemental de la Cuvette-Ouest a été victime.

Selon lui, «en 2018, quand le sénat a interpellé le gouver-

Conseil départemental de la Cuvette-Ouest

Richard Eyéni déplore

le manque de moyens de travail

Pour garantir son fonctionnement, la dé- centralisation doit disposer de moyens financiers, juridiques, techniques et hu- mains. Or, les acteurs qui sont sur le ter- rain déplorent le manque de fonds né- cessaires pour accomplir leurs missions.

C’est le constat fait par Richard Eyéni, président du Conseil départemental de la Cuvette-Ouest et président de l’Associa- tion des présidents des Conseils départe- mentaux du Congo, au cours de l’édition magazine du dimanche 6 septembre 2020 de Radio-Congo.

nement sur le financement des collectivités locales, le ministre des finances, à l’oc- casion, a déclaré qu’il avait transféré, malgré les difficul-

tés du moment, 191 millions de francs Cfa au Conseil départemental de la Cuvette- Ouest. Effectivement, l’argent était transféré par le Trésor public au Trésor départemen- tal. L’argent ne nous ait pas parvenu. Quand nous avons découvert cela, nous avons esté en justice, parce que nous en avons le droit», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, à la faveur des sessions criminelles qui ont eu lieu sur toute l’étendue du territoire national, poursuit Richard Eyeni, le Conseil dé- partemental s’est déporté à Owando. Malheureusement, le présumé coupable ne s’est pas présenté, comme pour défier à la fois le conseil et le gouvernement.

On comprend donc avec ai- sance que si la quasi-totalité

des Conseils départementaux ne tient pas ses sessions res- pectives, c’est parce qu’il n’y a pas de moyens de travail et si le gouvernement peut faire un geste à leur endroit, certains esprits malins ar- rivent à les détourner à leur profit. Pourtant, le Président de la République, Denis Sas- sou-Nguesso, n’a cessé de parler de l’importance que revêt la décentralisation au Congo. En effet, la loi n°9- 2003 du 6 juin 2003 fixant les orientations fondamentales de la décentralisation stipule, en son article 18, que «l’Etat ac- corde son concours financier aux collectivités locales, par le biais des organes financiers, sous forme de dotation».

Il faut rappeler que la Consti- tution du 25 octobre 2015 reconnaît bien le fonctionne- ment de l’Etat décentralisé.

Mais, comment rendre cette décentralisation effective, si les moyens de travail ne suivent pas. C’est toute la problématique qui se pose actuellement au niveau des institutions décentralisées.

Chrysostome FOUCK ZONZEKA

Expertise

E

xpertise, capacité à donner un avis, à faire une évalua- tion par la maîtrise des savoirs, qu’ils soient scientifiques ou techniques. Celui qui donne cet avis ou qui fait cette évaluation est appelé expert.

Ah, les experts! Quelle race de personnes! Leur métier tire son origine du verbe latin «experiri», faisant de l’expert «qui a fait ses preuves, qui a de l’expérience, qui est habile». Ils savent tout sur tout; ils parlent bien. Ils sont souvent étrangers au pays où ils expertisent. Ils coûtent chers. On leur donne ce qu’on ne donne pas aux nationaux. En fait, pour être expert, il faut l’être dans un autre pays. Les nationaux n’ont pas d’ex- pertise; ils ne savent pas gérer un hôpital par exemple. On doit un plan national; les nationaux? Non, non; il faut des experts!

Par exemple, un qui enseigne à Washington.

- Oui, mais il y a des nationaux qui ont enseigné aux Etats- Unis, dans la même discipline!

- Non, non; ils ne sont pas experts!

- Ah bon! Mais, ils ont été utilisés par des organismes inter- nationaux!

- Oui, d’accord; mais comme ils sont au pays, ils ne sont plus experts!

Ah! Donc l’expert doit venir de l’étranger?

Oui, du Canada par exemple! Ça fait bien un Canadien; ça a de la gueule; c’est blanc, tu vois!

Et pour le dépistage de la covid-19?

Oui, il faut un expert ! Non, pour prendre les températures des voyageurs, un Africain, ça suffit. Non, lui, non, ce n’est pas un expert; ah, si, si!

Donc, un national ne peut pas gérer ce dispositif dans les aé- roports nationaux?

Euh non! Si, peut-être! Ah, les experts, ce sont les étrangers!

Et puis, un jour, ils s’en vont! Ils ont gagné beaucoup d’argent;

ils sont contents; les nationaux restent avec leurs problèmes;

leurs hôpitaux mal fagotés, leurs dépistages bidons, les appa- reils qui ne fonctionnent pas, les thermomètres qui ne prennent pas la température! Bref, une expertise qui n’est pas experte.

Quand ils arrivent chez eux, ils disent que chez ces gens-là, on ne peut rien changer; pourtant, ils sont venus pour changer les choses. Non, ils sont venus chez les naïfs faire du fric.

Mais, comme on est naïf ou complice, pour faire du fric, on se fait expertiser par les autres. C’est vrai que nul n’est prophète chez soi; mais tout de même! Que reste-t-il quand un expert n’a rien expertisé? La Honte, pour celui qui l’a appelé. Mais la honte, elle existe encore?

Prométhée

Richard Eyéni.

Pierre Moussa.

(6)

NATIONAL

Pour les secteurs de l’enseignement général

et technique

L

es projets de décrets sont pris en application de la loi n°16-2019 du 21 mai 2019 fixant la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales, en matière d’enseignement préscolaire, primaire et secondaire et défi- nissant les modalités de projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionne- ment du Conseil départemental de l’enseignement.

Créé par la loi précitée, le Conseil départemental de l’en- seignement est un organe de concertation qui donne, no- tamment, des avis sur la carte scolaire départementale, la création, l’extension, la moder- nisation, la transformation et la suppression des établisse- ments du préscolaire, primaire, secondaire général et tech- nique.

Placé sous l’autorité du préfet, il se réunit une fois par an et peut être convoqué en session extraordinaire. Il regroupe les autorités déconcentrées et dé- centralisées du département.

Le deuxième projet de décret fixe les attributions, l’organisa- tion et le fonctionnement des or- ganes de gestion des établisse- ments scolaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et secondaire général et de l’alphabétisation. Il s’agit

Ministère de l’intérieur et de la décentralisation

Transfert de compétences au plan local, dans les secteurs de l’éducation et de la santé

Lors du conseil des ministres du jeudi 3 septembre 2020, qui s’est tenu par visioconférence, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, assisté en cela par les ministres compétents, a présenté deux séries de décrets concernant d’une part les secteurs de l’enseignement primaire et secondaire et de l’enseignement technique et professionnel et, d’autre part, celui de la santé. Ces projets de décrets ont pour objectif global de favoriser le transfert effectif et réaliste des compétences et des ressources humaines dans ces secteurs cruciaux pour la vie locale que sont l’éducation de base et la santé. Ils sont un pas important dans la mise en application des dispositions de la Constitution de 2015 qui consacre, de manière solennelle, le caractère décentralisé de la République du Congo, a souligné le ministre Thierry Moungalla, dans son compte-rendu.

des Centres d’alphabétisation et de rescolarisation, des Centres d’éducation préscolaire, des écoles primaires, des collèges et des lycées d’enseignement général.

Tout en déterminant leurs équipes de maîtrise, le décret précise que leurs principaux organes délibérants sont le Conseil d’administration, le Conseil de discipline, le Conseil des maîtres ou des professeurs et le Conseil de classe. Les membres de ces organes déli- bérants et des équipes de maî- trise sont nommés par arrêté du président du Conseil départe- mental ou municipal parmi les professionnels de l’enseigne- ment.

Cependant et en attendant le transfert effectif aux collectivités locales du personnel néces- saire à leur fonctionnement,

les établissements scolaires concernés sont gérés par les membres des organes délibé- rants et des équipes de maîtrise nommés par arrêté du ministre en charge du secteur.

Pour le secteur de la santé

Les structures sanitaires du district comprennent, en plus de l’hôpital de référence, des postes de santé, des centres de santé intégrés, des cabinets de soins infirmiers, obstétricaux et de réadaptation, des cabinets médicaux, des centres médi- co-sociaux, des cabinets de médecine traditionnelle, des cliniques, des établissements- pharmaceutiques et des labora- toires d’analyse médicale. Son comité de gestion se réunit une fois par trimestre, tandis que

l’équipe-cadre se réunit une fois par mois. Le médecin-chef du district sanitaire ainsi que les autres membres de l’équipe de gestion sont nommés par arrêté du président du Conseil dépar- temental ou municipal, sur pro- position du comité de gestion.

Enfin et comme pour les décrets du secteur de l’enseignement et en attendant le transfert effectif aux collectivités locales du per- sonnel nécessaire à leur fonc- tionnement, les médecins-chef des districts sanitaires sont nommés par arrêté du ministre en charge de la santé.

Le dernier projet de décret porte attributions, organisation et fonctionnement des organes de gestion de l’hôpital de référence du district sanitaire qui est la structure de santé de référence dans un district sanitaire, im- planté au siège du district sani- taire. L’hôpital de référence du district sanitaire est administré par un comité de gestion prési- dé par le président du Conseil départemental ou municipal et géré par une direction.

Le projet de décret détaille en- suite la direction de l’hôpital et décline ses organes consulta- tifs, à savoir: le Comité tech- nique paritaire; le Comité de l’hygiène hospitalière et de la sécurité biomédicale; le Comi- té scientifique; le Comité des usagers et le Comité pharma- ceutique et thérapeutique. La direction et ses organes se ré- unissent au moins une fois par mois.

Son directeur est nommé par arrêté du président du Conseil départemental ou municipal, ainsi que les chefs de service.

En attendant le transfert effec- tif aux collectivités locales du personnel nécessaire à leur fonctionnement, le directeur de l’hôpital de référence, les chefs de service de la direction et les chefs de service des affaires médicales sont nommés par arrêté du ministre en charge de la santé.

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résenté par le Vice-Pre- mier ministre Firmin Ayes- sa, en charge de la Fonc- tion publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécuri- té sociale, ce texte porte créa- tion d’un instrument destiné à gérer les ressources humaines de l’Etat avec plus d’efficacité.

Selon le Vice-Premier ministre,

Ministère de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale

Institution d’un système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat

Le conseil des ministres du jeudi 3 septembre 2020, qui s’est déroulé par visioconférence, sous la très haute autorité du Président de la Répu- blique, Denis Sassou-Nguesso, a adopté un projet de décret portant création, attributions, organi- sation et fonctionnement du Système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat.

il a été observé que les res- sources humaines de l’Etat sont actuellement gérées d’une manière inadaptée, qui ne permet pas une maîtrise conséquente des effectifs et de la masse salariale.

Pour mettre un terme à cet état de fait, il est nécessaire de créer un instrument efficace,

moderne et intégré de gestion administrative et financière des ressources humaines de l’Etat qui consacre la gestion rationnelle et automatisée de la carrière des fonctionnaires et agents de l’Etat, depuis leur recrutement jusqu’à leur retraite. Ce nouveau système permet une réduction des dé- lais de procédure et une bonne planification en la matière.

C’est donc cette ambition qui justifie la création de ce sys- tème intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat.

Initié par le Ministère de l’économie forestière et soutenu par le Pnud, «le projet de renforcement de la paix, par la promotion du relèvement socio-économique, le dialogue, l’éducation et la pro- motion d’opportunités au bénéfice des jeunes dans les zones af- fectées par la crise», dont le financement vient du gouvernement japonais, vise à susciter l’esprit d’entreprenariat auprès de 60 jeunes sans emploi des Districts de Loumo et Mbandza-Ndoun- ga, dans le Pool.

Ministère de l’économie forestière

Lancement d’un projet d’autonomisation de 60 jeunes dans le Pool

Le Ministère de l’économie forestière et le Pnud ont signé un accord de financement rela- tif au «projet de renforcement de la paix, par la promotion du relèvement socio-économique, le dialogue, l’éducation et la promotion d’op- portunités au bénéfice des jeunes dans les zones affectées par la crise» dans les Districts de Loumo et de Mbanza-Ndounga (Départe- ment du Pool). D’un montant de 32.925.550 francs Cfa, pour une durée de six mois, l’ac- cord de financement a été signé, lundi 31 août 2020, par Mme Rosalie Matondo, ministre de l’économie forestière, et Maleye Diop, repré- sentant-résident du Pnud au Congo, lors d’une cérémonie dans la salle de conférence du Mi- nistère de l’économie forestière, à Brazzaville.

Dans le cadre de ce projet, ces jeunes vont suivre une forma- tion pour le renforcement de leurs capacités opérationnelles dans les domaines de l’agroforesterie et de la production des biens et services connexes.

Cette formation va, à terme, contribuer à leur autonomisation, à l’amélioration de leurs conditions de vie et à la contribution au développement socioéconomique des localités concernées.Le but étant de contribuer à la réduction du chômage et de la pauvreté dans les zones post-conflits du Département du Pool.

L’assistance technique, dans la réalisation de ce projet d’enca- drement des jeunes, le contrôle et le suivi régulier des activités prévues vont être assurés par le C.v.p.f.n.l (Centre de valorisa- tion des produits forestiers non ligneux).

«Comme vous le savez, le Pool est l’un des départements du Congo qui est non seulement dans l’agriculture itinérante sur brûlis, mais aussi et surtout, grand pourvoyeur du charbon de bois, de bois d’énergie (bois de chauffe), de bois de sciage artisanal, de bois de fabrication des mortiers et d’autres bois de sculpture de la grande agglomération de Brazzaville», a dit Maleye Diop, dans son mot de circonstance.

Pour sa part, Mme Rosalie Matondo a souligné la portée de cet accord conclu avec l’appui du gouvernement du Japon. «La question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes est au cœur des priorités du Président de la République du Congo.

Suite aux différents épisodes de conflits armés qui ont sévi dans notre pays, particulièrement dans le Département du Pool, les jeunes ont vu leurs activités de production fortement affectées. Parmi les manifestations les plus importantes qui perturbent nos jeunes, on peut retenir l’enrôlement des jeunes dans les conflits armés, la présence des jeunes sans emploi, désœuvrés, oisifs et découragés à cause de multiples diffi- cultés qu’ils rencontrent. Face au manque d’emplois formels, beaucoup de jeunes développent des activités de survie», a-t- elle poursuivi.

Notons que ce projet pourra être dupliqué dans d’autres dis- tricts, avec l’engagement des partenaires internationaux.

Martin BALOUATA-MALEKA Le Vice-Premier ministre Firmin

Ayessa.

Raymond Zéphirin Mboulou.

Maleye Diop et Mme Rosalie Matondo, après la signature de l’accord.

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NATIONAL

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hilippe Mvouo était déjà face aux responsables des partis de la Majorité présidentielle, au siège fédé- ral du P.c.t, à Mpila, à Braz- zaville, en présence de Pierre Moussa, président par intérim de cette famille politique, pour parler de la régulation de la communication, du plura- lisme audiovisuel, de la com- munication politique. Il avait aussi attiré l’attention des responsables des partis de la Majorité présidentielle sur les campagnes déguisées, en rappelant que la loi définit trois périodes: la période hors

Election présidentielle

Philippe Mvouo entreprend les contacts avec les plateformes politiques

Le président du C.s.l.c (Conseil supérieur de la liberté de com- munication), Philippe Mvouo, a entrepris, depuis la semaine der- nière, une série de rencontres avec les plateformes politiques, toutes tendances confondues, afin de prévenir les dérapages pouvant affecter la communication politique en rapport avec l’élection présidentielle prévue en mars 2021. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de ses missions relatives à la régu- lation de la communication, de façon à garantir une élection apaisée où le discours politique ne soit pas de nature à parasiter le bon déroulement du scrutin.

électorale; la période préélec- torale et la période électorale.

Or, on constate qu’en période hors électorale, les partis et associations, particulièrement ceux de la Majorité présiden- tielle, ont tendance à se livrer à des campagnes déguisées, ce qui est interdit par la loi.

Les dirigeants des partis de la Majorité présidentielle, quant à eux, avaient dénoncé l’ac- tivisme des opposants qui se déversent dans les réseaux sociaux avec des discours désobligeants à l’égard des dirigeants du pays. Ils avaient demandé au Conseil d’attirer

l’attention des partis d’op- position de dépassionner le débat politique et d’éviter les insultes.

Signalons que Philippe Mvouo et la délégation qui l’accom- pagne ont déjà rencontré les dirigeants de l’opposition comme Claudine Munari, pré- sidente de la F.o.c (Fédération de l’opposition congolaise), Mathias Dzon, président de l’A.r.d (Alliance pour la Ré- publique et la démocratie), Michel Mampouya, président de l’I.d.c (Initiative pour la démocratie au Congo), Chris Antoine Walembaud, coor-

donnateur par intérim de la Copar (Convention des partis républicains), Paulin Makaya, président de l’U.p.c (Unis pour le Congo), Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou, président de La Chaîne, Pascal Tsaty-Ma- biala, chef de file de l’Opposi- tion politique congolaise; ceux du centre, Luc Adamo Mateta, Président de l’U.r.d.c (Union pour la reconstruction et la démocratie au Congo), Domi-

nique Basseyla, président de l’U.r.c (Union pour la restaura- tion du Congo). Et la tournée se poursuit.

En rappel, les missions du C.s.l.c sont nombreuses.

Elles consistent, entre autres, à «favoriser la libre concur- rence et l’expression plura- liste des courants de pen- sée et d’opinion; veiller à la non-diffusion des informations qui ne concourent pas à la

consolidation de la paix et de l’unité nationale; empêcher et réprimer la manipulation, par quiconque, de l’opinion pu- blique, à travers les médias;

veiller à l’accès équitable des partis, des associations et des groupements politiques à l’audiovisuel public; répartir le temps d’antenne en période électorale dans l’audiovisuel public entre les partis, les groupements politiques et les individualités; fixer les règles pour la durée des campagnes électorales qui s’imposent à tous les exploitants des ser- vices de communication au- diovisuelle autorisés en vertu de la présente loi».

En orientant son action de régulation envers les acteurs politiques, Philippe Mvouo est conscient que la communica- tion politique contient des no- civités qui peuvent créer des divisions au sein de la société.

Raison pour laquelle il a pris son bâton de pèlerin pour al- ler à la rencontre des acteurs politiques et leur rappeler que la communication politique en période électorale est enca- drée par des lois, pour éviter tout dérapage.

Chacun à sa manière, ses interlocuteurs lui promettent que jamais le mal n’arrivera par eux.

Narcisse MAVOUNGOU

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résident de l’Associa- tion congolaise pour la défense des droits du consommateur, Dieudonné Moussala n’en démord pas.

Il est à l’origine, en 2001, de l’idée qui a abouti à la création de la Rav, la redevance audio- visuelle conçue pour soutenir la presse congolaise, publique et privée, après la guerre de 1997.

Ce projet avait abouti, grâce, selon lui, à un grand journaliste, feu Ekiaye-Ackoly Waméné.

Moussala est choqué de voir que cette noble idée n’a été exploitée que pour soutenir la presse audiovisuelle publique.

Les consommateurs donnent de leur argent pour soutenir toute la presse nationale et non seulement la radio et la télévision publiques, qui sont

Presse congolaise

La Rav, une nébuleuse publique ou une aide publique aux médias?

Depuis 2002, plus de 9 milliards de francs Cfa auraient été collectés par l’ex-S.n.e (Société nationale d’électricité), devenue E2C (Energie élec- trique du Congo), au titre de la Rav (Redevance audiovisuelle) auprès des abonnés à l’électricité, mais à peine 40 millions de francs Cfa au- raient atterri en 2003 dans les médias audiovisuels nationaux. La Rav est devenue une nébuleuse qui enrichit des lobbies dans l’ombre et que le C.s.l.c (Conseil supérieur de la liberté de communication), suivant une recommandation des assises nationales de la presse congolaise, tenues en octobre 2018 à Brazzaville, entend faire bénéficier à tous les médias nationaux. Mais, le Ministère de la communication et des médias ne l’entend pas de cette oreille. La Commission économie et finances du sénat s’est saisie de l’affaire, alors qu’un projet de décret est déjà à la Primature. Maudite Rav pour une presse affamée, as-tu un avenir au Congo?

déjà prises en compte dans le budget de l’Etat et qui réalisent des menues recettes dont il faut se demander si elles arrivent au

Trésor public. Depuis, il mène un combat inespéré pour faire que cette redevance soit une source de financement mise en œuvre au titre de l’aide pu- blique aux médias.

Son combat a trouvé écho au C.s.l.c. Lors des assises natio- nales de la presse congolaise, tenues à Brazzaville du 25 au 28 octobre 2018, sur finan- cement du gouvernement et avec la participation de l’actuel ministre de la communication et des médias, Thierry Moun- galla, une recommandation a été prise demandant l’élargis- sement de la Rav à toute la presse congolaise. Le comité de suivi de ces assises a dé- posé, récemment, un projet de décret dans ce sens à la Pri- mature, pour mettre en place

un nouveau mécanisme de gestion de la Rav autour du Conseil supérieur de la liberté de communication. Car, durant 18 ans, on n’a pas vu clair sur la manière dont le Ministère de la communication et des médias a géré le fruit de cette redevance.

Dieudonné Moussala a fait ses comptes. Chaque année, de- puis 2002, la Rav génère au moins 500 millions de francs Cfa. Cela donne un total de 9 milliards de francs Cfa au moins en 18 ans. Où est allé cet argent? Une question qui de- vrait intéresser non pas seule- ment la Commission économie et finances du sénat, mais éga- lement et surtout, le procureur de la République, qui devrait

mettre en branle les investiga- tions de la Direction générale de la surveillance du territoire, pour établir les responsabilités.

En 2003, à peine 40 millions avaient été mis à la disposition des médias publics au titre de la Rav.

Edouard Adzotsa, secrétaire général de la Fesytrac (Fédé- ration syndicale des travailleurs de la communication), en fut té- moin. «Nous, les organisations de la société civile, on nous avait chassées, car on exigeait la transparence et cela ne plai- sait pas», se souvient-il. L’arrê- té que brandit le ministre de la communication a été pris pour exclure les médias indépen- dants du bénéfice de la Rav.

Il faut réparer cette injustice, soutient-il.

Pour le président du C.s.l.c, Philippe Mvouo, la Rav doit changer de nom et devenir une redevance d’aide publique aux médias. La loi n°8-2001 sur la liberté de l’information et de la communication au Congo stipule que l’Etat peut aider, directement ou indirectement, les entreprises d’information et de communication publiques et privées, car elles sont re- connues d’utilité publique. En- suite, la loi organique n°4-2003 du 18 janvier 2003 donne au C.s.l.c la mission de «veiller à la répartition équitable des

aides de l’Etat entre les entre- prises publiques et privées de la communication» (Article 6).

Par ailleurs, la loi n°8-2001 du 12 novembre 2001 stipule, en son article 75, que «l’Etat peut instituer des redevances en vue du financement des entreprises audiovisuelles. Dans ce cas, la collecte et la répartition du pro- duit de la redevance sont assu- rées par le Conseil supérieur de la liberté de communication».

D’où le projet de décret qui a été introduit à la Primature, pour abroger l’arrêté inique que brandit le ministre de la commu- nication, et mettre en place un nouveau mécanisme de redis- tribution de la Rav.

Comment le gouvernement peut-il être sourd à l’appel lan- cinant des professionnels de l’information et de la communi- cation qui ont pris une recom- mandation, pour demander d’élargir le fruit de la Rav à toute la presse nationale, publique et privée, suivant les critères d’admission à mettre consen- suellement en place? En effet, le C.s.l.c propose, dans son projet de décret soumis à la Primature, que la Rav soit gé- rée, sous sa supervision, par une commission paritaire où les organisations professionnelles et d’appui aux médias seront représentées. La Primature étu- die sérieusement la question et les professionnels de l’informa- tion et de la communication es- pèrent qu’elle tirera enfin la Rav de la nébuleuse dans laquelle le Ministère de la communica- tion et des médias l’a plongée, au détriment des bénéficiaires légitimes que sont les médias congolais. Affaire à suivre!

Chrysostome FOUCK ZONZEKA Philippe Mvouo.

Philippe Mvouo.

Thierry Moungalla.

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PUBLI-TEXTE

E

xcellences,

«Vouloir de la paix, c’est savoir agir au-delà de la simple justice».

L’événement qui nous réunit ce jour se situe dans le pro- longement de notre appel de Pointe-Noire du 2 juillet 2020, qui replaçait la paix au centre de toutes nos préoccu- pations. La paix, c’est notre souffle. La paix, c’est notre raison de vivre. Nous devons en être des Messagers de paix capables de la propager à temps et à contre-temps, quoiqu’il nous en coûte. Par- ler de la paix demande de l’héroïsme, de l’abnégation, du don de soi, de la culture, afin de maîtriser ses arcanes.

Grâce à votre détermination à porter la paix au cœur de la cité, nous pourrons construire des autoroutes de la paix, des chemins de paix pour un mieux-être dans nos sociétés.

Nous devrons devenir ces figures emblématiques et exemplaires de l’histoire de la paix, en notre qualité de Mes- sagers de la paix qui sachent maintenir, dans une harmonie existentielle, l’homme et la société.

Faisons donc de notre cher beau pays, le Congo, une terre d’opportunités de va- leurs de paix. Nous avons ainsi l’occasion de nous exprimer sur les valeurs de paix, leurs principes, leurs fondements, afin d’apporter notre précieuse pierre à la construction de notre identité d’Ambassadeurs pour la paix.

De fait, nous avons un désir à formuler, une permission à solliciter de vous tous réunis ici: celle de pouvoir désor- mais vous servir dans ce qui est de notre compétence, avec désintéressement, amour, humilité et fraternité.

Excellences,

Vous comprenez donc que ce moment est empreint d’une singulière grandeur, celle

FPU (Fédération pour la Paix Universelle)

Le chairman Driss Senda a appelé les ambassadeurs à oeuvrer pour la consolidation de la paix

Lors de la réunion mensuelle des ambassadeurs pour la paix de la zone de Brazzaville, qui a eu lieu le samedi 12 septembre 2020, à l’Hôtel Ra- disson Blu, le chairman de la FPU (Fédération pour la Paix Universelle) Congo, M. Driss Senda, a annoncé, vers la fin de son message, la te- nue, dans la capitale, au mois d’octobre prochain, d’une conférence sous l’impulsion de la Présidente de la région Afrique, Mme Katherine Rigne.

Cette réunion mensuelle, qui a revêtu une certaine solennité, a permis au chairman de relancer les ambassadeurs pour la paix dans leur rôle ori- ginel de messagers de la paix, partout où ils sont. Ci-après, l’intégralité de son message.

consistant à affirmer notre volonté de nous mobiliser pour la paix, de vivre en paix, dans une société réconciliée avec elle-même. La paix, notre credo, doit devenir un chemin d’espérance face aux obstacles et aux épreuves de la vie.

C’est aussi ce chemin d’écoute basé sur la mé- moire, sur la solidarité et sur la fraternité qui, somme toute, nous appelle à trouver dans le fond de notre cœur la force du vivre-ensemble et de faire grandir notre capacité à devenir des femmes et des hommes de paix. C’est cela

«espérer grand pour recevoir beaucoup», car le chemin de la paix exige patience, confiance, abnégation et cou- rage. On n’obtient pas la paix,

rantir la paix sur la base d’une fausse sécurité soutenue par une mentalité de crainte et de méfiance.

Excellences,

De par notre mission, nous ne pouvons pas prétendre faire maintenir la paix et la stabilité de nos sociétés par la peur de l’anéantissement, dans un équilibre plus que jamais instable, suspendu au bord du gouffre du repli iden- titaire et emprisonné dans les murs de l’indifférence. Pour briser cette dynamique de la défiance, il nous faut pour- suivre une fraternité réelle,

basée sur la commune ori- gine divine et exercée dans le dialogue et la confiance réciproques.

Oui, le désir de paix est pro- fondément ancré dans le cœur de l’homme et l’espé- rance de vivre en paix nous donne des ailes pour aller de l’avant, même quand les obstacles semblent insur- montables. Telle est la petite leçon inaugurale sur les ma- tières de Paix, laquelle leçon nous met également en garde contre les sociétés fracturées où l’accroissement des iné- galités sociales et le refus d’utiliser les instruments de paix, en vue d’un développe- ment humain intégral mettent en péril la poursuite du bien commun.

Ce faisant, la Fédération pour la Paix Universelle se doit de participer au service de ce

si on ne l’espère pas.

En effet, notre ambition doit être la lutte contre une paix dite illusoire, une paix fondée sur la méfiance et la peur de l’autre qui s’illustre en de nombreuses formes de vio- lences qui déchirent actuelle- ment l’humanité. La paix illu- soire, en réalité, est une arme fratricide qui détruit le projet même du vivre-ensemble inscrit dans la vocation de la famille humaine, dans une communauté, une Nation et entre les Nations.

Elle naît de l’égoïsme et de l’orgueil, de la haine qui pousse à détruire, à enfer- mer l’autre dans une vision négative, à l’exclure et à le faire disparaître. C’est ce pa- radoxe qu’il nous faut relever.

Paradoxe qui cherche à ga-

projet du vivre-ensemble se réalise en véritable source d’amour et de fraternité entre citoyens congolais?

Sommes-nous prêts à nous lancer dans cette belle aven- ture de faire du droit à la paix et du droit des peuples notre leitmotiv?

Déjà, René Cassin, prix No- bel de la paix, un des ins- pirateurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme, nous donne une ré- ponse interrogative, lorsqu’il dit, je cite: «La paix, c’est un état où les droits de l’homme sont d’abord connus et en- suite respectés mais récipro- quement, c’est une chimère que de croire qu’on peut res- pecter les droits de l’homme dans un monde où les conflits souvent armés, c’est-à-dire la négation même de l’existence de l’homme, est affirmée tous les jours». Fin de citation.

Notre chantier de paix est donc grand, à l’image de ce- lui du fondateur de la FPU, le Rév. Père Moon, et de la Mère de paix, Mère Moon, dont l’œuvre cristallise l’avè- nement d’un monde céleste, fondé sur l’unité de Dieu et de l’homme. Ce même chantier de paix est aussi l’idéal pour- suivi par des icônes panafri- caines des temps modernes comme Nelson Mandela, Mouammar Kadhafi, Denis Sassou N’Guesso, Desmond Tutu (Prix Nobel 1984).

Excellences Messieurs les Ambassadeurs pour la paix, Votre attention à ces mots que je viens de prononcer est un réel motif d’espoir que ce jour qui nous réunit ici, nous offre, à travers cette grand- messe sur la paix, l’occasion d’échanger sur trois sujets particuliers, notamment la messe d’action de grâce pour le repos des âmes des Am- bassadeurs rappelés à Dieu, la Conférence des Ambas- sadeurs du Congo, peut être aussi d’Afrique. Il marque le début d’une nouvelle page sur laquelle chacun de nous est convié, dès à présent, à écrire ses plus belles phrases sur les valeurs de paix, l’hy- giène de vie communautaire, gages de stabilité sociale.

Construisons donc des

«pactes de paix» qui soient synonymes de l’ordre dans la tranquillité. Si nous voulons de la paix, il nous faut édu- quer et formater les esprits à agir pour la justice. Tel est le travail qui nous attend à travers divers programmes que nous comptons déployer, après notre prochaine confé- rence du mois d’octobre 2020, et sous l’impulsion de la Présidente de la région Afrique, j’ai cité Madame Ka- therine Rigney. J’ai dit et je vous remercie.

bien commun, à travers la transmission des valeurs de paix dites universelles, à tra- vers l’enseignement moral et les œuvres sociales et éduca- tives, à travers la défense de notre identité culturelle.

Gage d’une bonne hygiène de vie communautaire, tant au plan national qu’interna- tional, la paix se présente aujourd’hui comme étant le

«moteur de recherche» de l’équilibre dans nos rapports humains.

Comment pouvons-nous ai- der à infuser des valeurs de paix et une réelle culture de paix au Congo et faire que le

Le présidium pendant la rencontre.

M. Driss Senda, chairman FPU section Congo.

La parole à un ambassadeur de paix, Mgr Daniel Nzika.

Le chairman Driss Senda (à g.).

Photo de famille des participants autour du chairman.

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