• Aucun résultat trouvé

Dispersion anormale de CuI à 77°K

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Dispersion anormale de CuI à 77°K"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235620

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235620

Submitted on 1 Jan 1957

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Dispersion anormale de CuI à 77°K

S. Nikitine, R. Reiss

To cite this version:

S. Nikitine, R. Reiss. Dispersion anormale de CuI à 77°K. J. Phys. Radium, 1957, 18 (1), pp.74-75.

�10.1051/jphysrad:0195700180107401�. �jpa-00235620�

(2)

74

potentiel newtonien, varie en raison inverse du potentiel gravitattonnel moyen du cosmos.

La formule (62) suit de la précédente et de la

constance de la masse propre. Elle admet deux expres- sions asymptotiques intéressantes. Si (cas de la méca- nique newtonienne) m - mo est petit devant mo, l’on a

si, au contraire (cas, par exemple, du photon) m, est

petit devant m - mo, alors

.

Voici une ultime remarque. L’hypothèse d’une

masse M constante est essentielle aux théories de Friedman et de Lemaître. Il est donc nécessaire d’admettre que le travail de la force centrifuge des

mobiles (responsable de l’effet Hubble-Humason) se

retrouve comme masse dans le cosmos. L’on devra dire, équivalemment, qu’une densité d’énergie de radiation statistiquement isotrope se trouve émise, ou que le travail d’une pression isotrope de radiation égale le

travail précédemment considéré (la conservation de

l’énergie, seule, pose un problème, car il y a conser- vation statistique de l’impulsion du fait du choix du

repère).

Que peut être cette radiation, qu’il est indispensable

de faire entrer en ligne de compte ? Sans vouloir en

construire ici une théorie effective, en distinguant au départ dans le tenseur matériel un petit terme repré-

sentatif de la matière en mouvement, disons qu’il

semble tentant de postuler qu’il s’agit d’une émission de « gravitons libres » résultant conjointement du phénomène de l’expansion, et de la présence de corps matériels et de photons en mouvement par rapport au référentiel statistiquement propre.

Manuscrit reçu le 7 août 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] EINSTEIN (A.), Quatre conférences sur la relativité, Paris, 1925, 4e conférence.

[2] MINEUR (H.), L’univers en expansion, Paris, 1933, p. 25-39.

[3] PARK (D.), Journal de Physique, 1957, 18, 11 (Appendice).

DISPERSION ANORMALE DE CUI à 77°K Par S. NIKITINE et R. REISS,

Laboratoire de Spectroscopie et d’Optique du Corps Solide,

Institut de Physique de Strasbourg.

Des lames minces de Cul ont été préparées par subli- mation sous vide à courte distance et faible gràdient

de température. On obtient ainsi des lames en forme de lentilles plan-convexes assez bien recuites. Étudiées à la température de l’azote liquide, en lumière réfléchie,

ces lames présentent des spectres cannelés déformés

dont la figure 1 donne un exemple. Au voisinage des

raies d’absorption de l’exciton, une réflexion sélec-

tive [1] interrompt la succession des franges. Les lames épaisses présentent un grand nombre de franges depuis les grandes longueurs d’onde jusqu’à la réflexion sélec-

tive, .mais absorbent presque toute la lumière de pl.us

courte longueur d’onde. Les lames très minces per- mettent d’obtenir des franges également dans cette

dernière région spectrale. L’avantage de l’utilisation

FIG. 1.

d’échantillons en forme de lentilles tient à ce qu’il est possible de numéroter les franges [2] avec exactitude

à partir de la frange d’ordre égal à un, non seulement dans la région de transparence, mais même au delà de la réflexion sélective.

L’étude de ces franges nous a permis de tracer [2] la

courbe de variation de l’indice de réfraction à 77 OK en

fonction de la longueur d’onde pour la plage centrale

de deux échantillons, l’un épais (épaisseur au centre 2,282 0,003 ~ à + ~.5o C) [3], l’autre très mince

(0,366 ~ 0,002 à + 15 OC). La superposition des ,

deux courbes donne la courbe de dispersion anormale

de Cul représentée sur la figure 2. Toutefois, nous

avons supposé que l’épaisseur des lames n’avait pas varié entre 288 oR. (+ 15 OC) et 77 oK. Une mesure

précise nécessite la détermination, soit d’un indice de réfraction, soit de l’épaisseur centrale de la lame

à 77 OK, mesures qui présentent des difficultés et que

nous nous proposons d’entreprendre ultérieurement.

FI G. 2.

Les valeurs indiquées pour n sur la figure 2 ne donnent

donc qu’un ordre de grandeur, la courbe pouvant subir

une légère affinité lorsque des _mesures plus précises

seront effectuées.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195700180107401

(3)

75

A notre connaissance, la courbe ci-jointe est le premier exemple de dispersion anormale d’un cristal

présenté jusqu’à maintenant.

Manuscrit reçu le 12 novembre 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Voir C. R. Acad. Sci., 1956, 242, 238-240.

[2] Voir la méthode indiquée au J. Physique Rad., 1956, 17, 820.

[3] En admettant les valeurs et la précision données pour n, par HAASE, Z. Krist., 1928, 68, 82.

ÉMISSION DE PARTICULES 03B1

DONT L’ÉNERGIE EST INFÉRIEURE A 9 MeV DANS LES DÉSINTÉGRATIONS

DES NOYAUX LÉGERS ET LOURDS

EXCITÉS PAR DES PROTONS DE 1 GeV Par Georges PHILBERT,

Physique et Chimie Nucléaires, Collège de France, Paris Le ~ noyaux légers et lourds qui sont considérés dans cet article sont respectivement les noyaux C, N, 0 et Ag, Br. L’étude a été faite àu moyen d’émulsions

photographiques et les nombres de masses moyens

pondérés sont A N 14 pour les premiers, 93 pour les seconds.

Dans une publication antérieure, j’ai donné des

résultats préliminaires relatifs à l’émission des parti-

cules oc d’énergie inférieure à 9 MeV dans les désin-

tégrations des noyaux légers et lourds provoqués par des protons de 1 GeV. Contrairement à ce qui était généralement admis, les probabilités d’émission sont sensiblement différentes de 1 pour les noyaux légers,

de 0 pour les noyaux lourds. L’évaluation; exacte fait appel à un certain nombre de données qui étaient mal

connues à l’époque de cette première publication :

sections efficaces de réaction ; probabilités relatives de

réaction avec émission de 1 ou 2 particules chargées.

Des travaux expérimentaux récents (Chen et al. [1],

Lock et al. [2], McKeague [3], Philbert [4]) ont comblé

cette lacune et permettent une détermination beaucoup plus sûre. D’autre part les statistiques ont été amé-

liorées. Aussi me paraît-il utile de revenir sur la question.

Les émulsions photographiques ont été exposées à

un faisceau de protons de 0,95 GeV. Les événements ont été classés en 2 groupes suivant qu’ils présentent

ou non une trace de court parcours (particules oc d’énergie inférieure à 9 MeV). Le tableau donne, pour chacun de deux groupes, les nombres d’événements de

chaque type np (un événement de type np correspond

à une réaction avec émission de n particules chargées)

observés dans les émulsions diluées G5 4x. Les résultats relatifs à l’émulsion G5 normalement concentrée

(G5 nor), sont dus à McKeague [3].

TJBBLEAU

Des données reproduites dans le tableau et de la composition des émulsions G, nor et G5 4 X (cf. [1]) se

déduisent les sections efficaces a’r de réaction avec

émission d’au moins une particule ex d’énergie infé-

rieure à 9 MeV :

ci-= (99 15) 1 C-27 cm2

pour les noyaux légers (A ~ 14) (1) ar

=

(156 ± 20) 10-27 cm2

pour les noyaux lourds (A -ti 93) . (2)

Les sections efficaces de réaction étant

les probabilités de désintégration avec émission d’au moins une particule a de moins de 9 MeV sont respec- tivement :

Les valeurs sont supérieures à celles qui avaient été

données dans une note antérieure (0,38 et 0,14) ; la

différence provient essentiellement d’une mauvaise estimation des probabilités de réaction de type Zp et 2p

et d’hypothèses inexactes sur les sections efficaces.

Références

Documents relatifs

[r]

Ce qu'il lui fallait à elle, c'était un homme, un vrai ; autre chose que ces petits Ceyla qui amenaient des filles jusque dans le bureau de leur père, mais qui pour le

La première contrainte est satisfaite à condition que D et E soient à l'intérieur du triangle UVW et, de manière supplémentaire, la seconde contrainte est satisfaite à condition

Quel est le nombre maximum N de membres du conseil d'administration qui garantit que le programme informatique donnera au moins une liste de trois candidats.. Pour les plus

volume total de flux financiers en faveur des ~,,~ africains a ete negligeable au cours de la periode allant de 1981 Ii 1983. La contraction du volume des flux finanoiers resultait

En effet, nous avons encore la perspective d’augmenter la surface accessible au pâturage, de réduire encore les besoins en maïs et donc en intrants. Nous encourageons

Ils font partie des pays les plus vulnérables, comme en témoigne l’indice de vulnérabilité économique, qui indique que ces pays sont 30 % plus vulnérables que les autres pays

Écrire une fonction lancer(k) qui renvoie le nombre de lancers nécessaires (le nombre d’appels à la fonction Pile()) pour que le nombre de piles moins le nombre de faces soit au