PRÉFAC E
La dernière table générale de
l'ALMA,
encartée dans le t . X I (1937), reprenait les matières des tomes I-X (1924-1935) . Depuis, seul le tomeXIII,
Bibliographie analytique des travaux . . . publiés en Belgique . . . (1938) a été pourvu de tables . On est alors entré dans les années de guerre, où l'on a travaillé au jour le jour. Par ailleurs, la place grandissante prise, dès le tome X, par de s contributions que l'on consulte directement, telles le Latinita-tis Italicae . . . Lexicon imperfection de M . Arnaldi, la Concor-dance verbale du Sacramentaire Léonien de Dom Bruylants, ou les différents Index de textes à dépouiller, rendaient, momenta-nément du moins, la confection des tables moins urgente . D'année en année, cependant, la consultation de la revue devenait plu s malaisée : car si les sommaires de chaque tome suffisent à y fair e repérer la contribution de tel auteur sur un sujet donné, le matérie l lexicographique, plus ou moins défini encore par le titre de s articles ne l'est plus dans le Bulletin critique et devient prati-quement inutilisable . On ne pouvait doubler le cap des vingt-cinq premiers tomes sans remédier à cette situation et san s regrouper par la même occasion en une table unique, avec le s mots qui n'avaient pas encore été relevés, ceux des Index ver-borumprécédents, tant récapitulatif (pour les tomes I-V, encart é dans le t . VII) que spéciaux : ceux du tome VIII (encarté dans le t . IX), des tonnes VI, VII, IX (fascicule spécial joint au t . XI) et du tomeXIII
(Index latinitatis, pp . 2 43- 2 49) .On trouvera donc ci-après : a) une Table des Sommaires, qui permettra à celui qui n'a pas sous la main la collection de l a revue, de se rendre compte du contenu, et en quelque sorte de l a physionomie de chaque tome ;
b) une Table des collaborateurs et des travaux . Y figurent , classés par ordre alphabétique, les noms d'auteurs et les titre s d'ouvrages anonymes ou collectifs, soit publiés soit recensés
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dans la revue ; la mention de ces derniers est précédée d'un asté-risque .
c) une table des auteurs et des textes latins, relevés pour autant qu'ils ont fait l'objet d'édition ou de travaux publié s ou recensés dans la revue, mais non plus, comme dans les table s exhaustives précédentes, chaque fois qu'on les trouve cités a u cours d'un article .
d) une table analytique des matières pour laquelle, contrai-rement à ce que l'objectif strictement limité de notre Biblio-graphie analytique (t . XIII) nous avait permis de faire, nou s n'avons voulu retenir que les références intéressant directement l a langue et la lexicographie latines médiévales .
e) une table des mots, dont l'étendue dit à suffisance que c'est à elle — comme il se doit dans l'organe du Dictionnaire e n voie d'élaboration — que nous avons consacré le gros de notre effort . Les mots y figurent avec leurs diverses particularités orthographiques qu'il ne pouvait être question ici de normaliser . Pour simplifier les recherches, nous avons simplement confondu , dans une même suite alphabétique, lei et le j, le u et le v . Nous avons réduit au minimum l'emploi des parenthèses destinées à présenter les variantes orthographiques d'un même mot . Outr e les risques de confusion — car la parenthèse n'a pas la mêm e valeur dansdiafcs(s)al(l)idon et dans di(e)at(d)rionpipereon — elles offrent l'inconvénient d'éliminer du classement alphabétiqu e une forme sous laquelle on aurait pu être amené à entamer l a recherche : l'existence d'une forme cas/ora ne pouvait être soup-çonnée que si l'on se reportait à ca(s)/ ora, rangé à la suite de. ça fizada !
Quant aux matériaux relevés, ils comprennent les mots étudiés soit dans l'ALMA, soit dans les travaux qui y ont fait l'objet de recensions ; ceci élimine les nomenclatures, d'une part, comm e celle des simples annexée à l'article de Mlle Rocha Pereha sur le Thesaurus pauperum (t . XXIV, pp . z49-z7o) ; les dépouillements de textes, d'autre part . Parmi ceux-ci, cependant, les gloses cons-tituent un cas particulier, et il ne pouvait être question de le s laisser de côté. Nos lecteurs comprendront néanmoins que l e dépouillement cursif auquel est contraint le rédacteur de table n'est qu'un blutage sommaire et n'a pas la prétention d'extraire
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de textes particulièrement difficiles et qui méritent une étud e approfondie toute la substance lexicographique ( 1) . Nous avons utilisé largement les tables antérieures, non sans les soumettr e à un sérieux contrôle, qui nous en a fait éliminer bon nombre d e mots (noms propres notamment) sans intérêt lexicographique ; nous avons été amenés ici et là à rectifier quelques référence s erronées et à remédier à certaines lacunes . Puissent ces amélio-rations compenser les erreurs et les déficiences que notre part d u travail comportera inévitablement !
Nous ne pouvons achever cette introduction sans exprimer no s remercîments à ceux qui se sont intéressés à notre travail et nous ont apporté leurs encouragements, aux membres du Comit é de rédaction de
l'ALMA
notamment . Peut-être n'aurions nou s pu répondre, du moins dans les délais voulus, à la confiance qu'il s nous témoignaient si Mlle Stouffs, avant de prendre sa part du travail commun, n'avait accepté la partie la plus fastidieuse de l a tâche : la remise sur fiches des tables antérieures, et ne s'en étai t acquittée avec une conscience exemplaire ( 2) .M . HÉLIN . r . Nous n'avons retenu p . ex . ni/lamineos,ninedegentia(XXII, 236 et225 S . V . sulphuratos etdesidia),qui s'expliquent paléographiquement parflananteoset par
neclegentia .Mais tous les cas ne sont pas aussi transparents !
2 . Nous tenons à remercier également M . HenriTHONONpour le soin qu'il a apporté à la préparation d'une partie de la copie destinée & l'impression .