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Atelier de lancement du projet « renforcer les capacités des états membres en vue de concevoir et d’appliquer des stratégies et des politiques en faveur de villes inclusives et durables en Afrique »: compte pour le développement (neuvième tranche – 1415BB

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Texte intégral

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16-01380

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Atelier de lancement du projet

« Renforcer les capacités des États membres en vue de concevoir et d’appliquer des stratégies et des politiques en faveur de villes inclusives et

durables en Afrique »

Compte pour le développement (neuvième tranche – 1415BB)

Note conceptuelle

Lusaka (Zambie) 10 octobre 2016

________________________________

(2)

1. Introduction

1. En 2014, suite à une demande soumise au titre de la neuvième tranche du Compte pour le développement1, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a obtenu le financement d’un projet visant à renforcer les capacités des États membres en vue de concevoir et d’appliquer des stratégies et des politiques en faveur de villes inclusives et durables en Afrique.

2. Le choix du projet a été inspiré par le thème de la neuvième tranche – Appui aux États Membres dans la conception et l’application de stratégies et de politiques en vue d’un développement durable, équitable et inclusif – ainsi que par les défis auxquels sont confrontées les villes et l’urbanisation africaines d’aujourd’hui. En effet, bien que les villes aient été associées à une amélioration du développement humain, des revenus et des niveaux de vie, elles sont pour la plupart, en Afrique, confrontées à une pauvreté et à des inégalités considérables qui affectent l’accès au logement, aux services, au transport, aux possibilités d’emploi, à l’espace public et aux processus décisionnels. À ce jour, si quelques pays ont pris des mesures pour transformer l’urbanisation en une source de richesse, par la mise en valeur de ses avantages socioéconomiques ainsi que par la gestion et la réduction de ses externalités négatives, les politiques du continent en la matière sont restées timides, fragmentées et inadaptées. De nombreuses contraintes ont entravé l’action publique, en particulier le peu de conscience du rôle que les villes pourraient jouer dans le développement national et l’insuffisance des capacités de formulation et d’application de politiques et de stratégies visant à mettre les villes au service de la transformation inclusive et durable de l’Afrique.

3. Un élément en particulier qui n’a pas encore été apprécié à sa juste valeur est le rôle de l’urbanisation dans la transformation structurelle de l’Afrique en tant que priorité absolue du développement inclusif et durable du continent. L’urbanisation est une occasion unique d’accélérer cette transformation structurelle. Ce qui se passe autour du monde permet de penser que le fait de relier entre eux le développement national et le développement urbain donne lieu à des interactions ou « retombées » positives qui améliorent la croissance économique, la productivité, le bien-être et renforcent l’État. Il est de plus en plus reconnu que les nombreuses possibilités résultant de l’urbanisation pourraient servir de base à la transformation d’autres sphères du développement national, notamment dans le cadre de l’Agenda 2063, du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et du processus préparatoire à la Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable.

4. Pour réaliser le potentiel du phénomène urbain, une approche plus coordonnée s’impose, qui permette d’intégrer l’urbanisation dans les cadres nationaux de planification du développement et de la relier aux objectifs globaux de croissance, de diversification économique, de compétitivité, d’industrialisation, de développement agricole, d’innovation, de commerce, de création d’emploi et de développement humain. Il est par conséquent nécessaire de mettre en place des politiques intersectorielles visant à tirer parti de l’urbanisation, notamment par la coordination entre les ministères ou organismes publics chargés de la planification nationale du développement, du développement urbain, du logement, de l’industrie, des finances, de l’agriculture, de l’infrastructure et de la statistique.

1 Le Compte de développement est un mécanisme mis en place par l’Assemblé générale des Nations Unies pour

financer des projets conçus par des organismes de l’ONU. Les financements sont accordés selon le thème associé à chaque tranche du Compte.

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2 5. L’objectif principal du projet est donc de renforcer les capacités dont les décideurs et les experts africains ont besoin pour concevoir, reformuler et appliquer efficacement des stratégies et politiques en faveur de villes inclusives et durables, l’accent étant mis initialement sur cinq pays, à savoir Cabo Verde, le Cameroun, le Maroc, l’Ouganda et la Zambie. Le projet entend également faciliter l’action des États membres visant à mettre en œuvre et à assurer le suivi du nouveau Programme 2030, et plus précisément de son objectif 11 qui consiste à

« [f]aire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables2 ».

6. Fort de l’expertise de la CEA et de son mandat relatif à l’urbanisation dans le cadre de la transformation structurelle, ainsi que de l’expertise d’ONU-Habitat dans le domaine de l’urbanisation durable, le projet entent améliorer les connaissances et les capacités dont les décideurs et autres parties prenantes des pays concernés disposent pour intégrer l’urbanisation dans les processus et cadres nationaux de planification du développement. Il s’appuiera ce faisant sur des exemples de bonnes pratiques provenant d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie.

7. La diffusion initiale du projet a débuté en juin 2016 par la tenue de son atelier introductif [Addis-Abeba (Éthiopie), 1-2 juin 2016]. À cette occasion, les experts nationaux ont formulé plusieurs recommandations : a) prévoir le lancement du projet à l’échelon national; b) adopter une approche intersectorielle pour la mise en œuvre du projet en confiant sa coordination au ministère où à l’organisme public responsable de la planification nationale du développement;

c) établir des équipes nationales intersectorielles chargées de la mise en œuvre du projet;

d) adopter des plans nationaux de mise en œuvre du projet qui tiendront compte des spécificités de chaque pays. La CEA fournira un appui financier et technique aux équipes nationales désignées.

8. En réponse à ces recommandations, des ateliers de lancement seront organisés dans les pays sélectionnés au cours des mois à venir. En Zambie, l’atelier se tiendra le lundi 10 octobre 2016 et sera la première d’une série d’activités qui auront lieu dans le pays dans le cadre du projet « Renforcer les capacités des États membres en vue de la conception et de l’application des stratégies et des politiques en faveur de villes inclusives et durables en Afrique ».

2. Objectifs de l’atelier de lancement du projet à l’échelon national

9. Le lancement du projet en Zambie, première étape de sa réalisation dans le pays, a pour objectifs de :

1) Présenter le projet aux hauts responsables des organismes publics qui y prennent part;

2) Lancer officiellement le projet dans le pays;

3) Présenter l’équipe nationale de mise en œuvre;

4) Présenter le plan de travail initial à développer avec l’équipe zambienne de mise en œuvre.

2 Assemblée générale des Nations Unies (2015), Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

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10. La CEA collaborera avec les responsables nationaux du projet avant et après l’atelier de lancement et l’établissement de l’équipe nationale de mise en œuvre.

3. Programme de travail provisoire

11. Le programme de travail est réparti sur trois séances :

Séance I : Le matin du lundi 10 octobre 2016, l’équipe de la CEA rencontrera l’équipe zambienne de mise en œuvre pour mettre la dernière main aux préparatifs de la Séance II, principalement en ce qui concerne la liste définitive des membres de l’équipe et le projet de plan de travail pour la Zambie.

Séance II : Le projet sera officiellement lancé l’après-midi du lundi 10 octobre 2016. Le projet lui-même ainsi que l’équipe de mise en œuvre et le plan de travail seront officiellement présentés à un large public constitué de hauts représentants du Gouvernement zambien ainsi que de représentants du système des Nations Unies et des donateurs.

Séance III : Le mardi 11 octobre 2016, l’équipe de la CEA rencontrera l’équipe zambienne de mise en œuvre pour envisager les modalités de la voie à suivre.

Premier jour : lundi 10 octobre 2016

Séance I Réunion bilatérale entre la CEA et l’équipe zambienne de mise en œuvre

08 h 30-09 h 30 Projet : contexte et objet (CEA)

09 h 30-10 h 30 Plan consolidé de mise en œuvre du projet : présentation et débat 10 h 30-10 h 45 Pause

10 h 45-11 h 30 Mandat de l’équipe zambienne de mise en œuvre : présentation et débat

11 h 30-12 h 30 Proposition de plan de mise en œuvre pour la Zambie : présentation et débat

12 h 30-13 h 30 Déjeuner

Séance II Lancement du projet 14 heures-14 h 30 Inscription des participants

14 h 30-15 heures Ouverture de l’atelier : allocutions de bienvenue (Ministère zambien de la planification et CEA)

15 heures-15 h 30 Projet : contexte et objet (CEA) 15 h 30-16 heures Pause

16 h 30-17 h 30 Présentation de l’équipe de mise en œuvre et du plan de travail pour la Zambie

17 h 30-18 heures Allocutions finales Deuxième jour : mardi 11 octobre 2016

Séance III Réunion bilatérale entre l’équipe zambienne de mise en œuvre et la CEA

8 h 30-9 heures Ouverture (CEA)

9 heures-10 heures Discussion et accord sur le plan définitif de mise en œuvre

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4 10 heures-10 h 30 Pause

10 h 30-12 heures Discussion et accord sur le plan définitif de mise en œuvre (suite) 12 heures-12 h 30 Clôture (chef de l’équipe zambienne de mise en œuvre)

12 h 30-14 heures Déjeuner

4. Participants requis (une trentaine de personnes)

Séances I, II et III : Tous les membres de l’équipe zambienne de mise œuvre sont attendus à toutes les séances de l’atelier.

Séance II : Des membres de haut niveau (au moins au rang de directeur) des organismes publics qui participent au projet sont attendus à cette séance – idéalement, des représentants des ministères qui seront concernés par le projet selon le mandat de l’équipe zambienne de mise en œuvre (voir ci-dessous). Des représentants du système des Nations Unies et de partenaires de développement pourraient aussi être invités.

5. Profil de l’équipe zambienne de mise en œuvre

La mise en œuvre du projet a pour principe de base le développement des capacités du pays à rendre les villes africaines plus inclusives et durables. Dans ce sens, elle comporte d’importantes activités stratégiques qui ne peuvent être menées à bien que par l’équipe zambienne de mise en œuvre, constituée, comme suit, d’experts de chaque organisme public concerné3 :

1. Expert national en planification nationale du développement : normalement un planificateur de haut niveau du Ministère de la planification du développement;

il aura la charge de coordonner l’équipe zambienne de mise en œuvre et de diriger le processus de mise en œuvre lui-même.

2. Expert national en développement financier/économique : proviendra normalement de tout ministère chargé de questions économiques.

3. Expert national en commerce/infrastructure/industrie : proviendra normalement de tout ministère chargé de questions industrielles, commerciales ou infrastructurelles.

4. Expert national en agriculture : proviendra du Ministère de l’agriculture.

5. Expert national en logement et en planification urbaine : proviendra du Ministère du logement et du développement urbain.

6. Expert national en données et statistiques urbaines : sera normalement un statisticien de haut niveau du Bureau national de statistique, travaillant de préférence dans le domaine des données et statistiques urbaines.

3 Le titre et le mandat des ministères varieront d’un pays à l’autre.

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Fonctions et responsabilités de l’équipe zambienne de mise en œuvre :

L’équipe de mise en œuvre dirigera et coordonnera les activités de recherche, de dialogue sur les politiques, de formation, de services consultatifs et de diffusion à l’échelon national. Elle sera chargée des tâches suivantes :

1. Participer au premier atelier national afin de lancer le projet et de mettre au point un plan de travail pour la mise en œuvre du projet à l’échelon national;

2. Collaborer avec la CEA aux recherches sur l’intégration de l’urbanisation dans la stratégie nationale de développement;

3. Collaborer avec la CEA à la mise au point d’une méthodologie et d’un manuel consacrés à l’intégration de l’urbanisation dans les stratégies nationales de développement;

4. Collaborer avec la CEA à la mise sur pied d’un dialogue électronique avec les planificateurs du développement des cinq pays concernés, par l’entremise de la

« communauté de pratique » de la CEA pour les planificateurs du développement en Afrique;

5. Organiser l’atelier national de formation en vue de la formulation d’un plan d’action national présentant les dispositions, modalités et moyens nécessaires pour intégrer l’urbanisation dans la stratégie nationale de développement;

6. Coordonner et organiser trois missions consultatives, dans autant de pays, afin de fournir une assistance technique adaptée et de renforcer les capacités de mise en œuvre du plan d’action national auprès des principales parties prenantes;

7. Soutenir, selon les besoins, la mise en œuvre du plan d’action national du projet;

8. Contribuer au rapport d’évaluation de la mise en œuvre du projet.

Références

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