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Evaluation des programmes nationaux de planification familiale dans les états membres de la CEA

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(1)

NATlUiNS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Distr.

GENERALE

18 decembre 1985 Original 1 FRANCAIS

COflOSSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Quatrieme session de la Conference

commune des planificateurs, statisticiens et demographes africains

Addis Abeba (Ethiopie), 3-12 mars 1986

EVALUATION DES FROGRAE&ES NATIONAUX DE FLANIFICATION FAtUXIALE

DANS LES ETATS MEMBRES DE LA CEA

(2)

TABLE DES MATIERES

Pages Paragraphes

I# INTRODUCTION 1-2 1-9

II. QUELQUES PROBLEMS DE L1 EVALUATION 2-5 10-21

II# OBJECTIFS DEMOGRAPHIQUES ET DK 5-6 22-31

PLAN IFIGAT ION FAMILIALE

IV. EVALUATION DES OBJECTIFS DES PROGRAMMES 7-13 32-61

V. SYNTHESES ET RECO&MANDATIONS 13-14 62-68

TABLEAUX AI - A3

(3)

e/eca/psd.4/42

I. INTRODUCTION

1. Le continent afric^in ect confronts a de norabrevu: problenes demographiques dont le plus important est a l'heure actuelle celui de I'accroissement rapide de sa popu lation et I1impact qu'a un tel accroissement sur con developpemcnt scononique, social et technique. Une telle situation est la consequence de la baisse spectaculaire de la mortalite survenue au cours des deux dernieres decades accompagnee du ;aaintien de la natalite et de la fecondit6 a dec niveaiac rclativeraent eleves*

2. L'Afrique est en effet le continent qui a le iaux de croissance demographique le

plus eleve du monde& Selon les dernieres estimations des Nations Unics, la popula-

tio11 dSQ^'AfricJue au^ait augraente a un taux de 3 p. 100 par an au cours de la periode 1980-1985 alors que la moyenne mondiale serait de 1,7 "P. 100. Les taux correspondants

pour les autres regions ser%i«at loo spirants t 0,3 p. 100 en Europe, 0,9 p# 100 en Amerique du Nord, 1,7 p... 100 en Asie, 2,3 p. 100 en Amerique latine, 1*5 Pi 100 en

Oceanie 1/* '■

3. L"Afrique souffre de conditions de mortalite et de norbicite defavorables» ' L esperance de vie a la naissance aurait certes augmente de 37.3 ans en 1950-65 a 48.6 en 1975-8O«Cgo chiffroi traviuisent cependant un niveau de mortalite encor6 rela-

tivement eleve quand on .sait que le esperance de vie a la naissance se tituait a 73 ans en Europe en 1975-80 et a 55,1 ans pour 1«ensemble des autres pays en^evelop- pement au cours de la mgrne periode e La mortalite raatemelle et la mortalite dc

1 enfance cont egalement toujourc eleveeo en Afrique* Lee infrastructurea canitairec

sont concentreec dans les zones vrbaineo au detriment des zones ruraleo qui com- ■ prennent la majorite deo population^ Lea maladies infectieuses, les parasites et la raalnutrxtion restent les principales causes de deces.

«

4f Le niveau de natalite relativement 61eve dans le continent so traduit par w

taux brut de 46 p. 1000 au cours de la periode 198O-85? compare a celui enregistro

^TL^361111516 deG autres Pars en developpement (34-41 P» 1000)* L^Afrique de ] 'Est

est ont l t d tlit l (4 )

et lAfrique de 1«Quest ont le taux de natalite lo plus oleve (49 P. 1000). ouxvies de 1'Afrique centrale (45 P. 1000), l'Afrique du Nord (42 p. 1000)1 et 1'Africrue

australe. (40 pe 1000) 2/8 H . .,

Les solutions envisageablec a ces problemes cnt soulcve beaucoup de controversec

et le debat tournait autour de la question suivante ; ^allait-il privilegier les solutions econoroiques ou lea solutions demographyques ?

6. La deuxieme Conference africaine sur 1^ population (Aru^bc 1964) ot 1^- Confe rence^ mondiale sur la population (Mexico 1984) ont ceoendant montre que ce^debat est, a 1 heure actuelle, largenient depasse. Lee pays africains ont reconhu dans le Plan d action de Kilimanjaro concernant la population et adopte a ArushaV'leL'pro»

blerae pose par "l'accroissement rapide de la population au cours des dernieres "*

annees, et les pressions et contraintes qu'il excrce sur les efforts de developperaent".

1/ Nations Unies. World Population Prospects. Estimates and Proiections

as Assessed in 1982; New York. 1085- ~" ~ "

2/ Nations Unies.- 0p# Cit#

(4)

Page 2

Le Plan d'action de Kilimandjaro deoande, dans une de scs recommandations "aux

gouvemements afrioains, de veiller a ce que tous Ics couples ou individus qui le' souhaitent puissent, gratuiteraent ou a un coGt subvcntionne, avoir acces aux ser vices en matiere de planification familiale et en disposer". - »

... .1 ,. ■ , ,. '■ ■■•■■."

7« I*a diversite des systemes econoraiques et politiques en Afrique a cependant conduit inevitableinent a une diversite de positions quant a 1'adoption-des politi ques et programmes de population et par la suite a. une diversite de strategies quant a leur conception ct leur application.

8. Les cinq pays inclus dans l'etude o"nttous bpte pour des politiques

vention directecaracterisees par la raise en oeuvre des programmes de planification familiale, Ces programmes ont ete\ lances officiellement en 1964 en Tunisie, en 1966 en Egypte, en 1967 au Kenya et au USaroc, et enfin en 1969 au Ghana* ' •■ ' . 9» Ces programmes atteignent-ils leurs* objeetifsj. et sinon, a ^uoi cela tient-il ? Cette simple question devaluation pose cependant un certain norabre de pr©bienes»

H. QUELQUES PROBLEMES; DE L'EVALUATION r - - ■ ■"■ ■ ■ ' ''■'■

10#'. Parmi les grandes questions theoriques posees par I1evaluation des"programmes de population, il y a cellc du choix des criteres'M1evaluation et celle que pose la. distinction necessaire entre Ics effets des ,pro£ranmes et les~effets independants

de ceux-ci« . , " *-.■■■■;

2#1 Le cl^oix des criteres. d1 evaluation. ...'

11# Lorsqu'il s'agit de nener une etude conparative des resultats de differents programmes nationaux, le choix des criteres d1evaluation,.est :rendu difficile par % le.fait que ces programmes n'ont pas d'objectifs uniformes pouvant(permettre de , f, - s'enteh^re sur les criteres les plus decisifs.

12, Les eriteres dfevaluation les plus courainraent utilises peuvent Stre classes en

trois grandes categorieGutirees de la classification de Lap^&ra et Mou],din 3/, II : s'agit des criteree statistiques, des criteres dc programmation et des criteres

sociaux et econoniques. -

1) Les criteres statistiques ,

Ces criteres sont utilises pour I1evaluation des objectifs do planifica—

tion et des tendances denographiques. II convicnt dans ce cas de disposer*du * plus grand evcntail de r.iesurec quantitatives et de series chronologiques fiables permettant dfavoir des reperes dans 1-e temps. II■ est- toutefois imp6rtant de pbu—

voir detoruiner lao liioitoe da.es lesquelleti les chajigebonts constate* p«irrent etre attribues aux programmes.

2) Les criteres de programr.iation

Ces criteres qui se pre*tent tree peu a la quantification, perraettent de determiner jusqufa quel point*, les ■prb^ra^es &&\$\xiQXixXxg familial sont soutenus

3/ Robert J.Laphan et N» Parker Mouldin — "Une evaluation des programmes

nationaux de planning familial". O.C.D.S.,

(5)

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"Page 3 par les pouvoirs publics^ On suppose alors que cotte volonte de ooutenir les programmes peut contribuer a leur sueces alorc quo 1'absence d'une tellc volonte expliquerait en grande partie lee ixiuvair, resultats enregistres.

i) Les criteres-sociaux et

L1application de cog crxt^re.3 cst basic cur I1-idee selon lr.quelle le ca dre social et econorcique dans lequel les programmes de population sont mis en oeuvre es,t generalenient en relation avec I.e. -1^-jlin de la fecondrfcoo Les Modi fications de la f-jcoiidivti seraient alors le recultats dc combinaisons diverses de norabreux facteurs d*prdre social, economique, culturel, religieux, demogra- phiqtle p

^ distinction entre les effets des progranir.iea et les effets independants

de ceux—ci

13». Les problemes nethodologiques que pose la distinction neceosaire de ceo effets

ne sont pas encore recolus. et me'me s'ils arrivent a 1'gtre theoriquer.ient, los solu- txons sont difficileraent applicables dans les pays a dorinoes inparfaites.

H# hos Nations Uniec ont propose une classification des methodes de determination, de 1 iinpact des programmes de planning familial sur la fecondite ct nouo en presen-

terons, brievement les suivantes ; standardiaption - analyse des tfendancee - groupec

experimentaux - couple annees.de protection - analyse de regression - modele de

simulation - 4/o

. !) Methode de standardisation

La methode requiert deu;: Stapes.. 3'aborcl on compare 1c niveau de la fecon- dite a deux dates pour voir si un ohangement est intervenu5 Ensuite, s'il'ya eu changementj il y a lieu dner verifier la realite en neutralisant les effets deo diffcrents facteurs independants du pro^ranne^,

2) Analyse des tendances

La methode est utilisee moyennant certaines hypotheses, pour determiner comment aurait evolue la fecondite en Vabsence du programme* Cettc teucance

est ensuite comparee a la tendance observee ot il est possible df interpreter

les differences constat6es»

3/ ' Grcupas e:.peii:.;enxuux ■"'

II s'agit de comparer la fecondito de deux groupec s le "groupe exp^ri- l" couvert par ±c progru^ae et le "groupe da cuntrSlo" qui pre^eate lea

rafeies caracteristiqueo que le groupe experimental excepte qu'il n'est pas '

couvert par le gprogramr.ie a

4/ Gouple-qnnee de protection

L'indice couple annee de protection (CAP) est utilise pour determiner I1impact du programme our une periode donnee. On calcule le noabre de CAP 4/ Nations Unies - "Methodes of neasuring the impact of far.dly planning

programmes on fertility ! Problems and Issues", Population Studies,

K° 6l, 1978, 5T/ESaMa/SERa/6

(6)

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dc chaque methode contraceptive utilioee puis on en fait la sonme« Ensuite conipte tenu du niveau de la fecondite, cette soroe peut e*tre expriraee en nombre de naissances ovitees a travers la relation 1 CAP ■• n naissances

evitees (n variant selon le pays).

5} Analyse de regression

La nethode consiste a determiner une Equation ou un systene d1equations ou la variable dependant*? serait un indicateur de la fecondite et les varia bles dependantes dec variables specifiqu'es on exterieures au programme. On

essaie alors avec un tel rnodele de determiner la contribution des differentes variables independantes dans la variation de la variable dependante.

15. Le problene du choix des netnodes doit 5tre normalement resolu quand on veut evaluer un programme ionn^ • Bien quo leo nethodes ne soient pas exclusives, plusieurs criteres de selection devraient e"tre utilises tele que : les objectifs de I1evalua tion — la population oible — la disponibilite dec donnees —.1•independance de la methode — le coOt de la nethode#

16* Cette revue sonraaire des criteres et des raethodes df evaluation, montre que le probleme de 1* evaluation der^eure complexes Dans les pays en developpetnent en .general et dans les pays africsins en particulier, i'l est souvent impossible de se procurer les donnees necessaires permettant dfinclure tous les criteres pertinents oil de , choisir la Ynethode la plus appropri6e*

17» S'agissant des criteres devaluation, nous utilisecons essentiellement les cri—

teres statistiques et il y a trois raisons a ce choix s

— le grand inconvenient des criteres de programmation est qu'ils reve"tent un caractere beaucoup plus subjectif pour leur application que les autres criteresj

— I1utilisation des criteres econoniques et sociaux denande au prealable de resoudre le problene de la detenrdnation des seuils economiques et sociaux.

Cette question est d'autant plus difficile a resoudre que les conditions sociales et econoniques dans lesquelles s'accoaplit la dynamique des popula tions different dans les pays etudiesj

— l'ntilisation dss criteres statistiques est facilitee par 1-. disponibilite dans les pays etudies, des donntes des enquetes nationales sur la fecondite realisees dans le cadre de 1'EnquSte mondiale sur la fecondite.

l8« S'agissant des nethodes pernettant de determiner 1'impact des programnes de planning familial sur la fecondite, nous preferons ne pas les utiliser dans lfevalua tion qui suit, la raison principale etant que cet excrcice n'est possible que pour deux pays (Tunisie et Egypte), les donnoes necessaires faisant defaut pour .l,es trois autres. L'evaluation des tendances demograpHiques sera done limitee par le fait que nous ne chercherons pas a faire la distinction entre les effets des programmes et les effets independants de ceux—ci.

19» La demarche que nous suivrons consistera principaleraent a comparer les objec—

tifs demographyques et ceux de la planification far.iiliale aux resultats fournis par les enquetes nationales sur la fecondite. Ces enquStes ont ete realisees en

1977-78 au Kenya, en 1978 en Tunisie, en 1979-80 au Ghana et au Maroc, en 1980 en Egypte. Lfintere"t de ces enquStes est quo non seulement les resultats sont repre—

sentatifs au niveau national, nais les concepts de base sont parfaitement corapara—

bles d'un pays a l'autre.

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20« Les-resultats de ces enquetes nous pemettront cl'une part cl'dvaluer quelques objectifs de pianification faniliale (connaiscince et pratique dec iviothcdcs contra ceptives par les formes en age cle procreer? desir ci'avoir des enfants supplementai- res, taille souhaitee de la fanille)9 et? d:autre part? d'evaluer les principaux objectifs demographiquea (croissance cle la population, tendances dc la natality de 2a fecondite et de la morttilite)«.

21» Presentons lnaintenanc tres brievement les princxpaux objectifs deraographiques et de planification familiale poursuivis par les differents programmes«

III# OBJBCTIFS DEMOGRAPKIQUES ET DE PLANIFICMION FAlWlLIALE 3»1 Egypte

22, Le programne decennal.de planification fandliale (1968-78) visait la reduction de la natality ,.d!uni point tous les ans de telle sorte que le taux brut de natalite se sifiie a 30 pc 1000 en 1978, ce qui ramenerait le taux d'accroissenent naturel a 1»7 P» 100 environ a la ui^oe epoque,

.■'.■"■■

23« Les nouveaux objectifs de la politique.de population inaugur^e en 1973 etaierlt les suivants 3

- ranener le taux de croissance demographique de 2Q6 p# 100 en 1973 a 1.06 p.

100 en 19821

- ramener le taux brut de natalite de 33^7 Pc 1000 en 1973 a 23»6 p. 1000 en' 8

- cnpScher que le taux brut de raortalite ne dopasse a l!avenir le niveau de de 13 p. -1000 observe en 1973;

- raaintenir la taille de la population a 41 trillions en 1982|

- ranener le taux de fecondite le^itine dc 23S p, 1000 a 160 p, 1000 en 1982, soit une reduction de 796 pi 100 par an;

- Augmenter le taux do protection par la contraception et le porter en 1982 a

25 p» 100 de la population rurale et a 35 P. 100 de la population urbaine.

3.2 Ghana

24» Le programme adopte en 1970 contenait dos objective apuvent tree rven^raux. Les

seuls objectifs chiffres etaient les suivants %

- parvenlr a long terr,ie a une reduction du taux de croissance demographique de 3»9 P- 100 en 1970 a 1O75 p, 100 en- l'nn 2000$

- reduire l*indice synthetique de fecondite jucqu'au niveau de 4 en I1an 2000|

- parvenir"a un taux dc protection par la contraception de 10 p. 100 entre 1970 et 1975«

3»3 Kenya

25* Le plan quinquennal de la planification fauiliale (1972-76) enoncait les objec

tifs suivants s

(8)

Page 6

- raraener le taux Drub ae natalite de 48 p0 1000 en 1974 a 43 p, 1000 en 1979 grace au ^-ecruteaent c'e 640 000 ulilisateursj

- reduire 1c taux de r.on aiite infantile de 30 p* 100 et le taux de mortality

y^'Q.n''1" de 50 p- 100

- raraener is tau^c de crciisance datnographique de 3o5 p. 100 en 1972 a 3.25 n. .

100 en 1979?

- parvonir a long tema ?. me reduction plus nette de la croissance demogra- que s a j p(, 100 en i960 et 2a8 p9 100 en 1-an 2000, abaissant ainsi 1«inci dence synthetiqae de iecoidite a 4-7 a la ncne annee,

3o4 Maroc

26e Le programme national de planning familial rais sur pied en 1967 avait un seul

objectif chiffi-e enonae dans le plPr de developperaent 1968-72, a savoir r- ramener - le tame brut de nata^ite de 50 p, _C00 en 1968 a 45 P. 1000 en. 1972 puis a 35 p.

1000 en 1985« . .

27O Dans ie plan de dcvclcppement 198l-8.5, le L'iinistere de la Sante publique s'est

assxgne un autre objectif c!u.ffr6 concistant a parvenir a un taux de prevalence de

24 pP 100 en 1965* ■

3<*5 j

28O Le programrnc aiop-^6 en 1966 pour^uivait les objectifs suivants :

- rameiior le tau:--. brat do natality de 46 p. 1000 en 1966 a 36 p, 1000 en 1071 puis a 34 po 1000 en 19759

p-i-vcnir a un taux de prevalercr ,ie 40 pu 100 pour les femnes Sgees de 20 a 40 JUiSt,

29o L:0ffice national du pV-nni-G farilial et de la population cree en 1973 a adopte ur. progrcumrn tricnival ?vso les objectifc chiffrcs suivants ;

- raraener a l;an 2001 les taux de focondite par groupes dfSge de la Tunisie

e. ceu:: observes en 1970 en Italie;

- ramener le taux de croissance dcuc £ .-aphique du taux de 1.8 p. 100 de la periode 1971-76 a :.„! p^ 100 en .19^5-2001.,

30* Les objectifs intermediaxros contenus dans le 7e Plan de developpement (ig77- * 8i) etaicL'.j "lc:-. sui"anJ-'- ,'

- une baisce du t-ux do r^aJ.ite de 35,3 P. 1000 en 1976 a 32.3 p. 1000 a la fin du plan (iQSl) puir, a 2?;9 p0 1000 en' 198655

- une baisse du taux de focondite de 155,1 p0 1000 en 1976 a 135.3 p. 1000 en 19S1 pr,io A 120 p., 10C0 en 1936c

31* Le Vie Plan (:982-86) vise quant a lui un objectif de taux de pratique contra

ceptive passant de 27 p0 1C0 en 1980 a 40 p9 100 en 1986.

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IV EVALUATION DES OBJECTIFS DES PROGRAIi-ES

4»1 Evaluation des ob.jectjfs c]e__plfuiif■? cat:; on fai.iillale 4olcl Les femes et la planification familiale

32, Le tableau 1 raontre que le pourcentage des fennes non celibataires qui ont declare connattre los mothodec contraceptives varic cntre 69 p3 100 au Ghana et 95 Po 100 en Tunisie* Les donnees class^es selon l'Sge indiquent que.

la contraception est partout ruieux connue par les fer.ii-.iec agees Co 25 a 34 ana.

Ces resultats nontrenv bien I'intenoito ct 1;orientation qu:il ^aucrait do ner a. la canpagne de sensibilisation sur la contraception, surtout ,au Ghana et dans une moindre rnesure au feroc

Tableau 1 ; Pourcentage des femmes non celibataireo ayant deja; entendu parler . d'une nethode contraceptive selon l'£ge actuel

Age actuel

_ Total

on-

25 25-34 35-44 "45 +

Egypte Ghana Kenya Maroc Tunisie

Sources Encu^tcc

85

70 91 8i 93

nationalos

92.

70 92 . 86 97

sur la fcconditc

91 57

92

83 ' . 96

89 90

62 69

88 ' 91

84. - 34

33o S'agissant de la connaissance et l:acces aux lieux de conseil on pla^iification

familiale, les resuJ.tats srivants fowrnio par Icg en^Stec nationalcc sur la fecon- dite raontrent de nouveau que"* la carapagne officiel'le de planification faniilxale n'a

pas encore un impact suffisant dans certains dcx payc atd

34« Au Ghana 56 p3 100 des femaes non celibataires ne connaissaient, au moment de I'enquc^tej aucune source d1 information sur la planification fanijLiale. Le pourcen tage observe au Kenya etait de 58 pn 100 en 1977 - 78. En 1978-79 il n«y a" eu quo 5 Po 100 des femmes non celibataires qui ont freauenteun lieu de conseil en plani-

fioation familiale au Ghana, ce pourcentage etant de 12 p, 1C0 en 1977-78 au Kenya,

35. Au.Maroc et en Egypte, les pourcentages des fenmes qui ne connaissaient aucune

source -d.approvisionneuent en raoyen contraceptifs 6taxont respectivement de'l8 d,

100 et 25 P 100 V l

100 et 25 Po 100*

36o La connaissance des nSthodes contraceptives ne conduit pas nocessaireaent a

leur utilisation,, Les resultats des enqueues sur la fecoodite permettent de comparer, pour differentes categories de femmes, les resultatc obtenuc dans le ^.omaine de la planification familiale aux objectifs de departo

(10)

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37 • En Egypte, l'objectif de parvenir en 1982 a uii taux de protection par la con-"

traception de 35 p« 100 en zonen urbaines etait deja largement depasso c".cs I98O avec un taux de 52 p» 100. Dependant le taux de prevalence observe en zones rurales

(l6 p« 100; au cours de la ntne annee laisse a. penser qu"il sera presque impossible

d'atteindre le taux de 25 p. 100 pour 1982.

38. Au Ghana, l'objectif de couvrir par la contraception 10 p. 100 des fennes en

a"ge de procreer en 1975 ne senblc pas non plus avoir 6t3 r.tteint puiccrac en 1979-80,

6 p. 100 seulemcnt des fecEies ntariees et fecondes utilisaient dea m-jthodes contracep

tives modernes.

39« Le I.jiroc et la Tunisie scnblent par contrc Avoir attaint leur objectif dans ce donaine. En effet, si d'apres les resultats de. 1'enquSte focondite au.iiaroc, le taux atteint en 197!>-8O etait de 19 p. 100, les rccultats preliminaxres de 1'enquSte nationaledtt prevalence contraceptive 1983-84 donnent par contre un taux de preva lence de 25.5 P. 100 en fin 1983* Ainsi I'objectif de 24. p... .100- en-.1985 etait deja.

largement depasse des fin 1983« II en est de nSne en Tunisie ou l'enqugte CPS- OIJPFP de 1983 a montre que le taux de prevalence a atteint un niveau tres apprecia ble en 1983, a. savoir 4l p» 100, soit le niveau prevu dans le cadre du Vie Plan pour I1annee 1986,

40, Les raethodes contraceptives les plus populairec sont la pilule (Egypte, Ghana,

K Maroc) et le dispositif intra-uterin (TuniGic).

4l» En resume, la Tunisie est le seul pays parmi Igg cinq etudies ou le taux de

prevalence serable avoir atteint un niveau suffisant pour pouvoir agir sur les ten dances domographiques. En effet, il a ete nontre cue pour changer sensiblcraent de telles tendances, il y a lieu de couvrir plus dc 33 P» 100 des feramer. inariees en Sge de procreer.

4«1«2 Les femmes et 1c nombre dyenfants Gouhaitee

42. Le tableau Al en annexe qui preeentc le nonbre noyen d'enfants desires

par les fenmes mariees rnontre que les Ghanecnnec et les Kenyanes aspirent encore en realits a une ^rande dimension fainiliale. Ai:asi, la taille ideale de la famille souhaitee par les femmes etait, au moment de I'enquete, de 7 enfants au

Kenya et 6 enfants au Ghana alors qu'elle etait de 5 au Maroc et de 4 en Ef-ypte et

en Tunisie,

43» D'une fa9on generale d'ailleurs, ics Ghaneennes et les1 Kenyanes desiraient tou—

jours un nonbre rioyen d1enfants superieur au nombre d1enfants qu'elles avaient encore en vie au moment de I1enqueue.

44» Ceci traduit le faible impact des campagncs dc senoibilisation au Kenya et au

Ghana en depit du fait que les programmes de planification faniliale y nettaient, des le debut, 1'accent sur la reduction de la taille de la famille et cur I'inpor—

tance de l'espacenient des naissances.

(11)

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Page 9

4«2 Evaluation des objectifs demographiques -

4«2«1 L'accroissenent demo^raphique . .

45« Les donnecs presentees au tableau 2 pernettent de suivre devolution du taux de croissancc demographique telle qu'elle a ete observee au cours des deux dernieres decades dans chacun,des pays.

Tableau 2 : Taux d'accroisGcnent annuel moyen intercensitaire •(%)

Egypte Annee

I960 1966 1976 1982

Source

Taux

2.5 2.4 , 2.4 2.8 .

s Egypte

Ghana Annee

I960 1570 1980

, Ghana

Taux

2.7 3*0 3.2

, Tunisie

Kenya Annee

1962 1969 1979 1980

•Taux

3.0 3.3 3.9 4.0

Ma roc Annee

I960 1971 1982

Taux

2.5 2.6 2.6

Tunisie Annee

1956 1966

; 1975 "

1980

Taux

1.7 1.8 2.3 2.7

: enqueues nationales sur la fecondite (Vol. 1>

Kenya : "Integrated Rural Health and Family Planning Project. Plan of Implementation". 1983, P.4.

Ghana ; "National Seminar on Population, Employment and Development".

1977, P. 16.

46. On observe que, contrairement a 1'objectif poursuivi, la population se serait

accrue partout a des taux de plus en plus eleves. Plusieurs explications1 ont ete

donnees a ce phenomene 5/# :

47. Au Maroc et au Ghana la baisse de la mortality serait accompagnde du maintien de

la fecondite a des niveaux eleves. En plus au Ghana on a attribue 1'accroissement de la population en partie a I1immigration. Au Kenya, I1acceleration de la croissance demographique serait due au fait que la baisse de la mortalite serait accompagnee d une hausse de la fecondite. En Tunisie, e'est la baisse spectaculaire de la morta lite, plus rapide que celle de la fecondite, qui expliquerait la tendance observee.

En Egypte enfin, la liausse du taux d1accroissement de la population au cours des

dernieres annees serait attribuable au phenomene de recuperation des naissances sur-

venues apres les guerres, en particulier celles de 1967* Ceci, combine a la baisse

de la mortalite a pu contribuer a I1augmentation du taux de croissance demographique.

5/ Voir premiers rapports d1analyse des cnquStea nationales sur la fecondite.

(12)

EyfeCA/PSD.4/42

Page 10

4*2.2 La natalite et la fecondite

4*2.2.1 La natalite _ .'■_. . - •

Tous les pays etudies, excepte lc Ghana, sivaient un objoctif cniffre de reduction de la natality. Liais les donnees obscrvees au ta bleau A2 en annexe raontrent que seuls le Maroc et la Tunicie sont pro-

ches de ces objectifs0 Cependant, lc cuccsg enrollstr5 dcuis ee doraaine

au Maroc serait attribuable au fait que lee objectifs fixes etaient

realistes. .

48. On observe ainsi que la natalite aurait baissc en Egypte de 40-p. -1000 dans les annees 60 a~3fc~Pjj lOOC* en 1972 mais depuis lors elle aurait continuelleiaent augnente

pour sesituer de nouveau autour de 40 p. 100. Cette tendance uontre que 1'objectif

de reduction de la natalite d'un point tous les ahs n'a pas etc atteinit, de telle

sorte que le niveau escompte en 1982 (23,6 p. 1000) n'a pu Stre observe* II en est

de m|me au Kenya- ou Le-programme n»a pas perais de'ranener le taux brut de natalite de 48 p# 1000 en 1974 a 43 P- 1000 en 1979O Le taux observe en 1979 etrit en effet

de 53 p, 1000. - *

49. ' En Tunisie, la tendance a la baisse du taux brut de natalite s'est. poursuivi

d unp raaniere continue depuis i960. Pourtant ce n«est qu?a partir de 1970 que ce

taux est descendu au-dessous de 40 p. 1000 pour atteindre progressiveneht le niveau

de 34.1 P» 1000 en 1978 et rendre ainsi possible la realisation de l'obiectif de ' "

3&.3-P. OOOO-en-1981. " "

4o2«2«2 La fecondite

Chp.cun des pays cherchait, a travors son programme, a parvenir a une reduction sensible de la fecondite des couples et seul le Maroc n»avait pas d'objectif chiffre dans, cc domaine.

50. Le tableau A3 en annexe qui proscntc les taux ^ fc-ondito par periode quinquen-

nale selon 1'age des meres a la naissance des enfanto, perr.iet de oulvre les tendance;

de la fecondite. Ces taux ont 6te ealcules a partir des informations rccueillies sur

1 historique des grossesses au cours des enqutteo nationaies1 sur la fecondite 6/.

51, L1impression generale qui se decade du tableau A3 est quTil y eu une baisse

recente cie la fecoaxiite generale dans chacun des pays. II faut cependant harder a lfccprit le fait que ces estimations retrospectives oont eujettes aux omissions et aux deplacements des dates des evenemento, pouvant ainsi masquer 1- tendanco reelle

de la fecondite.

52." Si 1'on affecte aux cases vides du tableau A3 les taux correspondant au :;igme

age des periodes adjacentes, on obtient en serie de descendance du iaonent pour

chaque pays* . .

53» La baisse de la fecondite en Egypte serait "caucee initialement par I1eleva tion de I1age a la premiere union et ceci a .He suivi par une periode pendant laquel-

le, le proportion des fernr/iee mariees et lo taux de fecondite logitirac ont tous les

6/ Pour le detail des calculs voir s Brass, ;I. (1978) nScreenin£ Procedures

for Detecting Errors in Maternity History Data", WFS/TECH 810 London.

(13)

Page 11

baisse" 7/» L'objectif de ramener le taux de fecondite 1 gitime a l60 p. 1000 en 1982 n1a cependant pas ete atteint puisque, d'apres les resultats de llenquSte fecondite, ce taux serait de 24l P« 1000 en 1980.

54. Au Ghana, la descendance du moment s'est stabilisee autour de 7.enfants.jusqu'en 1970 pour amorcer ensuite une faible baisse depuis lors, en passant de 5r97 a 6.47.

Les taux par cohorte et par periode ne semblent d!aillcurs pas refleter une telle tendance, et font plut6t penser que la fecondite serait deraeuree stable* Dans ce cas, I1impact du programme de population sur la fecondite serait negligeable. La m&ne conclusion poorrait e*tre tiree au Kenya ou lee donnees indiquent un niveau de fecondite extre*mement eleve. La descendance du moment a ete ainsi estimee a 8.3} 8,8j 9.2; et 8.5 pour les periodes 0-4, 5-9, 10-14 et 15-19 avant l'enquSte. L1impression

"d'une hausse de la fecondite jusqu'au milieu des annees 60, suivic par un declin, serait due aux omissions et aux ueplacements des dates des eVenements" 8/» Quoiqu'il en soit une descendance finale aussi elevee que 3.3 en 1974-78 baisserait difficile- ment de moitie en 20 ans pour atteindre le niveau de 4.7 fixe pour l'an 2000.

55. Au Haroc I'objectxf de baisse de la fecondite seinble se rpaliser depuis seule- mentun passi tres recent, a savoir au cours de la periode*1975-79 ou la descendan ce du moment a atteint 5,9 enfants contre 6,9 durant la' periode 197O-74. La baisse se serait produite principalement aux ages a la procreation comprise entre 15 et 25 ans, Ce resultat serait dO, eomne en Egypte, a "I'elevation de 1'Sge au premier mariage des generations les plus jeunes et a, la baisse de la fecondite legitirae- apres l'Sge de 30 ans" 9/» Ces deux facteurs "se sont conjugues pour eritratner une

baisse importante de la fecondite generale durant la periode 1975-79" 9/«

56. En Tunisie enfin, on observe un declin continu de la fecondite durant las deux dernieres decennies qui ont precede l'enqu^te, e'est—a-dire done depuis

Ici, la baisse "serait a irnputer, en particulicr durant les quinze dernieres annees, .a l'action commune du relevement de l'Sge au maria^e et a 1'usage de la contracep

tion qui a cdnhu un developpenent important au cours de ces annees" 10/« L'objectif de baisse de fecondite generale enonce dans le Verne Plan de developpement peut 6*tre considere comme ayant ete atteint en I98l. En effet, 1'objectif etait de ramener "la fecoridd-te'generale a 135 p« 1000 en 198I5 l'enqu^te fecondite situe cet indice a.

143 P« 1000 pour la periode 1974-78 alors que les estiroations de 1'Ins.titut national de la statistique donnent 149 p. 1000 pour 1'annee 1978. L'evolution passee du taux global de fecondite autorise a penser que le taux fixe pour I98l a bien pu e*tre at taint. Ce taux estime a 200 p. 10O0 au nilieu des annees soixant^ est tombe a 170 p«

1000 puis a 148 p« 1000 en 1978. Enfin bien qu'il soit encore tSt pour evaluer l'ob jectif a. long terme d'atteindre, en lfan 2001, les taux de fecondite par age obser ves en' 1970 en Ttalie, le tableau ci—dessous donne une idee de ce qufa ete devolu tion des taux de fecondite en Tunisie depuis 1966.

7/ EnquSte egyptienne sur la fecondite, Volume II, p» 47•

8/ Enqueue kenyane sur la fecondite, Volume I, p« 91

9/ Enqueue nationale sur la fecondite et la planification familiale au Marbc 1979-80, Volume III, p. 30.

10/ EnquSte tunisienne sur la fecondite 1978, Volume I, p» 11.

(14)

E/feCA/RSD.4/42

Page 12

Tableau 3 t Evolution des taux de fecondit- ^raio Gn Tunis!

Taux de f^ccndite ganerple (%o) Objectif An 2001

Groupe d'gge ^._ Taux Italic

1966 197^ 19?6 1970

' ^ 73 46 39 22 '

2CK^ 296 273 201 104

^S-29 350 32! 295 : .. ^ ■■ „.

V • 3°-34 ( 316 287 262. 108

35-39" 236 214 ' . : 190 98

4<V44 114 102 95 -- i8

45-49 , ■ 31 30 . .25 2

52^r^e : Junisie, T8&, Perspectives d'evolution de la population, 1971-2001.

# " " -

57. L'examen de ce tableau raontre une baisse r^guliere deS taux de fcconditp a tous les a-ges entre 1966 et 1976. La baisse Haportante intcrvenue au co^s de decennle, laisse entrevoir, a± une tclle tendance dcv*it .e. poursulvro.avcc la intensxte, la possibilite de realiser 1«objectif de 1'an 2001 au cours d<

4«2»3 La mortalite

. _ Tous les programmes ont bien entendu nie I1 accent sur la n'cessit- 'i»icc lerer la baisee de la mortalite et en particular de la mortalite "de l'enfance * - -Maxs xl.n'y avait que le Kenya et l'Egypte qui avaient des objectifs

58.■■-Gome dans tous les pays en developpement, les pays etudiis ont tous enregistre

^T?? ^S "T fS,,aUX de raort4«- durant les trois demieres doodles,

grgce a 1«amelioration de 1•Infrastructure sanitaire, aux' actions d- nassr ct aux programmes d'hygiene contre loo ^l,diOS enden>iques, LeO donnees presented JZ-

bleau A2 donnent une idee de-l'ampleur de.la baisse."

59. En Egypte, on observe une baisse.des taux de mortalite generale Ce 25 p. 1000

pendantles annees 40 a 19 p. 1000 pendant les.annees 50 puis a 10 p. 1000 au dlbut des annees 80, L-objectif prevu pour 1978 a ate atteint des 1973 puis 1 le taux brut de Bortalite se situe au-dessous de 13 p. 1000 (tablLu

TiL^i K firm^ la baisse continue et prononcee de la mortalite de l'enfance ^ cours des 20 ^ pr^Sente les q«°tients de mortalite infantile et juvenile con

dernieres annees, eonformement,aux objectifs poursuivis par leD prograioes. Cepen- dant come on 1'a vu, seul le Kenya a eu a ehiffrer ses objectifs, a savoir une reduction de 50 P. 100 de la mortalite juvenile et -!e 30 p. 100 de la ...ortalitc

infantile dans la periode 1972-79. ... . .- - .

(15)

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Page 13

6l. En 1977, le taux de rnortalite infantile se situait dans ce pays a 83 p. 1000 compare aux taux de 119 p» 1000 donne par le recensement de 1969. Ceci correspond bien a la baisse de 30 p» 100 prevue par le pro£rarane, cette baisse etant survenue egalement au bout de 8 ans, mSnie si les periodes de reference sont legerement'diffe- rentes. En ce qui concerne la nortalite juvenile, la baicse enregistree au cours des 10 dernieres annees n'autorise pas a affirmer que I'objectif de reduction de 50 p. 100 ait ete atteint.

<■

Tableau 4 t Mortallte infantile et juvenile selon-les periodes avant l'enqugte

Pays

Mortality infantile

(Annees avant l'enque*te) o~4

132 70

83 91 80

5-9 146

57

88 102

75

10-14

141 78 96 103 78

15-19 351

79

121 121 110

Mortalite juvenile

(Annees avant I'enqu&te) o-4

. 191 118 135 142 107

5-9 238 148 148 I6i 130 ,

10-14 243

145 157 180 140

15-19 283 172 196 207 194

Egypte Ghana Kenya Maroc Tunisie

Source t Enqu&tes nationalec sur la fecondite.

V# SYNTHESES ET RECOMMANDATIONS

62. La presente communication avait parrai ^es objectifs de sensibiliser les respon- sables nationaux des programmes de population sur les problemes de devaluation.

63. Nous avons vu que l"une des principalec difficultes residait dans le choix des criteres et des methodes devaluation les plus appropriees parmi toute la gamme qui

existe. On est confronte a certain nonbre de carences telles I'absence des^onnees

fiables et de series chronologiques completes, l'abaence de recherehes poussees permettant d'isoler I1impact des programmes«

64. La structure d1evaluation que nous avons propose est surtout basee sur la dis- ponibilite et la comparabilite des donnees dec enque*tes nationales sur la fecondite entreprises dans le cadre de I'Enque'te mondiale sur la ficondite. II s'est alors agi d'evaluer les objectifc denographiques et leo objectifs de la planification familiale des programmes en oe basant sur les rdsultats fournis par ces enqugtes.

65* Les limites d'une tclle demarche sont bien entendu evidentes, mais elle a per-

rais de nontrer que certaines solutions etaient toujoura envicageables pour pallier

lfabsence des donnees necessaires au choix et a I1application des criteres et des

methodes d1evaluation.

(16)

e/ega/psd.4/42

Page 14

66m D'apres les resultats obtenus, xl nous a .semble que I1impact dec programmes de

planning familial a ete relativement faible danc quat:ce des cinq pays studies, 'a

savoir lfEgypte,.le Ghana, le Kenya et le Jaaroc; Le cas "de la Tunicie pourrait

s expliquer par le fait que dans ce pays, la politique de population cot non seule- ment claire et planifiee, mais die ect soutenue en pliic par une legislation cons6- quente et par une volonte politique exprinee au plus haut niveau.

67. Les raisonc de 1'echec ou du manque cie performance aes pro^raoines sont cepen-

dant multiples, L'echec peut Stre dO a I1imprecision des objectifs, a 1'insuffisan-

ce des ressources (financieres, r,iaterielleG? humaii\fe&),, a la faib-ls notivaticr. rice

populations cibles, a l:inGUificance "dc 'I'evaluation,"etc.

68. Nous proposons done les recoraraandatioris suivanteo afinque 1'efficacite des

programmes puisse gtre araelioree :

. 1-'._. approfondir la connaissance denographiquc dans les pays en encourageant notamment la collecte et I1analyse dec donnces, la formation de denogra- phes et de specialistes en retiere de planification fauiliale^ - ^

2) definir les objectifa des programjues de planification faoiliale avec la

plus grande precision a partir d'unc appreciation realiste des conditions et sur la base dfune evaluation correcte des besoins et ces ■deraandes des

personnes viseesj

3) doter les programmes d'un outil institutionnel d'execution fonctionnant de

facon autonorae surtout en ce qui concerne la gestion des programmes,

4) soutenir les programmes au plus haut niveau politique et decagon conetante 5) encourager une participation financiei-e plur. consequonte dec gouvrernenients

au financement des programmes,

6) faire de telle sorte que la legislation joue un r6le catalyseur et donne

ainsi aux programmes l'assiae juridique indispensable;

7) developper une veritable politique dfinfomati6n et de motivation et un

programme d'education en iTiatiere de population k l'attention dec popula tions cibles, des categories socio-profesaioru-iclles et des groupes a risques specifiques,

8) creer et developper c-c veritables unites ce recherche et a1evaluation dans

les organisnies dr execution des progranmes,

9) Inciter enfin la cooperation horizontalc en fa/orisarit les echanjec d1in

formations et d'experiences entre les

(17)

e/eca/psd.4/42

Page 15

Tableau Al s

Norabre ooyen d'enfants desires par lea femnes marines, selon ISee

1S

la duree dep^sla^re^er^unipn, et le nornbre d'enfants encore en

Pays Age au moment de l:enaue"te ■

Egypte Ghana Kenya Maroc Tunisie

Egypte Ghana Kenya Maroc Tunisie

20

4,3

5,26,6 4,3 3,7

Egypte Ghana Kenya Maroc Tunisie

3,6 5,0

6,34,1 3,6

5,33,8 6,2 4,2 3,7

20-24

25-29 30-34 . 35-39, 40-44 45-46

3,9 5,2

6?4 4,4 3,7

Mnees ocoulees depuis la premiere union

4,0 5,46,6 4544,o

6,04,1 7,3 5,0 4,2

4,2 6,6 7?75,3 4,4

4,7

7,2 5,58,3

4,6

4,8 7,78,8 5,8 4,6

4,8 7,78,6 6,0 4,5 Nornbre d'enfants encore en vi

4 7

3,5 5,06,4 4,13,4

3,8 5,36,6 4,2

3,9 5,76,8 4?53,8

Total

3P7 5,5 6.8 4>6 3*9

6,34,1 7/35to 4?2

4,4

■ t.,9 8,1 - 4,45,4

4,5 7,2 8,2 5,6 4,5

4,6.

7,3

«V

6,1 4,4

4,16,i 7,3

5,0

4,2

4,2 6,2 7,0

5,14,3

■"4,6 6,9

7,3 5,2 4,7

4,7 7,48 54

A ,7

58 8 6 4

,2 ,o ,3 ,1,7

5,48,9

9,0

6,5

5,0

9 +

5,79,9 10,2

6,7.4,8

Enquetes nationals cur la fecondite

(18)

E^CA/ESD.4/42

Page■16

Tableau A2 s Evolution des taux brut de natalit

Ite ot.dc raortalita

Annee Egypte 1962

"1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969

1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982

41,5

43,0 42,3 42,7 41,2 38,9 37,9 36,8 35,0 35,0

34,3 35,7 35,6 36,0 36,4 37,3 37,3 , 39,8 ' 40,8 41,8 36,9

Taux brut dc natalite

Kenya Maroc Tunicie Annie S^yptc

50

50

48

54

53.

46,i 45,0 45?o

■ 46,0 44?o 45,1 4l,9 41,1 .41,7 38,8 36,8 46,8 39,0 36,9

.35,6 36,6 36,1 37,2

34,1 34,9

35,0 •

1962

; 1963 1964

'1965

1965 1957 1968 1969

1970 1971 1972 1973 .. 1974-

:....*?75.

19-/6 1977"

1978 • 1979 1980 1981 ' 1982

17,9 15,5 15,7 14,1 15,9 14,2 16,0 14,4

" 15,1

13,1 14,4

13,0 12,6 12,1

11,7 11,3 10,4 10,.0 10,4

10,2 10,3

Taux brut de nortalite Ghana Kenya. I.faroc Tunicie

20

18

20

17

13

J

14)

19

16

15

15

8,0

Source j EnquStes nationales sur la feconditi.

(19)

E/fcCA/PSD.4/42

Page 17

Tableau A3 s Taux de fecondite generale (p, 1QQ0) selon l'age 4 la naissance et par periode avant 1'enquete

Pays Age a la

mat emit e

Nonibre d'enfantc avant lfenque"te

o-4 5-9 io~i4 15-19 20-24 25-29 30-34

Egypte 15-19

20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49

D«*oesdance du moment

Ghana 15-19

20-24 25-^9 30-34 35-39 40^44 45-49

Descendance du moment

15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49

Descendance du moment

Maroc 15-19

20-24 25-29 30-34 35-39 40^445-49

Descendance du moment

Tunisie 15-19

20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49

Descendance du moment

99,3 255,5 285,2 217,4 130,5 48,2 15,5

136 255276 245188 1326i"

178 345357 297244 16468~

26593 296 178 98+

29 5,9 34 225 261304 199 112 37

5,8

122,0

267,7 280f5 220,9 134,3,

66,0+

5,47 5,53 268141

281 266 211166'

6,47 6,97 158 356 362 328 277166"

8,8 133306 328 274 197104

50 226 264323 212

113"

6,2

164,3

324,8 320,0 251,0

165,3+

197,0 349,8 326,6 297,8

205,5 325,8

6,53

272X

245

ft 209 37936l 352 273

21

9,2 161 323 328 265209"

7,1 97 307340 314H 233

7,1

7,09

134 148

269 263

295 231

286

7,27 210 320 317

322

8,5

205 330 320

267

7,3 118 293 337,

355+

150 249

292

177 303316'

209 331 339

282123 350"

199,2

366,8^

347,8+

263+

120^

163

300

191 329

255"

96

176,6+

112

118'

170

79

Source ; EnqueteD nationales sur la fecondite (Volume i) + Cohortea incomplete^;.

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