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CATHERINE LALUMIÈRE. Chaque année, le conseil d administration de la Scam décerne le Prix des auteurs, afin de remercier celles et ceux

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Academic year: 2022

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PRIX SCAM 2017

Depuis 1980, les prix de la Scam récompensent dans leur diversité

les plus belles écritures documentaires.

Chaque année, des œuvres remarquables sont repérées puis distinguées par des jurys d’auteurs, constitués de membres des commis- sions et de personnalités indépendantes.

Aux premiers jours de l’été, une grande fête rassemble tous ceux qui composent la maison Scam.

Cette mise en lumière encourage les plus jeunes et rend hommage

aux auteurs confirmés.

Sommaire

Prix remis à la Scam le 23 juin 2017

> pages 4–16 Prix Scam 2016-2017

> pages 20–32 Palmarès des Étoiles 2016

> pages 34–35 Composition du conseil d’administration et des jurys

> page 36 L’action culturelle de la Scam

> page 37

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« La culture, c’est l’essence même de l’Europe. Elle recouvre à mes yeux ce qui donne un sens à l’européanité et au projet européen. »

Depuis plus de trente ans, Catherine Lalumière œuvre en faveur de la construction européenne dans sa

dimension culturelle, humaine et sociale.

Docteur en droit et maître de confé- rences des Universités, elle s’engage en politique en tant que députée de la Gironde. Elle se fait connaître au niveau national en 1981, lors de son entrée dans le gouvernement Mauroy, qui la nomme secrétaire d’État chargée de la Fonction publique, puis ministre de la Consommation. Sa carrière prend une dimension européenne à partir de 1984. Secrétaire d’État chargée des Affaires européennes au sein du gouvernement Fabius, elle signe

notamment les accords de Schengen pour la France en 1985.

Elle est élue secrétaire générale du Conseil de l’Europe en 1989 puis députée européenne en 1994, et réélue en 1999. Elle est également choisie pour assurer la vice-présidence du Parlement européen entre 2001 et 2004.

Catherine Lalumière préside depuis 1998 le Relais Culture Europe, une plateforme d’innovation sur l’Europe et la culture, qui assure notamment la promotion du programme Europe Créative. Elle préside depuis 2003 la Maison de l’Europe de Paris, association dédiée à la promotion d’une citoyenneté européenne active et solidaire. Elle dirige la Fédération française des Maisons de l’Europe de 2008 à 2017 et est vice-présidente du Mouvement européen international.

CATHERINE LALUMIÈRE

PRIX DES AUTEURS Chaque année, le

conseil d’administration de la Scam décerne le Prix des auteurs, afin de remercier celles et ceux

qui, par leur enga- gement, défendent la création, la diversité culturelle et le droit des auteurs.

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« Prenez les cinq lettres qui composent le mot IMAGE. Jetez-les dans un chapeau… Plongez-la main dedans et avec un peu de chance vous en sortirez le mot MAGIE. Troublant. »

Serge Viallet commence sa formation à Louis-Lumière. Il y acquiert les outils nécessaires pour faire de l’image et du son, rêver et composer des films. Son premier ouvrage, un court-métrage, accompagne Amarcorddans les salles.

Il y met en lumière des tableaux de maîtres hollandais du XVIIesiècle.

Il consacre ses premiers travaux à Médecins sans frontières, pour ensuite s’intéresser au conflit qui embrase l’Asie de l’Est de 1931 à 1945. Avec Kwai– récompensé du Prix Scam du documentaire 1992 –, il raconte l’histoire du pont construit en Thaïlande durant la Seconde Guerre mondiale.

Cette distinction encourage Serge Viallet à aller plus loin et à entreprendre six autres travaux (Saipan, Nagasaki, Kizu, Tokyo, Nankin etLe Japon sous les décombres). Pour recueillir les mémoires douloureuses de cet embrasement, il rencontre quatre cents personnes, dont cent vingt filmées en anglais, en

japonais, en thaï, en karen, en chinois…

Un immense voyage !

Depuis 2007, Serge Viallet travaille dans un bel atelier que lui a confié l’Ina.

Il y retrouve d’autres artisans et, ensemble, ils étudient, questionnent, observent à la loupe, rabotent, ajustent, assemblent des images anciennes.

Des images qui depuis plus d’un siècle nous racontent le monde et forgent notre mémoire. L’atelier s’appelle

« Mystères d’archives », il est soutenu et montré par Arte.

SERGE

VIALLET

AUDIOVISUEL Prix Charles Brabant pour l’ensemble de

l’œuvre

Jury : la commission des œuvres audiovisuelles de la Scam (page 36)

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Mohamed Ouzineest arrivé au cinéma par la photographie. Il consacre ses premiers films à des sujets sociologiques : la relation entre trois femmes incarcérées dans Une heure seulement(2000) ; une communauté évangélique tsigane dans Caravane (2002). Il s’interroge ensuite sur ses origines, notamment à la faveur d’un essai, Lieu commun (2007), de l’écriture d’une fiction, La Guerre de Tarik,et de Samir dans la poussière.

Il a cofondé Cent soleils, une structure de promotion du cinéma documentaire à Orléans.

Samir dans la poussièremet en scène les aspirations et les angoisses d’un jeune contrebandier algérien qui, de son village jusqu’à la frontière marocaine, transporte du carburant à dos de mules.

Filmé par son oncle, Samir dévoile peu à peu son désir d’une vie différente.

La résignation l’a emporté et, par un lien complexe avec la région qui l’a vu grandir, le jeune homme semble être prisonnier de l’horizon. En creux se dessine le rapport ambigu du réalisateur avec ce fragment de territoire.

MOHAMED OUZINE

AUDIOVISUEL PRIX DE L’ŒUVRE

AUDIOVISUELLE

Samir dans la poussière, 61’, L’Image d’après, Une chambre à soi, TV Tours Val de Loire, 2015

Jury : Cécile Allegra, Feriel Ben-Mahmoud, Delphine Deloget, Emmanuel Gras, Stéphane Mercurio, Claude Ventura

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Assistante-réalisatrice au cinéma comme à la télévision, Alexandra Laffinest aussi réalisatrice de documentaires. Diplômée de l’lnstitut des arts de diffusion à Bruxelles, elle signe avec Au secours son premier film documentaire. Diffusé sur la RTBF, le film est également présenté en compétition internationale, notamment au FIPA et au RIDM.

MENTION DU JURY EMANUELE GEROSA

Between Sisters, 78’, Oneworld DocuMakers, Clin d’Œil films, Doha Film Institute, 2015 Deux sœurs italiennes, Ornella et Teresa, ont toujours été très proches. Avec humour et tendresse, le film révèle comment une vie tout entière peut se construire sur un secret.

Le jour comme la nuit, ils ou elles répondent aux appels de personnes âgées en détresse. Télé-Secours est là pour aider en cas de petits ou de gros problèmes, et souvent tout simplement pour écouter. Qu’il s’agisse d’une saute d’humeur ou d’un accident, la commu- nication n’est pas toujours facile ! Mais les employés de Télé-Secours affrontent toutes les situations avec une patience inébranlable.

Avec un beau sens du cadre et du hors-champ, Alexandra Laffin dresse

un portrait tendre de cette relation fusionnelle à distance, tantôt comique, tantôt tragique. Le cocasse et l’absurde ne cessent de pointer dans les

conversations, mais n’éclipsent pas pour autant le drame de la solitude qui se joue au bout du fil.

ALEXANDRA LAFFIN

AUDIOVISUEL PRIX DÉCOUVERTE Au secours, 48’, Clair-Obscur Productions, WIP, 2014

Jury : Lise Blanchet, Sébastien Coupy, Cathie Dambel, Myriam el Hajj, Gilles Elie-dit-Cosaque, Georgi Lazarevski, Sylvain Roumette

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À travers divers médias, Justine Emardexplore l’image via la question de l’écran, du cadre et du hors-champ. Elle crée des interactions avec des dispositifs simulant la réalité pour se projeter dans des univers parallèles, augmentés et fictionnels.

Diplômée de l’École supérieure d’art de Clermont Métropole, elle expose en France et à l’étranger. En 2017, elle est lauréate de la résidence Hors les murs de l’Institut français ainsi que du Tokyo Wonder Site au Japon.

MENTION DU JURY GÜLDEM DURMAZ ET STÉPHANE MALANDRIN

Ensemble !,22’, Altitude production, pour Le PASS / Parc d’aventures scientifiques Film résolument positif, Ensemble !donne à voir une mosaïque de citoyens, d’entre- preneurs, et de penseurs qui présentent des initiatives innovatrices pour parvenir à vivre ensemble, autrement, et mieux.

L’Académie de France à Rome a organisé en 2016 une grande exposition pour célébrer les trois cent cinquante ans de sa fondation (1666- 2016). Afin de représenter la production artistique et intellectuelle du dernier demi-siècle, le commissaire a proposé aux anciens pensionnaires d’envoyer un témoignage immatériel de leur travail à la villa Médicis. Justine Emard s’est vu confier l’ensemble de ces travaux aux fins de réaliser une installation vidéo.

Cette commande a permis de faire

connaître une production d’une grande diversité et de mettre en valeur sa dimension expérimentale et innovante.

JUSTINE EMARD

INSTITUTIONNEL PRIX DE L’ŒUVRE

INSTITUTIONNELLE DE L’ANNÉE

Par où commencer ? 27’, autoproduction, pour l’Académie de France à Rome / villa Médicis, 2016

Jury : Bernard Billois, Bruno Fabresse, Fabienne Le Loher, Christophe Ramage, Caroline Swysen

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« Je cherche à interroger la spécificité même du documentaire de création : explorer les frontières du réel et de la fiction, forger une syntaxe et un vocabulaire radiophoniques, construire un récit qui ne peut exister pleinement que dans cet espace dématérialisé qu’est la radio. »

Née en Australie, Kaye Mortley grandit à la campagne. Elle crée une œuvre marquée par l’écoute d’un monde premier où le son – rare – est d’une étrange beauté. Venue en France pour étudier la littérature, elle se réfère à Apollinaire, Jarry, Roussel, Rousseau comme à des inventeurs de langues, d’univers et d’espace-temps. Ses voyages et les rencontres faites en chemin (la vie, la mort, l’amour, le souvenir et l’oubli) sont d’importantes sources d’inspiration.

Après son doctorat, de retour en Australie, elle retrouve la radio, une vieille amie d’enfance. Elle débute à l’Australian Broadcasting sous la direction de Richard Connolly et découvre le travail de l’Atelier de création radiophonique de France Culture : radical, poétique, étonnant, exigeant. Elle décide de suivre un stage à l’ACR, créé par Alain Trutat et dirigé par René Farabet.

Depuis 1981, productrice indépendante, elle travaille surtout pour l’ACR et les radios d’État (Allemagne, Australie, Finlande, Suisse, Belgique). Depuis 1989, elle dirige régulièrement l’Atelier documentaire sonore de Phonurgia Nova, à Arles.

Elle remporte plusieurs fois les prix Futura (1981, 1983 et 1985) et Europa (1999, 2001).

KAYE MORTLEY

SONORE PRIX POUR

L’ENSEMBLE DE L’ŒUVRE

Jury : la commission des œuvres sonores de la Scam (page 36)

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Guillaume Abgrallse dit « radiologue, autain et écriveur ». Intéressé par la cohabitation entre l’homme et la nature (Le Chasseur et le photographe, La Machine à plantes) et par l’attachement au territoire (La Sicile à bout de souffle), il souligne dans Canis Lupus Belgicusla capacité des Belges à ne pas reproduire les erreurs de leurs ancêtres. Il est membre actif de Radio Panik, de l’ACSR et de « Bruxelles nous appartient », lieu dédié à l’histoire orale de la ville.

Irvic D’Olivierest preneur de son, amoureux des phénomènes naturels et environnementaux, de la confrontation avec les grands espaces (Stromboli), de la complicité avec la faune (Des oiseaux et des hommes), des mondes sans homme (Birdless) ou peuplés d’animaux (Chez Martine). Fondateur de SilenceRadio.org, il a réalisé de nombreuses émissions pour Radio Panik, la RTBF, Arte Radio.com, RadioKunst (ORF), Radia et France Culture.

Portrait en son absence d’un animal en devenir, Canis Lupus Belgicussculpte pour nos oreilles une Belgique loin des projecteurs. C’est un théâtre d’ombres qui dessine, avec des voix qui ont de la gueule, la Wallonie profonde. Il est question d’invasion, de peur, de doute, de croyance, d’un territoire qui

s’aménage et ne semble pas prêt pour une nouvelle cohabitation. Le loup peut-il sortir de notre imaginaire collectif pour s’inscrire dans nos vies quotidiennes ? Deux enquêteurs filent sur les routes.

Investigation ou flânerie, la radio tend des perches aux badauds, journalistes, policiers, aux tenanciers, gardes forestiers, chasseurs, cueilleurs, aux écologues, fonctionnaires, buveurs, aux jeunes, aux vieux, aux habitants de la Gaume qui, les bras ouverts et les yeux fermés, gardent leurs frontières. Canis Lupus Belgicus, en confrontant les hommes au loup, nous dit qui nous sommes : « Le loup est un homme pour l’homme. »

GUILLAUME ABGRALL ET

IRVIC D’OLIVIER

SONORE PRIX DE L’ŒUVRE DE L’ANNÉE

Canis Lupus Belgicus, 48’, Radio Panik, ACSR, Fonds d’aide à la créa- tion radiophonique de la Fédération Wallonie- Bruxelles, 2016

Jury : la commission des œuvres sonores de la Scam (page 36)

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Universitaire de formation (histoire et sciences politiques), Cabiria Chomels’intéresse à des thématiques sociales telles que l’immigration, les luttes paysannes et les croyances populaires.

Elle expérimente la création radiophonique depuis sa rencontre avec l’ACSR en 2011. Dans le cadre des ateliers « La Coquille », elle réalise en 2014 Les Mangeurs de hérissons. En 2016, elle réalise également L’Escamoteur,une œuvre courte expérimentale.

Une nuit dans un bistrot. Une femme qui, depuis quarante ans, cuisine jusqu’au petit matin pour les taxis parisiens.

Les allées et venues des habitués qui, chaque soir, s’apprêtent à se retrouver.

Leur narration chorale pleine de rires, de coups de gueule et d’amitié, comble les heures blanches et insuffle de la vie à la nuit. Bientôt l’aube, les exclamations s’estompent avant que chacun reprenne la route.

CABIRIA CHOMEL

SONORE PRIX DÉCOUVERTE Les Habitués de nuit,

41’, RTBF (Par Ouï-Dire), 2016

Réalisé dans le cadre de l’appel à projet Gulliver

Jury : la commission des œuvres sonores de la Scam (page 36)

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Il se définit comme un témoin engagé, un observateur privilégié de notre époque tortueuse, qui cherche ce qui se cache derrière les informations

officielles. Grave et posée, sa voix est reconnaissable entre mille. Ses analyses politiques et ses reportages exclusifs lui ont valu une importante reconnaissance professionnelle. Correspondant de France 2 à Jérusalem jusqu’en 2015, Charles Enderlin est l’un des meilleurs spécialistes du Proche-Orient. Durant trois décennies, il a commenté, pour les téléspectateurs, les incessants

soubresauts du conflit israélo-palestinien.

Il a couvert la montée du sionisme religieux, du fondamentalisme messianique, avec en parallèle celle du Hamas. Il a donné des clés pour

comprendre une crise qui ne trouve pas de solution. L’homme a fini par incarner son sujet. Conteur de l’histoire

israélienne d’une extrême rigueur, il est devenu, pour les journalistes ou les diplomates français expatriés en Israël, une étape quasi obligée.

En trente-quatre ans, Charles Enderlin a signé plus de cinq mille reportages, cinq documentaires (le dernier étant Au nom du temple,2013) et écrit huit livres (dont Le Rêve brisé,Fayard, 2002, et Par le feu et par le sang,Albin Michel, 2008). Il a quitté le bureau de France 2 à Jérusalem mais n’a pas dit adieu au Proche-Orient : il prépare une série documentaire afin de poursuivre le décryptage géopolitique de cette région.

CHARLES ENDERLIN

JOURNALISME PRIX CHRISTOPHE

DE PONFILLY POUR L’ENSEMBLE DE L’ŒUVRE

Jury : la commission des journalistes de la Scam (page 36)

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Sylvain Prudhommegrandit à l’étranger (Cameroun, Burundi, Niger, Ile Maurice) avant de venir étudier à Paris. Agrégé de lettres modernes, il est l’auteur de plusieurs romans, dont L’Affaire Furtif(Burozoïque, 2010), Tanganyika Project(Léo Scheer, 2010), Là, avait dit Bahi(L’Arbalète-Gallimard, 2012) et Les Grands(L’Arbalète-Gallimard, 2014). Il traduit du kenyan l’essai Décoloniser l’espritde Ngugi wa Thiong’o (La Fabrique, 2011). Membre fondateur de la revue Geste,il collabore au journal Le Tigre.

La Crau, désert de pierres aux portes d’Arles. Pays ras, pays nu, abandonné au mistral et aux brebis. C’est là que vivent Nel et Matt, l’un fils et petit-fils de bergers, aujourd’hui photographe, l’autre constructeur de toilettes sèches publiques, réalisateur à ses heures perdues.

Entre eux, une amitié forte, belle.

Jusqu’au jour où, travaillant à un nou- veau film, Matt s’intéresse à la vie de deux cousins de Nel aujourd’hui disparus. Deux frères maudits, qui

ont traversé comme des comètes ces mêmes paysages, se consumant à toute allure, en pleines années 1980.

Allers-retours à Madagascar, adoles- cence sans parents, fêtes, violence, liberté, insouciance : la trajectoire des deux frères, aussi brève qu’intense, se recompose peu à peu. Échos et correspondances se tissent entre passé et présent, renvoyant Matt et Nel à leurs propres choix, nous interrogeant, à notre tour, sur notre place dans le monde.

SYLVAIN

PRUDHOMME

ÉCRIT PRIX FRANÇOIS

BILLETDOUX

Légende,L’Arbalète- Gallimard, 2016

Jury : la commission des œuvres de l’écrit de la Scam (page 36)

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Après des études d’arts appliqués à Poitiers, Thierry Murat,graphiste, se passionne pour l’illustration.

En 2002 paraît son premier livre jeunesse,

Kontrol 42(Éditions du Rouergue, 2002). Cinq autres titres suivront, dont Dieux, Pensées en suspension et autres points(Éditions l’Édune, 2010).

Avec Elle ne pleure pas, elle chante(Delcourt, 2004), il effectue sa première incursion, remarquée, dans le roman graphique.

MENTION DU JURY CATHERINE MEURISSE La Légèreté(Dargaud, 2016)

La dessinatrice de Charlie Hebdoet auteure de BD raconte sa lente reconstruction après le drame du 7 janvier 2015. Un itinéraire sobre et violent, doux et poignant.

1867. Pittsburgh, États-Unis d’Amérique.

Joseph Wallace, 33 ans, photographe, tire le portrait des nombreux notables du lieu, ce qui lui assure une vie confortable mais sans espoir de fantaisie artistique.

Il s’engage à suivre une expédition dans les Montagnes Rocheuses. Le program- me, financé par le gouvernement américain, vise à explorer de nouvelles zones à cartographier et à découvrir des gise-ments d’or ou de charbon à exploiter. Joseph Wallace a pour mission de photographier les régions traversées,

le relief, la végétation. Mais l’expédition se révèle être un voyage intime sans retour. Le tranquille époux et père de famille rencontre les Sioux Oglalas et sa vie va s’en trouver changée. Il est désormais Étunwan Celui-Qui-Regarde.

THIERRY MURAT

ÉCRIT /

IMAGES FIXES

PRIX DU RÉCIT DESSINÉ ( P R E M I È R E É D I T I O N )

Étunwan Celui-Qui- Regarde,Futuropolis, 2016

Jury : Michel Backès, Aurélie Blard-Quintard, Pascal Boille, Jean-Pierre Djivanidès, Désirée Frappier, Catel Muller, Benoît Peeters

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Vincent Lynenest un jeune artiste qui explore l’absurdité du quotidien à travers dessins et films d’animation. Les dispositifs, simplistes en apparence, parviennent, grâce au ridicule, à créer une tension.

Le regard ne se veut jamais critique. Son court- métrage Play Boysa été sélectionné dans les festivals de Gand, Louvain et Clermont-Ferrand, où il a obtenu le Prix Canal+.

Un film avec des machos, des meufs, des clebs, des flingues, des bagnoles et des mobs.

VINCENT  LYNEN

ÉCRITURES

ET FORMES ÉMERGENTES

PRIX DE L’ŒUVRE EXPÉRIMENTALE

Play boys,7’, film d’animation, Hogeschool Gent, 2016

Jury : Véronique Aubouy, Dominique Belloir, Géraldine Brézault, Claudia Marschal, Jean-François Reverdy

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Artiste sud-coréenne résidant en France, Hayoun Kwonest diplômée de l’École des beaux-arts de Nantes (2008) et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains (2011). Son travail porte sur la mémoire, la frontière comme limite, zone d’exclusion, lieu interdit. En 2012, elle remporte le prix Art numérique de la Scam pour Manque de preuve.

Elle expose en France (galerie Dohyang Lee, Paris) et à l’étranger (Samuso, Séoul). De juin à septembre 2017, elle exposera au Palais de Tokyo.

489 annéesa pour sujet la Zone coréenne démilitarisée (DMZ), créée en 1953, qui sépare la Corée du Nord et la Corée du Sud. C’est une bande de terre longue de 248 km et large d’environ 4 km. Selon les données du ministère de la Défense de la Corée du Sud publiées en 2010, il faudrait 489 années pour enlever toutes les mines placées sur cette frontière. Cette animation, en video 360°, repose sur le témoignage d’un ancien soldat de Corée du Sud. Il est le narrateur

qui donne accès à un territoire où l’homme est interdit et où la nature a repris ses droits. Là où beauté et horreur se côtoient, nous prenons conscience de l’ambivalence des frontières, intérieures comme extérieures.

HAYOUN

KWON

ÉCRITURES

ET FORMES ÉMERGENTES

PRIX NOUVELLES ÉCRITURES

489 années 11’, autoproduction, vidéo 3D stéréoscopique 360°, 2016

Jury : Véronique Aubouy, Dominique Belloir, Géraldine Brézault, Claudia Marschal, Jean-François Reverdy

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De la fin d’un été à l’annonce du prochain, la Scam encourage sur le long cours le travail des auteurs.

À Cannes, Paris, Créteil, Saint-Malo, Brest, Le Touquet, Bayeux, Perpignan…,

à la faveur de collaborations solides et fructueuses avec les festivals partenaires, avec certains diffuseurs et organes de presse, de nombreuses œuvres sont remarquées dans les répertoires les plus divers (audiovisuel, sonore, photo, cinéma, écrit, nouvelles écritures, journalisme).

Voici le panorama des œuvres et des auteurs également récompensés ces douze derniers mois.

PRIX SCAM

REMIS

AU COURS

DE LA

SAISON

2016-

2017

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Photographe de Jean Vilar puis du TNP, Agnès Vardapasse au cinéma sans formation.

Elle crée Ciné-Tamaris pour produire et réaliser son premier long-métrage, La Pointe courte, qui sera suivi de plus de 35 films de fiction et documentaires.

Reconnu pour son travail de photographie monumentale qui révèle les visages d’invisibles, JRs’expose librement sur les murs du monde entier depuis 2001.

MENTION DU JURY : EMMANUEL GRAS

Makala,1 h 36’, Bathysphere, 2017 Au Congo, un jeune villageois espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace.

Agnès Varda et JR ont des points communs, la passion et le questionne- ment des images en général et plus précisément des lieux où les montrer et des dispositifs permettant de les partager et de les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air.

Quand Agnès et JR se rencontrent, en 2015, ils ont aussitôt envie de travailler ensemble, de tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR.

Hasard des rencontres ou projets préparés, ils vont vers les autres, les écoutent, les photographient et parfois les affichent.

Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié, qui grandit au cours du

tournage, entre surprises et taquineries, et ce en dépit de leurs différences.

AGNÈS VARDA ET JR

CINÉMA L’ŒIL D’OR

Visages Villages, 1 h 29’, Ciné Tamaris, Social Animals, Rouge International, Arte France Cinéma, Arches films, 2017

Prix remis le 27 mai 2017 au Festival de Cannes

Jury : Sandrine Bonnaire, Lorenzo Codelli, Dror Moreh, Thom Powers, Lucy Walker

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Julie Rothétudie à l’IUT de journalisme de Cannes.

Journaliste reporter d’images, elle couvre depuis plus de sept ans l’actualité dans le Grand-Est pour les journaux télévisés de France 2 et TF1. En parallèle, elle réalise un documentaire à Fessenheim, autour de la doyenne des centrales nucléaires.

Géraud Truel se décrit comme un touche-à-tout, expert dans les domaines de la prise de vue et de la post-production. Après des études de cinéma et quelques années d’apprentissage du métier, il se lance, début 2014, comme réalisateur indépendant.

Depuis, il réalise des courts-métrages. En 2014, il remporte avec Dimanche sanglantle Grand prix du concours Infracourts.

Pas de retraite pour la révolte

Suzanne, 83 ans, et Gaston, 82 ans, n’ont qu’un mot à la bouche, la

solidarité. Depuis bientôt cinquante ans, ils luttent contre l’injustice. Goodyear, Fralib, Continental, Coop : aux côtés de salariés méprisés, le couple élève sa voix pour qu’adviennent la justice sociale et un surcroît d’humanité. Faisant peu de cas de leur intérêt personnel, chaque semaine, ils portent leur drapeau rouge, en faveur, avant tout, de la camaraderie.

Les Yeux ouverts

En Asie, Taïwan représente un modèle de démocratie et de défense des droits de l’homme. Pourtant, le pays pratique encore la peine de mort, avec

l’approbation massive de la population.

Entre animation et prises de vue, entre réalité et émotions, une femme raconte l’exécution de son frère.

JULIE ROTH ET GÉRAUD TRUEL

AUDIOVISUEL

CONCOURS INFRACOURTS

1erprix : Julie Roth Pas de retraite pour la révolte,2’41’’

2eprix : Géraud Truel Les Yeux ouverts,3’15’’

Prix remis le 12 octobre 2016 à Paris, en partenariat avec France 2 et Francetv nouvelles écritures

Jury : Catherine Alvaresse, Sophia Aram, Bouchera Azzouz, Pierre Block de Friberg, Alexandre Brachet, Julien Chavannes, Anne Georget, Emmanuelle Guilcher, Delphine Saltel

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João Moreira Sallesest diplômé d’économie de l’Université catholique de Rio de Janeiro. Ses films ont été diffusés à la télévision et dans les grands festivals de documentaires internationaux. En 2006, il a créé à Rio le mensuel piauídédié à la culture et au journalisme de fond. Il a reçu le Grand prix de Cinéma du réel en 2007 pour Santiago.

En 1966, la mère de João Moreira Salles enregistre sur pellicule ses impressions d’une Chine en plein chamboulement culturel. Quarante ans plus tard, son fils découvre ses films. Il commente les images. Le voyage de sa mère pendant la première année de la Révolution culturelle donne un point de départ au réalisateur pour explorer d’autres sociétés qui ont connu un bouleversement. En utilisant des images d’archives, João Moreira Salles dissèque et analyse le coup d’État brésilien de

1964 et la fin du Printemps de Prague en août 1968. Il revient sur les émeutes parisiennes de mai qui ont trouvé un médiateur entre Paris et Berlin en la personne de Daniel Cohn-Bendit. Un essai et en même temps une exploration personnelle des histoires parallèles des révolutions, et de leur échec. En juxtaposant des séquences d’amateurs et des archives, le film réussit à mettre en évidence des connexions entre les sources de ces images et leurs contextes politiques.

JOÃO MOREIRA SALLES

AUDIOVISUEL

PRIX

INTERNATIONAL DE LA SCAM

No Intenso Agora, 2 h 07’, VideoFilmes, 2016

Prix remis le 1eravril 2017 à Paris, dans le cadre du Cinéma du réel

Jury : Tina Baz Legal, Anne Georget, Luciano Monteagudo

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Andrea Bussmannétudie l’anthropologie à l’Université York au Canada avant d’obtenir, en 2009, un diplôme en production cinématographique.

En collaboration avec Nicolás Pereda, elle s’initie à la réalisation en 2011 avec un court-métrage documentaire, Aquel cuyo rostro no irradie luz.

Elle y fait le portrait de vieillards, résidents de Mexico, réunis dans un bar délabré de la capitale pour faire de la figuration dans un film. Tales of Two Who Dreamtest son premier long-métrage.

Nicolás Pereda partage sa vie entre le Canada et le Mexique. Après avoir étudié la production cinématographique à l’Université York, iI réalise, en 2007, son premier long-métrage, Dónde están sus historias ?Grâce à ses choix esthétiques, son cinéma transforme les récits de la précarité et les malheurs des laissés-pour-compte en rituels mystiques d’apprentissage à la vie, ou à la survie. Ses films sont récompensés dans plusieurs festivals prestigieux tels que Venise et Rotterdam.

Filmés dans un noir et blanc austère, les rêves et désillusions d’une famille de Roms parquée dans une tour à Toronto qui accueille les demandeurs d’asile.

Alors que la famille attend le jour de son audition devant les services de l’immigration, les enfants tentent d’échapper à l’ennui en s’amusant.

Ils jouent au ballon dans le hall.

Les adultes se remémorent des histoires de leur passé, réelles ou imaginaires.

Pragmatique mais jamais froid, cette œuvre hybride offre un regard sur

la façon dont les personnes margi- nalisées construisent le récit de leur identité.

ANDREA

BUSSMANN ET

NICOLÁS PEREDA

AUDIOVISUEL

PRIX ANNA POLITKOVSKAÏA

Tales of Two Who Dreamt,1 h 27’, MDFF et Interior 13, 2016

Prix remis le 18 mars 2017 à la Maison des arts de Créteil, dans le cadre du Festival international de films de femmes

Jury : Frédérique Berthet, Jacques Bouquin, Brigitte Chevet, Hicham Falah, Christophe Loizillon

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Abbas Fahdelest un réalisateur, scénariste et critique de cinéma franco-irakien. Installé en France depuis l’âge de 18 ans, il retourne en Irak en 2002 pour réaliser Retour à Babylone. Un an plus tard, devant l’imminence d’une nouvelle guerre, il entreprend de filmer les siens en Irak. Quelques semaines après l’invasion américaine, il découvre un pays secoué par la violence. Ce moment historique constitue la matière de son second documentaire, intitulé Nous les Irakiens(2004).

Homelandfait le portrait d’une famille irakienne, suivie pendant deux ans, avant et après l’invasion américaine de 2003. Le chaos est perçu à travers les yeux d’un enfant, Haidar. Réquisitoire accablant contre les erreurs qui ont fait sombrer l’Irak dans sa misère actuelle, le film constitue une œuvre de référence pour comprendre l’histoire et le présent du Moyen-Orient. La première partie, Avant la chute,nous plonge dans le quotidien de cette famille, oscillant entre résignation et angoisse face à

l’imminence du conflit. La seconde partie, Après la bataille,est consacrée aux stigmates des affrontements, aux béances qu’ils viennent creuser dans le tissu social.

ABBAS FAHDEL

AUDIOVISUEL

PRIX LA CROIX DU DOCUMENTAIRE

Homeland – Irak année zéro,5 h 34’, autoproduction, 2015

Prix remis le 10 octobre 2016 au cinéma Le Balzac à Paris

Jury : Jean-Pierre Duret, Anne Georget, Emmanuelle Giuliani, Guillaume Goubert, Pierre Laporte-Daube, Caroline Lesoin, Justine Meignan

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Céline du Chénéest productrice et chroniqueuse à France Culture. Elle explore la face sensible du monde à travers différentes formes sonores. Depuis plus de cinq ans, passionnée par le domaine de l’intime, elle ouvre tous les samedis soir une page de son Encyclopédie pratique des mauvais genres, chronique consacrée à l’érotisme et à l’étrange.

En octobre 2017, à l’occasion des vingt ans de l’émission, Céline du Chéné publiera cette encyclopédie aux éditions Nada.

Cette chronique se propose d’emmener l’auditeur dans une balade sonore.

Une immersion dans la nature grâce à des ambiances de forêts, de lagunes, d’océans, de montagnes, où, tout à coup, l’oreille de l’auditeur est attirée par le chant ou le cri d’un animal.

Tiens, qu’entend-on ? Quelle est cette bête ? Pourquoi produit-elle ce son et dans quel but ?

S’appuyant sur les sons émis par l’animal, Céline du Chéné et Laurent Paulré à la réalisation nous racontent

la présence de l’animal ainsi que ses intentions, à travers descriptions, anecdotes, détails scientifiques et une certaine forme de poésie. Une série de quarante chroniques réalisée en partenariat avec la sonothèque du Museum national d’histoire naturelle.

CÉLINE

DU CHÉNÉ

SONORE

PRIX TOUT COURT ( P R E M I È R E É D I T I O N )

Pas si bêtes, la chronique du monde sonore animal, 40 x 4’, France Culture, 2016

Prix remis le

4 février 2017 à Brest, dans le cadre du festival Longueur d’ondes

Jury : la commission des œuvres sonores de la Scam (page 36)

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Née à Oran, en Algérie, en 1937, Hélène Cixous est agrégée d’anglais à vingt-deux ans et docteur d’État en 1968. En 1967, elle avait déjà publié Le Prénom de Dieu.En 1969, elle obtient le Prix Médicis pour Dedans.

Parrainée par l’angliciste Raymond Las Vergnas, doyen de la vieille Sorbonne, elle contribue à fonder l’Université de Vincennes, « Centre universitaire expérimental » ouvert aux étrangers et aux non-bacheliers, où elle fait entrer Gilles Deleuze, Michel Foucault, François Châtelet, Serge Leclaire…

Pour le théâtre, elle écrit, entre autres, Portrait de Dora,mis en scène par Simone Benmussa, et L’Histoire (qu’on ne connaîtra jamais),mis en scène par Daniel Mesguich.

Au cours d’une longue collaboration avec le Théâtre du Soleil, elle écrit

de nombreuses pièces, toutes mises en scène par Ariane Mnouchkine : L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge, L’Indiade ou l’Inde de leurs rêves, Les Euménides (traduction), La Ville parjure, Tambours sur la digue, Les Naufragés du fol espoir.

Elle est docteur honoris causa et

professeur honoris causa de nombreuses universités à travers le monde (Canada, Grande-Bretagne, Irlande, États-Unis).

Elle a publié plus d’une quarantaine de fictions et une vingtaine d’essais sur la littérature et sur l’art.

Sa carrière est jalonnée de prix littéraires : Prix Médicis, Prix de la meilleure création théâtrale, Molière, Prix de la langue française, Prix Marguerite Duras.

HÉLÈNE CIXOUS

ÉCRIT PRIX MARGUERITE

YOURCENAR POUR L’ENSEMBLE DE L’ŒUVRE

Prix remis le 5 décembre 2016, au Théâtre du Vieux Colombier à Paris

Jury : la commission des œuvres de l’écrit de la Scam (page 36)

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Écrivain voyageur, romancier, longtemps grand reporter à Libération,Jean-Pierre Perrinfait résonner dans ses ouvrages littérature et souvenirs, histoire et géopolitique. Il écrit Jours de poussière(La Table ronde, 2002), consacré à l’Afghanistan en guerre, et Les Rolling Stones sont à Bagdad(Flammarion, 2003), qui relate les derniers mois de Saddam Hussein. Plus récemment, il publie La Mort est ma servante(Fayard, 2013) et Menaces sur la mémoire de l’humanité(Hoëbeke, 2016).

Si la défaite des armées occidentales en Afghanistan renvoie aux échecs des envahisseurs précédents, elle met également en pièces le rêve eurasien d’Alexandre le Grand.

Comment le territoire du Gandhara, où prospéra l’extraordinaire et tolérante civilisation née de la rencontre entre la Grèce et l’Orient, peut-il coïncider avec celui du djihadisme contemporain ? Celui-là même qui vit l’apogée des talibans, la montée d’Oussama Ben Laden, la présence des théoriciens

de la guerre sainte ou encore le passage de Mohammed Merah. Pour tenter de répondre à cette question, Jean-Pierre Perrin a parcouru

l’Afghanistan dans les pas d’Alexandre le Grand. Il retrace les batailles du conquérant dans les montagnes de l’Indu Kush, revient sur les échecs militaires de l’URSS et de l’OTAN, tout en évoquant les figures du djihad – Massoud ou le sanglant Haqqani – qu’il a personnellement rencontrées.

JEAN-PIERRE PERRIN

ÉCRIT

PRIX JOSEPH KESSEL

Le Djihad contre le rêve d’Alexandre,

Le Seuil, 2017

Prix remis le 3 juin 2017 à Saint-Malo, dans le cadre du festival Étonnants Voyageurs

Jury : Tahar Ben Jelloun, Annick Cojean, Colette Fellous, Pierre Haski, Michèle Kahn, Gilles Lapouge, Michel Le Bris, Pascal Ory, Catherine Poulain,

Patrick Rambaud, Guy Seligmann, Olivier Weber

27

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Diplômé de Science Po et de l’IFP à Paris, Pierre Chassagnieux commence sa carrière de journaliste au sein du groupe M6. Devenu pigiste, il signe un grand nombre d’enquêtes et de reportages pour des agences de presse audiovisuelles. Depuis 2011, il se consacre uniquement à la réalisation de documentaires. En 2015, il réalise avec Stéphanie Thomas L’Étrange Affaire des espions de Renault.

Les Enfants volés d’Angleterreest leur seconde réalisation commune.

Diplômée de l’EHESS et de l’ENS, Stéphanie Thomas réalise de nombreux reportages sonores à travers le monde pour les émissions de France Inter.

Elle s’essaie à la presse écrite pendant deux ans au Parisien.fr,où elle couvre les questions de politique et de société. Elle découvre la télévision au sein des équipes de journalistes d’ARTE Journal et d’ARTE Reportages.

Chaque année, la Grande-Bretagne fixe des quotas d’enfants à retirer à leurs parents. Si les comtés, qui doivent appliquer cette politique, n’y parviennent pas, ils subissent des sanctions financières. Des agences privées sont chargées de placer ces enfants. Ils sont exposés sur leurs sites, tels des biens dont on vante les qualités.

En 2015, 7 740 enfants étaient en attente d’adoption. Le plus souvent retirés à des familles précaires, ils sont adoptés par des foyers aux revenus

aisés. Une maltraitance avérée n’a pas besoin d’être constatée : un simple soupçon suffit. En Grande-Bretagne, la protection de l’enfance est désormais au service d’une vision libérale qui considère que les couples désargentés ou les mères célibataires ne peuvent être de bons parents.

PIERRE

CHASSAGNIEUX ET STÉPHANIE THOMAS

JOURNALISME

PRIX SCAM DE L’INVESTIGATION

Les Enfants volés d’Angleterre, 65’, Dreamway Productions, avec la participation de France Télévisions, 2016

Prix remis le 25 mars 2017 au Touquet, dans le cadre du FIGRA

Jury : Annick Cojean, Geneviève Guicheney, Bruno Joucla, Alain Mingam, Stefania Rousselle

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Warzer Jaff est un photojournaliste et cameraman kurdo-américain. Il a travaillé pour The New York Timesen Irak de 2003 à 2005. Il travaille avec le producteur Charles Ferguson pour No End in Sight(2007), un documentaire sur l’Irak, et comme producteur et photographe pour CNNen Irak et en Syrie. Photographe et journaliste vidéo pour Buzzfeed,il couvre également la criminalité, la politique et les dernières nouvelles en tant que photographe pour le New York Post.

Né à Londres, Ayman Oghannaest diplômé en relations internationales et études du Moyen-Orient.

Il collabore au Daily Starau Liban avant de partir étudier le journalisme à l’Université de Columbia à New York. En 2009, il déménage en Irak et travaille comme journaliste indépendant. Il couvre la Libye, la Syrie, la Palestine et l’Afghanistan pour de nombreux journaux internationaux tels que Libération, The New York Times, The Guardian etAl Jazeera.

En 2014, un groupe extrémiste de militants sunnites se faisant appeler État Islamique (EI) prend d’assaut le nord et l’ouest de l’Irak, où il s’empare des villes de Ramadi, Fallouja et Mossoul, ali- mentant ainsi les craintes d’un monde sous le choc.

Deux ans plus tard, grâce aux frappes aériennes de la coalition, les forces de sécurité irakiennes tentent de reprendre le contrôle des villes situées dans la province d’Al-Anbar. Dans des

conditions très éprouvantes, Warzer Jaff

et Ayman Oghanna suivent ces soldats.

Leur film offre un aperçu rare de la lutte contre l’État islamique en Irak, de la vie des soldats sur la ligne de front et du défi que représente le retour à une ère plus stable et plus pacifique.

WARZER JAFF ET AYMAN

OGHANNA

JOURNALISME

PRIX SCAM

TÉLÉVISION GRAND FORMAT

La Route de Falloujah, 30’, VICE News Irak, 2016

Prix remis le 8 octobre 2016 à Bayeux, dans le cadre du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre

Lise Blanchet et Laurence Neuer représentaient la Scam au sein du jury, composé de quarante professionnels

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Sorti de l’École technique privée de photographie et de multimédia (ETPA) à Toulouse, Romain Laurendeau est rapidement remarqué pour sa série Papymamy,

« coup de cœur » de la bourse Talent Kodak en 2003.

Romain Laurendeau réalise des reportages et des documentaires en immersion. L’envers du décor, les histoires et les émotions fortes constituent ses sources d’inspiration. Membre du Studio Hans Lucas, il reçoit le Prix Camille Lepage 2015 pour son travail en Algérie, Bab El Oued.

PORTFOLIOS ÉGALEMENT REMARQUÉS : JÉRÉMIE JUNG

Setomaa, un royaume sur le fil,(Signatures, 2015), donne à voir le territoire des Setos, une ethnie finno-ougrienne.

VLADIMIR VASILEV

T(h)races(2016), photographie la Bulgarie, entrée dans l’Union européenne depuis 2007.

En Algérie, le foot est partout. C’est le sujet favori d’une jeunesse qui s’ennuie et qui ne se reconnaît ni dans l’État ni dans ses institutions. Entre petits boulots et débrouille, elle est en proie à toutes les frustrations dans un pays où le droit de manifester est quasi interdit. Pourtant, un espace échappe à cette fatalité.

Le stade devient une fois par semaine lieu de fureur et de défoulement, loin des pratiques partisanes que l’on retrouve habituellement chez les supporters.

Ensemble, ces jeunes existent enfin.

Ils chantent le chômage, la pauvreté, l’Europe où ils rêvent d’aller. Ils défient l’État ou les généraux, qu’ils tiennent pour responsables de la ruine du pays.

Ils affirment leur appartenance à leur quartier, véritable identité empreinte des valeurs qui jadis libérèrent l’Algérie.

Le cirque romain cède la place à l’agora grecque. Le temps d’un match…

ROMAIN

LAURENDEAU

IMAGES FIXES PRIX ROGER PIC

Derby

Studio Hans Lucas avec le soutien de l’association « Camille Lepage – On est ensemble », 2016

Prix remis le 8 juin 2017 à la Scam,

lors du vernissage de l’exposition

Jury : Bernard Chenez, Marie Doyon, Thierry Ledoux, Guy Seligmann, Laura Serani,

Marie-Pierre Subtil, Gérard Uféras

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Sandra Mehls’engage dans l’humanitaire et le développement urbain avant de se consacrer à la photographie. Elle s’intéresse aux questions de territoires et d’identités (Checkpoint Chronicle, 2009). En prenant appui sur sa propre trajectoire, elle travaille sur l’appartenance et la mobilité sociale en milieu populaire (Ilona et Maddelena, 2016).

Elle participe à divers workshops, collabore avec la presse nationale et internationale et répond à des commandes institutionnelles. 

On the Frontlineest un projet photogra- phique consacré à la disparition des terres en Louisiane. Depuis les années 1930, la Louisiane a perdu près de 5 000 km2de terres le long de ses côtes.

Aujourd’hui, elle perd chaque heure l’équivalent d’un terrain de football. Ces espaces constituent des zones fragiles où la pérennité de la présence humaine sur le littoral est menacée. Le travail photographique, alternant entre

paysages et immersion au sein de divers groupes sociaux, documentera les

causes et les conséquences du phénomène en trois endroits : La

Nouvelle-Orléans, l’Isle de Jean Charles, et les « villes dernières ».

SANDRA

MEHL

IMAGES FIXES

PRIX MENTOR

On the Frontline Prix remis le 13 décembre 2016 à la Scam

Jury : Lionel Antoni, Claudine Doury, Florence Drouhet, Éric Garault, Hélène Jayet, Thomas Jorion,

Marie Karsenty, Géraldine Lafont, Valérie Pailler, Caroline Stein, Gérard Uféras

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Né en Kabylie, Ferhat Boudaquitte l’Algérie en 2000 pour étudier le cinéma en France « afin qu’un jour ma grand-mère puisse regarder des films dans sa propre langue ». En 2001, Ferhat s’initie à la photographie. Irrésistiblement attiré par son pays d’origine et les régions habitées par des tribus berbères ou nomades, il a à cœur d’attirer l’attention du public sur leurs besoins et leurs difficultés. Depuis 2014, son travail est distribué par l’agence VU’Paris.

La culture berbère est l’une des plus anciennes mais aussi des plus méconnues et des plus menacées de l’Afrique du Nord. Les Amazighs (Berbères) occupent un vaste territoire qui s’étend des côtes atlantiques du Maroc jusqu’à l’oasis de Siwa en Égypte. Ne s’inscrivant pas dans la logique d’État-nation, nomades ou sédentaires, musulmans, chrétiens ou juifs, les Berbères sont soupçonnés d’hérésie par les pouvoirs nord-africains, et souvent opprimés, dispersés, voire

persécutés. Profondément attachés à leurs traditions, ils revendiquent leur identité. Il s’agit bien là d’un acte de résistance contre l’assimilation et l’oubli auxquels ils sont assignés.

En documentant la vie des Berbères au Maroc, où vivent la plupart d’entre eux, le projet de Ferhat Bouda s’inscrit dans cette démarche d’une culture en résistance.

FERHAT BOUDA

IMAGES FIXES PRIX PIERRE ET

ALEXANDRA BOULAT

Les Berbères au Maroc, agence VU’ – Prix remis le 1erseptembre 2016 à Perpignan, dans le cadre du festival Visa pour l’image

Jury : Dimitri Beck, Jean-François Camp, Jean-Claude Coutausse, Romain Lacroix, Delphine Lelu, Pascal Maître, Tala Skari

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PALMARÈS DES ÉTOILES 2016 REMISES LE

4 NOVEMBRE 2016 À LA SCAM

À mots couverts

d’Alexandre Westphal et Violaine Baraduc,Doc Net Films Éditions, Les Films de l’embellie, 88’

Burundi : ils ont tué la démocratie de Charles Emptaz et Pierre Creisson,Arte : 30/05 / 2015, La Bonne prod, Arte G.E.I.E, 37’

Disparus : la guerre invisible de Syrie

de Sophie Nivelle-Cardinal et Étienne Huver,Arte : 03/11 / 2015, What’s up films, Arte G.E.I.E, 54’

Encerclés par l’État islamique de Xavier Muntz,

Arte : 10/02 / 2015, Premières Lignes Télévision, Arte G.E.I.E, 50’

Engrenage : les jeunes face à l’islam radical

de Clarisse Feletin, France 5 : 03 / 02 / 2015, Bonne Pioche Télévision, 52’

Fifi hurle de joie, le chef-d’œuvre inconnu de Bahman Mohassess de Mitra Farahani,

Ciné+ Club : 07/03 / 2015, Butimar productions, Écran noir productions, 98’

Guantanamo limbo : dans l’enfer de l’oubli

de Marjolaine Grappe, Christophe Barreyre et Emmanuel Chariéras, LCP : 01/05 / 2015,

Babel Press, Arte G.E.I.E, 56’

Home sweet home de Nadine Naous,

Vosges Télévision : 15/06 / 2015, TS Productions, Paris Brest Productions, Umam Productions, Vosges Télévision, 59’

I Don’t Belong Anywhere – Le cinéma de Chantal Akerman de Marianne Lambert et Luc Jabon, RTBF : 06/10 / 2015, Artémis Films Productions, La Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, CBA, RTBF, 67’

Je suis le peuple d’Anna Roussillon,

TSR : 21/09 / 2015, Hautlesmains Productions, Narratio films, 111’

Killing Time – Entre deux fronts de Lydie Wisshaupt-Claudel, Arte : 18/11 / 2015, Cellulo Prod, Les Productions du Verger, CBA, Arte France, 88’

La Bataille de l’eau noire de Benjamin Hennot,Be 1 TV : 09/05 / 2015, YC Aligator Film, RTBF, Voo, Be TV, Wip, 73’

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35 La Révolution des femmes,

un siècle de féminisme arabe de Feriel Ben Mahmoud, France 3 : 05 / 03 / 2015, Drôle de Trame, 54’

La Solution pacifique

de Renaud Villain, Ludovic Gaillard et Camille Le Pomellec,

VRT : 13/09 / 2015, Babel Press, 58’

L’Académie de la folie d’Anush Hamzehian, France 3 Corse-Via Stella : 05/03 / 2015, Point du jour

& France Télévisions, 52’

Le bonheur est dans le béton de Lorenz Findeisen, France 3 Paris Ile-de-France Centre : 10/10 / 2015, Les Films du tambour de soie, Axman production, Ancora Film, France Télévisions, eská televize, 52’

Le Libraire

de Catherine Bernstein et Assen Vladimirov, Histoire : 13/11 / 2015, Les Films de l’aqueduc, Mouvement, Profilm, France Télévisions, Histoire, Mosaik télévision sans frontière, 51’

Les Chèvres de ma mère de Sophie Audier, OCS Max : 19/03 / 2015, Mille et Une Productions, 97’

Les Yatzkan

d’Anna-Célia Kendall Yatzkan, Arte : 03/11 / 2015,

Idéale Audience, Arte France, 75’

Maurice Utrillo, Suzanne Valadon, un duo infernal

de Catherine Aventurier, Nathalie Bourdon et Erwan Luce, France 5 : 11 / 10 / 2015, MFP, 52’

My American (Way of) Life de Sylvain Desmille,

LCP : 17/05 / 2015, Les Batelières productions, LCP, 60’

Noche Herida (Nuit blessée) de Nicolás Rincón Gille, RTBF : 31/07 / 2015, Voa films

& CBA, RTBF, 86’

Qui contrôle la mer ?, de Baudouin Koenig et Michel Koutouzis,Arte : 21/07 / 2015, mano a mano, Arte France, 85’

Shoah, les oubliés de l’Histoire de Véronique Lagoarde-Ségot, Arte : 10/11 / 2015, Mélisande films, Arte France, 53’

Tutto Bianco de Morena Campani et Caroline Agrati,

Ciné+ Classic : 24/04 / 2015, Label Vidéo, France 3 Corse ViaStella, Rubis productions, Overcom, 54’

Un baptême du feu de Jérôme Clément-Wilz, France 4 : 23 / 03 / 2015, 2P2L, 65’

Une bombe de trop d’Audrey Valtille,

Ciné+ Club : 09/11 / 2015, Agat Films & Cie, Ciné+, 53’

Une leçon de musique de Marie-Ange Gorbanevsky, Cinaps TV : 12/12 / 2015, FAS Production, Cinaps TV, 67’

Une vie normale

de Gaël Breton et Édouard Cuel, Public Sénat : 21/03 / 2015, L’Arbre Productions, Bagan Films, 56’

Vivre sa mort de Manu Bonmariage, RTBF : 09/11 / 2015, Azimut Production, RTBF, GSARA, 72’

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CONSEIL

D’ADMINISTRATION DE LA SCAM

Anne Georget (présidente), Thomas Baumgartner, Philippe Bertrand, Julie Bertuccelli, Lise Blanchet, Gilles Cayatte, Brigitte Chevet, Colette Fellous, Geneviève Guicheney, Rémi Lainé, Thierry Ledoux, Virginie Linhart, Manon Loizeau, Florence Martin-Kessler, Juliette Meurin, Emmanuel Moreau, Lætitia Moreau (vice-présidente), Pascal Ory,

Christophe Otzenberger, Carole Pither, Jérôme Prieur, Christophe Ramage, Paola Stévenne

COMMISSION DES ŒUVRES AUDIOVISUELLES

Rémi Lainé(président), Olivier Ballande, Patrick Benquet (vice-président), Catherine Bernstein, Julie Bertuccelli, Bernard Billois, René-Jean Bouyer, François Caillat, Gilles Cayatte, Zouhair Chebbale, Brigitte Chevet, Jean Crépu, Michel Daeron, Cathie Dambel, Mathilde Damoisel, Jean-Charles Deniau, Floriane Devigne, Gilles Elie-Dit-Cosaque, Joël Farges, Marc Faye, Anne Georget, Geneviève Guicheney, Robin Hunzinger, Romain Icard, Andrès Jarach, Valérie Julia, François Levy-Kuentz, Virginie Linhart (vice-présidente), Manon Loizeau, Florence Martin-Kessler, Atisso Medessou, Stéphane Mercurio, Christophe Otzenberger, Jérôme Prieur, Tania Rakhmanova, Christophe Ramage, Juliette Senik, Caroline Swysen

COMMISSION DES ŒUVRES SONORES

Carole Pither (présidente), Thomas Baumgartner, Philippe Bertrand, Leïla Djitli, Laurence Garcia, Claire Hauter, Jean Lebrun, Janine Marc-Pezet (vice-présidente), Sandrine Mercier, Emmanuel Moreau, Irène Omelianenko, Jean-Louis Rioual, Christian Rosset, Laurent Valière

COMMISSION DES ŒUVRES DE L’ÉCRIT

Pascal Ory (président), Laura Alcoba, Pascal Boille, Catherine Clément (vice-présidente), Colette Fellous, Nedim Gürsel, Michèle Kahn, Benoît Peeters, Antoine Perraud, Olivier Weber

COMMISSION DES JOURNALISTES

Lise Blanchet (présidente), Olivier Da Lage, Michel Diard (vice-président), David Esnault, Éric Lagneau, Philippe Maire, Jean-Michel Mazerolle, Juliette Meurin, Laurence Neuer, Laurent Richard, Catherine Rougerie, Nathalie Sapena

COMPOSITION DU CONSEIL

D’ADMINISTRATION ET DES COMMISSIONS RÉUNIES

EN JURYS

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37

Grâce à son budget culturel, issu des sommes

collectées au titre de la rémunération pour copie privée, la Scam mène une action culturelle ambitieuse centrée sur la promotion de ses auteurs et de ses répertoires.

Aux sources de cette politique de valorisation des œuvres, la Scam soutient l’aide à la création avec les bourses Brouillon d’un rêve. Elles permettent aux auteurs relevant de tous les répertoires de mener des projets personnels d’une grande exigence artistique.

La mise en lumière du travail des auteurs passe également par la dotation de prix et d’Étoiles, décernés par des jurys indépendants, en interne ou en association avec des événements extérieurs.

Ces distinctions dévoilent de nouveaux talents ou cou- ronnent des œuvres déjà encensées ou trop méconnues.

Cette action culturelle ne saurait être cohérente sans un engagement actif et fidèle auprès de multiples festivals dans toutes les régions et à l’étranger, des plus discrets aux plus fréquentés, œuvrant à l’essor de toutes les

écritures créatives. La Scam organise également un grand nombre d’événements et de soirées, dans ses murs

ou au cœur des manifestations partenaires qui mettent à l’honneur l’originalité de l’identité documentaire.

L’ACTION

CULTURELLE

DE LA SCAM

(38)

SCAM 5 AVENUE VÉLASQUEZ 75008 PARIS

01 56 69 58 58

WWW.SCAM.FR

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