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collatérales de la hausse de la production

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Accidents de la circulation 8 morts

et 6 blessés au cours des

dernières 24 heures

N° 3238 - Mardi 23 octobre 2018 - Site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr

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Le prix du panier de l’Opep à plus de 78 dollars

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Le marché algérien des véhicules commence à sortir de la crise. Après deux années de fortes tensions en raison du blocage des importations, le déséquilibre entre l’offre et la

demande tend à se résorber grâce aux quantités de véhicules assemblés localement.

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Journée nationale de la presse Automobile

Energies renouvelables

M. Hasbellaoui plaide pour le renforcement des capacités des professionnels de la santé

par la formation continue

Le Président Bouteflika met en avant le rôle de la presse dans la mise en exergue des insuffisances et des dérives

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Les importateurs particuliers victimes

collatérales de la

hausse de la production

Ouverture d’un guichet pour les investisseurs au niveau

de la CREG

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A C T U A L I T E

Mardi 23 Octobre 2018

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Les importateurs particuliers victimes collatérales de la hausse de la production

Le marché algérien des véhicules commence à sortir de la crise. Après deux années de fortes tensions en raison du blocage des importations, le déséquilibre entre l’offre et la demande tend à se résorber grâce aux quantités de véhicules assemblés localement.

u

ne baisse de tension per- ceptible à travers la baisse continue des prix des voitures d’occasion et la disponibilité de presque tous les modèles assemblés en Algérie.La fi- lière a connu bien des péripéties de- puis le lancement des premières usines d’assemblage en 2014 et il aura fallu trois à quatre ans pour as- sister aux premiers effets sur le mar- ché.L’opération avait très mal débuté avec beaucoup de contradic- tions et même des soupçons d’opa- cité dans l’octroi des autorisations.

Au lieu d’opter pour deux opéra- teurs historiques tout au plus, le gouvernement avait retenu une di- zaine de constructeurs, avant de ra- mener la liste à cinq.Le dossier ne semble pas clos, puisque le ministre de l’Industrie et des Mines a fait état, lors de son passage au forum d’El Moudjahid ce dimanche 21 oc- tobre, de « dizaines de construc- teurs » qui ont émis le vœu d’investir dans le montage automo- bile en Algérie et que leurs dossiers

« vont être étudiés » et « soumis au Conseil national de l’investissement

».L’annonce de Youcef Yousfi est de nature à faire baisser davantage la tension sur le véhicule puisque, comme le démontrent les chiffres, les voitures deviennent plus dispo- nibles et leurs prix plus accessibles au fur et à mesure que les usines d’assemblage entrent en production et placent des quantités supplé- mentaires sur le marché.Avant les restrictions imposées en 2016 à l’importation, le système des quotas puis carrément l’interdiction, envi- ron 400 000 véhicules étaient écou- lés annuellement sur le marché algérien. L’année 2012 a même vu les concessionnaires importer une quantité record : 605 000 véhicules pour 7.6 milliards de dollars.L’arrêt net des importations alors qu’une seule usine d’assemblage était en- trée en production (celle de Renault

à Oran, inaugurée en 2014) avait in- duit de fortes tensions et une per- turbation totale du marché. Cela s’était traduit pas une hausse verti- gineuse des prix du neuf et de l’oc- casion et des délais d’attentes extrêmement longs pour acquérir un véhicule neuf.Dans sa quête de réduire la facture des importations et l’érosion du matelas des réserves de change, le gouvernement a im- posé des restrictions à l’importation de plusieurs produits, parmi les- quels l’automobile dont la facture s’élevait à quelque 5 milliards de dollars par an.La voiture, devenue accessible à de larges franges de la population à partir de la fin des an- nées 2000 est subitement redeve- nue hors de portée.Vendeurs, revendeurs et acheteurs ont préféré temporiser. Chaque semaine, les marchés hebdomadaires comme ceux de Tidjelabine (Boumerdès) et de Hama Bouziane (Constantine) sont pris d’assaut mais très peu de transactions sont effectuées. La baisse de l’offre des véhicules neufs a induit mécaniquement une hausse vertigineuse des prix.Après l’épisode de la publication par le gouvernement des prix sortie d’usine des véhicules neufs en mars dernier, les opérateurs ayant lancé des usines d’assemblage ont aug- menté leur production et, du coup, réduit les prix de leurs voitures.

Cette tendance devrait s’accélérer en 2019.En septembre, Youcef Yousfi a maintenu la pression en in- diquant que “le prix de la voiture as- semblée localement ne doit guère dépasser celui de la même voiture importée. “Les industriels doivent respecter le cahier des charges en augmentant progressivement le taux d’intégration qui, au fur et à mesure qu’il progresse, les prix bais- seront graduellement”, a-t-il pro- mis.L’impact est palpable sur les prix des voitures d’occasion, nettement revus à la baisse, ou pour la dispo-

nibilité de certains modèles. La mise sur le marché de quantités de plus en plus importantes est en effet de nature à relancer la concurrence.

Notamment lorsque les usines lan- cées en 2016 tourneront à plein ré- gime et avec l’entrée en production de l’usine Peugeot-Citroën d’Oran avec une capacité prévisionnelle à terme de 100 000 véhicules par an.

La concurrence de retour 120 000 véhicules neufs ont été mis sur le marché durant l’année 2017, dont la moitié (60 000) par la seule usine Renault d’Oran. Pour 2018, plus de 200 véhicules sont attendus.

Ils seront même 260 000 d’après les prévisions des constructeurs, dont 100 000 devraient sortir des usines Hyundai de Mahieddine Tahkout à Tiaret, 80 000 de l’usine Renault et 40 000 des ateliers de Volkswagen de Relizane.L’usine de Kia à Batna mettra aussi sur le marché des quantités supplémentaires, sans compter celles produites conjointe- ment par le ministère de la Défense nationale et Mercédès et destinées aux institutions publiques.Ces pré- visions ne seront peut-être pas at- teintes, mais les quantités qui seront mises sur le marché contri- bueront naturellement à faire bais- ser les prix. La concurrence entre les constructeurs est en effet déjà re- lancée avec le retour de la publicité du secteur automobile dans diffé- rents supports médiatiques (quasi- ment tous les constructeurs ont lancé des campagnes), des promo- tions et des remises.

Les importateurs particuliers en victimes collatérales Les besoins du marché ne seront sans doute pas couverts totalement par l’industrie locale d’assemblage avant deux ou trois ans. M. Yousfi a réitéré ce dimanche l’objectif de produire 400 000 véhicules dans deux ans. Il a même annoncé la

commercialisation prochaine d’un véhicule à moins d’un million de di- nars. Actuellement, la voiture la moins chère est la Renault Symbol 1.2 essence 75 CV dont le tarif com- mence à partir de 1,359 million DA.Mais les effets logiques de la concurrence née de la montée pro- gressive de la cadence de produc- tion commencent à se faire sentir, non sans faire des victimes collaté- rales. On pense notamment aux im- portateurs particuliers qui ont pris le relais suite à l’imposition de res- trictions à l’importation par les concessionnaires. L’importation des véhicules par les particuliers a en effet explosé, atteignant rien que pour les cinq premiers mois de l’an- née 2017, plus de 500 millions de dollars.Ceux qui ont fait le mauvais choix d’acquérir à l’étranger certains modèles de véhicules ont été pris de court par les prix appliqués à ceux assemblés en Algérie.C’est le cas du Tiguan et de Passat de Volkswagen, désormais assemblés en Algérie. Au plus fort de la pénurie, le prix du Ti- guan oscillait entre 800 millions et un milliard de centimes. Beaucoup l’ont donc importé de France où son prix varie, suivant le modèle, entre 36 000 et 43 000 euros. Même en achetant l’euro au marché parallèle (1 euro = 210 dinars), l’affaire était rentable pour ceux qui évitent les droits de douane en utilisant la li- cence moudjahidine.Mais le Tiguan est produit depuis l’année en cours à l’usine de Relizane et il est pro- posé à des prix nettement inférieurs : entre 545 et 685 millions de cen- times (entre 26 000 et 31 000 euros au change parallèle). Sur le site de petites annonces Ouedkniss, le Ti- guan neuf, année 2018, est proposé entre 635 et 880 millions de cen- times, avec la même précision pour toutes les annonces : licence moud- jahid/délai. Ce qui signifie qu’il s’agit de voitures importées par des par- ticuliers qui n’ont rien vu venir…

« l’

appel d’offre pour la production de 150 MW d’électricité issue du pho- tovoltaïque sera lancé avant la fin de décembre », a déclaré hier le ministre de l’Energie, M. Mustapha Guitouni, lors d’une rencontre nationale avec les investisseurs algé- riens et la Commission de Régulation de l’Elec- tricité et du Gaz (CREG), organisée dans le cadre de l’appel d’offre par voie de mise aux enchères des 150 MWc.Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme visant à produire des 22.000 MW, une décision prise en 2011. Le mi- nistre dit avoir donné l’instruction à la CREG de recevoir les investisseurs et de leur simplifier toutes les formalités administratives.S’adres- sant aux investisseurs, le ministre a précisé qu’ils pouvaient s’associer avec les sociétés étrangères installées en Algérie et que la joint- venture n’est pas interdite. «On voudrait que

vous produisiez en Algérie », a-t-il lancé.M.

Guitouni a indiqué que les terrains pour la pro- duction de 150 MW à partir de l’énergie solaire existent et c’est une première opération d’en- vergure nationale, précisant qu’un guichet sera ouvert au niveau de la CREG pour recevoir les doléances des investisseurs et traiter les pro- blèmes rencontrés sur le terrain au jour le jour.Interrogé sur les prix de l’électricité, le mi- nistre a rappelé « la production d’un kilo watt heure d’électricité coûtait 30 dinars en 2004 », ajoutant « si on l’avait cédé à ce prix, le Trésor public aurait dépensé 26 dinars pour compen- ser le prix du kilo watt heure ».Le ministre es- time qu’il est temps d’aller vers la production de l’électricité à partir des énergies renouvela- bles, puisque le différentiel entre le prix du kilo watt heure de l’électricité classique et celui de l’électricité issue du solaire n’est pas très

grand.Le ministre a toutefois précisé que le prix du kilo watt heure issu de l’énergie solaire coûte entre 14 et 15 dinars et il est produit dans des conditions extrêmes au Sud du pays, c’est la raison pour laquelle, selon le ministre, qu’on ne pouvait pas appliquer ces prix au nord du pays.Concernant les terrains, le ministre es- time qu’il ne faut pas en faire une fixation, pré- cisant qu’il existe actuellement pour une capacité de 4050 MW de terrains réservés. Les 22000 MW seront produits avant 2030 et fe- ront économisés au pays environ 30 milliards de M3 de gaz.Le ministre a souligné que la pro- duction du kilo watt heure d’électricité clas- sique coûte 11 dinars, alors qu’il est cédé à 4 dinars aux citoyens », précisant que « nous sommes le pays où l’énergie coûte le moins cher au monde ».M. Guitouni a indiqué qu’ « à travers le programme national de développe-

ment des énergies renouvelables qui cible la réalisation de 22000 MW, l’Algérie confirme son choix de valorisation optimale et de diver- sification de se ressources énergétiques ».A ce titre, le ministre a rappelé les différents ou- vrages de production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables déjà réalisés, avant et après l’adoption du programme natio- nal, notamment la mise en service de la cen- trale électrique hybride solaire-gaz de Hassi R’mel en mai 2011, suivie de deux autres pro- jets pilotes, à savoir la centrale expérimentale de Ghardaia de 1,1 MW et le parc éolien d’Adrar de 10,2 MW.Il a rappelé qu’ »au- jourd’hui, nous pouvons compter, grâce aux projets réalisés par la société SKTM, filiale de Sonelgaz, plus de 343 MW de capacité installée en renouvelable, localisé dans la région des hauts plateaux et du grand Sud ».

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Ouverture d’un guichet pour les investisseurs au niveau de la CREG

Pétrole: le prix du panier de l’Opep à plus de 78 dollars

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La Mauritanie attachée au renforcement de

la coopération économique et commerciale avec

l’Algérie

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e ministre mauritanien des Af- faires étrangères, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a exprimé l’atta- chement de son pays au renforce- ment de la coopération économique et commerciale avec l’Algérie, indique un communiqué du ministère du Commerce.Lors de son entretien, di- manche à Alger, avec M. Saïd Djellab, ministre du Commerce, M. Ould Cheikh Ahmed a fait part de l’organi- sation en Mauritanie d’une foire des produits algériens dans le but de les faire découvrir au consommateur mauritanien et de renforcer les échanges commerciaux bilatéraux, exprimant la disponibilité de son pays à accueillir les entreprises algé- riennes.Pour sa part, M. Djellab a évoqué l’importance du marché mauritanien pour l’Algérie, plaidant pour «davantage de coopération pour développer et promouvoir les exportations algériennes destinées à ce pays, notamment dans les do- maines agricole et alimentaire».M.

Djellab a souligné, en outre, que la foire des produits algériens, prévue du 23 au 29 octobre à Nouakchott,

«permettra de faire connaître et de valoriser le produit algérien de ma- nière à ouvrir de nouveaux marchés des produits algériens en Afrique en général et en Mauritanie en particu- lier, via le poste frontalier Mustapha Ben Boulaïd (Tindouf) qui se veut une plateforme logistique stratégique en ce sens où il facilite les missions des exportateurs algériens désirant inves- tir les marchés mauritanien et afri- cain».Les deux responsables ont évoqué à l’occasion «plusieurs ques- tions d’intérêt commun», en expri- mant la «volonté commune de hisser les relations bilatérales au plus haut niveau».

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e prix du panier de référence du brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est établi à 78,15 dollars le baril vendredi, contre 78,25 dollars la veille, a indiqué hier l’Organisation pétrolière sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence des pétroles bruts de l’Opep comprend le

Sahara Blend (Algérie), Girassol (An- gola),Djeno (Congo), Oriente (Equa- teur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), l’Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Ko- weït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Qatar Marin(Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (UAE) et le Mery (Venezuela).Les prix

du pétrole ont enregistré une légère hausse vendredi sans empêcher une glissade sur la semaine, dans un contexte de forte progression des stocks américains et d’inquiétudes apaisées sur l’offre de brut.Le baril de Brent de la mer du Nord pour livrai- son en décembre a fini à 79,78 dol- lars sur l’Intercontinental Exchange

(ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de jeudi mais en baisse de 0,76% sur la se- maine.Sur le New York Mercantile Ex- change (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de novembre a pris 47 cents à 69,12 dollars, en recul de 3,01% sur cinq jours.Cette semaine a été marquée

par un nouveau bond hebdomadaire des stocks de brut aux Etats-Unis de 6,5 millions de barils, d’après l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).»Les réserves des Etats-Unis augmentent, ce qui pèse sur le cours du WTI et entraîne le Brent dans son sillage», selon les analystes.

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Mardi 23 Octobre 2018

A C T U A L I T E

M. Temmar relève une persistance des constructions dans les zones à risques

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ans un message adressé à la famille de la presse, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse, coïncidant avec le 22 octo- bre de chaque année, le chef de l’Etat a précisé que le fait de «souli- gner les insuffisances existant à tra- vers notre vaste pays ou les dérives enregistrées ici et là, est une contri- bution précieuse au redressement de la situation et au renforcement de l’Etat de droit». «Même si nous nous félicitons, légitimement, à chaque occasion des progrès de notre pays, nous ne devons pas ignorer, cepen- dant, les insuffisances qu’il connait dans plusieurs domaines, de même que nous ne devons mésestimer les dangers qui le guettent à plusieurs niveaux», a-t-il ajouté.Dans ce cadre, le chef de l’Etat a exhorté la famille de la presse à jouer le rôle qui lui a été confié à l’ombre de la protection juridique des journalistes, auxquels il s’est adressé «... je vous exhorte à contribuer à l’orientation de la so-

ciété vers le droit chemin, en vous assurant de la protection de l Etat et de la Loi».Le président de la Répu- blique a indiqué que la célébration de la Journée nationale de la presse se veut, une fois encore, l’expression de l’estime à la famille de la presse

nationale, et «une halte pour évaluer les réalisations de la corporation et une opportunité pour méditer la si- tuation de notre pays et les défis auxquels il est confronté». Le chef de l’Etat a évoqué également la contri- bution de la presse algérienne à la lutte de libération et à l’accompa- gnement, dans l’Algérie indépen- dante, du processus de construction et d’édification, mettant en avant le rôle de la presse qui a payé «un lourd tribu de martyrs du devoir national face au terrorisme abject».Face à ces défis, le président de la République a appelé les femmes et hommes de la presse nationale a joué «leur rôle prépondérant au service de la patrie, un rôle que vous assumez, à la diffé- rence de vos obédiences et vos ten- dances politiques, étant donné que nous sommes dans un pluralisme dont nous sommes fiers et auquel nous nous attachons», a-t-il dit.Par ailleurs, le président de la Répu- blique a évoqué les développements que connait aujourd’hui le secteur de l’information qui «a connu un essor fulurant au diapason du pro-

cessus de reconstruction de l’Algérie dans tous les domaines, faisant état de plus de 150 titres, tandis que le secteur de l’audio-visuel s’est conso- lidé avec la création d’une vingtaine de chaînes privées, sans évoquer le développement de la presse électro- nique». Dans ce contexte, le chef de l’Etat a mis en exergue «l’intérêt par- ticulier qu’accorde l’Etat au dévelop- pement de l’information et de la communication» qui s’est traduit également par l’ouverture d’un grand nombre d’instituts spécialisés formant chaque année des centaines d’étudiants ayant choisi cette noble profession.»Le souci de l’Algérie de développer une presse nationale professionnelle et indépendante s’est manifesté aussi à travers les nombreuses réformes introduites dans la Constitution de notre pays.

Des réformes visant à consolider la liberté de presse et le droit des mé- dias à l’accès à l’information, en pla- çant cette profession sous le couvert de la loi qui protège toutes les liber- tés et impose le respect de tous les devoirs», a-t-il conclu.

J ourNée NatioNale de la PreSSe

Le Président Bouteflika met en avant

le rôle de la presse dans la mise en exergue des insuffisances et des dérives

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis en avant, dimanche à Alger, le rôle de la presse dans la mise en exergue des insuffisances et des dérives, considérant que «c’est là une contribution précieuse au redressement de la situation et au renforcement de l’Etat de droit».

Début des travaux de la rencontre nationale sur la gestion des risques de catastrophes

l

es travaux de la rencontre nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont débuté hier au centre international des conférences (CIC) à Alger en présence de plus de 600 participants issus d’institutions et orga- nismes nationaux.Cette rencontre de deux jours, dont l’ouverture a été présidée par le mi- nistre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, en présence de membres du gouverne- ment, ambitionne de poser les grands axes de la stratégie nationale et des plans d’actions

multisectoriels pour la période 2019-2030.Elle se fixe pour objectif de «sensibiliser et mobili- ser les institutions nationales, les collectivités locales et toutes les parties prenantes autour de cette problématique et de mettre en avant une politique de prise en charge efficiente et adaptée de tous les phénomènes relatifs aux risques de catastrophes».»Cela se fera à travers une meilleure connaissance et compréhension des risques par l’approfondissement des études et recherches, une meilleure coopération entre les centres spécialisés et les universités, la mise

en place d’un réseau de chercheurs spécialisés et une meilleure relation entre les décideurs et les scientifiques», avait indiqué le ministère de l’Intérieur.Ce sera aussi l’opportunité pour met- tre en exergue «une meilleure gouvernance par la répartition claire des responsabilités, une meilleure coordination intersectorielle et une meilleure implication de la société à travers ses associations et ses organisations».Quatre ate- liers sont inscrits au programme de cette ren- contre, à savoir «Comprendre les risques de catastrophe», «Renforcer la gouvernance des

risques de catastrophe pour mieux les gérer»,

«Investir dans la réduction des risques de ca- tastrophe pour renforcer la résilience» et «Ren- forcer l’état de préparation aux catastrophes pour intervenir de manière efficace et mieux re- construire durant la phase de relèvement, de remise en état et de reconstruire».Des recom- mandations issues des travaux des ateliers et des contenus des communications et des dé- bats constitueront les principaux agrégats pour l’élaboration de la stratégie nationale et des plans d’action sectoriels 2019-2030.

l

e ministre de l´Habitat, de l’Ur- banisme et de la Ville, Abdelwa- hid Temmar, a relevé une persistance en Algérie de construc- tions dans des espaces identifiés par des études, comme zones à risques.»Malgré les efforts consentis par l’Etat pour réduire le risque des catastrophes naturelles et technolo- giques, les constructions persistent au niveau des zones, identifiées par des études, comme zones à risques», a indiqué M. Temmar lors de la ren- contre nationale de gestion des risques de catastrophes.Ces espaces

à risque sont les zones non construc- tibles inondables, sols instables ou glissants, sols gonflants au niveau du sud, construction aux abords des oueds notamment par des construc- tions précaires ou émergence de bi- donvilles, à proximité de failles et d’installation industrielles et techno- logiques, a-t-il détaillé.»Ce phéno- mène interpelle à plus d’un titre les autorités locales à faire preuve de plus de vigilance quant au respect des recommandations de ces études, d’un contrôle systématique au ni- veau de ces zones qui doivent être

bien identifiées à travers une carte communale des risques aussi bien naturels qu’industriels», a ajouté le ministre.M. Temmar a, à cette occa- sion, mis en avant la stratégie de son secteur pour une prévention et ré- duction des risques naturels et in- dustriels dans le pays.Il a indiqué que face aux changements climatiques et une urbanisation rapide des villes du pays accompagnée d’une concentra- tion des personnes et des infrastruc- tures économiques, l´Algérie a été confrontée à l’instar des autres pays du monde, «à des risques naturels

d’une ampleur considérable, notam- ment ces dernières décennies».Il a cité, dans ce sens, les catastrophes naturelles survenues comme le séisme à El Asnam (1980), les inon- dations de Bab el Oued (2001), le séisme de Boumerdès (2003), les inondations de Ghardaïa (2008) et les récentes inondations notamment à Tébessa et Constantine.Le ministre a ainsi présenté les actions entre- prises ou inscrites par le secteur dans le cadre de réduction de risques de catastrophe, «à travers la mise en place d’une politique d’urbanisation

et gestion urbaine éprouvée».Il a rappelé que son secteur a fait preuve d’une «mobilisation accrue» en vue d intégrer efficacement les considé- rations du risque de catastrophe pour réaliser un agenda de dévelop- pement durable à travers la révision de les deux lois fondamentales de 1990 relative à l’aménagement et l’Urbanisme et de 2006 portant loi d’orientation de la ville pour en faire qu’une seule Loi unifiée «Loi de Co- hésion territoriale et développement urbain durable de villes sûres et rési- lientes».

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Le Président Bouteflika a ordonné

la prise en charge

«immédiate» des victimes des

dernières intempéries

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e ministre de l’Intérieur, des Collec- tivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a annoncé hier, que le président de la Ré- publique, M. Abdelaziz Bouteflika, avait ordonné au gouvernement, la prise en charge «immédiate», des victimes des dernières intempéries ayant touché cer- taines wilayas.»Le Président Bouteflika a instruit la prise de mesures urgentes en vue d’effacer les séquelles des der- nières intempéries ayant touché nombre de wilayas et la prise en charge immé- diate de leurs victimes, tout en antici- pant ces risques, à travers une bonne préparation tout au long de l’année», a indiqué M. Bedoui dans son allocution d’ouverture des travaux de la rencontre nationale sur la gestion des risques de catastrophes, placée sous le thème

«Pour une plus grande capacité de rési- lience».A ce propos, le ministre a af- firmé que le président de la République avait accordé «une période de six (06) mois pour procéder à l’actualisation de la stratégie nationale de prévention contre les risques des catastrophes na- turelles et à la définition de ses perspec- tives à l’horizon 2030, parallèlement aux stratégies locales spécifiques à chaque wilaya qui tiennent compte des caracté- ristiques de chaque région et aux plans d’action sectoriels pour la même pé- riode visant à mettre en œuvre la stra- tégie nationale, conformément aux recommandations des Nations-Unies en la matière».»Les décisions du Président Bouteflika et son appui important à cette rencontre se veulent une feuille de route pour les participants, appelés à s’enquérir de la réalité sur le terrain lors de la formulation de leurs recommanda- tions relatives à la stratégie, tout en pla- çant la prévention et la gestion des risques des catastrophes au cœur de l’approche de gestion centrale ou locale et en mettant l’accent sur le rôle de la société civile et du citoyen, en tant qu’acteur essentiel dans cette équation complexe, en ayant un comportement civilisé envers son environnement», a-t- il ajouté.

M. Ouyhahia reçoit le ministre mauritanien des Affaires étrangères

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e Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu hier à Alger, le mi- nistre mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération, Ismail Ould Cheikh Ahmed, qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué des services du Premier ministre.L’audience s’est déroulé e en présence du ministre des Af- faires étrangères, Abdelkader Messahel.Cette visite constitue une nouvelle opportunité aux deux pays voisins pour renforcer davantage leur coopération bilatérale et se concerter sur les questions régio- nales et internationales d’intérêt commun. Pour rappel, le ministre mauritanien avait exprimé, dimanche, à l’issue de son entretien avec M. Messahel, la volonté de son pays de promouvoir les relations «his- toriques et privilégiées» entretenues avec l’Algérie, saluant les «dé- veloppements positifs» qu’ont connus les relations entre les deux pays ces dernières années.

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Mardi 23 Octobre 2018

A C T U A L I T E

M iNiStre de l ’a griCulture , du d éveloPPeMeNt rural et de la P êChe , a bdelkader b ouazgui

Réunion prochaine de concertation sur le développement de l’élevage équin

Une réunion de concertation sur le développement de l’élevage équin est programmé dans les prochaines semaines, a annoncé dimanche à Tiaret le ministre de l’Agriculture, du

Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui.

d

ans une déclaration à la presse à la deuxième et dernière journée de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya, le ministre a indiqué que cette réu- nion, qui se tiendra au ministère, regroupera différentes parties in- téressées par l’élevage équin dont les secteurs de l’agriculture, de la jeunesse et des sports et de la culture, soulignant que le che- val a des dimensions multiples ci- vilisationnelle, culturelle, historique et sportive.M. Bouaz- gui a affirmé que l’Etat déploiera tous ses efforts pour la promo- tion de cette filière à laquelle le président de la république, M.

Abdelaziz Bouteflika accorde un grand intérêt, le développement de la production équine et la di- versification des usages des che- vaux, faisant savoir que cette richesse ne dépasse pas en Algé- rie 46.000 têtes hormis la race hybride, quoique l’Algérie a un lien très étroit avec les chevaux.Au passage, le ministre a appelé les éleveurs à utiliser des moyens techniques mo- dernes dont l’insémination arti- ficielle en vue d’une bonne production de chevaux sains de maladies et à moindre coût, si- gnalant que le programme du ministère prend en considération le développement du centre ré- gional d’insémination artificielle et d’amélioration génétique de Tiaret qui œuvre à préserver la race pur sang, et ce en soutenant

son expérience par la création d’une banque de semences avec le concours de l’Office national d’élevage équin et de camélidés et le centre d’élevage de Tiaret.Cette filière sera soutenu également par la création d’un conseil national interprofession- nel des chevaux qui s’ajoute aux 14 autres conseils interprofes- sionnels existants en vue de dé- velopper différentes filières agricoles, a-t-il ajouté.En visitant le centre d’élevage équin de Chaouchaoua à Tiaret, Abdelka- der Bouazgui a déclaré que la wi- laya dispose d’une richesse agricole énorme en plus de son attachement éternel aux che- vaux pouvant les exploiter pour

contribuer à l’économie natio- nale en préservant les dimen- sions civilisationnelles et historiques du cheval et des ca- ractéristiques génétiques du pur sang arabe et barbe, à travers l’intensification de la production de chevaux et la participation aux manifestations de courses.Le ministre a assisté à un spectacle de fantasia où a participé un pur sang arabe algérien âgé de 13 ans ayant toutes les caractéris- tiques du cheval algérien au- thentique qui est exploité pour la production de cette race et sa protection contre la disparition, selon les responsables du centre d’élevage équin de Tiaret.Par ail- leurs, Abdelkader Bouazgui a ex-

primé devant les promoteurs d’exploitations agricoles visitées, l’entière disposition de son mi- nistère à leur accorder des terres supplémentaires pour l’exten- sion de leurs exploitations, ins- truisant les responsables locaux du secteur à faire découvrir aux agriculteurs des modèles réus- sies comme exemple à suivre dans l’investissement agricole.La deuxième journée de la visite du ministre dans la wilaya a été marquée notamment par l’ins- pection du centre régional d’in- sémination artificielle et d’amélioration génétique et l’inauguration du nouveau siège de la conservation des forêts à Tiaret.

M. Hasbellaoui plaide pour le renforcement des capacités des professionnels de la santé par la formation continue

l

e ministre de la Santé, de la Popula- tion et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a plaidé di- manche à Ghardaia pour le renforcement des capacités des médecins, pharmaciens, infirmiers et cadres de santé dans diffé- rents domaines ayant trait à leur profes- sion tout en mettant à profit les expériences des professeurs encadrants.

S’exprimant dans un point de presse, le mi- nistre a mis l’accent sur le rôle important assumé par les médecins, les pharmaciens et les cadres de santé de manière générale en les invitant à développer leurs capacités des professionnels par une formation continue pour une amélioration de notre système de santé.La tutelle de la santé est déterminée à promouvoir la formation continue et à l’élargir à différents niveaux

afin d’améliorer notre système de santé, de fournir des prestations de santé de qua- lité à la hauteur des attentes de notre po- pulation et d’assurer la montée des compétences.»Il est clair que la formation continue aujourd’hui est plus qu’une né- cessité si l’on considère l’évolution rapide

que connait la médecine, notamment avec la digitalisation et l’introduction des nou- velles techniques de l’information et la communication ainsi que la téléméde- cine», a-t-il fait savoir.»Nous œuvrons à développer des pôles d’excellence de santé dans chaque wilaya du pays en accompa- gnant le personnel médical par une forma- tion continue», a-t-il rappelé avant de recommander à travailler en synergie entre les différents acteurs du secteur de la santé en vue de répondre au mieux aux attentes des malades.Auparavant, M. Has- bellaoui a inspecté différents chantiers de projets implantés dans la zone dite des sciences (10 km de Ghardaïa) comprenant un hôpital de 240 lits, un hôpital psychia- trique, un centre de désintoxication et une école paramédicale (400 places), avant de

donner le coup d’envoi de la réalisation d’une polyclinique à Métlili El-Djadida.Au terme de sa visite M. Hasbellaoui a tenu une réunion avec le corps médical, en pré- sence des cadres locaux du secteur ainsi que des autorités et des élus locaux, en vue d’examiner les problèmes et les diffi- cultés rencontrés et d’envisager les solu- tions appropriées selon l’approche participative.Selon les participants à cette rencontre tenue à huis clos, le ministre a invité le personnel médical à assurer des prestations médicales et des conditions d’hospitalisation dignes et décentes pour le malade avant de rappeler les efforts consentis par l’Etat pour rehausser la prise en charge du malade dans toutes les contrées du pays.

« P

our le bien de tous nous devons choisir de vivre ensemble et en paix et non dans le conflit permanent», a souligné Cheikh Khaled Ben- tounes, sur les ondes de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.Invité,

hier matin, de la rédaction, le guide spirituel de la Tariqa Ala- wiyya et Président d’honneur l’As- sociation internationale soufie Alawiyya (AISA), précise que «le vivre ensemble est une nécessité et qu’on ne peut pas y échapper»

puisque «nous sommes tous em- barqué sur le même vaisseau, qui est la terre».Tout le monde sou- haite la paix dans le monde, es- time le président d’honneur de l’AISA. «Si on faisait un sondage sur l’échelle planétaire on verrait

qu’il ya beaucoup plus de gens qui souhaitent la paix que ceux qui souhaitent la guerre»,a-t-il argué.Cheikh Khaled Bentounes, explique «la guerre est toujours quelque chose d’instrumentalisé, elle sert toujours un groupe, des

intérêts, alors que la paix est au service de tous. Elle rassemble l’humanité et elle lui donne un sens. L’humanité devient ainsi comme un corps où chaque na- tion est un membre qui agit pour le bien de tous».

C heikh k haled b eNtouNeS

Le vivre ensemble est une nécessité, on ne peut pas y échapper

La souscription à l’assurance cancer du sein

disponible en ligne

l

a souscription à l’assurance cancer du sein Warda est désormais disponible sur la plate-forme www.algerienne- vie.com, a annoncé hier la com- pagnie d’assurance «L’Algérienne Vie», qui a lancé ce produit au profit des femmes depuis un an.»Cette initiative (e.WARDA) a été lancée à l’occasion de la cé- lébration du premier anniver- saire du produit d’assurance cancer du sein, dédié exclusive- ment à la femme et de l’évène- ment Octobre Rose, mois consacré à la prévention du can- cer du sein», précise dans un communiqué l’Algérienne Vie, fi- liale de «Cash Assurance» et du Groupe Sonatrach. WARDA est une offre d’assurance qui per- met aux femmes qui l’ont sous- crite de bénéficier, en cas de diagnostic du cancer, d’un capi- tal forfaitaire de 500.000 DA ou de 1.000.000, rappelle-t- on.L’adhésion à cette assurance se fait moyennant le paiement d’une prime annuelle qui varie selon l’âge de l’assurée et après réponse à un simple questionne- ment médical, précise la même source.L’Algérienne Vie, prévoit, dans ce cadre, d’initier une cam- pagne de sensibilisation à tra- vers plusieurs canaux pour

«informer et rassurer ses clientes sur les modalités de paiement électronique et l’utili- sation, en toute sécurité, de la carte CIB», ainsi que pour facili- ter les procédures des assurées en leur simplifiant l’accès de e.WARDA et e.SAFAR».

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Mardi 23 Octobre 2018

La 5 Un ouragan de catégorie 4 menace le Mexique

u

n ouragan appelé Willa, qui menace le sud-ouest du Mexique, s’est renforcé di- manche dans le Pacifique pour atteindre la catégo- rie 4 (sur 5) sur l’échelle de Saffir-Simpson, deve- nant «extrêmement dan- gereux», selon le centre américain des ouragans (NHC). A 00H00 GMT, l’ou- ragan se trouvait à 365 km au sud-ouest de Cabo Cor- rientes (ouest), porté par des vents soutenus souf- flant à 220 km/h.Se dépla- çant lentement vers le nord-nord-ouest, à une vi- tesse de 9 km/h, Willa de- vrait dévier pour s’approcher demain soir des côtes mexicaines. Il provoquera des ondes de tempête, des vents puis- sants et de fortes précipi- tations, pouvant s’avérer

«potentiellement mor- tels», sur certaines parties du sud-ouest et du centre- ouest du Mexique, selon les prévisions du NHC.Le gouvernement mexicain a placé sous surveillance une large zone allant de Playa Pérula (ouest), à Bahia Tepehuayas (nord- ouest), selon la Commis- sion nationale des eaux (Conagua). Une autre tempête tropicale, Vi- cente, était elle située à 370 km au sud-est d’Aca- pulco, dans l’État du Guer- rero, soufflant des vents soutenus de 65 km/h, avec des pointes à 85 km/h, et se déplaçant à une vitesse de 17 km/h.

« N

ous n’en avons

aucune inten- tion», a répondu Khalid al Falih à l’agence russe Tass qui lui de- mandait s’il existait un risque de nouveau choc pétrolier.

La version officielle avancée sa- medi par Ryad d’une mort «acci- dentelle» de Jamal Khashoggi au cours d’une altercation dans le consulat saoudien à Istanbul n’a pas convaincu grand monde, à l’exception de Donald Trump qui s’est efforcé de désamorcer la crise en évoquant des explica- tions «crédibles». Plusieurs res- ponsables républicains au Congrès ont en revanche renou- velé leurs critiques contre l’Ara- bie saoudite et en particulier le prince héritier Mohamed ben Salman («MBS»), dont plusieurs proches sont directement impli- qués.»Cet incident passera», a laconiquement répondu Khalid al Falih à Tass. «Mais l’Arabie saoudite est un pays extrême- ment responsable. Nous avons utilisé depuis des décennies notre politique pétrolière comme un outil économique responsable séparé de la poli- tique.»

un pétrole à 100 dollars pas im- possible

Le ministre saoudien a néan- moins ajouté qu’il ne pouvait pas exclure que le prix du baril de brut remonte au-dessus de

100 dollars après l’entrée en vi- gueur des sanctions américaines visant le secteur pétrolier ira- nien. «Je ne peux pas vous le ga- rantir, car je ne sais pas ce que vont faire les autres produc- teurs», a-t-il dit. «Il y a des sanc- tions contre l’Iran et personne ne sait ce que deviendront les exportations iraniennes. Il y a aussi des baisses de production potentielles dans différents pays

comme la Libye, le Nigeria, le Mexique et le Venezuela», a dé- taillé Khalid al Falih. «Si la pro- duction baisse de trois millions de barils par jour, nous ne pour- rons pas couvrir ce volume.

Nous devrons donc taper dans nos réserves», a-t-il poursuivi.Le ministre a précisé que l’Arabie saoudite augmenterait bientôt sa production à 11 millions de barils par jour (bpj), contre 10,7

millions actuellement. Il a ajouté que Ryad avait la capacité d’aug- menter sa production à 12 mil- lions de bpj et que les Émirats arabes unis, eux aussi membres de l’Opep, pourraient augmen- ter la leur de 0,2 million de bpj.

«Nous avons des capacités de production supplémentaire rela- tivement limitées et nous en uti- lisons déjà une grande partie», a-t-il toutefois prévenu.

Pas de choc pétrolier, promet l’Arabie Saoudite

L’Arabie saoudite n’a aucune intention d’imposer à ses clients occidentaux un embargo sur le pétrole comme celui de 1973 et continuera à dissocier le pétrole de la politique, a déclaré hier le ministre saoudien de l’Energie en

pleine crise provoquée par la mort du journaliste Jamal Khashoggi.

Turquie: naufrage d’un bateau de migrants

a

u moins deux migrants sont morts hier après le naufrage au large de la Turquie d’une embar- cation qui transportait une trentaine de personnes, ont

r a p -

porté les gardes-côtes et les médias turcs.Le naufrage, dont les causes sont à ce stade indéterminées, s’est produit avant l’aube à environ 50 mètres au large de Gümbet, dans la province de Mugla, une zone située à proximité de plu- sieurs îles g r e c q u e s ,

comme celle de Kos. Près de 20 passa- gers de l’esquif ont été secourus ou sont parvenus à regagner le rivage à la nage, mais deux personnes sont mortes dans l’hôpital où elles avaient été transpor- tées en urgence, ont ajouté les gardes- côtes. D’après l’agence de presse étatique Anadolu, l’embarcation trans- portait environ 30 migrants, dont de

nombreux enfants, ce qui porterait à une dizaine le nombre de personnes dispa- rues. La Turquie, qui accueille plus de trois millions de réfugiés syriens et quelque 300.000 Irakiens, est un impor- tant pays de transit pour les personnes déplacées par les conflits au Proche- Orient qui cherchent à rejoindre l’Eu- rope occidentale.

Egypte : un économiste critique du gouvernement arrêté

u

n économiste critique du gouvernement égyptien a été arrêté dimanche, après la parution d’un livre dans lequel il analyse la situation du pays en pleine crise économique et sociale, a annoncé son avocat à l’AFP.Abdel Khalek Farouk, célè- bre analyste de l’économie égyptienne, avait dénoncé la semaine dernière la confisca- tion par les forces de sécurité des copies de son dernier livre intitulé: «L’Egypte est-elle vraiment un pays pauvre ?», ainsi que l’arrestation du propriétaire de sa maison d’édi- tion.»Il a été arrêté et sera présenté au procureur de la Sécurité d’Etat demain (lundi) à cause de ce livre», a déclaré son avocat, Gamal Eid, également président du Réseau arabe pour l’information sur les droits de l’Homme (ANHRI).Les «chefs d’accusations» lui seront officiellement spécifiés lundi par le procureur, a-t-il précisé.Les policiers ont indiqué

«oralement» que le livre était la raison de l’arrestation de M. Farouk, selon les avocats de ce dernier présents à ses côtés dans un commissariat du Caire, a ajouté Me Eid.Depuis l’arrivée au pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi en 2014, les organisations de défense des droits de l’Homme accusent l’Egypte de museler toutes les voix dissidentes.Les autorités assurent vouloir lutter contre le terrorisme et la «diffusion de fausses informations» qui nuisent, selon elles, aux inté-

rêts du pays.

Le déraillement d’un train à Taïwan fait

18 morts et 175 blessés

l

e déraillement d’un train dimanche après-midi dans le nord-est de Taïwan a fait 18 morts et 175 blessés, selon le dernier bilan publié par les autorités, ce qui en fait le plus grave accident ferroviaire dans l’île depuis 1981.L’acci- dent a eu lieu dans le comté de Yilan, alors que le train circulait sur ligne de chemin de fer prisée des touristes, non loin de la côte. Les huit wagons du train ont quitté les rails, quatre se sont renversés.Le train transportait 366 personnes, a indiqué le gouvernement. En début de soirée,l’administration ferroviaire de Taiwan a indiqué que plus personne n’était portée disparue.Des centaines de sauveteurs et de mili- taires se sont activés à la lumière des projecteurs pour évacuer les blessés, dégager les survivants et prendre en charge les morts, tandis que des ambulances sta- tionnaient à proximité.Une enquête a été ouverte pour déterminer la cause de l’accident, a annoncé l’administration ferroviaire. «Le train était plutôt en bon état», a déclaré son chef adjoint Lu Chieh-Shen lors d’une conférence de presse.D’après l’agence centrale de presse CNA, l’accident est le plus grave dans le transport ferroviaire taïwanais depuis 1981, quand

une collision avait fait 30 morts.

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Mardi 23 Octobre 2018

r é g I o n s 6

Prix du village le plus propre de tizi-ouzou

Azemour Oumeriem ou l’éco-citoyenneté par excellence

Fraîchement couronné du Prix «Rabah Aissat du village le plus propre», Azemour Oumeriem (commune de Tirmitine, 10 km

au Sud de Tizi-Ouzou) doit sa consécration à son engagement écologique, affirment des membres du Comité du village.Celui-ci vit, depuis cette consécration, au rythme des visiteurs venus, pour la plupart, satisfaire une «curiosité».

l

importance de modifier la méthodologie de gestion en matière d’alimentation des populations en eau potable et d’achever le projet d’urgence portant réalisation de 17 forages et une conduite d’amenée d’eau, a été souligné samedi à Souk Ahras lors d’une réunion regrou- pant le wali et les responsables locaux du secteur des ressources en eau.Le chef de l’exécutif local, Farid M’hamedi, qui a appelé à

«davantage de persévérance»

dans le suivi des projets en rap- port avec l’alimentation des ci- toyens de ce précieux liquide, a ajouté que «toute personne en- travant l’avancement de ce pro-

jet sera pénalisée».Le wali a ap- pelé les responsables concernés à «accélérer l’achèvement de toutes les procédures relatives au lancement des projets de creusement des forages» devant contribuer, a-t-il ajouté, à «amé- liorer efficacement l’alimenta- tion en eau potable dans cette wilaya», citant à titre d’exemple le projet de réalisation de trois forages à Taoura d’une capacité de pompage de 100 litres/se- conde, permettant l’alimentation en eau de 55.000 citoyens.Le même responsable a insisté sur l’urgence de revoir les délais de réalisation de la conduite d’ame- née d’eau, à partir de la station

de la commune de Taoura jusqu’au réservoir de la cité Chaâbani du chef-lieu de wilaya, sur un linéaire de 6 km et qui devra contribuer à l’élimination des points noirs des fuites d’eau.Farid M’hamedi a égale- ment exhorté les responsables de l’entreprise Cosider, chargée du projet, à l’effet de redoubler d’efforts en travaillant 16 heures par jour pour réduire les délais de réalisation.Considérant «inad- missible» d’alimenter en eau un jour sur dix les citoyens du chef- lieu de wilaya, le wali a fait état également d’une distribution

«injuste» de ce précieux liquide entre les différents quartiers, in-

sistant sur la performance de la gestion de l’eau.Le retard enre- gistré dans la concrétisation du projet d’urgence dont a bénéficié

cette wilaya frontalière en 2018 a été, par ailleurs, longuement abordé au cours de cette réu- nion.

Souk ahras

La nécessité de modifier la méthodologie de gestion en matière d’AEP souligné

« u

ne situation à la- quelle nous ne sommes pas pré- parés, mais sommes heureux d’accueillir tous ces visiteurs et partager notre joie avec eux», confie Madjid Mou- fredj, membre du comité du vil- lage, Tidukla (L’union).Le village, constitué de deux hameaux peu- plés de quelques 2500 âmes abri- tant le chef lieu de la commune en bordure du chemin de wilaya N 228, était à l’origine une dense forêt d’oléastre (olive sauvage), d’où d’ailleurs son nom original, Azemour Oumerien, devenu Aze- mour-Oumeriem, suite à une dé- formation de l’administration coloniale française, selon Mou- fredj.Pour ce village, l’aventure a commencé à l’occasion de la cé- lébration de Yennayer, jour de l’an amazigh, le 12 janvier 2018, et l’organisation d’une première ac- tion de volontariat après le re- nouvellement des membres du comité du village qui a rassemblé près de 300 personnes «munis de simples équipements rudimen- taires mais animés d’une grande volonté», relève Madjid. «L’adhé- sion croissante des habitants aux actions de nettoyage et d’implan- tation de quelque 500 arbres or- nementaux nous a encouragé à s’engager d’avantage dans notre action qui prenait une allure de plus en plus écologique et l’idée de créer un centre de tri et de compostage a fait son chemin» a- t-il poursuivi.Installé avec des moyens de fortune sur un terrain cédé par un habitant à la lisière Nord du village, sur une surface de 120 mètres carrés, le petit «la- boratoire» de fortune est devenu

le moteur de «l’engagement éco- logique» du village.Partout, des niches et des bacs à ordures sont installés pour chaque type de dé- chets, et deux à trois fois par se- maine la collecte est transportée au centre où «les déchets com- bustibles sont compostés sur place et les autres, plastique, verre, carton, aluminium, sont vendus à des récupérateurs et l’argent versé à la caisse du co- mité du village», assure notre in- terlocuteur.

entre scepticisme et volonté

«La participation au concours du village le plus propre a fait débat entre enthousiasme des uns et

scepticisme des autres, et nous avions décidé d’y participer, pas forcément pour être primés mais pour nous stimuler nous-mêmes»

souligne Madjid Moufredj.L’idée a beaucoup séduit, notamment les jeunes, et la cadence du tra- vail s’est accélérée avec un sys- tème de cotisation mensuelle de 500 DA le mois pour tout salarié et retraité à quoi se sont ajoutés d’autres aides et dons.En 28 jours, une cascade longue de 36 mètres, longeant l’artère princi- pale du village et soutenant la cour de la moquée, qui sert aussi de place du village, a été réalisée par un artisan de Bouzguène, aidé par les jeunes du village qui travaillaient de 6h jusqu’à...

22h.Des anciennes bâtisses, à l’exemple de l’huilerie du village qui date de 1915 et la fontaine publique (Assaridj) et les deux Ta- jemaat, ont été rénovées et re- peintes mais en gardant leur aspect original qui constitue l’identité du village, son patri- moine.Entre autres innovations, des objets ont été récupérés pour l’embellissement. Et c’est ainsi que des pneus usagés ont servi à fabriquer une digue de soutène- ment et des escaliers en contre- bas de la placette du village. Des palettes utilisées dans le trans- port de marchandises ont servi de haies tout au long des trot- toirs.Après la distinction de leur village, les habitants d’Azemmour

Oumeriem ont conscience qu’ils doivent maintenir la cadence pour servir d’exemple aux autres villages. Le comité du village am- bitionne d’ancrer définitivement la culture environnementale dans les esprits et les mœurs du vil- lage. Ses membres réfléchissent déjà aux moyens et actions à mettre en œuvre pour réaliser ce objectif.Et c’est ainsi que cinq mi- nutes d’éducation écologique et environnementale ont été dis- pensées aux élèves du village. Et, en vertu du règlement du concours qui fait obligation aux villages lauréats d’investir 20% du montant de la subvention allouée à un projet écologique, il est prévu l’organisation d’un festival éco-citoyen au printemps 2019 et l’agrandissement du centre de tri et de compostage en le dotant de plus de moyens.Madjid affirme qu’au-delà de la consécration, cette dynamique a «servi à ren- forcer le sentiment d’apparte- nance au village qui, à son tour, nous a fait prendre conscience de la nécessité de s’offrir un meilleur cadre de vie et de prendre soins de notre environnement». Smail Mohamed, un autre membre du comité de village, raconte, à cet égard, que pour les besoins de ré- fection et d’extension d’une piste, cette dynamique a permis de ré- soudre un vieux conflit foncier entre deux voisins qui se trainent devant la justice depuis plus de 20 ans.Les membres du comité ont rendu «un grand hommage»

aux femmes du village qui se sont faites «ambassadrices de l’écolo- gie» et se sont aussi portées vo- lontaires dans les actions de nettoyage et d’embellissement.

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