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DOSSIER DE CONCERTATION PREALABLE DU PUBLIC

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Academic year: 2022

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PEDELAQUEILLE 188 RUE MAURICE BEJART–CS57392-34184MONTPELLIERCEDEX 4–FRANCE

TEL.0467407400-www.groupevaleco.com SARL AU CAPITAL DE 500€-883 463 812 RCSMONTPELLIER-SIRET N°883 463 812

00015

DOSSIER DE

CONCERTATION

PREALABLE DU PUBLIC

PROJET EOLIEN DE LA QUEILLE

COMMUNES DE RENAZE (53), LA BOISSIERE (53) ET

OMBREE D’ANJOU (49)

(2)
(3)

Dossier de concertation préalable du public

Table des matières

1 Préambule ... 7

1.1 Objet et modalités de concertation ... 7

1.2 Le groupe Valeco ... 9

1.2.1 Valeco pionnier des énergies renouvelables en France ... 9

1.2.2 Un acteur présent sur toute la chaine de valeur, du début à la fin des projets 11 1.2.3 Une entreprise du groupe EnBW ... 12

1.3 Le projet ...15

2 Emplacement de l’installation et caractèristiques ... 16

2.1 Bénéfices locaux et coûts estimatifs ... 16

2.2 Implantation ... 16

2.3 Caractéristiques du projet et objectifs ... 19

3 Rubrique de classement de la nomenclature ... 21

3.1 Nature et volume des activités ... 21

3.2 Nomenclature des ICPE ... 21

3.3 Communes susceptibles d’être affectées par le projet ... 22

4 Descriptif des installations ... 23

4.1 Les aérogénérateurs ... 23

4.2 Les postes de livraison... 26

4.3 Lignes et réseaux ... 27

4.4 Voie d’accès et chemins ... 29

4.5 Plateformes de montage ... 30

4.6 Raccordement électrique au réseau national ... 30

4.7 Remise en état en fin de chantier ... 32

5 Incidences sur l’environnement ... 33

5.1 Sur le milieu naturel ... 33

5.1.1 Flore et habitats... 33

5.1.2 Avifaune ... 35

5.1.3 Chiroptères (Chauve-souris) ... 44

5.2 Sur le milieu paysager ... 50

5.3 Sur le milieu sonore ... 71

6 Déroulement du projet ... 73

6.1 Etapes passées ... 73

6.2 Etapes à venir ... 74

6.2.1 Instruction du dossier ... 74

6.2.2 Pré-construction (2023) ... 74

(4)

6.2.3 Financement (2023/24) ... 74

6.2.4 Construction et mise en service (2025/26) ... 74

6.2.5 Exploitation (2026) ... 74

6.2.6 Démantèlement ou rééquipement (« Repowering »)... 74

7 Information continue ... 75

8 Pour aller plus loin ... 79

8.1 Liens utiles ... 79

8.2 Questions / réponses sur l’éolien ... 79

(5)

Dossier de concertation préalable du public

Table des illustrations

Illustration 1 : Affiche d’Avis de concertation préalable du public ... 8

Illustration 2 : Implantation de Valeco dans le monde ... 9

Illustration 3 : Implantation de Valeco en France Métropolitaine ... 10

Illustration 4 : Détention du capital de VALECO et du groupe EnBW ... 12

Illustration 5 : Réalisation et projet du groupe VALECO en France ... 14

Illustration 6 : Carte de localisation du site ... 17

Illustration 7 : Zone d’étude ... 18

Illustration 8 : Carte d'implantation du projet ... 18

Illustration 9 : Carte des communes du périmètre éloigné de la zone d’étude ... 22

Illustration 10 : Schéma électrique d’’un parc éolien (pour illustration) ... 25

Illustration 11 : Intérieur d'un poste de livraison ... 26

Illustration 12 : Arrivée d’un poste de livraison sur un site éolien ... 26

Illustration 13 : Poste de livraison du parc éolien du MARGNES (81) ... 27

Illustration 14 : Tranchée simple câble ... 28

Illustration 15 : Tranchée double câble type 1 et 2 ... 28

Illustration 16 : Tranché ... 28

Illustration 17 : Trancheuse ... 28

Illustration 18 : Tracé de la piste ... 29

Illustration 19 : Pose du géotextile ... 29

Illustration 20 : Mise en place du gravier ... 29

Illustration 21 : Plateforme de montage avec grue optimisée pour les zones sur les terrains ouverts (assemblage à une seule pale) pour les éoliennes d’une hauteur de moyeu jusqu’à 170m (source : Nordex) ... 30

Illustration 22 : Localisation des postes sources environnants ...31

Illustration 23 : Carte des enjeux floristiques et habitats naturels ... 33

Illustration 24 : Carte de sensibilité des habitats naturels ... 34

Illustration 25 : Carte de la patrimonialité des habitats de l’avifaune en phase travaux ... 42

Illustration 26 : Carte des vulnérabilités de l’avifaune en période d’exploitation ... 43

Illustration 27 : Carte de sensibilité des chiroptères vulnérables ... 48

Illustration 28 : Carte de sensibilité des espèces de chiroptères patrimoniales ... 48

Illustration 29 : Carte de sensibilité des espèces de chiroptères vulnérables ... 49

Illustration 30 : Covisibilités potentielles depuis les sites inscrits/classés du projet éolien de la Queillé ... 53

Illustration 31 : Covisibilités potentielles depuis les monuments historiques inscrits/classés du projet éolien de la Queillé ... 56

Illustration 32 : Localisation du projet vis-à-vis du SRE des Pays de la Loire ... 57

Illustration 33 : Principaux éléments touristiques de la zone d’étude ... 59

Illustration 34 : Carte des emplacements des prises de vue... 60

Illustration 35 : Photomontage d’illustration (1/4) ... Erreur ! Signet non défini. Illustration 36 : Photomontage d’illustration (2/3) ... 65

Illustration 37 : Photomontage d’illustration (2/4) ... 65

Illustration 38 : Photomontage d’illustration (3/4) ... 66

Illustration 39 : Photomontage d’illustration (4/4) ... 67

Illustration 40 : Schéma des différentes catégorisations de bruit ... 71

Illustration 41 : Localisation des points de mesures de bruit résiduel ... 72

Illustration 42 : Lettre d'information n°1 (1/2) ... 76

Illustration 43 : Lettre d'information n°1 (2/2) ... 77

Illustration 44 : Lettre d'information n°2 ... 78

(6)

Table des tableaux

Tableau 1 : Caractéristiques du projets ... 19

(7)

Dossier de concertation préalable du public

1 PREAMBULE

1.1 Objet et modalités de concertation

La concertation préalable du public, qui concerne les projets soumis à étude d’impact, est mise en place à l’initiative du maître d’ouvrage en amont de la demande d’autorisation. Cette concertation préalable s’étendra du 11 janvier au 27 janvier 2021. Cette nouvelle disposition permet au public de formuler ses observations ou propositions. Elle contribue ainsi à améliorer la qualité des projets et donc à renforcer leur acceptabilité. Concrètement, il s’agit de réfléchir ensemble aux différentes mesures pour accompagner au mieux l’intégration du projet au territoire.

Dans le cadre du développement d’un projet éolien sur les communes de Renazé, La Boissière et Ombrée Anjou, respectivement dans les départements de la Mayenne (53) pour les deux premières et du Maine-et—Loire (49), la société VALECO a décidé de mettre en place une procédure de concertation préalable du public dans les communes susceptibles d’être affectées par le projet éolien de la Queille. Ce périmètre comprend les trois communes précitées. Cette procédure volontaire a pour but de permettre aux riverains potentiellement impactés par le projet de s’exprimer sur la base d’informations techniques qui ont pu être récoltées lors des premiers mois d’études et qui leurs sont mises à dispositions dans ce dossier.

En se référant au décret du 25 Avril 2017 concernant la concertation préalable, on trouve dans ce dossier les éléments suivants :

- Les objectifs et caractéristiques principales du projet ;

- La liste des communes susceptibles d’être affectées par le projet ;

- Un aperçu des incidences potentielles sur l’environnement et l'aménagement du territoire.

(8)

Illustration 1 : Affiche d’Avis de concertation préalable du public

(9)

Dossier de concertation préalable du public

1.2 Le groupe Valeco

1.2.1 Valeco pionnier des énergies renouvelables en France

VALECO, producteur d’énergies renouvelables depuis plus de 20 ans, a une expérience reconnue dans l’éolien et dans le photovoltaïque (au sol et sur toiture) avec plus de 470 mégawatts (MW) de puissance de production électrique actuellement en exploitation sur le territoire français (au 30 Juin 2020).

VALECO a été un des pionniers des énergies renouvelables en France, que ce soit par la construction du plus grand parc éolien de l’époque à Tuchan (11) en 2000 ou par la construction de la première centrale solaire au sol en France métropolitaine à Lunel (34) en 2008. La société continue de se développer de manière importante et prévoit 600 MW d’énergies renouvelables en exploitation d’ici fin 2020.

Nous développons, finançons et exploitons des projets d’énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique et biomasse) pour notre propre compte. Les projets sont développés par VALECO INGENIERIE et portés par le Groupe VALECO.

La société a été fondée en 1989 et est à ce jour présidée par M. François DAUMARD et dirigée par M. Philippe VIGNAL (Directeur Général).

Le groupe VALECO est présent en France avec neuf agences sur le territoire métropolitain et à l’international, dans des pays alliant fort potentiel et stabilité. Présent au Canada depuis 2012, il renforce sa présence sur le continent américain en ouvrant une agence au Mexique en 2015.

CANADA

FRANCE

MEXIQUE

Illustration 2 : Implantation de Valeco dans le monde

(10)

Dates clés :

 1989 : fondation de la société VALECO

 1998 : l’entreprise familiale est reprise par le fils du fondateur

 1999 : création de la filiale VALECO Ingénierie, Bureau d’études intégré du Groupe VALECO

 2008 : entrée en actionnariat de la Caisse des Dépôts et Consignations

 2012 : ouverture de VALECO Énergie Québec à Montréal et d’une antenne à Amiens

 2013 : création de la filiale VALECO O&M

 2015 : ouverture de VALECO Energía México

 2017 : ouverture d’une antenne à Nantes et certification ISO 9001 et ISO 14001

 2018 : ouverture d’une antenne à Toulouse et de VALECO Engineering Co.

au Vietnam

 2019 : acquisition de VALECO par EnBW

 2020 : ouverture des antennes à Dijon et Lyon

Acteur historique du marché Français, VALECO n’a cessé de se développer jusqu’à compter, en 2020, plus de 170 salariés, réparti en 7 agences : Montpellier, Toulouse, Nantes, Amiens, Boulogne-Billancourt, Dijon et Lyon.

Illustration 3 : Implantation de Valeco en France Métropolitaine

(11)

Dossier de concertation préalable du public

1.2.2 Un acteur présent sur toute la chaine de valeur, du début à la fin des projets

Valeco intervient sur toute la chaine de valeur, depuis le développement de projet jusqu’au démantèlement des installations en passant par l’exploitation et la maintenance.

(12)

La maitrise de l’ensemble des étapes du projet, de sa conception à son démantèlement, nous permet de nous engager durablement auprès de nos partenaires.

VALECO est constitué d’équipes spécialisées et complémentaires sur tout le territoire français. Avec nos sept agences en France, nous sommes au plus près de nos projets et des acteurs du territoire.

Chaque projet est mené :

 dans une relation de concertation étroite et de dialogue avec les élus et les citoyens,

 dans une perspective de développement économique local,

 dans un profond respect du territoire d’implantation : qualité de vie des riverains, histoire et culture, paysages et milieux naturels.

1.2.3 Une entreprise du groupe EnBW

Aujourd’hui, VALECO fait partie du groupe EnBW, 3ème producteur d’électricité et leader Européen des énergies renouvelables.

EnBW est un groupe à actionnariat presque entièrement public. Cet ADN public nous pousse à travailler en étroite collaboration avec les collectivités territoriales d’implantation de nos parcs éoliens et photovoltaïques.

Le capital de VALECO et du groupe EnBW est réparti de la façon suivante :

Illustration 4 : Détention du capital de VALECO et du groupe EnBW

(13)

Dossier de concertation préalable du public

EnBW en quelques chiffres :

» 3ème fournisseur d’énergie en Allemagne,

» 13 GW de capacité de production,

» 21.000 collaborateurs,

» 5,5 Millions de clients,

» 18.7 Milliards d’euros de Chiffres d’Affaires (2019) .

Sur le marché français, la société Connected Wind Services (CWS), filiale à 100%

du groupe EnBW, a vocation à exploiter et entretenir les éoliennes de VALECO, en direct, sans sous-traiter ces taches au fabricant des éoliennes.

En France, Valeco est propriétaire de :

» 37 centrales solaires en exploitation ou en construction,

» 176 éoliennes en exploitation,

» 1 projet pilote de parc éolien offshore flottant.

VALECO a été un des pionniers des énergies renouvelables en France, que ce soit par la construction du plus grand parc éolien de l’époque à Tuchan (11) en 2000 ou par la construction de la première centrale solaire au sol en France métropolitaine à Lunel (34) en 2008. La société continue de se développer de manière importante avec une réserve de projets en développement de 2GW.

En Europe, le groupe EnBW possède :

» 60 centrales solaires en exploitation ou en construction,

» 500 éoliennes terrestres en exploitation,

» 4 parcs offshore (188 éoliennes) en exploitation.

Les cartes ci-dessous montre les centrales de production d’énergie renouvelable de VALECO en France et nos différents projets :

(14)

Illustration 5 : Réalisation et projet du groupe VALECO en France

(15)

Dossier de concertation préalable du public

Le pétitionnaire est la société à responsabilité limitée PE DE LA QUEILLE, filiale à 100% de VALECO SAS. Les demandes pour tous les droits nécessaires à la construction et a l’exploitation des installations (autorisation environnementale unique, …) sont effectuées par VALECO Ingénierie au nom et pour le compte du pétitionnaire. VALECO O&M assure ensuite l’exploitation du parc pendant toute sa durée de vie, jusqu’à son démantèlement.

VALECO reste l’unique interlocuteur pendant toute la vie du projet.

La société VALECO n’a pas cédé de parcs et/ou de centrales depuis 2015 et elle n’a pas vocation à revendre les projets qu’elle développe depuis.

1.3 Le projet

Le présent projet concerne la création du Parc Eolien de la Queille, situé sur les communes de Renazé et La Boissière, au sein de la Communauté d’Agglomération du Pays de Craon, dans le département de la Mayenne, ainsi que sur la commune d’Ombrée Anjou, appartenant à la communauté d’agglomération d’Anjou Bleu Communauté, dans le département de Maine-et-Loire. Ce parc sera constitué de 5 aérogénérateurs et d’un poste de livraison double (PDL).

Les 5 aérogénérateurs auront une hauteur maximale en bout de pale de 150 mètres et un diamètre de rotor maximal de 120 mètres. Elles produiront au maximum environ 32 GWh par an, ce qui équivaut en France à la consommation moyenne annuelle d’environ 6900 foyers chauffage compris soit environ 15 200 personnes.

Depuis la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, les éoliennes relèvent du régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Compte tenu de la hauteur des aérogénérateurs et la nature des activités exercées, un dossier de demande d’autorisation environnementale unique est nécessaire en vue d’exploiter le parc éolien, conformément : au décret n°2011-984 du 23 août 2011, à l’arrêté d’application du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des ICPE.

(16)

2 EMPLACEMENT DE L’INSTALLATION ET CARACTERISTIQUES

2.1 Bénéfices locaux et coûts estimatifs

Les éoliennes étant soumises à différentes taxes et impôts, le projet contribuera à l’économie locale et permettra de générer des ressources économiques pour les communes de Renazé, La Boissière et Ombrée d’Anjou, ainsi que pour les Communautés d’Agglomérations du Pays de Craon et d’Anjou Bleu Communauté.

De par son expérience en développement de projets d’énergie renouvelables, Valeco estime le coût global pour le développement, la construction et la maintenance du projet autour de 18 750 000€. Cette estimation de coût est provisoire et sujette à modification en raison des conditions du marché du moment de l’attribution du contrat.

2.2 Implantation

Comme on peut le voir sur la carte page suivante, le parc éolien de la Queille est localisé dans l’axe formé par les communes de Château-Gontier et Ombrée d’Anjou, au sud-est de la commune de Renazé et au sud-ouest de la commune de La Boissière.

(17)

Dossier de concertation préalable du public

L’implantation des machines est illustrée ci-dessous. Les 5 éoliennes se répartissent sur une ligne orientée perpendiculairement au vent dominant, soit nord-est/sud-ouest.

E1 et E4 sont situées sur la commune de Renazé., E2 et E3 sont sur la commune d’Ombrée Anjou et E5 se situe sur celle de La Boissière. Toutes les éoliennes sont localisées à proximité d’une voie d’accès (route départementale ou voie communale). Le poste de livraison double est lui situé sur la commune de La Boissière.

Illustration 6 : Carte de localisation du site

(18)

Illustration 7 : Zone d’étude

Illustration 8 : Carte d'implantation du projet

(19)

Dossier de concertation préalable du public

2.3 Caractéristiques du projet et objectifs

Tableau 1 : Caractéristiques du projets

1 Hypothèse éoliennes de 3 MW

2 Consommation moyenne d’un site résidentiel estimée par RTE et la CRE à 4585kWh/an en 2018

(https://www.cre.fr/Documents/Publications/Observatoire-des-marches/Observatoire-des-marches-de-detail-du-3e-trimestre-2018 ; https://bilan-electrique-2018.rte-france.com/repartition-sectorielle-de-la-consommation-2/#1 )

3 Considérant 2,22 personnes par foyer (source INSEE 2016)

4 MEDAD – ADEME. Note d’information du 15/02/08 – « L’éolien contribue à la diminution des émissions de CO2 »

Localisation

Région Pays de la Loire

Département Mayenne (53) et Maine-et-Loire (49)

Communes Renazé, La Boissière et Ombrée d’Anjou

Eoliennes

Puissance unitaire 3 MW maximum

Nombre 5

Puissance totale 15 MW maximum

Diamètre maximal du rotor 120 m Hauteur maximale en bout de

pale 150 m

Hauteur du mât maximale 90 m

Autres aménagements

Postes électriques 1 poste de livraison (PDL) « double » Raccordement inter-éolien Câbles enterrés 20kV (2 916 ml)

Fondations Environ 21 m de diamètre

Environ 2,5 m de profondeur Plateformes de montage Environ 50 x 30 m

Pistes créées / renforcées 2 200 ml/ 786 ml

Production

Production annuelle maximale

attendue 1 32 GWh

Equivalent nombre de foyers

alimentés 2 6 900

Equivalent nombre de personnes

alimentées 3 15 200

Emissions de CO2 évitées 4 15 900 tonnes/an Durée d’exploitation

prévisionnelle 25/30 ans

Investissement prévisionnel Environ 18 750 000 M€

(20)

L’énergie éolienne répond à une stratégie énergétique à long terme basée sur le principe du développement durable. Elle propose une solution au problème de l’épuisement du gisement des énergies fossiles et à l’augmentation de l’effet de serre.

Elle s’inscrit dans une démarche qui :

- Préserve l’environnement, dans la mesure où cette énergie ne produit ni poussières, ni fumées, ni odeurs, où elle ne génère pas de déchets ;

- Favorise la diversité des sources énergétiques ;

- Répond au souci d’indépendance énergétique des nations ;

Dans le domaine de l’énergie électrique, la France se caractérise par une forte dépendance aux ressources non renouvelables, et en particulier à l’uranium avec la prédominance du nucléaire (71,6 % de la production électrique en 2017). Une faible partie de la production électrique est assurée par les énergies renouvelables (17,6 %) : hydraulique, solaire, éolienne, géothermique, biomasse.

L’implantation des éoliennes du parc éolien de la Queille participera donc à la diversification des moyens de production de l’électricité.

(21)

Dossier de concertation préalable du public

3 RUBRIQUE DE CLASSEMENT DE LA NOMENCLATURE

3.1 Nature et volume des activités

Un parc éolien est une installation de production d’électricité couplée au réseau électrique national qui utilise la force mécanique du vent. Cette production au fil du vent n’induit aucun stockage d’électricité. Les éoliennes seront couplées au réseau électrique pour une cession totale de leur production énergétique.

Le parc éolien de la Queille sera composé de 5 aérogénérateurs d’une puissance maximale de 3 MW et d’un poste de livraison (PDL). Chaque aérogénérateur a une hauteur en bout de pale maximale 150 mètres et un diamètre de rotor maximum de 120 mètres.

3.2 Nomenclature des ICPE

Conformément à la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement, les rubriques fixant la nature et le volume des activités du site sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Rubrique Activité Dimensions Régime Rayon

d’affichage

2980

Installation terrestre de production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent et regroupant un ou plusieurs aérogénérateurs :

1. Comprenant au moins un aérogénérateur dont le mât a une hauteur supérieure ou égale à 50 m

2. Comprenant uniquement des aérogénérateurs dont le mât a une hauteur inférieure à 50 m et au moins un aérogénérateur dont le mât a une hauteur maximale supérieure ou égale à 12 m et pour une puissance totale installée :

a. Supérieure ou égale à 20 MW

b. Inférieure à 20 MW

Parc éolien composé de 5 aérogénérateurs ayant une hauteur de mât de maximum 90 m

AUTORISATION 6 km

(22)

3.3 Communes susceptibles d’être affectées par le projet

Les communes concernées par la concertation préalable et susceptibles d’être affectées par le projet concernent les communes limitrophes au projet et localisées autour de l’emprise du site. Elles sont situées dans le département de la Mayenne et du Maine-et-Loire. Il s’agit des communes suivantes :

- Renazé (53), - La Boissière (53), - Ombrée d’Anjou (49).

Cependant, les différentes études réalisées sont allées jusqu’à prendre en considération, le cas échéant, les impacts potentiels du projet dans un périmètre plus large appelé aire d’étude éloignée, représenté ci-dessous.

Illustration 9 : Carte du périmètre éloigné de la zone d’étude

(23)

Dossier de concertation préalable du public

Le transformateur

Un transformateur est installé dans la nacelle de chacune des éoliennes. Cette option présente l'avantage majeur d’améliorer l’intégration paysagère pour les vues rapprochées du parc éolien. Seuls seront visibles les éoliennes et le poste de livraison électrique.

4 DESCRIPTIF DES INSTALLATIONS 4.1 Les aérogénérateurs

Le rotor

Les éoliennes sont équipées d’un rotor tripale à pas variable. Son rôle est de « capter » l’énergie mécanique du vent et de la transmettre à la génératrice par son mouvement de rotation.

Nombre de pales : 3 Diamètre maximal : 120 m

Couleur : blanc cassé (réglementaire)

Le balisage aérien

Conformément à l’arrêté du 23 avril 2018 relatif au balisage des éoliennes situées en dehors des zones grevées de servitudes aéronautiques, le parc éolien sera équipé d’un balisage diurne et nocturne. Le balisage diurne sera mis en place pour toutes les éoliennes au moyen de feux de moyennes intensité de type A positionnés sur la nacelle (éclats blancs de 20 000 cd). Le balisage nocturne sera effectué avec des feux de moyenne intensité de type B (feux à éclats rouges à 2 000 candelas) pour les éoliennes

La nacelle

Elle contient les différents organes mécaniques et électriques permettant de convertir l’énergie mécanique de la rotation de l’axe en énergie électrique. Un mouvement de rotation vertical par rapport au mât permet d’orienter nacelle et rotor face au vent lors des variations de direction de celui-ci. Ce réajustement est réalisé de façon automatique grâce aux informations transmises par les girouettes situées sur la nacelle.

Le mât de l’éolienne

Il s’agit d’une tour tubulaire conique fixée sur le socle. Son emprise au sol réduite permet le retour à la vocation initiale des terrains et une reprise de la végétation sur le remblai au-dessus du socle.

Hauteur maximale : 90 m

Couleur : blanc cassé (réglementaire) Porte d’accès en partie basse, verrouillage manuel avec détecteur de présence.

Le socle

Le socle en béton armé est conçu pour résister aux contraintes dues à la pression du vent sur l’ensemble de la structure, c’est lui qui, par son poids et ses dimensions, assure la stabilité de l’éolienne.

Il s’agit d’une fondation en béton d’environ 3 mètres de profondeur et de 20 mètres de diamètre. Avant l’érection de l’éolienne, le socle est recouvert de remblais naturels qui sont compactés et nivelés afin de reconstituer le sol initial, seuls 10 à 50 cm de la fondation restent à l’air libre afin d’y fixer le mât de la machine.

L’emprise au sol de cet ouvrage, une fois le chantier terminé, se réduit donc à cette partie d’un diamètre de 4m. Les matériaux utilisés proviennent de l’excavation qui aura été réalisée pour accueillir le socle.

Ferraillage : environ 40 t

(24)

Une éolienne est composée de :

 Trois pales réunies au moyeu ; l'ensemble est appelé rotor ;

 Une nacelle supportant le rotor, dans laquelle se trouve des éléments techniques indispensables à la création d'électricité (multiplicateur, génératrice, ...) ;

 Un mât maintenant la nacelle et le rotor ;

 Une fondation assurant l'ancrage de l'ensemble.

Concernant le fonctionnement, c'est la force du vent qui entraîne la rotation des pales, entraînant avec elles la rotation d'un arbre moteur dont la force est amplifiée grâce à un multiplicateur. L'électricité est produite à partir d'une génératrice.

Concrètement, une éolienne fonctionne dès lors que la vitesse du vent est suffisante pour entraîner la rotation des pales. Plus la vitesse du vent est importante, plus l'éolienne délivrera de l'électricité (jusqu'à atteindre le seuil de production maximum).

Quatre" périodes" de fonctionnement d'une éolienne, sont à considérer.

 Dès que le vent se lève (à partir de 3 m/s), un automate, informé par un capteur de vent, commande aux moteurs d'orientation de placer l'éolienne face au vent. Les trois pales sont alors mises en mouvement par la seule force du vent. Elles entraînent avec elles le multiplicateur et la génératrice électrique ;

 Lorsque le vent est suffisant, l'éolienne peut être couplée au réseau électrique. Le rotor tourne alors à sa vitesse nominale comprise entre 6.43 et 12.25 tours par minute5 (et la génératrice jusqu'à 2 900 tours/minute).

Cette vitesse de rotation est lente, comparativement aux petites éoliennes.

 La génératrice délivre alors un courant électrique alternatif à la tension de 690 volts, dont l'intensité varie en fonction de la vitesse du vent. Ainsi, lorsque cette dernière croît, la portance s'exerçant sur le rotor s'accentue et la puissance délivrée par la génératrice augmente.

 Quand le vent atteint une cinquantaine de km/h, l'éolienne fournit sa puissance maximale. Cette dernière est maintenue constante grâce à une réduction progressive de la portance des pales. Un système hydraulique régule la portance en modifiant l'angle de calage des pales par pivotement sur leurs roulements (chaque pale tourne sur elle-même).

L'électricité est évacuée de l'éolienne puis elle est délivrée directement sur le réseau électrique. L'électricité n'est donc pas stockée.

5Données de fonctionnement de la Nordex N149

(25)

Dossier de concertation préalable du public

Un parc éolien est composé de :

 Plusieurs éoliennes ;

 D'un ou de plusieurs postes de livraison électrique ;

 De liaisons électriques ;

 De chemins d'accès,

 D'un mât de mesures, ....

L'illustration ci-après illustre le fonctionnement d'un parc éolien et la distribution électrique sur le réseau.

Illustration 10 : Schéma électrique d’’un parc éolien (pour illustration)

(26)

4.2 Les postes de livraison

Il s’agit d’un poste électrique homologué contenant l’ensemble des cellules de protection, de comptage, de couplage qui permet d’assurer l’interface entre le réseau électrique public et le parc éolien (voir exemple sur la photo ci- dessous).

Les emplacements choisis pour les postes de livraison sont à proximité du réseau public afin de faciliter le raccordement au poste source par le gestionnaire de réseau.

La structure du poste est réalisée en béton, l’ensemble est mis en œuvre en usine puis transporté jusqu’à son emplacement sur le site.

Illustration 11 : Intérieur d'un poste de livraison

Illustration 12 : Arrivée d’un poste de livraison sur un site éolien

(27)

Dossier de concertation préalable du public

Les façades seront recouvertes d’un bardage bois afin de s’intégrer au mieux dans l’environnement du site, à l’identique du poste présenté ci-dessous.

 Toiture : couverture bac acier plus étanchéité membrane PVC, teinte gris avec joint debout

 Porte : métallique, teinte gris ardoise RAL 7015

 Mur : béton banché recouvert d’un bardage bois. L’habillage « bois » en demi rondins avec peinture verte pour les portes et les toits en terrasse est quant à lui couramment retenu dans des milieux ruraux.

Les dimensions pour une poste de livraison est de 10m de longueur, 3m de largeur et 3m de hauteur.

Des panneaux indicateurs réglementaires avertissant le public de la nature de cette construction et des dangers électriques présents à l’intérieur seront apposés sur les portes d’accès.

4.3 Lignes et réseaux

Sur le site, le tracé des lignes électriques et téléphoniques qui relie chaque éolienne est le même que celui des pistes d’accès aux éoliennes. Une longueur totale de 2 916 ml de câbles sera nécessaire afin d’acheminer l’électricité produite par les éoliennes au poste de livraison prévu.

Le câble ainsi que les fourreaux nécessaires au raccordement des lignes France Télécom (R.T.C, Numéris et télécommande) seront enfouis dans la même tranchée. Le traitement des tranchées est présenté sur la figure ci-dessous.

Illustration 13 : Poste de livraison du parc éolien du MARGNES (81)

(28)

Le raccordement au réseau sera réalisé depuis le poste de livraison 20 kV (20 000 volts) situé sur le parc éolien par la mise en place d’un câble souterrain triphasé type HN33S23 / 20 kV de 240 mm2 de section par phase répondant à la recommandation technique permettant de l’intégrer au réseau électrique public.

Cet ouvrage fera l’objet d’une demande d’autorisation d’exécution spécifique et n’est donc pas concerné par la présente étude.

Réalisation de la tranchée et de la pose du câble simultanément

Illustration 17 : Trancheuse Illustration 16 : Tranché

Illustration 14 : Tranchée simple câble

Illustration 15 : Tranchée double câble type 1 et 2

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4.4 Voie d’accès et chemins

Les éoliennes devront être accessibles pendant toute la durée de fonctionnement du parc éolien pour en assurer leur maintenance et leur exploitation et également ponctuellement pour que les visiteurs puissent accéder au site, selon les caractéristiques décrites précédemment.

Le site sera facilement accessible depuis les routes départementales D110 et D71 qui traversent le site ainsi que par les routes communales situées à proximité immédiate des éoliennes 786m linéaires de pistes déjà existantes seront renforcées. En complément des infrastructures mentionnées ci-avant, des pistes d’environ 2200m linéaires seront créé afin d’accéder aux éoliennes.

Sur les tronçons de pistes à créer, le mode opératoire pourrait être le suivant : gyro-broyage, décapage de terre végétale, pose d’une membrane géotextile et empierrement.

En ce qui concerne les tronçons de pistes existants, les travaux prévus sont relativement légers, il s’agit d’un empierrement de piste avec pose préalable d’une membrane géotextile si besoin. Si besoin, les chemins seront élargis et renforcés pour atteindre une largeur de 5 m utiles.

Durant la phase de travaux, l’accès au site sera utilisé par des engins de chantier ; en phase d’exploitation, seuls les véhicules légers se rendront sur le site. Cette voie d’accès aura les caractéristiques adéquates (gabarit, planéité …) pour la circulation des engins de secours (véhicules des pompiers, …).

La création des tranchées d’enfouissement des câbles au niveau des bordures de chemins pourrait être à l’origine d’une fragilisation des talus et entraîner leur effondrement de manière très localisée. Toutefois les tranchées suivent les chemins d’accès aux éoliennes qui nécessitent des pentes relativement douces (en général inférieures à 10%) réduisant ainsi le risque de glissement des terrains.

L’ouverture et la mise au gabarit des pistes pourraient être très localement à l’origine de déstabilisation de talus si aucune précaution n’était prise ; en effet, à cette altitude et sous ce climat, une dévégétalisation peut constituer le point de départ d’érosion localisée.

Illustration 18 : Tracé de la piste Illustration 19 : Pose du géotextile

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4.5 Plateformes de montage

Le montage de chaque aérogénérateur nécessite la mise en place d’une plateforme de montage destinée à accueillir la grue lors de la phase d’érection de la machine.

4.6 Raccordement électrique au réseau national

Le raccordement au réseau électrique national sera réalisé sous une tension de 20 000 Volts depuis le poste de livraison qui est l’interface entre le réseau public et le réseau propre au parc éolien. Le câble reliant les PDL au réseau électrique national relève du domaine public, il est réalisé par le Gestionnaire du Réseau de Distribution pour le compte du Maître d’ouvrage du parc éolien sur la base d’une étude faite une fois l’autorisation environnementale unique obtenue. La présente demande ne concerne donc pas ce câble de raccordement qui relève du domaine public donc de la compétence du Gestionnaire du Réseau de Distribution.

Cet ouvrage de raccordement qui sera intégré au Réseau de Distribution fera l’objet d’une demande d’autorisation distincte de la présente autorisation environnementale unique : il s’agit de la procédure d’approbation définie par l’Article 3 du Décret 2011-1697 du 1er décembre 2011 pris pour application de l’article 42 de la loi n°2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement (Grenelle I) et de l’article 183-IV

Illustration 21 : Plateforme de montage avec grue optimisée pour les zones sur les terrains ouverts (assemblage à une seule pale) pour les éoliennes d’une hauteur de moyeu jusqu’à 170m (source : Nordex)

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de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (Grenelle II). Cette autorisation sera demandée par le Gestionnaire du Réseau de Distribution qui réalisera les travaux de raccordement.

Le financement de ces travaux reste à la charge du maître d’ouvrage du parc éolien.

Les deux points de raccordement envisagés sont le poste source de Pouancé situé à environ 10 km à vol d’oiseau, à l’ouest de la zone d’étude et le poste source de Craon situé à 8 km à vol d’oiseau, au nord-est de la zone d ‘étude.

Le choix du raccordement s’effectuera en concertation avec ENEDIS.

Le raccordement entre ce poste et les PDL se fera en souterrain par enfouissement des lignes électriques. L’enfouissement est une technique intermédiaire entre la ligne aérienne et le forage dirigé. Quand il est réalisé le long des axes de circulation, il permet de ne pas impacter les milieux naturels tout en préservant les aspects paysagers.

Illustration 22 : Localisation des postes sources environnants

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4.7 Remise en état en fin de chantier

Les 5 éoliennes montées, le chantier proprement dit du parc éolien de la Queille est terminé. Il reste cependant une phase importante de remise en état du sol au niveau de chaque emplacement d’éolienne afin de se rapprocher au plus près de la topographie initiale du terrain naturel.

Lorsque toutes les éoliennes seront mises en service et donc le chantier terminé, les aires de montages et les remblais des socles seront remodelés avec des pentes adoucies. Le remblai sera assuré grâce à la terre excédentaire issue des excavations. L’enherbement sera donc possible par le biais des graines de poacées présentes dans cette terre.

L’hydroseeding, technique de revégétalisation consistant à répandre un mélange d’eau et de graines, ne sera employé qu’en cas d’échec de reprise naturelle.

Le volume de terre n’ayant pas servi à remblayer les socles d’éoliennes sera évacué.

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5 INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

L’étude d’impact a pour objectif de situer le projet au regard des préoccupations environnementales. Conçue comme un outil d’aménagement et d’aide à la décision, elle permet d’éclairer le porteur du projet sur la nature des contraintes à prendre en compte en lui assurant le contrôle continu de la qualité environnementale du projet.

L’étude d’impact sur l’environnement et la santé des populations est un instrument essentiel pour la protection de l’environnement. Elle consiste en une analyse scientifique et technique des effets positifs et négatifs d’un projet sur l’environnement. Cet instrument doit servir à la protection de l’environnement, à l’information des services de l’Etat et du public, et au Maître d’ouvrage en vue de l’amélioration de son projet.

Dans ce sens, des études techniques ont été réalisés dans le cadre du projet éolien de la Queille afin de déterminer les sensibilités présentes sur la zone d’étude.

5.1 Sur le milieu naturel

Afin d’évaluer de façon précise l’intérêt biologique de la zone d’étude du projet éolien, des experts se sont rendus sur le site afin de relever les espèces présentes et leurs activités

.

Le bureau d’études OUEST AM’ a été missionné pour la réalisation de l’état initial de l’environnement (avifaune, faune, flore etc.).

L’inventaire de l’état écologique a débuté en 2017 et a duré un an. Cet état initial a guidé les développeurs dans le choix d’implantation des machines.

5.1.1 Flore et habitats

Entre 2018 et 2020, trois passages sur site et 149 sondages pédologiques ont été effectués concernant le volet « flore et habitats ». Ces mesures et observations, ainsi que l’analyse de la bibliographie existante, ont permis d’évaluer la sensibilité de la zone d’étude vis-à-vis de la flore et des habitats. La carte ci-dessous représente ces résultats. Elle intègre en particulier les zones humides, les haies, les autres milieux d’intérêt comme les prairies mésophiles et les espèces patrimoniales.

Les zones vertes correspondent aux zones à risque faible voir très faible pour lesquelles l’implantation d’une éolienne n’aurait pas d’impact important sur le flore et la végétation.

(34)

Illustration 24 : Carte de sensibilité des habitats naturels

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5.1.2 Avifaune

5.1.2.1 Méthodologie employée

La mission a consisté à étudier, à partir d’inventaires de terrain, l’avifaune et les sensibilités associées, au niveau des aires d’étude immédiate et rapprochée.

Les aires d’étude immédiate et rapprochée ont été parcourues sur un cycle biologique complet. L’aire éloignée a été étudiée par une analyse bibliographique approfondie.

Chaque sortie réalisée dans le cadre de cet inventaire s’est déroulée sur une demi-journée, du lever du jour jusqu’à environ 11h du matin, ou de la fin d’après-midi jusqu’à minuit. Notons qu’en ce qui concerne des espèces dont l’activité est plus tardive (rapaces diurnes en particulier), les prospections ont été réalisées de 10h à 14h.

Les inventaires ont été réalisés de la façon suivante :

• En période de nidification, 8 points d’écoute, de 20 minutes chacun, ont été réalisés au sein de différents habitats. Ils ont été complétés par les observations réalisées lors des transects (= observation sur un temps donné de toutes les espèces se trouvant sur une ligne) entre les points d’écoute. Les indices de nidification des oiseaux ont été classés selon la codification internationale de l’EOAC (European Ornithological Atlas Committee) ;

• Lors de l’hivernage, le site a été parcouru dans son ensemble ; les espèces les plus remarquables vues ou entendues ont été localisées sur fond de carte, en notant les effectifs et, le cas échéant, les hauteurs, axes et directions de vol ;

• Pendant la période prénuptiale, la même méthode que lors de l’hivernage a été utilisée, tout en notant d’éventuels oiseaux en migration active ou en déplacements journaliers ;

• En ce qui concerne la migration postnuptiale, les observations ont été réalisées, dans la mesure du possible, depuis des secteurs permettant une vue relativement dégagée. D’autre part, les oiseaux ont également été recensés lors d’autres déplacements (hauteurs, directions et effectifs).

En complément des passages en journée, des passages nocturnes ont été effectués afin de préciser l’occupation de l’aire d’étude par les rapaces nocturnes.

Les sorties ont été effectuées par météo globalement favorable (vent faible à nul, pluie absente), et plutôt homogène au cours des différentes visites.

Au total, 13 sorties ont été effectuées, entre janvier 2019 et novembre 2019.

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5.1.2.2 Avifaune en période d’hivernage

Les prospections ont permis de mettre en évidence la présence de 38 espèces en période d’hivernage.

Les effectifs les plus importants concernent deux espèces connues pour se regrouper en hiver : le Vanneau huppé et le Pluvier doré. Le 24 janvier, 187 Vanneaux huppés stationnaient sur la grande parcelle au sud du Coteau, accompagnés de 11 Pluviers dorés. D’autres vanneaux ont également été notés : au sud-ouest de la Croix des Landes avec seulement 19 oiseaux, et au sud de l’important regroupement avec 22 oiseaux en vol ouest. Notons qu’un groupe de 120 Pluviers dorés a aussi été observé en transit, se dirigeant vers le nord-ouest.

Ces forts effectifs n’ont pas été observés lors du second passage en février. Ainsi, seulement 27 Pluviers dorés ont été dénombrés.

Parmi les passereaux, l’espèce la plus présente est le Pinson des arbres avec 21 contacts en hiver pour 29 oiseaux, ce qui est peu pour une espèce connue pour ses rassemblements hivernaux. Le même constat peut être fait pour d’autres hivernants plus ou moins réguliers tels que la Grive litorne, la Grive mauvis, le Pipit farlouse, l’Alouette des champs et le Pigeon ramier. Toutefois, les observations d’alouettes, même peu nombreuses, sont toutes situées sur les parcelles cultivées au sud du Coteau avec un effectif maximum de 9 individus. Quant à l’Alouette lulu, 2 oiseaux ont été notés à l’ouest des Tuileries le 24 janvier, et un oiseau aux Fillières le 13 février.

En ce qui concerne les passereaux davantage liés aux haies et aux buissons, signalons la présence du Tarier pâtre à côté des Filière et à l’est de l’Abbaye, et de la Linotte mélodieuse au Coteau, concernant 6 oiseaux le 24 janvier et 16 le 13 février.

La seule observation hivernale du Busard Saint-Martin a été effectuée le 13 février, avec un mâle en chasse évoluant entre les Tuileries et la Maison Neuve (celle située à l’est).

Soulignons aussi la présence d’une Grande Aigrette en alimentation sur certaines prairies en janvier et en février.

Quant aux rapaces diurnes, nous avons observé la Buse variable assez régulièrement (9 contacts) au-dessus des parcelles du périmètre immédiat. Deux secteurs sont principalement utilisés, le nord du bois de Saint-Gilles et au sud du Coteau, pour un seul oiseau à chaque fois. Quant au Faucon crécerelle, les observations ont été réalisées sur les mêmes secteurs.

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5.1.2.3 Avifaune en migration prénuptiale

Les visites le 5 et le 23 avril 2019 pour les migrateurs prénuptiaux n’ont pas permis de mettre en évidence de réels transits migratoires ou d’oiseaux en halte au sein des aires d’étude. La grande majorité des cortèges d’oiseaux était constituée de passereaux, en grande partie liés aux buissons et aux haies.

Néanmoins, deux Alouettes lulus ont été contactées sur les mêmes secteurs qu’en hiver, à savoir au nord du bois de Saint-Gilles et proche des Fillières, mais il peut s’agir de nicheurs précoces. Aucun rassemblement notable de passereaux n’a été détecté. Cependant, des petits groupes de 3 et 8 Chardonnerets élégants et de 9 Bergeronnettes grises ont été notés à la Cave. Il peut s’agir d’oiseaux en halte migratoire.

Des Hirondelles rustiques ont été observées en chasse sur certaines parcelles, mais il peut s’agir de nicheurs locaux, d’autant plus que des nids ont été découverts sur l’aire d’étude immédiate, dans un bâtiment abandonné.

Ajoutons qu’un passage de Pigeons ramiers a été noté avec un groupe de 37 individus en alimentation sur une culture proche de Saint-Gilles et la Maison neuve.

Plusieurs espèces patrimoniales se reproduisent possiblement sur l’aire d’étude immédiate :

• la Bouscarle de Cetti avec un chanteur localisé au bois humide de la Maison Neuve ;

• le Bruant jaune avec 4 oiseaux contactés vers le Croupion et un à l’est des Fillières ;

• la Fauvette des jardins contactée au même endroit ;

• la Linotte mélodieuse, avec un couple probable dans une haie buissonnante proche de la mare au sud du Coteau

• le Tarier pâtre avec des oiseaux au sud du Croupion et proche des Tuileries ;

En ce qui concerne les rapaces diurnes, la Buse variable a été observée à plusieurs reprises, principalement au nord-est du bois de Saint-Gilles, avec un comportement suggérant une nidification au niveau du boisement. Une femelle de Busard Saint-Martin a été observée en chasse près des Fillières. Les observations indiquent qu’un couple pourrait s’établir vers le Bois de la Réparay.

Quant au Faucon crécerelle, il n’a fait l’objet d’aucune observation durant cette période.

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5.1.2.4 Avifaune en période de nidification

Durant cette période (inventaires réalisés entre le 17 mai et le 9 juillet 2019), la grande majorité des oiseaux observés était des passereaux, ce qui est à mettre en relation avec la méthode adoptée (protocole I.P.A.).

57 espèces ont été inventoriées pendant cette période. Les espèces patrimoniales ont été recensées le plus exhaustivement possible, avec un suivi des couples au fil de la saison.

Les différents comportements observés au cours des visites permettent par ailleurs d’indiquer le statut local des espèces contactées. Parmi les 57 espèces présentes durant la période de reproduction, toutes ont été classées par catégories:

• nicheur certain, pour 21 espèces ;

• nicheur probable, pour 21 espèces ;

• nicheur possible, pour 12 espèces ;

• simple présence, pour 3 espèces.

Parmi les 57 espèces inventoriées, 15 présentent un intérêt particulier, en raison de leur statut biologique au niveau local, départemental, ou national, ou du morcellement de leurs populations.

Soulignons la présence de trois espèces patrimoniales pour lesquelles le nombre de couples présente des densités plus importantes :

• l’Alouette des champs avec 13 couples présents sur les parcelles cultivées et prairies pâturées ;

• le Bruant zizi avec 10 couples présents aux abords des taillis et haies denses ;

• l’Hypolaïs polyglotte avec 17 couples présents principalement au niveau de haies buissonnantes ;

• le Tarier pâtre avec 7 couples au niveau des haies buissonnantes ;

• la Tourterelle des bois avec 7 couples situés aussi bien dans des haies et des boisements.

14 autres espèces patrimoniales ont également été notées en nidification, mais avec des effectifs moins importants. Il s’agit de l’Accenteur mouchet, de l’Alouette lulu, du Bruant jaune, du Chardonneret élégant, du Faucon crécerelle, de la Fauvette des jardins, de la Fauvette grisette, du Héron cendré, de la Huppe fasciée, de la Linotte mélodieuse, du Loriot d’Europe, de l’Œdicnème criard, du Rossignol philomèle et du Verdier d’Europe.

(39)

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Par ailleurs, des espèces patrimoniales en France ou en Pays de la Loire ont également fréquenté l’aire d’étude immédiate ou rapprochée, mais sans s’y reproduire. C’est notamment le cas de l’Hirondelle rustique notée uniquement en transit, et du Martinet noir qui a été observé en chasse au-dessus du projet.

Concernant les rapaces nocturnes, les seules espèces décelées sont la Chevêche d’Athéna et la Chouette hulotte. Les espèces de rapaces nicheurs diurnes notées au cours du suivi sont la Buse variable et le Faucon crécerelle.

5.1.2.5 Avifaune en période de migration postnuptiale

Durant cette période, quatre visites (18/09, 30/09, 22/10 et 6/10/20) ont permis de d’inventorier 54 espèces et d‘observer quelques vols migratoires.

Parmi les espèces patrimoniales notées en migration ou en transit au sein même de l’aire d’étude, signalons :

• 36 Alouettes des champs dont 34 se dirigeant vers le sud avec un effectif maximum noté de 13 le 6/11/2019 à la Croix des Landes ;

• 7 Alouettes lulus dont 5 se dirigeant vers le sud-ouest avec un effectif maximum noté de 4 le 6 novembre 2019 à l’est des Fillières ;

• 4 Grandes Aigrettes se dirigeant vers le nord-nord-est, dont un groupe de 3, toutes ayant été observées le 22/10/2019 à hauteur de la Croix des Landes ;

• 1 Hirondelle de rivage en vol nord le 18/09/2019 à la Croix des Landes ;

• 295 Hirondelles rustiques dont un vol flux continu de 261 oiseaux se dirigeant vers l’est le 18/09/2019 au-dessus du bois de Saint-Gilles et 34 se dirigeant vers le sud (22 le 18/09 et 12 le 30/09) proche des Fillières ;

• 12 Pluviers dorés semblant vouloir se poser à la Croix des Landes le 6 novembre 2019, puis filant vers le nord-est.

Parmi les autres espèces, les vols ont concerné des effectifs inférieurs à 10 oiseaux mais le passage a été plus important pour 4 espèces et notamment sur la journée du 6 novembre 2019 :

• 57 Grives mauvis en vol ouest ;

• 127 Pinsons des arbres dont 104 en vol sud ;

• 175 Étourneaux sansonnets en vol sud-ouest ;

• 682 Pigeons ramiers dont 594 en vol sud et pas moins de 676 oiseaux sur cette seule matinée.

(40)

Les parcelles en culture pourtant favorables à certains passereaux des milieux ouverts se sont avérées assez décevantes. Seuls de rares groupes ont été observés, avec 17 et 12 Pipits farlouses les 30 septembre et 6 novembre 2019.

Néanmoins, des regroupements de fringilles ont été observés en alimentation : 60 Pinsons des arbres le 6 novembre 2019 entre la Croix des Landes et les Tuileries et 60 Linottes mélodieuses le 22 octobre 2019 à la Croix des Landes.

Les couloirs aériens se sont donc avérés être empruntés surtout par des passereaux migrateurs, avec des effectifs modestes de Pinsons des arbres et de Grives mauvis, et par des gros rassemblements de Pigeons ramiers en transits et parfois en reposoir ou en alimentation.

5.1.2.6 Bilan

En période de migration prénuptiale, peu d’espèces ont été contactées. Le Pouillot véloce, le Rougegorge familier et la Fauvette à tête noire se cantonnaient aux haies et boisements, mais essentiellement au niveau des haies.

En période de nidification, les espèces patrimoniales suivantes ont été observées : Accenteur mouchet, Alouette des champs, Alouette lulu, Bruant jaune, Bruant zizi, Canard colvert, Chardonneret élégant, Faucon crécerelle, Fauvette des jardins, Fauvette grisette, Gallinule poule-d’eau, Grive draine, Héron cendré, Hirondelle rustique, Huppe fasciée, Hypolaïs polyglotte, Linotte mélodieuse, Loriot d’Europe, Martinet noir, Œdicnème criard, Rossignol philomèle, Tarier pâtre, Tourterelle des bois et Verdier d’Europe. La densité d’individus est, dans certains cas, importante. En effet, la majorité des haies est arborée et favorable aux espèces patrimoniales.

En période de migration postnuptiale, les observations ont montré un nombre d’individus assez important en migration active, notamment en ce qui concerne le Pigeon ramier. L’axe de migration principal est orienté nord-sud.

En hivernage, une faible diversité d’espèces parmi les passereaux communs a été constaté pour ces milieux, et des densités relativement faibles.

Les rassemblements concernent uniquement surtout les fringilles. Cependant, des rassemblements de Vanneaux huppés sont présents près du Coteau.

Globalement, au regard des observations, on peut noter que les effectifs d’espèces vulnérables sont faibles sur le secteur.

(41)

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5.1.2.7 Sensibilité du site

Les sensibilités du site vis-à-vis de l’avifaune sont résumées dans les deux cartes page suivante. Celles-ci sont réalisées sur la base :

• des zones de reproduction ;

• des zones de migration ;

• des zones d’hivernage ;

• des effectifs et leur répartition sur le site ;

• de la patrimonialité des espèces pour la phase travaux ;

• de la sensibilité des espèces aux éoliennes pour la phase d’exploitation.

La carte de patrimonialité des habitats est réalisée à partir de l’intérêt patrimonial des espèces. Elle permet de préciser les impacts des travaux sur les espèces et les populations locales. 28 espèces inventoriées sont considérées patrimoniales en période de reproduction et 45 en période internuptiale.

La carte des vulnérabilités est déterminée à partir des vulnérabilités des espèces, cette vulnérabilité étant elle-même déterminé à partir de la patrimonialité de l’espèce et de la sensibilité aux éoliennes. Elle permet de préciser les impacts des travaux sur les espèces et les populations locales. 20 espèces inventoriées sont considérées sensibles en période de reproduction et 42 en période internuptiale.

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Illustration 25 : Carte de la patrimonialité des habitats de l’avifaune en phase travaux

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Dossier de concertation préalable du public Illustration 26 : Carte des vulnérabilités de l’avifaune en période d’exploitation

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5.1.3 Chiroptères (Chauve-souris)

5.1.3.1 Méthodologie

La mission a consisté sur le terrain à étudier les chauves-souris et les sensibilités associées, au niveau des trois aires d’étude (immédiate, rapprochée et éloignée).

Les aires d’étude immédiate et rapprochée ont été parcourues notamment avec des écoutes actives et passives. L’aire éloignée a été étudiée par une analyse bibliographique et une prospection de gîtes réalisée par OUEST AM’ dans un rayon de 5 km.

Les relevés ont été effectués selon les méthodologies suivantes :

• écoutes actives (réalisées à l’aide d’un détecteur ultrasonore Wildlife acoustics EM3) lors de 12 soirées, de mars à octobre 2019, au niveau de stations d’écoute et transects. Ces études actives constituent un travail de terrain, qui consiste à utiliser des points d’écoute pendant 20 minutes. Cette méthode permet de déterminer quasi directement la majorité des chauve-souris.

• écoutes passives au sol avec un micro du 17 avril au 3 septembre 2019 installé le long d’une haie. Cette méthode consiste à déposer au sol ou en hauteur un détecteur à enregistrement automatique pendant plusieurs heures/jours. Ces enregistrements sont ensuite analysés sur des logiciels spécialisés.

Ainsi, toute la phase d’activité des chiroptères a été couverte.

Au total, un détecteur ultrasonore portable (EM3) et un enregistreur en continu (SM2bat+) ont été utilisés pour cette étude. Par ailleurs, un enregistreur doté de deux micros, a été installé en février 2020 sur le mât de mesure.

Les points d’écoute ont été positionnés afin de couvrir tous les habitats de l’aire d’étude immédiate tout en évitant au mieux les recouvrements entre les zones étudiées (afin d’éviter de recenser plusieurs fois les mêmes individus).

Enfin, deux journées (en février 2019 et en juillet 2019) ont été mises à profit pour rechercher les gîtes hivernaux et estivaux des chiroptères dans un rayon de 5 km. Un repérage sur cartographie des structures susceptibles d’accueillir des colonies a préalablement été effectué (bâtiments, ponts…). En raison de l’ampleur du nombre de structures virtuellement propices, seules les entités à fort potentiel d’accueil ont ensuite été systématiquement prospectées. En plus des gîtes recherchés dans un rayon de 5km lors de l’étude, une carte des gîtes connus dans un rayon de 15 km a été réalisée sur la base des connaissances des données de gîtes à l’échelle de la Mayenne et du Maine-et-Loire.

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5.1.3.2 Résultats de l’inventaire des espèces sur les aires d’étude immédiate et rapprochée

Entre les mois de mars et d’octobre 2019, 18 espèces de chiroptères, soit la totalité des espèces du département ont été recensées au niveau des points d’écoute, et de l’enregistreur au sol. Parmi ces espèces, 11 sont patrimoniales (Pipistrelle commune, Pipistrelle de Nathusius, Barbastelle d’Europe, Sérotine commune, Grand Rhinolophe, Petit Rhinolophe, Noctule commune, Noctule de Leisler) et 6 présentent une vulnérabilité importante (Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kuhl, Pipistrelle de Nathusius, Sérotine commune, Noctule commune, Noctule de Leisler).

5.1.3.3 Résultats des écoutes actives

Au total, 4 espèces et 1 taxon indéterminé (Murin sp.) ont été recensés en écoute active (18 espèces au total avec les écoutes passives) : Pipistrelle commune, Pipistrelle de Kuhl, Sérotine commune et Oreillard gris. Le taux d’activité globale sur l’ensemble des données collectées en écoute active est de 28 contacts/heure.

L’activité globale sur le site est faible. Les taux d’activité par point d’écoute est très variable (de 2 à 49 contacts).

La différence d’activité entre la Pipistrelle commune, la Pipistrelle de Kuhl, et les autres espèces est importante. La Pipistrelle commune a une activité près de deux fois plus importante que la Pipistrelle de Kuhl et au moins plusieurs dizaines de fois supérieure à celle des autres espèces. La Pipistrelle commune représente donc l’essentiel des contacts. La Pipistrelle de Kuhl, comme souvent dans la région, se place en deuxième position. Les autres espèces sont anecdotiques du point de vue du nombre de contacts.

Le nombre de taxons varie peu d’un point d’écoute à l’autre (2 à 4 espèces par points d’écoute). Les habitats étant sensiblement similaires, ce résultat est cohérent avec la nature de l’aire d’étude.

L’été est la saison avec le taux d’activité le plus important, cependant celui- ci varie très peu d’une saison à l’autre (de 30 à 36 contacts/heure), cela indique une utilisation assez régulière et constante des milieux sur le site d’étude.

L’écoute passive permet de préciser l’utilisation du site d’un point de vue de l’activité.

On observe des pics d’activité de la Pipistrelle commune au début du printemps et de l’automne (17 avril et 3 septembre 2019 par exemple).

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