• Aucun résultat trouvé

N Analyse Financière Chargée de cours : Mme.Negre

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "N Analyse Financière Chargée de cours : Mme.Negre"

Copied!
45
0
0

Texte intégral

(1)

N Analyse Financière

Chargée de cours : Mme.Negre

Emmanuelle.negre@umontpellier.fr

Modalités de control : 17 novembre (révision jusqu’au chapitre 4 inclus) !!!!

Le Plan :

Introduction à l’analyse financière

Chapitre Introductif : Principes de base de la comptabilité Chapitre 1 : Analyse de l’activité de la performance Chapitre 2 : Analyse statique de la situation financière Chapitre 3 : Analyse dynamique de la situation financière Chapitre 4 : analyse de la rentabilité des risques

Chapitre 5 :

Works Cited

Finance d’entreprise, P.vernimmen, Dalloz

I. Introduction à l’analyse financière

1)

Objectif du cours :

L’analyse financière consiste à lire et interpréter les états financiers de l’entreprise et apporter des appréciations sur sa situation financière en faisant le diagnostic financier.

Variété des parties prenantes :

Les Banquiers se servent de l’analyse financière pour l’octroie de crédit (solvabilité, liquidité,

performances), la solvabilité consiste à rembourser ses dettes grâce à la vente de bien.

Performance :

Investisseurs, actionnaires : Ils vont prendre les décisions de participations ou non en fonction de la capacité de la firme à générer des dividendes.

Clients/fournisseurs : Le client se questionne sur la solvabilité de l’entreprise, car il peut perdre ses avances en cas de cessation de paiement.

Le salarié : Il est désireux de connaître la capacité de l’entreprise à conserver ses salariés

La définition relative de l’analyse financière :

Ensemble des techniques qui visent à connaître la situation financière de l’entreprise via un diagnostic financier.

C’est une démarche qui s’appuie sur l’examen critique de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des tiers.

La démarche de l’analyste financier :

(2)

Sources d’informations de l’analyste Financier :

Documents déposés au greffe du Tribunal de Commerce : les documents doivent être déposés dans un délais de 7 mois après la clôture des comptes et le mois qui suit l’assemblé générale.

 Publications obligatoires pour les sociétés cotées :

 le rapport financier annuel :

Diffusion obligatoire 4 mois après la clôture des comptes, il comprend les comptes annuels, le rapport de gestion (information sur la structure du capital, information sur les résultats et sa situation financière, risque et incertitude sur l’entreprise).

 Rapport financier semestriel :

Diffusion obligatoire deux mois après la fin du semestre, il comprend des comptes semestriels, rapport semestriel d’activité ‘’ce sont les évènements survenu pendant le semestre et les risques et incertitudes’’

 Rapport financier trimestriel :

Diffusion obligatoire pour les trimestres 1 et 3 seulement, et se fait 45 jours après la fin du trimestre, l’information peut juste être qualitative, pas d’obligation de faire des comptes trimestriels en tant que tel.

 Rapports annuels :

L’entreprise à l’obligation de mettre en ligne son rapport annuel pour les investisseurs, ou bien sur le site de l’AMF. Il est diffusé 20 jours après la publication du rapport financier annuel, comporte l’ensemble des informations qui ont été rendu publique sur les 12 dernier mois.

Il y a de l’information volontaire « information dont la diffusion n’est pas obligatoire pour

l’entreprise » pour essayer de manipuler le destinataire de l’information, communication faite via des graphiques (biaisé par certaines entreprises pour maquiller la situation financière)

L’information extra financière :

On va ensuite enrichir l’information par des comparaisons

Les comparaisons dans le temps Analyse statique / analyse dynamique

Confronte des observations qui ont été effectuée pour une entreprise à des moments différents, cela amène l’analyste financier à faire des interpolations. Tableau de flux financier

Les comparaisons inter entreprises :

Recommandation Recommandation

Diagnostic: Point Fort; Point faible Diagnostic: Point Fort; Point faible

Inverstigation: Calcul du SIG, connaitre caractéristiques Entreprise Inverstigation: Calcul du SIG, connaitre caractéristiques Entreprise

Symptômes, signes, syndromes: Bilan Symptômes, signes, syndromes: Bilan

(3)

-

Rôle de la centrale des bilans de la banque de France : étude sectoriel via des ratios moyens concernant l’économie et la finance de l’entreprise.

-

Cas de type : les entreprises qui ont le même type d’activité

Comparaison normative :

Norme objectif : demander par l’entreprise Norme contrainte : les banquiers

Normes moyennes ou médianes : secteur

L’analyse financière s’insère dans une discipline globale qui est le diagnostic financier.

Conclusion :

Discipline d’interprétation

Nécessite le retraitement de l’info comptable.

_____________________________Résumé et Questions__________________________

L’analyse financière est une discipline d’information légale via un diagnostic financier. L’analyste financier a une démarche à suivre et doit s’appuyer sur les rapports qui sont émises par l’entreprise.

Objet du Cours ?

La démarche de l’analyste financier ? Les parties prenantes ?

Définition de l ‘analyse financière ?

(4)

Chapitre Introductif :

I)

Les grandes étapes de la comptabilité

 Le journal

Document obligatoire qui sert à enregistrer au jour le jour et de façon chronologique les opérations comptables qui sont réalisées par l’entreprise.

 Le grand livre

Enregistrement de chaque compte de façon synthétique.

 Balance

Document qui synthétise en une page les comptes qui ont été enregistré au journal selon le PCG (Plan comptable général).

 Etats financiers

II)

Bilan

Photographie du patrimoine de l’entreprise en un instant T

-

L’actif comprend les droits de propriétés et de créances de l’entreprise.

-

Le passif comprend les éléments qui ont permis l’acquisition des actifs.

Les caractéristiques de l’actif :

L’actif est un élément identifiable du patrimoine de l’entreprise, ayant une valeur économique positive pour l’entreprise, c’est à dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait

d’évènement passé et dont elle attend des avantages économiques futur (généré des flux de trésorerie) : séparable de l’activité de l’entreprise.

Escompte : l’entreprise reste toujours propriétaire de l’effet de commerce et en garde donc la responsabilité. EENE (Effet escompté non échu) ‘’ mentionné obligatoirement dans l’annexe’’

VMP : Valeur mobilière de placement

L’entreprise investit dans les instruments financiers « spéculation » dans le but de percevoir une rémunération.

Application :

L’entreprise vend des produits pour un montant de 100 000 HT, Le client règle 30% du total au premier semestre N+1, et fournie un effet commerciale des 70% restant à l’entreprise, l’entreprise fait un

escompte à la banque moyennant un forfait de 5% Du montant.

Actif circulant Créance : 70000 Disponibilité 30000 65000

Brut Amortissement et

dépréciation

Nette

30000 0 30000

65000 0 65000

Compte de régularisation :

Prime de remboursement des obligations (différence entre la valeur de remboursement et la valeur d’émission d’un emprunt obligataire)

ECA : écart de conversion Actif, ce sont des pertes de change latentes pour l’entreprise qui sont liés à une variation du cours des devises, diminution ou augmentation de la dette.

ECP : Gain de change latent lié à une variation du cours des devises.

Application 3 :

(5)

Un client achète à une entreprise américaine des produits d’une valeur de 150 000$, ils conviennent de règlement en 90 Jours. Mais le cours de change était 1€=1,35$ au moment de l’achat, au moment du règlement le cours de change était 1€=1,30$.

Actif Passif Brut A et D Nette

Compte de régulation Dette=150000 150000

ECA =4274,61 4274,61

Application :

Immobilisation corporelle : Durée de vie : 5 ans Acheté au 1/01 n-3 Prix d’achat= 100000 HT

Actif Brut A et D Nette

Immobilisation=2000 0

20000 80000 20000

Les caractéristiques du passif :

Le passif est un élément du patrimoine qui a une valeur économique négative pour l’entité, c’est à dire une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers qui provoquera la sortie de ressource au bénéfice de ce tiers.

Les réserves :

Légales : obligatoires en vertu de la loi, 10% du capital social Statutaire :

Facultative : que l’entreprise crée volontairement

PPRC : Provision pour risque et charge

Provision constituée pour couvrir d’éventuel risque ou charge qui entraineront des sorties de liquidités.

Dette Financière : Emprunt ETC Emprunt obligataire Exploitation : Fournisseur

Fin Séance1

Capital Social de l'entreprise

Non libéré

CSNA (Capital Social non

appelé)

CSANV (Capital Social

Appelé non versé)

Libéré

Le compte est soldé

(6)

Conclusion :

Les informations du bilan servent de base à l’analyse financière mais nécessitent un retraitement.

Les questions à se poser : La solvabilité de l’entreprise ? L’identité des financeurs ?

III)

Le compte de résultat

Il sert à mesurer l’activité de l’entreprise sur un exercice donné (une année)

Mesure de l’activité de l’entreprise et met en évidence le RNC ‘Le résultat net comptable’

Produit vs charge

Charges : tous les biens consommés par les entreprises : Non décaissable : Immobilisation

Décaissable : donne lieux à des flux des sorties

Produit : Qui génère un avantage économique au cours de l’exercice.

Encaissable : Non encaissable :

Classement par nature

Elément d’exploitation : Vie courante de l’entreprise, son cœur de métier.

Eléments Financiers : Activités financières de l’entreprise

Eléments exceptionnels : lié à une activité non récurrente, vente d’immobilisation.

Résultat : Produit – Charge

Charges N N-1 Produits N N-1

Charges d’exploitation

Produit d’exploitation Charges Financières

Produits financiers Charges

Exceptionnelles Participation des

salariés

Produits exceptionnels Impôt/Bénéficies

BENEFICE PERTE

(7)

Chapitre 1 : Analyse de l’activité et des performances

 Objectif du calcul des SIG : Mettre en évidence l’ensemble des décisions de gestion qui ont conduit à la formation du RNC.

Il y a 8 SIG, selon la nature de l’activité de l’entreprise, on n’aura pas la même méthode de calcul.

Activité commerciale : le premier SIG est la marge commerciale.

Activité industrielle : le premier SIG est la production de l’exercice.

Activité commerciale et industrielle : les deux en même temps.

I.

Les soldes intermédiaires de Gestion selon la méthode PCG

Objectif du SIG : mettre en évidence les principales décisions de gestion qui ont conduit à la formation du RNC.

 La Production de l’exercice (PE)

Permet de mesurer l’activité de production de l’entreprise sur un exercice donné.

=

 Marge commerciale (MC)

Indicateur de performance commerciale de l’entreprise, elle est déterminante pour la rentabilité de l’entreprise

Vente de Marchandises -

Cout d’achat des marchandises ‘Achat de marchandises+- Variation de stock’

=

Marge commerciale

¿

Taux de MC

=

MC

Vente de marchandises ×

100

Illustration :

Extrait de compte de résultat

Produits d’exploitation Exercice N

Ventes de marchandises 85.000

Production vendue 1.600.000

Production stockée 80.000

Production immobilisée 25000

Charges d’exploitation Exercice N

Achats de marchandises 45.000

Variation de stock 5.000

Les deux premiers SIG ?

Le produit de l’exercice et la marge commerciale PE= 1.705.000

MC=35.000

Le chiffre d’affaire ? Production vendue + vente de marchandise 1.685.000

Production vendue (Chiffre d’affaire industriel)

+ Production stockée (stock final - stock initial)

+ Production immobilisée (Les immobilisations fabriquées par l’entreprise)

Production de l’exercice

(8)

Production de l’exercice

+ -

CEPT

Marge commerciale =

Valeur ajoutée

Richesse créée par l’entreprise sur un exercice donné

CEPT : Consommation acheté à l’extérieur de l’entreprise :

- Le cout d’achat des matières premières (achat de MP + - variation de stock de MP)

- Autres achat et charges externes (Les loyers de crédit bail, personnel intérimaire, la sous-traitance)

 Excédent brut d’exploit ou insuffisance brut d’exploitation

Mesure la performance économique de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à générer de la richesse grâce à son exploitation, indépendamment de sa politique d’investissement et d’amortissement indépendamment de ses éléments exceptionnelles.

Méthode de Calcul de l’EBE :

Valeur ajoutée -

ITVA (compte 63) +

Subvention d’exploitation (sommes versées à l’entreprise pour compenser l’insuffisance de certains produits d’exploitation ou bien pour faire

face à certaines charges d’exploitation)

-

Charge de personnel

=

EBE (Sert à calculer le degré de mesure de la charge du personnel)

 Le résultat d’exploitation : (RE)

Mesure la performance commerciale et ou industrielle de l’entreprise en tenant compte de sa politique d’investissement, indépendamment de sa politique financière et des éléments exceptionnels

EBE

+ -

Autres charges d’exploitation ‘Redevance, brevet’

Autres produits d’exploitation ’élément annexe à l’activité de l’entreprise’

+

-

DADP d’exploitation (687) RADP d’exploitation ‘Dotation exercice antérieur –

dépréciation économique réelle’ (787) =

Résultat d’exploitation

 Résultat courant avant impôt (RCAI)

C’est le résultat provenant de l’activité normale et courante de l’entreprise indépendamment de l’activité exceptionnelle.

RE + Résultat financier +- Les cotes part sur résultat réalisé en commun (Entreprise détient une part d’autre entreprise

)

RE

+ =

Résultat courant avant Impôt Résultat Financier

Etat= ITVA +Impot sr bénéfice/VA Etat= ITVA +Impot

sr bénéfice/VA Créanciers=

Intérêts/Va Créanciers=

Intérêts/Va Le personnel=

Charge personnel/VA Le personnel=

Charge personnel/VA Entreprise=100%- Rations précédentes Entreprise=100%-

Rations précédentes Partage de la VaPartage de la Va

(9)

Mesure l’impact des opérations non courantes de l’entreprise sur le résultat de l’exercice, alors on distingue :

Produit exceptionnel -

Charges exceptionnels

= Résultat Exceptionnel

 Les éléments exceptionnels sur opération de gestion (pas lié à l’investissement) et sur opération en capital Produit exceptionnel sur opération de gestion : pénalité perçu, les dotations

Produit exceptionnelle sur opération en capital : Produit sur cession d’élément d’actif

 Charge exceptionnelle sur opération de gestion : perte sur créance devenue irrécouvrable

 Charge exceptionnelle sur opération en capitale : VCEAC : Valeur comptable des éléments d’actif cédé

 Résultat net comptable : RNC

Participation des salariés au résultat de l’entreprise à chercher

Résultat courant avant impôts -

Participation des salariés -

Impôt sur les bénéfices +

Résultat Exceptionnel =

Résultat de l’exercice Mode de calcul Solde Intermédiaire et

interprétation Interprétation

Production vendue + Production

stockée + production Immobilisée Produit de l’exercice : Activité de

production sur un exercice donné Calculer que dans les entreprises industrielles et prestataires de service.

Vente de marchandise – Cout

d’achat des marchandises Marge commercial : indicateur de performance commercial de l’entreprise

La marge commerciale n’a de sens que dans les entreprises commerciales Produit de l’exercice + Valeur

ajoutée + CEPT Valeur ajoutée : Richesse crée par

l’entreprise Mesure le surplus de richesse

crée par l’entreprise dans l’exercice de son activité.

Valeur ajoutée + Subvention d’exploitation – ITVA – Charge personnel

Excédent Brut d’exploitation Représente le résultat économique de l’activité opérationnelle de l’entreprise.

EBE + Autre produit

d’exploitation + RAP – Autre charge d’exploitation - DADP

Résultat d’exploitation : performance commerciale de l’entreprise

Le résultat du processus d’exploitation et d’investissement de l’exercice.

RE+ Résultat financier

Résultat courant avant impôt Activité normale

Produit exceptionnel – Charge

exceptionnelle Résultat exceptionnel Activité exceptionnelle RCAI+ R exceptionnel –

participation des salariés – Impôt sur les bénéfices

Résultat net comptable Résultat final de l’activité de l’entreprise

Fin Séance2

II.

Les soldes intermédiaires de gestion selon la méthode Centrale des bilans 15/09

C’est une approche plus économique, elle permet d’avoir une perception plus juste de l’activité et des facteurs qui sont utilisés par l’entreprise pour réaliser son activité. Pour le SIG CdB on retraite les SIG PCG

* les 5 retraitements :

 Les redevances de crédit bail :

(10)

Contrat qui permet à l’entreprise d’utiliser une machine sans être propriétaire avec la possibilité d’option d’achat.

C’est assimilé à un financement par emprunt.

PCG CdB

Redevances : Compte de résultat (autres achats et charges externe)

La redevance figure à l’actif du bilan comme immobilisation et aussi dans le compte de résultat charge financière

DA= ( Valeur d

'

origine− Prix résiduel )

Durée du contrat Loyer de crédit bail (L)

I

=

L− DA

Application :

Pour l’exercice N, l’entreprise XYZ a conclu un contrat de crédit-bail portant sur un bien de production.

Les caractéristiques du contrat sont les suivantes :

Machine : valeur d’origine 140 K€ (amortissable en linéaire sur 5 ans) Durée du contrat : 5 ans

Valeur résiduelle à la fin du contrat : 0k€

Redevance annuelle : 40k€

 Résultat : Amortissement : 28k€

Redevance = 40- 28 = 12k€

Immobilisation N=140k€

La sous-traitance :

PCG CdB

1. Autres achats et charges externes On soustraie la sous-traitance au niveau de la production de l’exercice pour mesurer la production.

Les subventions d’exploitation :

PCG CdB

EBE Production de l’exercice

Le personnel intérimaire et la participation des salariés

PCG CdB

Autres achats et charges externes EBE

Par souci d’homogénéité par rapport au personnel qui est sous contrat de travail dans l’entreprise, la CdB considère le personnel intérimaire comme charge de personnel.

Production vendue + Production stockée + Production Immobilisée

+ Subvention d’exploitation

-

Sous-traitance

Synthèse 1 =production d’exploitation CdB

Synthèse (2/5)

(11)

- Achats de MP

+/- variation de stocks de MP

- Autres achats et charges externes + loyers de CB + sous-traitance

+ personnel intérimaire VA CdB

Synthèse (3/5) VA CdB - ITVA

- charges de personnel - personnel intérimaire - participation des salaries EBE CdB

Synthèse (4/5) EBE CdB

+ autres produits d’exploitation - autres charges d’exploitation + RADP d’exploitation

- DADP d’exploitation - DA de CB

RE CdB

Synthèse (5/5) RE CdB

+ produits financiers

(12)

- charges financières

- charges financières de CB + résultat exceptionnel - impôt sur les bénéfices

RNC

III.

La capacité d’autofinancement

 Définition : C’est un surplus monétaire qui est dégagé par l’activité d’une entreprise sur une période donnée, permet à l’entreprise de financer son investissement, rémunérer son capital, financer sa croissance.

Calcul à partir EBE RNC

EBE+ somme produit décaissable- somme charge décaissable

Résultat d’exploitation

CAF à partir de l’EBE

CAF = Excédent brut d'exploitation

+ Autres produits d'exploitation

- Autres charges d'exploitation

± Quote-part de résultat sur opérations faites en commun

+ Produits financiers encaissables - Charges financières décaissables + Produits exceptionnels encaissables

- Charges exceptionnelles décaissables - Participation des salariés aux résultats - Impôts sur les bénéfices

EBEEBE

RNCRNC

CAF CAF

(13)

CAF à partir du RNC

CAF = Résultat de l'exercice

+ Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions (expl, fin, excep)

- Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions (expl, fin, excep)

+ Valeur comptable des éléments d’actifs cédés

- Produits de cessions d'éléments d'actifs

- Quote-part de subventions d'investissement virée au résultat

CAF retraitée

CAF retraitée = CAF PCG + DA de CB Fin séance3

(14)

Chapitre 2 : Analyse statique de la situation financière

ECA : Ecart de conversion actif ECP : Ecart de conversion de passif EENE : Effet escompté non échu

VMP : valeur mobilière de placement

SCB : Solde créditeur de banque CBC : concours bancaire courant

ACHE : Actif circulant hors exploitation ACH : actif circulant d’exploitation TA : Trésorerie active TP : Trésorerie passive

FNRG : Fond de roulement net global

BFR : Besoin de fond de roulement BFRE (d’exploitation) BFRHE (hors exploitation)

I. Le bilan fonctionnel

Objectif

Le rôle du bilan fonctionnel est d’apprécier la structure financière de l’entreprise, dans une optique de continuité de l’activité.

D’évaluer les besoins financiers et le type de ressources dont dispose l’entreprise.

De déterminer l’équilibre financier en comparant les différentes masses du bilan classées par fonctions et en observant le degré de couverture des emplois par les ressources.

Remarque :

 Il est dressé avant répartition du résultat de l’exercice, avant que le résultat ne soit mis en réserve ou bien distribué comme résultat.

Evaluation des ressources et emplois en valeur brute : L’Amortissement et la Provision sont considérés comme des ressources stables, que l’on trouve au passif du bilan fonctionnel.

 Hypothèse de continuité d’exploitation : Il est supposé que l’entreprise va poursuivre son activité contrairement à d’autres cas où il y a une hypothèse de liquidation.

Regroupement des actifs/passifs par cycles.

Les 4 cycles du fonctionnement de l’entreprise : a) Investissement et financement : Cycle Long

(15)

Cycle d’investissement : Cycle long qui regroupe toutes les acquisitions de biens durables (immobilisation) qui ont été réalisées par l’entreprise pour fonctionner.

Ce cycle est représenté par les emplois stables de l’entreprise. On y trouve les immobilisations corporelle, incorporelle, et financière le tout en valeur brute.

Le cycle de financement : Il comprend les opérations ayant pour but de réunir les ressources financières

nécessaires au financement des emplois stables de l’entreprise, représenté par les ressources stables de l’entreprise qui peuvent être des ressources propres internes et les ressources propres externes.

b) Le cycle d’exploitation :

C’est un cycle court qui regroupe l’ensemble des opérations liées à l’activité de l’entreprise, il est représenté par :

L’actif circulant d’exploitation (les besoins de financement généré par l’activité) ‘’ex : les stocks et créances clients’’,

Le passif circulant : les ressources de financements générée par l’activité ‘’ex : les dettes fournisseurs ‘’

c) Le cycle hors exploitation :

C’est un cycle court qui regroupe l’ensemble des opérations non courantes de l’entreprise, il est représenté :

Actif circulant hors exploitation

Passif circulant hors exploitation : ‘’ex : Dettes sur immobilisation, les valeurs mobilières de placement si et seulement si il y a un risque de perte’’

d) Cycle de trésorerie :

Assure l’ajustement globale des opérations volatiles aux autres cycles, il est représenté par :

° La trésorerie active ‘’actif cyclique’’ : ‘’ex : les disponibilités, les VMP en cas de non risque’’

° La trésorerie passive : CBC ‘’ crédit à très court terme’’, SCB ‘’Solde créditeur de banque, ce sont les autorisations de découvert’’

Cycles de L'entreprise

Cycles courts

Cycle d'exploitation Cycle hors

exploitation Cycle de trésorerie

Cycles longs

Cycles D'investissement et

de financement

(16)

Structure du Bilan fonctionnel

Emplois stables

Actif immobilisé brut

+ Valeur d’origine des équipements financés par CB + charge à repartir brut

- CSNA

Ressources stables

Capitaux propres (Capital + Primes d’émission) + Amortissements et dépréciations

+ Amortissement du crédit bail + Provision

- Capital souscrit non appelé

Dettes financières

+ Valeur nette des équipements financés par CB - Primes de remboursement des obligations - Intérêts courus sur emprunts

- SBC et CBC

Fond de roulement net global (A) = RS-ES

Actif circulant d’exploitation

Exploitation Stocks

+ Avances et acomptes versés sur commandes + créances d’exploitation

+ Effets escomptés non échus + CCA d’exploitation +ECA

-ECP

Passif circulant d’exploitation

Exploitation

Avances et acomptes reçus sur commandes + Dettes d’exploitation

+ PCA d’exploitation

+ Dettes fiscales et sociales d’exploitions +ECP

-ECA

Besoin en fonds de roulement d’exploitation (B) =

(17)

Actif circulant Hors exploitation Créances hors exploitation

+CCA hors exploitation +CS appelé non versé Intérêts courus sur prêts

Passif Hors exploitation Dettes hors exploitations

+ Dettes fiscales (impôts sur les sociétés) + PCA hors exploitation

+ intérêts encourus sur emprunt circulant hors exploitation

Besoin en fonds de roulement hors exploitation (C)

Trésorerie active VMP + Disponibilités

Trésorerie passive

Trésorerie Passive CBC +SBC

+EENE

Trésorerie nette (A-B-C)

Les retraitements

 EENE : pris en compte dans l’actif circulant d’exploitation, mais en contrepartie on le met en trésorerie passive.

 Crédit bail :

Version Classique : n’apparaît pas dans le bilan

o Actif immobilisé : On fait comme si l’entreprise était propriétaire mais en contrepartie il y aura amortissement

o Ressources stables : en dette financière ‘’en contrepartie’’

Application :

Valeur D’achat : 200 000€

(18)

Date de signature et début du contrat : 1/01/N-2 sur une durée de 5 ans Loyer ou redevance annuel : 40 000€

Durée de vie économique de la machine : 10 ans

Valeur résiduelle de la machine à la fin du contrat : 50 000€

Quelle incidence sur le bilan fonctionnel en N

Emplois stables Ressources stables

Immobilisation corporelles : 200.000−50.000

Capitaux propres : 200.000−50.000

5

×

3

Dettes : 40.000−20.000

×

3

Total emplois stables 150.000€

Total ressources stables 150.000€

Les reclassements : Postes de l’actif

Postes Reclassement

Amt et dépréciation cumulés Ressources stables des ressources de financement

VMP ACHE ou TA selon risque Justification

Charge constatée d’avance ACE ou ACHE (Cf. énoncé)

(19)

Charge à repartir sur plusieurs exercices ‘’ compte de régulation’’

Emplois stables

Prime de remboursement des

obligations ‘’ prime de régularisation, car on inscrit la valeur de

remboursement’’

A éliminer de l’actif et à retrancher des dettes financières du passif

Ecart de conversion de l’actif ‘’

compte de régularisation’’

A neutraliser

Les reclassements (postes du passif)

Postes Reclassements

PPRC ‘’passif circulant ‘’ Ressources stables

Emprunt ETC auprès des établissements de crédit ‘’actif circulant’’

Ressources stables (sauf CBC ou SCB à reclasser en TP)

Produits constatés d’avance PCE ou PCHE (cf. énoncé)

ECP A rattacher aux créances clients ou

dettes fournisseurs concernés

Il faut reconstituer les valeurs d’origine des créances et des dettes

CSNA ‘’ seul à part dans le bilan’’ A éliminer de l’actif et à retrancher du capital social au passif

Seul le montant libéré est pris en compte.

Indicateur de l’équilibre financier

 Fonds de roulement Net global FRNG : ressources stables — emplois stables

Il correspond à la différence entre les ressources stables et les emplois stables, il représente l’excédent ou le déficit de financement stable dégagé par le cycle d’investissement de l’entreprise.

(20)

Méthode de calcul 2 : ACE+ACHE+TA-PCE-PCHE-TP FRNG>0→ressources stables>emplois stables

Cette équation représente un excédent de financement stable, une condition de l’équilibre financier qui est respectée. Cet excédent de ressource stable va permettre de financer tout ou une partie des besoins de financement d’exploitation et hors exploitation.

FRNG<0→ressources stables<emplois stables

 Besoin en fond de roulement (BFR) : BFRE + BFRHE

Il traduit le BF d’exploitation et hors exploitation de l’entreprise, il correspond à des décalages entre la réalisation des opérations et leurs transformations monétaires

 BFRE : actif circulant d’exploitation — passif circulant d’exploitation

Excédent ou déficit de financement généré par le cycle d’exploitation de l’entreprise, il est lié à la nature et au niveau d’activité de l’entreprise.

 BFRHE : actif circulant hors exploitation — passif circulant hors exploitation

Excédent ou déficit de financement généré par le cycle hors exploitation de l’entreprise, généralement peu élevé par rapport au BFRE. Il ne dépend pas de la nature de l’activité de l’entreprise.

 TN : Trésorerie active (TA) — trésorerie passive (TP) ou = FRNG — BFR

Aussi solde de trésorerie, elle joue un rôle fondamental dans l’entreprise puisqu’elle réalise l’équilibre financier à court terme entre FRNG et le BFR, une gestion saine de la trésorerie implique que la TN soit positive pour financer l’excédent de BFR qui n’est pas couvert pas le FRNG.

Application

Emplois stables 26320 Ressources stables 36790

Actif circulant d’exploitation 18230 Passif circulant d’exploitation 3800 Actif circulant hors exploitation 150 Passif circulant hors exploitation 1410

Trésorerie active 150 Trésorerie passive 2850

Total général 44850 Total général 44850

Calculer les indicateurs de l’équilibre financier FRNG = 36790 – 26320=10470

BFR = BFRE+BFRHE = (18230-3800) + (150-1410)=13170

(21)

Le FNRG est positif, mais il n’est pas suffisant pour couvrir le BFR, ce qui explique une TN négative.

En conclusion, l’équilibre financier n’est pas respecté.

Quelques ratios

•Ratio de couverture = (ressources stables / emplois stables) * 100 : Ratio>1, le FRNG est positif, ressource stable couvre emploi stable.

• Ratio d’indépendance financière = (Dettes financières + CBC) / (Capitaux propres + At et D° + provisions pour R&C) : Les CBC sont très important, l’objectif est que ce ratio soit <1. Il mesure le degré de dépendance de l’entreprise vis à vis des prêteurs.

• Ratio de couverture des capitaux investis = Ressources stables / emplois stables + BFRE : Si le ratio est proche de 1, Ressources stables permettent de couvrir emplois stables et BFRE.

(22)

II. Le bilan financier (Bilan patrimonial ou Bilan de liquidité) 1. Généralités

L’analyse financière ou patrimoniale de l’entreprise repose sur l’étude de sa solvabilité, c’est-à-dire sa capacité à couvrir ses dettes exigibles à l’aide de ses actifs liquides.

Le bilan comptable est l’outil de base pour analyser la structure financière de l’entreprise.

Le rôle du bilan financier :

 Contrairement au bilan fonctionnel, le Bilan financier est repartit après le résultat.

 Evaluation des actifs à leur valeur vénale ou à défaut à leur VNC. Les réévaluations des montants nets comptables, c’est à dire la différence entre la valeur vénale et la VNC, vont mettre en évidence les plus ou moins values latentes qui figureront dans le passif supérieur à un an.

 Le bilan financier repose sur une hypothèse de liquidation contrairement au bilan fonctionnel qui était sur une hypothèse de continuité.

Application :

Le capital de la SA XYZ s’élève à 600 000 € (6 000 actions d’un nominal de 100€). Le résultat net comptable pour l’exercice 2006 s’élève à 100 000€. L’assemblée générale ordinaire qui s’est tenu le 17 avril 2007 a accepté l’affectation de 30 000 € au titre de la réserve facultative, le versement d’une de 11€ par action et le report à nouveau du solde. Au 31/12/2006, la réserve légale est de 57000 € et le RAN est créditeur de 1000 €. Procéder à la répartition du bénéfice ?

Tableau de répartition du résultat

Bénéfice à répartir 100 000 €

Réserve légale - 3000 (car 10% de réserve légale obligatoire)

RAN +1000

Bénéfice distribuable 98 000

Réserve facultative - 3000

(23)

RAN +2000

Critère de liquidité :

Actifs classées selon leur aptitude à se transformer en liquidité dans un délai de plus ou moins un an. C’est pour cela qu’on parle de liquidité croissante.

Critère d’exigibilité :

Passifs classés selon leur échéance de remboursement à plus ou moins d’un an.

Construction du bilan Financier :

Actif Passif

Actif réel net à plus d’un an

 Actif immobilisé net (dépôt et cautionnement versés, créances plus d’un an, terrains, constructions, frais d’établissement) + Actif circulant à plus d’un an

+ Charges constatées d’avances à plus d’un an

- CSNA

- Part de l’actif immobilisé à moins d’un an - Moins values latentes

On soustrait les actifs fictifs

- Frais d’établissement (Pas les brevets) de rien  - Fonds commercial

Passif réel à plus d’un an

 Capitaux propres (-CSNA+ECP) + (résultat-résultat à distribué)

+Provisions à plus d’un an +Dettes à plus d’un an

- Primes de remboursement des obligations - Charge à rep

- Fond commerciale - Frais d’établissement

- CSNA

+Impôt latent d’un an sur subvention d’investissement

(24)

+ Créances > 1 an +compte courant bloqués -Dividendes

- Ecart de conversion actif non couverte par provision - actif fictif net

- Moins values latentes

Actif réel à moins d’un an + Stock et en-cours

+ Créances à moins d’un an (créances – 1 an+ clients effets à recevoir + clients facture à établir + impôt sur le bénéfice – dépréciation compte clients – créance >1an) + Avance et acompte

+ Disponibilités + EENE + CCA

+ Valeurs mobilières de placement

+ part de l’actif immobilisé net à moins d’un an

+ part de l’ECA (si et seulement si c’est couvert par une provision)

- Part de l’actif circulant net à plus d’un an

Passif réel à moins d’un an

 Dettes Fournisseurs, sociales, fiscales, diverse à moins d’un an

+autre dette d’exploitation +Avance et acompte

+ Provisions à moins d’un an + EENE

+ PCA +Dividendes

+PPRC (perte de change) +résultat distribué

Capitaux permanent : Capitaux propres + Dettes à plus d’un an Modifications du bilan comptable :

 Les actifs fictifs sont à éliminer de l’actif et à retrancher des capitaux propres au passif car ils ne représentent aucune valeur patrimoniale pour l’entreprise. Ils n’ont pas de valeur monétaire et ne

(25)

répondent pas vraiment aux critères de définition et de comptabilisation des actifs. (Ex de critère : actif doit être porteur d’avantages futurs, on doit pouvoir l’évaluer d’une manière suffisamment fiable) :

Frais d’établissement

 Frais de R & D : lorsqu’on est pas sûr de l’avantage économique futur (pas les brevets)

 Primes de remboursement des obligations

 Charges à repartir sur plusieurs exercices

 Fonds commercial

 Utilisation de l’état des échéances des créances et des dettes.

Postes Retraitement/reclassements

EENE Actif et passif à moins d’un an

Capital souscrit non appelé A éliminer de l’actif et à retrancher des CP au passif

CCA Actif moins d’un an

PCA Passif à moins d’un an

Dividendes Passif à moins d’un an, dettes à l’égard des associés. Les

dividendes versés de l’année N sont liés au résultat de N-1

ECA 2 cas selon que l’ECA soit couvert ou non par une Provision

pour perte et change ;

Cas ou il est couvert par une provision, on le prend en compte dans l’actif à moins d’un an.

Soit il n’est pas couvert, On va le faire disparaître du bilan.

ECP Capitaux propres

PPRC Passif à plus ou moins d’un an

(26)

Fond de roulement financier :

Par le haut de bilan : FRF=Capitaux permanents – actifs à plus d’un an Cette méthode permet d’apprécier le mode de financement des actifs à plus d’un an

Par le bas de bilan : FRF=Actifs à moins d’un an – passifs d’un an

Exprime l’aptitude de l’entreprise à régler ses dettes exigibles à court terme avec ses actifs disponible et liquide.

Le FRF est un indicateur de la solvabilité de l’entreprise et, de son risque de cessation de paiement, lorsqu’il est positif, il constitue :

une marge de sécurité qui permet à l’entreprise de couvrir le risque de non réalisation de ses actifs circulants (ex : retard dans le recouvrement des créances client), cette marge de sécurité évitera à l’entreprise de demander des délais de paiement supplémentaire à ses fournisseurs, lui évitera un recours au CBC ou SCB

Une garantie de remboursement des dettes à moins d’un an pour les créanciers

 Plus le FRF est important, plus le risque de défaillance dans le règlement des dettes est faible.

Quelques ratios

Le ratio de liquidité général = Actif à moins d’un an / Passif à moins d’un an : Il montre la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes de court terme grâce à ses actifs à court terme. Il doit être supérieur à 1. Ce qui traduirait un FRF positif.

Ratio de liquidité réduite = (Actif de moins d’un an – Stocks)/Passif moins d’un an

Ratio de liquidité immédiate = (VMP + disponibilités)/ passif à moins d’un an : part du passif de moins d’un an à laquelle l’entreprise peut faire face du jour au lendemain.

Ratio de solvabilité = Actif total/ total dettes : lorsqu’il est supérieur à 1, l’entreprise peut couvrir l’ensemble de ses dettes en liquidant l’ensemble de ses actifs. Cette couverture constitue la garantie des créanciers en cas de faillite

06/10 Application :

(27)

Actif à plus d’un an 15.300 Passif à plus d’un an 17.503

Actif à moins d’un an 8.733 Passif à moins d’un an 6.530

Total actif 24.033 Total passif 24.033

Résultat :

 Par le haut :

Capitaux permanant – actif à plus d’un an = 2.203

 Par le bas :

Actif moins d’un an – Passif moins d’un an = 2.203

(28)

III. La gestion du besoin en fons de roulement : le BFR normatif (BFRN) Utilité de la gestion prévisionnelle du BFR :

Prévoir un niveau de ressource stable suffisant pour financer l’activité

 pour éviter les problèmes de rupture de trésorerie (FNRG ne couvre pas le BFR). Sinon l’entreprise sera obligée de faire appel aux banques qui sont couteuses.

Rappel BFRE :

 BFRE = ACE + PCE

Dans sa forme simplifiée : BFRE = Stocks + créances d’exploitation – dettes d’exploitation

 Excédent ou déficit de financement généré par le cycle d’exploitation de l’entreprise.

 Fonction de l’activité de l’entreprise Le BFRN

 Estimation du niveau moyen de BFRE évalué en jours de CAHT.

Ce BFRN fournit une donnée prévisionnelle sur l’évolution du cycle d’exploitation et sur l’évolution de son besoin de financement, il tient compte des conditions d’activité et du C.A.

Illustration ;

Pour une entreprise industrielle et commerciale, on obtient les informations suivantes les concernant les éléments de son cycle d’exploitation :

 Durée moyenne des stocks : 30 jours

 Durée moyenne du crédit accordé aux clients : 40 jours

 Durée moyenne du règlement aux fournisseurs : 50 jours

 Estimation du BFRE moyen en jours : 30 + 40 – 50= 20 jours

Composantes du BFR normatif

 Composantes « classiques » du BFR + Salaires

(29)

+ TVA (déductible et collectée)

Objectif : estimer les besoins de financement réels du cycle d’exploitation

Evaluation du BFR normatif

4 hypothèses :

 L’activité est uniformément repartie dans le temps ;

 Chaque exercice comprend 12 mois de 30 jours chacun (360 jours)

 Le montant moyen de chaque poste du BFRE est directement proportionnel au CAHT.

 Les coefficients de structure restent stables dans le temps.

Tableau de calcul du BFR normatif

Postes du BFRE Durée moyenne Coefficient de structure BFRE en jours CAHT

Besoins Ressources

Stocks Créances Dettes fournisseurs

Durée moyenne (DM)

Temps d’écoulement des stocks et délais de règlement.

Remarques :

 Règlement à n jour fin de mois : (10 jours fin du moins

 DM = (n + (n+30))/2

(30+10)opération début du mois)+10''fin du mois 2

(30)

 Cas des salaires et des charges sociales : les salaires sont payés à la fin du mois ou bien au début du mois suivant, toutefois, on considère que la dette de l’entreprise envers les salariés apparaît le 1er du mois pour augmenter régulièrement jusqu’à la fin du mois.

Coefficient de structure (CS)

 Permet d’exprimer l’importance d’un poste du BFRE par rapport au CAHT.

CS= Montant annuel du poste CAHT

Jours de CAHT :

BFRE en jours de CAHT =

Durée moyenne ×coefficient de structure

Pas de TVA sur les opérations réalisées à l’étranger

Elément du BFRE Coeff. De structure

Stocks de marchandises Coût d’achat des marchandises : vendues/ CAHT

Stocks de MP Coût d’achat des MP consommées / CAHT

Stocks d’en-cours Coût de production des en-cours / CAHT

Stocks de PF Coût de production des PF vendus / CAHT

Créances clients CATTC / CAHT

TVA déductible TVA déductible / CAHT

Dettes fournisseurs Achats TTC / CAHT

(31)

TVA collectée TVA collectée / CAHT

Salaires Salaires net / CAHT

Charges sociales Charges sociales / CAHT

Les éléments en olive traduisent une charge et les éléments en bleu traduisent une ressource, car les dettes ne sont pas encore réglée donc constituent une ressource, de rien !!! 

En somme :

 BFR issu du bilan fonctionnel détermine un besoin à une date donnée

Le BFRN prend en compte les fluctuations du cycle d’exploitation.

(32)

Chapitre 4 : Analyse de la rentabilité et des risques

I.

Analyse de la rentabilité

II.

Analyse des risques

Rentabilité : Capacité de l’entreprise à tirer profit de ses ressources

 Plusieurs niveaux de résultats, donc différentes rentabilités

 Définition des ressources : Il y a plusieurs façon de définir les ressources 1. Rentabilité d’exploitation

La rentabilité d’exploitation : c’est la rentabilité qui permet d’apprécier la performance de l’activité « C.A ou production vendue » de l’entreprise.

o

Rationde margecommerciale

=

Marge commerciale CAHT

 Renseigne sur la stratégie commerciale et la politique de prix de vente Stratégie commerciale : 2 configurations

 Lorsque la marge commerciale est faible, on doit minimiser les frais généraux, et donc on est dans le cas d’une stratégie de différenciation par le bas

 Lorsque la marge commerciale est élevée, ça va permettre des frais généraux plus important, on est dans une stratégie de différentiation par le haut, on préfère offrir des produits plus élaborés »

Politique de prix de vente : 3 configurations

 Soit on a une augmentation du taux de marge, mais une diminution du chiffre d’affaire hors taxe : ça veut dire que l’entreprise essaye de préserver ses marges en augmentant ses prix de vente, augmentation du prix de vente étant=diminution du chiffre d’affaire. L’indication est qu’on a augmenté le prix de vente.

Baisse du taux de marge avec une forte croissance du chiffre d’affaire : l’entreprise a choisit de baisser ses prix de vente pour gagner des parts de marché.

Augmentation du taux de marge et une hausse du chiffre d’affaire : l’entreprise à mis en vente des produits qui sont plus performants, donc elle a gagnée en compétitivité.

Ratiode valeur ajoutée= VA

CAHT

(33)

Ratiod ’ EBE= EBE CAHT

C’est ce qu’il reste à répartir après la rémunération du facteur travail, il s’agit d’une mesure de la productivité de l’entreprise, à MC constante, lorsque ce ratio s’améliore, la productivité de l’entreprise augmente. Si le ratio diminue, la productivité est en baisse.

Ratiode résultat d ’ exploitation= REX CAHT

C’est la part du résultat dans l’ensemble de l’activité de l’entreprise.

2. La rentabilité économique :

C’est un indicateur de performance des capitaux mis en œuvre (CMO) indépendamment des choix de financement retenue, il s’agit de la rentabilité du point de vue de l’ensemble des apporteurs de capitaux

« actionnaires et créanciers ».

CMO = Actif économique = Capitaux engagés

 Mesure des capitaux mis en œuvre

Total Actif

Actif économique= Actif immobilisés+ BFR

CP et dettes à MT et LT

Décomposition de la rentabilité économique

ℜ=

( CAHT REX ) ×( CAHT CMO

) Cette relation révèle les actions à mettre en œuvre dans le but d’améliorer la rentabilité économique.

Ratiode rentab ilité économique brute= EBE CMO

Ratiode rentabilité économique= REX CMO

On peut calculer ce ratio avant et après impôt, mais on le calcul généralement après impôt. On peut le décomposer en deux ratios :

Taux de marge d’exploitation =

REX

CAHT

: part du résultat d’exploitation dans l’ensemble de l’activité de l’entreprise. Résultat après impôt.

(34)

Taux de rotation= CAHT

CMO ,

il représente la capacité de l’entreprise à dégager du chiffre d’affaire hors taxe par l’ensemble des moyens mis en œuvre.

Pour améliorer la rentabilité économique, deux solutions :

 On peut améliorer la rentabilité économique en augmentant le résultat d’exploitation, et on augmente le résultat d’exploitation en compressant les charges, ce qui aurait pour effet d’augmenter le taux de marge.

Diminuer l’actif économique en gérant mieux le BFR, le taux de rotation augmente, donc la rentabilité économique augmente.

APPLICATION :

Soit 2 entreprises du même secteur d’activité:

- X a une production standard, bon marché, les clients règlent rapidement et les fournisseurs sont payés à 60 jours ;

- Y est une entreprise leader du secteur. Elle a une production qui incorpore de l’innovation technologique dans ses produits finis.

8

Entreprise X Entreprise Y

CAHT 500 500

REX 50 300

Capitaux engagés 250 1500

o Calculer les rentabilités économiques, décomposer les rentabilités économiques et commenter vos résultats :

 Ratio de rentabilité économique :

 L’entreprise X : ℜ=

Rex

CMO

= 50 250=0,2

 L’entreprise Y :

(35)

Avant la décomposition de la rentabilité économique, les deux entreprises X et Y ont la même rentabilité économique de 20%.

 Taux de marge :

 L’entreprise X = 0,1

 L’entreprise Y = 0,6

Le taux de marge est plus faible pour l’entreprise X 10% que pour Y 60%. Ce qui n’est pas étonnant puisque Y vend des produits à forte valeur ajoutée. Par contre, X va pouvoir jouer seulement sur les volumes de vente.

 Taux de rotation :

 l’entreprise X = 2

 L’entreprise Y = 0,33

On voit que le taux de rotation des capitaux engagés est bien plus important pour X que pour Y, ce qui montre une structure d’actif plus légère pour X et une nécessité de réinvestir plus rapidement.

3. Rentabilité financière (Rf)

Elle exprime la rentabilité du point de vue des seuls actionnaires « car les apporteurs de capitaux ce sont eux »

 On parle aussi de rentabilité des capitaux propres : elle permet de mesurer le bénéfice obtenu grâce aux fonds qui sont apportés par les actionnaires.

Un niveau de rentabilité financière élevé, ça permet à l’entreprise de trouver de nouveaux capitaux sur les marchés financiers pour financer sa croissance. Une bonne Rf permet d’employer un signal positif auprès des créanciers, mais peut aussi venir de capitaux propres faibles « cela est risqué pour l’entreprise ».

Rf

=

RNC

Capitaux propres

Capitalisationboursière= Nombre de titres ×≤cours du titre sur les marchés .

BPA : Bénéfice par action

RNC : Résultat net comptable

Ratios boursiers : deuxième solutions pour mesurer la rentabilité financière, mais ça ne fonctionne que pour les entreprises cotées en bourse :

PER « Price earning ratio » : on le mesure de deux façons PER =

Capitalisation boursière

(36)

Ou PER =

Cours BPA

Par exemple, quand le PER=10, ça signifie que le marché valorise l’action dix fois plus que le résultat dégagé par l’entreprise, car le marché prend en compte les perspectives futures de l’entreprise.

En moyenne, sur le Euronext, on valorise le PER au alentour de 20, quand le PER est supérieur à 20, c’est plutôt une bonne cotation.

SBF 120 et SBF 150

3.1 La décomposition de la rentabilité financière

Rf

=ℜ

×( résultat net

REX ap impôt

)

×( Capitaux permanents Capitaux propres

)

Première partie =

résultat net REX ap impôt

¿

)

Ratio qui permet de voir le poids des charges d’intérêt ‘’charge financière’’, c’est à dire, si le ratio est égal à 0,7 ça veut dire que le poids des charges = 30%

Deuxième partie de la formule = (

Capitaux permanents Capitaux propres

)

Permet de rendre compte de l’importance des dettes financières par rapport aux capitaux propres.

 La rentabilité financière dépend de la rentabilité économique et du recours à l’endettement.

Impact de la structure financière sur la rentabilité :

La structure de financement a un impact sur la rentabilité financière de l’entreprise.

La structure de financement est la répartition entre le fond propre et l’endettement, cet arbitrage fond propre- endettement peut améliorer ou au contraire dégrader la rentabilité ou la performance de l’entreprise et, cet impact est appelé effet de levier financier et, il est mis en évidence à travers l’équation de l’effet de levier qui met en relation la rentabilité économique (RE) et la rentabilité financière.

Equationde l

'

effet de levier

:

Rf

=ℜ+( ℜ−i)

L

Avec :

Rf : rentabilité financière

Re : rentabilité économique après impôt

(37)

L : bras de levier (DF/CP) Calcul du taux d’intérêt net :

Taux d’intérêt brut = 9% et Impôt = 33%

i=9 %−9 % x

0.33=9 %(1−1/3)=6 %

A rentabilité économique égale, la rentabilité financière sera différente selon que l’entreprise se finance par capitaux propre ou par emprunt, c’est à dire la nature de la structure financière.

Effet de levier :

Une entreprise peut améliorer sa rentabilité financière en ayant recours à l’endettement, mais cela est valable que si la rentabilité économique après impôt est supérieur au taux d’intérêt net d’impôt (coût de la dette), c’est ce qu’on appelle l’effet de levier.

Cette amélioration de la rentabilité financière est liée aux économies d’impôt réalisées grâce à la déductibilité des charges d’intérêts.

Economies d’impôt : quand les charges d’intérêt augmentent, on diminue le résultat avant impôt, donc on diminue l’impôt sur le bénéfice. Mais cela ne marche que si la rentabilité après impôt est supérieure à i.

Si pas d’endettement, pas d’effet levier

Siℜ=ialors Rf=ℜEffet neutre

Si

ℜ>i alors Rf> ℜ

effet favorable

Siℜ<i alors Rf< ℜeffet défavorable:Effet de massue

Lorsque la rentabilité après impôt devient inférieure au taux d’intérêt net, le fait de s’endetter dégrade la rentabilité financière. On parle d’effet de massue.

L’effet de levier est d’autant plus important que le différentiel (Re-i) est élevé et que le bras de levier (L) est élevé. Autrement dit, plus l’entreprise est endettée, plus grand est le bras de levier.

Mais attention, il ne faut pas en conclure qu’une entreprise doit absolument s’endetter. Puisque plus l’entreprise est endettée, plus le banquier court de risque et, plus il prend de risque plus il augmente le taux i et, plus i est élevé, plus le différentiel (Re-i) est faible, donc l’effet de levier sera moins important.

Par contre, la recherche systématique de l’autofinancement n’est pas la meilleure stratégie financière, il faut donc maitriser la structure financière.

Application Chapitre 4 – Partie 1. Analyse des rentabilités

La société XYZ est une entreprise du secteur des télécommunications. Les dirigeants de cette société souhaitent réaliser un projet d’investissement et hésitent entre plusieurs modes de financement. Ils vous consultent pour avoir votre avis.

Les 3 choix de financement possibles sont :

(38)

Choix n°1 100 % 0 %

Choix n°2 2/3 1/3

Choix n°3 50 % 50 %

Informations complémentaires :

- Le BFRE de la société XYZ représente 90 jours de chiffre d’affaires HT ; - L’actif immobilité est de 500.000 € ;

- Le taux d’impôt sur les bénéfices est de 33.33 % ; - Le chiffre d’affaires HT est de 2 millions d’euros ; - Le résultat d’exploitation avant impôt est de 120.000 €.

Le taux de l’intérêt est de 9%

Correction : Situation 1 :

CMO

:

Actif immobilisé

+BFR=500 000+500000(1000000

×

90

360 )=1 000 000 DF:0

CP

:1 000 000 i=6 %

ℜ=

Rex

(ap impôt) 1000000 =0,08

Rf

=

RNC

Capitaux propres

=0,08

Ici, la rentabilité économique= rentabilité financière Pourquoi ? Parce qu’il pas de dettes financière donc pas de charge d’intérêt donc pas de risque.

Situation 2 :

ℜ=0,08 Rf=O ,O9

La rentabilité financière augmente du fait de l’endettement, c’est l’effet de levier, et celui ci existe tant que la Re après impôt c’est à dire 8% est supérieur au coût net de la dette c’est à dire 6%.

Situation 3 :

ℜ=0,08 Rf=0,1

Le RNC peut être le Rex après impôt car il y a pas de recours à des dettes financières donc pas de charge d’intérêt et pas de d’élément exceptionnel et pas d’autres éléments, donc RNC = rex après impôt

(39)

RNC=(Rex avant impôt – charge financière)×impôt

Il sera conseillé à l’entreprise de faire le choix n’3, parce qu’à rentabilité économique égale, on fait le choix de la rentabilité financière élevée.

(40)

II) Analyse des risques

On analyse deux types de risque : risque = Incertitude quant aux résultat futurs.

Risque d’exploitation Risque financier

 Risque d’exploitation :

Ce sont les variations aléatoires de chiffre d’affaires qui vont affecter les prévisions relatives au résultat d’exploitation.

C’est donc un risque lié à l’incertitude du résultat d’exploitation, on ne peut pas faire des prévisions parfaites sur le résultat d’exploitation.

 Les charges fixes :

Indépendantes du chiffre d’affaire, du volume d’activité de l’entreprise

 Les charges variables :

Dépendantes du volume d’activité de l’entreprise Notions élémentaires (2/2)

Notion de marge sur coût variable (MSCV) MSCV=CA – CV

Différence entre le CA et les charges variables totales.

Elle représente la part de chiffre d’affaire hors taxe qui reste à l’entreprise après avoir pris en compte les coûts variables.

A partir de la MSCV, on peut calculer le TMSCV

 Le Taux de MSV

TMSCV

(t)=MSCV/CA

Il exprime ce que représente la marge sur coût variable par rapport au chiffre d’affaire.

(41)

Résultat= t x CA

−CF a.1 Le seuil de rentabilité (SR)

Le seuil de rentabilité est atteint lorsque l’entreprise ne dégage ni bénéfice ni perte, et quand l’entreprise ne dégage ni bénéfice ni perte, c’est à dire lorsque le chiffre d’affaire couvre la totalité des charges (fixe et variable), en comptabilité on parle de chiffre d’affaire critique car le seuil de rentabilité indique le niveau d’activité minimal qui est nécessaire pour que l’entreprise dégage des bénéfices

Indicateurs de gestion calculés à partir du SR :

SR

=CF/taux de MSCV

Point mort

=

SR

CA ×365 jours(ou

12

mois en terme de nombre de mois

) Le point mort, c’est la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint

Marge de sécur ité

(

MS

)=CA−SR

Elle représente le montant de chiffre d’affaires qui peut éventuellement être supprimé sans que cela ne mette l’entreprise en situation de perte. Plus cet écart est important et plus le risque d’exploitation est faible. Plus cet écart est faible, plus le risque d’exploitation est fort.

Indice de sécurité

(

IS

)=

CA− SR

CA ou MS CA

Il représente le % de CA qui peut être supprimé sans mettre l’entreprise en situation de perte.

Levier d’exploitation ou bien levier opérationnel

Il représente l’élasticité du résultat d’exploitation par rapport au chiffre d’affaire, il mesure la sensibilité du résultat d’exploitation à une variation du niveau de l’activité.

Une variation de Ca de 1% s’accompagne de variation de Résultat d’exploitation de (LE%).

Levier d’exploitation (LE) = 1/indice de sécurité ou (

∆ R R

∆ CA CA

¿

Plus le coefficient est grand, plus le risque est grand, parce qu’à une diminution donnée du CAHT va correspond à une diminution importante du résultat d’exploitation d’où la notion de risque.

APPLICATION 1 :

 Situation 1 :

MSC V

=CA−CV=8000−5700=2300

(42)

Résultat= MSCV

−Couts fixes=300

 Situation 2 :

MSCV=CA−CV=8000−5700=2300

Résultat=−500

 Situation 3 : MSCV=−200

Résultat=−2200

Commentaires :

Situation 1 : la marge sur cout variable couvre les couts fixes d’où un résultat positif.

Situation 2 : La marge sur cout variable est positif mais elle ne permet pas de couvrir les couts fixes d’où un résultat négatif. L’entreprise pourrait augmenter ce résultat :

 en augmentant les quantités vendues, mais cela génèrerait une hausse des couts variables

 Elle peut aussi augmenter le prix si ça situation par rapport aux concurrents ou le marché lui permet.

 Elle peut aussi diminuer les couts variables, mais attention à ce que ça n’affecte pas la qualité du produit.

 Elle peut aussi diminuer les couts fixes

Situation 3 : La marge sur cout variable est négative, elle ne peut pas couvrir les couts fixes, donc résultat largement négatif

Solution : Appliquer les mêmes recettes que la situation 2 ou tout arrêter carrément la production.

APPLICATION 2 :

La SA OFFICE a pour activité la distribution et la production d’articles de bureau. Elle a réalisé un CA de 5,5 millions d’euros en N. Les charges pour l’exercice N sont les suivantes :

- Charges variables : 3300 K€

- Charges fixes : 1200 K€

Calculer le seuil de rentabilité, la marge de sécurité, l’indice de sécurité et le levier d’exploitation puis

commenter.

(43)

SR

=

CF t

=1,2

0,4=3

Or t = MSCV/ CA =2,2/5,5=0,4 Or MSCV = 5,5-3,3=2,2

L’entreprise va commencer à dégager du bénéfice à partir d’un chiffre d’affaire de 3000K€

 Marge de sécurité : MS=CA−SR=5,5−3=2,5

Le montant de chiffre d’affaire que l’on peut supprimer sans que cela ne mette l’entreprise en situation de perte, c’est 2,5 millions d’euros, l’écart est relativement important, donc le risque d’exploitation est faible.

 L’indice de sécurité :

IS= MS

CA

=0,45

On peut supprimer 45% du CA sans que cela ne mette l’entreprise en situation de perte.

 LE :

¿= 1

IS

= 1

0,45=2,22

Une augmentation de 1% du chiffre d’affaire entraine une variation de 2,22% du résultat d’exploitation. Ce qui est une bonne chose pour l’entreprise, même si le

Risque financier :

 Lié à la chute de la rentabilité des capitaux propres et on peut généralement l’appréhendé par la dispersion du taux de rentabilité financière.

 Il est fonction du niveau d’endettement :

Lorsque l’entreprise est financée uniquement par capitaux propres, le risque financier est égal au risque d’exploitation, donc pas de risque financier. Par contre pour une entreprise endettée, le risque financier sera

(1+L)

fois plus important.

Il est donc fonction du niveau d’endettement mesuré par

L (DF/CP)

(44)

σRf

=

σRe(1+ L)

Avec L = DF/CP (niveau d’endettement)

Le risque de perte global mesuré au niveau du résultat après impôt dépend : - du risque d’exploitation

- du poids des charges financières

(45)

Chapitre 5 : Analyse des décisions d’investissement et de financement

Plan du chapitre 5 :

I) Les caractéristiques d’un projet d’investissement

II) Les critères de choix d’un projet d’investissement

III) Le coût du capital selon la formule du Médard

IV) Les modalités de financement

Références

Documents relatifs

c) Lister à nouveau les fichiers et dossiers du répertoire : on constate la présence d’un nouveau dossier appelé dossierExemple ... Se rendre dans le dossier dossierExemple. Lister

Un besoin en fonds de roulement positif signifie que les actifs circulants sont supérieurs au crédit fournisseur, et donc qu'une partie des actifs circulants doit être financée par

En conclusion, nous donnons du théorème I (et du théorème 2) un corollaire qui généralise un résultat de A. 224) sur l f absence de convergence en probabilité dans certains cas

Nous n’évoquerons ni la rentabilité d’un portefeuille, ni les calculs de rentabilité tels qu’ils sont conduits dans le cadre d’un contrôle de gestion (ROI), ni la

Le 5 ème SIG (le résultat courant) prend en compte les opérations précédentes à la quelle il ajoute les charges et produits financiers. On l'appelle résultat courant car il prend

Le chiffre d’affaires du groupe a diminué de 3,1% pour atteindre CHF 11 100 millions, tandis que le résultat d’exploitation avant amortissements (EBITDA) a augmenté de 0,6%

ré- sultats significatifs sont plus susceptibles d’être pu- bliés que des résultats non significatifs (file-drawer problem),.nous.avons.calculé.un.fail-safe

Ces charges ne sont pas liées à l'activité courante de l'entreprise, elles n'ont pas de caractère cyclique mais constituent des accidents dans la vie de l'unité commerciale.. Il