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CNUCED NATIONS UNIES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

P R O S P É R I T É P O U R T O U S

CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL DE LA CNUCED

2013

RAPPORT ANNUEL DE LA CNUCED2013

NA TIONS UNIES CNUCED

(2)

UN OBJECTIF

PROSPÉRITÉ

POUR TOUS

(3)

LA CNUCED EN BREF

.

3

3

grands domaines d’action: formation de consensus, recherche et analyse, coopération technique

5

5

principaux programmes de travail: mondialisation et stratégies de

développement; investissement et développement des entreprises; commerce international des biens et services, et produits de base; technologie et

logistique; Afrique, pays les moins avancés (PMA) et programmes spéciaux

50

50

années consacrées à la promotion du développement et de l’intégration dans l’économie mondiale des pays en développement

194

194

États membres

476

476

fonctionnaires originaires de 106 pays

Secrétaire général: M. Mukhisa Kituyi (Kenya), depuis septembre 2013 Secrétaire général adjoint: M. Petko Draganov (Bulgarie), depuis mai 2009 Siège: Genève (Suisse)

70

70 millions millions

de dollars

de dollars

constituant le budget ordinaire total en 2013

31

31 millions millions

de dollars

de dollars

de ressources extrabudgétaires pour le financement de la coopération technique, les contributions des pays en développement représentant près de 41 % du total des contributions aux fonds d’affectation spéciale (voir l’annexe C pour plus d’informations)

Pour en savoir plus sur la CNUCED, voir: http://www.unctad.org.

(4)

La CNUCED en bref ...2 Avant-propos de M. Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED ...4

1. La CNUCED ... 7 2. Éclairer la prise de décisions sur les politiques économiques

et les stratégies de développement ...21 3. S’attaquer aux problèmes de développement,

nouveaux et persistants ...31 4. Promouvoir un développement durable et équitable

par le commerce ...41 5. Favoriser une croissance économique soutenue

en développant les capacités productives ...51 6. Renforcer le développement économique et la compétitivité

dans les pays en développement ...61

Annexes ...69 Annexe A. Organigramme ...70 Annexe B. Objectifs, réalisations escomptées et indicateurs

de résultat pour l’exercice biennal 2012-2013 ...71 Annexe C. Appui au renforcement des capacités en 2013 ... 81

TABLE DES

MATIÈRES

(5)

Le système économique international a connu une année 2013 en demi-teinte. D’une part, les pers- pectives de redressement de l’économie mondiale et de coopération internationale se sont dégra- dées alors que les marchés émergents − qui agissaient en fait comme moteurs de la croissance économique mondiale depuis la crise financière − se repliaient après la levée des mesures de sti- mulation monétaire par les banques centrales de plusieurs pays avancés. D’autre part, l’année s’est terminée sur une note positive, le multilatéralisme ayant connu un net regain de confiance grâce à la reprise en décembre 2013 du Programme de Doha pour le développement à Bali (Indonésie).

Compte tenu des aléas de la conjoncture économique mondiale, ces circonstances ne font que renforcer ma conviction que la CNUCED joue un rôle important dans le développement et que nous pouvons procurer une valeur ajoutée aux programmes de développement économique et social.

Dans ce contexte économique difficile, il est essentiel que nous mettions à la disposition des diri- geants les connaissances et les compétences dont ils ont besoin pour prendre en connaissance de cause des décisions qui permettront aux pays de développer leur économie et de construire l’avenir que nous souhaitons tous.

2013 a également été l’année de ma nomination au poste de Secrétaire général et c’est avec une grande fierté que j’ai pris les rênes de la CNUCED. Je suis un admirateur de longue date de l’orga- nisation et de sa mission et suis résolu à renforcer son rôle en tant qu’organisme du système des Nations Unies chargé d’assurer le traitement intégré du commerce et du développement et des questions associées dans les domaines du financement, de la technologie, de l’investissement et du développement durable. Depuis mon entrée en fonctions en septembre 2013, je me suis fixé pour objectif d’exploiter pleinement le potentiel de nos précieuses ressources humaines, à savoir des experts hautement qualifiés et une composition véritablement universelle. Je m’efforce à cette fin de veiller à ce que le secrétariat de la CNUCED travaille de manière efficace, rationnelle, respon- sable et ciblée, et à ce qu’il obtienne des résultats, en particulier au niveau national. Je m’emploie également à consolider nos partenariats avec les organismes des Nations Unies et à renforcer la position de la CNUCED au centre du dialogue la dimension commerciale et économique des objec- tifs de développement durable.

L’année 2014 marque le cinquantième anniversaire de la création de la CNUCED. Il est de bon augure que cet anniversaire coïncide avec le moment où la communauté internationale conjugue ses efforts en vue d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et tente de répondre aux attentes de la population dans le monde entier en établissant le programme de développement pour l’après-2015. Sur le point de franchir une telle étape, il convient naturellement de se remé- morer nos débuts en 1964, lorsque les États membres se sont réunis à Genève à l’occasion de la

AVANT-PROPOS DE

M. MUKHISA KITUYI,

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

DE LA CNUCED

(6)

première session quadriennale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le déve- loppement, en aspirant à «un système international de coopération économique meilleur et plus efficace, qui permette d’éliminer la division du monde en zones de pauvreté et zones d’abondance et d’assurer la prospérité de tous»1.

Aujourd’hui, bien que le contexte du développement ait profondément changé, le rêve de la «pros- périté pour tous» demeure pour beaucoup inaccessible. Les inégalités se creusent tant à l’intérieur des pays qu’entre ceux-ci et la crise financière mondiale, lourde de conséquences négatives à long terme pour l’économie à l’échelle planétaire, n’a fait qu’aggraver la situation. Des défis gigan- tesques nous attendent en matière de financement, de sécurité alimentaire, de changements cli- matiques, d’environnement, d’inégalités et de pauvreté. Nous avons besoin de nouvelles idées, de nouvelles mesures et de nouveaux partenariats.

Plus que jamais, nous avons besoin de la CNUCED et de son espace mondial de dialogue, d’une instance où pays riches et pauvres puissent se réunir pour débattre de la manière de remédier aux déséquilibres de l’économie mondiale, d’égaliser les chances et de faire en sorte que les pays en développement ne restent pas indéfiniment en marge de l’économie mondiale, mais tirent aussi parti des avantages du commerce international.

Telle est bien la raison d’être du Dialogue informel de Genève sur le programme de développement durable pour l’après-2015 que j’ai lancé le 29 novembre 2013, date de sa première session. Le Dialogue de Genève offre un espace unique permettant à un large éventail de parties prenantes d’échanger des vues et des opinions sur le programme de développement durable à prévoir au-delà de 2015.

J’entends instaurer des partenariats plus étroits avec nos États membres, la société civile et le sec- teur privé dans le cadre d’efforts visant à réaliser notre vision commune d’une CNUCED œuvrant pour la prospérité de tous les États membres. La CNUCED, désormais quinquagénaire, est une organisation qui − j’en suis persuadé − va de l’avant avec une énergie nouvelle, une détermination collective et une volonté d’innovation.

1CNUCED, 1964, Actes de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement: Acte final et Rapport (Paris,

(7)
(8)

1. LA

CNUCED

Un objectif: Prospérité pour tous Collaboration avec les États membres

Réunions des organes chargés de définir la politique (2013)

Collaboration avec la communauté du développement dans le cadre de l’initiative Unité d’action des Nations Unies

Promotion de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes

(9)

UN OBJECTIF:

PROSPÉRITÉ POUR TOUS

La CNUCED est l’organisme du système des Nations Unies responsable des questions de développement, en particulier du

commerce international − moteur essentiel du développement. Elle compte 194 États membres.

Les activités de l’organisation peuvent se résumer en trois mots: réflexion, dialogue, action.

La réflexion sur le développement est au cœur des travaux de la CNUCED. Elle produit des analyses souvent novatrices qui aident les responsables économiques à prendre des décisions éclairées et à promouvoir les politiques macroéconomiques les mieux à même de mettre fin aux inégalités économiques mondiales et de déboucher sur un développement durable à dimension humaine.

La CNUCED est un lieu où les États membres peuvent librement et ouvertement dialoguer et débattre des moyens d’instaurer un meilleur équilibre dans l’économie mondiale. Une session ministérielle, se tient tous les quatre ans pour passer en revue les grandes questions économiques mondiales et arrêter le programme de travail de l’organisation et des débats avec la société civile sont régulièrement organisés.

En fournissant une assistance technique directe, la CNUCED aide les pays en développement et les pays en transition à se doter des capacités nécessaires à leur intégration équitable dans l’économie mondiale et à l’amélioration du bien-être de leur population.

1. LA CNUCED

M. MUKHISA KITUYI, SEPTIÈME SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CNUCED

La CNUCED a accueilli son septième Secrétaire général le 1er septembre 2013. M. Mukhisa Kituyi succède à M. Supachai Panitchpakdi, originaire de Thaïlande, qui a exercé deux mandats consécutifs de quatre ans depuis 2005.

M. Kituyi bénéficie d’une riche expérience nourrie par ses fonctions d’élu et de chercheur et par les hautes responsabilités gouvernementales qu’il a exercées.

Élu au Parlement kényan en 1992, il a siégé pendant trois législatures. De 2002 à 2007, il occupe le poste de ministre du commerce et de l’industrie du Kenya.

Pendant cette période, M. Kituyi assume la présidence et intervient dans le cadre de diverses initiatives au niveau ministériel, notamment pour le Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et pour la sixième Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2005.

Juste avant d’accéder au poste de Secrétaire général de la CNUCED, M. Kituyi dirige le Kenya Institute of Governance et il est membre de la Brookings Institution.

De 2008 à 2012, il fait partie d’un groupe d’experts chargé de conseiller les présidents des nations de la Communauté d’Afrique de l’Est sur la manière d’établir des relations économiques régionales plus efficaces.

En 2011 et 2012, il est consultant auprès de la Commission de l’Union africaine pour l’élaboration de la structure d’une zone de libre-échange panafricaine.

M. Kituyi a étudié les sciences politiques et les rela- tions internationales à l’Université de Nairobi, puis à l’Université Makerere de Kampala (Ouganda) qui lui a décerné une licence en 1982. Il a poursuivi ses études à l’Université de Bergen, où il a obtenu une maîtrise en philosophie, puis un doctorat.

M. Kituyi a pour dessein de faire en sorte que la CNUCED exerce un impact au niveau des pays par une action concrète, pertinente et opportune. Il prévoit de dialoguer et de collaborer plus étroitement avec les États membres, la société civile et le secteur privé pour que l’organisation réponde effectivement aux besoins des pays en développement, ce qui aidera du même coup à établir un programme de développement pour l’après-2015.

(10)

Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon (à gauche), fait prêter serment à M. Mukhisa Kituyi, nouveau Secrétaire général de la CNUCED, 19 septembre 2013.

COLLABORATION AVEC LES ÉTATS MEMBRES

Le Conseil du commerce et du développement, organe directeur de la CNUCED, supervise les activités de l’organisation et débat des thématiques nouvelles entre deux sessions quadriennales de la Conférence. Il se réunit une fois par an à Genève en session ordinaire avec la participation de représentants des États membres et jusqu’à trois fois par an dans le cadre de réunions direc- tives consacrées à des questions urgentes, ainsi qu’à des questions administratives et institutionnelles.

Le Conseil est assisté de deux commissions

− la Commission du commerce et du développement et la Commission de l’investissement, des entreprises et du développement − l’une et l’autre instituées à la douzième session de la Conférence en 2008. Les deux commissions organisent des réunions auxquelles parti- cipent des experts de renom chargés d’examiner tout un

Assemblée générale des Nations Unies

Mécanisme intergouvernemental de la CNUCED

Conférence quadriennale

Conseil du commerce et du développement Groupe

de travail

Commission de l’investissement, des entreprises et du développement

Commission du commerce et du développement

Groupe de travail Intergouvernemental d’experts des normes

internationales de comptabilité et de

publication

Réunions d’experts pluriannuelles ou à session

unique

Groupe intergouvernemental

d’experts du droit et de la politique de la concurrence

(11)

RÉUNIONS DES

ORGANES CHARGÉS DE DÉFINIR LA POLITIQUE DE LA CNUCED (2013)

Conseil du commerce et du développement, soixantième session annuelle

(16-27 septembre 2013)

Les points abordés au cours de la session comprenaient l’interdépendance et les nouvelles structures de la crois- sance mondiale, la contribution de la CNUCED à la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul, l’évolution du système commercial international et ses tendances dans une optique de développement, les stratégies de développement dans un monde interdépendant, la contribution de la CNUCED à la mise en œuvre et au suivi des textes issus des grandes conférences et réunions au sommet des Nations Unies, ainsi que l’examen des acti- vités de coopération technique de la CNUCED. Durant un débat de haut niveau intitulé «Voir plus loin: La CNUCED et les nouveaux modèles de croissance au service du commerce et du développement», les participants se sont intéressés à la nouvelle géographie mondiale de la production, du commerce et de la finance apparue au cours des deux dernières décennies.

Le Conseil a salué la contribution de l’organisation à la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul, en par- ticulier ses travaux relatifs à la mesure et l’évaluation des capacités. La CNUCED a été invitée à approfondir ses travaux d’analyse et à intensifier les consultations avec les gouvernements des PMA en les aidant à tirer parti de tels travaux pour recenser les lacunes en matière de politiques et y remédier. Il lui a également été demandé de poursuivre ses travaux de recherche et d’analyse sur les questions relatives au développement de l’Afrique, de renforcer l’impact de ses activités sur le développement dans ses trois grands domaines d’action et de continuer de collaborer avec ses partenaires, notamment, la Com- mission de l’Union africaine et la Commission économique pour l’Afrique.

Commission du commerce et du développement, cinquième session (17-21 juin 2013)

À la cinquième session de la Commission du commerce et du développement de la CNUCED, les États membres et d’autres parties prenantes ont passé en revue des aspects essentiels du commerce et du développement dans l’optique d’un développement plus résilient, plus durable et plus équitable.

La CNUCED a été invitée à continuer d’aider les pays en développement à concevoir et appliquer leurs stra- tégies commerciales, à poursuivre sa collaboration avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et d’autres organisations compétentes pour clarifier les rapports

Participants à la soixantième session du Conseil du commerce et du développement de la CNUCED, tenue à Genève du 16 au 27 septembre 2013.

1. LA CNUCED

M. Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED, aux côtés de

Mme Arancha González, Directrice exécutive du Centre du commerce international (à gauche), et de M. Roberto Azevedo, Directeur général de l’OMC (à droite), participant à la «Journée du commerce» lors de la soixantième session du Conseil du commerce et du développement.

(12)

entre le commerce, l’emploi, l’intégration sociale et la réduction de la pauvreté, à étudier des stratégies visant à faire du commerce une source de travail décent et à aider les pays en développement tributaires des produits de base à formuler des stratégies nationales de dévelop- pement durable et solidaire.

Dans le cadre du débat sur les tendances fondamen- tales des transports internationaux et leurs incidences sur le développement, les États membres ont demandé à la CNUCED de continuer à fournir un appui aux pays en développement dans leurs efforts visant à renforcer durablement les capacités et à définir et exécuter leurs priorités nationales, leurs stratégies de développement et des mesures spécifiques en la matière. Ils l’ont également encouragée à poursuivre sa coopération en vue de la mise en œuvre et du suivi de ses travaux dans ce domaine.

Commission de l’investissement, des entreprises et du développement, cinquième session

(29 avril-3 mai 2013)

Au cours de la cinquième session de la Commission de l’investissement, des entreprises et du développement, il a été question de la nécessité de promouvoir l’entreprenariat pour renforcer les capacités productives. Les exposés ont mis en lumière la contribution essentielle que les petites et moyennes entreprises pouvaient apporter à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et de ceux qui leur succéderont − les objectifs de développement

pays en développement et les pays en transition se heur- taient dans la mise en œuvre de politiques d’entreprena- riat, le Cadre directeur pour l’entreprenariat de la CNUCED restait un moyen efficace de promouvoir l’entreprenariat.

La Commission a également consacré ses travaux aux examens de la politique d’investissement (EPI) de Djibouti et du Mozambique, qui ont été présentés à l’échelon ministériel.

Des exposés et un débat sur le financement de l’innova- tion au service du développement ont donné un aperçu des difficultés rencontrées par les dirigeants des pays en développement pour combler le déficit de financement et encourager l’investissement dans le domaine de l’inno- vation. La Commission a examiné en particulier les cas de la République-Unie de Tanzanie et de la Thaïlande, ainsi que l’expérience internationale en matière de capital-risque. Divers instruments visant à stimuler les investissements dans l’innovation ont été présentés.

Commission de la science et de

la technique au service du développement, seizième session

(3-7 juin 2013)

La Commission de la science et de la technique au ser- vice du développement, organe subsidiaire du Conseil économique et social, fournit à l’Assemblée générale et au Conseil, à un niveau élevé, des avis sur des questions scientifiques et techniques relevant de sa compétence.

La CNUCED est chargée d’apporter un appui fonctionnel

Participants à la cinquième session de la Commission du commerce et du développement, Genève.

Lauréats du Prix 2013 de la promotion des investissements de la CNUCED décerné à la cinquième session de la Commission de l’investissement, des entreprises et du développement pour de remarquables contributions à la promotion des investissements étrangers directs (IED)

orientés vers l’exportation.

(13)

La seizième session de la Commission, qui s’est tenue à Genève en juin 2013, portait sur les deux principaux thèmes suivants: science, technologie et innovation pour des villes et des couronnes périurbaines durables et accès Internet à haut débit pour une société numérique solidaire.

Les progrès réalisés dans la mise en œuvre et le suivi des textes issus du Sommet mondial sur la société de l’information aux niveaux régional et international ont également été passés en revue.

Sur la recommandation de la Commission, le Conseil économique et social a adopté, en juillet 2013, deux projets de résolution demandant aux gouvernements, à la communauté internationale et à la Commission de prendre des mesures concernant l’appréciation des pro- grès accomplis dans la mise en œuvre et le suivi des résultats du Sommet, ainsi que la science, la technologie et l’innovation. Le Conseil économique et social a adopté par consensus la résolution 2013/9 relative à l’apprécia- tion des progrès accomplis dans la mise en œuvre et le suivi des résultats du Sommet mondial sur la société de l’information, et la résolution 2013/10 sur la science, la technologie et l’innovation au service du développement.

COLLABORATION AVEC LA COMMUNAUTÉ DU DÉVELOPPEMENT DANS LE CADRE DE L’INITIATIVE UNITÉ D’ACTION DES NATIONS UNIES

Groupe interinstitutions des Nations Unies sur le commerce et les capacités productives Le Groupe interinstitutions sur le commerce et les capacités productives du Conseil des chefs de secrétariat des orga- nismes des Nations Unies est un mécanisme interinstitu- tions de coordination des activités relatives au commerce et au développement menées au plan national et régional dans le cadre du système des Nations Unies. Il veille à ce que les questions se rapportant aux secteurs du commerce et de la production et les plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement soient pris en compte dans l’optique de l’initiative «Unis dans l’action» et d’une meil- leure cohérence à l’échelle du système. Le Groupe a été institué par le Secrétaire général de l’ONU en avril 2008.

En 2013, le Groupe a été associé à plus d’une trentaine de programmes communs menés au niveau des pays, dont l’impact sur le développement s’est avéré bien plus vaste et plus important que celui des activités d’entités agissant seules. Il a également participé à des initiatives régionales en Afrique, dans les État arabes, en Asie, en Europe et dans la Communauté d’États indépendants. Il a facilité la coordination entre les organismes des Nations Unies en vue d’éviter les doublons, de veiller à l’efficacité et, sur- tout, de continuer à apporter des contributions de fond à ce domaine d’activité et de compétence particulier au sein du système des Nations Unies.

Ces opérations interinstitutions coordonnées ont abouti à un meilleur alignement avec les priorités nationales, à la mise en place de partenariats intégrés avec les acteurs nationaux et au renforcement de la responsabilité mutuelle.

Conformément à la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement et au Programme d’action d’Accra, la CNUCED a contribué aux efforts visant à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, comme indi- qué dans le premier rapport concernant leur réalisation au niveau national.

1. LA CNUCED

(14)

Collaboration avec la société civile

La CNUCED reconnaît le rôle important que les organisa- tions de la société civile jouent dans tous les aspects de ses activités. Ces organisations représentent les opinions de divers secteurs de la société et possèdent des com- pétences et une expérience uniques, au niveau mondial comme au niveau local. Elles réalisent en outre un travail de sensibilisation et de partage de l’information particuliè- rement efficace grâce à leurs vastes réseaux. La CNUCED collabore avec ces acteurs non gouvernementaux en diffusant largement des informations sur ses travaux et en organisant des réunions de dialogue, telles que son colloque public annuel. Des consultations tant formelles qu’informelles se tiennent régulièrement avec le Service de liaison des Nations Unies pour permettre à la société civile de s’exprimer sur les activités de la CNUCED.

Le Colloque public de 2013, qui s’est tenu les 24 et 25 juin, a réuni environ 300 participants, notamment des représen- tants de plus de 65 États membres, des milieux universi- taires, de la société civile, du secteur privé et des médias, afin d’échanger des vues sur de nouvelles approches éco- nomiques pour un programme cohérent pour l’après-2015.

Les principaux sujets examinés étaient la gouvernance macroéconomique et financière dans l’optique de 2015 et les règles relatives au commerce et à l’investissement au service d’un développement équitable et durable.

Collaboration avec le Groupe des 20

La CNUCED a continué en 2013 de jouer un rôle actif en fournissant des services consultatifs au Groupe des 20 (G-20) sur un certain nombre de questions concernant les

loppement, notamment l’emploi, la gouvernance écono- mique mondiale, l’instabilité des prix des produits de base et l’investissement.

Au cours de l’année, la CNUCED a organisé des réunions du Groupe de travail du G-20 sur le cadre pour une crois- sance forte, durable et équilibrée. Elle a également contri- bué à deux études techniques sur les marchés financiers mondiaux, la création d’emploi et la croissance, et à une étude préliminaire visant à orienter les débats du Groupe de travail sur les stratégies de croissance sous la prési- dence australienne du G-20 en 2014. La CNUCED a aussi assumé un rôle de chef de file dans plusieurs groupes de travail interinstitutions chargés de questions liées à l’investissement responsable, notamment l’élaboration d’indicateurs destinés à mesurer l’impact de l’investisse- ment sur le développement.

Compte tenu de la perspective particulière de la CNUCED en matière du commerce et du développement et de l’importance qu’elle accorde à l’interdépendance, plu- sieurs pays en développement membres du G-20, notam- ment l’Argentine, le Brésil et la Chine, lui ont demandé à maintes reprises de s’exprimer sur différentes questions et de présenter ses vues au G-20. Les compétences de la CNUCED et ses conseils sur des questions financières et macroéconomiques ont permis d’apporter des contribu- tions de fond et d’importance stratégique au processus du G-20, en particulier pour les pays en développement.

Bon nombre d’États membres du G-20 reconnaissent que, parallèlement aux vues classiquement exprimées par d’autres organisations internationales, la CNUCED, de par son approche du commerce et du développement, peut

Participants au premier dialogue de Genève sur le programme de développement durable pour l’après-2015, organisé le 29 novembre 2013.

Mme Stephanie McGovern, journaliste économique de l’émission «BBC Breakfast», ouvre les débats de la deuxième journée du Colloque public de la CNUCED, 25 juin 2013, Genève.

(15)

Collaboration avec le secteur privé

Comme on le verra dans les sections suivantes, la CNUCED collabore avec le secteur privé sur tous les aspects de ses travaux. Des entreprises et des asso- ciations professionnelles contribuent aux enquêtes réa- lisées pour collecter des données et des analyses, des responsables d’entreprises participent aux réunions et aux organes consultatifs de la CNUCED et, dans certains cas, le secteur privé contribue, par les avis d’experts et un financement, à des projets d’assistance technique. La CNUCED considère qu’une coopération accrue entre les secteurs public et privé est essentielle à l’intégration effec- tive des pays en développement dans l’économie mon- diale. Ce type de coopération s’est manifesté par exemple en 2013 dans le cadre des travaux de la CNUCED sur le commerce et les questions de parité en Angola et sur les technologies de l’information et de la communication (TIC), du premier dialogue de Genève sur le programme de développement durable pour l’après-2015 et d’une réunion d’experts consacrée à l’évaluation des incidences des partenariats public-privé sur le commerce et le déve- loppement dans les pays en développement.

Collaboration avec les milieux universitaires Des instituts de recherche et des établissements universi- taires de renom participent aux réunions et aux travaux de recherche de la CNUCED pour valider la pertinence et la qualité des résultats. La CNUCED organise par ailleurs des conférences, des séminaires et des voyages d’étude pour des étudiants de pays développés et de pays en dévelop- pement. Son Institut virtuel, fort d’un réseau de 96 établis-

sements d’enseignement supérieur dans 50 pays, joue un rôle clef en faisant connaître ses travaux.

Lors de la première réunion du réseau de l’Institut virtuel tenue depuis 2009, des chercheurs d’universités membres ont examiné les travaux en cours et les possibilités de coo- pération au sein du monde universitaire. Cette manifesta- tion a mis en évidence la grande variété des recherches menées au sein du réseau, qu’il s’agisse de questions éco- nomiques et juridiques, des relations internationales ou de sujets intéressant les entreprises. Les universitaires, qui avaient financé eux-mêmes leur participation, ont reçu les avis de pairs et d’experts de la CNUCED et d’autres orga- nisations internationales sur leurs travaux de recherche.

En sus des idées formulées sur les moyens d’étoffer les études en cours ou d’orienter les travaux futurs, les par- ticipants sont convenus de collaborer sur des projets précis dans le cadre de recherches, de publications ou d’échanges d’enseignants et d’étudiants.

En 2013, l’Institut virtuel a continué d’accorder une atten- tion particulière aux besoins de renforcement des capaci- tés des pays les moins avancés et des pays de l’Afrique subsaharienne. Pour remédier au manque de matériels pédagogiques spécialement adaptés aux besoins des pays africains, l’Institut a contribué à l’élaboration de modules sur les politiques relatives aux investissements étrangers directs (IED), la compétitivité du secteur manu- facturier et les accords d’intégration régionale. Ces pro- jets ont été menés en coopération avec des divisions et programmes de la CNUCED et avec le soutien financier du Gouvernement finlandais et du Fonds du programme

«Unis dans l’action» pour la République-Unie de Tanzanie.

M. Moses Oduh (deuxième en partant de la droite), de l’Université du Nigéria, avec (de gauche à droite) M. Cristian Ugarte, M. Patrick Osakwe et Mme Vlasta Macku, fonctionnaires de la CNUCED, et M. Martin Eze, Conseiller principal de la Mission permanente du Nigéria auprès de l’Organisation des Nations Unies. M. Oduh a bénéficié d’une bourse de perfectionnement d’une durée de six semaines de l’Institut virtuel pour approfondir avec des économistes de la CNUCED ses recherches sur les effets socioéconomiques liés aux répercussions des prix du pétrole sur les produits agricoles nationaux au Nigéria.

1. LA CNUCED

(16)

Participants de l’École de commerce international et d’économie de Chine au quatrième voyage d’études de l’Institut virtuel organisé à Genève du 16 au 20 septembre. Au programme figuraient 19 séances consacrées aux tendances actuelles observées au niveau international dans les domaines de l’économie, du commerce et du droit, animées par des experts de la CNUCED et des organisations partenaires de l’Institut (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, Centre du commerce international et Organisation mondiale du commerce).

Je m’attendais à approfondir et à partager mes connaissances, mais l’Institut virtuel a dépassé mes attentes. Nul doute que ce programme contribue à la transformation des universités du monde entier, en particulier en Afrique. La plupart des universités africaines manquent de ressources financières pour former leurs chargés d’enseignement et les bourses de perfectionnement leur offrent directement la possibilité de s’intégrer dans la production du savoir mondial et d’y contribuer.

M. Moses Oduh, chargé de cours, Université du Nigéria.

L’INSTITUT VIRTUEL

EN CHIFFRES

96

96

institutions membres (universités et centres de recherches) dans 50 pays, dont 11 PMA

17

17

nouveaux membres en 2013:

13 universités et 4 instituts de recherche

17

17

vidéoconférences présentant les résultats des travaux de recherche de la CNUCED à 678 participants

9

9

voyages et visites d’étude à l’intention de 255 étudiants, dont 72 % de femmes

8

ateliers nationaux de perfectionnement professionnel à l’intention de 217 universitaires d’Afrique et des PMA

3 650

3 650

utilisateurs enregistrés en ligne, originaires de 165 pays

6

6

bourses de perfectionnement accordées à des universitaires pour travailler à la CNUCED sur des projets de recherche et d’enseignement

(17)

sur le rôle des femmes dans l’économie et la société ango- laises. Un atelier national a été organisé ultérieurement pour présenter les conclusions et les recommandations de cette étude et familiariser les parties prenantes avec les méthodes employées pour que l’étude puisse être repro- duite au niveau local. Des représentants du monde des affaires et des milieux œuvrant pour l’égalité des sexes ont débattu de la manière de tirer parti des politiques commer- ciales pour améliorer la vie des femmes. Diverses mesures ont été passées en revue, consistant par exemple à pro- mouvoir les capacités des femmes grâce à un meilleur accès à l’éducation et à la formation, à mettre à niveau l’infrastructure et à faciliter l’accès au crédit dans les zones rurales, en particulier pour les femmes. Concernant les pré- paratifs engagés par l’Angola pour sortir de la catégorie des PMA, les participants ont estimé que l’émancipation économique des femmes pouvait contribuer au bon dérou- lement de ce processus.

Mme Rosa Pedro Pacavira de Matos, Ministre du commerce, et Mme Maria Filomena Lobão Telo Delgado, Ministre angolaise de la famille et de la condition féminine, lors de la présentation officielle de la publication de la CNUCED Who is Benefiting from Trade Liberalization in Angola? – A Gender Perspective, Ministère du commerce, Luanda (Angola), 21 novembre 2013.

enaLoLLoLobãbãoooTTeTeTellololoDDDDelelelglggado Ministre angolaise de lngolaiaiiseseseddddeeellalalallll ffffamamamililililllelele et de la condition

Il est nécessaire d’adopter des politiques propices à l’autonomisation des femmes pour qu’elles puissent participer dans des conditions d’égalité à la vie sociale et économique du pays. La politique nationale pour l’égalité et le traitement équitable des deux sexes, récemment adoptée, représente un pas important dans la bonne direction.

Mme Maria Filomena Lobão Telo Delgado, Ministre angolaise de la famille et de la condition féminine, lors de l’atelier national sur le commerce et la parité.

PROMOTION DE L’ÉGALITÉ ENTRE LES SEXES ET DE L’AUTONOMISATION DES FEMMES

En 2013, la CNUCED a multiplié les initiatives visant à inté- grer une démarche soucieuse de l’égalité des sexes dans ses activités, notamment dans le cadre du programme Empretec, par ses travaux sur les TIC et en participant aux sessions annuelles de la Commission de la condi- tion de la femme et de l’Équipe spéciale sur la parité et le commerce du Réseau interinstitutions pour les femmes et l’égalité des sexes.

Aider à élaborer une politique commerciale tenant compte du rôle des femmes

La CNUCED aide les pays en développement à renforcer leur capacité à intégrer les questions de parité dans les politiques commerciales. En s’appuyant sur un ensemble sans équivalent d’études de cas suivies et d’ateliers natio- naux, la CNUCED trace les contours du rôle des femmes dans l’économie et teste différentes méthodes pour savoir comment évaluer l’impact de la politique commerciale sur le bien-être et l’émancipation économique des femmes.

L’étude de cas nationale «Who is Benefiting from Trade Liberalization in Angola? − A Gender Perspective» (Qui pro- fite de la libéralisation du commerce en Angola? − Optique de l’égalité des sexes), publiée en novembre 2013, porte

1. LA CNUCED

(18)

Élaborer un cadre en faveur du développement des technologies de l’information et de la communication, et de l’entreprenariat féminin

Le projet conjoint lancé en 2012 par la CNUCED et l’OIT pour revoir le cadre de l’OIT permettant d’évaluer les politiques de développement de l’entreprenariat féminin et de mieux tenir compte du volet TIC a été achevé à la fin de 2013. Le cadre révisé a été testé au Kenya, en Ouganda et en République-Unie de Tanzanie; une éva- luation est en cours au Maroc. La Banque asiatique de développement a également utilisé le cadre dans quatre pays d’Asie centrale.

Le séminaire de la CNUCED et de l’OIT consacré à l’au- tonomisation des femmes entrepreneurs grâce aux TIC, qui s’est tenu le 8 octobre 2013 à Stockholm, dans les locaux de l’Agence suédoise de coopération internatio- nale au développement, a mis en lumière le rôle des TIC dans le renforcement du pouvoir d’action des femmes chefs d’entreprise et a permis à des chefs d’entreprise africaines de faire part de leur expérience. Les conclu- sions du séminaire figurent dans un guide sur l’entre- prenariat des femmes et les TIC, publié par la CNUCED et l’OIT sous le titre Empowering Women Entrepreneurs through Information and Communication Technologies: A Practical Guide (2014). Ce guide devrait aider les experts et les décideurs à intégrer les TIC dans les évaluations, politiques et programmes nationaux. Le projet est un des exemples des meilleures pratiques citées dans un nou- veau rapport de la Commission du haut débit au service du développement numérique.

Participants au séminaire CNUCED-OIT sur l’autonomisation des femmes entrepreneurs grâce aux TIC, organisé à Stockholm le 8 octobre 2013.

DÉVELOPPER

L’ENTREPRENARIAT DES FEMMES

AUTOCHTONES EN ÉQUATEUR

Avec l’appui de l’initiative BioTrade de la CNUCED, de l’Organisation des États américains et du

Programme équatorien pour le commerce biologique durable, l’entreprise communautaire Jambi Kiwa est devenue un exemple de réussite dans le domaine de la production et de la commercialisation de plantes médicinales traditionnelles et aromatiques. Ce qui n’était au départ qu’un projet pilote d’entreprise communautaire mené par 20 femmes dans la province du Chimborazo à la fin des années 1990 est désormais une grande entreprise équatorienne d’exportation de plantes médicinales et de tisanes.

Jambi Kiwa a commencé à appliquer en 2003 les principes et critères BioTrade et a ensuite obtenu les labels de commerce équitable et de production biologique qui lui ont permis de conquérir de nouveaux marchés. Par l’intermédiaire du Programme équatorien pour le commerce biologique durable, l’initiative BioTrade a renforcé la structure organisationnelle de Jambi Kiwa, qui a pu ainsi acquérir les capacités nécessaires pour appliquer les Directives de l’Organisation mondiale de la Santé sur les bonnes pratiques agricoles et les bonnes pratiques de récolte (BPAR) relatives aux plantes médicinales et pour mettre en place des systèmes internes de contrôle de la qualité. L’entreprise a également bénéficié d’un appui pour accéder aux marchés et pour différencier ses produits dans les principales chaînes de supermarchés et dans des foires nationales, régionales et internationales.

En 2008, le chiffre d’affaires de Jambi Kiwa a atteint

43,7 millions de dollars. Sur 632 producteurs, 80 %

sont des femmes et 75 % appartiennent au peuple

autochtone Puruhà.

(19)

De gauche à droite: M. Petko Draganov (Secrétaire général adjoint de la CNUCED), M. Stephen Hale (Chef du Bureau d’Oxfam à Genève), Mme Carina Larsfälten (Responsable des relations internationales au Conseil mondial des entreprises pour le développement durable), Mme Amina J. Mohammed (Conseillère spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur le programme de développement pour l’après-2015), M. Mukhisa Kituyi (Secrétaire général de la CNUCED), Mme Arancha González (Directrice exécutive du Centre du commerce international), M. Yonov Frederick Agah (Directeur général adjoint de l’OMC), Mme Melissa de León (Directrice générale, Tropical Panamá Gourmet Inc.), M. Guy Ryder (Directeur général du BIT), M. Dumindra R. Ranayaka (Directeur général d’Etisalat Lanka (Pvt) Limited).

l’après-2015. Les intervenants et les participants à ce dia- logue informel représentaient des organisations interna- tionales établies à Genève, ainsi que le secteur privé et la société civile. La manifestation a été bien accueillie par les parties prenantes, qui ont invité la CNUCED à poursuivre ses efforts en vue de mieux faire comprendre le rôle du commerce dans le programme de développement pour l’après-2015.

Deuxième Forum mondial sur les services:

Sommet de Beijing

Le Forum mondial sur les services de la CNUCED, lieu d’échanges mondial de haut niveau expressément consa- cré aux services, a été instauré à la treizième session de la Conférence en 2012. La deuxième édition de ce Forum, portant sur le thème «Les services: Un nouveau secteur prometteur pour le développement durable», s’est tenue à Beijing s’est tenu à Beijing les 28 et 29 mai 2013 à l’oc- casion de la deuxième Foire internationale chinoise sur le commerce des services. Des responsables gouvernemen- taux, notamment le Premier ministre chinois, Li Keqiang, des chefs d’État, des ministres, des fédérations d’entre- prises de services et d’associations ont examiné comment renforcer les capacités des pays en développement dans le domaine des services. Le Secrétaire général de l’ONU,

TEMPS FORTS DE L’ANNÉE

Premier dialogue de Genève sur le programme de développement durable pour l’après-2015 La CNUCED est, dans le système des Nations  Unies, l’organisme chargé du traitement intégré du commerce et du développement et des questions connexes dans les domaines du financement, de la technologie, de l’investissement et du développement durable Elle s’est par conséquent activement associée à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et a contri- bué aux textes issus de la Conférence Rio+20.

Depuis l’entrée en fonctions de M.  Kituyi, la CNUCED s’est employée à définir le rôle du commerce international dans le programme de développement pour l’après-2015.

Le premier dialogue de Genève sur le programme de développement durable pour l’après-2015 s’est ouvert le 29 novembre par des observations liminaires du Secrétaire général, M. Kituyi, suivies d’une allocution de Mme Amina Mohammed, Conseillère spéciale du Secrétaire géné- ral de l’ONU sur le programme de développement pour

1. LA CNUCED

(20)

M. Ban Ki-moon, a adressé un message écrit dans lequel il a mis l’accent sur le poids du secteur des services dans l’économie mondiale, ainsi que sur sa contribution à la croissance du produit intérieur brut (PIB), du commerce et de l’emploi. Il a également fait ressortir le rôle important joué par le secteur des services dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et a invité les déci- deurs à collaborer afin de tirer le meilleur parti de ce secteur pour assurer un développement équitable et durable.

Le Communiqué de Beijing du 29 mai 2013, publié à l’issue du Forum, a appelé l’attention sur le rôle majeur des ser- vices dans la création de revenus et d’emplois. Un organe consultatif chargé de donner des orientations concernant les prochaines sessions du Forum − le Conseil pour une prospective des services − a également été institué en tant que cadre informel et flexible pour débattre de questions spécifiques relatives aux services.

M. Supachai Panitchpakdi, ex-Secrétaire général de la CNUCED, prononce un discours lors du Forum mondial sur les services tenu à Beijing les 28 et 29 mai 2013.

Le Pérou − hôte de la quatorzième session de la Conférence

À la vingt-septième session extraordinaire du Conseil du commerce et du développement, qui s’est tenue le 22 mars 2013, les membres du Conseil ont approuvé la proposition du Pérou d’accueillir la quatorzième session de la Confé- rence, qui aura lieu en 2016.

Parmi les participants aux conférences quadriennales, on compte notamment des chefs d’État et d’autres hauts res- ponsables ainsi que les représentants d’organisations non gouvernementales (ONG), d’établissements universitaires et du secteur privé. Au cours d’une série de débats de haut niveau, les tendances de l’économie mondiale et des ques- tions connexes touchant les pays en développement font l’objet de discussions approfondies. À la fin de la Confé- rence, les États membres conviennent des nouveaux man- dats de la CNUCED pour les quatre ans à venir.

M. Hamad bin Abdulaziz Al Kuwari, Ministre qatarien de la culture, des arts et du patrimoine et Président de la treizième session de la Conférence (deuxième à partir de la gauche) et Mme Masoumeh Sahami, Chef du Service d’appui intergouvernemental de la CNUCED (tout à droite), aux côtés de représentants du Pérou, en costume traditionnel, à la session extraordinaire du Conseil du commerce et du développement.

Le Pérou, en tant que membre fondateur de la CNUCED, a toujours reconnu combien il importe d’intégrer le développement dans les questions commerciales et économiques internationales et reste résolument attaché à la CNUCED, qu’il considère comme un organe de premier plan.

M. Luis Enrique Chávez Basagoitia, Ambassadeur et Représentant permanent du Pérou auprès de l’Office des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève.

(21)

Au sein du système des Nations Unies, la CNUCED est l’institution qui coordonne l’examen intégré des questions de commerce et de développement et des questions connexes touchant le financement, la technologie, l’investissement et le développement durable. Elle mène des travaux de recherche et d’analyse sur les politiques macroéconomiques, le commerce, l’investissement, la technologie, le financement, la dette et la pauvreté, et leurs corrélations. Elle contribue également au débat mondial sur la politique de développement en produisant et en aidant à établir des statistiques fiables et actuelles dans les domaines du commerce, de l’investissement et des TIC.

Les rapports et les statistiques de la CNUCED sont mis à profit par les pays afin d’étayer la

prise de décisions au vu des perspectives et des enjeux de la mondialisation et de répondre aux

objectifs de développement, notamment l’élimination de la pauvreté. La CNUCED produit sept

rapports phares, des séries de publications couvrant tous ses domaines d’activité et des notes

de synthèse qui offrent aux décideurs une analyse concise de certains thèmes.

(22)

2.

ÉCLAIRER LA PRISE DE DÉCISIONS SUR LES POLITIQUES

ÉCONOMIQUES ET LES STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT

Éléments marquants des rapports phares de la CNUCED Quelques autres publications de la CNUCED parues en 2013 Statistiques au service du développement économique Mesure de l’économie de l’information

Statistiques de l’investissement étranger direct

(23)

Rapport sur le commerce et le développement, 2013: S’adapter à la nouvelle dynamique de l’économie mondiale

Cinq ans après le début de la crise finan- cière mondiale, l’économie mondiale est toujours en plein désarroi. La produc- tion mondiale augmente d’environ 2 %, et la croissance du commerce mondial est quasiment paralysée. La croissance reste faible dans les pays développés, où la situation du marché du travail, la rigueur budgétaire et le désendettement font obstacle à la demande intérieure.

L’environnement économique externe ayant montré peu de signes d’amélio- ration, la décélération de la croissance dans les pays en développement et les pays en transition était inévitable.

Pour s’adapter à ce changement appa- remment structurel de l’économie mon- diale, le Rapport sur le commerce et le développement, 2013 souligne qu’il est nécessaire de modifier en profondeur les stratégies de croissance en place. En outre, il met l’accent sur la manière dont les pays développés doivent s’attaquer aux causes fondamentales de la crise,

2. ÉCLAIRER LA PRISE DE DÉCISIONS SUR LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES ET LES STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT

Adjusting to the changing dynamics of the world economy

U N I T E D N A T I O N S C O N F E R E N C E O N T R A D E A N D D E V E L O P M E N T

TRADE AND DEVELOPMENT REPORT, 2013

ÉLÉMENTS MARQUANTS DES RAPPORTS PHARES DE LA CNUCED

en particulier l’accroissement des iné- galités de revenu, la diminution du rôle économique de l’État, la prééminence d’un secteur financier peu réglementé et l’existence d’un système internatio- nal sujet aux déséquilibres. Les pays en développement et les pays en tran- sition excessivement tributaires des exportations doivent désormais adopter une stratégie de croissance plus équili- brée qui donne un plus grand rôle à la demande intérieure et régionale.

Le rapport souligne que les pays doivent trouver un juste équilibre entre la hausse de la consommation des ménages, l’investissement privé et les dépenses publiques. Les mesures tendant à favo- riser le pouvoir d’achat de la population jouent à cet égard un rôle essentiel et elles peuvent être réalisées moyennant la mise en place d’une politique appro- priée des revenus, des programmes ciblés de transferts sociaux et l’adoption de programmes d’emploi dans le sec- teur public. Le rapport montre comment l’augmentation de la demande globale offre aux entrepreneurs une incitation à investir dans l’expansion des capacités productives en les adaptant aux nou- velles tendances de la demande, ce qui implique à la fois des investissements

et un accès à un financement fiable et abordable à long terme. Compte tenu de cet objectif, les capitaux étrangers peuvent être utiles pour financer les importations de biens intermédiaires et de biens d’équipement essentiels.

Enfin, le Rapport sur le commerce et le développement, 2013 souligne que les pays devraient s’en remettre de plus en plus à des sources intérieures de financement des investissements. Les banques centrales devraient élargir leur mandat au-delà de leur fonction de maî- trise de l’inflation et, à travers une poli- tique de crédit, s’employer davantage à financer l’économie réelle. La mise en œuvre d’une telle politique peut être facilitée par des établissements spécia- lisés, y compris les banques de déve- loppement nationales et régionales, qui peuvent être plus efficaces pour orien- ter le crédit vers la promotion du déve- loppement que les grandes banques universelles, qui ont tendance à devenir non seulement «trop grosses pour faire faillite», mais aussi trop difficiles, de par leur taille, à réglementer.

La collection complète des Rap- ports sur le commerce et le dévelop- pement est consultable à l’adresse www.unctad.org/tdr.

Le Gouvernement a apprécié la contribution de la CNUCED au débat sur la manière de stimuler l’économie mondiale, et l’avis de cet organe, tel qu’il ressort du rapport, est tout à fait conforme à la trajectoire que nous nous employons à assigner à l’Afrique du Sud.

M. Rob Davies, Ministre sud-africain du commerce et de l’industrie.

en particuliiier lll’’’accroissementii des iné et un acet unacccèèèsààà unfififinancement fiable et Les recommandations du rapport sont dans leur ensemble trop importantes pour être ignorées en particulier par les pays émergents.

The Statesman, Rescue the economy, 4 octobre 2013.

(24)

plus rentables et les plus efficaces. Le Rapport examine le fonctionnement de ces géants commerciaux, expose les risques encourus par les pays en déve- loppement qui participent aux chaînes de valorisation mondiales et présente les possibilités offertes. Conformément à l’objectif de l’Organisation, à savoir mettre en évidence l’aspect des entre- prises du secteur privé touchant au développement, le World Investment Report 2013 propose des orientations et des recommandations visant à faci- liter le choix parmi les options en pré- sence, le but recherché étant de tirer de la participation aux chaînes de valo- risation mondiales le maximum d’avan- tages pour le développement.

Le Rapport est un outil de référence majeur pour élaborer les politiques et renforcer les capacités et il continue d’enrichir l’élaboration des politiques au plus haut niveau. Lors du Sommet de 2013, le G-20 a examiné les principales conclusions du Rapport concernant les chaînes de valorisation mondiales et il a demandé à la CNUCED de les analy- ser plus à fond. Le Sommet du Groupe des 8 (G-8) a utilisé les informations sur les flux d’IED et sur les centres finan- ciers pour un débat sur des questions de fiscalité. Le Rapport a également alimenté les débats des conseils des

U N I T E D N A T I O N S C O N F E R E N C E O N T R A D E A N D D E V E L O P M E N T

WORLD INVESTMENT

REPORT

GLOBAL VALUE CHAINS: INVESTMENT AND TRADE FOR DEVELOPMENT

2013

Discussions entre experts au sujet du World Investment Report 2013, Global value chains: Investment and trade for development, à la soixantième session du Conseil du commerce et du développement, 18 Septembre 2013, Genève.

ministres de l’Afrique du Sud, de l’Inde, du Mexique et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord sur la politique suivie en matière d’IED et d’investissement.

Le Rapport a été présenté le 26  juin 2013 dans plus d’une soixantaine de pays et son contenu a donné lieu à une couverture médiatique dans plus de 90 pays. Sur les 1 100 articles de presse publiés, 70 % l’ont été dans des pays en développement. Au 13  décembre 2013, le Rapport avait été téléchargé plus de 75 000 fois dans 204 pays et territoires, dont 42 PMA et 29 pays en développement sans littoral.

Le World Investment Report est un des meilleurs produits de l’Organisation des Nations Unies.

M. Guy Pfeffermann, fondateur et Directeur général du Global Business School Network.

L’approche analytique adoptée dans le World Investment Report 2013représente une innovation méthodologique de premier plan.

M. John Humphrey, Institute of Development Studies, Brighton (Royaume-Uni).

World Investment Report 2013:

Global Value Chains: Investment and Trade for Development

(Rapport sur l’investissement dans le monde 2013 − Les chaînes de valorisation mondiales:

l’investissement et le commerce au service du développement)

Le World Investment Report 2013 étudie le phénomène dynamique des réseaux de production transfrontières.

Les acteurs de ces chaînes de valorisa- tion sont des sociétés transnationales qui détiennent un grand pouvoir en ce sens qu’elles répartissent les activités de manière à obtenir les facteurs de production de biens et de services les

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U N I T E D N A T I O N S C O N F E R E N C E O N T R A D E A N D D E V E L O P M E N T

Growth with employment for inclusive and sustainable development THE LEAST DEVELOPED COUNTRIES

REPORT 2013

ECONOMIC DEVELOPMENT INVELOPMENT IN

U N I T E D N A T I O N S C O N F E R E N CCE O NE O NTTR A D ER A D EAAN DN DDDE V E L O P M E N TE V E L O P M E N TM E N TMMMEEENNTTT

REPORT 2014CATALYSING INVESTMENT FOR TRANSFORMATIVE GROWTH IN AFRICA

2. ÉCLAIRER LA PRISE DE DÉCISIONS SUR LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES ET LES STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT

Rapport 2013 sur les pays les moins avancés: Une croissance créatrice d’emplois pour un développement

équitable et durable

Le Rapport 2013 sur les pays les moins avancés, présenté le 20  novembre 2013, fait le point sur le lien entre l’investissement, la croissance et l’emploi. Plus précisé- ment, il examine comment les PMA peuvent promouvoir une croissance susceptible de créer un nombre suffisant d’emplois de qualité et de leur permettre d’atteindre ce que la CNUCED considère comme leurs objectifs les plus urgents et les plus cruciaux, tant aujourd’hui que pour l’après-2015. Il y est également question de la réduction de la pau- vreté, d’une croissance équitable et du développement durable. Ses conclusions laissent entendre que les PMA sont face à un immense défi démographique, leur population globale (dont environ 60 % est âgée de moins de 25 ans) devant doubler d’ici à 2050 pour atteindre 1,7 mil- liard de personnes. Il est donc capi-

Rapport 2013 sur le développement économique en Afrique − Commerce intra-africain: Libérer le dynamisme du secteur privé

Depuis les années 1960, les gouverne- ments africains multiplient les efforts pour exploiter le potentiel du commerce intra-africain de façon qu’il contribue au développement, la plus récente ini- tiative ayant été la réaffirmation par les dirigeants africains lors du Sommet de l’Union africaine (janvier 2012) de leur volonté politique de dynamiser le com- merce intra-africain et d’accélérer la création d’une zone de libre-échange pancontinentale. Selon le Rapport 2013 sur le développement économique en Afrique, présenté en juillet, pour que les pays africains tirent profit du déve- loppement du commerce intra-africain et de l’intégration régionale, il faut que les capacités productives et l’entre- prenariat local deviennent un objectif prioritaire, ce qui permettra de stimuler le commerce intrarégional. Le Rap- port recommande aux gouvernements africains de promouvoir le commerce intra-africain dans le contexte d’un La création d’emplois est une

question d’actualité dans le monde entier. Le Rapport permettra sans aucun doute d’étoffer les connaissances en vue de la création des postes décents.

Les orientations qu’il fournit contribueront certainement pour beaucoup à créer des emplois, non seulement dans les PMA, mais aussi dans des pays comme le Ghana.

M. Antwi Boasiako-Sekyere, Vice-Ministre ghanéen de l’emploi et des relations du travail, à la cinquante-huitième réunion directive du Conseil du commerce et du développement.

tal de créer des possibilités d’emploi car c’est le moyen le plus sûr et le plus digne de sortir de la pauvreté.

Le Rapport propose un cadre direc- teur faisant de la création d’emplois un objectif central de la politique économique et associant l’investis- sement, la croissance et la création d’emplois au développement des capacités productives. Il contient aussi des propositions spécifiques pour favoriser une croissance et un développement riches en emplois dans les PMA. Enfin, il relève que, dans les PMA, la croissance démo- graphique rapide va de pair avec une urbanisation accélérée. En raison de cette conjonction de facteurs, il est urgent de corriger la situation de l’emploi dans ces pays d’ici à la fin de la décennie.

Le Rapport a été présenté dans 28  pays et commenté dans les médias du monde entier.

(26)

régionalisme privilégiant le dévelop- pement. En particulier, il souligne qu’il faut passer d’une approche linéaire de l’intégration axée sur l’élimination des obstacles au commerce à une approche de l’intégration davantage fondée sur le développement, d’où la nécessité d’accorder autant d’attention au renforcement des capacités produc- tives et au développement du secteur privé qu’à la suppression des barrières commerciales. Il importe de libérer le dynamisme du secteur privé si l’on veut que les pays africains tirent parti des possibilités offertes par l’intégration régionale et le commerce intra-africain.

Le Rapport a été diffusé dans plu- sieurs villes d’Afrique et a suscité des débats sur les problèmes de développement du continent. Plus d’une centaine d’articles de presse et d’entretiens ont mis en évidence les conclusions de cette publication qui a également été bien accueillie par les États membres à la session de 2013 du Conseil du commerce et du

Étude sur les transports maritimes 2013

Selon l’Étude sur les transports mari- times 2013, le trafic maritime mondial a augmenté de 4,3  %, son volume total ayant atteint plus de 9 milliards de tonnes pour la première fois en 2012. Stimulé notamment par la croissance de la demande inté- rieure chinoise et l’accroissement des échanges intra-asiatiques et Sud-Sud, le trafic maritime demeure néanmoins exposé aux risques per- sistants de contraction auxquels sont soumis l’économie et le com- merce mondiaux. Les taux de fret sont restés faibles et instables dans les différents secteurs du marché, dont le trafic conteneurisé, le vrac liquide et le vrac sec.

L’Étude montre comment les trans- ports maritimes sont confrontés à un environnement nouveau et com- plexe, qui comporte à la fois des avantages et des inconvénients.

Parmi tous les inconvénients, les problèmes interdépendants de la sécurité et des coûts énergétiques,

la viabilité écologique sont les plus préoccupants. Les changements cli- matiques demeurent au premier plan des préoccupations internationales, notamment en ce qui concerne les transports maritimes et les activi- tés portuaires. Pour ce qui est des avantages, il convient de mention- ner le renforcement de l’intégration régionale et de la coopération Sud- Sud, la diversification grandissante des sources d’approvisionnement et l’accès à de nouveaux marchés, facilité par les accords de coopéra- tion et l’amélioration des réseaux de transport, comme l’élargissement du canal de Panama.

Un chapitre spécial consacré aux transports maritimes pour les pays sans littoral donne un aperçu des progrès récemment accomplis dans la compréhension des obstacles à l’accès aux services de trans- ports maritimes pour le commerce des marchandises entre les terri- toires sans littoral et leurs marchés d’outre-mer. L’Étude propose un nouveau modèle de transit fondé sur le principe du tapis roulant, en vue d’obtenir un approvisionnement inin- terrompu en services de transport de transit, grâce à des institutions et à une infrastructure appropriées. L’ar- gument avancé est qu’un système de transit régulier, fiable et sûr est un objectif simple et direct à viser si l’on veut garantir aux pays en développe- ment sans littoral l’accès aux réseaux mondiaux de transports maritimes dans des conditions qui ne soient pas pénalisantes. Étant donné qu’une conférence d’examen décennal de la mise en œuvre du Programme d’action d’Almaty se tiendra en 2014, cette proposition pourrait s’inscrire dans un nouveau programme à l’in- tention des pays en développement

REVIEW

OF MARITIME TRANSPORT

2013

U N I T E D

U N I T E DNNAAT I O N S C O N F E R E NT I O N S C O N F E R E NCCE O NE O NTTR A D ER A D EAAN DN DDDE V E L O P M E N TE V E L O P M E N T

Le Groupe des États d’Afrique félicite le secrétariat de la CNUCED pour son Rapport 2013 sur le développement économique en Afrique. […] Ce rapport, qui vient à point nommé, apporte une importante contribution aux décideurs et leur donne un outil supplémentaire pour mettre en œuvre la décision de l’Union africaine.

Intervention faite par la délégation éthiopienne au nom du Groupe des États d’Afrique, Conseil du commerce et du développement, soixantième session, Genève.

Références

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