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RAPPORT D ÉVALUATION DE PROJET

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Academic year: 2022

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(1)

GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

PROJET : INTÉGRATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LA

GESTION ENVIRONNEMENTALE ET L’UTILISATION DURABLE DES TERRES (ICE- GDT)

PAYS : ANGOLA

RAPPORT D’ÉVALUATION DE PROJET

Date: Juillet 2019

Equipe de travail

Chef de projet : Cesar Tique, Spécialiste supérieur de l’agriculture et du développement rural, COMZ/RDGS.2

Membres de l’équipe : Devinder Goyal, Coordonnateur en chef de la gestion financière régionale, RDGS4

Sepha Nyaro, Chargé supérieur de la passation des marchés, RDGS4 (révisé par Mohamed Diallo (Chargé principal de la passation des marchés, RDGS4)

Patricia Baptista, Chargée de programme pays, COAO

Chef de division sectoriel: M. Neeraj Vij, Manager, RDGS.2 Chef de bureau pays: M. Joseph Ribeiro, COAO Directeur sectoriel: M. Martin Fregene, AHAI.0 Directeur Général: M. Kapil Kapoor, RDGS.0

Pairs évaluateurs

M. R. Besong, Spécialiste supérieur de l’infrastructure rurale, AHHD.2/RDGS Mme Mwila Musumali, Chargée principale du changement climatique & de la croissance verte, PECG2.

M. Francesco Rubino, Consultant, COMZ/RDGS2

M. Yappy SILUNGWE, Ingénieur supérieur en irrigation, RDGS2

Mme. Olusola IKUFORIJI, Consultante, Spécialiste de l’environnement, AHAI.2

(2)

GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

ANGOLA

INTEGRATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LA GESTION ENVIRONNEMENTALE ET L’UTILISATION DURABLE DES TERRES

(ICE-GDT)

RAPPORT D’EVALUATION

DEPARTEMENTS AHAI/RDGS Juillet 2019

Document traduit

Publication autorie Publication autorie

(3)

Table des matières

I. OBJECTIF STRATEGIQUE ET JUSTIFICATION ... 1

1.1 Liens entre le projet et la stratégie et les objectifs du pays ... 1

1.2 Justification de l’intervention de la Banque ... 2

1.3 Coordination de l’aide ... 2

II. DESCRIPTION DU PROJET ... 3

2.1 Composantes du projet ... 3

2.2. Solution technique retenue et autres options examinées ... 7

2.3. Type de projet ... 7

2.4. Coût et mécanismes de financement du projet ... 7

2.5. Zone du projet et populations cibles ... 9

2.6. Processus participatif d’identification, de conception et de mise en œuvre du projet ... 10

2.7. Expérience du Groupe de la Banque, enseignements pris en compte dans la conception du projet ... 11

2.8. Principaux indicateurs de performance ... 12

III. FAISABILITÉ DU PROJET ... 12

3.1 Analyse économique et financière ... 12

3.1.1 Performance économique et financière ... 12

3.2. Impacts environnementaux et sociaux ... 13

3.3 Changement climatique ... 14

3.4. Genre ... 14

3.5 Réinstallation involontaire ... 15

IV. MISE EN OEUVRE ... 15

4.1. Modalités de mise en œuvre ... 15

4.2. Gestion financière et modalités de décaissement ... 16

4.3 Modalités de passation des marchés ... 17

4.4. Gouvernance ... 18

4.5 Suivi ... 18

4.6 Viabilité ... 19

4.7. Gestion des risques ... 20

4.8. Développement des connaissances ... 21

V. INSTRUMENTS JURIDIQUES ET AUTORITÉ ... 21

5.1. Instrument juridique ... 21

5.2. Conditions liées à l’intervention de la Banque ... 21

5.3. Engagement ... 21

5.4 Conformité avec les politiques de la Banque ... 21

VI. RECOMMANDATION... 21

(4)

i

ÉQUIVALENCES MONÉTAIRES Juin 2019

Unité monétaire = Kwanza (AOA) 1 UC = 229,68 AOA 1 UC = 1,38 dollar EU 1 UC = 1,23 euro 1 dollar EU = 165,95 AOA

ANNEE BUDGÉTAIRE 1er janvier - 31 décembre POIDS ET MESURES 1 tonne métrique = 2 204 livres 1 kilogramme (kg) = 2,200 livres 1 mètre (m) = 3,28 pieds 1 kilomètre (km) = 0,62 mile 1 hectare (ha) = 2,471 acres

Année budgétaire

Angola : 1er janvier – 31 décembre

(5)

ii

Sigles et abréviations

ACC = Adaptation au changement climatique

ADPP = Aide au développement du peuple par le peuple en Angola.

ADRA = Action pour le développement rural et l’environnement.

AEC = Centre agroécologique

AGR = Activité génératrice de revenus

AR5 BAD

=

=

Cinquième rapport d’évaluation (GIEC) Banque africaine de développement CCNUCC

CEP CETAG COAO

=

=

=

=

Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques Cellule d‘exécution de projet

Centre d’écologie tropicale et de changement climatique Bureau national de l’Angola

CPDN = Contribution prévue déterminée au niveau national

DVCC = Département des vulnérabilités et du changement climatique FPMA

FSCE GDT GEPE GIEC

GRN

=

=

=

=

=

=

Fonds pour les pays les moins avancés Fonds spécial pour le changement climatique Gestion durable des terres

Bureau d’études, de planification et des statistiques

Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat Gestion des ressources naturelles

GSA = Bureau pour la sécurité alimentaire

ICE-GDT = Intégration du changement climatique dans la gestion environnementale et l’utilisation durable des terres

IDA = Institut pour le développement agricole IDF = Institut de développement des forêts IIA = Institut de recherche agricole

ILUMP = Voir PGIUT

INABIO = Institut national de la biodiversité INGA = Institut national de l’environnement MINAF = Ministère de l’Agriculture et des Forêts MINAMB

OE

=

=

Ministère de l’Environnement Organe d’exécution

ONG = Organisation non gouvernementale

OSC = Organisation de la société civile PAG-PNA

PANA PANLD

=

=

=

Programme d’appui global aux plans nationaux d’adaptation Plan d’action national pour l’adaptation

Plan d’action national de lutte contre la désertification PASE = Projet d’appui au secteur environnemental

PDMPSA PGIUT

=

=

Plan national de développement à mi-parcours du secteur agricole 2013-2017 Plan de gestion intégrée de l’utilisation des terres

PND = Plan national de développement

PNUD = Programme des Nations unies pour le développement PSGRC

SRP TRE TRF UC

=

=

=

=

=

Plan stratégique de gestion des risques liés aux catastrophes Stratégie de réduction de la pauvreté

Taux de rentabilité économique Taux de rentabilité financière Unité de compte

UNACA VAN

=

=

Confédération des associations de paysans et de coopératives agropastorales de l’Angola

Valeur actuelle nette

(6)

iii

INFORMATIONS SUR LE DON

Informations sur le client

BÉNÉFICIAIRE : République de l’Angola

ORGANE D’EXÉCUTION : Ministère de l’Environnement (MINAMB) Plan de financement

Source Montant

(millions de dollars EU)

Instrument

FEM/ FPMA 4.416 Don

GOA 0.441

COÛT TOTAL 4.857

Principales informations sur le financement

Monnaie du don FEM : 4.416 millions de dollars EU/GOA : 0,441 million de dollars EU Type de taux d’intérêt* S/O

Ecart de taux d’intérêt* S/O Commission d’engagement* S/O

Autres commissions* S/O

Echéance S/O

Frais de service S/O

Différé d’amortissement S/O TRF, VAN (hypoth.de base) 13 % TRE (hypoth. de base) 18%

Calendrier – Principales dates (prévues)

Approbation de la Note conceptuelle Février 2018

Evaluation du projet Novembre 2018

Entrée en vigueur Septembre 2019

Achèvement Décembre 2022

Dernier décaissement Décembre 2022

(7)

iv RÉSUMÉ

1.1. Le Projet d’intégration du changement climatique dans les pratiques de gestion durable de l’environnement et des terres (ICE-GDT) est un programme d’adaptation en faveur des zones rurales de l’Angola. Ce projet – d’un montant de 4.416 millions de dollars EU tirés des ressources du FEM (à travers le Fonds pour les pays les moins avancés) - doit viser l’intégration des mesures de lutte contre le changement climatique dans la gestion de l’environnement et l’utilisation durable des terres. Le Gouvernement de l’Angola allouera 0,441 million de dollars EU. Le projet devrait améliorer l’intégration des mesures de lutte contre le changement climatique dans la prise de décisions à l’échelle institutionnelle (composante 1) à travers: (i) l’introduction de l’adaptation au changement climatique (ACC) dans les politiques, stratégies et législations environnementales; (ii) l’évaluation des risques climatiques sectoriels; (iii) l’élaboration de directives liées aux risques climatiques par les ministères de tutelle; (iv) le renforcement des capacités du Département des vulnérabilités et du changement climatique (DVCC); et (vi) la consultation et le renforcement des capacités des parties prenantes et des institutions. Au titre de la composante II, le projet vise également à introduire les techniques d’ACC dans les bonnes pratiques de gestion durable des terres (GDT) et créer un environnement propice à l’amélioration de la résilience des moyens de subsistance face au changement climatique. A cet effet, le projet interviendra dans quatre sites pilotes. En fin de compte, au titre de la composante III, le projet ICE-SLM contribuera à la promotion et à la diffusion des bonnes pratiques et à la reproduction d’une intégration réussie du changement climatique dans les différents secteurs grâce à la mise en œuvre d’un cadre de S&E et d’un mécanisme de coordination structuré.

1.2. Evaluation des besoins : Il est absolument nécessaire de générer des informations et des connaissances, tel que mentionné dans la Communication nationale initiale adressée à la CCNUCC en 2012 ; cette mesure est essentielle pour la mise en œuvre du Plan national d’adaptation (PNA), et elle a constitué un point valide dans tous les secteurs économiques.

Dans ce document, le changement climatique a été jugé “nouveau” et l’information “rare”. La même question s’est posée durant la préparation de la contribution du pays à la 21ème Conférence des Parties à la CCNUCC tenue en décembre 2015 à Paris. Ce manque d’informations peut s’expliquer par le fait que le pays est un grand producteur de pétrole et il n’a pas jugé l’adaptation au changement climatique importante. De plus, la plupart des projets et programmes de l’Angola ciblent les risques qui pèsent sur les ressources naturelles, mais ils n’abordent pas les questions liées au CC.

1.3. La valeur ajoutée en faveur de la Banque

Outre la Banque, plusieurs bailleurs de fonds interviennent dans le secteur agroforestier par le truchement d’opérations sous-sectorielles et indépendantes, sans coordination réelle entre ces interventions. De plus, compte tenu de la détérioration des ressources et des moyens de subsistance des communautés locales induite par le changement climatique, une intervention programmatique dans le secteur agroforestier demeure absolument nécessaire. Aussi le projet proposé apportera-t-il une valeur ajoutée, étant donné qu’il fournira des orientations et un cadre qui amélioreront efficacement la collaboration multipartite, permettant ainsi d’intégrer les questions liées à l’adaptation au changement climatique dans le processus de planification et les outils de gestion à l’échelle centrale et locale.

(8)

v 1.4. Gestion des connaissances

Les résultats du projet seront diffusés au sein et au-delà de sa zone d’intervention par le truchement des réseaux et fora de partage des informations existants. Le projet identifiera et participera, de manière pertinente et appropriée, aux réseaux scientifiques, politiques et/ou tout autre, qui pourraient être bénéfiques à sa mise en œuvre à travers les leçons apprises. Le projet identifiera, analysera et partagera les leçons apprises susceptibles de favoriser à l’avenir la conception et la mise en œuvre de projets similaires. En fin de compte, un flux d’informations à double sens s’installera entre le présent projet et d’autres projets ayant un objectif similaire.

(9)

vi

CADRE LOGIQUE AXÉ SUR LES RÉSULTATS DU PROJET

Pays et Nom du projet : Intégration du changement climatique dans les pratiques environnementales et de gestion durable des terres. (Angola)

But du projet: Renforcement des mesures de lutte contre le changement climatique au titre des activités de développement national et promotion des mesures et pratiques d’adaptation

CHAINE DES RESULTATS

INDICATEURS DE PERFORMANCE

MOYENS DE VERIFICATION

RISQUES / MESURES D’ATTENUATION Indicateur

(y compris l’ISB1) Référence (Date) Cible (Date)

IMPACT

Impact:

Réduction de la pauvreté et amélioration durable et résiliente au changement climatique des moyens de subsistance .

Taux de pauvreté national

1.1. 68% en 2019 1.1. 64% en 2022 Evaluation de la

pauvreté à l’échelle nationale. Statistiques nationales

RÉSULTATS

Résultat 1:

Politique, stratégie et législation appropriées en matière de lutte contre le changement climatique et la participation du public assurent une application efficace dans divers secteurs

1.1 Directives, cadre politique et règlementaire révisés ou élaborés, mis en œuvre et diffusés

1.1 0 en 2019 1.1 4 en 2022 Documents publiés

Décrets et lois du Gouvernement

Hypothèses:

• Les autorités gouvernementales nationales et provinciales sont totalement engagées à intégrer les risques liés au changement climatique et les besoins d’adaptation dans la mise en œuvre de la GDT en milieu rural

• Les processus de planification seront conduits de manière participative et engloberont les femmes pour s’assurer que les mesures d’adaptation sont adoptées par les communautés rurales

Risques: Insuffisance de l’appui institutionnel et de l’engagement politique; manqué de

coordination des divers intervenants

Mesures d’atténuation: Suivi étroit et forte communication sur le projet à l’intention des institutions

Résultat 2:

Des techniques d’adaptation au changement climatique sont intégrées dans les bonnes pratiques de GDT (y compris l’agroforesterie) et un environnement propice est créé pour améliorer la résilience des moyens de subsistance au changement climatique en milieu rural

2.1 Les initiatives du Gouvernement à l’échelle provinciale sont coordonnées et intégrées dans des centres agroécologiques pilotes 2.2 Nombre de bénéficiaires ayant adopté des pratiques résilientes au changement climatique (% de femmes)

2.1. 4 en 2019

2.2 2 400 dans les 4 provinces (1 000 femmes)

2.1. 8 en 2022

2.2. 4 800 en 2022 dans les 4 provinces (2 400 femmes)

Rapports d’évaluation du projet

Rapport final et site web

Résultat 3:

Un mécanisme global de coordination et de S&E a mis en évidence les bonnes pratiques du projet / les leçons apprises sont diffusées de manière appropriée dans les zones du projet

3.1 Nombre de campagnes de sensibilisation du public et des institutions sur le changement climatique et les options d’adaptation

3.1 4 en 2019 3.1 16 in 2022 Registres des présences

aux séminaires et lors des exposés Enquête sur le terrain

1 Indicateurs sectoriels clés

(10)

vii

Pays et Nom du projet : Intégration du changement climatique dans les pratiques environnementales et de gestion durable des terres. (Angola)

But du projet: Renforcement des mesures de lutte contre le changement climatique au titre des activités de développement national et promotion des mesures et pratiques d’adaptation

CHAINE DES RESULTATS

INDICATEURS DE PERFORMANCE

MOYENS DE VERIFICATION

RISQUES / MESURES D’ATTENUATION Indicateur

(y compris l’ISB1) Référence (Date) Cible (Date)

COMPOSANTES

Composante 1: Gouvernance, développement des capacités et renforcement institutionnel

1.1 Examen et révision des politiques, stratégies et législations relatives au changement climatique pour s’assurer de leur applicabilité à divers secteurs 1.1.1 L’adaptation au changement climatique est introduite dans les politiques, stratégies et législations environnementales nationales au titre du processus de PNA

1.1.2 Des directives sur l’évaluation des risques climatiques sectoriels sont élaborées et utilisées par les ministères compétents 1.1.3. les capacités institutionnelles et l’ampleur de l’action du Département des vulnérabilités et du changement climatique (DVCC) sont renforcées

1.2 Promotion des consultations et de la participation du public dans la lutte contre le changement climatique et la gestion durable des ressources naturelles 1.2.1 Elaboration d’un manuel de formation opérationnelle utilisé par les responsables gouvernementaux et le personnel 1.2.2 Les parties prenantes et les institutions sont consultées et leurs capacités renforcées

1.1.1. Nombre de politiques, stratégies et législations nationales qui englobent des questions liées au changement climatique

1.1.2 Nombre de secteurs et de ministères qui comportent des directives relatives aux risques climatiques

1.1.3. Nombre de formations menées au DVCC sur des questions liées au changement climatique

1.2.1. Un manuel de formation opérationnelle qui évalue le DVCC est élaboré et utilisé

1.2.2 Nombre d’activités de renforcement des capacités menées

D

1.1.1.3 en 2018

1.1.2 0 en 2019

1.1.3. 6 en 2019

1.2.1. 0 en 20109

1.2.2. 5 en 2019

1.1.1. 28 en 2022

1.1.2. 28 en 2022

1.1.3. 18 en 2022

1.2.1. 1 en 2022

1.2.2. 28 en 2022

Révision des documents de politique

Réunions et ateliers avec les décideurs politiques et les organisations compétentes Nombre d’activités de formation et de personnels qui prennent part à ces activités.

Rapports sur les activités de formation, y compris les registres de présence

Risque : les données sont rares et leur fiabilité est problématique. Mesure d’atténuation : mise à disposition d’équipements et d’une expertise technique aux fins d’intégrer les données climatiques internationales

Risque : la fragilité institutionnelle et politique et le manque de

coordination entre les ministères entravent la bonne mise en œuvre des activités de formation et

d’apprentissage des principaux acteurs. Mesures d’atténuation: le Gouvernement demeure stable et s’engage à inscrire prioritairement les questions relatives au changement climatique dans ses documents de politique. La formation commence dès le lancement du projet pour permettre une acquisition rapide des connaissances et des compétences. Le projet promeut la coordination entre les ministères.

(11)

viii

Composante 2. Promotion de l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans les pratiques de GDT sur quatre sites de démonstration (Namibe, Huambo, Kuando Kubango et Cabinda)

2.1 Diffusion et adoption des bonnes pratiques et techniques de GDT par les secteurs économiques concernés dans les sites de démonstration pilotes

2.1.1 Un cadre efficace de collaboration multipartite est instauré et des mesures d’adaptation au changement climatique sont intégrées dans la planification, les plans d’activités et les outils de gestion à l’échelle locale

2.1.2 Les capacités en matière de GDT et de pratiques/technologies

d’adaptation au changement climatique sont renforcées par le truchement des projets de démonstration et un cycle d’apprentissage efficace

2.2 Environnement davantage propice en appui au transfert des technologies d’adaptation au changement climatique 2.2.1 Les terres bénéficiant des techniques agroforestières adaptatives offrent des ressources et revenus supplémentaires, permettant ainsi de réduire la dégradation des sols et d’accroître la résilience des communautés

2.3 Adoption des plans de gestion adaptatifs dans le secteur agroforestier

2.3.1 Des plans de gestion adaptatifs intégrés sont élaborés, plus particulièrement en matière de prévention des incendies de forêt, et

2.1.1 L’adaptation au changement climatique est incluse dans le Plan de gestion intégré de l’utilisation des terres (PGIUT)

2.1.2 Nombre de communautés formées en matière d’adaptation au CC (fertilisation organique, gestion de l’eau et repiquage d’arbres)

2.1.2 Accroissement du nombre d’hectares plaqués avec des systèmes agroforestiers

2.3.1 Nombre d’hectares de forêt couverts par les plans de lutte contre les incendies de forêt

2.1.1 0 en 2019

2.1.2 12 (dont 20% de femmes) en 2019

2.2.1 140 000 ha en 2019

2.3.1 20 ha en 2019

2.1.1 4 en 2022

2.1.2 24 (dont 55% de femmes) en 2022

2.2.1 150 000 ha en 2022

2.3.1 200 ha en 2022

.

Documents du projet Registres des bénéficiaires communautaires tenus par l’organisme qui met en œuvre les pratiques et techniques de GDT dans chaque site du projet Enquêtes et entrevues réalisées auprès des membres des

communautés locales sur les sites d’intervention du projet

Visites des sites pour vérifier les pratiques et techniques de GDT Système de suivi du projet

Rapports sur le projet Rapports d’enquête

.

Hypothèses: Coopération des entités gouvernementales, des communautés et des ONG; Les communautés vivant sur les sites de projet ciblés sont disposées à coopérer et adopter des mesures d’adaptation au changement climatique; Intérêt constant des parties prenantes.

Risques: Les communautés vivant sur les sites du projet ne sont pas disposées à coopérer et/ou accepter les mesures d’adaptation proposées;

Mauvaise coordination et faible capacité des parties prenantes concernées pour mettre en œuvre des mesures, des pratiques et des techniques sur les sites du projet.

Mesure d’atténuation:

L’assistance prévue est offerte par le Ministère des Affaires sociales ou des organisations de la société civile

Risque: les mesures d’atténuation mises en place, à l’instar des infrastructures, ne sont pas convenablement entretenues. Mesures d’atténuation: Le projet complète le PASE

Risque: les coûts de construction sont plus élevés que prévus.

Mesure d’atténuation: des études préliminaires sont réalisées pour établir les spécifications et affiner le solde budgétaire

(12)

ix

des pratiques durables sont opérationnelles sur 2 000 ha dans les forêts des sites pilotes

(13)

x

Pays et Nom du projet : Intégration du changement climatique dans les pratiques environnementales et de gestion durable des terres. (Angola)

But du projet: Renforcement des mesures de lutte contre le changement climatique au titre des activités de développement national et promotion des mesures et pratiques d’adaptation

CHAINE DES RESULTATS

INDICATEURS DE PERFORMANCE

MOYENS DE VERIFICATION

RISQUES / MESURES D’ATTENUATION Indicateur

(y compris l’ISB1) Référence (Date) Cible (Date) Composante 3: Coordination, et suivi

& évaluation de la gestion des connaissances

3.1 Coordination, et suivi &

évaluation de la gestion des connaissances

3.1.1 Mécanisme de coordination Partage des connaissances et des expériences, et diffusion des leçons apprises et des meilleures pratiques 3.1.2 Matériel multimédia (y compris la vidéo) publié sur l’expérience du projet/les meilleures pratiques et les leçons apprises

3.1.3 Les parties prenantes du projet participent aux événements nationaux et internationaux relatifs à l’adaptation au changement climatique

3.2 Mise en œuvre des systèmes de S&E

3.2.1 Une base de données efficace ainsi que des plans et systèmes de S&E sont mis en place

3.1.1 Nombre de sections de coordination et de séances de diffusion des leçons apprises

3.1.2 Disponibilité du matériel multimédia sur l’expérience du projet

3.1.3 Nombre de personnes (hommes et femmes) qui participent aux événements nationaux et internationaux

3.2.1 Mise en place d’une base de données sur les questions climatiques

R

3.1.1. 0 en 2019

3.1.2. 0 en 2019

3.1.3. 80 (12 femmes) en 2019

3.2.1. 0 en 2019

3.1.1. 36 en 2022

3.1.2. 10 en 2022

3.1.3. 320 (dont 130 femmes) en 2022

3.2.1. 1 en 2022

Documents du projet Système de suivi du projet

Rapport final et site web du projet

.

Hypothèses : Coopération des entités gouvernementales, des communautés et du secteur privé Risques : Mauvaise coordination entre les organes de mise en œuvre et d’exécution ; Adoption mitigée du projet par les populations. Mesure

d’atténuation : Communication permanente sur l’évolution du projet.

Risque : les données recueillies ne sont pas utilisées pour assurer le suivi. Mesure d’atténuation : un expert chargé du suivi de l’évaluation est membre de l’équipe de gestion du projet

ACTIVITÉS CLÉS

1. Gouvernance, développement des capacités et renforcement institutionnel

2. Promotion de l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans les pratiques de GDT sur 4 sites de démonstration, à savoir Namibe, Huambo, Cuando-Cubango et Cabinda

3. Coordination, et suivi & évaluation de la gestion des connaissances

Composante 1: 1,7 million de dollars EU Composante 2: 2,4 millions de dollars EU Composante 3: 0.3 million de dollars EU Contingence : 0.4 million de dollars EU Coût total du projet:

4.416 million de dollars EU du FEM et 0.441 million de dollars EU du Gouvernement

(14)

xi

CALENDRIER D’EXÉCUTION DU PROJET

Année 2019 2020 2021 2022 2023

Trimestre 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2

ACTIVITÉS INITIALES

Evaluation

Négociation et approbation du don

Signature de l’accord de don et satisfaction des conditions du premier décaissement

Publication de l’avis général de passation de marchés Nomination du personnel du projet

Lancement du projet

Acquisition des biens, des travaux et des services en faveur des CEP/UCP

Signature des accords avec les entités partenaires Soumission des rapports trimestriels

Lancement des missions de supervision de la Banque Audit financier

Revue à mi-parcours

Soumission des rapports annuels Evaluation des impacts et

Etablissement du rapport d’achèvement de projet

(15)

1

Rapport et recommandation de la Direction du Groupe de la Banque au Conseil dadministration concernant une proposition de don en faveur de lAngola au titre du projet ICE-GDT

La Direction soumet ci-après le rapport et la recommandation concernant une proposition de don (4,857,831.00 dollars EU) pour financer l’intégration du changement climatique aux pratiques environnementales et de gestion durable des terres (ICE-GDT).

I. Objectif stratégique et justification

1.1 Liens entre le projet et la stratégie et les objectifs du pays

Le projet est conforme aux priorités, politiques et cadres stratégiques du pays :

1.1.1 Le Plan stratégique à long terme – ''Vision 2025’’ – et la Plan national de développement (PND) 2018-2022 de l’Angola, visent à diversifier durablement l’économie du pays, en mettant fortement l’accent sur le développement du secteur agricole qui recèle un potentiel énorme pour stimuler la croissance économique, la lutte contre la pauvreté, ainsi que l’utilisation durable de ressources naturelles et la lutte contre la désertification. L’importance des pratiques agroécologiques pour la régénération des écosystèmes, la sécurité alimentaire et lamélioration de la nutrition en milieu rural est également reconnue dans le Plan de développement à moyen terme 2018-2022 du secteur de lagriculture.

1.2 Il convient de signaler les divers plans et stratégies datténuation et dadaptation en cours pour lutter contre le changement climatique, tels que la Stratégie nationale pour le changement climatique (SNCC) de 2011, la Stratégie nationale de boisement et de reboisement (2010), le Plan stratégique de gestion des risques liés aux catastrophes (PSGRC) et le Plan daction national de lutte contre la désertification (PANLD) en 2014.

Le Plan daction national dadaptation (PANA) publié en 2011 par le gouvernement angolais a identifié les problèmes les plus pressants du secteur agricole : rareté des produits alimentaires de base, fragmentation des petites exploitations agricoles, réseaux de distribution déficients et désorganisés, faiblesse des infrastructures économiques/sociales et absence de services en milieu rural. Par conséquent, le PANA a produit une liste dinterventions prioritaires en matière d’adaptation.

En se fondant sur la composante II, le projet est conforme à certaines dentre elles, à savoir : (i) promouvoir les énergies renouvelables de substitution pour limiter la déforestation ; (ii) encourager la GDT pour accroître les rendements agricoles dans les centres agroécologiques ; (iii) réviser les lois sectorielles en vue dune adaptation proactive ; (iv) mettre en place un mécanisme dalerte rapide en cas dinondation et de tempête dans les centres écologiques ; (v) mettre en place un mécanisme institutionnel national pour la planification et lintégration de ladaptation ; (vi) lutter contre lérosion des sols à laide de méthodes organiques ; (vii) diversifier les cultures au profit de cultures moins sensibles au climat ; (viii) évaluer les besoins technologiques ; (ix) sadapter en fonction des conditions locales ; (x) mettre en place un mécanisme de veille climatique et de gestion des données. Le Plan dadaptation national (PAN) lancé en juillet 2015 en Angola est appuyé par le Programme dappui mondial aux PAN financés par le FEM et vise à faciliter une planification efficace de ladaptation au changement climatique à moyen et à long terme, ainsi que la planification budgétaire par le biais de lappui institutionnel, de lassistance technique et du courtage des connaissances. Le projet proposé peut être considéré comme un moyen de faire avancer le processus du PAN en développant des partenariats solides aux niveaux national et local et en initiant lintégration de ladaptation à la stratégie politique et la législation relative au changement climatique afin den garantir lapplicabilité à divers secteurs, la promotion de consultations et la participation du public aux

(16)

2

processus liés au changement climatique, ainsi quà la gestion durable des ressources naturelles et des terres. Enfin, la Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN), publiée par lAngola en 2015 au titre de la COP-21, accorde la priorité à la mise en œuvre de mesures dadaptation dans le secteur agricole, ainsi qu’en matière d’utilisation des terres, et dans les secteurs des forêts, de la biodiversité et des ressources nationales. Elle cible également les secteurs de la santé et les zones côtières du pays.

1.2 Justification de lintervention de la Banque

1.2.1 Les incidences du changement climatique (CC) en Angola, évaluées dans les documents du PANA (2011) et de la CPDN (2015) et confirmées lors de la publication du rapport AR-5 par le GIEC en 2014sont les suivantes : (i) augmentation des températures, (ii) phénomènes météorologiques extrêmes, (iii) érosion et dégradation des sols, (iv) inondations, (v) pénurie deau, et (vi) élévation du niveau de la mer. Cependant, lérosion des sols, la fréquence et la gravité accrues des épisodes de sécheresse sont considérées comme les deux principales menaces en Angola. Certes, le pays est confronté à divers problèmes environnementaux et sociaux résultant dune longue guerre civile qui a entraîné une pauvreté généralisée, une exploitation non durable des ressources naturelles, des cadres réglementaires et juridiques insuffisants, mais les efforts se concentrent sur le développement économique en milieu rural et uniquement sur latténuation des menaces pesant sur les ressources naturelles nationales. De manière générale, les préoccupations telles que le changement climatique ne constituent pas une priorité et, étant donné que le pays est un important producteur de pétrole, ladaptation nest pas jugée importante.

1.2.2 Le projet sinscrit dans les deux piliers complémentaires de lintervention de la Banque en Angola, au titre du DSP 2017-2021 approuvé récemment, qui adopte un cadre plus étendu de continuité des politiques en sancrant à plus long terme sur la Vision 2025 du pays.

La stratégie de la Banque est articulée autour de : (i) la croissance inclusive grâce à la transformation agricole ; et (ii) lappui au développement dinfrastructures durables, en particulier dans les domaines de lénergie et des transports. Le projet est en phase avec la stratégie ‘‘Nourrir lAfrique’’ de la Banque en faveur de la transformation agricole en Afrique (2016-2025) et le Plan daction sur le changement climatique (2016-2022). Il mettra en place des systèmes de production agricole « soucieux de lenvironnement » et encouragera les actions visant à accroître la résilience de la base de production des populations vulnérables en restaurant les écosystèmes dégradés, en améliorant les conditions de vie, en intégrant les informations climatiques aux activités agricoles et à la gestion intégrée des ressources naturelles. Le projet répond également aux exigences de la Stratégie décennale (2013-2022) et des High 5, qui visent lAmélioration de la qualité de vie des populations africaines, dans la mesure où il contribue à lobjectif de croissance inclusive à travers la participation des jeunes, des femmes et le perfectionnement des compétences.

1.3 Coordination de laide

1.3.1 La Banque sest engagée à examiner la question relative à ladaptation au changement climatique et lappui au secteur agricole et forestier en Angola. Divers projets et programmes ciblant les secteurs agricoles et forestiers ont été mis en œuvre en Angola, et les enseignements tirés de ces projets seront exploités dans le cadre du projet ICE-GDT. Il existe un cadre de coordination des donateurs dans le secteur des ressources naturelles et de lenvironnement en Angola. Des réunions sont organisées périodiquement au cours desquelles les donateurs partagent les connaissances et les expériences sur leurs interventions respectives dans le secteur. Les activités des donateurs ont mis laccent sur les domaines transversaux tels que lenvironnement, la décentralisation, le développement du secteur privé et lintégration régionale au cours des deux dernières années. Les activités financées par les donateurs dans le secteur de lenvironnement et des ressources naturelles, englobent notamment : le projet

(17)

3

dappui au secteur de la pêche financé par la Banque ; le projet national pour la biodiversité financé par le FEM ; le projet dassainissement et environnement financé par lUE ; le projet dhygiène publique et dassainissement de lenvironnement financé par lUNICEF; le projet de gestion durable des terres financé par le PNUD ; le projet sur leau, lhygiène publique et lassainissement de lenvironnement financé conjointement par le PNUD et le gouvernement espagnol. La Banque a discuté avec plusieurs partenaires et donateurs aux fins d’obtenir un appui pour le programme. En particulier, l’institution aide lAngola et dautres pays de la région à accéder aux fonds du FEM provenant du Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) et du Fonds spécial pour le changement climatique (FSCC) afin de financer les activités du projet ICE-GDT visant à compléter le scénario de référence.

Tableau 1.1a Aide publique au développement

1.3.1 Il convient également de noter que la FAO aide actuellement le Ministère de lEnvironnement à préparer (DPP) le projet FEM 6 pour lutter contre la ‘‘dégradation des sols au titre de la gestion durable des terres dans les paysages ciblés de la région du sud-ouest de lAngola’’ ; ce projet financé par le FEM sera mis en œuvre dans les provinces de Huambo et Benguela. Il sera lancé en mars 2019 pour une durée de 4 ans. LUnité de coordination sera basée au Centre décologie tropicale et de changement climatique (CETAC) placé sous la tutelle du Ministère de lEnvironnement, ce qui permettra d’établir des synergies avec le projet ICE-GDT et d’optimiser les ressources mobilisées.

II. Description du projet 2.1 Composantes du projet

Objectif de développement du projet : intégrer les mesures de lutte contre le changement climatique aux activités de développement national et promouvoir les mesures et pratiques d’adaptation en Angola.

0,66 1,28 3,70 5,15 12,28

40,35

251,61 268,61

876,05 1 252,89

0 200 400 600 800 1 000 1 200

France United Kingdom Norway Netherlands UNDP USAID European Union Japan World Bank AfDB

Total ODA volume (2015) - approved and ongoing projects (Million USD)

(18)

4

Titre de la composante

Coût (W/

Éventualités) Description de la composante 1 Gouvernance,

développement des capacités et renforcement institutionnel

1 710 000 dollars EU

La composante 1 vise à intégrer l’adaptation au changement climatique aux processus de prise de décision (au niveau institutionnel)

Renforcer la Commission multisectorielle nationale du changement climatique et de la biodiversité en la réformant, en définissant les points focaux sectoriels, en formant les directeurs et les conseillers en poste dans les ministères sur les questions liées au changement climatique.

Activités de gestion des connaissances et de sensibilisation au niveau des ministères pour combler les lacunes en matière de connaissances et examiner les connaissances relatives aux problèmes et les pratiques liés au changement climatique. Cette sous-composante devrait également analyser les documents de politique/programme et les rapports devant être consultés par les autorités gouvernementales et le personnel par le biais de consultations publiques et organiser des ateliers et des formations sur les pratiques de GDT et les avantages des évaluations des risques climatiques.

Le renforcement des capacités au niveau institutionnel est un élément important de cette composante, ainsi que les activités visant à favoriser la coordination entre les ministères concernés, l’élaboration de directives sur l’évaluation des risques climatiques et la préparation d’un manuel pratique pour promouvoir l’intégration du changement climatique à l’EIE. L’appui technique est également fourni pour réviser, traiter et élaborer de nouveaux plans et documents de stratégie, ainsi que pour soutenir le DVCC, la DNA et l’INGA dans l’élaboration de politiques climatiques, de stratégies nationales et l’intégration de mesures liées au changement climatique. Les sessions de formation sont organisées à l’intention des formateurs sur les pratiques et techniques de GDT/GRN.

(19)

5

Titre de la composante

Coût (W/

Éventualités) Description de la composante 2 Promouvoir

l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans les pratiques de GDT sur quatre sites de démonstration (Namibe, Huambo, Kuando Kubango et Cabinda)

2 400 000 dollars EU.

La composante 2 vise à introduire les techniques d’adaptation au changement climatique dans les pratiques de gestion des terres (en particulier dans le secteur de l’agroforesterie) et à créer en conséquence un environnement propice à l’amélioration de la résilience des moyens de subsistance au changement climatique en milieu rural, en portant une attention particulière aux femmes.

Mise en place d’une Plateforme d’adaptation au changement climatique dans chaque site pilote.

Les centres agroécologiques (CAE) abriteront une démonstration pilote sur des parcelles de terre, en mettant un accent particulier sur les exploitations gérées par des femmes. Les consultations des parties prenantes et du public ont révélé que la meilleure solution consiste à diffuser efficacement les techniques appropriées de GDT en milieu rural.

Les CAE surveilleront également les incendies de forêt et la mise en œuvre du plan de gestion de ces incendies.

Cartographie et planification : (i) la cartographie des zones du projet sera réalisée et la biodiversité/les ressources naturelles identifiées, ainsi que les besoins des communautés locales en ressources naturelles. La mise en œuvre de pratiques agricoles durables à travers l’élaboration de Plans de gestion intégrée de l’utilisation des terres (PGIUT) dans chaque site et l’appui technique fourni aux groupes d’exploitants agricoles, en particulier ceux dirigés par des femmes. (ii) les pratiques forestières durables à travers la distribution des semis d’arbres aux communautés et l’élaboration de plans de gestion des incendies de forêt.

Gestion des connaissances : (i). Mise en place des mécanismes de suivi permettant de collecter des données au cours des activités du projet. Elle sera réalisée en collaboration avec les systèmes existants ou d’autres programmes de suivi et le CETAC.

Des « Écoles pratiques d’agriculture » sont développées (créées ou soutenues) pour former les producteurs/exploitants agricoles (55 % de femmes) en milieu rural. Ces écoles se fondent sur les leçons tirées de divers projets similaires qui ont prospéré au cours de la dernière décennie en Angola. Le projet favorisera « l’apprentissage par la pratique » en matière de GDT et GRN.

Le renforcement des capacités dans les sites pilotes est un élément vital de cette composante. Les formations sont organisées sur les pratiques agroforestières et les techniques de GDT (pratiques agronomiques, gestion de la fertilité des sols, gestion de l’eau et gestion mécanique des sols).

Les prestataires de services travailleront autour du concept de périmètre écologique (PE) pour fournir les services au secteur privé à travers les analyses du sol, etc.

(20)

6

Titre de la composante

Coût (W/

Éventualités) Description de la composante 3 Coordination, suivi

et évaluation de la

gestion des

connaissances

306.000 dollars EU.

La composante 3 a pour objectif de promouvoir et vulgariser les bonnes pratiques, reproduire l’intégration réussie du changement climatique dans différents secteurs et provinces de l’Angola.

Les produits de la connaissance seront préparés grâce à la coopération dans le cadre de programmes de recherche et aux partenariats avec des centres de recherche. À des fins de transparence, les informations doivent être publiées et des réunions tenues avec les parties prenantes sur l’expérience du projet et les meilleures pratiques/leçons tirées des mesures d’ACC expérimentées ont également été publiées. Les résultats obtenus dans les sites pilotes seront compilés et permettront le développement de réseaux de centres de ressources locaux dans la région.

Le mécanisme de suivi fournira des ensembles de données mensuelles dans chaque site du projet et au plan national pour développer les pratiques de GDT satisfaisantes/appropriées apprises dans les 4 sites pilotes des autres provinces d’Angola.

Recrutement d’une assistance technique (AT) à court terme pour mettre en place des systèmes de gestion financière du projet qui comprendront l’installation d’un logiciel de comptabilité pour assurer un bon démarrage, l’établissement de rapports sur le projet et le renforcement des capacités au sein du ministère aux fins de poursuivre la gestion financière du projet jusqu’à son achèvement.

(21)

7

2.2. Solution technique retenue et autres options examinées

Tableau 2.2 : Solutions de rechange envisagées et motifs de rejet

Intitulé de la solution de rechange

Brève description Motifs du rejet

Se concentrer uniquement sur le transfert des technologies

Renforcement des capacités des populations locales en matière de systèmes de gestion

Des politiques et une réglementation sont nécessaires pour créer une base dextrapolation des résultats à dautres communautés

Nécessité dune gestion complexe et dun suivi permanent

Les mesures

dadaptation au changement

climatique ne sont pas intégrées aux projets sur le terrain,

Les pratiques dadaptation et de résilience ne sont pas intégrées à la gestion intégrée de lutilisation des terres

Les exploitants agricoles seront formés aux nouvelles techniques et pratiques commerciales respectueuses de lenvironnement. Les avantages dune gestion rationnelle des terres (PGIUT) vont au-delà des zones dintervention réelles du projet.

Utilisation des centres agroécologiques comme uniques bureaux pour le personnel

À cause du manque de bureaux en milieu rural, il est prévu dutiliser les centres agroécologiques uniquement pour le travail du personnel

Les centres agroécologiques existants serviront effectivement de plateformes permettant aux parties prenantes déchanger et dapprendre en matière de GDT et de changement climatique Atténuation de

limpact des terres dégradées

Restauration des zones dégradées Nécessité dun énorme travail de conception et dimportantes ressources pour restaurer les zones dégradées

2.3. Type de projet

2.3.1 Le projet ICE-GDT est une opération d’aide à l’investissement menée à l’aide du Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA), fonds fiduciaire géré par le FEM. L’Angola bénéficie du FPMA par le biais des ressources du domaine d’intervention du FEM (adaptation au changement climatique) pour mobiliser les ressources de l’ACC sous forme de dons.

2.4. Coût et mécanismes de financement du projet 2.4.1. Coût et modalités de financement du projet

Le coût total du projet ICE-GDT est estimé à 4,416,210 dollars EU – provenant du FEM et 441,621.00 du gouvernement angolais – il est proposé qu’il soit financé totalement par le Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) aux fins de contribuer à la mise en œuvre de la stratégie d’adaptation au changement climatique du FEM (domaine d’intervention du FEM - ACC).

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