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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES PATIENTS PORTANT UNE SONDE VESICALE A L’HOPITAL DE MENONTIN.

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Academic year: 2022

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(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI

**********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

**********

OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Présenté et soutenu le 09 avril 2019 par : Mahougnon David AVADRA

Sous la direction de :

Année académique : 2017-2018 Tuteur

M Godefroy D. ZINSOU Biologiste médical Hôpital de Mènontin

Cotonou/ Bénin

Superviseur

Prof Honoré S. BANKOLE.

Microbiologiste

Professeur Titulaire des Universités EPAC/UAC

PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES PATIENTS PORTANT UNE SONDE VESICALE A

L’HOPITAL DE MENONTIN.

Composition du Jury :

Président : Prof Théodora A. AHOYO Superviseur : Prof Honoré S. BANKOLE Examinateur: Dr Victorien T. DOUGNON

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

******

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI

***************

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

***************

OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

DIRECTEUR EPAC: Professeur Guy Alain ALITONOU

DIRECTEUR ADJOINT EPAC : Professeur François-Xavier FIFATIN

CHEF DE DEPARTEMENT GBH : Professeur Eugénie A. A. ANAGO

(3)

Noms et Prénoms Matières enseignées ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

ADOMOU Alain Physique

AGBANGLA Clément Génétique moléculaire

AGOUA Jean Informatique

AHOYO Théodora Angèle Microbiologie/ Santé Publique et Hygiène Hospitalière

AKAKPO B. Huguette Education physique et sportive

AKPOVI D. Casimir Biologie cellulaire/ Physiologie humaine/

Biochimie clinique / Biochimie métabolique ALITONOU Alain Guy Chimie générale/ Chimie organique

ANAGO Eugénie Biochimie structurale / Biochimie clinique ANAGONOU Sylvère Education physique et sportive

ATCHADE Pascal Parasitologie / Mycologie

AVLESSI Félicien Chimie générale/ Chimie organique BANKOLE Honoré Bactériologie / Virologie

DARBOUX Raphael Histologie appliquée DESSOUASSI Noel Biophysique

DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales

DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de communication

DOUGNON T. Victorien Microbiologie/ Méthodologie de la Recherche

HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNSOSSOU Hubert Statistique / Epidémiologie AGOSSOU Gilles Législation et droit du travail LOKO Frédéric Biochimie clinique

LOKOSSOU Gatien Immunologie générale/Immuno-pathologie LOZES Evelyne Immunologie générale/ Immuno-pathologie/

KLOETOE Jean-Robert Equipements Biomédicaux MASLOKONON Vincent Histologie médicale

OGOUDIKPE Nicarette Informatique médicale SECLONDE Hospice Transfusion sanguine

(4)

Nom et Prénoms Matières enseignées

SEGBO Julien Biochimie/ Biologie moléculaire SENOU Maximin Histologie appliquée

SOEDE Casimir Anglais

TOPANOU Adolphe Hématologie/ Hémostase et Pharmacologie YOVO K.S. Paulin Pharmacologie/ Toxicologie

TOHOYESSOU Zoé Soins infirmiers

(5)

A Dieu Tout-Puissant,

Honneur et louange à Toi pour toutes les merveilles que Tu fais pour moi.

Ce travail est le fruit de ton amour. Sois toujours ma force et ma lumière.

DEDICACE

(6)

La réalisation de ce travail n’a pas été l’œuvre de mes seuls efforts, mais aussi et surtout de certaines personnes que je ne saurais passer sous silence. A cet effet, mes sincères remerciements vont à l’endroit de :

Mon père, Théophile AVADRA et ma mère, Eugénie AGBADOHOUNDE.

Tout petit, vous m'avez protégé et guidé. Votre amour pour moi a été très grand.

Voici le fruit de vos efforts.

Mes frères Olivier, Hospice, Christian, Gédéon et ma sœur Solange pour l’amour fraternel que vous m’avez témoigné.

Mon superviseur, le Professeur Honoré BANKOLE,

Votre rigueur scientifique, votre savoir et votre assiduité au travail font de vous un homme de respect et d'admiration. Vous êtes sans doute pour nous un exemple à suivre.

Mon tuteur, Monsieur Godefroy D. ZINSOU, malgré vos contraintes professionnelles vous m’avez beaucoup aidé et guidé dans mes recherches. Merci infiniment.

Monsieur Aurélien KANFON, chef service du laboratoire

Mon séjour au laboratoire d’analyses biomédicales de l’Hôpital de Zone de Mènontin a été possible grâce à lui. Qu’il reçoive l’expression de notre reconnaissance.

Messieurs Eustache ACLINOU et Raoul HOUNKPONOU, pour vos apports et suggestions en matière de manipulation, vos sages conseils et soutiens moraux, puisse l’Eternel vous accorder santé et paix.

 Tout le personnel du laboratoire de l’hôpital de Mènontin. Merci pour les bons moments passés ensemble.

REMERCIEMENTS

(7)

 Tous les enseignants et techniciens du département de GBH, Pour votre contribution à notre formation. Profonde gratitude.

Monsieur Flocas DANSI SOCLO, pour tout votre soutien au cours de ce travail. Sincère gratitude.

 Mes camarades stagiaires,

Pour votre aide et tous les bons moments passés ensemble pendant la réalisation de ce travail. Je vous souhaite une brillante carrière.

 Tous mes camarades de promotion

Pour votre solidarité, votre franche amitié et en souvenir des moments de joies et de peines vécues ensemble. Courage et persévérance à tous.

 Tous ceux qui de près ou de loin m’ont aidé dans la réalisation de ce travail.

(8)

Au Président de Jury

Nous sommes très touchés de l'honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury malgré vos multiples responsabilités. Vos observations seront les bienvenues et contribueront à l’amélioration de ce document. Nous vous prions de croire en l’expression de nos hommages respectueux et de notre profonde gratitude.

Aux Membres du jury

Qui ont accepté de siéger dans ce jury.

Nous vous prions de croire en notre respectueuse et profonde gratitude.

HOMMAGES

(9)

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AVC : Accident vasculaire cérébral

CLED : Cystine- Lactose- Electrolyte- Deficient

EMB : Eosine Bleu de Méthylène

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

ECBU : Examen Cytobactériologique des Urines

UAC : Université d’Abomey-Calavi

CNHU-HKM : Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga

API : Appareillage et Procédés d’Identification

(10)

.

Tableau I : Répartition des patients en fonction du sexe ... 19 Tableau II: Répartition des patients en fonction des tranches d’âges ... 20 Tableau III: Répartition des patients en fonction des services... 21 Tableau IV: Répartition des services en fonction du respect des règles d’hygiène avant pose de la sonde ... 22 Tableau V: Répartition des patients en fonction du motif de sondage ... 23 Tableau VI: Répartition des échantillons d’urine en fonction des résultats de la culture 10 minutes après pose de la la sonde ... 24 Tableau VII: Répartition des échantillons d’urine en fonction des résultats de la culure après 48 heures ... 25 Tableau VIII : Répartition des échantillons d’urine en fonnction des résultats de la culture après 48 heures et du sexe ... 26 Tableau IX: Répartition des échantillons d’urine en fonction des tranches d’âges et des résultats de la culture après 48 heures ... 27 Tableau X: Répartition des échantillons d’urine en fonction des services et des résultats de la culture après 48 heures en ... 28 Tableau XI: Répartition des échantillons d’urine en fonction de la leucocyturie et des résultats de la culture après 48 heures ... 29 Tableau XII: Répartition des échantillons d’urine en fonction des résultats de la culture après 48 heures et des espèces bactériennes isolées ... 30

LISTE DES TABLEAUX

(11)

INTRODUCTION ... 1

I-SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE………..3

II-CADRE, MATERIEL ET METHODES...11

III-RESULTATS ET COMMENTAIRES………..19

CONCLUSION………...34

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………35

SOMMAIRE

(12)

Les infections urinaires constituent un véritable problème de santé publique aussi bien par leur fréquence que par leur difficulté de traitement. Le sondage vésical est le principal risque de survenue de ces infections en milieu hospitalier.

La présente étude a eu pour objectif général de contribuer à une meilleure prise en charge des patients portant une sonde vésicale

Dans ce cadre, des échantillons d’urine de 30 patients hospitalisés ont été analysés. Une fiche d’enquête pour l’évaluation des règles d’hygiène a été conçue.

Le prélèvement d’urines a été réalisé à deux reprises dans les conditions aseptiques : juste après pose de la sonde et 48 heures après pose de la sonde. Les échantillons d’urines recueillis ont fait l’objet d’un examen cytobactériologique.

L’étude a révélé que peu d’agents sanitaires respectent les règles d’hygiène avant et après le sondage. Il a été noté une augmentation de la proportion des patients infectés deux jours après pose de la sonde. Cette prévalence, nulle au début, est passée à 43,33% deux jours après pose de la sonde. Les entérobactéries ont été les bactéries les plus isolés avec Escherichia coli (76,92%) ; Klebsiella oxytoca (7,69%) ; Proteus mirabilis (7,69%). Il a été également noté la présence de Staphylococcus aureus (7,69%). Il est donc capital de renforcer les mesures d’hygiène dans les services hospitaliers pour une meilleure prise en charge des patients portant une sonde vésicale.

Mots clés : Infection urinaire, santé publique, sonde,

RESUME

(13)

Urinary tract infections are a real public health problem as much by their frequency as by their difficulty of treatment. Bladder catheterization is the main risk of these infections occurring in hospitals. The general objective of this study

was to contribute to a better management of patients carrying a bladder catheter.

In this context, urine samples from 30 hospitalized patients were analyzed.

An Investigation sheet for the evaluation of hygiene rules was designed. The urine collection was performed twice under aseptic conditions: just after the insertion of the catheter and 48 hours after insertion of the catheter. Urine samples collected were subjected to cytobacteriological examination.

The study found that few health workers follow hygiene rules before and after the survey. It was noted an increase in the proportion of infected patients two days after laying the probe. This prevalence, initially zero, increased to 43.33%

two days after the probe was placed. Enterobacteria were the most isolated bacteria with Escherichia coli (76.92%); Klebsiella oxytoca (7.69%); Proteus mirabilis (7.69%). It was also noted the presence of Staphylococcus aureus (7.69%). It is therefore essential to reinforce hygiene measures in hospital services for better management of patients with bladder catheters.

Keys words: Urinary infection, public health, probe,

.

.

ABSTRACT

(14)

Les infections urinaires constituent un motif fréquent de consultation en médecine [6]. Elles représentent plus de sept millions de consultations et un million d’hospitalisations aux Etats-Unis [3]. Au Bénin en 2012, le nombre de cas d’infections urinaires rencontrés en consultations et en hospitalisations a été évalué à 18300 [1]. Souvent considérées comme banales et bénignes, les infections urinaires peuvent avoir des conséquences pathologiques sévères. Elles peuvent aboutir à une dissémination hématogène ou une insuffisance rénale aussi bien chez l’homme que chez la femme [2, 3,6]. Elles viennent en deuxième position des maladies infectieuses chez l’Homme après les maladies respiratoires et sont fréquentes aussi bien en communauté qu’à l’hôpital constituant ainsi un véritable problème de santé publique [6].

IL existe plusieurs risques de survenue de ces infections parmi lesquels se trouve le sondage vésical qui est un acte fréquent en milieu hospitalier [9]. Il s’agit de l’introduction d’une sonde dans la vessie par l’urètre. C’est un geste invasif à haut risque infectieux qui est à l’origine de 80% des infections urinaires nosocomiales [8]. En effet, malgré les efforts de la santé publique dans le cadre de la prévention des infections nosocomiales, très peu d’approches ont prouvé leur efficacité dans la prévention des infections urinaires chez les patients porteurs d’une sonde vésicale [21]. Ces infections ont pour conséquences l’augmentation de la durée et du coût d’hospitalisation. Les récentes prévalences des infections urinaires sur sonde ont été estimées à 17,5% en Europe en 2012 et à 23,6% aux Etats-Unis en 2014 [17, 23]. Le cathétérisme vésical malgré ses complications s’avère indispensable dans certaines situations.

Les infections urinaires dues au sondage vésical sont généralement sans signes cliniques détectables ce qui retarde le diagnostic pouvant ainsi conduire à des complications sévères [13].

INTRODUCTION

(15)

La présente étude a eu pour objectif général de contribuer à une meilleure prise en charge des patients portant une sonde vésicale. Spécifiquement, il s’est agi de :

 identifier les bactéries impliquées dans les infections urinaires liées aux sondes vésicales.

 établir une relation entre les pratiques d’hygiène du personnel et la fréquence des infections urinaires liées au sondage vésical.

Après quelques généralités sur les infections urinaires, seront exposés la méthodologie suivie des résultats et du commentaire qui découle de cette étude.

(16)

CHAPITRE I

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

(17)

I.1. L’APPAREIL URINAIRE

L'appareil urinaire est l'ensemble des organes ayant pour rôle d’expulser les déchets liquide du sang humain sous forme d'urine après une filtration glomérulaire, afin de réguler la composition chimique, le volume, et la balance électrolytique du sang, et participer au maintien de l’équilibre acidobasique de l'organisme . L'urine qui est fabriquée par les reins, est ensuite véhiculée par les uretères vers la vessie où elle est stockée. La miction permet l'évacuation de l'urine de la vessie, qui passe de cette dernière et est véhiculée par l’urètre jusqu’au méat urinaire [14]. L’appareil urinaire est composé : des reins, les uretères, la vessie, l’urètre et se termine par le méat urinaire.

I.2. INFECTION URINAIRE I.2.1. Définition

Elle est définie par une multiplication microbienne au sein des voies urinaires associée à une réaction inflammatoire locale et résulte d’un déséquilibre entre les défenses naturelles de l’hôte et le pouvoir pathogène des agents infectieux. Les infections urinaires peuvent être situées au niveau des voies urinaires inférieures comme au niveau des voies urinaires supérieures.

Selon la localisation de l’infection, on distingue trois types d’infections urinaires que sont [21] :

L’urétrite

Elle désigne une inflammation de l’urètre et se caractérise par une douleur au cours des mictions.

(18)

La cystite

Elle est due à une inflammation de la vessie et se manifeste par une douleur au cours des mictions et une pyurie.

Ce type d’infection se caractérise par :

 Des brûlures urétrales ;

 Une sensation de pesanteur pelvienne ;

 Une pollakiurie parfois impérieuse ;

 Des urines troubles témoignant de la prolifération bactérienne et de l’hyperleucocyturie.

La pyélonéphrite

Il s’agit d’une inflammation aiguë du rein soit du bassinet soit des glomérules rénaux avec atteinte du parenchyme rénal par des traînées de néphrites interstitielles suppuratives générales.

Elle se manifeste le plus souvent par une sémiologie bien typée : - La fièvre d’apparition brutale à 39° C.

- Une douleur lombaire unie ou bilatérale continue.

-Les signes urinaires peuvent être importants, avec dysurie et pollakiurie ; mais ces signes ne sont toujours pas présents.

I.2.2. Les symptômes d’une infection urinaire

Elle se caractérise par la présence de pus dans les urines due à une altération d’un grand nombre de leucocytes.

Les symptômes les plus connus :

Des douleurs ou des brûlures en urinant ;

Une fréquence anormalement élevée de miction durant le jour ;

Une envie persistante d’uriner ;

Des urines troubles ou non qui dégagent une odeur désagréable ;

Une pesanteur dans le bas-ventre ;

(19)

Pas de fièvre s’il s’agit d’une simple cystite. Dans le cas d’une infection des reins ;

Une fièvre élevée ;

Des frissons ;

Des douleurs intenses dans le bas du dos ou dans l’abdomen au niveau des organes sexuels ;

Des vomissements ;

Une altération de l’état général

La dysurie, les douleurs mictionnelles et les envies fréquentes et pressantes d’uriner sont aussi caractéristiques d’une infection urinaire.

I.3. L’INFECTION NOSOCOMIALE I.3.1. Définition

Selon le conseil supérieur d’hygiène publique de France en 1992, une infection est dite nosocomiale lorsqu’elle est acquise à l’hôpital dans l’un des cas suivant :

-Cas 1 : si aucune infection antérieure du même site n'était présente ou en incubation à l'admission.

-Cas 2 : si une infection antérieure du même site était présente mais le micro- organisme est différent ou l'infection précédente était considérée comme guérie.

-Cas 3 : si l'état à l'admission n'est pas connu et l'infection est apparue après un délai de 48 heures.

(20)

I.3.2. Les facteurs de risques de l’infection urinaire sur sonde

Le risque d'infection dépend de la durée du cathétérisme, du sexe, de l'âge et de la présence de maladies associées [4]. Près de 10% des malades admis à l'hôpital ont eu à un moment donné une infection sur sonde. Le sondage est le facteur essentiel de l'infection urinaire. Certaines études démontrent que les mécanismes de colonisation et d'infection sont dus à la sonde [16]. La durée est un véritable facteur de risque dans l’apparition d’une infection sur sonde. Ainsi elle serait de 15 à 30 % au bout d'une semaine, 25 à 50 % au bout de deux semaines, 50 à 90% après deux semaines [19]. Il est évident qu'il est parfois indispensable de sonder un malade. Cependant, il faut savoir que le risque d'infection augmente avec la durée de sondage, à raison de 5 à 10% par jour de cathétérisme [11].

I.4. PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES NOSOCOMIALES Le sondage urinaire est un geste invasif couramment réalisé dans les services hospitaliers. L'infection urinaire nosocomiale reste la plus fréquente des infections nosocomiales en dépit des efforts de prévention. En France, jusqu'en 1990, les études publiées étaient rares. Une étude effectuée en 1985 sur 5 hôpitaux dans des services de chirurgie montrait que l'infection urinaire nosocomiale représentait 25 à 57% de l'ensemble des infections nosocomiales [19]. 80% de ces infections urinaires nosocomiales sont associées à la mise en place d'une sonde vésicale [21].

Au Bénin une étude portant sur la gestion du risque infectieux associé aux soins et services au CNHU-HKM en 2012 portant sur 193 patients hospitalisés a montré que 9,84% des patients étaient touchés par l’infection nosocomiale.

Parmi ces infections, l’infection urinaire était la plus représentée avec une prédominance de 32% [18].

(21)

I.5. PHYSIOPATHOLOGIE DE L’INFECTION URINAIRE SUR SONDE Elle perturbe le cycle du fonctionnement normal de la vessie : celle-ci se remplit jusqu'à atteindre un volume critique qui déclenche la vidange, l'urètre s'ouvre alors pour permettre le passage de l'urine.

A la fin de la miction, la vessie est vide et le collapsus vésical a en lui-même un effet protecteur contre l'infection. La présence de la sonde perturbe ce cycle normal en le remplaçant par un flux d'urine continu. Ni la vessie ni l'urètre ne peuvent se tordre du fait de la présence du ballonnet de la sonde dans la vessie et de la sonde elle-même dans l'urètre. Celle-ci, par la pression qu'elle exerce sur la paroi urétrale est responsable de troubles de la vascularisation à l'origine de microtraumatismes muqueux urétraux. Au niveau vésical, le ballonnet génère des petites ulcérations de la muqueuse qui altèrent le film protecteur et sont autant de portes d'entrées pour les germes [15].

En présence d’une sonde vésicale, les bactéries peuvent coloniser la vessie de trois façons :

- par la voie extraluminale où des bactéries colonisent l’espace qui sépare le cathéter et l’épithélium de l’urètre pour y former un biofilm,

- au moment de l’insertion de la sonde où les bactéries présentes au niveau du méat sont introduites dans la vessie.

-par la voie intraluminale, où des bactéries en suspension dans l’urine provenant du sac de drainage gagnent la vessie [14].

(22)

I.6. LE DIAGNOSTIC DE L’INFECTION URINAIRE SUR SONDE

Le prélèvement est effectué sur le site prévu à cet effet, sur la tubulure du collecteur après l’observation des règles d’asepsie.

Comme le diagnostic biologique de toutes infections urinaires, il repose sur l’examen cytobactériologique des urines qui comporte d’une part la cytologie visant à apprécier l’élément figurés de l’urine autres que les bactéries(les leucocytes, les levures, les cylindres, les cristaux etc.).

La deuxième étape est l’examen bactériologique qui consiste à déterminer la bactériurie et le type de bactérie responsable de l’infection. De ce fait, il est nécessaire de s’assurer de la qualité du prélèvement afin d’obtenir un meilleur résultat. L’absence de leucocyturie et de bactériurie signe l’absence d’infections urinaires.

I.7. LES BACTERIES EN CAUSES

Les principaux germes pathogènes isolés le plus souvent des infections urinaires communautaires et des infections urinaires nosocomiales sont:

I.7.1. Les bacilles Gram négatifs

 Les Entérobactéries

Ils sont responsables de 80 à 90 % des infections urinaires.

Les germes les plus fréquemment en cause sont:

- Escherichia coli : 80 % des infections urinaires communes de la femme - Citrobacter, Proteus, Providencia, Klebsiella.

(23)

Les bactéries Gram négatif non Entérobactéries

- Pseudomonas aeruginosa : fréquemment isolé, il pose souvent un problème de traitement du fait de sa multirésistance aux antibiotiques

- Acinetobacter : bactérie opportuniste dont le rôle dans les infections nosocomiales va croissant.

I.7.2. Les Cocci Gram positifs

Ils sont responsables de 5 à 10 % des infections. Ce sont entre autre:

- Enterococcus : E. faecalis

- Streptococcus du groupe D, G le plus souvent et B

- Staphylococcus aureus ou Staphylococcus epidermidis [4, 14].

(24)

CHAPITRE II

MATERIEL ET METHODES

(25)

II.1. CADRE D’ETUDE II.1.1. Cadre institutionnel

L’École Polytechnique d’Abomey-Calavi est une institution universitaire située dans l’enceinte de l’Université d’Abomey-Calavi. Elle comporte deux secteurs dont le secteur biologique et le secteur industriel. Notre formation s’est déroulée durant trois ans dans le Département de Génie de la Biologie Humaine.

II.1.2. Cadre technique

Notre étude s’est déroulée au laboratoire de l’hôpital de Mènontin. Au départ un centre de santé, l’hôpital de Mènontin est érigé en hôpital de la zone sanitaire de Cotonou 5. Le Centre de Santé de Mènontin devenu Hôpital de Mènontin est implanté au sud du Bénin dans la ville de Cotonou, dans Cotonou V, précisément dans le 9ème arrondissement (Fifaji). L’Hôpital de Mènontin est situé dans la rue pavée après le supermarché ʺBénin marchéʺ en quittant l’échangeur de Godomey à gauche et dans la première rue, puis à droite en quittant le stade de l’amitié dans la rue faisant face à Diamond Bank.

II.1.2.1. Présentation du laboratoire

Le laboratoire d’analyses biomédicales de l’Hôpital de Zone de Mènontin est situé à l’étage du bâtiment principal et l’extrême Est. Il dispose d’un hall d’accueil, d’une salle de prélèvement, d’un bureau pour la gestion administrative, d’une salle de garde, d’une salle multidisciplinaire pour la réalisation des analyses sanguines biologiques comme celles de la biochimie, de l’immunologie, de l’hématologie, de l’hémostase de l’endocrinologie et de l’immunohématologie. Il dispose également d’une banque de sang et d’une salle de microbiologie dans laquelle se déroulent les examens de bactériologie, de parasitologie et de mycologie. Le laboratoire dispose de plusieurs grands automates à savoir l’automate d’immunochimie Mini VIDAS, l’automate d’hématologie Sysmex XS 500i et l’analyseur d’ions Easylite Plus, l’automate d’électrophorèse. Les paramètres biochimiques et l’hémoglobine glyquée sont dosés respectivement grâce à l’automate de biochimie Mindray BS200 et au néphélomètre Nephstar.

(26)

Le laboratoire dispose également d’une hotte à flux laminaire, d’un autoclave sanoclave, d’un réfrigérateur, d’une étuve bactériologique, d’un poupinel d’un automate d’identification et d’antibiogramme, le biomérieux VITEK2.

Le personnel travaillant dans ce laboratoire est animé par 9 biologistes médicaux de quatre aides de laboratoire, une secrétaire et un agent d’entretien. Divers examens s’effectuent au laboratoire de façon continue.

II.2. MATERIEL

II.2.1. Matériel biologique

Le matériel biologique utilisé a été constitué des échantillons d’urine prélevés juste après pose de la sonde et 48 heures après pose de la sonde chez 30 patients portant une sonde vésicale.

II.2.2. Fiche d’enquête

Une fiche d’enquête a été conçue pour chaque échantillon d’urines (Annexe).

II.2.3. Appareils

Dans le cadre de ce travail, nous avons utilisé une centrifugeuse, un poste de sécurité microbiologique, une étuve à 37°C, une balance électronique, un microscope optique et un autoclave.

II.2.5. Les réactifs et colorants

Les réactifs et colorants utilisés pour la réalisation de ce travail sont entre autres, le violet de gentiane, le lugol, la fuchsine, l’alcool à 70°, le plasma lyophilisé de lapin, l’eau oxygénée, le mélange Acide Nalidixique et Colistine.

II.2.5. Milieux de culture

Dans le cadre de ce travail, nous avons utilisé la gélose Mueller Hinton, la gélose de Chapman, la gélose CLED, la gélose de DNase, la gélose au sang frais de mouton, la gélose EMB, la galerie Api 2OE et le Bouillon Trypticase Soja.

(27)

II.2.6. Autre matériel

Il s’agit des flacons stériles d’ECBU, des boites de Pétri, des tubes à hémolyse stériles, des seringues, des aiguilles, d’une anse de platine, d’un bec Bunsen, d’un plateau de prélèvement, d’une pince à clamper, d’un portoir, des gants latex non stériles, du coton hydrophile, des lames et des lamelles.

II.3. METHODES II.3.1. Type d’étude

Il s’agit d’une étude prospective qui s’est déroulée du 23 juillet au 22 octobre 2018 au laboratoire de l’hôpital de Mènontin.

II.3.2. Préparation des milssieux de culture

Tous les milieux de culture utilisés ont été préparés et stérilisés selon les recommandations des fabricants(Annexe2).

II.3.3. Critères d’inclusion

Ont été inclus dans cette étude tout patient hospitalisé à l’hôpital de Mènontin et programmé pour un sondage pendant la période d’étude. Le consentement de tous ces patients a été obtenu.

II.3.4. Prélèvement des échantillons d’urines.

La sonde a été au préalable clampée pendant environ 10 minutes pour laisser l’urine s’accumuler en amont. La ponction a été effectuée au-dessus du clamp après l'asepsie de la zone à ponctionner par l'alcool iodée à 70°. Environ 20 ml d'urines ont été prélevées à travers la tubulure de la sonde urétrale à l'aide d'une seringue stérile de 20cc dans les conditions rigoureuses d’asepsie dans les dix minutes qui suivent la pose de la sonde et 48 heures après la pose de la sonde.

Les flacons d’ECBU ont été ensuite étiquetés et acheminés directement au laboratoire pour les manipulations.

(28)

II.3.5. Manipulations au laboratoire II.3.5.1. Premier jour

II.3.5.1.1.Traitement des échantillons

Après l’examen macroscopique, chaque échantillon d’urines a été réparti dans deux tubes à hémolyse à raison de 10ml par tube et numérotés respectivement 1 et 2. Le tube n°1 a été directement utilisé pour ensemencer la gélose CLED. Le tube n°2 a été centrifugé à 3000 tours/minute pendant 10 minutes. Le culot a ensuite été utilisé pour réaliser l’examen microscopique et la culture.

II.3.5.1.2. Examen macroscopique

Il consiste à voir la couleur, la turbidité et les éléments surajoutés de l’urine.

II.3.5.1.3. Examen microscopique direct Il comprend l’état frais et l’état coloré au Gram.

a) État frais

Une préparation a été obtenue en mettant entre lame et lamelle une goutte de culot urinaire. L’observation a été faite au microscope à l’objectif X40. Il a permis de voir la présence ou non de bactéries, leur mobilité éventuelle et la présence des éléments figurés notamment les leucocytes.

b) État coloré au Gram

Un frottis mince réalisé à partir du culot urinaire a été coloré au Gram (Annexe3). L’observation a été faite à l’objectif X100. Il a permis de voir la morphologie, le Gram des bactéries, leur mode de regroupement et le degré de l’infection.

II.3.5.1.4. La culture

Le culot urinaire a été ensemencé sur des milieux de culture choisis sur la base des résultats obtenus à l’examen microscopique. Tous les milieux ensemencés ont été incubés à l’étuve à 37°C pendant 24heures.

(29)

II.3.5.1. Deuxième jour

Cette journée a été consacrée à la lecture des milieux ensemencés,à l’examen de Gram contrôle et à la réalisation des tests d’identification.

II.3.5.1.1. Lectures des milieux ensemencés

Les milieux ensemencés ont été lus. La bactériurie a été déterminée à partir du milieu CLED en comparant la densité des colonies présentes sur le milieu à une série de reproductions étalon (10,3 104, 105 106 ,107/ml).

II.3.5.2.1. Le Gram de contrôle

Un examen de contrôle a été réalisé. Pour ce faire, un frottis coloré au GRAM à partir de chaque type de colonie a été effectué et observé au microscope à l’objectif à immersion. Il a pour but de confirmer les résultats de l’examen microscopique direct.

II.3.6.1.3. Réalisation des tests biochimiques

Une série de test biochimique a été réalisée en fonction du type de bactérie isolée.

Pour les bacilles à Gram négatif, il a été recherché la catalase, l’oxydase et la galerie Api 20E. La galerie ainsi ensemencée a ensuite été incubée à l’étuve à 37°C pendant 24h.

Quant aux cocci Gram positif, Une série de tests biochimiques a été réalisée.

Il s’agit notamment de la catalase, la recherche de staphylocoagulase libre et la DNase.

a) Recherche de la catalase

Une goutte d’eau oxygénée a été déposée sur une lame de verre porte objet.

Ensuite une colonie isolée a été prélevée à l’aide d’une anse de platine et émulsionnée dans la goutte d’eau. Le dégagement de bulles gazeuses signale la présence de la catalase.

(30)

b) Recherche de l’oxydase

Un disque d’oxydase a été posé sur une lame porte objet. Le disque a été ensuite humidifié avec une goutte d’eau distillée stérile. A l’aide d’une pipette Pasteur, une colonie de la souche bactérienne a été écrasée sur le disque mouillé.

L’apparition d’une coloration violacée signe la présence d’une oxydase.

c) Recherche de la staphylocoagulase libre

Technique

 Prélever dans un tube à hémolyse 0,5 ml de la suspension de 24 heures de la souche à étudier ;

 ajouter 0,5 ml de suspension de plasma lyophilisé de lapin ;

 incuber le mélange à 37 °C pendant 24 heures.

Lecture

La lecture est faite toutes les 2 heures pendant les 6 premières heures et 24 heures après. En cas de présence de coagulum dans le tube, la bactérie produit la Staphylocoagulase Libre. Dans le cas contraire, la recherche de la staphylocoagulase libre est négative.

d) Recherche de la DNase

Technique

- Ensemencer par stries longitudinales d’environ 3cm la gélose DNase à l’aide d’une anse de platine chargée de la colonie de staphylocoque sélectionnée ;

- incuber à l’étuve à 37° Celsius pendant 24 heures ;

- déposer en un point de la strie une à deux gouttes d’acide chlorhydrique dilué au dixième puis laisser agir pendant 5 minutes.

Lecture

La présence d’une zone claire autour de la strie traduit la production de la DNase, une caractérisation spécifique de Staphylococcus aureus.

II.3.5.3. Troisième Jour

Le troisième jour a été consacré à la lecture des tests biochimiques, de la

(31)

CHAPITRE III

RESULTATS ET COMMENTAIRE

(32)

III.1. RESULTATS

III.1.1. Caractéristiques de la population d’étude Tableau I : Répartition des patients en fonction du sexe

Effectifs Fréquences

Masculin 6 20%

Féminin 24 80%

Total 30 100%

La population d’étude a été fortement dominée par le sexe féminin (80%).

(33)

Tableau II: Répartition des patients en fonction des tranches d’âges

Tranches d’âges Effectifs Fréquences

[17;27[ 11 36,67%

[27;37[ 7 23,33%

[37;47[ 4 13,33%

[47;57[ 0 00%

[57;67[ 2 6,67%

[67;77[ 5 16,67%

[77;87[ 1 3,33%

TOTAL 30 100%

Les tranches d’âges de 17 à 27ans et de 27 à 37 ans sont les plus représentées avec les proportions respectives de 36,67% et 23,33%.

(34)

Tableau III: Répartition des patients en fonction des services

Service Effectifs Fréquences

Réanimation 23 76,67%

Médecine 5 16,67%

Urgences 2 6,67%

Total 30 100%

La plupart des patients inclus dans cette étude provenaient du service de réanimation (76,67%).

(35)

Tableau IV: Répartition des services en fonction du respect des règles d’hygiène avant pose de la sonde

Services

Paramètres observés Hygiène

des mains avant pose de la sonde

Port de gants avant pose de la sonde

hygiène corporelle du patient avant pose de la sonde

Désinfection du site de pose de la sonde

Asepsie de la sonde

Médecine 0% 100% 0% 0% 0%

Urgences 0% 100% 0% 0% 0%

Réanimation 0% 100% 100% 0% 0%

Les mêmes pratiques d’hygiène s’observent dans les trois services en dehors de la réanimation qui pratique l’hygiène corporelle du patient avant pose de la sonde.

(36)

Tableau V: Répartition des patients en fonction du motif de sondage

Effectifs Fréquences

Césarienne 11 36,67%

Hypercinésie totale 1 3,33%

Diabète 4 13,33%

Rétention urinaire 1 3,33%

AVC 7 23,33%

Laparotomie 2 6,67%

Péritonite 2 6,67%

Pré-éclampsie sévère 1 3,33%

Cancer de l'ovaire 1 3,33%

Total 30 100%

La césarienne représente la principale cause du sondage chez les patients inclus dans cette étude avec une proportion de 36,67%.

(37)

III.1.2. Résultats de la culture

III.1.2.1. Résultats de la culture 10 minutes pose de la sonde

Tableau VI: Répartition des échantillons en fonction des résultats de la culture

10 minutes après pose de la sonde

Culture Effectifs Fréquences

Positive 0 0,0%

Négative 30 100%

Total 30 100%

Aucun des 30 échantillons d’urines prélevés 10 minutes après pose de la sonde n’a donné une culture positive.

(38)

III.1.2.2. Résultats de la culture 48 heures après pose de la sonde.

Tableau VII: Répartition des échantillons en fonction des résultats de la culture après 48 heures

Culture Effectifs Fréquences

Positive 13 43,33%

Négative 17 56,67%

Total 30 100%

A la culture, 43,33% (13/30) des échantillons d’urines ont donné une culture positive.

(39)

III.1.3. Répartition des résultats de la culture en fonction des données de la population d’étude 48 heures après pose de la sonde

Tableau VIII : Répartition des échantillons en fonction du sexe et des résultats de la culture après 48 heures

Sexe Culture

Masculin Féminin

Total

Positive 3 (50%)

10 (41,67%)

13 (43,33%)

Négative 3 (50%)

14 (58,33%)

17 (56,67%)

Total 6 (100%)

24 (100%)

30 (100%)

Sur les 6 échantillons d’urines provenant des hommes, 50% (3/6) ont présenté une culture positive. Chez les femmes, le taux de positivité a été évalué à 41,67%(10/24).

(40)

Tableau IX: Répartition des échantillons en fonction des tranches d’âges et des résultats de la culture après 48 heures

Culture Tranches d’âges

Positive Négative Total [17;27[ 4

(36,36%)

7 (63,64%)

11 (100%)

[27;37[ 2

(28,57%)

5 (71,43%)

7 (100%)

[37;47[ 2

(50%)

2

(50%) 4 (100%)

[47;57[ 0

(0%)

0

(0%) 0 (0%)

[57;67[ 1

(50%)

1

(50%) 2 (100%)

[67;77[ 4

(80%)

1

(20%) 5 (100%)

[77;87[ 0

(0%)

1 (100%)

1 (100%)

Total 13

(43,33%)

17 (56,67%)

30 (100%)

On note un fort taux de culture positive chez les patients de la tranche d’âges de 67 à 77ans (80%).

(41)

Tableau X: Répartition des échantillons d’urine en fonction des services et des résultats de la culture après 48 heures

Culture Services

Positive Négative

Total

Médecine 3

(60%) 2

(40%)

5

(100%)

Urgences 2

(100%) 0

(0%)

2

(100%)

Réanimation 8

(34,78%) 15

(64,22%) 23

(100%)

Un fort taux de culture positive a été enregistré dans le service des urgences (100%) suivi du service de la médecine (60%).

(42)

Tableau XI: Répartition des échantillons en fonction de la leucocyturie et des résultats de la culture après 48 heures

Culture Leucocyturie

Positive Négative

Total

Significative (≥104/ml)

13 (100%)

1 (5,88%)

17 (56,67%)

Non Significative (<104/ml)

0 (0%)

16 (84,12%)

13 (43,33%)

Total 13

(100%)

17 (100%)

30 (100%)

Parmi les échantillons ayant donné une culture négative, 5,88% (1/17) ont une leucocyturie significative.

(43)

Tableau XII: Répartition des échantillons en fonction des résultats de la culture et des espèces bactériennes isolées après 48 heures.

Espèces Effectifs

Fréquences

Présence 13 43,33%

- Bacilles Gram négatif 12 92,3%

Escherichia coli 10 76,92%

Klebsiella oxytoca 1 7,69%

Proteus mirabilis 1 7,69%

- Cocci Gram positif 1 7,69%

Staphylococcus aureus 1 7,69%

Absence 17 56,67%

Total 30 100%

Les bactéries isolées sont majoritairement des entérobactéries (92,3%).

(44)

III.2. COMMENTAIRE

Le présent travail a eu pour objectif général de contribuer à une meilleure prise en charge des patients portant une sonde vésicale.

Les femmes ont constitué 80% de la population d’étude. Ce constat montre que les femmes sont les plus sondées pendant la période d’étude.

L’analyse des fiches d’enquête a montré que la plupart des membres du personnel ne respectent pas les règles d’hygiène au cours du sondage. Le service de réanimation est le seul qui pratique l’hygiène corporelle du patient avant pose de la sonde. Ce service serait à l’image des autres services si cette pratique n’était pas de règle au bloc opératoire. Il s’agit d’une ignorance ou d’une négligence des règles élémentaires d’hygiène au cours du sondage.

Aucun des échantillons d’urine prélevés 10 minutes après pose de la sonde n’a donné une culture positive. Cela montre qu’aucun de ces patients ne faisait d’infection urinaire avant pose de la sonde.

Sur les 30 échantillons d’urine analysés 48 heures après pose de la sonde, 43,33% ont présenté une culture positive avec une leucocyturie significative. Ceci biologiquement, témoigne d’une infection urinaire. Toutefois, un échantillon d’urine avec une leucocyturie significative a donné une culture négative. Cet échantillon pourrait provenir d’un patient sous traitement antibiotique ou en début d’infection.

La prévalence élevée (43,33%) des infections urinaires révélée par la présente étude montre le rôle de la sonde dans la contamination du tractus urinaire. En effet, il a été constaté une augmentation de la proportion des patients infectés deux jours après pose de la sonde.

(45)

Cette prévalence, nulle au début, est passée à 43,33% deux jours après pose de la sonde. Cette situation pourrait être due au manque d’hygiène observé pendant la pose de la sonde.

Au nombre des échantillons pathologiques, 76,92% (10/13) provenaient des femmes. Ce constat pourrait être lié à leur forte prédominance dans la population d’étude ou à des raisons anatomiques comme la proximité du méat urétral, du vagin et de l’anus chez la femme [3].

Il a été noté un fort taux de culture positive chez les patients de la tranche d’âges de 67 à 77ans. Ce résultat montre que le risque infectieux lié au port de sonde vésicale augmente avec l’âge. Cela pourrait être dû à la faiblesse du système immunitaire de ces personnes âgées [4].

Les bactéries isolées sont majoritairement des entérobactéries avec une prédominance d’Escherichia coli. Les entérobactéries étant des bactéries de la malpropreté, leur isolement dans cette étude montre une ou des sources de contamination fécale. Il s’agit soit de l’hygiène corporelle défectueuse du patient, soit de l’hygiène des mains inadéquate, ou encore du manque d’entretien du système clos de la sonde.. Il est donc impérieux de renforcer les mesures d’hygiène au cours et après la mise en place d’une sonde vésicale. Il s’agit de procéder à une toilette corporelle du patient, une désinfection du site de sondage, une manipulation aseptique de la sonde et un bon entretien du système de recueil d’urines.

(46)

De l’ensemble des résultats obtenus de ce travail, il ressort que 43,33% des patients ont présenté une infection urinaire sur sonde. Les femmes et les personnes âgées ont été les plus touchées. Les bactéries isolées sont majoritairement des entérobactéries avec une prédominance d’Escherichia coli. Il est donc capital de renforcer les mesures d’hygiène dans les services hospitaliers pour limiter le nombre de cas d’infections urinaires liées au port de sonde vésicale. Il faut également évaluer les indications du sondage afin d’en limiter au maximum la durée pour une meilleure charge des patients.

Pour limiter les risques d’infections liées au port de sonde vésicale, il faut : - éviter les sondages vésicaux non indispensables ;

- respecter les règles d’asepsie lors du cathétérisme vésical ;

- faire une toilette génito-anale et autour de la sonde au quotidien ; - maintenir un drainage incliné ;

- vider régulièrement le sac collecteur ;

- éviter le contact du sac collecteur avec le sol.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

(47)

1- Amoussou R.K., Acakpo A.S., Ami-Toure R., Koukoui Y.N.R., Vodungbo V., Koulony O. et al. Annuaire des statistiques sanitaires. Ministère de la santé, Bénin, 2012 ; 121p.

2- Ben Haj Khalifa A., Khedher M. Fréquence et résistance aux antibiotiques des bactéries uropathogènes à l’hôpital universitaire Tahar sfar de Mahdia. Revue Tunisienne d’Infectiologie. 2010 ; 4(2) : 57-61.

3- Berland Y ., Dussol B. Néphrologie pour l’interne. Faculté de Marseille, 2000, 30 p.

4- Butreau L.M., Botto H. Infections urinaires nosocomiales. Paris: Progrès en urologie, 1997, 7 : 674-682

5-Carlet J., Guibert J. Infections urinaires nosocomiales : Epidémiologie, dépistage, prévention et conduite à tenir. rev. Prat, 1989 ; 39(16) : 1386-1391 6-Comes J.F. Epidémiologie bactérienne des cystites non compliquées en Lorraine. Thèse de doctorat en Biologie médicale, Nancy. Faculté de médecine de l’Université Henri Poincaré, 2011, 89 p.

7- Conférence de Consensus Co-organisée par la SPILF et l’AFU. Infections urinaires nosocomiales de l’adulte. Médecine et Maladies Infectieuses, Paris : Institut Pasteur, 2002.

8- Comité de Lutte Contre les Infections Nosocomiales. Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales. Paris Nord, 1996. Bulletin hebdomadaire, 1997; 36:163-173.

9- Esclarin De Ruz A., Garcia E., Herruzo R. Epidemiology and risk factors for urinary tract infection in patients with spinal cord injury. J Urol, 2000;

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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10- Garibaldi R.A., Burke J.P., Dickman M.L., Smith C.B. Factors predisposing to bacteriura during indwelling urethral catheterization . New Engl.

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11-Guibert J. Examen cytobactériologique des urines : Réalisation et interprétation .Rev. Prat., 1990 ; 40 (14) : 1267-1278.

12-Kaunan L.M. Aspect bactériologique des infections urinaires à Abidjan.

Thèse pour l’obtention du grade de Doctorat en Médecine. Faculté de Médecine, Université de Cocody, Côte d’Ivoire, 1988; 96 p.

13- Konan K.P.G. Prévalence de l'infection urinaire chez des sondés dans le service d’urologie du CHU de Cocody : Étude Préliminaire. Mémoire de Certificat d’Etudes Spéciales de Bactériologie-Virologie. Faculté de Médecine, Université de Cocody, Côte d’Ivoire, 1995 ; 74p.

14-Kouadio K. Infection urinaire nosocomiale dans un service de Réanimation du CHU de Treichville. Thèse de Doctorat en biologie médicale. Faculté de Médecine, Université de Treichville, Côte d’Ivoire, 1992; 131p.

15-Kunin C.M. Can we build a better urinary catheter? N.Engl. J. Med. 1988;

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16-Lomberg H., Hanson L.A., Jacobson B., Leffler H., Svanborg-Eden C.

Correlation of blood group, vesico ureteral reflux, and bacterial attachment in patients with recurrent pyelonephritis. New Engl. J. Med. 1983; 308(20):1189- 1200.

17-Margill S.S., Edward J.M., Beldaus Z.G., Dumyati G., Kainer N.A., Lynfield R. Maloney R. Multistate point-prevalence survery of healthcare- associated infections. New Engl J. Med. 2014; 370: 1198-1208.

18-Ouendo E.M., Saizonou J., Degbey C., Glele Kakai C., Glele Y., Makoutode M. Gestion du risque infectieux associé aux soins et services au

(49)

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19- Richet H., Galicier C. et al. Incidence des infections acquises dans les services de chirurgie de cinq hôpitaux. Presse Med. 1985 ; 14 : 1275-1277.

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à propos de 261 épisodes. La Tunisie Médicale. 2010; 88 (9): 629-633.

21-Soula G.H., Pichard E., Soula G.G., Kodio A. Etude bactériologique des infections urinaires à Bamako : orientation pratique. Médecine d'Afrique Noire.1990; 37 (5): 243-249.

22-Trautner B.W., Hull Ra, Darouiche R. Role of biofilm in catheter associated urinary tract infection. Am J Infect Control. 2004; 32(3):177-183.

23-Zarb P., Coignard B. et al. The European Center for Disease Prevention and Control (ECDPC) pilot point prevalence survey of healthcare-associated infections and antimicrobial use. Euro Surveili. 2012; 17(46): 203-216.

(50)

ANNEXE1: Fiche d’enquête Date :………//

Nom et prénoms du patient………..//

Age :………// Sexe :………. //

Service :………..//

Motif de sondage :………..//. N° d’échantillon :……..//

Durée du sondage au second prélèvement :………//

-Patient sous antibiotique ? Oui lequel……… ? Non

 Lavage des mains avant pose de la sonde ? Oui Non

 Port de gant avant sondage ? Oui Non

 Toilette corporelle du patient ? Oui Non

 Asepsie de la sonde ? Oui Non

 Désinfection du site de pose ? Oui Non

 Aspect macroscopique :………. //

 Aspect microscopique

□État frais………..//

Leucocyturie :………..//

□État coloré au Gram………//

 Culture

□Culture positive Bactériurie………// Culture négative

 Germe identifié :………..//

ANNEXE1

(51)

ANNEXE 2 : Préparation des milieux de culture

Gélose de Chapman

 Mettre 111g de poudre dans 1L d’eau distillée ;

 Mélanger jusqu'à obtention d’une solution homogène ;

 Laisser bouillir pendant 1min ;

 Stériliser à l’autoclave à 121°C pendant 15min ;

 Répartir en boîte de Pétri.

Gélose DNase

 Mettre 39g de poudre dans 1L d’eau distillée ;

 Porter à ébullition jusqu’à dissolution complète ;

 Stériliser à 121°C pendant 15min ;

 Mélanger et couler en boîte de Pétri.

Gélose Mueller-Hinton

 Mettre 35g de poudre dans 1litre d’eau distillée.

 Porter à ébullition jusqu’à dissolution complète.

 Stériliser à l’autoclave à 121°C pndant15mim.

 Répartir en boîte de Pétri de manière à avoir une hauteur de 4mm

Gélose Cystéine-Lactose-Electrolyte-Déficient

 Mettre en suspension 36,1g de milieu déshydraté (BK020) dans un litre d’eau distillée ou déminéralisée ;

 Porter lentement le milieu à ébullition sous agitation constante et l’y maintenir durant le temps nécessaire à sa dissolution ;

 Répartir en tubes ou en flacons ;

 Stériliser à l’autoclave à 121°C pendant 15 minutes.

Il a été ensuite coulé dans des boîtes de Pétri a raison d’un volume de 10 ml par boîte. Les plaques de gélose ainsi préparées ont été conservées au réfrigérateur à -4°C jusqu’à utilisation.

(52)

Gélose lactosée à l’Eosine et au Bleu de Méthylène (EMB)

 Mettre 37,5g de poudre en suspension dans un litre d’eau distillée ;

 Porter à ébullition jusqu’à la dissolution complète ;

 Répartir la préparation dans des flacons ;

 Stériliser à l’autoclave à 121°C pendant 15 minutes.

Gélose au sang frais + ANC

 Laisser refroidir à 45°-50°C la gélose Columbia préalablement préparée;

 Ajouter 5% de sang de mouton défibriné stérile, le mélange ANC

 Bien homogénéiser et couler en boîte de Pétri ;

 Laisser solidifier et conserver au réfrigérateur à 4°C.

Bouillon Trypticase Soja

 Mettre en suspension 35g de poudre dans un litre d’eau distillée ;

 Porter à ébullition jusqu’à la dissolution complète ;

 Répartir dans des flacons puis stériliser à 121°C pendant 15 minutes.

(53)

ANNEXE 3 Coloration de Gram

Réaliser un frottis mince homogène avec le culot

 Technique

 Laisser sécher le frottis réalisé près du bec bunsen.

 Fixer le frottis en passant le dos de la lame une à deux fois à la flamme ;

 Placer le frottis à colorer horizontalement sur un support de coloration ;

 Recouvrir le frottis du violet de gentiane pendant une minute ;

 Rejeter le colorant et le rincer à l’eau courante ;

 Recouvrir ensuite le frottis de la solution de lugol pendant une minute, rejeter le Lugol et le rincer de nouveau ;

 Procéder à une décoloration goutte à goutte avec de l’alcool à 95° jusqu’à l’apparition de la première goutte incolore ;

 Rincer abondamment la lame et le recouvrir de la fuchsine diluée au 1/10ème pendant vingt secondes ;

Enfin rincer abondamment la lame à l’eau courante, laisser sécher le frottis.

 LECTURE

Examiner la lame colorée à l’objectif à immersion. Apprécier la présence ou non de germes, leur Gram leur morphologie et leur mode de regroupement afin de choisir les milieux adéquats.

(54)

LISTE DES ENSEIGNANTS ... i

DEDICACE ... iii

REMERCIEMENTS ...iv

HOMMAGES ...vi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... vii

LISTE DES TABLEAUX ... viii

SOMMAIRE ... ix

RESUME ... x

ABSTAXT………...x

i INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ... 3

I.1. L’APPAREIL URINAIRE ... 4

I.2. INFECTION URINAIRE ... 4

I.2.1. Définition ... 4

I.2.2. Les symptômes d’une infection urinaire ... 5

I.3. L’INFECTION NOSOCOMIALE ... 6

I.3.1. Définition ... 6

I.3.2. Les facteurs de risques de l’infection urinaire sur sonde ... 7

I.4. PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES NOSOCOMIALES ... 7

I.5. PHYSIOPATHOLOGIE DE L’INFECTION URINAIRE SUR SONDE ... 8

I.6. LE DIAGNOSTIC DE L’INFECTION URINAIRE SUR SONDE ... 9

I.7. LES BACTERIES EN CAUSES ... 9

I.7.1. Les bacilles Gram négatifs ... 9

I.7.2. Les Cocci Gram positifs ... 10

CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES ... 11

II.1. CADRE D’ETUDE ... 12

II.1.1. Cadre institutionnel ... 12

II.1.2. Cadre technique ... 12

II.1.2.1. Présentation du laboratoire ... 12

II.2. MATERIEL... 13

II.2.1. Matériel biologique ... 13

II.2.3. Appareils ... 13

II.2.5. Les réactifs et colorants ... 13

TABLE DES MATIERES

(55)

II.2.5. Milieux de culture ... 13

II.3.4. Prélèvement des échantillons d’urines. ... 14

II.3.5.1. Premier jour ... 15

II.3.5.1.1.Traitement des échantillons ... 15

II.3.5.1.2. Examen macroscopique... 15

II.3.5.1.3. Examen microscopique direct ... 15

II.3.5.1. Deuxième jour ... 16

II.3.5.1.1. Lectures des milieux ensemencés ... 16

II.3.5.2.1. Le Gram de contrôle ... 16

II.3.6.1.3. Réalisation des tests biochimiques ... 16

II.3.5.3. Troisième Jour ... 17

CHAPITRE III: RESULTATS ET COMMENTAIRE... 18

III.1. RESULTATS ... 19

III.1.1. Caractéristiques de la population d’étude ... 19

III.1.2. Résultats de la culture ... 24

III.1.2.1. Résultats de la culture 10 minutes pose de la sonde ... 24

III.1.2.2. Résultats de la culture 48 heures après pose de la sonde. ... 25

III.1.3. Répartition des résultats de la culture en fonction des données de la population d’étude 48 heures après pose de la sonde ... 26

III.2. COMMENTAIRE ... 31

CONCLUSION ET SUGGESTIONS ... 33

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 34

ANNEXE ... 37

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