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^tanûc Croix de Toussaint, disant l'espoir de la rédemption et annonçant déjà la gloire de la résurrection

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13m* année Premier mensuel Illustré Fribourgeois Le numéro 60 cts Novembre 1958

A côté des soucis quotidiens, auxquels il faut faire face avec une attention infatigable, sinon toute la boutique s'en va à vau- l'eau, un Etat a encore des pro¬

blèmes majeurs, dont il ne saurait se départir s'il entend dominer son évolution et sauvegarder son existence.

Pour Fribourg, ces problèmes majeurs sont nombreux en cette année de grâce 1958 : (1) exploi¬

ter les chances pétrolifères du canton, (2> régler l'interminable affaire de l'Hongrin, (3) déter¬

miner le tracé des autoroutes nous concernant et participer au percement du Grand-St-Bernard, (4) utiliser les forces perdues de la Sarine en aval de Fribourg, (5) fixer notre enjeu dans la naviga¬

tion fluviale du Rhin aux lacs jurassiens, (6» s'engrener à l'uti¬

lisation pratique de l'énergie nu¬

cléaire, (7) développer et moder¬

niser nos services hospitaliers.

Problèmes, tous urgents et capi¬

taux.

L'un de ceux-ci, l'Hongrin, vient de trouver sa solution. Nous nous réjouissons de ce Que deux can¬

tons qui s'interpénétrent aussi inextricablement que Vaud et Fribourg aient trouvé le joint pour utiliser rationnellement un torrent de montagne. Et nous vou¬

lons souhaiter qu'il en aille sem- blablement dans tous les autres secteurs et avec tous nos voisins.

^tanûc

Croix de Toussaint, disant l'espoir de la rédemption et annonçant déjà la gloire de la résurrection. Photo J. MOIhauur, Fribourg

Dans ce numéro : Les défunts — S. S. Pie XII t et S. S. Jean XXIII — Exposition de monnaies — Marchés

?t braderie — Un nouveau cinéma — La Maison Weiss enbach — Nouvelle routé à Middes — Signature de la Convention de l'Hongrin — Tunnel routier du Grand-St-Bernard — Journées fribourgeoises des Sous-ofs — Un Fribourgeois secrétaire de la CEA — La pesée des fromages — Morat-Fribourg, Ping-Pong et Boxe.

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Paul Thoos

Père de famille de 4 jeunes enfants, M. Thoos vient d'être victime d'un tragique accident. Il passa ses pre¬

mières années au Mourct, puis à Gumefens. Installé à Avry-devant- Pont. il travaillait à la Scierie Fra- gnière, à Gumefens. Ouvrier très habile, très ingénieux, il avait res¬

tauré lui-même, avec beaucoup de goiit. sa maison qui est, aujourd'hui, plongée dans la désolation.

Mme Marcel Schroeter

Mme Pvina Schrœter était la fille de M. Albertano, fondeur à Bulle. Le dramatique accident qui lui coûta la vie ainsi que celle de son époux laisse orphelins deux enfants de 12 et de 7 ans. Epouse charmante et dévouée, elle consacra le meilleur d'elle-même à son cher foyer. Elle collabora à l'activité musicale de son mari en faisant partie des chœurs qu'il avait fondés.

M. Marcel Schroeter

M. Schrœter, originaire de Fétigny, était employé fédéral ; il était épris de musique. Les catholiques romands de Berne perdent en lui un chef et un ami, qui avait su leur apprendre le culte de la beauté par la musique sacrée. Ancien membre du Quatuor Kaolin, il créa et fonda différents chœurs, entre autres, celui de Saint- Grégoire qu'il dirigea à l'église de la Trinité le matin même de sa mort.

M. Arthur Gendre

L'Hôtel de la Tour, à Châtel- sur-Monsalvens, a perdu un chef bien aimé en. la personne de M.

Arthur Gendre, décédé à l'âge de 46 ans. Très courageusement, il accepta l'épreuve à laquelle la Providence le soumettait. Il mou¬

rut avec une sérénité admirable, laissant ainsi une vraie consola¬

tion dans le cœur de ceux qu'il quittait.*

M. Eloi Henseler

On a enterré, à Pully-sur-Lausanne, M. E. Henseler, commerçant, décédé à l'âge de 57 ans, des suites d'un ac¬

cident d'auto. Il avait exploité à Fri- bourg, durant de nombreuses années, un magasin de confection au Colisée.

Durant la guerre, il milita dans gar¬

des locales. Il fut parmi les premiers donneurs de sang. Il faisait partie des

< Samaritains », de la Gymnastique des Hommes, de la Garde de sûreté, du Ciné-club amateur.

M. Conrad Fasel M. Albert Zurkinden

Le Lt. colonel Conrad Fasel était of¬

ficier du Bat. 17 et du tir de l'arron¬

dissement 3, Président d'honneur des Carabiniers, Membre du comité du Tir fédéral de 1934, organisateur du Tir cantonal en 1937. Figure énergi¬

que et marquante de la députation singinoise au Grand Conseil, il fut pour son cher village de Guin un géomètre émérite, un Conseiller com¬

munal et un Directeur des Ecoles attentif et dévoué. Il était aussi Con¬

servateur du Registre foncier.

Homme jovial, d'une grande égalité d'humeur, pétillant d'esprit, M. Zur¬

kinden était né à Fribourg en 1903.

Apres de fructueuses études chez les Frères Marianistes de Brigue, il fit un apprentissage à la Brasserie du Cardinal. Durant un quart de siècle, on le trouve à Berne en qualité de comptable à l'Office fédéral des Importations et Exportations. Très attaché à Fribourg, il rentrait cha que soir dans son cher foyer.

M. Edouard Kunzler

M. Kunzler était directeur de la Fabrique « Charmag », à Estavayer- le-Lac, qu'il avait fondé. Il dirigeait le dicastère des Eaux et s'était oc¬

cupé de l'installation d'adduction de l'eau du lac, qui vient d'entrer en fonction. Personnalité d'un dyna- nisme remarquable, il fut Président de la paroisse réformée, membre de la Commission des Ecoles et Conseil¬

ler communal, représentant le parti radical.

M. Armand Charriàre M. J.-D. de Montenach M. Oscar Duriaux M. Paul Buntschu

Le jour de son 24me anniversaire, le jeune Armand Charrière. caissier du Ski-Club ». Berra » â la Roche, eut un terrible accident qui l'arracha à l'af¬

fection de sa famille. II était le fils dévoué de M. et Mme Oscar Char¬

rière, huissier communal à La Roche.

La Maison Scherly Fr., où il travail¬

lait comme menuisier, gardera de lui un souvenir ému. Les œuvres parois¬

siales perdent en lui un collaborateur de choix.

Le baron de Montenach, Dr en droit, était né pour la vie politique e*. inter¬

nationale. Il entra très jeune au Dé¬

partement politique fédéral qu'il quitta pour être successivement : Secrétaire général de la Commission germano-polonaise en Haute Silésie, Collaborateur direct du Secrétaire généra) de la Société des Nations, puis Secrétaire général de l'Organi¬

sation de coopération intellectuelle, enfin, durant la dernière guerre.

Directeur des intérêts étrangère â la légation de Suisse à Vichy.

M. Oscar Duriaux. avocat, personna¬

lité d'une grande finesse intellec¬

tuelle et morale, était très en vue dans la Société fribourgeoise de Genève. Il était le frère de MM. Du¬

riaux, maison de combustibles à Fri¬

bourg. Directeur de la Société Ano¬

nyme Fiduciaire Suisse, siège de Genève, pendant 35 ans, il était à la retraite depuis 2 ans. Il était resté très attaché à son village natal, Bon- nefontaine, ainsi qu'à son canton à qui il rendait de fréquentes visites.

La mort vient de ravir à sa jeune famille de 4 enfants un papa modèle.

C'était un artisan qualifié. En pos¬

session de deux certificats fédéraux, il collabora fructueusement à l'entre¬

prise paternelle. Ses qualités et ses connaissances professionnelles l'ap¬

pelèrent très tôt au poste de profes¬

seur des apprentis-selliers et tapis¬

siers. Dans l'armée, il était premier- lieutenant. Sportif passionné, il excel¬

lait dans la varappe et le ski.

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t S.S. LE PAPE PIE XII

En apprenant sa mort, beaucoup de jeunes, des enfants même, ont pleuré. Est-il témoignage plus poignant de cette « paternité » univer¬

selle que le « Pape » a exercée pendant vingt ans ? Pie XII est una¬

nimement et sincèrement regretté. Non seulement des catholiques, mais des chrétiens et des chefs spirituels d'autres religions. Et si la ville de Rome, sauvée par ce défenseur de la cité en 1943 — nous sommes allés visiter le quartier bombardé « hors les murs » où Pie XII était apparu soudain au milieu des ruines et des victimes et avons recueilli le récit d'un témoin de cette journée d'épouvante —, si Rome a manifesté son deuil d'une façon poignante, un Etat : Israël a mani¬

festé aussi, partout dans le monde, la part qu'il prenait à la mort de celui qui avait élevé infiniment haut la protestation de la conscience humaine devant l'abomination hitlérienne.

Avec des multitudes d'hommes de toute nation, religion et profes¬

sion, nous avons entendu et vu le Saint-Père. Il nous a parlé et le souvenir de ses paroles s'est inscrit indélébile et constitue un trésor projettant sa lumière sur la vie entière. Le secret de l'influence de Pie XII : Il a aimé l'humanité, chaque homme en particulier, comme le Christ lui-même nous aime. Il s'est attaché aux plus faibles, aux.

enfants, aux ouvriers, aux paysans, mais aussi aux savants, aux industriels, aux chefs, aux artistes et aux sportifs, à tous les hommes de bonne volonté qui collaborent par leur activité à la création de Dieu. Il a tissé ainsi, au nom de l'Esprit et de la morale, une trame mille fois reprise et renforcée entre l'Eglise et tous les hommes.

Il a été et restera le Pape de. l'Assomption. Sa piété filiale envers la Vierge Marie était profonde, essentielle. Son inhumation, à quel¬

ques pas de la tombe du Prince des Apôtres, a eu lieu le 13 octobre, jour anniversaire du grand miracle de Fatima, dans la confidence duquel il avait été mis personnellement. Vraiment, ce fut un Grand Pape qui donne une ouverture exceptionnelle sur les temps à venir.

Y.

S.S. LE PAPE JEAN XXIII En cet après-midi du 28 octobre 1958, dans le silence de la chapelle Sixtine, les baldaquins surmontant les sièges des cardinaux présents s'abaissèrent. Seul demeura relevé celui sous lequel avait pris place, jusque là, Joseph-Angelo Roncalli, patriarche de Venise. Ce dernier avait réuni, sur son nom, la majorité des voix requise par 'la consti¬

tution pontificale réglant l'élection. Il venait, devant l'autel du Juge¬

ment dernier, d'accepter l'honneur suprême et redoutable de succéder à saint Pierre à la tête de l'Eglise et déclara vouloir s'appeler Jean.

Lorsque le premier cardinal diacre, l'annonça, peu après, aux centai¬

nes de mille Romains qui emplissaient la place de Saint-Pierre et les avenues voisines, lorsque en même temps, sur les ondes, ce -nom fut révélé au monde entier, il y eut une certaine surprise : le cardinal Roncalli n'était pas de ceux qui, généralement, étaient entrés au conclave comme pape et son grand âge de 77 ans l'avait, pour beaucoup, exclu d'emblée des candidats possibles. Et depuis le XlVe siècle, aucun pape n'avait plus repris le nom de Jean...

Jean XXIII est fils de paysan, né dans le diocèse de Bergame au bord sud des Alpes, près des lacs où vient mourir la riche plaine lom¬

barde. Et, fils de paysan, il a les qualités de ceux qui vivent de la terre, il a leur finesse pleine d'humour, leur jovialité qui sait s'adapter à tous les milieux mais leur prestance aussi, physique et morale, qui en impose d'emblée et qui les range dans la catégorie de ceux qui ne s'en laissent pas conter.

A ces qualités naturelles Jean XXIII ajoute celles de sa culture qui lui a permis de devenir, non seulement un orateur de talent mais encore un fin diplomate. Et, avant de monter sur le siège patriarcal de Venise, où il était aimé de tous, il avait représenté le Saint-Siège tour à tour en Bulgarie, en Turquie et en France enfin comme nonce apostolique à Paris.

Tel est, en quelques traits, le nouveau pape dont les traits domi¬

nants sont la bonté, la sagesse et la modération. Certains, à l'annonce de son élection ont dit : — C'est à nouveau un Italien... Sans renier sa patrie, le pape n'est cependant plus Italien, mais universel — tra¬

duction littérale du mot catholique — et père de tous les fidèles. On a parlé aussi d'un pape de transition, vu son grand âge. Or il n'y a pas de transition mais une continuité dans la même foi et la même mission. On a parlé encore d'un pape politique et pourtant S. S.

Jean XXIII sera avant tout le chef spirituel et le pasteur d'une Eglise dont le roi n'est pas de cette terre et dont le royaume n'est pas de ce monde.

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CINEMA S

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Rue de Locarno 8 L'ouverture d'une nouvelle salle de cinéma passe un peu pour un événement. Cela se comprend. Ouvrir une salle de cinéma, c'est créer de nouvelles habitudes, c'est donner au public, en tenant compte de ses désirs, des chances supplémentaires de satisfaction dans le choix d'un spectacle. D'où cette curiosité bien légitime, car, de nos jours, qui ne va pas au cinéma ?

Le « Cinéma Studio » est une salle d'une centaine de places. Il a été aménagé avec goût et d'une façon très réussie. Tous les détails importants dans une telle réalisation ont été soigneusement étudiés et mis au point : rideau de scène, écran, acoustique, éclairage, visi¬

bilité et confort. A-t-il un but particulier ? Certes.

Son jeune directeur, M. Hugo Corpataux, se propose surtout de projeter des anciens succès du cinéma, des films que l'on ne peut plus voir dans les salles habituelles parce qu'ils sont hors du circuit com¬

mercial, mais qui ont toujours la faveur du public. Il s'agira néanmoins de films appelés couramment « spectaculaires >, c'est-à-dire dont la projection, précédée d'un avant-programme, est d'une durée courante et normale.

Enfin, et c'est là une originalité à relever, le « Cinéma Studio »

•présentera, de temps à autre, au public des actualités fribourgeoises.

Son directeur, un cinéaste de métier, a déjà à son actif des réalisa¬

tions qui ont été particulièrement goûtées chez nous. rth.

M

Maîtres d'états ayant participé' aux travaux :

Schelm Walter, entrepreneur, Fribourg — Egger Moritz, Unternehmer, Giffers — Menuiserie Milasevic & Hayoz, Fribourg — Etablissements Techniques S. A., Fribourg — Rideaux : Jaque t René, Fribourg — Peinture : Moilard Edmond, Fribourg Kuenlin Ernest, ferblantier, Fribourg — Appareils et installations : Micron cinéma, Lausanne, et Radio Giller, Fribourg.

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Médaille donnée par les Etats Généraux du Royaume de France au Comte d'Affry.

Médaille d'or de l'Ordre de St-Thomas attribuées au Capi taine Louis d'Affry en souvenir de la bataille de Dreux.

Médaille à l'effigie d'Anne d'Autriche et du Roi Louis

XIV.

MONNAIES ET MEDAILLES DE FRIBOURG

S. A. I. l'archiduchesse Anne d'Autriche entre M. et Mme J.-B. de Week.

Une très belle exposition de numis¬

matique se tient actuellement dans les salles du Musée de Fribourg.

Par les soins de l'actif conservateur du Musée, M. J.-B. de Week, une impor¬

tante collection de monnaies et de mé¬

dailles a été réunie. On y admire de précieuses pièces romaines, des « Tha- lers » et des « Ducats » fribourgeois, des monnaies papales, impériales et royales, des médailles obtenues par des person¬

nages fribourgeois au service de France, et nous en omettons.

L'inauguration fut honoré de la pré¬

sence de S. A. I. l'archiduchesse Anne d'Autriche, nièce du prince Maxe de Saxe, dont Fribourg a gardé un pitto¬

resque souvenir. Dans son allocution, M. de Week, salua les personnalités pré¬

sentes et rappela le rôle des monnaies et des médailles dans les études histo¬

riques. On peut admirer, jusqu'à la fin décembre ces magnifiques pièces ingé¬

nieusement exposées dans les vitrines du Musée Ratzé.

Photos R. Thomet, Fribourg

Presse de l'ancienne monnaie cantonale (1876).

PROTECTION DES CIVILS Nous nous excusons de présenter à nos lecteurs une image aussi tra¬

gique. Elle est pourtant réelle et démontre, si c'est nécessaire, l'impor¬

tance de la protection des civils en cas de guerre. La dernière guerre mondiale a prouvé que le civil était très exposé. On exprime souvent du scepticisme au sujet de l'efficacité des moyens de protection. Cependant les expériences du dernier conflit prouvent éloquemment le contraire. Là ville de Bâle, plus proche des lieux tragiques, prend ses dispositions pour la construction d'abris représentant une dépense de 170 millions.

La ville de Fribourg a hébergé durant quelques jours une exposition des moyens de protection des civils. Elle connut un franc succès. La manifestation, présidée par M. Albert Murith, procureur général, fut honorée de la présence de M. Georges Ducotterd, Président du Gouverne¬

ment, et de M. Max Aebischer, Conseiller national, représentant la com¬

mune de Fribourg. Cette exposition avait pour but d'éveiller l'intérêt de la population pour cet élément souvent méconnu de notre défense natio¬

nale. Grâce à la présentation d'un film extraordinairement émouvant sur cette matière, elle y a parfaitement réussi.

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Le séchoir de Rosé et environs. A droite, en bas, se fait le déchargement tandis qu'à gauche sortent les marchandises séchées. Les fenêtres de côté, au 1er étage : local de séchage sur les chambres à air chaud. Sur le devant, Ire lignée de fenêtres : local d'entreposage des céréales à sécher ; 2me lignée de fenêtres : Jocal de mise en sac des marchandises après dlssé cation et machine» à net¬

toyer les céréales.

Le séchoir de Rosé et environs

Sur l'initiative de M. Stern, industriel aux Arbo- gnes, s'est constituée une société pour la construc¬

tion et l'exploitation d'un grand séchoir agricole à Rosé. L'entreprise naugurée le 18 mai 1958 a fonctionné tout l'été et, cet automne, révèle son exceptionnelle utilité. L'immeuble est situé en bor¬

dure de la voie de chemin de fer, près de la gare de Rosé. C'est une construction ultra-moderne, en matière incombustible. On y sèche l'herbe, le colza, toutes les céréales, le marc de fruit, les fruits cou¬

pés... Pour l'herbe, le débit de produit séché varie entre 350 et 400 kg. à l'heure, suivant le degré d'humidité du fourrage apporté. Les graines de céréales sont débitées à raison de 2.000 à 3.000 kg à l'heure, et, ce qui est d'importance primordiale, sans que les propriétés vivantes de la semence n'en souffrent. Ainsi un blé contenant 20% d'humidité sera ramené à 15 % ou à moins, également sans altérer ses qualités panifiables, au contraire ! Les appareils régulateurs, à déclenchements automati¬

ques sont d'une grande précision. Cette entreprise, regardée avec scepticisme à ses débuts, se révèle rentable et rend déjà les plus grands services.

Photos H. Schmid, Fribourg.

Rouleau transporteur sur les chambres à air chaud. La distribution et la répartition de la marchandise sont automatiques.

La puissante installation de brûleurs à mazout fournit les calories de séchage.

Au rez-de-chaussée : la h&cheuse avec ruban transporteur. Le tableau de commande, muni des appareils de contrôle. On utilise le mazout, mais le cerveau-moteur est là.

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DES

SOUS-OFFICIERS

Sous le regard d'un vétéran, tir au tube-roquette.

La section de Fribourg de l'ASSO a or¬

ganisé, samedi et dimanche 11 et 12 octo¬

bre, les douzièmes journées cantonales des sous-officiers.

Samedi, les patrouilles lancées à la re¬

cherche des postes de contrôle trouvèrent un terrain accidenté et détrempé. La carte, la boussole, les tirs sur ballons, les estima¬

tions de distance et les jets de grenade exigèrent des concurrents éprouvés par la marche beaucoup de concentration et de précision. M. le Conseiller d'Etat G. Ducot- terd, président du Gouvernement et direc¬

teur militaire, et le colonel Bays, délégué de la commission technique de l'ASSO as¬

sistèrent aux diverses épreuves.

Le lendemain, 200 sous-officiers se mesu¬

rèrent au tir au mousqueton, au pistolet,

Au banquet, les invités valaisans entourent leur jubilaire M. Kreisel.

Tir au tromblon : la grenade va partir.

au tube-roquette et à la grenade anti-chars.

Malgré la pluie diluvienne, le travail fut excellent et il convient d'en féliciter les participants. Le repas officiel, servi à la caserne de la Poya, mit fin aux concours.

Plusieurs orateurs y prirent la parole : L'adj. sof. Louis Gauthier remercia le co¬

mité d'organisation, excusa les absents et ne ménagea pas ses conseils et ses encou¬

ragements. On entendit également l'adj. sof.

Zbinden, président cantonal, le major Pierre Piller, cdt du bat. 14, et le cap.

G. Michel, président de la société des offi¬

ciers. Le sgt Huber, président de la section de Fribourg, remercia les orateurs ; puis la proclamation des résultats mit un terme à la manifestation.

Photos R. Thomet, Fribourg.

Une nouvelle fois, la 25me, le Club athlé¬

tique de Fribourg a mis sur pied la course commémorative Morat-Fribourg.

Au départ, c'est le cri traditionnel « Mo- rat, Morat, Morat > poussé par 562 cou¬

reurs. Les concurrents s'élancent en direc¬

tion de Fribourg. Le peloton s'étire bientôt sur plusieurs centaines de mètres et va bon train. En vue de Courtepin, le jeune Walter Hoffmann, de Winterthour, accélère son rythme, lâche ses adversaires et abor¬

de, avec une aisance remarquable, la rampe de La Sonnaz. Il franchit la ligne d'arrivée en vainqueur avec une confortable avance sur ses rivaux, parmi lesquels nous notons Yves Jeannotat qui se classa quatrième et premier des Fribourgeois.

Une cérémonie commémorative se dé¬

roula sur la place de l'Hôtel de Ville où les concurrents s'alignèrent face au monu¬

ment aux morts, tandis que les athlètes Hoffmann et Jeannotat y déposaient une couronne.

MORAT-FRIBOURG A gauche : Peu après Morat, le ruban de cou¬

reurs s'étire.

A droite : Le vainqueur grimpe avec une magni¬

fique aisance la montée de La Sonnaz.

Ci-dessus : On a fleuri les vainqueurs Hoffmann (à gauche) et Jeannotat (& droite).

Photos J. Mülhauser, Fribourg.

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L'HONGRIN

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Deux Etats cantonaux

disposant souverainement

signent une convention L'Hongrin, en résumé, cela se présente comme un tableau de chasse :

Douze années de discussion, âprement menée sur l'essentiel, approfondie jusqu'au dernier détail, toujours courtoise.

Cinq séances des Conseils d'Etat de Fribourg et Vaud réunis tantôt à Lausanne, tantôt à Fribourg.

Trente séances de commission et sous-commission ad hoc, sans compter les expertises.

Le Tribunal fédéral saisi et dessaisi.

Le Conseil fédéral compétent qui renvoie l'affaire aux deux cantons.

Et finalement la signature, à l'Hôtel Ratzé, à Fribourg, après lecture des actes, échange de propos et vœux. Deux cantons, Vaud et Fribourg, si étroitement imbriqués l'un dans l'autre, sont faits pour s'entendre. Pourquoi, ce qui a réussi ce jour-là, ne serait pas répété dans d'autres domaines ? Celui des autoroutes, par exemple ! Mais pourquoi aussi tant de disputes juridiques, de discussions et de mises au point ? C'est que l'on touche ici à un problème de souveraineté et que les intérêts en jeu sont importants et extrêmement complexes. Qu'on en juge plutôt !

Photo ci-dessus : M. Louis Guisan, vice- président du Conseil d'Etat vaudois, signe la convention.

Photo à droite : La signature de la convention. De gauche à droite, MM. les conseillers d'Etat vaudois : Oguey, Maret et Guisan, fribourgeois : Ducotterd, Ayer, Genoud et Koggo.

Photo ci-dessous : M. le Chancelier de l'Etat de Vaud appose le sceau de la République et Canton sous le regard attentif de MM. les Conseillers d'Etat Python et Sollberger.

Tout d'abord : la souveraineté. L'Hongrin se jette dans la Sarine à

"Montbovon, après avoir recueilli toutes les eaux de son bassin situé à peu près entièrement dans le pays d'En-Haut. L'eau vient donc du canton de Vaud. Cependant Fribourg a le droit absolu de la recevoir intégralement.

On sait que le droit eiv matière de souveraineté sur les eaux et de propriété sur les sources est le plus difficile qui soit. Une rivière détournée de son cours naturel fait jaser toutes les eaux jusqu'à la mer.

On disait aux Fribourgeois : laissez-nous détourner l'eau à laquelle vous avez droit ; et à cette eau nous ajouterons la chute ; au lieii des quelques 100 à 130 m. actuellement utilisés au fil de la Sarine, nous créons d'un coup en jetant l'Hoiigrin dans le bassin du Rhône, une chute de plus de 800 m. Laissez-nous réaliser l'opération et partageons-en le bénéfice.

Nous disions aux Vaudois : les relations « hydro-électriques » entre Fri¬

bourg et Vaud ne se laissent pas ramener à ce seul problème. Il faut régler l'ensemble des questions pendantes, pour une longue durée.

Ces autres questions sont : le renouvellement de la concession de Mont¬

bovon et l'exhaussement du barrage de Rossinière ; la reprise par la Société vaudoise d'électricité d'une partie des réseaux de distribution des EEF dans le canton de Vaud et le prolongement en faveur des EEF de la concession de distribution dans la région de Payerne ; les interférences des problèmes Hongrin et réseaux et les solutions pratiques à trouver pour ne pas affaiblir mais au contraire renforcer les économies locales, notamment celle de l'Intyamon, touchées par ces projets.

Tout a été dit à ce sujet au cours de la conférence publique à Neirivue, en 1957. Une délégation du Conseil d'Etat et des Entreprises électriques fribourgeoises rencontra les personnalités représentatives des communes et de la région intéressée, ainsi que la presse. L'information fut large et précise ; la discussion franche et ferme. Les exigences minima n'ont pas varié depuis.

Pour convenir, les décisions intervenues récemment ou qui le seront ulté¬

rieurement, doivent confirmer les engagements pris alors.

Electre.

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Hongrin, Montbovon et Réseaux

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Sud Mord

Vue en plan du futur ouvrage. En fait, il n'y a pas seulement un barrage, mais deux murs qui s'ancrent profondément dans la pente de la vallée, à droite et à gauche, et viennent s'appuyer sur un rocher central.

La conférence de Neirivue avait précisé certaines questions. La convention les a réglées.

1. L/Hongrin, avec les eaux de la Torneresse et des « Eau froide », sera interceptée par un barrage à la partie la plus resserrée de son cours et, par conduite forcée, amenée à l'usine (à construire) de Veytaux, au bord du Léman. La chute nette variera d'après le niveau du lac, entre 803 et 847 m., selon les indications de la bro¬

chure « Forces hydrauliques et économie énergétique de la Suisse, 1957 ». La chute brute est de 882 m.

L'accumulation sera de 66 millions de m', dont 52 millions utilisable.

(A titre de comparaison : 180 millions de m» dans le lac de la Gruyère.) La force installée sera de 120'000 CV et la production de 165 millions de kwh. dont 9/io en énergie d'hiver. C'est en dire la qualité... et la valeur.

Actuellement, l'utilisation de l'Hongrin, au fil de la Sarine, par les usines d'Hauterive et de l'Oelberg, à Fribourg, rapporte 15 millions de kwh par an, en moyenne. Cette énergie continuera à être four¬

nie aux EEF intégralement et gratuitement, et ceci avant tout calcul et répartition.

Le détournement de l'Hongrin va tarir la Neirivue, rivière alimen¬

tée par une « perte de l'Hongrin ». On sait le rôle joué par ce ruis¬

seau dans le développement industriel de Neirivue. Là également la compensation en énergie sera complète. Quant au problème du ravi¬

taillement en - eau de la commune et, éventuellement, de cette région de la rive gauche de la Sarine, ainsi que l'évacuation des eaux usées, elles feront l'objet d'un règlement particulier. Il en ira de même pour tout ce qui touche à la pêche.

Dans le principe, les moyens de transport des compagnies ferro¬

viaires GFM et MOB seront utilisés au maximum. Et en liaison avec ceci, la route allant de Montbovon à Allières devra être pro¬

longée pour atteindre le couronnement du futur barrage, qui sertira de route, et établir la jonction avec les Mosses, créant ainsi un circuit touristique secondaire d'un vif intérêt.

Enfin, disposition essentielle, le droit de partenaire de Fribourg est fixé à 23 %, ce qui détermine la part à l'investissement, à la cons¬

truction de l'aménagement et à l'énergie qui sera produite.

2. Une concession a été accordée il y a 70 ans, par le canton de Vaud, lors des toutes premières installations hydro-électriques, à une compagnie privée, rachetée plus tard par les EEF. Grâce au petit barrage établi à Rossinière, l'eau de la Sarine est détournée et, par galerie, amenée à l'usine de Montbovon avec une chute de 70 ni. La concession, devenue caduque, est prorogée pour une durée de 50 ans. En outre, les EEF sont autorisées à hausser le barrage de Rossinière d'une vingtaine de mètres, ce qui donnera une cer¬

taine capacité au bassin et augmentera d'autant la chute et la potentialité de Montbovon.

(13)

13

Vue d'ensemble du réseau très compliqué des cours d'eau qui alimenteront le lac d'accumulation. L'Hongrin, quoique principal affluent, n'en est qu'un élément. A gauche, l'usine de Veytaux.

Quant aux réseaux de distribution des EEF dans le canton de Vaud, ils seront remis, à revanche d'indemnité pour les installations cédées, à la Société vaudoise d'électricité au fur et à mesure des échéances de concessions. A l'exception toutefois du réseau de Payerne, lequel en raison de son étroite imbrication dans les limi¬

tes fribourgoises, vpit sa concession renouvelée pour 40 ans, soit jusqu'en 1999. C'est dire l'intérêt «»vident des deux parties. Tout en soulignant que ce n'est que par entente bilatérale, et non par la seule volonté de l'une d'elles, qu'une telle décision pouvait inter¬

venir.

Tels sont les éléments, généralement connus, de cette affaire impor¬

tante. Nous les avons regroupés à l'intention de nos lecteurs. Pour concrétiser ces données, Fribourg-Illustré a obtenu quelques diagram¬

mes caractéristiques de l'avant projet de lHongrin, établi par M. l'in¬

génieur Lambert, de Lausanne. Nous lui en exprimons nos vifs remer¬

ciements. Reste évidemment à établir le projet définitif et de procéder aux études de détail. Cependant, les lignes prestigieuses d'un grand ouvrage s'esquissent déjà. Et nous pouvons imaginer ce qu'en sera la grandiose réalisation.

Electre.

Profil en long général qui met en relief les accidents du terrain et'la chute vertigineuse dans le Léman.

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LE GRAND ST. BERNARD

„notre" tunnel routier Le grand, jeu.

Ce « passage » est vieux comme l'histoire. Les Romains en avaient fait une route, en partie dallée, de 3.70 m. de large. De l'antiquité à nos jours, les conquérants n'ont cessé d'y passer.

Le dernier en date, en 1800, Napoléon !

Mais c'est le Haut Moyen-Age, dans sa volonté de ressouder le Saint Empire romain-germanique, qui lui vaudra la plus grande gloire... et en fera, en même temps, le symbole de la -charité la plus héroïque. C'est peu avant l'an mille, en 982 exactement, que St. Bernard de Menthon y fonda à 2,450 m.

d'altitude le célèbre hospice qui porte son nom.

Au Xlle siècle, Rodolphe IV de Zaehringen — qui était, ne l'oublions jamais : Comte de Provence, Duc de Bourgogne, Protecteur des évêchés de Lausanne et de Sion — crée Fribourg, marché-étape sur la route conduisant du Bas-Rhin vers l'Italie par le Grand-St-Bernard. Fribourg devait également servir de flanc garde pour l'autre route majeure qui de Dijon conduisait par le col de Jougne à travers le Jura sur Orbe, Vevey... le Grand-St-Bernard.

Aujourd'hui, le grand jeu recommence. La circulation auto¬

mobile rugissante ressuscite le fameux passage, se rue à l'assaut de la montagne. Plus de 100.000 voitures ont passé le col cette année-ci. Le Pays romand qui, dans sa première histoire, était entièrement polarisé sur le Grand-St-Bernard, subit de nouveau son attraction impérieuse. Le canton de Vaud l'a compris qui participe par 3/e, soit 5 millions de francs, au capital action réuni en vue de la construction du tunnel routier. La Ville de Lausanne idem, qui souscrit Ve, soit 1.650.000 fr. Le canton du Valais également avec '/», soit 3.035.000 fr., malgré qu'il dispose déjà d'une grande ouverture routière sur l'Italie, splendidement aménagée : le Simplon. Bâle, à l'autre extrémité de la Suisse, et toute l'Allemagne jusqu'à Hambourg s'intéressent. A Berne, la Confédération, avec beaucoup de mauvaise grâce, a fini par bouger. Ainsi Fribourg se retrouve dans la situation de ses origi¬

nes. Elle est située sur le passage. Le Canton doit réaliser sa chance. Dans la planification routière nationale, ses autorités ont obtenu que le tracé à piste double, — type d'autoroute No 2, — de Berne passe sur Fribourg, Bulle, Châtel-St-Denis, Vevey... Le Grand-St-Bernard. A Bulle, bifurcation secondaire * sur Montbovon, le col des Mosses, Aigle, splendide périple tou- J ristique qui ramène également au Grand-St-Bernard. C'en est même le plus court chemin.

Les réalisateurs.

Lorsqu'une grande œuvre, difficile, se réalise, il y a un pro¬

moteur. Ici comme partout et toujours. Après quarante ans de magistrature au Conseil d'Etat du Valais, Maurice Troillet, qui a marqué son canton de sa puissante personnalité, s'est fait l'apôtre habile, d'une énergie indomptable, du tunnel du Grand- St-Bernard. Le premier tunnel routier transalpin sera percé grâce aux hommes qui lui ont fait confiance, à ceux qui ont bien voulu risquer, l'attitude d'emblée positive du canton de Vaud et de la Ville de Lausanne ayant été déterminante, sans

Coupe en travers du tunnel.

Le tunnel s Y» sur l'Italie et % sur la Suisse.

La fameuse route actuelle No 27.

Le tracé remarquablement régulier de la future autoroute.

Le pont de service, en tubes d'acier, desservant le chantier d'attaque de la montagne.

(17)

L'imposante vue perspective de la nouvelle route dans la vallée d'Aoste. Elle mesurera 9 m. de large.

omettre de nommer très spécialement la Chambre de commerce vaudoise. Le projet technique a été élaboré par M. l'ingénieur Felber, de Monthey.

Du côté italien, la structure unitaire de ce pays et FIAT, sa puissante industrie de l'automobile à Turin, ont hâté la décision.

Dans la vallée d'Aoste, les voies d'accès au- futur tunnel s'amé¬

nagent. Au-dessous de St-Rémy, le pont de service donnant accès au chantier du tunnel est construit. Et la montagne est déjà égratignée à l'altitude de 1875 m., endroit où débute la percée du tunnel.

Caractéristiques techniques.

Du côté suisse, plus rude, l'ouvrage commencera, dès Bourg- St-Pierre (1634 m.), par l'aménagement d'une route entièrement couverte, qui contournera le futur lac de barrage du Grand- St-Bernard et s'élèvera, par une pente ne dépassant pas 6 jusqu'à « la Cantine de Proz » à 1918 m., lieu de rendez-vous classique des... contrebandiers. Là se fera la percée.

Le tunnel mesurera 5,855 m., modifiant légèrement sa direc¬

tion à partir de 2961 m. Il aura une pente de 2 % du côté Valais et 1,69 % du côté italien. La chaussée mesurera 7.50 m.

de large. Les marche-pieds, de chaque côté, auront 0,90 m. La hauteur à la voûte sera de 4,5 m.

Percer une montagne n'est plus un problème en soi. En re¬

vanche, la question de l'aération soulève toujours de grandes difficultés. 970 bouches d'aération sont prévues au raz du 6ol et au plafond. Elles se rattachent à deux grandes cheminées de ventilation. La première, côté suisse, se trouvera au quart de la longueur ; elle amènera l'air frais.

Elle mesurera 4,50 m. de diamètre. Au centre du tunnel, légèrement décalée par rapport à 6on axe, s'élèvera la cheminée d'élimination de l'air vicié, d'une section de 17,50 mJ et de 358 m. de hauteur.

Supputations, financement et charges. ' 1 7 Le vrai départ des travaux se fera au printemps prochain.

Us seront terminés dans deux ans et demi, soit au début de la saison 1961..., mais trois ans avant l'Exposition Nationale de Lausanne, à laquelle le tunnel du Grand-St-Bernard apportera le trafic touristique de l'Italie du Nord et attirera celui de toute l'Allemagne. On calcule, pour la première année de mise en service, le passage d'environ 300.000 véhicules. Chiffre sensi¬

blement égal à celui envisagé pour le tunnel du Mont-Blanc.

L'éloignement des deux ouvrages est suffisant pour ne pas provoquer de concurrence. Au contraire, les amateurs de grands circuits y trouveront leur compte.

Il intéresse évidemment le futur usager de connaître à quelle sauce il sera mangé : douce, piquante ou amère ? Nous donnons les taxes maxima envisagées. Elles sont modiques :

Motocycles Fr. 1.70 Autos jusqu'à 10 CV . . . Fr. 5.75 Autos de 10 à 15 CV . . . Fr. 9.20 Autos de plus de 15 CV . . Fr. 13.80 Autobus jusqu'à 40 pl. . . . Fr. 15.—

Autobus de plus de 40 pl. . . Fr. 16.—

A quoi s'ajoute, par passager en plus des conducteurs : Fr. 1.70.

A titre de comparaison, voici les tarifs ferroviaires pour une voiture de 6 CV : par le Simplon : Fr. 38.— ; par le Gothard : Fr. 26.—.

Le coût de construction pour la partie suisse de l'ouvrage, routes d'accès comprises, est devisé à 30 millions de francs environ. Le capital initial de 10 millions de francs est d'ores et déjà souscrit. Un nouvel appel sera adressé aux cantons et villes peu ou prou intéressés à cette splendide réalisation, afin d'élargir ce capital et de réduire ainsi les charges d'intérêt fixe.

De Martigny à Fribourg.

C'est le 9 octobre 1958, donc tout récemment, que s'est constituée à Martigny, solennellement, sous le feu des flashes et l'œil des caméras, la Société suisse pour le tunnel du Grand- St-Bernard. Etaient présents, outre les trois grands initiateurs : Vaud, Valais et Lausanne, une nombreuse et eminente délégation italienne, Mgr. le Prévôt du Grand-St-Bernard, les cantons de Fribourg et Neuchâtel par les délégués officiels de leurs conseils d'Etat, Berne, Soleure et Bâle-Ville, ainsi que les repré¬

sentants d'institutions officielles et semi-officielles. M. Maurice Troillet a été désigné comme président de la Société, ce qui lui valut une ovation ; sort heureux partagé par M. Jean Belet, secrétaire de la nouvelle administration qui avait été, avec M. Troillet, la cheville ouvrière du syndicat d'initiative.

Demeure cependant ouverte la question : Fribourg va-t-il participer à cette grande réalisation de portée romande et euro¬

péenne ? Si l'on s'en réfère à la communication figurant dans le résumé des décisions du Conseil d'Etat prises en séance du 9 octobre, il semble que notre canton s'oriente dans cette direc¬

tion. Les Fribourgeois sont, pensons-nous, unanimes à le sou¬

haiter. D'autant plus qu'il y a un siècle déjà, en 1856 exactement, nous avions assumé des engagements en vue de la réalisation d'un projet... qui n'alla pas au-delà des 100 premiers mètres. Si la suite s'est fait attendre, il n'y a pas lieu cependant de chan¬

ger de principe. Dd.

Profil en travers de la partie couverte de la

route, contre les avalanches et la neige. Profil en long schématique de l'autoroute à travers la montagne. On remarque les deux cheminées d'aération.

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18

Middes

et Torny-Ie-Petit en 1958

Ces deux communes, conscientes du danger que représente leur réseau routier, ont pris l'initiative de trans¬

former entièrement leurs voies d'ac¬

cès et leur centre de village.

Cette magnifique réalisation est l'œuvre de l'entreprise spécialisée dans la construction des routes, SATEG Fribourg, qui s'est occupée du gros œuvre et du revêtement bitu¬

mineux.

Les photos de cette page illustrent de belle façon la transformation ef¬

fectuée sur les routes de ces com¬

munes et font comprendre la néces¬

sité réelle de construire des chaus¬

sées adaptées au trafic actuel.

Avant... Après !

Avant.. Après !

La nouvelle route devant l'auberge, Une belle place aménagée devant une ferme.

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Les miseurs sont nombreux, comme à la bourse. On reconnaît dans l'assistance nom¬

bre de personnalités du monde agricole.

MISE DE BÉTAIL A FRIBOURG Favorisée par un très beau, temps, la deuxième

rente a eu lieu à Fribourg, le 9 octobre dernier.

mise de bétail d'élevage et de

Cette bête retient l'attention des connaisseurs !

Photos J.Miilhauser, Fribourg.

Elle fut parfaitement organisée par l'Union des paysans fribourgeois en collabo¬

ration avec la Station cantonale de zootechnie. Le Département de l'agriculture avait prêté son appui, de même que la Coopérative fribourgeoise pour l'écoulement du bétail. La Fédération des syndicats agricoles avait mis ses locaux à disposition pour loger le bétail et sa vaste cour pour le déroulement de la mise. On notait la présence de plus de 300 paysans.

Ces mises sont organisées parce qu'elles rencontrent un très grand intérêt chez les agriculteurs, parce que toutes les bêtes offertes sont garanties sous tous les rapports et pour affirmer toujours davantage la solidarité paysanne.

LA FOIRE DE LA ST-DENIS A BULLE

Chaque année, après la désalpe, la Foire de la St-Denis rassemble à Bulle, sur la place du marché, éleveurs, acheteurs et bétail. Les blanches et noires côtoient les blanches et rouges ; le sonore patois grué- rien trouve à qui parler.

Cette traditionnelle manifestation agricole, proche de la fête de St-Denis, se déroule toujours le troisième jeudi de septembre. Comme toutes les foires, elle a perdu de son importance, si l'on songe qu'au début du siècle, elle rassemblait 3000 têtes de bétail. Elle n'en reste pas moins l'occasion et le lieu de rassemblement de toute la Gruyère.

Pêle-mêle de gens et de bêtes : c'est la foire.

Photo P. Charrière, Bulle.

LA BRADERIE

Notre « braderie » fribourgeoise s'est déroulée com¬

me chaque année le premier samedi d'octobre sur la place des Ormeaux. Bien que modeste, cette manifesta¬

tion, devenue une sympathique tradition, revêt un cachet pittoresque. C'est un vrai marché de bric-à- brac ; on y vend de tout ; les spécialités campagnardes trouvent aussi bien acquéreur que les articles de com¬

merce ; on liquide à tout prix ; ça débarrasse.

Et là tout proche, le marché aux oignons attire aussi la foule. Corbeilles et filets présentent le plus bel assortiment. «Ail, ail, la belle ail !». On fait provision pour l'hiver. On ne s'en retourne jamais sans rien.

; A droite : Chandail et champ d'oignons.

A gauche : Les premiers clients sous l'œil de Samson.

Photos J. Mülhauser, Fribourg.

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20

Agriculture

Dana notre pays, 18 habitants sur 100 s'adonnent à l'agriculture. Ils assument une tâche de première Importance sur le plan national. Ils ont. aussi â résoudre de I sérieux problèmes techniques ou financiers en raison des nouvelles méthodes de culture et des exigences du consommateur.

En outre, les économies durement réalisées doivent être judicieusement placées. Dans les deux cas, et dans beaucoup d'autres, l'Union de Banques Suisses lait preuve de comprehension et d'expérience, consciente du fait qu'une grande banque moderne doit être au service de tous.

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Lecteurs de Fribourg-lllustré ►

Vous pouvez vous procurer la plupart des photos de ce numéro et d'autres sur les mêmes sujets, en vous adressant directement à nos photographes :

J. Mulhauser, Fribourg • R. Thomel Friboprg - P. Charriire. Bulle

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LA CEA A DIX ANS 21 SON SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

EST UN FRIBOURGEOIS La Confédération européenne de l'agriculture (CEA) a dix ans.

Elle compte quelque 500 organisations groupant 35 millions d'agri¬

culteurs, provenant de 20 pays. Elle défend l'exploitation agricole familiale comme la meilleure solution, humaine et économique, de la production. Dans la construction « Europe », qui s'édifie chaque jour, la CEA défend non seulement les intérêts d'un groupe innom¬

brable, mais aussi les valeurs de civilisation chrétienne et de culture qu'il représente.

Depuis 4 ans, le secrétaire de cette organisation de faite est un Fribourgeois, Dr Maurice Collaud. A l'occasion du 10e anniversaire de la CEA, « Fribourg Illustré » se fait un plaisir et un honneur de lui présenter des vœux... et de le présenter à ses lecteurs.

Né à Fribourg en 1916, originaire de St-Aubin, fils de Béat Collaud et frère du Dr Jules Collaud, en son temps directeur de l'Institiit agricole de Grangeneuve, Maurice Collaud fit ses pre¬

mières écoles à Fribourg. Bachelier es sciences commerciales du

A l'Assemblée générale : (de g. à d.) MM. Collaud, secrétaire général, Ministre Hermès, président de la CEA, P. Hallé, vice-président

(France), Ministre Kraus (Autriche)

Collège St-Michel, il se rend à Cologne, en 1936, fréquente la faculté des sciences commerciales et économiques de l'Université de cette ville et couronne ses études, en 1941, par le doctorat rer.

pol.

Il rentre au pays. Collaborateur de la Section viande et bétail de boucherie de l'Office fédéral d'économie de guerre, de 1942 à 1945, il veille à l'application de la fameuse ordonnance No 5. Après la guerre, il est chargé spécialement du secteur des transports mari¬

times et terrestres et des questions d'assurances et d'entreposage en Suisse et à l'étranger. Il est l'initiateur des trains-blocs de froid entre les ports de mer et notre pays ainsi que du premier bateau- frigo sur le Rhin. En 1948, il met sur pied la Coopérative suisse d'importation de bétail et de viande des marchands de bétail. En 1951, il revient à Fribourg. C'est pour peu de temps. En 1954, sol¬

licité d'assumer la direction du secrétariat de la CEA, il devient secrétaire général de cette organisation. Dès lors, il va être un facteur important de son développement. Aussi souvent que se posent des poblèmes relatifs à l'agriculture, il participe aux grandes conférences de notre continent : à Rome à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à Genève à la Commission Economique pour l'Europe (CEE) et aux confé¬

rences du Bureau International du Travail (BIT), à Paris à l'Orga¬

nisation Européenne de Coopération Economique (OECE), à Strassbourg au Conseil de l'Europe, à Bruxelles au Marché Com¬

mun.

Nos meilleurs vœux vous accompagnent dans votre activité M. Dr Maurice Collaud. FRI

Photo P. Charrière, Bulle

A Paris, conférence de la Commission permanente agricole du BIT.

A gauche, M. Collaud.

trous. Ils sont ensuite pesés par M. Pharisa, des Fromages de Gruyère S. A. à Bulle, qui les osculte encore en les tapant avec un petit marteau. Les pièces sont ensuite transportées dans les caves bulloises.

La tâche est agréable, car on manipule de l'authentique gruyère, celui qui a fait sa réclame lui-même et qui, né au chalet, fera bien¬

tôt les délices du caquelon. Le jour est faste ; on ne saurait se passer du cigare.

LA PESÉE DU FROMAGE Dans la vallée de la Jogne, une quinzaine de teneurs de monta¬

gnes fabriquent encore du fromage au chalet. Les pièces sont dépo¬

sées aux deux caves de la Tzintre à Charmey, où a lieu la pesée.

Les fromages sont tout d'abord triés par lots, la sonde permettra d'en, apprécier le goût, la teneur en graisse et... le nombre de

Photos P. Charrière, Bulle.

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Photo R. Thomet, Fribourg.

Résultats : Paul-Albert Duruz, route de Villars 42, à Fribourg, qui a fourni le premier trois réponses justes, gagne un abonne¬

ment à Fribourg-llustré pour l'année 1959. Toutes nos félicitations à ce concurrent, qui nous a, au surplus, fourni des réponses clai¬

res et concises, ne laissant aucun doute sur sa conception exacte de chaque sujet.

Merci à tous ceux qui nous ont écrit et que ceux qui n'ont rien gagné ne se découragent pas : ils auront peut-être plus de chance la prochaine fois.

Souriez s.v.p.

Néoréalisme.

— Sentez Maurice l'odeur profonde des champs... c'est un parfum tranquille et simple qui rapproche de la nature...

— Oui je sens... d'autant plus qu'on vient de le mettre...

Pierrot et sa petite sœur jouent dans le couloir du train.

Après quelques instants la petite s'arrête devant sa mère plongée dans la lecture.

— Maman quelle est la station que nous venons de passer?

— Je ne sais pas, chérie.

Comment veux-tu que je fasse attention à toutes les stations ?

— Quel malheur maman.

— Pourquoi quel malheur ?...

— Parce que Pierrot est tombé juste au moment où le train passait devant cette station-

Patience.

Le train accéléré non content de s'arrêter à toutes les stations a des arrêts en pleine campagne. Au vingtième une dame interpelle le contrôleur qui fait les cent pas le long de la voie.

— Pardon, Monsieur, est-ce que je peux descendre pour des fleurs ?

— Des fleurs ?... mais il n'y en a pas.

— Ça ne fait rien, j'ai justement de la semence...

Les résultats du concours 1. Montet-Glâne et Montet-Broye sont appelés ainsi, pour

les distinguer l'un de l'autre, non d'après le cours d'eau le plus proche, mais d'après le district dont chacun d'eux fait partie.

2. A cet endroit, comme à beaucoup d'autres, la Sarine fait un S complet, si bien qu'il y a un endroit où elle coule provisoirement du nord au sud, autrement dit en sens inverse de sa direction générale. C'est là, précisé¬

ment, que .se trouvent les ruines d'Illens et d'Arconciel.

3. C'est le lac Noir dont les communes riveraines sont : Planfayon, commune de langue allemande du district de la Singine ; Bellegarde, commune de langue allemande du district de la Gruyère ; et Charmey, commune de lan¬

gue française du district de la Gruyère. Ceux qui ont répondu « lac de Morat » se sont trompés, car ce lac n'est pas entièrement fribourgeois et touche à plus de trois communes.

Le lauréat : Paul-Albert Duruz, Fribourg.

Photo J. Mülhauser, Fribourg.

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(24)

s RENCONTRES INTERNATIONALES

Un combat splendide : celui de Barbon (à p.). champion du Piémont, battu au Livio

par le fribourgeois Zenob.

A la table d'arbitrage, on reconnaît M. le député E. Schneuwly, président du comité

d'organisation.

BOXE

Petit boxeur deviendra

grand. M. Willy Bilat, le sym¬

pathique speaker de cette rencontre.

Magnifique phase d'esquive de Vaccio (en noir), de Fribourg, opposé ici à Rakas (en

blanc), de Hongrie.

Le Gala international de boxe ITALIE-SUISSE, qui s'est déroulé dans les salons du Théâtre Livio à Fribourg, a récolté un succès sans précédent. La salle était comble, on dut refuser du monde.

Tous les combats internationaux furent d'une correction parfaite et l'on apprécia la technique des boxeurs des deux pays. C'est la première fois qu'une équipe italienne de cette importance perd en Suisse par une défaite aussi forte, soit dix victoires à une pour la Suisse. Les Fribourgeois : Gross, Tissot, Zenob, Klisch et Vaccio se sont particulièrement distingués. Du côté bernois, Chervet, un authentique fribourgeois, Erb et Schluep ont également gagné. Henri Vaccio, vainqueur aux points de Rakas, Hongrie, conserve ainsi sa ceinture jaune.

L'organisation fut parfaite. Les autorités civiles et militaires étaient bien représentées. Nous y avons vu, M. Th. Ayer, conseiller d'Etat, MM. R. Colliard et F. Aebischer, conseillers commu¬

naux, M. le préfet L. Butty et M. A. Wuilloud, maître de sport. On remarqua aussi la présence de M. Avrutschenko, entraîneur fédéral.

Il y avait foule au Livio et les quelque 1000 spectateurs dont l'enthousiasme était indescriptible, ne demandent qu'à revoir un spectacle aussi passionnant.

L'équipe suisse victorieuse entourée de MM. Navone, entraîneur, et Winckler, président du Club fribourgeois de boxe.

PING-PONG

Une seconde compétition internationale s'est déroulée à Fribourg : la rencontre de tennis de table SUISSE-BELGIQUE.

L'équipe belge, dans les rangs de laquelle l'on trouvait un savant de renommée mondiale, l'astro¬

nome Roland, a effectué de splendides passes contre une formation suisse enf grande forme.

L'ambiance chaude autant que sympathique a gagné un public toujours courtois, dans lequel on a remarqué de nombreuses personnalités dont M. Paul Torche, conseiller d'Etat, et M. Raymond Abras, attaché de l'Ambassade de Belgique, (des organisateurs qu'il convient de féliciter dont MM. Schneuwly, Schaller et Rossier), et des spectateurs tels que Me Floriot, le célèbre maître du barreau parisien ou Mlle Monique Jacquet, championne suisse de cette discipline.

Passe opposant le Suisse Mariotti (à d.) au Belge Dugardin. Dans le fond, Monique Jac¬

quet, championne suisse.

FRIBOURG-ILLUSTRÉ Rédaction : Annonces :

Case postais Annonces Suisses S. A.

Fribourg Avenue de Tivoli 5 Tél. (037) 2.49.49 Fribourg

Tél. (037) 2.51.35 Rédacteur ad interim : Eric E. Thilo

Administration : Case postale

Fribourg Tél. (037) 2.40.55

Le» deux équipes se présentent : (de g. à d.) les Belges Dalabare, Dugardin et Roland, et les Suisses Urchettl, Meyer de Stadelhofen et Mariotti.

BILAT, HORLOGER Au Corso

Fribourg, Pérolles 15 Tél. (037) 2.64.97 Agence officielle

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