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Submitted on 1 Jan 1878
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MELSENS. - Des paratonnerres à pointes, à
conducteurs et à raccordements terrestres multiples.
Bulletin de l’Académie royale de Belgique, 2e série, t.
XLIV, n° 12; 1877
Ch. d’Almeida
To cite this version:
Ch. d’Almeida. MELSENS. - Des paratonnerres à pointes, à conducteurs et à raccordements terrestres multiples. Bulletin de l’Académie royale de Belgique, 2e série, t. XLIV, n° 12; 1877. J. Phys. Theor.
Appl., 1878, 7 (1), pp.57-61. �10.1051/jphystap:01878007005701�. �jpa-00237473�
57
serait -
l’intensité dupremier
courant decharge
serait une fonc-tion
i= i~ ( I + ke -at)
dutemps
et le courant dedécharge
uneautre fonction i’ =
io e-’t;
dans ces deuxexpressions
le facteur aest le même et
égal à c I R + I W),R étant la résistance du cir-
cuit extérieur au liquide.
En mesurant, au moyen d’un galvano-
mètre presque
apériodique
la valeur de i et de i’ à des instantsdifférents,
onpeut
donc connaître laquantité
a, et, comme Wpeut
se déduire de l’intensité vers
laquelle
tend le courant decharge,
on
peut
calculer c.En
opérant ainsi,
on trouve pour c dans une mêmeexpérience
des valeurs très-différentes
( dans
lerapport
de 1 àI0),
croissantavec le
temps ,
aussi bien pour le courant decharge
que pour lecourant de
décharge.
La résistance W n’a d’ailleurs rien de commun avec la résistance queprésenterait
le mêmeliquide
traversé parun courant assez fort pour le
décomposer ;
aussi dans uneexpé-
rience où cette
dernière
résistance eût été de 6ohms,
trouve-t-onW = 1031. Du reste W n’a aucun
rapport
avec la loi deOhm,
etaugmente bien moins
rapidement
que l’écartement desplaques
deplatine
servantd’électrodes ;
ilvarie
même pour leliquide
d’uneexpérience
à la suivantequand
onchange
le sens du courant decharge.
Ces résultats suffiraient
peut-être
pour démontrer que l’on ne saurait comparer unélectrolyte
dans ces conditions à un conden-sateur ; je
dois renvoyer au Mémoireoriginal
pour lacomparaison
que fait l’auteur entre ces
expériences
et celles où l’onemploie
des courants d’induction. A.
POTIER.
MELSENS. 2014 Des paratonnerres à pointes, à conducteurs et à raccordements ter- restres multiples. Bulletin de l’Académie royale de Belgique (1), 2e série, t. XLIV,
n° 12; I877.
Plusieurs fois
depuis
le commencement de ce siècle l’hôtel de ville de Bruxelles a étéfrappé
par la foudre.L’administration,
(1) Le Bulletin de l’Académie royale de Belgique ne contient qu’un exposé très-
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01878007005701
municipale
désiran t mettre cemagnifique
monument à l’abri de toutnouvel
accident, chargea
31. Melsensd’y
installer desparaton-
nerres. Le
problème
consistait àprotéger
un vaste édifice au-des-.
sus
duquel
s’élève unetour
de40m qui
est terminée par une flèche.Au-dessus
l’image
de saint Michel terrassant ledragon
forme uneimmense
girouette métallique.
Pourparvenir
à sonbut,
l’auteurn’a pas
manqué
de suivre les instructions données par les diversespublications anglaises
et allemandes etparticulièrement
celles del’Académie des Sciences de
Paris ,
instructionsclassiques
dont iln’est pas
permis
de s’écarter. Maisayant
la conscience de lagrande responsabilité qu’il
avait assulnée surlui,
en sechargeant
d’unpareil travail,
il chercha àappliquer
les instructions données enles
perfectionnant.
De cesperfectionnements
est sorti unsystème qui
est bien caractérisé par le titre même du ’:IB1én1oire: 1° auxquelques tiges
deparatonnerre qu’il
estprescrit
d’élever au-dessusdes
édifices,
M. Melsens substitue une multitude detiges
et decourtes
aigrettes ;
2° le conducteur duparatonnerre
n’est pasunique :
il est formé d’ungrand
nombre degros4’ils qui
descendentle
long
de divers côtés de l’édifice et ne se réunissentqu*au
voisi-nage du
sol ;
3° la communication avec le sol ne s’établit pas au moyen seulement de l’eau dupuits
oùplonge
leconducteur,
maisaussi par l’intermédiaire des conduites d’eau et des
tuyaux
de gaz.Nous allons passer
rapidement
en revue chacun des troispoints signalés.
1° La
fig.
ireprésente
le sommet de la flècheoctogone qui
sur-monte la tour. P est la base du
pivot
surlequel peut
tourner le saint Michel terrassan t ledragon qui
la domine.L’inspection
decette
figure
montre la série detiges
T etd’aigrettes
Aqui
setrouvent sur
chaque
face del’octogone.
Lestiges
T n’ont que 2ill delongueur
et sont inclinées de45° environ,
lesaigrettes
50c:les
premières
enfer,
sont terminées par despointes
de cuivredorées;
lesaigrettes
sont en cuivre rouge, en forme de cônes très-aigus,
etaiguisées
à la lime. Deplus, l’archange qui
est en métalsuccinct du travail de M. Melsens. Les détails les plus minutieux se trouvent dans un
volume qui est publié aux frais de la ville de Bruxelles, et qui porte, avec le titre que nous venons de faire connaître, le sous-titre : Description détaillée des parutonnerres
établis sur l’liôtel de ville de Bruxelles en 1865.
59
et
qui porte
uneépée dirigée
vers leciel,
a toute l’efficacité d’unepointe
deparatonnerre
ordinaire. Lepivot
P surlequel
il tourne etla
chape
sont constamment usés par les frottements du mouvement derotation,
et la communication entre toutes cespièces
se trouveparfaitement
établie. Achaque étage
de la tour estdisposé
un sys- tèmed’aigrettes
semblables auprécédent;
lestourelles,
les cloche-Fig. I.
tons, les hautes
saillies,
les toits de l’édifice enportent également.
En tout on
compte 428 pointes
formant 60aigrettes
distribuéessur une dizaine de
plans
horizontaux. Mais cesaigrettes, quelque
nombreuses
qu’elles soient,
sont d’unprix modique,
vu leurspetites
dimensions et lasimplicité
de leur construction.Ajoutons
enfin que tout ce
système, très-apparent
sur lafigure,
est àpeine
visible dupied
del’édifice ;
la beauté architecturale n’est pas détruite. Voici leparatonnerre armé,
occupons-nous du con- ducteur.20 Du
pivot
de lagirouette,
M. Melsens a faitpartir
huit gros fils de fergalvanisés C,
de 10mm dediamètre, qui
descendent lelong
de la flèche octogone, un le
long
dechaque
face. Ces fils forment parleur ensemble
un conducteur de sectionconsidérable,
et cepen-dant chacun est flexible et
peut épouser
la forme de l’édifice. Avant d’arriver aux toits des bâtiments de l’hôtel deville ,
ces fils sontréunis
plusieurs
fois par d’autres filsqui enveloppent
d’une ceinture la tour aux différentsétages. Après
avoir parcouru lestoits,
ils seréunissent dans une masse de zinc fondu
p uis
solidifié.3° La communication avec la terre est établie au moyen d’un
large tuyau
de fer étaméqui plonge
dans unpuits
creusé dans la’cour du monument. Un faisceau de fils de fer
étamés, partant
de la masse de zincqui
unit lesconducteurs,
est soudé à cetuyau.
Dans les
temps
deplus grande
sécheresse la surfacemétallique
encontact avec l’eau est au moins de I0mq. Les communications avec
les conduites d’eau et les
tuyaux
à gaz sont établies par l’intermé- diaire de fils étamésqui partent
aussi de la base des conducteurs.Des
regards permettent
de visiter lesjonctions.
Avec legalvano-
mètre,
M. Melsens s’est assuré que ces deux derniers modes d’union du conducteur avec le sol étaienttrès-supérieurs
à ceuxqui
sontprescrits
par les instructions connues.Par la courte
analyse
que nous venons de faire du Mémoire de M.Melsens,
on voit que les trois conditions essentielles pourqu’ùn
paratonnerre
soit efficace sont certainementremplies, plus
certai-nement
remplies
quepar les
moyensprescrits.
Si la foudre atteintjamais
l’édifice et la tour enparticulier,
ellefrappera
lestiges,
les .aigrettes
ou les huit conducteursqui
descendent en se reliant entre eux. Certes cesconducteurs,
écartés deplusieurs
mètres les unsdes autres, sont loin de constituer une cage
impénétrable
à la fou-dre
(1).
11 faudrait pourcela qu’ils
fussenttrès-rapprochés; mais,
si le
potentiel
n’est pas constant danstout l’espace qu’ils ernbrassent,
ses variations sont notablement réduites et les forces électromo-
C) On trouvera dans le t. I, p. 29 de ce Journal, la description d’une expérience attribuée à tort à Faraday, mais qu’il faut restituer à de Romas, et même tome, p. 152,
est donnée l’explication de cette expérience. Dans une cage, les points protégés qui sont compris à l’intérieur du solide s’obtiennent en menant des plans à une dis-
tance égale à la moitié de l’intervalle qui sépare les barreaux. Si les barreaux sont
très-rapprochés, ce solide est à peu près’égal à l’espace intérieur total. S’ils sont éloi-
gnés, il est fort réduit, et même il n’existe plus ; le théorème précédent n’est même pas applicable. Ce dernier cas est celui des conducteurs Melsens. Pour reproduire
la cage de Romas, il faudrait envelopper l’édifice à protéger dans un treillage mé- tallique, ce qui ne se fera jamais, sauf peut-être pour les poudrières, qu’il vaudrait
mieux construire tout entières en métal : cette construction ne serait pas sans doute d’un prix inabordable. Bien entendu, les parois intérieures recevraient un revê- tement convenable.
trices
qui peuvent
y être mises enjeu
ne doivent laisser aucuneinquiétude.
M. Melsens ne craint pas de monter au sommet de la flèche par lesplus
forts orages, et iln’y
a pasgrande
témérité.Il reste enfin un dernier
point qu’il
est utile designaler ;
d’au-tant
plus
quejusqu’à
ces dernierstemps
on anégligé
de s’en occu-per et
cependant
il a unegrande importance ; je
veuxparler
de lavérification du
paratonnerre.
Lesdispositions prises
par M. Mel-sens rendent cette vérification facile. En faisant fondre le zinc
qui
est contenu dans la cuve où se rendent les huit
conducteurs,
onpeut
les endétacher,
et la communication avec le sol est inter- rompue. D’ailleurs un filmétallique
recouvert degutta-percha
descend du sommet de
l’édif ce ; là,
à ce sommet, il se trouve con-stamment uni au
système
des conducteurs et arrivejusque près
dusol. Un
galvanomètre
mis en relation avec ce fil et avec les conduc-teurs
permet
de vérifier la conductibilité de ceux-ci. Du reste cette vérification ne doit pasempêcher
de vérifier les conducteurset de s’assurer de visu de leur état de conservation. La visite des soudures est surtout nécessaire. -
L’auteur termine son travail par un
appendice qui indique
lesapplications
dusystème
aux divers casqui peuvent
seprésenter
dans la
pratique: églises,
maisonsd’habitation, fermes,
etc.CH. D’ALMEIDA.
ROSSETTI (FRANCESCO). 2014 Sulla temperatura delle fiamme (’Sur la température des flammes); R. Istituto Veneto di Scienza, Lettere ed Arti, I877.
M. Rossetti s’est
proposé
d’étudier la distribution destempéra-
tures dans les différentes couches
qui
constituent des flammes denatures diverses. Il s’est
servi,
à ceteffet,
d’unappareil pyromé- trique,
de dimensionstrès-réduites,
constitué par uncouple
ther-mo-électrique fer-platine.
Deuxfils,
l’un deplatine ,
l’autre defer,
de0m,40
environ delongueur
et deomm, 3
dediamètre, placés parallèlement,
sont tordus ensemble et fortementserrés,
à l’une de leurs
extrémités ,
sur unelongueur
d’environ 2mm.Ils se