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Sur les dimensions des grandeurs électriques et magnétiques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238165

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238165

Submitted on 1 Jan 1883

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Sur les dimensions des grandeurs électriques et magnétiques

J. Borgmann

To cite this version:

J. Borgmann. Sur les dimensions des grandeurs électriques et magnétiques. J. Phys. Theor. Appl.,

1883, 2 (1), pp.551-553. �10.1051/jphystap:018830020055101�. �jpa-00238165�

(2)

551

Ce résultat

pourrait peut-être s’expliquer

par ce fait que les dissolutions de sulfate de

zinc,

de sulfate de cuivre et

d’hyposulfite

de soude que nous avons

employées

étaient

beaucoup

moins con-

centrées que la dissolution de sulfate de soude

qui

nous a donné

une différence avec notre solution normale.

Nous terminons ici le tableau des résultats que nous avons obtenus. Le but de notre travail était

plutôt

d"instituer une méthodes

exacte pour mesurer les différences

électriques

entre les

liquides,

d’établir la constance de ces différences et de donner

quelques exemples

de mesures que

d’entreprendre

de nonlbrellses détermi- nations

numériques.

SUR LES DIMENSIONS DES GRANDEURS ÉLECTRIQUES ET

MAGNÉTIQUES ;

PAR M. J. BORGMANN.

Dans un Mémoire

récent (1 ),

MM. I~Tex~cadier et

Vaschy traitent, .

entre autres, la

question

de l’influence du milieu ambiant sur l’in- duction

électrod)7nan1ique

et donnent le résultat de leurs recher- ches

expériluentales,

conlirmant la non-existence de cette influence pour les milieux étudiées. Ils arrivent aussi à la conclusion que le coefucient des formules de

l’électrolnagnétisnle, analogue

au coel-

~icient ~~~ de

l’expression

de la loi

d’.i~n1père,

est

probablement inclépendant

du milieu ainbiant.

Je ine suis

occupé

de la même

queslion

en

t ~~~-18~8;

les ré-

sultats de mes recherches ont été

publiés

in extenso dans le JOUI-

tial de la Société

Z~Zz~~sico-clLZn2~lue

rasse) t.

IX,

X et en forme

l’extrait dans les Beibiâtter Zll den .LLlnnaien det-

~’Izysih,

t. III.

J’ai choisi la Inéthode de

compensation

de

Po-1-ciidQrff pour

me-

surel° la force élcctronlotrice d’induction.

La bobine dont il

s’agissait

de déternliller l’induction était

placée,

avec un

galvanotiièlre

sensible de

Wicdemann,

dans une

des trois branches du

sy stèrme ;

une autre bobine d’induction ~’i

(1) ’-oit- Journal de l’l~ys~cjue, 26 série, t. 11, p. 2~5.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020055101

(3)

552

coefficient

plus grand,

formait la deuxième branche et une boîte de résistances de

Siemens,

la troisième. En choisissant convena-

blement la résistance r de la troisième

branche,

on

réduisait,

au

moment de

l’induction,

le courant de la

première

à une valeur

très

petite (il

m’était

impossible

de le réduire à

zéro,

c’est-à-dire d’arriver à une

compensation parfaite).

En nommant

E,

et

E2

les forces électromotrices d’induction

développées

dans la

première

et la deuxième bobine et

R2

la ré-

sistance totale de la branche

qui

contient cette

dernière,

on a

. Si

Et

devient

E,

-~-

LlEt,

r doit

changer

en r -f- f1.r pour que la

compensation

soit

rétablie,

de sorte que

Pour

pouvoir changer

les milieux ambiants de la

bobine, après

l’avoir bien

isolée,

on la

plaçait

dans un vase. Pour les

expériences

avec un milieu

diélectrique,

l’essence de

térébenthine,

la bobine

induite consistait en 26

couches,

chacune de

750

tours d’un fil de

cuivre de

Omm,1.

La

spirale

inductrice était formée de

140

tours d’un gros fil de cuivre entourant le vase. La bobine

compensatrice

était

composée

des deux

multiplicateurs

d’un

galvanométre

de

Wiedemann

accouplés

en

tension;

une bobine de

244

tours leur

servait d’inductrice.

Les

expériences

relatives aux milieux

magnétiques,

tels que les solutions de

sesquichlorure

de fer et de

protosulfate

de

fer,

ont

été faites à l’aide d’une bobine de 5056 tours d’un fil de o’n’ll,1. Le

vase de verre contenant la bobine

(et

la

solution)

était

placé

sur

la surface

polaire

de l’une des branches d’un

puissant

électro-ai-

mant de Plücker dont l’aimantation et la désaimantation

produi-

saient l’induction. La

compensation

était

produite

par une des deux bobines du

galvanomètre

de Wiedemann

déjà citées, qu’on plaçait

sur la surface

polaire

de l’autre branche de l’électro-aimant.

Le courant inducteur était fourni par 8-12 éléments de

Poggen-

dorff dans la

première

série

d’expériences

et par

~-10

daniells pour l’excitation de l’électro-ain~ant dans la seconde.

(4)

553

Les résultats

peuvent

être

exprimés

ainsi :

il Le milieu

diélectrique

n’influe pas sur la

grandeur

de la

force électromotrice

d’induction, qui

reste la

méme,

le vase étant

rempli

d’essence ou non .

Le milieu

magnétique

influe d’une inanière

appréciable

sur

l’induction,

ainsi que l’a

prédit

Maxwell. La force électromotrice d’induction est

proportionnelle

au coefficient pL de

perméabilité magnétique (mcxy2etic perme~Lbzl~ty),

où K est le coefficient

magnétique

du milieu donné. Pour la solu tion de

sesquichlorure

de

fer,

de densité

r , 5 2, j’ai

trouvé

pour la solution de

protosulfate

de

fer,

de densité

i~/j~

Ainsi,

comme le coefficient k de la formule

qui exprime

la loi

de Coulomb

f

= l~

~‘~

1-:~

dépend

de la constante

diélectrique

du

milieu,

les coefficients l~’ et h" des formules

électrodynamiques

et

électromagnétiques dépendent

du coefficient p de

perméabilité magnétique

du milieu.

PROJECTION DES PHÉNOMÈNES ACOUSTIQUES;

PAR MM. H. RIGOLLOT ET A. CHAVANON.

L’appareil

à flammes

manométriques

si

ingénieux

de M.

Koenig

permet

difficilement de rendre visibles à un nombreux auditoire les

phénomènes acoustiques.

La

disposition suivante, qui présente

un notable

perfectionne-

ment sur celle

imaginée

pour les

tuyaux

sonores, dans le même

but,

par M. I3ourbouze

(t),

résout

complétement

cette difficulté

en ce

qu’elle permet d’employer

une

puissante

source lumineuse

(lumière solaire, électrique

ou

Drummond ~.

(t) Journal de Physique) Ire série, t. III, p. 15.

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