A LA FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIOUES DE L'UNIVERSITE DE ROUEN
Pour l'obtention du
DOCTORAT DE L'UNIVERSITE DE ROUEN
Discipline
:
PHYSIQUESpéciatité
:
ENERGETTQUEPAR
Abdelkader DOUDOU
ETUDE DES TECHNIQUES POUR L'ANALYSE
DES AUTOCORRELATIONS, DES ECHELLES ET DES SPECTRES EN TURBULENCE
A PARTIR DES DONNEES DE LA VELOCTMETRTE LASER
-
APPLICATION EN COMBUSTION .Soutenue,
le I
Novembre 1gg0Membres du
jury
:M.
R. BORGH{M.
I. GOKALPM. M. LEDOUX
M.
J-M. MOSTM,
P. PARANTHOENM.
M. TRINITEProfesseur
à
l'Universitéde
ROUENChargé de rechercfie CNRS au CRCCHT ORLEANS
Professeur
à
l'Universitéde
ROUENChargé de recherche CNRS
au
GRC7C pOtTtERS Directeur de recherche CNRS au CORTA ROUENDirecteur de recherche CNRS au CORTA ROUEN
//
(: ,/'
A Mes parents, Mes frères et sæurs, Ma grande mère.
Ce mémoire de thèse est l'aboutissement d'une étude de recherche réalisée au laboratoire de thermodynamique de IJRA CNBS Ne 230 de la faculté des Sciences et Techniques
de ROUEN, saus la Direction de Monsieur
le
Professeur P. Vatentin à qui j'exprime ma gratitude de m'avoir accueilli au sein de son laboratoire.Ce travail s'est effectué sous la direction de Monsieur M. Trinité que
je
tiens tout particulièrement à remercier pour la confiance,la sympathie et l'aide permanente qu'il a bien voulu m'apporter tout au long de cette étude, ce qui m'a permis de mener ce travail dans de bonnes conditions.Je tiens également à remercier Monsieur P. Paranthoën pour ces conseils et t'aide qu'il m'a apportée.
Je tiens
à
remercier vivement les membres du jury qui m'ont fait I'hanneur d'examiner et de juger ce travail :Monsieur R.
BORGHI
Professeur à l'llniversité de RouenMonsieur l.
GOKALP
Chargé de recherche CNRS au CRCCHT Ortéans Monsieur M-LEDOUX
Professeur à l'LJniversité de RouenMonsieur J-M.
MOST
Chargé de recherche CNRS au GRCPC Poitiers Monsieur P. PARANTHOEN Directeur de recherche CNRS au CORIA Rouen Monsieur M.TRINITE
Directeur de recherche CNRS au CORTA RouenJ'adresse mes sincères remerciements :
- A Mansieur Jean Mouard et Madame Sylvie Vottier pour la partie informatique.
- A Mansieur Alain Picard pour son aide apportée lors de mon installation sur le Sun.
'A Mademoiselle Michèle levé pour le soin apporté et ta qualité de son travail dans la mise en forme de ce mémoire.
- A Mademoiselle Turquet lsabelle pour la dactylographie de ce mémoire.
- A Madame Nadine Couillard pour le soin apporté à la reprographie.
- A tous ceux, professeurs, chercheurs, thèsards ou autres, qui m'ont facitité I'intégration dans le laboratoire et que je ne peux tous citer .
SOMMAIRE
NOMENCLATURE
NON4ENGLM]TUME
INTRODUCTION GENERALE
I N1IBOBUG1TI
ON
GENEMMLEPREMIERE PARTIE
THEORIE DES SPECTRES ET
L'ECHANTILLONNAGE ALEATOIRE
INTRODUCTION
GHMP[]IME
[
:TUMBULENGE ETI LM THE@M[E DES §PEGTMES I.1 INTRODUCTION
I-2 FONCTION DE DISTRIBUTION DE L'ENERGIE DE TURBULENCE
I-3 ECHELLES EULERIENNES
I-3.1 ECHELLE INTEGRALE
I-3-2 MICROECHELLE DE DISSIPATION
I-4 TAUX DE DISSIPATION
I-5 NOMBRE DE REYNOLDS DE LA TURBULENCE
I-6 INFLUENCE DE LA COMBUSTION
I.7 CONCLUSION
pages
t2
12
t2
t]
tl
77
t9 t9
20 21
2
5
11
! MMEGUL ! EMEN4ENT EGHENIII LL@NNEES
DE
LMUELOGIN4E]IMIE DOPPLEM LM§EB 22
II.1 INTRODUCTION
II-2 THEORIE DU SIGNAL
II.3 METHODE DES INTERPOLATIONS
II-4 METHODE DES PRODUITS A INTERVALLES
II-5 METHODE SPECTRALE DIRECTE
II-6 METHODE DES PRODUITS A INTERVALLES
II-6-1 AUTOCORRELATION
a) Biais dû au temps d'incrémentation
b) Histogrammes H(k) c) Choix des paramètres
d) Variance de I'autocorrélation
II.6.2 SPECTRE DE PUISSANCE
a) Calcul du spectre
b) Biais dû aux basses fréquences
c) Variance de I'estimation spectrale
d) Stationnarité et sous-blocs
II-6-3 ETUDE PARAMETRIQUE DE LA MPID a) Effet de Ia fréquence maximale
b) Effet du taux d'échantillonnage
c) Effet du nombre d'échantillons d) Effet du retard de temps maximal e) Effet de I'intervalle de temps TT.7 CONCLUSION
EXACTS DISCRETS
22 22 z4 262l
28 28 29 29 32 32 32 32 34 34 35
3l
38 38 38 38 40 40
GHMPITME
NII
ELE BMU!T E]I LE§
N4E§UME§ MLEMTOIME§ OBTIENUS PMMLM UDL
46III-I, INTRODUCTION
III-2 BRUITS DES SIGNAUX DE LA VDL
III-3 ELIMINATION DU BRUIT
III-4 CONCLUSION
46 46 48 49
GHMPITME
ilU
ELE
PMOBLEN4EDU BIM[§
STMTI§TilQUE IY.1 INTRODUCTIONIV.2 TECHNIQUE DE PONDERATION
IY.z.I PONDERATION PAR LE TEMPS DE SEJOUR
TY.2.2 PONDERATION PAR L'INTERVALLE DE TEMPS ENTRE DEUX MESURES CONSECUTIVES
IV-3 ECHANTILLONNAGE DECORRELE DE LA VITESSE
IV.3.1 ECHANTILLONNAGE FIXE OU CONTROLE
IY.3.2 MOYENNE EN DEUX ETAPES
IV-4 CONCLUSION
DEUXIEME PARTIE
LES CHAINES D'ACQUISITION VDL ET
LES DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX
INTRODUCTION
GHMPITME
U
:UEL@GIh4ETMIE BOPPLEM LM§EM V.1 INTRODUCTION
Y-2 PRINCIPE DE LA VDL V-2-1 SIGNAL DE LA VDL Y-2-2 DIFFUSION DE MIE
v-3 CHATNES D'ACQUrSrrrON
v-3-1 COMPOSITION D'UNE CHATNE D'ACQUTSITTON
v-3-2 DEROULEMENT DES ACQUTSTTTON Y -4 SYSTEMES D'ENSEMENCEMENT
V-5 CONCLUSION
50
50 52 52 53 53 54 54 58
63
64
64 64 61 68 68 71
l1
16 77
VI-1 INTRODUCTION
VI.2 DISPOSITIF DES JETS COAXIAUX
VI-3 DISPOSITIF DU BRULEUR ''INDUSTRIEL''
YI-4 DISPOSITIF DE LA TORCHE A PLASMA
VI-5 DISPOSITIF DE LA FLAMME EN IIV'I
VI-6 DISPOSITIF DE LA CHAMBRE DE COMBUSTION
VI.7 CONCLUSION
TROISIEME PARTIE
LES TESTS
DES METHODES SPECTRALES SUR
LES DIFFERENTS DISPOSITIFS
INTRODUCTION
GHMPITME
U[[
gLE BilMIS
§TMT!STÜOUEBE§
N4E§UMESBE LM
UDLVII-1 INTRODUCTION
VII.z DIFFERENTES PROCEDURES DE MOYENNE
VII-2.1 COMPARAISON DES PROCEDURES DE MOYENNE
VII-3 CONCLUSION
GHMPITME
U[!!
ËLE
BMULEUM*[NDU§TMIEL-
VIII-1 INTRODUCTION
VIII-2 BRULEUR SANS COMBUSTION
VIII.2-1 REGIME PULSE
YIII.2-L REGIME TURBULENT
VIII-3 BRULEUR AVEC COMBUSTION
VIII-4 CONCLUSION
78 78 80 82 84 87 89
93
95
95 96 91 100
105
103 103 103 704
rc4 t12
GHMPIITBE
[ffi
ELM
FLMN4NdEEN
'[U * IX.1 INTRODUCTIONrx-2 C0MPARATSON DES TECHNTQUES
rx-2-t TECHNTQUE DES TNTERPOLATTONS
rx-2-2 TECHNTQUE DE LA MPrD
IX-2-3 BRUIT Le filtre passe-bas
La correction de I'autocorrélation
IX-3 CONCLUSION
GHMP[]IME
H
ELM TOBGHE M PLM§N4M X-1 INTRODUCTION
X.2 REGIME TURBULENT DE LA TORCHE
X-3 METHODE DES PRODUITS A INTERVALLES DISCRETS
X.4 METHODE DES INTERPOLATIONS
X-5 METHODE SPECTRALE DIRECTE
X-6 CONCLUSION CONCLUSION
QUATRIEME PARTIE
APPLICATION A
L'INTERACTION TURBULENCE- COMBUSTION EN
STATIONNAIRE
ET
INSTATIONNAIREINTRODUCTION
GHMPITME
ffi[
EFLMN4NdE
EN '[''
EGOULEN4ENT STMTI ONNM I ME
a) b)
I t5
t73
tt4
7t7
118
t19
119 1.22
126
127
t27 128 130
r33 136 139
t40
745
146
a) Axe longitudinal
b) Axe transversal
XI-4 ECHELLES EULERIENNES
a) Axe Iongitudinal
b) Axe transversal
XI-s CONCLUSION
GHMPITME
ffi[[
gLM GHMN4BBE
DE
L'MBGEGOULEN4ENT I N§TM]T! ONNM I ME XII-1 INTRODUCTION
XII-2 EVALUATION DE LA VITESSE XTT.2.1 SANS COMBUSTION XTI-2-2 AVEC COMBUSTION
XII-3 DEFINITION DE LA TURBULENCE
XII-3.1 DEFINITION I
XII.3.2 DEFINITION II
XII-4 CARATERISTIQUE DE LA TURBULENCE SANS COMBUSTION
XII-4.1 ENERGIE DE TURBULENCE
)(II-4.2 ECHELLES DE LA TURBULENCE
xrr-4-3 LA DTSPERSION CYCLTQUE
XII-s CARATERISTIQUES DE LA TURBULENCE AVEC COMBUSTION
XII.5-1 LE NIVEAU DE TURBULENCE
XII-5-2 LES ECHELLES DE TURBULENCE
XII.6 COMPARAISON DES RESULTATS AVEC ET SANS COMBUSTION
XII.7 CONCLUSION CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
t52
155 161
t67 r61 172
176
716 177
fi7
180 180 183 183 185 185 185 190 190 190 190 199 201 208
GONGLU§ !
ON
GENEMMLE212
NOMENCLATURE
U
1)' , ÿ' , w' G.Ouv
oJnesu
T,.,
' 1,
Imesu
t
a
R, (T) , R, (r)
P, (r) , Pv (T) n
Eu (n) , E, (n)
Fu (n) , F, (n)
k
kkk ÿ' w
E (k)
Er(kr)r Er(kr)
K
€
T,Tu' v a,1u' v Lr' Lt
ÀÀu' v
B
Retr, r Ra",
t)
t.I
^r.1
U.1
f
Vitesse moyenne
Fluctuation de viLesse Ecarts-types
Ecart-type bruité
rntensité de turbulence
Intensité de turbulence bruitée
Temps
Retard de temps
Autocorré1at ions temporelles
Coefficients d' autocorrélation temporelle Fréquence
Spectre monodimensionnel en fonction de n
Densit.és spectrales monodimensionnel-l-es
en fonction de n
Nombre d'ondes
Nombre d' ondes monodimensionnel
Spectre tridimensionnef en fonction de k
Spectres monodimensionnels en foncion de ku Energie cinétique
Energie de dissipation
Echelles intégrales temporelles MicroéchelIes temporelles
Echelles intégrales spatiales Microéchelles spatial-es
Energie intégra1e
Reynolds de la turbulence Viscosité
Instant de 1a mesure
Intervalle de temps entre deux mesures Mesure de la vitesse
Portion de bruit aléatoire
T N Ns Nr
&r
T*. *
ï
Tls 1',lr
^rmax
ATmoy
Ârman
H (k) suM (k)
D (r) T, Àf ft)
f BT
f.I f.d i-i
À K -+
k
E1E1 rE2rEorEd
d_
d
Re RC
Te
,o
Tn
-l-- rp' -fp SI
At
^r-I
3
Contribution du bruit à la turbul-ence Durée d' enregistrement
Nombre d'échantillons
Nombre d'échantillons
Nombre de rééchantillons
Résolution de 1'autocorrélation
Retard de temps maximal- de 1'auLocorrélation Eréquence d' échantillonnage
Fréquence de Nyquist
Fréquence de rééchantillonnage Intervalle de temps maximal
Tntervalle de temps moyen
Intervalle de temps minimum Histogramme des produit.s croisés
Somme des produits croisés Fenêt.re de lissage
Fenêtre de corncidence Battement de fréquence Fréquence Doppler Fréquence de Bragg
Fréquence du faisceau incident
Fréquence du faj-sceau diffusé Interfrange
Longueur d'onde
Demi angle entre deux faisceaux Vecteur d/ onde
Energie électromagnétique Di-amètre des particules
Diamètre Reynolds
Reynolds critique Fluide de créneau Période de contrôIe
Période de rééchant.illonnage Précision spectrale
Nombre de Strouhal Fenêtre d' int.éqration
Fenêt.re du filtre passe-bas
]INIIIROD[JCTTONI GET{ERÊ[-E
La vélocimétrie Doppler Laser (vDL), introduite dans 1es années
soixante, a entrainé un net progrès dans la mét.rologie des écoulements
à environnement hostile et particulièrement en combustion. C'eet une
technique non intrusive (dans 1a mesure où 1, accès optique est possible) et absolue, ell-e ne nécessite pas d'étalonnage, crest sa
qualité primordiale. ElIe reste la seule méthode utilisable en combust.ion.
En écoulement turbulent, cette t.echnique, gui est liée à Ia présence de particules diffusantes, reste délicate. En effet, contrairement au
fil chaud qui fournit un signal analogique continu représentatif de Ia vitesse, la VDL donne accès à l-a vitesse échantil]onnée aléatoirement au ryt.hme de l-'arrivée des particules. Celà peut poser problème si cette arrivée aIéatoire des particules est corrélée à un autre paramètre aléatoire de 1'écoulement (vitesse, LempéraLure,
concentration. . . ) . C'est Ie problème de biais qui a été longuement
étudié depuis Buchhave tll.
Les grands progrès réalisés ces dernières années dans l-e domaine de
l-'informatique et 1'accroissement des capacités mémoires permettent maintenant de réaliser 1'acquisition de données de façon routinière en
incluant. 1es instants d'arrivée des part.icules validées traversant Ie volume focal. Ainsi pour les statistj-ques classiques, i1 est maintenant admis 12, 9l que 1a prise en compte de ces temps permet 1a suppression des biais même dans les cas difficiles comme les mil-ieux en combust.ion
et ceci sans hypothèse particulière si la cadence des mesures est suffisante.
Pour 1a modélisation des écoulements réact.ifs turbulents, la connaissance des moyennes et écart-types se révèle souvent insuffisante et ir y a lieu de prendre en compte la répart.ition spectrale de
l'énergie de turbulence ou/ pour l-e moins Ia valeur des échelles (intégra]es, micro-échelles) dont f importance est considérab1e pour ce
qui concerne les réactions chimiques "l-es moins rapides . Ct est un paramètre essentiel pour pouvoir prédire par exemple la formation des
oxydes d/azote, polluants qui posent un problème actuellement compte
tenu nouvellement adoptées. Or, il faut pour ce1à résoudre
dans 1e temps 1'évolution des fluctuations de vitesse en réalisant des mesures à cadence de mesure élevée.
Cette cadence étant de toute façon limitée pour diverses raisons (comme Ia modification thermique des partj-cules ou 1'effet d'expansion des gaz brtlés), 1'analyse spectrale rencontre d'énormes problèmes en
vélocimétrie Laser. En plus des difficultés habituelles (Oppenheim et Schafer t10l , fe cal-cu1 des spectres est pénalisé par l,arrivée aIéatoire des particules qui ne permet pas l'utilisation des
algorithmes classiques de la transformée de Fourier rapide. De nombreux
auteurs ont abordé ce sujet., en particulier Gaster et Roberts [11, 13], Mayo lL4, 151, Buchhave et Lumley l2l, Norsÿÿorthy [16], BelI [17], Boyer et Searby [18], Srikantaiah et Col-eman [19], Tropea 120), -..
Deux approches restent possibles en analyse spectrale :
1- Appliquer Ia méthode des interpolations (linéaire ou trapèze) de
façon à rééchantilfonner régulièrement 1e signal de vitesse. Pour
résoudre l-es hautes fréquerrces, des cadences de mesure moyennes très supérieures à l-a fréquence maximum de l-'écoulement sont nécessaires, ce
qui n'est pas facile à obtenir en combustion.
2- Concevoir des algorithmes nouveaux spécialement adaptés à 1'échantillonnage aféatoire. telle que la méthode des produits à interva.l-Ies discrets (MPTD) qui consj-ste à rétablir 1a fonction d'autocorrél-ation exacte. CeLte méthode introduite par Jones l21-l puis reprise par Mayo et al [14] divise le temps de 1'autocorrélation en M intervalles de largeur conatante Ar et fes produits des fluctuations sonL réalisés pour tous les intervalles quand les mesures existent et cumulés dans les classes appropriées. Le temps d'acquisition T doit être suffisamment long pour que dans chaque classe existe au moins un
produit. croisé. Cette méthode peut donner de bons résultats dans l-es
cas de cadence relativement faible (combustion) car l-'information peut exister par paquets isolés où la densité de mesure est élevée. De plus, la mesure correspondant.e validée par 1e compteur est t.oujours entachée
d'une incertitude al-éatoire. Ce bruit d'origines diverses opt.ique et électronique, augmente si on cherche une cadence él-evée. T1 est encombrant pour les faibles niveaux de turbulence. Le bruit peut être mai-trisé et éliminé dans la MPrD par I'interméd.iaire du coefficient, d'autocorréIaLion pu (t), en corrigeant 1/écart-type.
Ce bruit, en effet fort micro-échel1e de Taylor d'autocorrélation fiable et.
moyen pour une bonne analyse
gênant pour 1a déLermination précise de l-a
et Ia détermination d'un coefficient physiquement conLrôlabfe est un étonnant spectrale.
LE CÀDRE DE L'ETI'DE
En Vélocimétrie Doppler Laser chaque expérience est spécifique et il n'existe pas de situation universel-le où toutes l-es techniques d'analyse spectrale pourraient être étudiées et comparées. Le but de ce
travail- est de profiter des diverses expériences existant au CORTA pour
tester et mettre au point une technique capable de donner satisfaction dans 1a plupart des cas, ou tout au moins de connaitre les limites des
mét.hodes dans chaque situation. Cette étude reste particulièrement orientée vers 1a combustion, préoccupation essentielle d.u l-aboratoire.
l,e difficile problème de 1a modification de Ia turbulence par la combustion n'est pas à ce jour éclairci et nous tenterons, grâce à Ia méthode mise au point d'aborder cette question.
Ce travail sera présent.é en quatre parties :
Dans la premj-ère part.ie nous définissons Ies grandeurs essentielles en turbul-ence (Chapitre I), puis nous passons en revue les difficultés t.echniques d' analyse spectrale spécifiques aux données échantillonnées al-éatoirement (Chapitre II). Le problème de biais est abordé au
Chapitre TIT et celui du bruit au Chapitre IV.
La seconde partie esL consacrée à 1'aspect expérimental avec la description des chaines de Vélocimétrie Doppler Laser qui ont été utilisées (Chapit.re V) et avec la présent.ation rapide des expériences qui ont servi de support pour les études specLrales (Chapitre VI) .
Les différentes techniques d' analyse
troisième partie à partir des résultats qui couvrenL une large gamrne de
(Chapitres VIl, VIfT, IX, x).
ont. été comparées dans l-a sur les diverses expériences condit.ions de turbulence
Enfin, la dernière partie est consacrée à 1, applicat.i_on de ]a méthode des produit.s à intervalles discret.s (MpTD) a deux cas
spécifiques : ]a combustion de prémé1ange stationnaire (flamme en "V") et instationnaire (chambre à volume constanL avec turbulence initiale dite "chambre de I/ARC" en raison du programme cNRS qui a initié cette recherche.
Dans ces deux cas on s/attachera à dégager lrinfluence de 1a
combustion sur 1es échelles et les spectres.
t1l P. Buchhave : "The measurement of turbulence with the burst-type Laser Doppler Anemometer - Errôrs and correction methods".
Turbulence Research Lab., SUNY, Buffalo, TRC-106, Sept. 1979.
12) P. Buchhave, W.K. George, 'J.L. Lum1ey : "The measurement of Lurbulence with Lhe Laser Doppler Anemometer". Ann. Rev. F]uid Mech., 443 (l-979) .
t3l P. Buchhave, W.K. George : "Bias corrections in turbulence measurements by the Laser Doppler Anemomet.er". Proc. on 3rd Int.
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an
tsl
t6l
t7l
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Anemometer Measuremenls " .
,I .C. Erdmann, C.D. Tropea distribution function in Lisbonne 1,982.
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t13l .I .8. Roberts, M. Gaster : "Rapid estimation of spectra from irregularly sampled records". Proc. fEEEf 125t n' 2 (1978').
t14l ÿil.T. Mayo Jr, M.T. Shaz, §. Riter : "The development of nevl digital data processing techniques for turbulence measurements
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t15l fü.T. Mayo,rr : "Spectrum measurements r^rith laser velocimeters".
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t16l K.II. Northwotz : "Fourier transformation and spectrum analysis of sparsely sampled siginals". "Laser Velocimetry and Particle Sizing". H.D- Thomson, W.H. SLevenson. Proc. of third Int.
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t18l L. Boyer, G. Searby : "EchanLillonage aléatoire : distorsion et restitution du spectre". 1er Séminaire sur 1'Anémométrie Laser en
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t19l D.Srikantarah, H.W. Coleman : "Turbulence spectra from individual reafization laser velocimetry daLa". Exp. in Fluids, n"82, 35-44
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t20l C.D. Tropea : "Turbulence induced spectral bias in laser
anemômetry" . Rep. LSMT/86. Lehrsüh1 für stromungsmechanik,
Erfanger FRG (1986).
l21l R.H. üones : "Alia.sing hrith unequally spaced observations"
Appl. Meteorology, VoI.11, n'2t 245*254 (L912\.
THEORIE DES SPECTRES ET
L'ECHANTILLONNAGE ALEATOIRE
11
ÏNTRODUCTION
La densité spectrale de puissance (DSP) calculée à parti_r des
signaux des fluctuations de vitesse esL un outil très important pour 1'anal-yse et la compréhension de la turbulence dans les écoulements. Le spectre des fluctuatj-ons d.e vit.esse peut être un point de départ pour
la création des modè1es pouvant prédire 1révol-utj-on des écoul-ements.En ef fet , l'estimation du spectre permet de calcui-er .l-es échelles spatiales et temporelles qui caractérisent. la turbul-ence. La
connaissance de ces échelles qui g'ouvernent. l-es mécanismes de Lransport.
est essentielle pour 1es écoufements réactifs not.amment en combustj-on.
Souvent, 1e calcul spectral est obtenu par 1es routines de la transformée de Fourier rapide (r'f1). Bien que ces algorithmes soient rapides et exacts, i1s ne s'appliquent qu,aux données échantil_l-onnées
régulièrement. Dan§ l-es expériences où les mesures de vitesse sont
obtenues par la VDL (Vélocimét.rie Doppler Laser), des difficultés supplémentaires proviennent du fait que les données disponibles sont espacées aléatoirement. Pour cal-culer l-es specLres d.es données de la
VDL de nouvelles approches sont proposées :
fa méthode des interpolations.
la méthode des produits à intervalles exacts.
la mét.hode spectrale directe.
Ia méthode des produiLs à inLervaLles discrets
Toutes ces méthodes supposent que les processus aléatoires sont Gaussiens eL gue les inLervalfes de temps aléatoires séparant les données suivent une distribution de Poisson, et fe processus
échantil-lonnê et 1'échanLillonnage sont indépendants. Nous allons aborder chacune de ces méLhodes et déterminer cel-l-e qui nous parait la plus adaptée.Ensuile, nous verrons conunent le bruit se dissimule dans
l-es données de Ia VDL et nous envisag:erons l-es moyens de 1e filtrer pour éviter des esti-malions biaisées dans l-e calcul des
autocorrélations et des speÇtres.
Enfin, nous discuLerons
estimations de la moyenne et vitesse réal-isées par Ia VDL.
biais st.atistique intervenant dansPer
1'écart-type pour les mesures de du
c1e
CHIHPIIT"RE
[-tH
T[JRts[-J[-EhICELÊ
ET
T'hIEORIE
DESISFEÛTRES
I-1 TNTRODUCTION
La turbulence est le résultat des superpositions des mouvements a].éatoires des masses indivicluelles de ffuides. Ceux-ci ont des dimensions très variéesr couvrant une large gamme d'échelles spatiales qui correspondent à des grands et pet.its tourbillons ,' 1es petits coexistenl à l-'intérieur et à côté des grands tourbillons.La turbulence est marquée par 1'action conjuquée des grands et des petits Lourbillons.
1-2 FÔNCTION DE DISTRIBUTION DE I,,ENERGIE DE TURBUI,ENEE
L'énerqie cinétique de la turbulence est distribuée en fonction des
fréquences associées aux tourbillons. Les énergies des différentes fréquences s'ajoutent, i1 n'existe pas d'énergie d'interaction entre tes fréquences distinctes (hypothèse d'équilibre universel) . Une certaine énergie E(n)An est atLribuée à chaque bande de fréquence An,
comprise entre les fréquences n et n + Àn.
La décomposition du spectre de turbulence peut se faire arbitrairemenL en deux parties principales eL distinctes. La première partie correspond aux grands tourbilfons (basses fréguences) 7 porteurs de beaucoup d'énergie (fraction macroscafaire) et fa seconde relative aux petits tourbillons (hautes fréquences), contenant peu d'énergie
(fraction microscalaire) .
13
Les grands tourbiJ-Ions soustraient de 1, énergie
moyen. Les forces d'inerties créent. des tourbillons plus petits au
détriment. des plus grands. L'énergie cinétique turbulente est transférée aux échelles les plus petites et moins énergétiques. Au
niveau des petites éche1les, 1a dissipation de 1rénergie cj_nétique
devient prépondérante. Elte se dissipe sous forme de chaleur au niveau mol-éculaire.
TayJ-or a montré que les fluctuations de vitesse en un point donné de
1'écoulement peuvent être prises en valeur quadratique moyenne comme 1e
résultat des contributions d'une infinité de fluctuations de fréquences
différentes. L'hypothèse de 1a turbulence stat.ionnaire, qui implique 1'homogenéité statistique dans Le temps, lui a permis de définir 1a fonction de distribut.ion unidimensionnelfe de 1'énergie turbulente par :
e, (n)dn. étant la conlribution de la bande
dn à 1'énergie 1)'2 En int.roduisant fluctuations Fu (n) = E, (n) / u'2 , I'équation
P* oo
1 : .,| o Fu (n)dn
à L'écoulement
(r-L)
de fréquence enbre n et n + la densité spect.rale des
(T-1) devient :
(r-2)
--r2 Jü*uu (n) dn
Taylor donne l-a coefficient Eulérien
Et en considérant U, 1 direction Ox, plus impo
I - t -1"'\
vitesse I u vrLçooç >>
( " -/
\u' ) )
*: üt
rel-ation entre la fonct ion spect rale (n) et. ]e d'autocorréIat-ion [O,,r,
(
u' (t ) u' (t *r)
u'2
(r-3)
moyenne de l-'écoulement suivant les fluctuations turbu.l-entes de
E,
l
" P*o,
Eu (n) : 4 u" ,lo pu (T)cos(2rmr)dT
1a ad : \ri l'âccô
rt ant.e que
, Taylor pose :
( r-4)
L'équation (I-3) devient
4 ",,
L u t 11,
U
Et comme E u (n) (théorème !üiener
lztm*\
(r)cos I---=--la"
\u
)I*o.
(r-s)et pu (r) sont les transformées de Fourier réciproques Khinchine). on a de même :
Eu (ku,t) _esL 1a fonction spectrale unidimensionnelle et k,, défi-ni par ku : 2tm/ü / est 1e nombre d'onde unidimensionnel. En réalité la fonction spectrale est tridimensionnelle, on 1a note E(krt) et k (k,,k,,kuÿ) le nombre d/onde tridimensj-onne1. La figure I-1 montre 1e
spectre théorique tridimensionnel E (k, t) , cependant le specLre monodimensionnel E, (n) normarisé par u ''rrr/ ü tr,u : échelle intégrale spatiale, u'2 : 1/énergie cinétique monodimensionnelfe et ü : vitesse moyenne) est présent.é sur la figure I-2 en fonction de nr,u/ ü.
Pour une turbuJence homogène et isoLrope, il n'existe pas de direction privilégiée, Ie champ des ffuctuations reste invariant dans les trois directions. Donc nous avons :
o (r) 1 ,11
,J'2
n'2= ÿ'2* *r2
et
(r*6)
(r-7)
(k,t")dk (r-8)
de 1'énergie cinét.ique de la turbulence
(€ f oncL ion de dissipation) (r-9)
K : - uf ":?-a
L'equatr-on
dans le temps
ôr ôr
,r)dk
u' u
de 1a variation se réduit à r
:.[*u
3 lt* oo
-lE(k2 do u'
Ceci montre que pour la turbulence est décroissanLe, ôn considère qu'il
(pas de production de turbuletce).
homogène isotrope, fa turbulence n'y a pas de gradient de vitesse
l_5
E
(k.t)
Figure l-1 Spectre tridimensionnel (Hinze,1975)
pour différentes zones de nombres d'ondes
Figure l-2
10
U Er(n) u'' Lu
0. ol
0,001
0,01
Distribution spectrale de l'énergie (Hinze,'1975)
la vitesse longitudinale
nLu U turbulente de
eur k-srr
Puisque Ia turbulence est plus exact d'introduire l-a
manière à prend.re en compte la Et 1'éguati-on dynamique qui
homogène localement est :
un phénomène trid.imensionnel, i1 serait.
fonction spectrale trid.imensionnelle, de
totalité de 1,énergie de la turbulence.
régrit 1'énergie pour une turbulence
ôK(k,t)
= T(k,L) - 2tsk2E(k,t)
Transfert Dissipation
Maj-s, J-e spectre tridimensionnel ne peut pas êt
comme on peut mesurer _Ie spectre unidimensionnel.
d'Eu (ku/L)^a
( r-10 )
re mesuré directement,
(r-1r- ) c/k'u
(r-t2)
(r-13)
turbulence unidimensionnell-e sont reliées par 1a relat.ion ôt
E(krt) : - 1
î
Avec ]-im E
k+oou
â8, (ku rt)
[-.
-K-)
âx 1l
l1L E(k,t) Eu(ku,r):
k:ll '' '
oo-
tJo
k3flt, E (k, t) -,lo
- dk + 3
*ol
I(
t?, \[.'-*J"-
o (k,,rL) : C)
E, (ku r t): " 1u" t].
k
Les deux expressi-ons de 1, énergie cle Eu (ku ) et Eu (n) (n est la fréquence)
suivante :
I
On verra par la suite et par Ia suite déduire absolument bien estimer .la
(r-14)
que pour obtenir une bonne fonction spectrale des échelles Eulériennes correctes , iI faut fonction d/ autocorrélation.
Eu (n) 2it
-E uu(k )
U
l'7
I-3 ECHELTES EULERIENNES
Deux de ces échel-les nous intéressent particulièrement : 1réchel1e intégrale et. l-a microéchelle de dissipation appelée microéchel-le de
Taylor.
T-3.1 ECHELLE INTEGRALË
El-le caractérise la dimension
présents dans le champ turbulent.
moyenne des plus gros tourbill-ons
a-u Jo P+ ooP, (r)d'r-
a-u (T-16)
L'hypothèse
d'établ-ir une
spatiales.
, _ll-
!-u.j.
uu (r-17)
I-3.2 MICROECHELLE DE DIS§IPÀTION
Elfe caractérise la dimension moyenne des tourbillons à partir de
laquelle la dissipation visqueuse devient prédominante. Cel-l-e-ci se
perpétue jusgu'à ta d.issipation en chaleur de r, énergie de ces
tourbill-ons. on peut la calculer à patir du coefficient de
1'autocorrélation ou du spectre de dissipation n2E(n) :
(r-l_8)
1-0
E..(n) E uu (0) lim -5- r ---1--
-rA11 - u 4Ur2 4U,2
(r-r_5)
, nous permet temporelles et
de Taylor (x : U r ou E/âx : aZüatl relation simple entre les échel_1es
rul 12
a2u
a-Pu(r):1-f
[*] ,,-*f
-1+ +l il
équation de la parabole oscul-atrice (r-19)
d'où
t2u au
[*] ",
2
: lim T+0
'f
Donc r u s'obtient d'autocorrélation et de 1a
par, f intersection de
parabole oscul-aLrice (figure
(r-20)
la fonction
r-?\
puG I
o
Figure l-3
au TU
Coefficient d'autocorrélatlon temporelle et la parabole osculatrlce
même. T,, s'obtient à partir du spect.re de dissipation n2E(n)
T
de la vitesse longitudinale
(a-2a) B- De
par :
a2u
2# /r+ oo ^
-
| n,E(n)dn -
rl' 2 d0
Et par hypothèse 't u est donnée par
de Taylor Ia formul-e
("
_ 1/)
>> (u'2 ) )'l, la microéchel1e spatiale
19
À:Uru1l
Pour une turbulence homogène isotrope, les et transversales se déduisent Ies unes des
suivantes :
(r"-22)
éche1les longit.udinales autres par 1es relations
(r-23)
r-4 TAUX DE DT§§TPÀTION
La relation enLre la fonction de dissipation et Ia valeur moyenne du gradient instantané des fluctuations et leurs corrélat.ions pour une turbufence homogène isotrope est donnée par :
I
,2 Lu
Z
,2
u
ôo,.
c--ùu, .ôÊj
avec oc (crr:u' ,er:r' ,ft, =r' ) et B (Bt :x, (32 : La rel-ation entre € et la microéchelle de 1'équation (I-24) s'écrit :
(r-25)
1-5 NOMBRE DE R§YNOLDS DE LA TURBU],ENCE
Pour fes deux composantes de vitesse U (ou V), 1es nombres de
Reynolds s'écrivent en fonct ion des éche1les dynamiques de 1a turbulence:
€:15 u \)'2
-^,2u
lr.-24)
Y rSr-z)
de dissipation À,, (ou À,) déduite
[., ,o , H
R.À
u
r:I
{.,' 2
v 1l (r-26)
,, {u'2v
Une bonne analyse du
conibustion permettfq- une
turbulente.
(r-27 t
comportement spectral de fa turbufence en
meilleure compréhension de la combustion
est la viscosité)
et € sont deux grandeurs essent.ielles pour la modélisation
I-6 INE'TUENCE DE LA COMBUSTION (u
Re
En combustion turbulente, la forme du spectre change. Le spect.re des
fluctuations de vitesse devient de plus en plus inertiel- et la pente de
Kolmogorov s/installe en (-5/3). En réa1ité, les réactions chimiques
ont tendance à projeter la partie énergétique du spectre vers les plus grands nombres d/ondes eL à augmenter sa fraction microscalaire, c'est pourquoi 1e spectre esL moins dissipatif comme cel-a est rapporté par Eschenroeder t1l.
En combustion turbulenLe, on assiste à l'effet drensemble dû aux
deux phénomènes aux rôles antagonistes : d'un côté, 1,él-évation de Ia température môyenne augmente la dimension des grosses sLructures et détruit les petites structures par expansion volumi-que des gaz chauds
et de J-'autre côté. 1es réactions chimiques intenses diminuent fa taille des grosses structures pour augmenter 1,énergie des petites
Gokâ1p te?f .
L'influence globale de la combust.ion est le résultat de plusieurs facteurs "microscopiques"(noorrp i27i)1,io,-,t on dénombre :
1 - l,a réduction du temps de dissipation vitesse moyenne dans 1a flamme.
par 1'élevation de fa
2 - La création des gradienLs de
des volumes de gaz inhomoqènes
vitesse l-ocaux par Ia combustion
3 - Lt accentuation de la dissipation visqueuse du coefficient. de viscosité.
par 1'augmentation
4 - L' accentuation de 1a diffusion molécu]_aire
5 - Le rôle des gradients de température à proximité de .l-a zone d.e
réaction.
27
6 - l,e rôle de 1â 1'écoulement par
modificat.ion de 1a composition chimique 1a production des gaz brtlés.
de
1 - L' augmenLation de 1'éche1le intégrale de Ia turbulence
I-7 CONCI,USION
Àprès une introduction rapide des qrandeurs caractérisant 1a turbulence et concernant 1'analyse opect.rale, i1 apparait que toutes l-es grandeurs essent.ielles peuvent être déduites du coefficient d'autocorrélation. 11 y a donc lieu de calculer celui-ci de la façon 1a plus exacte possible. Dans ce qui suit nous passerons en revue l-es
problèmes spécifiques à la véfocimébrie Doppler Laser (VDL), ainsi que les solutions proposées pour y remédier.