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α Rh2As : un candidat possible pour la réalisation de structures épitaxiées (composé métallique)/GaAs

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00245618

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00245618

Submitted on 1 Jan 1987

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α Rh2As : un candidat possible pour la réalisation de structures épitaxiées (composé métallique)/GaAs

M. Secoue, B. Guenais, A. Guivarc’H

To cite this version:

M. Secoue, B. Guenais, A. Guivarc’H. α Rh2As : un candidat possible pour la réalisation de structures

épitaxiées (composé métallique)/GaAs. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique

/ EDP, 1987, 22 (8), pp.845-850. �10.1051/rphysap:01987002208084500�. �jpa-00245618�

(2)

03B1 Rh2As :

un

candidat possible pour la réalisation de structures épitaxiées (composé métallique)/GaAs

M.

Secoue,

B. Guenais et A. Guivarc’h

CNET

LAB/ICM/MPA,

route de

Trégastel,

22300 Lannion

Cedex,

France

(Reçu

le 16

janvier

1987,

accepté

le 5 mars

1987)

Résumé. 2014 Dans un bâti

d’épitaxie

par

jets

moléculaires Riber 2300, nous avons réalisé des

codépôts

de Rh et

d’As sur des substrats de silicium

passivé

et de GaAs

(100)

maintenus à des

températures

variant de 0°C à 330°C. Nous montrons

qu’il

est

possible

de réaliser des couches minces

polycristallines

de

03B1 Rh2As, composé métallique

de structure cristalline très

proche

de celle de GaAs. Ces couches

qui

ne

présentent

pas d’orientation

préférentielle

sur un substrat

amorphe,

sont fortement texturées sur GaAs

( [100 ] Rh2As// [100]

GaAs).

Leur faible résistivité

(~

25

03BC03A9cm)

est

compatible

avec une utilisation en

micro-électronique.

Lorsque

les substrats de GaAs sont maintenus à une

température supérieure

à 200 °C lors du

codépôt,

l’interaction directe du Rh avec le substrat conduit à la formation du

composé

RhAs.

Abstract. 2014 In a MBE 2300 Riber set up, we carried out Rh and As

codepositions

onto oxidized silicon and

(100)

GaAs substrates at temperatures

ranging

from 0 °C to 330°C. We show that it is

possible

to obtain

polycrystalline

thin films of

03B1 Rh2As,

a metallic

compound

which exhibits the same

crystalline

structure like

GaAs. These

layers,

which have no

preferential

orientation on an

amorphous

substrate, are

highly

textured on

a GaAs substrate

( [100 ] Rh2As//[100] GaAs)

and exhibit a low

resistivity (~

25

03BC03A9cm),

which is consistent with microelectronic device

applications.

For GaAs

substrates,

at temperatures

higher

than 200 °C the

rhodium

directly

interacts with the substrate and leads to the formation of the RhAs

compound.

Classification

Physics

Abstracts

73.40N

1. Introduction.

Les nouvelles

possibilités

offertes par les

composants

fondés sur les structures à couche

métallique

enter-

rée et les études

physiques

sur les multicouches métal/semiconducteur

(M/SC)

sont à

l’origine

des

nombreuses recherches faites en vue

d’épitaxier

des

films

métalliques

continus sur des substrats SC. Les travaux sur

l’épitàxie

de siliciures sur silicium

[1, 2],

ont

déjà

conduit à la réalisation de transistors à base

métallique

enterrée

[3, 4].

La situation dans le

domaine des semiconducteurs

composés

est moins

avancée,

car le métal ou le

composé métallique

à

épitaxier

doivent être

thermiquement

stables

jusqu’à

500°-600 °C pour

permettre

une

réépitaxie

du SC.

Plusieurs solutions au

problème

ont été

envisagées,

en

particulier

sur GaAs :

- Le

dépôt

de couches de métaux

s’épitaxiant

sur GaAs tels que

Al, Ag

et Fe

[5].

Mais la faible

stabilité des structures formées et l’accord de maille

relativement médiocre n’ont pas

permis

la

réépitaxie

du GaAs.

- Le

dépôt

de métaux que l’on fait volontaire- ment

interagir

avec le substrat dans le but d’obtenir par interdiffusion en

phase solide,

des

composés

du

type Mx(GaAs)y équivalents

aux siliciures sur Si.

Les ternaires obtenus à ce

jour: Pd5(GaAs)2, Pd4GaAs [6], Ni2GaAs, Ni3GaAs [7, 8], Co2GaAs [9]

ne sont ni

épitaxiés

ni

thermiquement

stables en

présence

de GaAs

(100).

La seule

exception

concerne le

Ni2GaAs

sur GaAs

(111).

- Le

codépôt

de silicium et d’un métal pour obtenir un siliciure. Les siliciures

thermiquement

stables en

présence

de

GaAs,

étudiés

jusqu’à présent (CoSi, WSSi3, TaSi2 [10, 11])

ne

s’épitaxient

pas sur le substrat. Leur utilisation pourra

cependant

être

envisagée

comme celle de W

[12],

sous forme de

couches minces

(~ 100 A ) discontinues,

pour la réalisation de

composants

à base

perméable.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:01987002208084500

(3)

846

Une autre voie

possible

consiste à

déposer

un

composé métallique susceptible

de

s’épitaxier

sur le

semiconducteur. A notre

connaissance,

le seul travail

de ce

type publié,

est celui de J. R. Lince et R. S.

Williams

[13] qui

ont

déposé AuGa2

sur GaSb

(écart

de maille ~

0,5 %).

Notre démarche a

consisté,

non

pas à trouver un semiconducteur

susceptible

de

servir de substrat pour

l’épitaxie

d’un

alliage

connu,

mais au contraire à rechercher un

composé

métalli-

que

capable

de

s’épitaxier

sur le

GaAs,

semiconduc-

teur

composé

le

plus

utilisé. Une étude

bibliographi-

que a fait

apparaître

l’arséniure de rhodium

a Rh2As

comme un candidat

potentiel.

Cet arséniure à carac-

tère

métallique possède

en

effet,

sous la forme a,

une structure de

type

anti

CaF2

peu différente de celle de GaAs avec un

paramètre

de maille très voisin

(aGaAs

= 5.6528

A

et

aaRhzAs

=

5,6753 A

à

température ambiante,

soit un écart due -

0,4 %).

De

plus a Rh2As

et GaAs ont le même sous-réseau

arsenic,

le

gallium occupant

un site

tétraédrique

sur

deux dans GaAs alors que le rhodium occupe tous les sites

tétraédriques

dans

a Rh2As (au-dessus

de

683 °C

Rh2As adopte

une structure différente

(3Rh2As

non

apparentée

à

GaAs). Après

une étude

du matériau massif

(paramètre

de

maille,

coefficient

d’expansion thermique) [14, 15],

nous avons

commencé à étudier les

dépôts

de

a Rh2As

en

couche mince sur GaAs. Cet article

présente

les

premiers

résultats obtenus.

2. Procédure

expérimentale.

2.1 PRÉPARATION DES ÉCHANTILLONS. - Nous

avons utilisé pour ce travail un bâti

d’Epitaxie

par Jets Moléculaires

(EJM)

Riber MBE 2300 RD

auquel

a été

ajouté

un canon à électrons Airco- Témescal

permettant l’évaporation

de métaux réfrac- taires. En

plus

du substrat de GaAs

(100)

semi-

isolant

préparé

suivant la

procédure classique

pour

l’EJM,

nous avons

systématiquement

collé sur le

porte-échantillon (à

l’aide

d’indium),

un morceau de silicium

passivé (--

2 000

A SiO2).

Les

dépôts

sont

ainsi réalisés dans des conditions d’ultravide

(-- 10-10 torr)

et simultanément sur le GaAs mono-

cristallin et sur un substrat

amorphe, chimiquement inerte,

isolant et relativement

léger

par

rapport

au Rh et à l’As. Dans la chambre de

dépôt,

les

échantillons sont chauffés

jusqu’à ~

620 °C sous flux

d’arsenic

(apparition

d’une reconstruction

(2 x 4 )

de la surface

GaAs) puis

redescendus

jusqu’à

la

température T,

à

laquelle

doit être réalisé le

dépôt.

Il convient de noter que la

température Ts

est celle

mesurée au

thermocouple placé

derrière le

porte-

échantillon en rotation : elle ne

représente en

fait

qu’une

valeur

approchée

de la

température

réelle

des substrats estimée à ± 20 °C.

Les

dépôts

d’arséniures de rhodium sont obtenus

en

exposant

les substrats à des flux simultanés de Rh

et d’As. Le flux de

Rh, provenant

du canon à électrons

placé

sous le

porte-substrat,

arrive sur les

échantillons sous incidence

oblique (~ 20° ).

La

valeur du flux est

repérée

à l’aide d’un

quartz.

Le

flux d’arsenic est obtenu à l’aide de cellules

d’évapo-

ration

classiques

en EJM

(Riber

CBN 125 ou

135).

Il

est

dirigé

vers les échantillons en même

temps

que le flux de

Rh,

de

façon

à obtenir des

composés

Rh-As.

Ce flux n’affecte pas la mesure du flux de Rh sur le

quartz ;

il est un ordre de

grandeur plus

faible que

ceux utilisés pour la croissance de

GaAs,

d’où les

difficultés pour le maîtriser à mieux que 30 %

près.

Tous les échantillons dont il est

question

dans cet

article

correspondent

à des

dépôts

de ~

1017 Rh/cm2

à un flux de 4 x

1014 Rh/cm2/s (soit l’équivalent

de

150

A

de Rh pur à v =

0,6 A/s).

La

quantité

totale de Rh

déposée

étant

toujours

la

même,

les

dépôts

sont alors d’autant

plus épais

que les

composés

sont

plus

arséniés : à 150

A

de Rh

correspondent

240

A

de

a Rh2As

et ~ 320

A

de

RhAs.

2.2 CARACTÉRISATIONS. - En

plus

des

techniques d’analyse in

situ dont nous

disposons (diffraction électronique

en incidence rasante,

spectroscopie Auger),

les échantillons ont été étudiés ex situ par diverses méthodes :

- la méthode des

quatre pointes alignées

donne

la résistance

superficielle Ro

des couches

déposées,

tant sur GaAs S.I. que sur Si

passivé ;

- la rétrodiffusion d’ions

He+

de 2 MeV fournit la

composition

du

codépôt (rapport Rh/As)

sur

silicium et les

quantités

de Rh et d’As

déposées (d’où

la valeur des flux et

l’épaisseur

des

couches).

La

comparaison

des

spectres

sur silicium

passivé

et

GaAs conduit à la mise en évidence

rapide

d’éven-

tuelles interactions avec le substrat de

GaAs ;

- la diffraction des rayons X en incidence rasante

permet

d’identifier les

phases

cristallines

majoritaires

et de mettre en évidence les textures

perpendiculai-

res au

plan

du substrat. La

comparaison

entre les

diagrammes correspondant

aux substrats

amorphe

et

monocristallin montre les effets d’orientation liés au

substrat ;

- la

Microscopie Electronique

par Transmission

(MET)

fournit des informations sur la forme des

grains,

leur taille et leur

orientation,

tant

perpendi-

culairement au

plan

du substrat que dans le

plan

du

substrat. Elle

permet

de

plus

de détecter de faibles traces de

composés.

3. Résultats

expérimentaux.

Dans ce

paragraphe

nous

présentons

successive- ment les résultats concernant les

codépôts (Rh

+

As )

sur substrat

amorphe (silicium passivé)

et sur GaAs monocristallin.

(4)

3.1 CODÉPÔTS

(Rh + As)

SUR Si PASSIVÉ. - Ces

codépôts

ont été réalisés avec un flux de rhodium constant, pour des valeurs variables du flux d’arsenic et de la

température

du substrat

(0 °C ~

T,:5

330

°C ).

Le substrat dans ce cas

n’interagit

pas

chimiquement

avec les flux d’As et de Rh et, du fait de l’état

amorphe,

n’influence pas l’orientation des

grains

de la couche mince

déposée.

La rétrodiffusion d’ions

He+ permet

de détermi-

ner la concentration relative des couches en Rh et en

As. Sur les

spectres

de la

figure 1,

donnés à titre

d’exemples caractéristiques,

on voit que les contribu- tions de Rh et d’As sont nettement

séparées ;

celle

du substrat de Si se trouve à

plus

basse

énergie

et

n’apparaît

pas sur la

figure.

Le

rapport

des concen-

trations

atomiques Rh/As

se déduit directement de la surface des

pics,

il est

égal

dans un cas à

1,6

±

0,15,

et dans l’autre à

2,4

±

0,15.

Nous avons considéré par la suite que pour une

température T, donnée,

le

rapport Rh/As

du

codépôt

sur Si

passivé

était

caractéristique

du

rapport

des flux.

Fig.

1. -

Spectres

de rétrodiffusion d’ions He+ 2 MeV

correspondant

à des

codépôts

de Rh et d’As à

Ts

= 180 "C

sur Si

passivé.

[2

MeV He+ ions

backscattering

spectra of Rh and As

codepositions

at

T,

= 180 °C onto an oxidized silicon

substrate.]

Le

diagramme

de

rayons X correspondant

à

Rh/As =

2

(Fig. 2a)

montre que le

codépôt

est

constitué de

a Rh2As

non texturé. Cette

phase

est

observée sur les échantillons pour

lesquels Rh/As

= 2 ±

0,3,

en

présence parfois

d’autres

composés

en faible

quantité. Lorsque Rh/As

est

proche

de

l’unité,

le

diagramme

obtenu

correspond

à du RhAs non texturé.

Sur la

figure

3 ont été

reportées

les valeurs de

Ra

en fonction de la

composition

des

codépôts

pour diverses valeurs de

Ts.

Il

apparaît,

que

Ro

passe par

Fig.

2.

- Diagramme

de rayons X en incidence rasante obtenus sur des

codépôts

de Rh et d’As

(Rh/As = 2)

à

Ts

= 180 °C :

a)

sur Si

passivé, b)

sur GaAs

(100)

et

c)

observation « sur la tranche » en MET du

codépôt correspondant

sur GaAs.

[Glancing angle

X ray diffraction patterns of Rh and As

codepositions (Rh/As = 2 )

at

T,

=180 °C :

a)

onto

Si02/Si substrate, b)

onto GaAs

(100)

substrate and

c)

cross sectional TEM

image

of the

deposit

onto a GaAs

substrate.]

un minimum pour

Rh/As

voisin de 2

(c’est-à-dire

pour

a Rh2As). Lorsque T,

> 180 °C

R[] 10 fl

soit

une résistivité p = 25

03BC03A9cm.

Cette

valeur, identique

à celle des meilleurs

siliciures,

confirme le caractère

métallique

du

aRh2As.

Par contre, les mesures ne

sont pas

possibles

pour

Rh/As 1,

car les couches

sont alors constituées de

composés

semiconducteurs.

La variation de

RD

en fonction de

T,

pour les

dépôts

de

03B1Rh2As, reportée figure 4,

montre

qu’un palier

semble atteint vers

T,

= 180 °C.

3.2 CODÉPÔTS

(Rh + As)

SUR GaAs

(100). -

Contrairement au silicium

passivé, lorsque

Ts

> 200

°C,

le substrat de GaAs

interagit

avec le

flux de Rh incident. Dans la

présentation

de nos

(5)

848

Fig.

3. - Variations de la résistance

Ro

des

codépôts (Rh

+

As )

réalisés sur Si

passivé

pour 0 °C

Ts ~

330 °C

en fonction du rapport des concentrations

atomiques Rh/As.

[Sheet

resistance variation versus

Rh/As

atomic ratio for

(Rh + As ) codepositions

onto

S’02/Si

substrate at

0°C ~

Ts s 330 *C.]

résultats nous

séparerons

donc les deux gammes de

températures.

3.2.1 0 °C

Ts

200 °C. - Pour les

dépôts

corres-

pondant

à

Rh/As = 2,

seul le

a Rh2As

est détecté

en rayons

X,

et les couches

présentent

une tex-

ture

[100] Rh2As//[100]

GaAs

(cf. Fig. 2b).

Le spec-

tre obtenu en rétrodiffusion d’ions

He+

confirme bien

qu’il n’y

a pas eu d’interaction avec le substrat.

L’observation en MET dans le

plan (100) indique

que les

grains

de

Rh2As

ont un diamètre de l’ordre de 150

A ;

leur texture

[100] perpendiculaire

au

plan

du substrat est

confirmée, cependant

leur orientation dans le

plan,

autour de cet axe, est aléatoire. En

plus

de

a Rh2As,

les traces d’une autre

phase

sont

détectées. L’observation sur la

tranche,

dans le

plan (011)

est

reportée

sur la

figure 2c ;

elle montre

la

présence

d’une couche

intermédiaire, (e =

90

A )

mal cristallisée

(dans laquelle

on décèle du

Rh)

entre

( THERMOCOUPLE )

Fig.

4. - Variations de la résistance

Ro

en fonction de la

température

du substrat lors des

codépôts

de

vîRh2As

sur

Si

passivé

et sur GaAs

(100).

[Sheet

resistance variations of

cîRh2As

films versus sub-

strate temperature for

Si02/Si

and GaAs

(100) substrate.]

les

grains

de

a Rh2As

et le substrat. Les résistances carrées de ce

type

de

dépôts

sont peu différentes de celles du

a Rh2As

non

texturé, déposé

sur Si

passivé (cf. Fig. 4).

3.2.2 Ts >

200 °C. - Dans cette gamme de

tempéra-

tures,

quand

on soumet les substrats de GaAs à des flux d’As et de

Rh,

le

spectre

de rétrodiffusion d’ions

He+

montre

qu’il

y a un

élargissement

du

pic

de

Rh, caractéristique

d’une interaction avec le substrat. Pour les flux tels que sur Si

passivé 0,6 Rh/As 2,3,

seul RhAs est détecté en diffrac-

tion de rayons X

(Fig. 5a)

et les couches

présentent

une texture

[211] RhAs//[100]

GaAs.

La

photographie

de la

figure

5b montre les

grains

de

RhAs ;

une zone fortement

perturbée

de 200

À d’épaisseur sépare

le RhAs du substrat.

La formation du

composé

RhAs par interaction du rhodium avec le substrat se traduit par une

augmentation

de la résistance de couche

(Fig. 4).

(6)

Fig.

5. -

Codépôt (Rh

+

As)

sur GaAs à

Ts

= 280 °C

(sur SiRh/As

~ 1,85 ±

0,15) : a) diagramme

de diffrac- tion X en incidence rasante,

b)

observation « sur la tran- che » en MET.

[a) Glancing angle

X ray diffraction pattem of

(Rh

+

As )/GaAs

at

Ts = 280 °C (Rh/As =1.85 ± 0.15

onto

Si02/Si substrate), b)

cross sectional TEM

image

of

(Rh + As )/GaAs,]

4. Discussion.

Ces

premières expériences

nous ont

permis

de

montrer que

a Rh2As peut

être

fabriqué

en couche

mince par

codéposition

de Rh et d’As et que sa

résistivité,

du même ordre de

grandeur

que celle des meilleurs

siliciures,

est

compatible,

avec une utilisa-

tion en

microélectronique.

Dans le cas de

dépôts

sur

GaAs,

le substrat doit être maintenu à une

tempéra-

ture inférieure à 200 °C afin d’éviter une interaction directe d’une

partie

du Rh incident avec le substrat :

cette interaction

mène,

en

effet,

à la formation de

RhAs

qui

ne

présente

pas de relation

épitaxiale

avec

le substrat et n’est donc pas un candidat

potentiel

à

la réalisation de structures

épitaxiées.

Les couches de

Rh2As

obtenue

présentent

une

texture

[100] Rh2As//[100]

GaAs mais l’orientation des

grains

est aléatoire dans le

plan.

L’absence

d’épitaxie

des

grains

de

Rh2As peut s’expliquer

par l’existence d’une couche intermédiaire entre

Rh2As

et GaAs et, par la

présence

très

fréquente

de traces

d’une autre

phase.

Une meilleure maîtrise des flux

(en particulier

celui

d’As)

et de leurs transitoires à l’ouverture des caches s’avère

indispensable

pour viser le

rapport Rh/As

strictement

égal

à 2

pendant

toute la durée du

dépôt

et éviter la

présence

en excès

d’un des deux constituants. Par

ailleurs,

afin

d’essayer

de modifier

l’équilibre

dans un sens favora-

ble à

l’épitaxie, plusieurs paramètres pourront

être modifiés : vitesse de

dépôt plus

faible

permettant

une

augmentation

de la taille des

grains,

utilisation de substrats de GaAs d’orientation cristalline diffé-

rente.

Il convient de noter que des

expériences

très

récentes

[16]

ont montré que les

grains

de

Rh2As

directement en contact avec GaAs

pouvaient

aussi

présenter

la relation

épitaxiale [110] Rh2As//[100]

GaAs.

Des essais récents de recuit à ~ 500 °C ont montré que l’interface

a Rh2As polycristallin-GaAs

n’était

pas

thermiquement

stable : l’interaction en

phase

solide conduit à la formation des

composés RhAs2

et

RhGa.

Cependant,

l’obtention d’une

épitaxie

cor-

recte devrait contribuer à la stabilisation de cette interface et

permettre d’envisager

une

réépitaxie

de

GaAs.

5. Conclusion.

L’étude des

codépôts (Rh

+

As )

a montré

qu’il

était

possible

de

déposer a Rh2As

en couche mince. Ces

couches,

constituées de

grains

de l’ordre de 150

À

de

diamètre,

ont de faible résistivité

(-

25

03BC03A9cm).

Dans le cas de substrat de GaAs

(100),

les

couches, qui

doivent être

déposées

à des

températures

infé-

rieures à

200 °C, présentent

une texture

[100] mais,

dans nos conditions

expérimentales,

nous n’avons

pas,

jusqu’à

ce

jour,

obtenu de couche monocristal- line de

a Rh2As épitaxié.

Remerciements.

Nous tenons à remercier G.

Dupas,

A.

Regreny,

Y.

Ballini,

P.

Auvray

et A. Poudoulec pour leur aide durant les

expériences

et pour les nombreuses et fructueuses discussions que nous avons eues.

(7)

850

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