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Détecteurs de rayonnements nucléaires à semiconducteurs à amplification interne

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00243262

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Submitted on 1 Jan 1969

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Détecteurs de rayonnements nucléaires à

semiconducteurs à amplification interne

F. Roubert, P. Siffert, A. Coche

To cite this version:

(2)

284

V. Conclusion. - Les

spectres

enregistrés

et les résultats obtenus montrent que le

spectromètre

décrit

est bien

adapté

à l’étude des transitions y

complexes.

Les

caractéristiques

de cet

appareil

sont au moins aussi

bonnes que celles

d’appareils

du même

type,

publiées

dans la littérature

[2], [3] ;

son fonctionnement en

modes simultanés

permet

un traitement sûr des infor-mations recueillies. En

spectrométrie

anti-Compton,

la

présence

du «

traînage »

dans la

réponse

de la diode à un

photon monocinétique

lié à la zone P non active

de cette dernière ne

permet

pas de chiffrer exactement le

rapport

d’atténuation du continuum

Compton.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

Constructeurs :

Ge(Li)

+

Électronique :

SAIP

-INa(Tl) :

Quartz

et Silice.

[2]

ALLEN et al., Nucl. Instr. Methods, 1967, 53, 61.

[3]

WILLIAMS et MORGAN, Nucl. Instr. Methods, 1966,

45, 313.

DÉTECTEURS

DE

RAYONNEMENTS

NUCLÉAIRES

A

SEMICONDUCTEURS

A AMPLIFICATION INTERNE

F.

ROUBERT,

P. SIFFERT et A.

COCHE,

Centre de Recherches Nucléaires, Strasbourg-Cronenbourg.

Résumé. - On décrit les

caractéristiques

de

jonctions

P-N à

amplification

interne obtenues par diffusion de

gallium

dans du silicium N de résistivité 40 à 50 03A9.cm. Des coefficients

d’ampli-fication

dépassant

1000 ont pu être obtenus à l’aide de ces

dispositifs.

Abstract. -

By

geometrical

control of the surface field, internal

amplification

P-N

junc-tions have been constructed. Their characteristics are

analyzed.

Multiplication

factors

exceeding

1000 have been observed.

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE

~

TOME 4, JUIN 1969,

Les

phénomènes

d’avalanche dans les

jonctions P-N,

mis en évidence dès 1953 par

McKay

[1],

n’ont été

appliqués

que récemment

(par

Huth

[2])

à la détec-tion de

particules

et de

rayonnements

nucléaires.

Rap-pelons

d’abord brièvement le

principe

de la

multi-plication

par avalanche. Dans les détecteurs à

ampli-fication,

le

champ

électrique

interne

(supérieur

à 200 000

V~cm)

permet

aux électrons et aux trous libérés par le rayonnement incident

d’acquérir

suffit-samment

d’énergie

pour

ioniser,

par

collisions,

les atomes du réseau

cristallin,

créant ainsi des

porteurs

secondaires.

Ceux-ci,

accélérés à leur tour, ionisent d’autres atomes. Ce processus cumulatif,

analogue

à la

décharge

de Townsend utilisée dans les

compteurs

proportionnels

à gaz, conduit finalement à une

impul-sion

électrique

de

grande

amplitude.

Les détecteurs

préparés

au laboratoire sont réalisés à

partir

de silicium de

type

N dans

lequel

on diffuse

une

impureté acceptrice (gallium) jusqu’à

une

pro-fondeur d’environ 80 li. Les

jonctions

ainsi formées

sont taillées en forme de biseau de manière à réduire

les courants de fuite en surface

lorsqu’elles

sont

pola-risées à haute tension. Les courants inverses de ces

détecteurs sont, à

température

ambiante et pour des

polarisations supérieures

à 1 000

V,

de l’ordre de

quelques

dixièmes de

microampère.

Les tensions d’ava-lanche de ces diodes sont voisines de 1 500 à 1 800 V selon la résistivité du matériau de base

(de

40 à 50

Q.cm).

La tension d’avalanche croît linéairement

avec la

température

du matériau et le

gradient

corres-pondant

est

égal

à 2

V/0.

En raison de la

grande

concentration

d’accepteurs

existant dans la

région

P,

la zone de

charge

d’espace

s’étend

principalement

du côté N. Dans le cas d’un détecteur de 40 Q.cm par

exemple,

l’épaisseur

de la

zone de

charge d’espace

atteint 140 pm à la tension d’avalanche. Le

champ

électrique

maximal est alors

égal

à 215 000

V/cm.

La variation de

l’amplitude

des

impulsions

issues d’un détecteur à avalanche de 49 CL cm, irradié par

(3)

285

des

photons infrarouges

(émis

par une diode

électro-luminescente à arséniure de

gallium),

en fonction de la tension

appliquée,

est

représentée

sur la

figure

1.

Dans la

région

de

préavalanche (de

1 600 à 1 800

V),

FIG. 1.

le facteur de

multiplication

atteint des valeurs très

élevées,

pouvant

dépasser

1 000. Sur le même

gra-phique

est

figuré

le niveau de bruit efficace de l’en-semble

diode-préamplificateur.

On constate

qu’il

reste

pratiquement

constant

lorsque

la tension de

polari-sation

croît,

contrairement aux

impulsions

délivrées

par le détecteur. Cette variation du

rapport

signal-bruit est

exploitée

pour la détection de

signaux

lumi-neux de faible intensité ou de rayons X mous, tels

que ceux de 55Fe

(5,9 keV).

Dans ce cas,

l’impulsion

électrique

est, à faible

tension,

masquée

par le bruit

propre du

détecteur;

elle

peut

en être

distinguée,

au

contraire,

pour des

polarisations

voisines de celle d’avalanche. ,

Les facteurs de

multiplication

obtenus avec les

par-ticules oc sont du même ordre de

grandeur

que ceux observés avec les

photons.

La résolution en

énergie

pour des

particules

oc de

5,5

MeV est, à faible

tension,

égale

à 5

% ;

celle-ci se

dégrade

et atteint 40

%

au

voisinage

de la tension d’avalanche. Le

temps

de montée des

impulsions

de courant résultant de l’in-teraction des

particules

oc du thorium C

(8,78 MeV)

est de 1 ns et leur

amplitude égale

à 28 V pour une

polarisation

de 1 790 V. BIBLIOGRAPHIE

[1]

MCKAY

(K. G.)

et McAFEE

(K. B.), Phys.

Rev., 1953,

91, 1079.

[2]

HUTH

(G. C.),

BERGESON

(H. E.)

et TRICE

(J. B.),

Rev. Sci. Instr., 1963, 34, 1283.

RÉALISATION

DE

DÉTECTEURS

EN

GERMANIUM

COMPENSÉS

AU LITHIUM

A. GALLMANN et M. A.

MOLINARI,

Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg-Gronenbourg.

Résumé. 2014 Nous avons étudié par

gammagraphie

un certain nombre de détecteurs

Ge(Li),

en

particulier

un détecteur

pseudo-coaxial,

dont les

performances

se sont nettement améliorées

après

ablation de la zone mauvaise. Pour améliorer le

rapport

photopic/Compton

des détecteurs coaxiaux, nous avons enlevé le coeur de

type

P par étincelage. Deux diodes de ce

type

sont

présentées.

Abstract. - We have studied several

Ge(Li)

detectors

by using

the gamma-ray

scanning

technique.

A

particular example

is that of a

single-open

end detector, the

performances

of which have been

substantially

increased after

cutting

the bad

region.

In order to

improve

the

photopeaks-to-Compton

ratio of coaxial detectors, we have used a

spark

machine for

removing

the central

P-type

core. Two such cases are

presented.

REV1:E D~ PHYSIQUE APPLIQUÉE TOMH 4, JUIN 1969,

La limitation de la résolution en

énergie

des

détec-teurs

Ge(Li)

tient essentiellement aux défauts des

monocristaux de

germanium,

en

particulier

aux centres de

capture

des

porteurs

de

charge,

à leur

répartition

et à leur densité au sein du matériau. Le seul moyen

d’in-vestigation

à l’heure actuelle est de faire la

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