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Interactions moléculaires et théories de la viscosité et de
la diffusion thermique des gaz
André Fournier
To cite this version:
INTERACTIONS
MOLÉCULAIRES
ETTHÉORIES
DE LAVISCOSITÉ
ET DE LA DIFFUSIONTHERMIQUE
DES GAZPar ANDRÉ FOURNIER.
Sommaire. 2014 La meilleure
représentation de l’énergie potentielle d’interaction moléculaire est la forme de Lennard-Jones. En adoptant les exposants 12 et 6, on peut faire l’étude des propriétés d’un gaz à l’aide de deux constantes, la distance r0 à
laquelle
le potentiel s’annule et la profondeur Em du troude potentiel. Celle-ci est reliée à la température critique; les données expérimentales ne sont pas suffisantes pour la rattacher à l’énergie de vaporisation. Le simple potentiel répulsif en r2014s prévoit un coefficient de
viscosité ~ proportionnel à une puissance 03B3 de la température absolue et un facteur de diffusion
ther-mique indépendant de la température. Le potentiel de Lennard-Jones, en accord avec les résultats
expérimentaux, conduit à une valeur de $$ 03B3
=d ln~/dln T décroissant
quand la température augmente et àun facteur de diffusion thermique variable avec la température. Étant donné le nombre de constantes
caractéristiques
du gaz, on peut mettre les résultats sous une forme réduite où n’intervient que latempérature
réduite T/Tc .
Cette forme de la loi des états correspondants n’est qu’approchée; cela tient àce que l’approximation de la forme exponentielle de la partie répulsive du potentiel (valeur finie pour r = o, troisième constante
caractéristique)
par une forme en r-s devrait probablement être faite
avec un exposant s variant un peu d’un corps à l’autre.
1. Potentiels d’interaction. - La théorie
ciné-tique
des gazreprésenta
d’abord les molécules par dessphères
rigides
etélastiques
de diamètre o~;l’énergie potentielle (ou,
pourabréger,
lepotentiel)
d’interaction E de deux telles molécules dont les centres sont distants de r est nulle pour r > u et infinie pour r C ~
( fig.
ia).
Un desgrands
succèsFig. I.
de la théorie fut de
prévoir l’indépendance
du coefficient de viscosité d’un gaz avec lapression.
Mais ce coefficient était trouvéproportionnel
à la racine carrée de latempérature
absolueB/T,
alors quel’expérience
indiquait
une variation nettementplus rapide.
Maxwell considéra alors les molécules comme
des centres de force
répulsive proportionnelle
à unepuissance
négative
de la distance(potentiel
d’inter-action i b enr-s)
etprit s
=!s,
valeur pourlaquelle
les calculs se
simplifient
énormément;
il trouvale coefficient de viscosité
proportionnel
àT,
variationcette fois
plus
rapide
que celle donnée par l’expé-rience.Chapman
etEnskog
entreprirent
les calculscompliqués
valables pour une valeurquelconque
de s, examinèrent les divers
phénomènes
deviscosité,
conductibilité
thermique,
diffusion,
et découvrirentthéoriquement
lephénomène
de diff usionther-mique [ 1 ].
Dans tous ces calculs les forces intermoléculaires attractives étaient
négligées;
ces forces de cohésionsont
l’origine
du terme depression
interne del’équation
d’état et deviennent évidemmentimpor-tantes dans les états
condensés,
solide ouliquide.
Elles sont en
première approximation négligeables
aux distances intermoléculaires moyennes d’ungaz
dans les conditions
ordinaires;
mais Sutherlandmontra que la
présence
de cechamp
attractifautour de la
sphère
de diamètre a- du modèle i acause des collisions intermoléculaires
qui
n’auraient pas lieu sanscela,
et il en déduisit pour le coefficientde viscosité une formule bien vérifiée dans d’assez
grands
intervalles detempérature.
Lepotentiel
utilisé,
avecpartie
attractive en --r-S’,
est de la forme 1 c. Onpeut
d’ailleursdistinguer
deux cas :le
potentiel
de Sutherland pourlequel
lapartie
attractive est trèsfaible;
laprofondeur
du trou depotentiel E;si
intervientseule,
dans les résultatsdes calculs et non
l’exposant
s’;
et lepotentiel
plus général
deLangevin-Keesom
pourlequel
cetexposant
subsiste dans les résultats[2].
Quand
lepotentiel
attractif devient deplus
enplus important,
on est conduit àprendre
pour le modèle i b unexposant s
deplus
enplus petit
(jusqu’à
3,6
pourl’ammoniac),
et ce modèlesente de moins en moins bien les faits. Le
potentiel
exact,
desymétrie
sphérique
en moyenne seulementpour la
plupart
desmolécules,
est certainementde la forme i d et Lennard-Jones l’a
représenté
par
une formule dutype
Ces interactions sont
d’origine électrique,
répul-sivesquand
les couchesélectroniques
des deux molé-cules arrivent àproximité
l’une del’autre,
et attractives au loin. Slater[3]
a montré que, dansle cas de
l’hélium,
le termerépulsif
estexponentiel,
mais la forme en r-Sconstitue
uneapproximation
suffisante avec une valeur de s de l’ordre de 12.
La théorie du terme attractif a été très
développée.
2. Forces de Van der Waals. -- C’est ainsi
qu’on désigne
les forces de cohésionintermolé-culaires. Il
s’agit,
bienentendu,
de moléculesélectri-quement
neutres et sans affinitéschimiques
entre elles.En
développant
en sériede fl
lepotentiel
élec-trique
créé par lesystème
descharges
de lamolécule,
on voit que ce
système peut
être considéré commela
superposition
derépartitions dipolaire,
quadri-polaire, octoquadri-polaire,
etc.,
d’importance
décroissante.Les molécules
peuvent porter
de tellesrépartitions
permanentes
(par
exemple dipôles
permanents
desmolécules
polaires),
mais ils’y
ajoute
en tout casdes
répartitions
instantanées et induites.On en déduit
plusieurs
sortes de forcesattrac-tives
[~1] :
-io Les forces d’orientation de Keesom entre
arrangements
2Q-polaires
permanents
(q
= 1, 2,3,
...).
Les
potentiels
d’interaction sont aupremier
ordre en et au second ordre en r-21v+q’+’1. . Entredipôles
permanents
(q = q’
=i),
l’effet dupremier
ordre est
nul;
il subsiste l’effet du second ordreen r-g dont
l’expression
est,
endésignant
par ples moments
dipolaires
etpar k
la constante deBoltzmann,
Pour les molécules non
polaires,
lepremier
termenon nul en moyenne est le terme du second ordre
de
quadripoles
permanents
en r-10(pour
les gazrares, on
peut
aifirmer que les momentsquadri-polaires permanents
sontnuls). Quand
latempé-rature
augmente,
ces forces d’orientationdiminuent,
car
l’agitation thermique
gêne
deplus
enplus
l’arrêtdans les
positions
d’attraction(alignement
desdipôles).
20 Les forces d’induction de
Debye
entrearran-gements
polaires
permanents
etarrangements
polaires
induits par lespermanents.
L’expression
dupotentiel
d’attraction entre
dipôle
permanent
etdipôle
induitest
où les a sont les
polarisabilités.
Ces forces d’induction sontindépendantes
del’agitation
thermique,
larépartition
induite variant comme larépartition
inductrice.
30 Les forces de
dispersion
de London. Ce sontles seules pour les molécules ne
portant
pas de distributionpolaire
permanente,
mais mème pour les moléculespolaires
ce sont les forcesprépon-dérantes. Leur
origine
estanalogue
à celle des forcesprécédentes,
mais lesdipôles
inducteurs sont instan-tannés. Lamécanique classique,
neprévoyant
pasd’oscillation résiduelle du
système
descharges
autour de la distributiond’équilibre
nonpolaire,
nepouvait
en rendrecompte.
Ces forces résultenten somme de la tendance
qu’ont
lescharges
de 2molé-cules à effectuer leurs mouvements en
phase.
Lepotentiel
d’attraction est donné avec une bonneapproximation
parl’expression
où les
Vi
sont lespotentiels
d’ionisation,
suiviecomme
précédemment
d’une série de termesen r-8, 110,
....En
résumé,
dans tous les cas le termeprincipal
du
potentiel
attractif est en r-s.. 3.
Équation
d’état.- Prenons le cas
d’un gaz
pur. Toutes les molécules sont
identiques
ou diffèrenttout au
plus
par les différentsisotopes
des atomesconstituants. Les structures
électroniques
de deuxcomposés
isotopiques
sontidentiques, puisqu’elles
dépendent
essentiellement descharges
nucléaires etnon des
petites
variations de masse(sauf peut-être
pour les tout
premiers éléments).
Lespotentiels
d’interaction entre moléculesisotopiques
sont doncidentiques.
L’interaction moléculaire est
représentée
par unpotentiel
de Lennard-Jones avec s = 12 et s’ = 6.Exprimons-le
sous une formequi
mette en évidencedeux constantes
caractéristiques :
la valeur absolue du minimumd’énergie
potentielle
Es,
profondeur
du trou de
potentiel,
et la distance r 0 pourlaquelle
le
potentiel
s’annule,
distance assimilable au diamètrede la
molécule,
étant donné larapide
montée dupotentiel
répulsif
s’annule pour r = Fm tel que
Quels
renseignements peut-on
tirer del’équation
d’état sur la valeur deE,n ?
Cherchonsl’équation
d’état valable pour de faibles écarts à la loi des
gaz
parfaits,
donc pour de faiblespressions,
c’est-à-direl’expression
de PV en fonction despuissances
croissantes de
v
dont les coefficientss’appellent
coefficients du viriel.D’après
le théorème du viriel deClausius,
l’énergie
cinétique
d’un gaz estégale
à sonviriel,
valeurmoyenne
-~-
gY
-~-
zZ),
où la somme 1est étendue à toutes les molécules du gaz, et où
X,
Y, Z
sont lescomposantes
de la forceagissant
surchaque
molécule. On en tire(la
somme double estétendue
à toutes lespaires
demolécules;
N est le nombre demolécules,
nombred’Avogadro
si l’onprend
pour V le volumemolaire).
En tenant
compte
de laprobabilité
de trouver2 molécules à la distance r,
l’équation précédente
devient
On
appelle point
deMariotte-Boyle
Tm
latempé-rature pour
laquelle
le second coefficient du viriel s’annule. Dans le réseau d’isothermes du dia-grammeP, P V,
c’est latempérature
àlaquelle
lelieu des minima de P V coupe cet axe.
Lennard-Jones
[5]
aindiqué
pour ce coefficient undévelop-pement
en série valable pour toute valeur de set de s’. Pour s = 12 et s’ =
6,
la condition de son1
E,,,-annulation
est,
enposant
E"2
= x,soit x =
o,54
ou, enposant
0,,,
=k’t’
Soit ’Î =
°,’>À
°U, enP°Sant
n.
=il ’
’
Quelle
relation y a-t-il entre lepoint
deNlariotte-Boyle
et latempérature
critique ? D’après l’équation
réduite de Van der
Waals,
Pour les faibles
pressions,
la meilleureéquation
réduite est celle de D. Berthelot-ClausiusLes lettres
primées
désignent
desquantités
réduites. On en tireLes
quelques
valeursexpérinientales
varient entre2,6
et2,8.
Adoptons
2,7, d’oùOn
peut
identifier le coefficient dupotentiel
attractif
4Emrg
dont les constantes sont fourniespar l’étude de
l’équation
d’état(second
coefficient du viriel etcovolume)
avec lesexpressions
dupara-graphe
pcur les molécules non3 2 ,
polaires,
et 3
a2 Vi +2
s pour les moléculespolaires.
Margenau
[ (~J
a trouvé un bon accord pour un certain nombre de gaz.Dire que l’état
d’un
gazpeut
êtrereprésenté
àl’aide de deux constantes
caractéristiques,
c’est direqu’il
existe une loi des étatscorrespondants.
Or onsait que cela est
près
d’êtrevérifié,
mais que cen’est pas
rigoureux.
La manière laplus
simple
de rendrecompte
de cespetits
écarts est deprendre
un
exposant s
variant un peu d’un gaz à l’autre.4.
Énergie
devaporisation.
- Onpeut
aussichercher à relier
E,n
àl’énergie
devaporisation.
Désignons
par d la distance moyenne entre molé-cules voisines dans laphase liquide,
et soitw(r)
la fonction de distribution du
liquide [7] :
le nombre de centres de moléculescompris
dans une couchesphérique
de rayon r etd’épaisseur
dr autourd’une molécule centrale est
)
Aux
grandes
distances,
w (r)
== 1.L’énergie
potentielle
de 11~ molécules estC’est
l’énergie
nécessaire pourséparer
les unesdes autres les molécules du
liquide,
c’est-à-dire,
au
signe près, l’énergie
devaporisation
L’énergie
potentielle
moyenne par molécule estdonc,
en valeurabsolue,
Posons
Si l’on ne tient pas
compte
de l’ordre àpetite
distance de l’étatliquide,
onprend
lV (1’)
= opour r 1’0 et
w(r)
= 1pour r > On trouve
ainsi
Pour des structures
compactes
rappelant
les réseauxcubique
centré etcubique
à facescentrés,
La distance d est voisine de Tm,
donc,
d’après
la relation(7),
et
On
peut
au contraire schématiser à l’extrême la fonctionu~ (r),
en «gelant ),
la structureréticu-laire du
liquide
qui
n’est en réalité questatistique,
et considérer
qu’une
molécule est entourée d’une couche de z voisines immédiates à la distanced,
puis
de couches de z~, z., ..., molécules auxdis-tances
d2,
d3,
...(z
est la coordinencemoléculaire).
Si l’on ne tient
compte
que des voisinesimmédiates,
on
obtient,
avec d = rm,Tenons
compte
des troispremières
couches. Pour un réseaucubique
à facescentrées,
Pour un réseau
cubique
simple,
Comme contribution des molécules
plus
éloignées,
prenons le terme correctifavec pour limite inférieure de
l’intégrale
la moyenneentre
d,
etd4 =
2d :dn
=2, l r 0; ce terme correctif vaut o,gi
E,,,.
Les valeurs durapport
e8v
sont1J1.
donc
respectivement
8,4
et5,5.
On n’obtiendraitune relation
précise qu’en
connaissant bien lafonc-tion de distribution
u~ (r).
Les données déduites desdiagrammes
deliquides
sont encoretrop
peunombreuses.
Q
et doivent êtrepris
à la mêmetempérature
(en
plus
de ladilatation,
ilpeut
y avoirchangement
de la structurequasi
réticulaire).
Par l’étude de la forme des isothermes avec leurmodèle,
Lennard-J ones et Devonshire[8]
ont trouvé la relationLa relation
(16)
serait donc obtenue pour z voisin de 11. En utilisant larelation (16)
pour toutes lesstructures,
on trouve une valeurde -
pouvant
Tc
varier de
6,7
à4?4’
Enfait,
cerapport
est souvent voisin de 6. C’est une forme de larègle
dePictet
et Trouton.D’après
unerègle
deGuldberg,
lerapport
dupoint
d’ébullition sous lapression
atmosphé-rique
Te
à latempérature critique
est voisin deo,6.
D’autre
part,
la formule deCederberg,
est une bonne
approximation.
Pour de nombreux corps, lapression critique
est de l’ordre de5oatm;
lepoint
d’ébullition normal est unpoint
corres-pondant ;
la formuleprécédente
donne alors larègle
de Pictet et Trouton :
l’entropie
devaporisation Q
Te
est d’environ z 1 cal par
degré
parmolécule;
d’oùRemarquons qu’en prenant
l’équation
d’étatde Van der
Waals,
avec les notationshabituelles,
l’énergie
devaporisation
est aussiégale
à ~~
Alors Le second coefficient duviriel, Nk Tb -a,
s’annule pour°
’
(avec
la valeur ducovolume).
D’où5.
Dynamique
des chocs entre molécules. -Deux méthodes sontemployées
en théorieciné-tique.
La méthodepurement
statistique
dcs libresparcours moyens de Clausius et de
Meyer,
appliquée
au modèle
sphérique
rigide,
cherche à suivre lemécanisme
physique
desphénomènes.
Ses résultatsmanquent
derigueur,
car elle ne fait pas intervenirles conditions
dynamiques
des chocs. Dans l’étude de ladiffusion,
elle doit recourir à l’artifice d’unmouvement d’ensemble du gaz, le calcul brut
indiquant
l’établissement d’une différence depres-sion.
(Voir
aussi la théorie élémentaire de la diffusionthermique
quej’ai
publiée
dans cejournal) [9].
L’autre
méthode,
introduite parlVfaxwell,
analyse
complètement
les conditions des collisionsinter-moléculaires. Les calculs sont très
compliqués,
saufdans le cas du
potentiel
d’interaction de Maxwelli b avec s =
1).
Fineffet,
dans ce cas, la fonc-tion de distribution des vitesses n’intervient pas. Dans le casgénéral,
c’cstjustement
lcpoint
dedépart
laborieux d’obtenir pour un état non stablecorrespondant à
unphénomène
detransport
lafonction de distribution des vitesses par correction de la fonction de l’état stable.
Le mouvement relatif de 2 molécules de masses mi et m2
ayant
uneénergie
potentielle
d’interactionE(r)
est- le même que celui d’une masse unité autour
d’un centre de force fixe avec une
énergie
potentielle
à la distance r
~. étant la masse réduite. Prenons des coordonnées
polaires
r, y dans leplan
de l’orbite. Endésignant
par p la distance du centre de force à
l’asymptote
de la
trajectoire
et par g la vitesse relative à l’infiniavant le
choc,
on obtient pour le mouvement leséquations
classiques
Posons
"
_B.
L’équation
de latrajectoire
estIl
donnée par
D
Le
périhélie (ou apside)
est obtenupour , ==
o,d
c’est-à-dire pour la
plus
petite
racine Bi
du radical.L’angle
desasymptotes
estQuand
iln’y
aqu’une
sorte demolécules,
p. =m,)
et2
Définissons deux
intégrales qui
ont les dimensionsd’une surface et
qui jouent
un rôleanalogue
à celuidu carré du diamètre des molécules
rigides :
On les
appelle
sections dechoc,
lapremière
pour lesphénomènes
detransport
de masse oud’énergie
(diffusion,
conductibilitéthermique),
la seconde pour lesphénomènes
detransport
dequantité
de mouvement(viscosité).
Dans le cas d’unmélange
de gaz, on définirait des sections à double indice pour les différentes sortes de chocs
(i
-l, 2 -
2, 1 -
2).
Prenons le
potentiel
d’interaction(5),
et posonsAlors
Remarquons
que la moyenne de T est unrepère
de
température;
en effet[if,
U étant la vitesse
quadratique
moyenne desmolé-cules.
D’où,
avec(16),
J’ai effectué les
intégrations graphiques
sur les formes(41)
et(42).
Le tableau I donne les résultats obtenus pourI~ ~‘~,
etJ~ ~ ~
Les courbes(fig. 3)
deLi ,. r 0 1t" r 0
log -4 1 .)
etlogJ
en f onction de T ont sensiblement7t i’ô uro
même
allure,
sauf uneperturbation
locale depente
un peuplus
forte pourlog
J auvoisinage
de= 2 ,
qui
semblesupérieure
aux erreursd’intégration
TABLEAU 1.
6. Viscosité. - La méthode élémentaire des libres parcours moyens conduit à
l’expression
suivante du coefficient de viscosité
où n est le nombre de molécules par centimètre
cube,
m la masse des
molécules,
u leur vitesse moyenneû
=1387t
U
et l le libre parcours moyen. Ellepeut
37c parcours moyen Y
encore s’écrire
On
peut apporter quelques
corrections au résultatde la théorie élémentaire et se
rapprocher
du résultatrigoureux
que donne la méthodedynamique
pourdes
sphères
rigides élastiques
(Chapman
etEnskog) :
t(On
peut
vérifierque
c’est bien la valeur obtenueavec la formule
générale (56)
donnéeplus
bas;
pour ce modèle demolécule,
J= 3
~m? ~
Lecoefficients
de viscosité varierait commeu,
donc comme~-T.
Avec la f orme de
potentiel
i b en r-s, Y) varieproportionnellement
àTI,
avecC’est de la valeur moyenne de y
qu’on
déduit la valeur del’exposant s.
Avec le
potentiel
i c, Sutherland a trouvé uneproportionnalité
de n
àSuivant son
raisonnement,
on trouve pour lamolé-culte un diamètre efficace donné par
car
ln)
[.o].
Avec larela-et non i
+
car u=].
Avec larela-_e-’- 2
tion
(43),
on obtientEssayons
de relierapproximativement E8.
et le minimumE,n
dupotentiel
id de Lennard-Jones.Pour
rapprocher
leplus
possible
les deux formes decourbe,
prenons 7 = ro, et faisons coïncider lesvaleurs obtenues pour Tm
( ftg. 2)
où les deux courbesFig. 2.
sont en trait
plein
et lesparties
répulsive
et attractivedu
potentiel
I d enpointillé.
Alors,
et
Pour de nombreux gaz, la constante de Sutherland S
adoptée
est voisine de cette valeur. PosonsS est
généralement
déterminée par la valeurexpéri-mentale de 1~ à 0° C
Quand
T varie de o à y varie de1,5
ào,5;
pour T= S,
y = i. La formule de Sutherlandreprésente
assez bien les résultatsexpérimentaux
et la décroissance observée de y.Hassé et Cook
[11]
ont fait les calculs pourun
potentiel
deLangevin-Keesom
avec s’ =4.
Leur résultat ne
peut
s’exprimer
en termesfinis,
mais leur table de valeurs calculées
indique
unevariation de y de I à
o, 5.
Ils ontpris
ensuite unpotentiel
de Lennard-.Tones avec s = 8 et s’ =4.
Ils font leurs
intégrations analytiquement
etutilisent des
développements
limités. Les courbesobtenues
indiquent
aussi une variation de ;> de iRemarquons qu’avec s
= 12 et s’ = 6j’ai
trouvépour J un résultat
analogue
mais moins accentuéet
qui
va s’atténuer encore dans le calculdue n
(courbe
K de lafigure 3).
D’autrepart, je
trouve cet accident local verso,8 T,.
Cela semble en accordavec le fait
qu’avec
une forme depotentiel plus
raide
(s
ou s’plus
grand)
lerapport
2013
augm nteTc
(cf . f g. 2).
La formule
générale
valable dans tous les cas aété donnée par
Chapman :
avec
£ est un terme correctif
dépendant
de s et auplus
de l’ordre du centième.
L’intégrale
Kest,
enposant
Avee
l’expression (40)
de r, on trouveLa courbe de variation de
log K
avec 0 a même allureque celles de I et
J.
Laperturbation
de J est étalée et àpeine
sensible. Posonsc’est-à-dire
Les résultats sont rassemblés dans le tableau II.
On
peut
essayer de lesreprésenter
par une formuleempirique.
La formule de Sutherland ne donne pasune variation de y assez
rapide,
et enfait,
pour lafaire cadrer avec les résultats
expérimentaux,
ondoit
prendre
une constante S deplus
enplus petite
au fur et à mesure que la
température
augmente.
Cherchons une formule du même
type
La
plus
simple
donnant un bon accordcorrespond
ào
Elle n’est pas valable pour les basses
tempé-ratures
(
0,6
T,.) :
elle donne un y tendant vers 2quand
T tend vers zéro.TABLEAU II.
Pour les molécules
polaires,
En¿
diminue un peuquand
latempérature
augmente,
à cause du terme d’orientation(2).
Il s’ensuit dans les formules. Fig. 3.
précédentes,
parexemple,
une’ diminution de Sou
S’,
c’est-à-dire une diminutionsupplémentaire
de Y. La variation
de y
doit donc êtreplus rapide
que pour les gaz nonpolaires.
C’est ainsi que,lorsque
latempérature
varie deTe
à 2Tc,
ypasse
environ de
r,o5
à0,75
pour l’ammoniac et deo,g6
à0,73
pourl’éthylène
(d’après
les résultats deTrautz et de ses
collaborateurs) [T 2].
7. Corrections
quantiques.
--~Il y en a de
deux sortes. La
première
est due auprincipe
d’exclusion de Pauli. L’erreur introduite résulte
de
l’application
de lastatistique classique
deMaxwell-Boltzmann à un gaz
qui
suit lesstatistiqués
quantiques
de Bose-Einstein ou deFermi-Dirac,
suivant que la fonction d’onde attachée à la molécule
est
symétrique
ouantisymétrique.
On trouverades références
bibliographiques
dans[4]
et[ ~ 3].
Cette correction est
généralement négligeable;
ellen’interviendrait
qu’aux
très bassestempératures
remplacement
de lamécanique classique
par lamécanique quantique
dansl’analyse
des chocsintermoléculaires. En somme, au calcul
classique
de la déviation par le choc se superpose l’effet dediffraction de l’onde associée à la
particule
incidente par laparticule
choquée.
Cette correction n’est sensible quelorsque
lalongueur
d’onde associéedevient
comparable
au diamètre de la molécule. Cette correction n’estimportante
que pour l’héliumet
l’hydrogène,
mais dans ces deux casjusqu’aux
températures
ordinaires,
puisqu’à
ooC les valeursde 6
sont encore0,061
pour l’hélium eto,o6g
pour
l’hydrogène.
Sansreprendre
les calculs deMassey
et Mohr disons
qualitativement
que,lorsque
latempérature
diminue,
la section de chocaugmente.
Suivons un raisonnement
analogue
à celuiqui
aété tenu pour les molécules
polaires.
Quand
latempérature
diminue,
la distance roaugmente
etla
partie
attractive dupotentiel
nechange
pas(molécules
nonpolaires);
cela revient à dire que laprofondeur
du trou depotentiel
E"z
diminue,
doncque .y diminue. Cette diminution doit se superposer
à
l’augmentation
du casgénéral.
Lacompensation
est tellequ’on
peut représenter
les variations de laviscosité dans un très
grand
intervalle detempé-rature avec une seule valeur de y :
0,65
pour l’hélium et0,68
pourl’hydrogène.
Le fait que la valeur de ysoit
plus
petite
pour l’hélium que pourl’hydrogène
est en accord avec ce que nous avons vu
précé-demment,
puisque
latempérature critique
del’hélium est inférieure à celle de
l’hydrogène
et que les correctionsquantiques
doivent être du mêmeordre,
les valeursde )
étant voisines.17
8. Diffusion
thermique. --
Jerappelle l’équation
de définition des coefflcients de diffusion D et dediffusion
thermique
DT
c,, c, sont les titres moléculaires
(ou
rapports
Wl, W2
les vitesses d’ensemble des gaz i et 2;W =
C2 W2
la vitesse de convection dumélange.
Supposons
W
=o; on
peut
aussi écrire cetteéquation
en faisant intervenir les nombres de molé-cules par centimètre cube n au lieu des titresmolécu-laires c. En
désignant
par vz le flux des molécules ipar seconde à travers une surface de i cm2 normale
à la direction des
gradients,
on obtientet, avec
ou
Reprenant
lespremières
notations,
posons(on
adopte généralement
lesappellations
suivantes :D DT t
DT
coefficient de diffusionthermique,
11
rapport
de diffusionthermique, a
facteur de diffusionthermique).
Le bilan dupassage
des molécules à travers un élément de surface conduit[9], [15],
dans le cas CI « C2, au résultat
qui
s’écrit,
pour des masses assez voisines(cas
desisotopes),
(a~
désignant
l’expression
de a pour dessphères
rigides
élastiques).
En
réalité,
il faut faire intervenir les libres parcours moyensli, l2
différents pour les deux sortes demolécules,
et au lieu del’équation (4)
de monpré-cédent
article,
on obtientU,, U2
étant les vitesses moléculaires moyennes.Cela revient à
remplacer
Bl’m
p arSupposant
les molécules de mêmediamètre,
prenons pourexpressions
des libres parcours moyens[ 1 ]
Cette théorie
élémentaire,
utilisant la méthode deslibres parcours moyens,
s’applique
à dessphères
rigides élastiques.
Pour cemodèle,
onemploie
généralement
la formule suivante tirée des calculsd’Enskog
Cette formule est en réalité le
premier
terme d’uni, 1 t ,. i .
développement
en série depuissances
de ""i
et n’est donc valable que pour des masses assez
voisines.
Chapman
avait aussi donné une formule se réduisant pour el « c2 àPosons pour
l’expression
de a,
dans le cas d’unmodèle
quelconque,
Avec le modèle i b de
potentiel répulsif
en r-3,les calculs de
Chapman
etd’Enskog
donnentoù
C,’ (s)
varie de 0,9 pour s = I 2 ào,8
pour s =4.
Le
phénomène
de diffusionthermique
s’annulerait pour des molécules maxw2Hiennes(s
=4).
Clark Jones
[16]
a étudié différentes formes depotentiel
rendant mieuxccmpte
des interactions moléculaires :potentiel
deSutherland,
potentiels
de
Lennard-Jones
avec squelconque, s’
= 2(valeur
qui
entraîne unesimplification
descalculs)
etavec s ----
8, s’
=CE.
En attendant dereprendre
lecalcul
complet
pour s = 12 et s’ =6,
il a choisices formes
particulières
pourlesquelles
delongs
calculs
préliminaires
avaientdéjà
été effectuésen vue de
l’application
à la viscosité. Avec cesdifférents
potentiels,
RT
dépend
de latempérature.
Dans le
premier
et le dernier cas,RT
s’annule pourc’est-à-dire,
en utilisant la relation(16)
obtenueavec s = 12 et s’ =
6,
pour la
température
Les valeurs
positives
deR~
obtenues sont un peutrop
faibles. L’allure de la variation deRT
doit seretrouver dans toutes les formes de
potentiel
deLennard-J’ones.
9. Diffusion
thermique
dans le cas de Lorentz.- C’est le
cas d’un
mélange
de deux sortes demolécules I est 9.
ou.
les molécules I sont rares etbeaucoup
plus
légères
que lesmolécules
2(dans
lescalculs de
Lorentz,
ils’agissait d’électrons) :
m1 C m2, Cl « c,. Dans le cas deLorentz,
l’analyse
des chocsse trouve considérablement
simplifiée.
La vitessedes molécules 2 est
négligeable
à côté de celle desmolécules I. En ce
qui
concerne cesdernières,
onn’a à considérer que les chocs 1-2, et la vitesse
relative g
est alorségale
à la vitesse u de lamolé-cule i. La fonction de distribution des vitesses est
où
10
est la fonction pour l’état stablePour les
phénomènes
detransport
de masse etd’énergie,
l’expression de ~
est,
enprenant
comme axe des x la direction commune desgradients,
On a
posé,
poursimplifier
l’écriture,
ul == uet m1=03BC=m
Le flux de molécules i par seconde à travers
une surface de i cm2 est
Faisons d’abord le calcul dans le cas d’un
potentiel
i brépulsif
en r-s. Dans ce cas,où A est une constante
numérique
dépendant
de s.En
identifiant
lesexpressions (69)
et(86)
de VI’on obtient
mais
d’où
Remarquons
que le facteurRT
est enpremière
approximation
[au
coefficientC(s)
près]
le mêmeque dans le cas
général
(80)
pour cette forme depotentiel;
mais a~ estplus petit
que les valeurs que donneraient les formules(76)
ou(77) appliquées
brutalement au cas m2
(dans
desrapports
respectifs
de1,5
et1,78).
Avec le
potentiel (5)
deLennard-J’ones,
onobtient
u
L’intégrale
1 est en réalité la section112
relativeaux chocs 1-2. Les
intégrales
sont évaluéesgraphi-quement
pour trois valeurs de la variable 0== 20132013
2m
et les valeurs
de aL
portées
dans le tableau II. Ensupposant
queSm
est le même pour les diverspotentiels
d’interaction 1-1, 2-2, 1-2, onpeut
écrire e =
6Tr.
Enréalité,
Tc
serait une moyenne1,6 c
entre les
températures
critiques
des deux gaz. Lefacteur de diffusion
thermique aL
s’annulerait doncpour e voisin de
o,55,
c’est-à-dire pour unetempé-rature
A cette
température, y
est sensiblementégal
à 1.En
supposant
les remarques faites sur lesrela-tions
(91) applicables
à cette autre forme depotentiel,
nous pouvons nous attendre à ce que, dans le cas
des masses m, et m2
voisines,
le facteur de diffusionthermique
a s’annule à peuprès
pour la mêmetempé-rature o,g
Te,
mais que le coefficient de la for-mule(79)
soitsupérieur
à la valeur aL du cas deLorentz. Dans le tableau III sont
portées
les valeursde
1,5
aL encomparaison
dequelques
résultatsexpérimentaux
de Nier.10.
Approximations
et cas des gaz de massesmoléculaires
égales.
- Onpeut
chercher dansun
exposé
élémentaire à conserverl’image
et le raisonnement de la théorie des libres parcoursmoyens. Il faut alors introduire un diamètre
molé-culaire variable avec la
température.
Pour tenircompte
de la variation des libres parcours moyensavec la
température, remplaçons
l’équation
dubilan de la diffusion
thermique (73)
ouen
supposant,
commeprécédemment,
les diamètres des molécules i et 2égaux.
Cela nousfournit,
dansle cas du
potentiel
répulsif
en r-S, la valeurapproxi-mative
S s 4
de Dans le casgénéral,
ce ne sontpas en toute
rigueur
les mêmes sectionsqui
inter-viennent dans lesphénomènes
detransport
demasse et
d’énergie
et dans ceux demoment;
mais étant donnél’analogie
d’allure des courbesI, J, K,
on
peut prendre
pour d Intj2 le résultat donné parla viscosité. Il faut
donc,
dansl’équation (95),
renxplacer 1 par -
-a,
c’est-à-diremultiplier
le2 2
résultat
(76)
parOn obtient
formule à peu
près équivalente
à la relationobtenue par Clark Jones dans le cas du
potentiel
répulsif
en r-’"[avec
les formules(77)
et(79)].
Les valeursde 3 (r
-y)
sontportées
dans letableau III en
regard
des valeursexpérimentales
de b obtenues par Nier
r 1 7]
dans lesséparations
isotopiques
du méthane et du néon. Latempé-rature T
indiquée
est latempérature
moyennede Brown
[ 18]
où
Tx
etTB
sont lestempératures
extrêmes. Ellene diffère pas
beaucoup
de lamoyenne
géométrique.
TABLEAU III.
Dans la diffusion
thermique
del’ammoniac,
faible que pour le méthane dans les mêmes condi-tions =
300, TB =
550),
maispositif :
les molécules lourdes se concentrent bien vers les’
Fig. 4. ’
régions
froides. Lepotentiel répulsif
en r-S conduitpour l’ammoniac à s ==
3,6
et fait doncprévoir
un effet
négatif.
Cepotentiel
ne convient donc pasà un
phénomène
aussi sensible à la forme d’inter-action moléculaire que la diffusionthermique.
L’accordqualitatif
obtenu avec lepotentiel
deLennard-Jones est au contraire
encourageant.
Dans mon
précédent
article[9],
j’avais
tiréquelques
conclusions des résultatsexpérimentaux
de Wall etHoley
relatifs à la diffusionthermique
depaires
de gaz de masses moléculaireségales.
La
figure jointe
n’était évidemment pas en accordavec ces conclusions et doit être
remplacée
par lafigure 4
présente. A
masseégale,
les moléculesqui
vont vers laparoi
froide sont cellesqui
ont leplus
grand
diamètre(a
ouro)
et aussi laplus
grande
polarisabilité,
donc lepotentiel
attractif leplus
grand,
lespotentiels
d’ionisation nejouant
pas le rôleprépondérant
et étant du même ordre degrandeur.
D’après
la forme descourbes,
ce sont donc aussi les moléculesqui
ont le trou depotentiel
d’interaction le
plus profond,
c’est-à-dire latempé-rature
critique
laplus
haute. Cette conclusionest vérifiée pour les
paires
de gaz suivantes :N~2013CO,
CO-C2H4,
CO2-C3Hs
et aussi pour le
mélange I-Ie-D2 [20].
Manuscrit reçu le 24 juillet 1944.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] JEANS, The dynamical theory of gases, Cambridge, 1921,
Notamment, ch. 6, 8, 9.
[2] FOWLER, Statistical mechanics, Cambridge, 1929. Notam-ment ch. 10.
[3] SLATER, Phys. Rev., 1928, 32, p. 349.
[4] MARGENAU, Rev. Mod. Phys., 1939, 11, p. 1.
[5] LENNARD-JONES, Proc. Roy. Soc., 1924, A 106, p. 463. [6] MARGENAU, Phys. Rev., 1930, 36, p. 1782.
[7] DARMOIS, L’état liquide de la matière, Paris, 1943.
[8] LENNARD-JONES et DEVONSHIRE, Proc. Roy. Soc., 1937,
A 163, p. 53 et 1938, A 165, p. I.
[9] FOURNIER, J. de Physique, 1944, 5, p.11.
[10] SUTHERLAND, Phil. Mag., 1893, 36, p. 507. BRILLOUIN,
Leçons sur la viscosité des liquides et des gaz, Paris, 1907.
[11] HASSÉ et COOK, Phil. Mag., 1927, 3, p. 977 et Proc.
Roy.
Soc., 1929, A 125, p. 196.
[12] TRAUTZ et HEBERLING, Ann. d. Physik, 1931, 10, p. 155.
On trouvera un tableau résumant les principaux résultats de Trautz et de ses collaborateurs et les références
bibliographiques
dans [16].[13] UEHLING, Phys. Rev., 1934, 46, p. 917. HIRSCHFELDER,
EWELL et ROEBUCK, J. Chem. Phys., 1938, 6, p. 205.
[14] MASSEY et MOHR, Proc. Roy. Soc., 1933, A 141, p. 434
et 1934, A 144, p. 188.
[15] GILLESPIE, J. Chem. Phys., 1939, 7, p. 530.
[16] GLARK JONES, Phys. Rev., 1940, 58, p. 111 et 1941, 59,
p. 1019.
[17] NIER, Phys. Rev., 1939, 56, p. 1009 et 1940, 57, p. 338.
[18] BROWN, Phys. Rev., 1940, 58, p. 661.
[19] FOURNIER, Thèse, Paris 1944.
[20] WALL et HOLEY, J. Chem. Phys., 1940, 8, p. 348. KOWALSKI,
WALDMANN et CLUSIUS cités par FLEISCHMANN et