• Aucun résultat trouvé

CHAINE D’ENERGIE

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "CHAINE D’ENERGIE"

Copied!
25
0
0

Texte intégral

(1)

Sciences de l’ingénieur

CHAINE D’ENERGIE Lycée Technique Qualifiant I.S.R.

TIZNIT

2 BAC SMB – Doc éleve CONVERTIR DE L’ENERGIE

Cours Exercices

Date : 06/04/2020 Prof : A.ASMLAL

1- SITUATION DE LA FONCTION GÉNÉRIQUE CONVERTIR L’ÉNERGIE (Les actionneurs) :

Où bien :

L’actionneur est un constituant de base de la chaîne d’action de la PO car il permet l’exécution des tâches opératives d’un système. L’actionneur est l’élément moteur de la chaîne d’action. Alimenté en énergie de puissance par son préactionneur, il fait fonctionner l’effecteur.

Remarque :

L’actionneur est choisi en fonction du préactionneur, c’est-à-dire :

(2)

➢ Si le préactionneur est un distributeur pneumatique/distributeur hydraulique, l’actionneur est pneumatique/hydraulique (vérin pneumatique/hydraulique).

➢ La chaîne d’action pneumatique est constituée

❑ d’un distributeur, (voir distribuer l’énergie)

❑ d’un vérin. Il existe également la chaîne de préhension par le vide.

➢ Si le préactionneur est un contacteur ou un relais électromagnétique de faible puissance, l’actionneur est électrique (moteur électrique).

(3)

➢ La chaîne d’action électrique est constituée

❑ d’un contacteur, (voir distribuer l’énergie)

❑ d’un moteur électrique à courant continu, à courant alternatif ou pas à pas. Le contacteur est rarement utilisé seul. Il est un des constituants de la chaîne

d’alimentation du moteur.

2- FONCTION ET CLASSIFICATION DES ACTIONNEURS :

2.1- Fonction :

Convertir une énergie d’entrée (énergie de puissance transmise, en général, par le préactionneur) en une énergie de sortie adaptée à l’exécution de la tâche opérative par l’effecteur.

2.2- Classification :

On peut classer les actionneurs en deux grandes familles :

⬧ Les actionneurs DYNAMIQUES dont l’énergie convertie est mécanique, ce qui permet des mobilités en translation ou en rotation (vérins, moteurs) ;

(4)

⬧ Les actionneurs STATIQUE dont l’énergie convertie est sans mobilité (résistances, lampes d’éclairage, …)

3- LES ACTIONNEURS DYNAMIQUES : 3.1- Identification :

L’identification d’un actionneur dynamique prend en compte les critères suivants :

⬧ Les mobilités de l’énergie mécanique convertie ; ⬧ La nature de l’énergie d’entrée ;

⬧ Certaines considérations fonctionnelles : grandeurs physiques, caractéristiques dimensionnelles 3.2- Principaux actionneurs pneumatiques/hydrauliques :

a- Rôle des vérins :

Les vérins reçoivent l’énergie d’un fluide sous pression. Ils la convertissent en une énergie mécanique.

Remarque :

➢ L’énergie mécanique est produite sous forme d’un mouvement permettant de provoquer un :

(5)

* Leur classification tient compte de la nature du fluide, pneumatique ou hydraulique, et du mode d’action de la tige : simple effet, double effet…

* Une grande quantité de fonctions complémentaires peut leur être intégrée : amortissement de fin de course, capteurs de position, dispositifs de fin de course, dispositifs de détection, distributeurs, joints d’étanchéités guidage, ...

b- Vérins pneumatiques :

Ils utilisent l’air comprimé, 2 à 10 bars (1 bar = 105 Pa = 0,1 MPa ≈ 1 atmosphère) en usage courant. Du fait de la simplicité de mise en oeuvre, ils sont très nombreux dans les systèmes automatisés industriels.

c- Vérins hydrauliques :

Ils utilisent l’huile sous pression, jusqu’à 350 bars en usage courant. Par rapport aux vérins pneumatiques, ils sont plus coûteux, développent des efforts beaucoup plus importants, des vitesses de tiges plus précises et permettent des applications plus sophistiquées avec régulation, asservissements …

(6)

d- Constitution et fonctionnement d’un vérin :

Quelque soit le vérin, son type et son constructeur, il sera constitué des mêmes éléments. Le piston est solidaire de la tige qui peut se déplacer à l’intérieur du corps (cylindre). Le corps est délimité par le nez et le fond dans lesquels sont aménagés les orifices. Les espaces vides qui peuvent être remplis du fluide comprimé s’appellent chambres. C’est le fluides sous pression qui, en pénétrant dans l’une des chambres, pousse sur le piston. La tige se déplace. Le fluide présent dans l’autre chambre est donc chassé et évacué du corps du vérin.

3.3- Types de vérins :

a- Vérins simple effet :

L’ensemble tige-piston se déplace dans un seul sens sous l’action du fluide sous pression. Le retour est effectué par un autre moyen : ressort, charge …

Position repos, tige rentrée

(7)

OU BIEN :

Position active, tige sortie

OU BIEN :

Avantages : ils sont économiques et la consommation de fluide est réduite.

Inconvénients : à course égale, ils sont plus longs que les vérins double effet ; la vitesse de la tige est difficile à régler en pneumatique.

Utilisation : travaux simples (serrage, éjection, levage, assemblage…)

Principe de réalisation et symboles normalisés :

(8)

b- Vérins double effet :

L’ensemble tige-piston peut se déplacer dans les deux sens sous l’action du fluide. L’effort en poussant (tige sortant) est légèrement plus grand que l’effort en tirant (entrée de la tige) car la pression n’agit pas sur la tige.

Avantages :

plus grande souplesse d’utilisation ; réglage plus facile de la vitesse, par contrôle du débit à l’échapement ; amortissements de fin de courses, réglable ou non, possibles dans un ou dans les deux sens. Ils offrent de nombreuses réalisations et options.

Inconvénients : ils sont plus coûteux.

(9)

Utilisation :

les plus utilisés industriellement, ils présentent un grand nombre d’applications.

Amortissement de fin de course :

il est indispensable aux vitesses ou cadences élevées et sous fortes charges. Si l’énergie à amortir est modérée on utilise des blocs en élastomère, les dispositifs avec tampons amortisseurs sont recommandés aux plus hautes énergies. Dès que le tampon entre dans son alésage, le fluide à l’échappement est obligé de passer par l’orifice A plus petit. La réduction du débit provoque une surpression créant l’amortissement.

4- PRINCIPAUX VÉRINS PARTICULIERS OU SPÉCIAUX :

(10)

SUITE :

(11)

5- DÉTERMINATION D’UN VÉRIN : 5.1- Données nécessaires :

Efforts exercés dans les deux sens, en poussant et en tirant, vitesse de la tige, condition de service : amortissement et énergie cinétique à dissiper (Ec = 1/2 m V2) ...

(12)

a- Grandeurs physiques d’entrée et de sortie :

5.2- Caractéristiques dimensionnelles :

Une fois le type choisi, à partir des données, il faut déterminer le diamètre D de l’alésage et la course C de la tige. Le diamètre de la tige d dépond du diamètre du piston D (normalisé).

Remarque :

La fin de course se fera en butant sur les fonds du vérin ou sur des butées extérieures.

5.3- Efforts théoriques exercés :

Efforts théoriques développables en sortie ou en entrée de tige en fonction de la pression d’utilisation

EXERCICES :

(13)

Exercice 1 :

Dans le cas d’un vérin pneumatique avec D = 100 mm ; d = 30 mm.

Calculer les efforts théoriques exercés en poussant et en tirant si la pression d’alimentation est de 6 bars.

Exercice 2 :

Dans le cas d’un vérin hydraulique avec D = 100 mm ; d = 30 mm.

Calculer les efforts théoriques exercés en poussant et en tirant si la pression d’alimentation est de 24 MPa.

REPONSES :

5.4- Rendement :

Les frottements internes au vérin (joint d’étanchéité et bague de guidage) amènent une perte d’énergie et une baisse du rendement ‘’η’’ (pertes de 10 ou 12% pour les vérins pneumatiques de bonne construction). le vérin dans ce cas développe un effort de poussée réel.

Exercice 3 :

Reprenons les données de l’exemple 1. Si les pertes énergétiques est de 12%.

Calculer l’effort réel exercés en poussant le piston.

(14)

5.5-Contre-pression d’échappement :

Elle est employée pour régler et réguler (maintenir constante) la vitesse de la tige ; le réglage est obtenu par régleurs placés à l’échappement. Cette contre-pression, amène un effort antagoniste supplémentaire.

Isolons le piston + la tige :

(15)

Bilan des efforts extérieurs :

F

théorique

= F

charge

+ F

frottement

+ F

contre-pression

= P.S

F

charge

:

effort nécessaire pour déplacer la charge seule.

5.6-Fixation et montage des vérins :

Les fabricants proposent une gamme importante de fixations pour implonter les vérins. Deux fixations suffisent en général : une à l’avant en bout de tige (cas A, B, C) ou sur le fond (D, E, F) plus une à l’arrière (G, H, I) ou au milieu (J, J’, J’’). Suivant les fixations choisies, la position du vérin et les charges exercées, certains calculs de vérification (flambage, flexion...) peuvent devenir nécessaires.

6- RÉGLAGE DE LA VITESSE DES VÉRINS :

Le limiteur de débit et le réducteur de débit unidirectionnel (régulateur de débit) permettent de contrôler la vitesse maximale de la tige et de la charge, de fournir une vitesse constante sur l’essentiel de la course, d’amortir dans certaines limites en fin de course, ou encore de ralentir la descente d’une lourde charge.

6.1- Limiteur de débit :

(16)

C’est une restriction réglable, généralement implantée sur les orifices d’échappement du distributeur. Dans le cas d’un vérin pneumatique double effet, l’utilisation d’un distributeur 5/2 est nécessaire si l’on souhaite des réglages différents pour la sortie (A+) ou l’entrée (A-) de la tige.

Avantages : Simple ; compact ; facile à implanter.

Inconvénients : En pneumatique, le réglage de la vitesse est imprécis si le distributeur est loin du vérin, l’association des distributeurs est impossible.

6.2- Réducteurs de débits unidirectionnels : (Régulateur de débit)

Très utilisés, placés entre le distributeur et le vérin, ils contrôlent le débit, c’est-à-dire la réduction, dans un seul sens de circulation et reste neutre dans l’autre cas. Ils peuvent être implantées sur le vérin, ce qui permet des vitesses plus précises en pneumatique ; sur le distributeur ou encoure entre les deux selon le l’accessibilité.

Avantages : Liberté d’implantation ; rendent possible la collecte des échappements, l’utilisation d’un 4/2 à la place d’un 5/2 et l’association des distributeurs en platine.

Inconvénients : Plus encombrant ; plus de raccordements et de branchements.

6.3- Différents types de régulation :

a- Régulation à l’échappement :

Cette méthode est la plus utilisée. La régulation de la vitesse est obtenue par un régleur placé sur le circuit d’échappement. Cette solution engendre une contre-pression de régulation dans la chambre à l’échappement.

(17)

b- Régulation à l’admission :

La régulation est réalisée en contrôlant le débit de fluide entrant dans la chambre motrice. Rarement utilisée avec les vérins double effet, elle peut être une solution dans le cas des vérins simple effet.

(18)

7- MOTEURS ÉLECTRIQUES: (Actionneurs dynamiques)

Les moteurs électriques sont des actionneurs chargés de transformer l’énergie électrique (fournie par le réseau ONE 220 V - 380V alternatif) en énergie mécanique de rotation.

Si le moteur électrique est un :

(19)

- Moteur à courant continu : Pe = U.I

- Moteur asynchrone monophasé : Pe = U.I.cosφ (avec cosφ : facteur de puissance) - Moteur asynchrone triphasé : Pe = U.I.cosφ.

8.1- Principe général et constitution :

Un moteur électrique est constitué d’un inducteur, appelé aussi stator (la partie fixe), et un induit appelé aussi rotor lié à l’arbre de sortie du mouvement. Le passage du courant électrique dans le moteur crée des champs magnétiques dans le stator et le rotor. Ce sont les interactions entre champs magnétiques qui provoquent la rotation du rotor.

Du fait qu’il existe deux types de courant électrique (courant continu, ou courant alternatif), on trouve deux familles de moteurs électriques :

(20)

8.2- Principaux actionneurs électriques :

(21)

SUITE :

(22)

Installation d’un moteur asynchrone à démarrage direct :

Dans le cadre de votre activité dans une société, vous êtes appelés à expliquer à un stagiaire le fonctionnement du montage électrique du moteur asynchrone, la fonction de quelques constituants de ce montage et de l’encadrer pour proposer une solution constructive afin d’adapter l’énergie du réseau au circuit de commande.

Dans le but de lire le schéma électrique du moteur électrique et d’identifier la fonction de quelques

(23)

constituants du montage. On vous demande de : Le moteur asynchrone triphasé M d’entraînement d’un tapis roulant est supposé tourner en permanence. Les circuits de commande (démarrage direct) et de puissance son représentés par circuit de puissance et circuit de commande ci-dessous.

(24)

TRAVAILLER LES EXAMENS NATIONAUX ?

Conseil :

Il ne faut surtout pas se précipiter sur les réponses parce qu’on a le sentiment de savoir faire.

Face à ce genre d’exercices, rien ne remplace l’entraînement personnel ...

avec un papier et un crayon !

& BONNE CHANCE

(25)

Références

Documents relatifs

Accessoires Kit d'adaptation.. Utilisation en intérieur avec risque de condensation. Pièces externes visibles dont la surface répond essentiellement à des critères d'apparence,

On étudie l’écoulement 2D autour d’un corps aérodynamique de Rankine d’échelle caractéristique de longueur 2m que l’on met en mouvement dans de l’air au

On a besoin d’un vérin double effet amorti en poussée et en traction, pour être utilisé en milieu alimentaire haute température qui exerce une force de poussée de 100 daN à

Dans notre étude on s’intéresse à la CHAPE du capteur. EDUCATION TECHNIQUE L.S Taha Houssein Mégrine

- l’ élève arrivé dans son camp sans avoir été rattrapé marque 1 point pour son équipe.. Réagir vite pour gagner le plus rapidement possible son camp, sans se faire

COMPETENCE : Réaliser une action que l’on peut mesurer ACTIVITE SUPPORT : Athlétisme course de vitesse.. OBJECTIF : pour entrer

Pression d'utilisation minimum après que le vérin soit monté sur l'équipement [MPa] = pression d'utilisation minimum du vérin [MPa] + {masse de la charge (kg) x coeffi cient

Thermostat □ □ Concentre l’air brassé sur les cheveux Couronne □ □ Permet de régler la vitesse de rotation de.. l’hélice et donc le débit