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N 102. Historique du quartier Souvenirs de Gaston Barbe... p.7. Editorial... p.3 Actualités Célébrations de Noël. p.3

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Texte intégral

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2342

Editorial . . . . p.3 Actualités

Célébrations de Noël . . p.3

Le parcours de foi

de Brigitte, 67 ans . . . . p.4 Joies et peines . . . . p.6

Historique du quartier Souvenirs

de Gaston Barbe . . . . p.7

N° 102

TRIMESTRIEL - DÉCEMBRE 2015 - 0,76 euro

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N

ombreuses sont les pierres d’attente de l’humanité  ; elles l’étaient déjà avant la visite de Gabriel à Marie. «Attente ardente et longanime des espaces et des siècles» (L. Chaigne). L’espérance de son peuple, les aspirations de l’humanité se rejoignirent en elle. Destinée d’exception que celle de la femme prévue de toute éternité et qui, par son consentement, contribua à satisfaire le désir d’absolu de toute âme bien née, de l’être pensant.

Pour toute femme, indépendamment de sa vocation, de sa place dans le temps, l’attente la plus émouvante, la plus mo- bilisatrice, est celle d’un enfant. Inconnue jusque-là, est la joie de celle qui découvre qu’elle sera mère. Attente sereine, confi- ante, patiente, respectueuse des délais.

Sans fébrilité, la future maman se veut active, mobilisant tout son être, pour le

bien de l’enfant qui s’est annoncé mais dont le visage lui est encore inconnu.

«Étape clé dans la réalisation de la fém- inité», reconnaît E. Raoul. L’attente est une période d’ouverture, d’épanouisse- ment de la personnalité de la femme en- ceinte, de confiance aussi, bref un état de grâce et d’harmonie, poursuit la sage- femme citée.

LES QUESTIONS SE BOUSCULENT

Attente traversée d’interrogations. Que sera le petit être qui palpite, frémit, déjà présent après avoir été espéré ? At- tente paisible mais parfois mâtinée d’in- quiétudes. Les questions se bousculent.

Qu’attendra cet enfant dont le regard découvrira le monde  ? Opacité de son avenir, craintes légitimes de son entou- rage. Après avoir quitté «le vert paradis»

de l’enfance (Baudelaire), il se heurtera à la dureté des réalités et sera confronté aux problèmes de son temps. Puisse-t- il découvrir ses potentialités cachées, rester fidèle à ce qu’il est, à ce qu’il doit devenir en poursuivant sa croissance in- tellectuelle et spirituelle, désireux de se surpasser, sachant que le «dépassement des limites de la condition humaine est in- scrit en l’homme dès la création, comme at- tente et possibilité» (Benoît XVI).

Embarqué dans l’aventure humaine, trou- vera-t-il réponses existentielles même si,

en amont, ses prédécesseurs ont débrous- saillé le chemin où il s’engagera ? «Venir au monde» n’est pas un acte fortuit mais une formidable aventure dans l’énigme de la vie, reconnaît le poète-écrivain con- golais G. Okoundji. Souhaitons à l’enfant des parents aptes à l’accompagner «dans la traversée des sentiers de la vie».

Après l’attente, les interrogations, vient l’émerveillement à la découverte de l’en- fantelet. «Son doux regard qui brille (...) fait briller tous les yeux» (V. Hugo). Limpidité, transparence, luminosité du regard du tout-petit ont leur source dans l’infinie beauté créatrice ; il en est le pâle mais vi- vant reflet. Précieuse grâce que celle de l’innocence !

SIGNE DE L’AMOUR CRÉATEUR L’émerveillement se mue souvent en

«contemplation» car le «visage de no- tre Dieu s’y donne à voir» (V.  Margron).

Puisse le nouveau-né rester toujours le

«signe le plus lumineux de l’amour créa- teur» (A. Brunot) en qui il trouve com- mencement.

Le croyant expérimente que Dieu passe dans son existence et qu’il se donne de manière singulière à qui sait l’attendre.

Que tous les hommes perçoivent que Dieu leur fait signe, désireux de répondre à leurs attentes et de leur donner sens.

CHRISTIANE F.

De l’attente à l’émerveillement

Depuis que le monde est monde, l’attente est une attitude inhérente à la nature humaine ; on attend quelqu’un, quelque chose, on espère un événement qui fera d’un rêve une réalité. MEP LILLE

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EDITORIAL

«Lorsque l’enfant paraît...»

L es fêtes de Noël approchent ! Les jours raccourcissent, les longues soirées d’hiver commencent et on apprécie davantage encore la cha- leur du foyer familial. Noël est la fête familiale par excellence. Que l’on soit chrétien ou pas, comment ne pas communier ensemble à la magie de Noël ?

Comment rester insensible à la beauté simple d’une crèche : un enfant qui naît au cœur de la nuit et que ses parents contemplent, émerveillés.

Cet émerveillement est l’expérience commune de tous les couples qui ont connu cette grâce de mettre au monde un enfant. Une expérience qui, pour les croyants, touche au sacré, rejoint le divin : donner la vie ! Vivre Noël en famille est ainsi une expérience inoubliable : les plus anciens s’en souviennent avec émo- tion et chacun veille, autant qu’il est possible, à ne pas être seul ce soir-là.

Même s’il en est ainsi, la ferveur est

communicative, pal- pable : la nuit de Noël n’est décidément pas une nuit comme les autres.

L e s c h r é t i e n s accueillent le sauveur du monde en la per-

sonne d’un enfant fragile, dépen- dant, remis aux mains des hommes, dans la confiance, à une famille de la terre. Image d’un Dieu qui vient à nous humblement, petitement, discrètement. Et cela ne cesse pas de nous émerveiller ! Pas besoin de longs discours pour percevoir en cet événement un signe infiniment beau, infiniment touchant, tout sim- plement divin.

Vous avez bien raison de préparer Noël avec soin, non seulement par les décorations extérieures mais surtout en disposant votre cœur à accueillir le mystère.

Bonne préparation !

PÈRE CHRISTOPHE

Horaires des messes et permanences

n Presbytère : tél. 03 20 55 01 99 mail : paroisse.notredamedepellevoisin

@laposte.net

Permanences du père Christophe Aernouts : se rapprocher du presbytère afin d’obtenir un rendez-vous.

n Horaires des messes Samedi : 17h

Dimanche : 10h30

Si vous désirez offrir une messe, l’offrande souhaitée est de 17 euros.

n Permanences

Mardi - Jeudi - Vendredi : 17h/19h Mercredi - Jeudi : 9h/12h

n Autres messes près de chez nous – Messe chaque jour à 12h au couvent des Dominicains, avenue Salomon à Lille.

– Messes en résidence pour personnes âgées. Depuis le mois d’octobre, les messes reprennent au rythme de deux messes par mois : Rose-May, tous les 1er et 3e jeudis de chaque mois à 10h15 ; l’Arche, tous les 1er et 3e samedis de chaque mois à 15h30.

– Au séminaire, lundi, mardi, mercredi à 18h30, jeudi et vendredi à 12h.

Quartier, fêtons l’arrivée de la nouvelle année

Au revoir 2015, bonjour 2016...

Samedi 9 janvier 2016, de 11h à 12h30 : vœux aux habitants du quartier et pot de nouvel an offert par le comité des festivités du Buisson - May-Four – Pellevoisin - le COFP - ouvert à tous, gratuit. Ce jour-là est aussi l’occasion de faire connaissance avec les nouveaux arrivants sur notre quartier et de présenter les activités de l’année 2016.

Noël à Pellevoisin

Pour se préparer à cette belle fête de Noël

– Samedi 12 décembre de 15h à 16h : célébration pénitentielle.

– Mercredi 16 décembre à 19h au Sacré-Cœur à Marcq en-Barœul : célébration pénitentielle.

– Jeudi 24 décembre 2015 à 19h : messe familiale de la Nativité.

– Vendredi 25 décembre à 10h30 : messe du Jour de Noël.

Marché de Noël à l’école Sainte-Anne-Saint-Joachim

Au 198 rue du Bois.

– Vendredi 4 décembre de 16h15 à 18h30 – Samedi 5 décembre de 8h45 à 12h.

À noter aussi la journée «portes ouvertes» de l’école, le samedi 23 avril 2016.

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LE PARCOURS DE FOI DE BRIGITTE, 67 ANS

«Que ta volonté soit faite...» 

J’ai 67 ans. J’ai rencontré Dieu Amour et nous ne nous quittons plus, mais ma foi en Jésus-Christ Dieu Amour a été bien vacillante à certaines périodes de ma vie et cela en particulier à cause d’une phrase du Notre Père : «Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel.»

C

ombien de fois ai-je entendu, sur- tout pendant mon enfance et mon adolescence, plus tard aussi parfois et même tout récemment encore, de la part de chrétiens pratiquants les paroles sui- vantes : «Mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour mériter un tel malheur ?»

Le «Bon» ? Dieu, me disais-je...

«Si Dieu nous envoie de très grandes épreuves, c’est qu’il sait que notre foi est grande et que nous pourrons les supporter.

C’est la volonté de Dieu, il faut l’accepter», répétait souvent une grande croyante de ma famille. En fait, nous devrions alors croire que toutes les horreurs de ce monde, toutes les guerres et les croi- sades, toutes les maladies, toutes les ca- tastrophes, toutes les souffrances, toutes les morts (y compris celles des enfants) sont décidées et voulues par ce Dieu du

«Notre Père».

J’ai souvent été interpellée par la formu- lation de certains faire-part de décès et même par les paroles d’accueil de cer- tains prêtres qui célébraient une messe ou une cérémonie religieuse de funé- railles : «Dieu a rappelé à lui son serviteur ou son fils ou sa fille...» et même  : «Il a plu à Dieu de rappeler à lui...» Je me sou- viens de cette terrible dernière expres- sion employée par le prêtre au début de la messe d’enterrement d’un jeune col- lègue. J’étais bouleversée : le Dieu amour Jésus-Christ de l’Évangile ne serait-il donc en fait qu’un marionnettiste manipulant ses créatures, simples pantins au bout de ses ficelles ?

Non, au fond de moi-même, je sentais que cette façon de comprendre cette phrase du «Notre Père» ne correspondait nullement au Nouveau Testament.

Cependant, cette interprétation de la prière phare des chrétiens, instaurée par Jésus-Christ lui-même, continuait à me poser question de temps à autre, surtout quand elle était le fait d’un religieux ou d’une religieuse ou du quotidien la Croix dans la rubrique «carnet».

Mais, peu à peu, je me suis rendu compte que de plus en plus de théologiens, d’ec- clésiastiques et de croyants lisaient cette fameuse phrase à la lumière de l’Évan-

gile  : «Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel» = Que ta volonté d’amour soit faite par nous, êtres humains (tes enfants que tu aimes) sur cette terre comme toi, tu la réalises au Ciel, cet au- delà (et non pas le ciel cosmique avec ses nuages  !) que tu nous as promis, cette plénitude éternelle d’amour, de paix et de joie qui, après notre mort, prolonge, amplifie et glorifie pour toujours les étin- celles ou petites flammes d’amour que nous avons allumées malgré nos imper- fections pour aider nos sœurs et frères humains sur cette terre d’où le mal et la souffrance n’ont malheureusement pas disparu.

Quelles furent ma surprise et ma joie d’entendre un jour la réflexion suivante de la bouche d’un membre désormais athée de ma famille très proche alors que nous parlions de la volonté de Dieu : «Tu sais que je suis athée, mais je me souviens bien des Évangiles. Soyons tout simplement logiques  : si c’était Dieu qui envoyait aux humains les épreuves qu’ils vivent, si c’était lui qui souhaitait la maladie ou la mort d’un homme, d’une femme ou d’un enfant et en décidait, comment se fait-il alors que Jésus ait été si souvent pris de compassion, envers un lépreux, un aveugle, un paralytique, une fillette et les ait guéris ? Comment se fait-il qu’il ait pleuré à la mort de son ami Lazare et lui ait redonné la vie ? Un Dieu qui décide de nos maladies et de notre mort n’aurait pas réagi comme cela ! Il en aurait été (sadi- quement) satisfait ou, au moins, il n’aurait pas été touché par ces souffrances et n’au-

rait pas changé le cours des choses, afin que sa volonté fût faite.»

Et puis, le Christ lui-même n’a pas échap- pé à d’atroces souffrances sur la croix, provoquées par la haine et la violence des hommes. C’est pourquoi, lorsque nous souffrons, il nous comprend, il est pris de compassion, souffre avec nous, pleure avec nous, est en nous pour nous accom- pagner et nous aider. Il ne veut nullement notre souffrance. Ce Christ compatissant s’identifie même avec chaque malade, chaque souffrant quel que soit le type de souffrance : «J’étais malade et vous m’avez visité»... «J’étais un étranger et vous m’avez recueilli»... (Matthieu, ch.25, v. 34 à 46).

Il est donc présent dans chaque malade, chaque affamé, chaque assoiffé, chaque étranger, chaque migrant...

DIEU EST AMOUR

Et je peux désormais dire avec saint Au- gustin : «Tu étais dedans, c’est moi qui étais dehors» et proclamer avec le grand mys- tique Maurice Zundel : «L’Évangile nous a libérés de cette obsession d’un dieu extérieur à nous, d’une puissance extérieure à nous et qui pourrait à chaque instant bouleverser notre vie, pour nous conduire à un amour caché en nous qui ne nous contraint pas, qui nous attend, qui patiente, qui se donne- ra jusqu’à la mort de la croix, parce que jus- tement il s’agit d’une intimité à conquérir, et non pas d’un esclave à soumettre.» Lais- sons donc en toute liberté le cœur de ce Dieu battre dans notre cœur. Alors, pour éviter le contresens exprimé au début de cet article, contresens qui détourne tant de gens de Dieu, je me prends à rêver que les Églises chrétiennes expliquent partout le «Notre Père» sans la moindre ambi- guïté :

«Que nous fassions advenir ton règne ! Que nous fassions ta volonté  : t’aimer et nous aimer les uns les autres !»

Seul l’amour ne vieillit pas, passe la mort et est éternel. Oui, Notre Père, que nous fassions ta volonté d’amour ! Et quel bon- heur de pouvoir ainsi déjà, sur cette terre, goûter un peu à ce que sera ton règne d’amour, ton paradis d’amour !

BRIGITTE W.

«J’étais malade et vous

m’avez visité»... «J’étais un

étranger et vous m’avez

recueilli»... (évangile de Jésus-

Chrit selon saint Matthieu,

ch.25, v. 34 à 46). Jésus est

présent dans chaque malade,

chaque affamé, chaque

assoiffé, chaque étranger,

chaque migrant...

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ZOOM SUR NOTRE COUVERTURE

Noël et attente

D

ans ce dessin, le temps de l’attente est évoqué, au centre, par le sablier stylisé.

Dans sa partie haute, il recueille étoiles et astres blancs dans un fond de nuit. Ceux-ci passent vers le bas du sablier sous forme de poussière. Le ciel de la nuit de Noël, dominé par l’étoile, termine sa course dans la matéri- alité. Notre humanité est concrète, liée au temps – Noël est le temps de l’Incarnation.

De chaque côté du sablier, deux jeunes femmes, futures mères, ont pris place.

À gauche, on reconnaît Marie, enceinte.

Recueillie, yeux baissés et mains posées sur son ventre, là où l’enfant Jésus est en attente.

Celui-ci est révélé par le cercle jaune où Marie pose les mains. Il est déjà «le Soleil de sa Vie».

La future mère à droite du sablier est de no- tre temps. Elle est souriante, confiante dans l’avenir et attend elle aussi de donner vie à ce petit être en devenir.

Les couleurs choisies sont douces et calmes.

L’environnement de chacune des femmes est évoqué discrètement vers le bas de la feuille.

Le duo des futures mamans se veut rassurant et tourne son attente vers la confiance.

Il y a un petit air de «visitation» qui flotte !

CLAUDINE BAUCHAT

Un marché de Noël pour les enfants d’Ukraine

L

e marché de Noël a pour but d’ai- der financièrement l’association Simia enfants d’Ukraine* à accueillir des enfants pendant les vacances d’été pour une période d’un, deux ou trois mois. Leur séjour permet d’éliminer le

«césium  135» (suite à la catastrophe de Tchernobyl). Le césium s’attaque aux défenses immunitaires provoquant des maladies graves. Un séjour minimum d’un mois dans un environnement sain permet de réduire le césium présent dans l’organisme. Accueillir un enfant, c’est lui donner une chance de retrouver la santé et le sourire, c’est lui apprendre l’espoir et lui donner le goût d’apprendre pour réussir dans la vie. Il n’y a rien de plus important que la vie d’un enfant.

Le marché de Noël à Pellevoisin aura lieu au presbytère le samedi 5 décem- bre, de 15 heures à 18 heures, et le di- manche 6 décembre, de 10 heures à 16 heures.

*Site de l’association http://simia-enfants- dukr.wix.com/simia-enfant-ukraine#

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Nos joies

et nos peines

Baptêmes

(fin juillet - mi-octobre) Joe SAUVAGE,

Valentin DETUE, Sixtine DENGREMONT, Zélie DUMETZ, Mika MASSON, Simon DUCATEZ, Côme NUNÈS,

Gabriel ARDAENS-PIETTRE, Antoine DEKENS,

Albert DESCAMP, Valentin FRÉMAULT, Anaïs COPIN,

Gabriel-Alain VOLPOËT.

Mariages (septembre)

Priscilla MOTTE et Louis PRUVOST, Sophie KLONINGER et

Martin LEBECQUE.

Funérailles

(mi-août - mi-octobre) Pierre GAILLIOT,

ép. de Marie-Christine MOLLET, Thérèse CATRY, vve de Roger QUILLE, Renée HENNEGHIEN,

André FOVET, ép. d’Odette POINGT, Huguette BOURGEON,

vve de Rémy DUWEL,

Suzanne DEMEULEMEESTER, vve de René HONDREZ, Louise SAVARY, Andréa DUPONT, Jacqueline LECLERCQ, Jacqueline BOURGUÉ.

Les migrants... que faire ?

N

oyés sous un flot ininterrompu d’in- formations (migrants, catastrophes naturelles, prochaine conférence sur le cli- mat, etc.), nous nous sentons bien dému-

nis. Tiraillés entre notre désir de fraternité et nos peurs, nous nous demandons que faire ? Y pouvons-nous quelque chose ? Le pape François nous rappelle qu’il ne faut pas baisser les bras, que tout est lié.

«Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne vivant une situation de handicap, on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même.» (Laudato si’ n° 117).

En marche vers Noël, nous vous proposons dans la paroisse une action toute simple.

Pendant le mois de décembre, vous pour- rez déposer, si vous le souhaitez, au fond de l’église des chaussettes, des chaussures, et éventuellement des sous-vêtements (dans un état immédiatement utilisable) ; tout cela aussi bien pour des enfants que pour des adultes.

Les fruits de la collecte seront donnés à des associations locales proches de popula- tions fragilisées (personnes sans domicile, migrants, etc.), telle l’Abej solidarité Lille.

DENIS

Jour de fête pour notre diocèse

Le dimanche 27 septembre dernier, la cathédrale Notre-Dame de la Treille était comble ! 2 600 représentants des communautés catholiques des trois diocèses de Lille, Arras et Cambrai s’y sont regroupés pour une journée d’échanges et de prière dans le cadre de la promulgation des actes du synode provincial.

L

e synode (mot dérivé du grec signifiant chemin ensemble, ou seuil de maison franchi ensemble) désigne dans l’Église une assemblée réunie pour effectuer un travail de réflexion, de discernement et de prise de décision concernant des questions impor- tantes pour la vie et la mission de l’Église sur la région concernée.

«En juin 2013, nos évêques des trois diocèses ont répondu à l’appel du pape François en or- ganisant des rencontres permettant de lancer une réflexion dans notre région afin de repen- ser la mission des paroisses.»

Des consultations ont été organisées pen- dant deux ans. Notre paroisse a apporté sa contribution à l’issue d’une matinée de réflexion organisée dans le cadre des di- manches de Pell’Voisins, le 30 mars 2014, en répondant à la suggestion  : «Inventons les paroisses de demain  !» L’ensemble des propositions – 14  000 participants dont 4 000 enfants ! – a permis de définir quatre orientations qui ont été présentées par nos évêques ce 27 septembre :

– la mission : oser aller vers,

– la proximité : se faire proche et accueillir, – la communion : recevoir et partager, – la participation : appeler et désigner.

Nous reviendrons prochainement sur ces quatre axes de progrès pour notre paroisse, car bien évidemment, après le temps de réflexion, vient celui de l’action  ! Mais de cette journée mémorable, nous n’oublie- rons pas la foule venue des quatre coins de la région, constituée d’évêques, de prêtres, de diacres, de laïcs, accompagnés dans une dimension œcuménique de représentants des Églises orthodoxes, anglicane et pro- testante  ! Nous retiendrons aussi l’accueil et l’organisation exemplaires, avec des groupes de partage favorisant la participa- tion de tous et l’appropriation des sujets par chacun, grâce à une animation pédago- gique efficace ! Enfin, nous avons été mar- qués par l’ambiance chantante, fraternelle, priante, lors de la célébration solennelle qui a clôturé la journée !

CHRISTOPHE, ANDRÉE, GISÈLE GUY, PIERRE-ALAIN

Des restes d’une embarcation de migrants, dans la chapelle d’une église de Sicile.

Quatre orientations :

la mission : oser aller vers ;

la proximité : se faire proche

et accueillir ; la communion :

recevoir et partager ;

la participation : appeler et désigner.

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LA RUE SAINT-LUC

Je suis né rue Saint-Luc au n° 76 et j’ai tou- jours vécu dans cette rue qui est l’une des plus anciennes du quartier. Elle a heureuse- ment gardé, comme beaucoup d’autres rues de Pellevoisin, à peu près le même aspect depuis mon enfance à part la disparition de sa chaussée pavée, de ses petits commerces et de ses nombreux cafés.

Ainsi la maison qui m’a vu naître était juste- ment une petite épicerie qu’on dénommait affectueusement «Chez Léonie». Ma mère, quand elle était jeune fille, y vivait déjà de- puis 1912, au deuxième étage qu’elle louait.

Puis, lorsqu’elle a connu mon père, mes parents s’y sont installés pour fonder une famille. L’un des souvenirs marquants de ma jeunesse se déroula le jour de l’enterrement de la propriétaire Léonie car à l’époque les pompes funèbres drapaient d’un grand ri- deau noir toute la façade de la maison du dé- funt. Cette boutique, d’habitude si accueil- lante, était devenue triste et sombre puisque toute la maison portait le deuil.

Les maisons de la rue Saint-Luc étaient pro- longées à l’arrière par de beaux jardins pota- gers qui aboutissaient (côté pair) à la voie ferrée. J’adorais me promener le long du petit talus qui la longeait pour observer les nombreux trains et pour ressentir le souffle des locomotives à vapeur. Quand j’étais en- fant, le trafic automobile dans ma rue était presque inexistant et la seule attraction était de regarder l’arrivée de la berline de la livrai-

son du pain «l’Indépendante» qui déboulait avec fracas sur les pavés, tractée par deux chevaux ferrés que le livreur faisait galoper malicieusement jusqu’à l’épicerie-buvette à proximité de chez moi.

MON QUARTIER – MON ÉCOLE J’ai toujours aimé mon environnement et surtout celui de ma jeunesse car nous étions des citadins à la campagne. D’abord, la rue où tout le monde se connaissait et qui était à la fois calme car piétonnière mais aussi ani- mée grâce à ses petites boutiques et cafés ou estaminets. Le monde ouvrier qui l’habitait était chaleureux et tous comprenaient ou parlaient le patois «Ch’ti» : langage affectif et imagé. Cependant, nos parents veillaient à ce que l’on s’exprimât bien en français à la maison et à l’école.

Les espaces verts étaient nombreux, ainsi la rue Saint-Amé n’était qu’un large chemin de terre bordé par ses petites maisons. Celles-ci furent bâties en partie pour les ouvriers de l’ancienne briqueterie qui cessa ses activités vers 1935. Les fondations de sa cheminée furent redécouvertes plus tard, au niveau de la voûte actuelle, lors des travaux du nou- veau secteur vers 1955.

Durant ma jeunesse, cette petite rue débou- chait sur un immense terrain vague et de jardins cultivés. Tous les enfants aimaient y jouer et parcourir ses nombreuses allées.

Ce n’est que vers 1955 que l’on commença à construire des lotissements et que l’on

créa le secteur bordé par les rues Leverrier, Laplace et Gassendi. Je me souviens qu’un enfant se tua en jouant sur les grues que les entrepreneurs venaient d’installer.

Un peu plus loin, du côté de la rue Jules Val- lès, c’étaient des champs et des fermes et je me souviens que j’aimais cueillir des poires en compagnie de mon copain dans le verger de sa marraine Denise Joos. Cette dame bien connue autrefois vivait rue Saint-Luc et pos- sédait ce petit terrain à proximité de la cité Crusoé.

Quand j’étais tout petit, je suis allé à la Ma- ternelle dans la toute nouvelle école Jules Simon, puis j’ai fréquenté l’école Anatole France. C’était une école ultra-moderne pour l’époque car bien que créée en 1928, elle était dotée d’un chauffage central au char- bon et les salles avaient de larges et hautes baies vitrées favorisant la lumière naturelle.

Les écoliers avaient aussi la possibilité de prendre une douche ! Ça se passait le samedi dans une salle aménagée près du logement du concierge et les classes défilaient les unes après les autres.

Je garde un bon souvenir de ma scola- rité en cette période d’après-guerre où les gens retrouvaient le goût de vivre. Je retiens le nom de mon maître en 1946  : Monsieur Dhélin qui était aussi un ancien prisonnier de guerre.

PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTIAN DUPUREUR À suivre...

HISTORIQUE DU QUARTIER

Souvenirs de Monsieur Gaston Barbe, né en 1938 (1)

Commentaire de la photo

Monsieur Gaston Barbe occupe le rang du fond 4e à partir de la gauche.

La classe de Monsieur Dhélin en 1946 photographiée dans la cour de l’école Anatole France.

Les enfants du CE2 ont 8 ou 9 ans et sont nombreux : 38 élèves.

Certains n’ont pas enlevé leur tablier pour la photo. À cette époque, les vêtements sont très simples : les modes vestimentaires n’existaient pas. Certains étaient toujours en culotte courte été comme hiver. Les bottines étaient imposantes et grossières (galoches), le maître portait une chemise et une cravate.

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Rédaction par votre équipe locale, siège : Vivre à Pellevoisin, 2 parvis Notre-Dame de Pellevoisin. Avec la participation de l’OTPP, président : Xavier Bris, rédacteur en chef : Gérard Serien. Edité par Bayard Service Edition : Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP 90060 59874 Wambrechies Cedex. Tél. 03 20 13 36 60. www.bayard-service.com - Directeur de la publication : Georges Sanerot Secrétaire de rédaction : Eric Sitarz - Publicité : Bayard Service Régie. Tél. 03 20 13 36 70 - Imprimerie : Bridel frères impressions Marquette-lez-Lille 59 - Textes et photos, droits réservés - Commission Paritaire : en cours - Dépôt légal : 2e trimestre 2012

Méditation sur l’Annonciation de Fra Angelico

«Le sixième mois, l’Ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth à une vierge fiancée à un homme appelé Joseph, de la maison de David, et le nom de la jeune fille était Marie. L’Ange entra chez elle...»

F

ra Angelico place la scène de l’Annonciation dans une loggia donnant sur un jardin. Le premier mot de l’ange à Marie est «Ave», mot de salutation mais aussi inversion d’Éva, Ève la femme de la Genèse qui inau- gure l’Ancien Testament comme Marie inaugure le Nouveau.

L’une est chassée du jardin par la faute originelle : c’est la scène représentée à gauche.

L’autre, la nouvelle Ève – Marie – doit permettre aux hommes de retrouver le jardin de Dieu, le paradis.

L’ange entra chez elle  : «Je te salue Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi.»

L’ange trouve Marie en train de lire, de méditer la parole de Dieu. Le livre – Bible ou livre d’heures – est resté ouvert sur ses genoux... C’est qu’en Marie, la Parole s’ac- complit ! Le Verbe se fait chair ! La Vierge au Livre annonce la Vierge à l’enfant ! Au travers du mystère de l’Annoncia- tion, Marie apparaît comme le miroir de

l’Église. L’Église qui lit et qui prie pour entrer à son tour dans l’intelligence de l’Écriture et faire advenir en ce monde le Christ ressuscité.

«À cette parole de l’Ange, elle fut toute bou- leversée et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.» Tel est peut-être le moment de ce dialogue que l’artiste a choisi de représenter : Marie toute trou-

blée qui croise les mains sur sa poitrine en se désignant elle- même. Surprise au cours de sa prière, comme effarouchée, osant à peine regarder Gabriel qui la salue en s’inclinant res- pectueusement  : hommage à celle qui a été choisie comme demeure du Fils. Marie s’incline à son tour et se recroqueville en signe d’assentiment  : «Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole.»

Mystère joyeux de l’Annoncia- tion, mystère joyeux de l’avent ! Mettons-nous à l’école de Ma- rie, «en annonciation», pour accueillir le mystère de l’Enfant- Dieu, et que la parole de Dieu puisse de- venir chair en nous : «Ah si ton cœur pou- vait devenir une crèche, Dieu ici-bas serait un enfant !» (Angélus Silésius).

PÈRE CHRISTOPHE

Pour approfondir encore ce mystère, je vous invite à lire : François Cassingena-Trevedy : Nazareth, maison du Livre, Ad Solem, 2004.

L’Annonciation par Fra Angelico (Musée du Prado, Madrid).

MEP LILLE N° 2342

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