• Aucun résultat trouvé

Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ?

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ?"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: halshs-02131724

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02131724

Submitted on 16 May 2019

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Distributed under a Creative Commons

Attribution - NonCommercial - NoDerivatives| 4.0 International License

Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ?

Jérôme Rizzo

To cite this version:

Jérôme Rizzo. Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ?. Égypte Nilotique et Méditerranéenne,

Montpellier : UMR 5140 - Université Paul-Valéry Montpellier 3, 2014, pp.221-228. �halshs-02131724�

(2)

Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne UMR 5140 « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes »

Cnrs – Université Paul Valéry (Montpellier III)

Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ? Jérôme Rizzo

Citer cet article :

J. Rizzo, « Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ? », ENiM 7, 2014, p. 221-228.

ENiM – Une revue d’égyptologie sur internet est librement téléchargeable depuis le site

internet de l’équipe « Égypte nilotique et méditerranéenne » de l’UMR 5140, « Archéologie

des sociétés méditerranéennes » : http://recherche.univ-montp3.fr/egyptologie/enim/

(3)

Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ?

Jérôme Rizzo

Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne

UMR 5140 (CNRS - Université Paul-Valéry - Montpellier III)

A POLYONYMIE

du dieu Seth

1

, bien qu’elle ne présente aucun caractère d’exception parmi les divinités égyptiennes, demeure néanmoins tout à fait remarquable

2

. On peut supposer que cette profusion des dénominations du dieu trouve un écho dans l’aspect composite de son caractère et de son apparence physique

3

, et réponde également pour partie aux différentes entités qu’il incarne

4

.

Si un certain nombre des noms, surnoms, épithètes ou épiclèses du dieu Seth semblent accessibles sur le plan du sens, d’autres demeurent tout à fait insondables, à commencer par la dénomination « Seth » (St‡, Stß, S[w]t≈, St≈, etc.) dont l’étymologie ou « pseudo- étymologie » fait l’objet de discussions

5

. Cela étant, on constatera que les catégories sémantiques liées aux dénominations de Seth présentent des champs communs avec celles des termes du vocabulaire de l’ancien égyptien déterminés par les signes séthiens. Ainsi, pour rappeler la communauté de ces catégories, on y trouve notamment des ancrages dans les champs lexicaux de la destruction, de la révolte, du désordre, de l’agressivité, du cri, du vol, du mensonge, de la faiblesse, de la souffrance, de la maladie et de l’impureté

6

. Ajoutons

1 Une large bibliographie sur Seth est donnée dans B. MATHIEU, « Seth polymorphe : le rival, le vaincu, l’auxiliaire », ENiM 4, 2011, p. 156-158.

2 Sur les 161 entrées proposées dans le Thesaurus Linguae Aegyptiae pour le terme « Seth », un pointage serré permet de conserver près de 70 surnoms (http://aaew.bbaw.de/tla). Plus généralement, sur la polyonymie des divinités égyptiennes, E. HORNUNG, Les Dieux de l’Égypte, le Un et le Multiple, Paris, 1992 (1re éd. 1971, Der Eine und die Vielen) ; D. MEEKS, Chr. FAVART-MEEKS, Les dieux égyptiens, Paris, 1995, p. 131-134.

3 A. McDonald, « Tall Tails : The Seth Animal Reconsidered », Current Research in Egyptology 2000, BAR International Series 909, p. 75-81 ; B. MATHIEU, op. cit., p. 137-158.

4 Voir en dernier lieu, B. MATHIEU, op. cit. Le même auteur aborde par ailleurs la polysémie du théonyme Horus,

« Horus : polysémie et métamorphoses », ENiM 6, 2013, p. 1-26.

5 H. TE VELDE, Seth, God of Confusion, ProblÄg 6, Leyde, 1977 (1re éd. 1967), p. 1-7.

6 Ibid., p. 22-23 et 164 ; O. GOLDWASSER, From Icon to Metaphor, OBO 142, 1995, p. 102-103 ; A. MCDONALD, op. cit., p. 75-81 ; id., « An evil influence ? Seth’s Role as a Determinative, Particulary in Letters to the Dead », LingAeg 10, Göttingen, 2002, p. 283-291 ; id., « Metaphor for Troubled Times », ZÄS 134, 2007, p. 26-39. Dans une lettre aux morts datée de la PPi, l’animal séthien détermine le terme rswt, « rêve », qu’il convient certainement alors de rendre par « cauchemar » (W.K. SIMPSON, « Letter to the Dead from the Tomb of Meru », JEA 52, 1966, p. 44-45. Une discussion sur l’identification de ce déterminatif s’en est suivie : K. SZPAKOWSKA, « A Sign of Times », LingAeg 6, Göttingen, 1999, p. 163-166 ; A. MCDONALD, « An evil influence ? Seth’s Role as a Determinative, Particulary in Letters to the Dead », LingAeg 10, Göttingen, 2002, p. 283-291). Il n’en demeure pas moins que Seth présente des aspects positifs, particulièrement mis en lumière au cours de certaines périodes de l’histoire (G. NAGEL, « Set dans la barque solaire », BIFAO 28, 1929, p. 33- 39 ; J.G. GRIFFITHS, The Conflict of Horus and Seth, Liverpool, 1960, p. 12 ; E. CRUZ-URIBE, « St≈ ©“ pÌty, Seth, God of Power and Might », JARCE 45, 2009, p. 201-226.

L

(4)

Jérôme Rizzo

ENIM 7, 2014, p. 221-228 222

qu’un pan du lexique des « dérèglements » météorologiques

7

se trouve étroitement lié à l’univers séthien

8

, en raison de la violence cardinale du dieu ainsi que de son caractère impur

9

.

Outre ces principaux traits caractériels, la documentation témoigne de la vigueur sexuelle exceptionnelle du dieu Seth. Sur le plan lexical, cette dernière serait surtout évoquée par la tournure ©“ pÌty (litt. « grand de puissance »), une de ses épithètes les plus courantes

10

. En marge de cette puissance générique

11

, d’autres modalités de la sexualité du dieu se manifestent, entre autres, à travers son homosexualité

12

, sa stérilité

13

voire sa castration

14

, disparité représentative de la structure complexe de sa personnalité. Néanmoins, il est rarement fait allusion à ces prédispositions ou à ces états relatifs à la sexualité de Seth

15

par le truchement de ses surnoms

16

, qui demeurent plus fréquemment en lien avec sa violence ou,

7 Cette notion de « dérèglement » est relative à la perception des Anciens Égyptiens.

8 J. ZANDEE, « Seth als Sturmgott », ZÄS 90, 1963, p. 144-156 ; D. MEEKS, « Génies, anges, démons en Égypte », SourcOr 8, 1971, p. 35-36.

9 Nous avons essayé de montrer dans quelle mesure le terme ƒw pouvait désigner l’impureté liée aux débordements du ciel, principalement personnifiée par Seth (J. RIZZO, « L’exclusion de ƒw de l’espace sacré du temple », ENiM 5, 2012, notamment p. 123-124).

10 AnLex 79.1020 ; Fr. HINTZE, Untersuchungen zu Stil und Sprache neuägyptischer Erzählungen, VIO 2, Berlin, 1950, p. 75 ; H. TE VELDE, op. cit., p. 38. E. Cruz-Uribe (« St≈ ©“ pÌty, Seth, God of Power and Might », JARCE 45, 2009, p. 201-226) met en question cette acception du terme pÌty et comprend ce dernier comme l’expression générique de la puissance du dieu, notamment celle vouée au maintien de l’ordre du monde.

11 J. ZANDEE, « Seth als Sturmgott », ZÄS 90, 1963, p. 154-156 ; H. TE VELDE, op. cit., p. 32-46, 53-59 ; B. MATHIEU, « Seth polymorphe : le rival, le vaincu, l’auxiliaire », ENiM 4, 2011, p. 138-140.

12 W. WESTENDORF, « Ein neuer Fall der “homosexuellen Episode” zwischen Horus und Seth ? (pLeiden 348 Nr. 4) », GM 97, 1987, p. 71-77 ; W. BARTA, « Zur Reziprozität der homosexuellen Beziehung zwischen Horus und Seth », GM 129, 1992, p. 33-41 ; R.B. PARKINSON, « “Homosexual” Desire and Middle Kingdom Literature », JEA 81, 1995, p. 57-76 ; A. AMENTA, « Some Reflections on the “Homosexual” Intercourse between Horus and Seth », GM 199, 2004, p. 7-21 ; B. SCHUKRAFT, « Homosexualität im Alten Ägypten », SAK 36, 2007, p. 297-331.

13 R. ANTHES, « Egyptian theology in the third millennium B.C. », JNES 18/3, 1959, p. 199 ; Fr. SERVAJEAN,

« Lune ou soleil d’or ? », RdE 55, 2004, p. 125-148 (notamment p. 133) ; J. RIZZO, « Jardins des délices, jardins de la misère », ERUV 3, Montpellier, 2005, p. 3-20.

14 Fr. JONCKHEERE, « L’eunuque dans l’Égypte pharaonique », RHS 7, 1954, p. 139-155 (notamment p. 155) ; G.E. KADISH, « Eunuchs in Ancient Egypt ? », Studies in Honor of John A. Wilson, Chicago, 1969, p. 55-62 ; M. DEPAUW, « Notes on Transgressing Gender Boundaries in Ancient Egypt », ZÄS 130, 2003, p. 49-59 (notamment p. 50) ; V. ALTMANN, Die Kultfrevel des Seth, Studien zur Spätägyptischen Religion 1, 2010, p. 78- 79.

15 C’est sans doute pour exprimer ce trait que Seth sera assimilé à l’âne à une époque relativement récente (Y. VOLOKHINE, « Des séthiens aux impurs », dans Ph. Borgeaud, Th. Römer, Y. Volokhine, Interprétations de Moïse, Égypte, Judée, Grèce et Rome, Leyde, Boston, 2010, p. 199-243 [notamment p. 216-217]).

16 On notera néanmoins l’épithète ḥmty ( , ), tour à tour rendu par « lâche », « pleutre »,

« poltron », « homosexuel », « efféminé », « femmelette », « castré » (Wb III, 80, 6-10 ; P. WILSON, Ptolemaic Lexicon, p. 650 ; J.G. GRIFFITHS, op.cit., p. 44 ; H. TE VELDE, op. cit, p. 31, 44 ; M. DEPAW, op. cit., p. 50-51 ; V. ALTMANN, op. cit., p. 77-79). Quant au surnom de Seth nhs ( ), le plus souvent cité sans traduction précise (Wb II, 287, 14-16), J. Zandee propose de l’associer à l’acte de copuler, à l’appui de plusieurs passages des Textes des Sarcophages (« Seth als Sturmgott », ZÄS 90, 1963, p. 154). Concernant la dénomination wƒ©

( ), « le séparé », « le retranché », elle évoque plus certainement la proscription tardive du dieu (H. TE VELDE, op. cit, p. 31 ; Y. VOLOKHINE, op. cit., p. 230) que son état de « châtré » ou sa qualité d’« eunuque » (Fr. JONCKHEERE, op.cit., p. 154-155). On pourrait également être tenté de donner une connotation sexuelle au surnom j‡‡y ( ), « le Cracheur » (Wb I, 136, 3) puisque le motif du « crachat » de Seth apparaît, dès les Textes des Pyramides, dans le contexte de la lutte, des mutilations réciproques et de la relation homosexuelle engagée avec Horus (TP § 142a-b ; TP § 850a-e), même si, comme le commente B. Mathieu à partir de la séquence TP § 26c-d, « ritualisés, les crachats d’Horus et de Seth correspondent aux exsudations de natron

(5)

Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ?

http://recherche.univ-montp3.fr/egyptologie/enim/

223 encore, avec ses déficiences. On trouve un écho de cette faible charge sexuelle relative aux surnoms de Seth dans le fait, plus général mais tout aussi étonnant, qu’aucun signe séthien ne détermine les termes du lexique de la sexualité dans la langue de l’ancien égyptien.

C’est donc à ce double titre – surnom de Seth en lien avec ses pratiques sexuelles et terme du champ lexical de la sexualité déterminé par des signes séthiens – que le terme nhr

17

pourrait marquer un intérêt particulier du fait de son originalité.

Selon la documentation disponible, le surnom nhr apparaît pour la première fois dans les inscriptions de la tombe de Ramose

18

, dans ce qui doit probablement être considéré comme la plus ancienne version du Livre de protéger la barque-nechemet

19

. À cet égard, on notera que la dizaine d’attestations du terme nhr

20

provient de copies tardives de cette composition

21

ou de sources inspirées par ce texte

22

.

La première occurrence du terme nhr survient dès le début de ce rituel osirien visant à la protection contre la malfaisance de Seth. Nous en reproduisons les quatre variantes connues, selon un ordre chronologique :

Version DeM (l. 4-6) :

nhr [p]w k“~n≠f ƒw nn ≈pr(≠w) rn(≠f).

C’est neher ! Il a songé à (propager) l’infection alors que (son) nom n’était pas encore advenu !

Version MMA (col. 33, l. 3) :

nhr pw k“~n≠f ƒw nn ≈pr≠f nn ≈pr rn(≠f).

C’est neher ! Il a songé à (propager) l’infection alors qu’il n’était pas encore venu à l’existence, alors que (son) nom n’était pas encore advenu !

qu’utilisent les taricheutes » (op. cit., p. 145). Enfin, bien que cette tournure ne constitue pas à proprement parler une dénomination de Seth, le toponyme B“g-Sty ( ) signifierait, selon D. Meeks, « (le lieu où) Seth a été rendu impuissant » (Mythes et légendes du Delta d’après le papyrus Brooklyn 47.218.84, MIFAO 125, Le Caire, 2006, p. 26-27 [XII, 8] et p. 123 [ex. 401]).

17 Wb II, 286, 12. Principales variantes graphiques : (P. MMA 35.9.21, col. 33, l. 3) ; (ibid., col. 36, l. 5) ; (Dendara X, 99, 11) ; (ibid., 104, 10) ; (ibid, 107, 15) ; (ibid, 112, 10-11) ; (ibid, 298, 4) ; (Fr. DAUMAS, Les mammisis de Dendara, Le Caire, 1959, p. 204, 15). Noter un hypothétique (P. BM 10251, v°, l. 3-4 , I.E.S. EDWARDS, Hieratic Papyri in the British Museum, Londres, 1960, vol. II, pl. V-VA).

18 Deir-el-Médineh n° 7, règne de Ramsès II (J.-Cl. GOYON, « Textes mythologiques I. Le livre de protéger la barque du dieu », Kêmi 19, 1969, p. 23-65. Cité DeM).

19 J.-Cl. GOYON, op. cit.

20 Chr. LEITZ et al. (éd), LGG IV, p. 267.

21 P. MMA 35.9.21 (= Papyrus d’Imouthès, fils de Psintaês. Cité MMA), P. Louvre N 3129 (cité L), P. British Museum 10252 (cité BM), chapelle osirienne ouest n° 1 à Dendara (cité D1) : J.-Cl. GOYON, op. cit. ; id., Le Papyrus d’Imouthès, fils de Psintaês (P. MMA 35.9 .21), The Metropolitan Museum of Art, New York, 1999. La chronologie de ces versions s’étendrait de la fin du IVe siècle au milieu du Ier siècle avant notre ère.

22 Notamment dans les gloses accompagnant le cortège des soixante-dix-sept dieux-gardiens de Pharbaethos dans la chapelle osirienne est n° 2 à Dendara (cité D2. J.-Cl. GOYON, op. cit., p. 75, n. 6).

(6)

Jérôme Rizzo

ENIM 7, 2014, p. 221-228 224

Version D1 (Dendera X, 296, 13) :

[n]hr pw k“~n≠f ƒw n ≈p(r)≠f n ≈p(r) rn≠f.

C’est neher ! Il a songé à (propager) l’infection alors qu’il n’était pas encore venu à l’existence, alors que (son) nom n’était pas encore advenu !

Version D2 (Dendera X, 99, 11)

23

:

nhr pw k“~n≠f ƒw ≈p rn≠f.

C’est neher ! Il a songé à (propager) l’infection ! Que meure son nom !

On relèvera les liens prégnants qu’entretient neher, surnom de Seth, avec les champs sémantiques inhérents au terme ƒw, à savoir ceux du mal et de l’impur

24

. Cette prédisposition quasi-innée chez le dieu, puisque manifestée dès le ventre maternel (alors qu’il n’était pas encore venu à l’existence, alors que [son] nom n’était pas encore advenu), est également indiquée dans le Rituel pour renverser Seth et ses complices :

(Seth) Il a songé à (répandre) l’infection (ƒw) alors qu’il n’était pas encore sorti du ventre (de sa mère)

25

.

Parmi la dizaine d’occurrences du terme ƒw relevée dans le Livre de protéger la barque- nechemet, trois sont utilisées pour désigner Seth sous la tournure ƒw(ty) pfy, « cet être infect »

26

. Quant aux inscriptions consacrées aux dieux-gardiens de Pharbaethos dans une des chapelles osiriennes situées à l’est du toit du temple de Dendara, Seth-neher

27

y est par trois fois associé au domaine de la souillure ƒw, ce qui semble indiquer que ces gloses s’inspirent du Livre de protéger la barque-nechemet reproduit sur les parois d’une des chapelles occidentales faisant face

28

:

23 Dieu-gardien de Pharbaethos n° XVI, nommé « La connaissance incarné » (sj“ m Ì©w).

24 J. Rizzo, « Le terme ƒw comme superlatif de l’impur. L’exemple de ©bw ƒw », RdE 58, Paris, 2007, p. 123- 135 ; id., « L’exclusion de ḏw de l’espace sacré du temple », ENiM 5, Montpellier, 2012, p. 119-131.

25 k“~n≠f ƒw nn pr~n≠f m ≈.t, Urk. VI (L), D 12, S. Schott, Urkunden mythologischen Inhalts, Bücher und Sprüche gegen den Gott Seth, Leipzig, 1929, p. 39. Voir une autre séquence de ce rituel, ©Ì“(w) m ß.t jry bw-ƒw,

« (Seth) qui a combattu dans le ventre (de sa mère) et qui a répandu l’infection » (Urk. VI [L], B 49-50, ibid., p. 7). C’est sans doute cette imprégnation originelle de Seth-Typhon avec les valeurs du mal et de l’impur que note le terme ƒw qui éclaire les circonstances dramatiques de sa naissance relatée par Plutarque : « Le troisième jour, ce fut Typhon : il ne naquit ni au bon moment ni par le bon endroit, mais bondit hors du flanc de sa mère en le déchirant d’une poussée. » (Isis et Osiris, 12 : PLUTARQUE, Œuvres morales, t. V, 2e partie, Les Belles Lettres, 1988, p. 187).

26 DeM, col. 20-21 ; MMA, col. 34, 5 ; 37, 11 ; 38, 1 ; D1, col. 9, 25, 26-27 : J.-Cl. GOYON, « Textes mythologiques I. Le livre de protéger la barque du dieu », Kêmi 19, 1969, p. 39, 55 et 57.

27 J.-Cl. GOYON, Les dieux-gardiens et la genèse des temples, BdE 93/2, 1985 : dieu-gardien n° 16, p. 161 ; dieu- gardien n° 31, p. 176 ; dieu-gardien n° 41, p. 186 ; dieu-gardien n° 53, p. 199 ; dieu-gardien n° 60, p. 206.

28 S. CAUVILLE, Dendara. Les chapelles osiriennes (commentaire), BdE 118, 1997, p. 48.

(7)

Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ?

http://recherche.univ-montp3.fr/egyptologie/enim/

225

Dieu-gardien de Pharbaethos n° 16 29

:

nhr pw k“~n≠f ƒw ≈p rn≠f.

C’est neher ! Il a songé à (propager) l’infection ! Que meure son nom !

Dieu-gardien de Pharbaethos n° 41 30

:

d~n≠j nhr r ≈b.t n(y).t ƒw.

J’ai livré neher au lieu d’exécution assigné à (la propagation de) l’infection.

Dieu-gardien de Pharbaethos n° 53 31

:

Ìsq~n≠j nhr ≈p(r) ƒw nb m Ì©≠f.

J’ai découpé neher afin que toute infection advienne dans son corps.

Ces correspondances fortes et redondantes entre nhr et ƒw forment un faisceau d’indices qui témoigne de la nécessité de prendre en compte les notions de souillure ou de corruption dans la lecture de ce surnom de Seth, contrairement à ce qui est proposé pour ce terme nhr, généralement rendu par « le méchant »

32

, « le terrifiant »

33

ou encore « le monstre-nhr »

34

. Cette orientation sémantique est confortée dans la suite du Livre de protéger la barque- nechemet où Seth-neher est derechef dénoncé comme un vecteur de souillure :

Version MMA (col. 36, l. 4-6)

35

:

29 Nommé selon Goyon « La connaissance incarné » (sj“ m Ì©w) : J.-Cl. GOYON, op. cit., p. 161. Génie n° 21 pour S. Cauville : Dendara X, 99, 11.

30 Nommé selon Goyon « Saignement issu de Rê (?) » (sp(µ)-m-snf pr m R©) : J.-Cl. GOYON, op. cit., p. 186.

Génie n° 40 pour S. CAUVILLE : op. cit., 104, 10.

31 Nommé selon Goyon « Celui qui se hâte » (⁄“≈) : J.-Cl. GOYON, op. cit., p. 199. Également génie n° 53 pour S. Cauville mais qu’elle nomme « L’Ancien » (N≈≈) : op. cit., 107, 15.

32 Wb II, 286, 12 (« Bösewicht ») ; J.-Cl. GOYON, « Textes mythologiques I », Kêmi 19, 1969, p. 28 et 48 ; id., Le Papyrus d’Imouthès, fils de Psintaês (P. MMA 35.9.21), New York, 1999, p. 78 et 80 ; Chr. LEITZ et al. (éd), LGG IV, p. 267 ; H. Te Velde (Seth, God of Confusion, ProblÄg 6, Leiden, 1977, p. 149) associe également ce terme à nhry, « Bezeichnung für syrische Grossen » (Wb II, 286, 11).

33 AnLex 77.2144 ; S. CAUVILLE, Dendara. Les chapelles osiriennes (Index), BdE 119, 1997, p. 275.

34 J.-Cl. GOYON, Les dieux-gardiens et la genèse des temples, BdE 93/1, 1985, p. 334. Également traduit par « le méchant » dans le même ouvrage (ibid., p. 319, 353, 364).

35 J.-Cl. Goyon, Le Papyrus d’Imouthès, fils de Psintaês (P. MMA 35.9.21), New York, 1999, pl. XXXIII- XXXIIIA.

(8)

Jérôme Rizzo

ENIM 7, 2014, p. 221-228 226

Version D1 (Dendara X, 298, 3-5) :

J Nšm.t šn© nt(y) m““(w) n≠Ú nhr pw wƒ(w)~n≠f m ≈b.t dwn~n≠f ©b~n≠f t“ m nhr.t≠f.

Ô barque-nechmet, repousse celui qui t’observe ! C’est neher qu’il (= Thot) a livré (a) au lieu d’exécution (b) car il s’est étendu (c) puis il a souillé (d) la terre au moyen de sa neheret ! (a) dans le tour wƒ(w)~n≠f, il est difficile d’associer le pronom suffixe

≠f

à Seth-neher au risque d’en faire l’ordonnateur de son propre supplice. Il paraît plus cohérent d’identifier Thot, évoqué dans la séquence précédente comme protecteur de la barque-nechemet (≈sf≠f n≠Ú ƒw, « il repousse pour toi l’infection »), en tant que responsable de cette mission. Qui plus est, depuis les Textes des Sarcophages, Thot peut assumer les fonctions de juge et bourreau dans le cadre des lieux d’exécution tels que « l’abattoir-nm.t » (CT IV, 300b) et le « lieu d’exécution-≈b.t » (CT I, 232a).

Ensuite, dans le Livre de repousser Apopis, le monstre est mis à mort dans « l’abattoir de Thot » (nm.t n[y].t ·Ìwty, P. Bremner-Rhind, 30, 14). Il m’est agréable de remercier Laure Bazin pour ces précieuses informations.

(b) hb.t comme variante graphique de

≈b.t, « lieu d’exécution ». Wb III, 252, 9-14. Comme le

précise l’exemple précédent consacré au dieu-gardien de Pharbaethos n° 41, le lieu d’exécution est parfois réservé aux crimes liés à la propagation de souillure (≈b.t n[y.t] ƒw). Sur la question, voir L. Bazin, « Enquête sur les lieux d’exécution dans l’Égypte ancienne », Égypte, Afrique & Orient 35, 2004, p. 31-40.

(c) sur la valeur pronominale de dwn : Wb V, 431, 19-432, 7.

(d) ce verbe ©b est lié au substantif ©b(w) , « souillure, impureté » (Wb I, 174, 15-19). Cf. J. Rizzo,

« Le terme ƒw comme superlatif de l’impur. L’exemple de ©bw ƒw », RdE 58, Paris, 2007, p. 123- 135.

Outre ce rappel de liens étroits de Seth-neher avec l’impur, l’intérêt majeur de cette nouvelle séquence est l’apparition du terme nhr.t

36

dont les proximités graphique et sémantique avec nhr ont été remarquées. Ainsi, le sens « méchanceté » généralement donné au terme nhr.t

37

semble mécaniquement calqué sur l’acception « méchant » attribuée à nhr. On peut donc estimer que, par effet de symétrie, une relecture du terme nhr.t permettrait d’envisager une nouvelle lecture du surnom nhr.

Cette réinterprétation du terme nhr.t, et par voie de conséquence celle du terme nhr, pourrait être favorisée par la médiation d’un verbe nhr apparu dans le Papyrus de Turin 1993

38

:

mhn n(y) jrÚ.t nhr(w.t) m mnpÌ.t n(y.t) B“st.t.

Un pot de lait tiré de la mamelle de Bastet.

36 Les variantes graphiques dans les documents contemporains à cette source sont : (L),

(BM), J.-Cl. GOYON, « Textes mythologiques I. Le livre de protéger la barque du dieu », Kêmi 19, 1969, p. 49 [172], n. 8.

37 « Bosheit des Seth », Wb II, 286, 13 ; « méchanceté », J.-Cl. GOYON, « Textes mythologiques I », Kêmi 19, 1969, p. 48 ; id., Le Papyrus d’Imouthès, fils de Psintaês (P. MMA 35.9.21), New York, 1999, p. 80 ; S. Cauville, Dendara. Les chapelles osiriennes, BdE 117, 1997, p. 160.

38 W. Pleyte, F. ROSSI, Papyrus de Turin, Leyde, 1869, pl. CXXXV, l. 2.

(9)

Nhr, un surnom à caractère sexuel du dieu Seth ?

http://recherche.univ-montp3.fr/egyptologie/enim/

227 Le sens proposé pour ce mot , « traire » (melken)

39

, paraît trop fortement marqué par le contexte spécifique de cette séquence. Nous proposons d’élargir le champ sémantique de ce terme rare – « tirer, excréter, expulser » (en parlant d’une substance corporelle) – afin de l’accorder à ceux des termes nhr et nhr.t dont on peut supposer les liens.

Dans le passage précédent du Livre de protéger la barque-nechemet, il est dit de Seth : « il s’est étendu puis il a souillé la terre au moyen de sa neheret ». Partant de l’exemple du terme nhr issu du Papyrus de Turin, on peut comprendre cette neheret comme une substance « qui est expulsée » (nhr.t) par Seth de son propre corps. Bien que l’identification de cette substance corporelle soit plurielle, on peut penser que ce mot constitue un des synonymes du classique mtw.t, « semence »

40

. En effet, ce thème de l’expulsion de la semence de Seth sur le sol comme vecteur de souillure trouve un écho précis dans le récit du Papyrus Jumilhac :

Lorsque Seth vit Isis dans cet endroit, il se transforma en taureau pour courir après elle mais celle-ci se rendit méconnaissable en prenant l’aspect d’une chienne, avec un couteau à l’extrémité de sa queue. Puis elle se mit à courir devant lui et Seth ne put la rattraper. Alors, il

répandit sa semence sur la terre (sÚ mtw.t≠f Ìr t“) et cette déesse dit : “C’est une abomination

d’avoir répandu (ta semence), ô taureau !”

41

.

La valeur négative attribuée à la semence d’un être hostile est loin d’être rare dans la tradition égyptienne et elle semble attestée depuis les sources les plus anciennes

42

. Ici, il est probable que le caractère impur de l’emissio seminis du dieu Seth se conjugue avec la manifestation d’une énergie sexuelle improductive puisque dénuée de toute puissance génésique

43

.

Compte tenu de l’ensemble des points de discussion sur ce surnom de Seth, il est proposé de rendre nhr par « le Jouisseur » et le terme nhr.t qui semble en dériver par « jouissance ». Ces acceptions traduisent, d’une part, un état d’excitation sexuelle (nhr) et, d’autre part, son assouvissement (nhr.t). Partant, la lecture de l’extrait du Livre de protéger la barque- nechemet évoqué précédemment sera précisée en ces termes :

J Nšm.t šn© nt(y) m““(w) n≠Ú nhr pw wƒ(≠w) n≠f m hb.t dwn~n≠f ©b~n≠f m t“ m nhr.t≠f.

Ô barque-nechmet, repousse celui qui t’observe ! C’est le

Jouisseur qu’il (= Thot) a livré au

lieu d’exécution car il s’est étendu puis il a souillé la terre au moyen de sa jouissance !

Un dernier élément est peut-être à mettre au bénéfice de cette lecture. Dans deux stèles datées du Moyen Empire, un terme , nhrhr

44

, se rencontre dans une expression stéréotypée

39 Wb II, 286, 8 ; Chr. Leitz et al. (éd), LGG IV, p. 267.

40 Wb II, 169, 1-4.

41 J. VANDIER, Le Papyrus Jumilhac, s. l., 1961, pl. II, 26-III, 4.

42 W. WESTENDORF, « Beiträge aus und zu den medizinischen Texten », ZÄS 96, 1970, p. 145-149 ; Y. KOENIG,

« Un revenant inconvenant ? (P. DelM 37) », BIFAO 79, 1979, p. 103-119, pl. 38-39.

43 Cf. supra n. 13. En effet, en dehors de toute considération hygiéniste, la « jouissance » de Seth est perçue comme impure, puisqu’improductive, elle remet en cause l’ordre naturel des choses. Comme le souligne M. DOUGLAS, « l’impur est ce qui n’est pas à sa place » (De la souillure. Essai sur les notions de pollution et de tabou, Paris, 2001, p. 59 (1re éd. : Purity and Danger : An Analysis of Concepts of Pollution and Taboo, New York, 1967).

44 Wb II, 287, 2.

(10)

Jérôme Rizzo

ENIM 7, 2014, p. 221-228 228

qualifiant le dédicataire : w“Ì-jb ‡w m nhrhr

45

que les éditeurs traduisent respectivement par

« attentive, free from tremor »

46

et « patient and [free] from tremor (?) »

47

. Dans ce tour, l’effet d’antonymie rhétorique entre w“Ì-jb et nhrhr s’impose comme dans l’ensemble de ce type de constructions propre au genre autobiographique ou sapiential. Alors que le composé w“Ì-jb

48

se traduit généralement par « patient, longanime »

49

, on peut suivre Ward qui voit dans nhrhr une construction de type n-abab marquant une valeur « intensive-passive » à partir de la racine hrw, « être content, être satisfait », construction qu’il rend par « self- satisfaction »

50

. Pour notre part, compte tenu des sens proposés pour les termes nhr et nhr.t, il sera suggéré de rendre cet effet d’intensification opéré sur la racine verbale hrw par le terme

« excitation » (voire « surexcitation ») et de lire la formule autobiographique w“Ì-jb ‡w m nhrhr par « patient, exempt d’excitation ». Bien que le terme nhrhr soit ici apparemment dépourvu de toute connotation sexuelle, il n’en demeure pas moins que l’état d’« excitation » dont il témoigne semble conforter l’idée de « excitation sexuelle » qui se déploie dans nhr, le surnom de Seth, ainsi que dans nhr.t qui en constitue la manifestation.

Le caractère conjectural de cet examen lexicologique tient sans doute à certaines insuffisances du dossier. En premier lieu, il convient de souligner le relatif faible nombre des attestations du mot – une dizaine – ainsi qu’à la rareté des sources qui les livrent – pour l’essentiel, le Livre de protéger la barque-nechemet. Par ailleurs, on peut être troublé par le fait que les attestations du terme nhr.t, que nous proposons de rendre par « jouissance », ne soit pas déterminé par le signe du phallus, comme bon nombre des termes relatifs à l’activité sexuelle.

Sans doute, faut-il y voir le signe d’un sens euphémique ou métaphorique accordé à ce mot.

En tout état de cause, bien que la lecture proposée pour le surnom nhr soit hypothétique, il n’en demeure pas moins que le clivage observé entre la puissance sexuelle renommée du dieu Seth et la rareté de sa notation parmi ses différentes dénominations soulève une interrogation sur laquelle il conviendrait de poursuivre l’enquête.

45 Ligne 2 de la stèle de Montouhotep, fils de Hépy (Londres, University College, UC 14333, H. GOEDICKE, « A Neglegted Wisdom Text », JEA 48, 1962, p. 25-35) ; lignes 6-7 de la stèle d’Amenouser (W.K. SIMPSON, « The Stela of Amun-Wosre, Governor of Upper Egypt in the Reign of Ammenemes I or II », JEA 51, 1965, p. 63-68).

46 H. GOEDICKE, op. cit., p. 25 et p. 28, n. (e).

47 W.K. SIMPSON, op. cit., p. 65 et p. 67, n. (l).

48 Wb I, 256, 14-19.

49 AnLex 77.0815 et 79.0591.

50 W.A. WARD, « Middle Egyptian nhrhr, “Self-satisfaction” », ZÄS 98, 1972, 155-156. À propos du préfixe n-, Winand et Malaise précisent : « il apporte une valeur expressive ou intensive, surtout lorsqu’il se combine, comme c’est fréquent, avec des schèmes obtenus par réduplication » (Grammaire raisonnée de l’égyptien classique, AegLeod 6, Liège, 1999, p. 190-191, § 328).

(11)

Résumé :

Les différentes facettes de la nature fortement sexuée du dieu Seth sont largement évoquées dans les sources égyptiennes et ce, depuis les traditions les plus anciennes. Partant, on peut s’étonner du fait que, parmi les nombreux surnoms du dieu, aucun ne semble faire clairement état de ce trait distinctif.

L’analyse porte ici sur le terme nhr, surnom de Seth principalement attesté dans le Livre de protéger la barque-nechemet, et communément rendu par « le Méchant » ou « le Terrifiant ».

Or, l’enquête semble révéler un champ sémantique sans doute plus en phase avec la forte nature sexuelle du dieu.

Abstract:

The various facets of the strongly sexual nature of the god Seth are widely evoked in the Egyptian sources ever since the oldest traditions. Therefore, it is surprising that among the numerous names of the god none seems to state clearly this distinctive feature.

This analysis concerns the term nhr, one of Seth’s names which is mainly attested in the Book of protecting the boat-nechemet, and commonly rendered as “the miserable” or “the terrifying”. The enquiry seems to reveal a semantic field which rather refers to the strong sexual nature of the god.

ENiM – Une revue d’égyptologie sur internet.

http://recherche.univ-montp3.fr/egyptologie/enim/

ISSN 2102-6629

Références

Documents relatifs

Ce que nous vivons en cette période est l'occasion de faire le point sur notre maturation dans l'humanité, une invitation à accepter notre limite personnelle jusqu’à

cognitives ont été particulièrement étudiées : la flexibilité cognitive et l’inhibition. Pour chacune des fonctions considérées, les principaux outils d’évaluation

- « Je vous previens, que si le President a perdu ne serait-ce que 1% des ses capacites auditives, on vous attaque en dommages et interets.. - Ces amuses-bouche m’ont mis en

Il va sans dire qu’une telle suppression (…) ne peut se concevoir qu’au terme d’une assez longue entreprise de désabusement collectif 54 ». Un désabusement collectif dans

Avec ses îles et presqu'îles ici et là dans le monde, elle est deux fois plus grande que le Royaume-Uni alors que la population est environ de 63,5 millions dans les deux pays..

Oui, mais seulement Le nez du chat bleu Etait tout tout blanc, Le nez du rat blanc Etait tout tout bleu. Leurs joues et leurs yeux Différaient

19 Kaplan considérait en effet le désir sexuel comme la première phase « normale » de l’activité sexuelle humaine et décrivait par conséquent comme un « trouble »

Le parallélépipède P tient donc dans un cube de côté 15, dont les faces sont parallèles à celles du repère (O, x,