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Observation de pulsations dans les faisceaux issus de source H. F.

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235742

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235742

Submitted on 1 Jan 1958

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Observation de pulsations dans les faisceaux issus de source H. F.

T. Grjebine, R. Moreau, B. Olkowsky

To cite this version:

T. Grjebine, R. Moreau, B. Olkowsky. Observation de pulsations dans les faisceaux issus de source

H. F.. J. Phys. Radium, 1958, 19 (1), pp.108-108. �10.1051/jphysrad:01958001901010800�. �jpa-

00235742�

(2)

108.

OBSERVATION DE PULSATIONS DANS LES FAISCEAUX ISSUS DE SOURCE H. F.

Par T. GRJEBINE,

Section des Réactions Nucléaires à Basse Énergie, C. E. N., Saclay.

R. MOREAU,

Service de Physique Nucléaire, C. E. N., Saclay.

et B. OLKOWSKY,

Section des Grands Appareils, C. E. N., Saclay.

Résumé. - Les faisceaux d’accélérateurs à tension continue, mais alimentés par des

sources H. F., apparaissent pulsés à la fréquence de celles-ci. Ces observations ont été faites sur

les deux accélérateurs Van de Graaff de Saclay et un montage H. T. redressé. Le taux de la modu- lation atteint 70 % dans certaines conditions. Méthode utilisée : fluorescence, accumulation de

charges et induction magnétique.

Abstract.

2014

The beams of two electrostatic accelerators and a continuous tension experimental design have shown pulsations of the same frequency as their H. F. ion source. In some condi-

tions, the proportion of this alternating current was found to be 70 %.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 19, JANVIER 1958,

Lors des études entreprises pour pulser le

faisceau de l’accélérateur électrostatique de Harwell, on a observé (1) des pulsations plus rapides dont la fréquence semblait correspondre à

celle de la source.

Nous avons cherché à vérifier ce phénomène sur

trois machines à tension continue de Saclay, et

sur les trois, nous l’avons retrouvé et contrôlé par des méthodes de détection différentes.

Sur chacune des machines, nous avons trouvé le faisceau pulsé d’abord à la fréquence de la source

et ensuite modulé à des fréquences plus basses, correspondant aux sources de tension de celles-ci.

Sur l’accélérateur Van de Graaff de 2 MeV nous avons trouvé le faisceau pulsé à 52 Mc et modulé

à 800c/s, fréquence de l’alternateur fournissant le courant dans l’électrode haute-tension.

La détection se faisait par un récepteur T. S. F.

onde courte, en ayant remplacé une partie de

l’attachement horizontal habituellement métal-

lique par une canne en verre de façon à permettre

la réception de l’onde créée par le paquet de protons. Le signal disparaissait quand on arrêtait

le faisceau avec un tantale avant la canne entourée des quelques spires qui servaient d’antenne.

La fréquence trop rapide ne nous a pas permis

d’observer avec un photomultiplicateur la fluores -

cence du verre. Il fallait toutefois obligatoirement

mettre en évidence ce phénomène par cette méthode de fluorescence pour exclure toute possi-

bilité d’une propagation de la fréquence de la

. source par l’intermédiaire des électrons qui peuvent être présents sur le chemin d’un faisceau. Cela a été réalisé sur le Van de Graaff de 5 MeV. Le faisceau tombait sur un verre au plomb et le courant d’ions

d’un P. M. placé derrière le verre était modulé avec

la fréquence de la source. A cette fréquence (10 Mc)

la fluorescence résiduelle du cristal de plomb n’est

pas gênante.

-

Les mesures les plus complètes ont été faites sur

un montage haute-tension alimenté par une

(lj Prof. PHILLIPS, communication privée.

source H. F. et réalisé par B. Olkowsky. Le courant

de 16 en recueilli après déflexion à 90() nous a permis, en plus de la mesure par ondemètre hété-

rodyne de la fréquence du faisceau (9,35 Mc/s) et de

l’observation des pulsations par un P. M. (fig. 1) de

FiG. 1.

-

Fluorescence d’un verre au plomb avec extrac-

tion maximum. Fluorescence d’un verre au plomb avec

extraction zéro.

FIG. 2.

-

Tension recueillie sur la cible.

Valeurs de l’extraction variant de 1 500 volts à zéro.

mesurer directement cette tension alternative appa- raissant aux bornes d’une résistance de 1 kQ et de la capacité parasite (32 pF). Cette tension était

amplifiée par un amplificateur Tektronix et

mesurée sur l’écran, tandis qu’on mesurait la tota- lité du courant avec un micro ampèremètre. Pour

une extraction de 1 500 volts nous avons trouvé la

partie modulée à 9,35 Mc égale à 70 % du total du courant.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001901010800

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