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Submitted on 1 Jan 1886
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G. ADLER. - Ueber die Energie magnetisch polarisirter Körper, nebst Anwendung der bezüglichen Formeln auf
Quincke’s Methode zur Bestimmung der Magnetisirungszahl (Énergie des corps polarisés magnétiquement, et application des formules à la
méthode de Quincke pour la détermination des constantes magnétiques); Wied. Ann., t. XXVIII, p.
509; 1886
E. Mathias
To cite this version:
E. Mathias. G. ADLER. - Ueber die Energie magnetisch polarisirter Körper, nebst Anwendung der bezüglichen Formeln auf Quincke’s Methode zur Bestimmung der Magnetisirungszahl (Énergie des corps polarisés magnétiquement, et application des formules à la méthode de Quincke pour la détermination des constantes magnétiques); Wied. Ann., t. XXVIII, p. 509; 1886. J. Phys. Theor.
Appl., 1886, 5 (1), pp.465-467. �10.1051/jphystap:018860050046501�. �jpa-00238681�
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scopique
avecl’atmosphère
ambiante ; de telle façon que, si l’on augmentebrusquement
l’humidité de l’air enapprochant simple-
ment de l’hélice la main
légèrement
moite, on voit aussitôt lestyle
sedéplacer rapidement,
s’arrêter à uneposition
fixe et re-venir aussitôt à sa station
primitive
dès que la main a étééloignée.
Hygromètre à
cadran. - M. Ducretet aconstruit, d’après
mes indications, un modèle
d’hygromètre
à cadran, d’unemploi
commode et d’une construction très
simple.
On fixe l’extrémité extérieure d’unespirale plate
enpapier-gélatine
à l’intérieur d’unepetite
boîte ronde en métal et l’on fixe l’extrémité interne àune
aiguille
mobile sur un cadran divisé. Par son aspect extérieur,l’instrument
rappelle
les baromètres anéroïdes.J’avais
déjà
eu occasion d’en construire un modèleanalogue
aumois d’avril 1885. Je l’avais abandonné
jusdu’en juin
1886 dansun laboratoire. Je contrôlai à cette
époque
ses indications aveccelles d’un
hygroinètre
d’Alluard, etje
pus constaterqu’elles
étaient restées
parfaitement
constantes.La
spirale
n’avait donc subi,pendant
cet espace de temps,aucune altération dans ses
propriétés hygroscopiques.
Dans un autre modèle muni d’une hélice à
spires
très nom- breuses, la sensibilité était telle que les variations continuelles de l’étathygrométrique
de l’air su fusaient pour maintenirl’aiguille
dans un état permanent
d’agitation.
G. ADLER. 2014 Ueber die Energie magnetisch polarisirter Körper, nebst Anwen-
dung der bezüglichen Formeln auf Quincke’s Methode zur Bestimmung der Ma- gnetisirungszahl (Énergie des corps polarisés magnétiquement, et application
des formules à la méthode de Quincke pour la détermination des constantes
magnétiques); Wied. Ann., t. XXVIII, p. 509; I886.
1. Ce travail
comprend,
comme le titrel’indique,
deux Parties.Dans la
première,
partant de la théorie de l’inductionmagnétique
de Poisson, l’auteur calcule
l’énergie
d’un systèmepolarisé
ma-gnétiquement
par des forcesmagnétisantes
invariables.Cette énergie est considérée comme la totalité du travail
qui
doitêtre
accompli
dans lesystème
pour faire naître en tous sespoints,
à pari ir de l’état non
magnétidue initial,
lenlagnéljsn1e
final. CeArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018860050046501
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travail est considéré comme la somme de deux
part,ies.
La pre- mièrepartie Q
est le travailqui
doit étre effectué à l’encontre des forcesmagnétisantes initiales, supposées invariables,
pourproduire
lapolarisation magnétique.
La deuxièmepartie
P estle travail
qui
doit être effectué à l’encontre des forces provo-quées
par lemagnétisme déjà
induit.L’énergie
totale estLe calcul 1 de P et de
Q
met en évidence des relations trèssimples
entre E, P,Q,
relations que Helmholtz(1)
a établies lepremier,
et queplus
tard M. S tefan(2)
a retrouvées par une toutautre voie.
Ces relations sont
De là des théorèmes faciles à énoncer.
L’expression
trouvée pourl’énergie
estidentique,
pour les sub-stances faiblement
magnétiques,
à celle de Maxwell(3)
où J
désigne
la forcemagnétisante
initiale aupoint (x, y, z),
etoù k est la constan te
magnétique, l’intégrale
étant étendue à toutle
système polarisé magnétiquement.
II. Dans la seconde Partie de ce travail M. G. Adler
applique
e calcul aux
phénomènes
que M.Quincke (4)a
observés sur les li-quides
faiblementmagnétiques placés
dans deschamps
magné-tiques puissants.
Ces
expériences (5)
ayant été décrites àplusieurs reprises
dans leJournal de
Physique, rappelons
seulement que, pour unliquide placé
dans unchamp magnétique
J, il seproduit
dans celiquide
(,) VON HEL1IIIOLTZ, Gesamnzelte Abfiandlungen, t. I, p. 59-61.
(2) STEFAN, Wien. Ber’., t. LXIV, p. 222-224 ; 1871.
(3) MAXWELL, Traité d’Électricité et de Magnétisme, § 440.
( .) QuIcKL, Wied. Ann., t. XXIV, p. 347; 1885.
Voir Journal de Physique, [2], t. IV, p. 4o, 1885, et t. V, p. 180; 1886.
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une
augmentation
depression
s’il estmagnétique,
une diminutionde
pression
s’il estdiamagnétique. L’application
duprincipe
desdéplacements
virtuels apermis
à M. Adler de retrouver d’une fa-çon très
simple
et sans nouvellehypothèse,
en partant del’expres-
sion de
l’énergie
deMaxwell,
la loi de cette variation depression
loi trouvée
expérimentalement
par M.Quincke,
retrouvée théori- quenlent par Kirchhoff(1)
etqui
permet de calculer la constantemagnétique k quand
on connaît p et J. E. MATHIAS.E. WARBURG. 2014 Bemerkungen über den Druck des gesättigten Dampfes ( Re-
marques sur la pression de la vapeur saturée); Wied. Ann., t. XXVIII, p. 394;
I886.
Sir W. Thomson a démontré
(2)
que lapression
de la vapeur à la surface d’unliquide dépend
de sa courbure. Le raisonnement de l’iilustrephysicien s’appuie
sur la relnarque que,quand
untube
capillaire plonge
dans unliquide
situé dans le vide, il doit seproduire
un étatd’équilibre
entre leliquide
et la vapeur, et nonun mouvement
perpétuel.
On a,d’après lui,
où po est la
pression
de la vapeur pour une surface deliquide plane,
T la tensionsuperficielle
duliquide
au contact de sa va-peur, À et y les volumes
spécifiques
duliquide
et de sa vapenr,1 et r’ les rayons de courbure
principaux
auxpoints
de la surfaceoù la
pression
de la vapeur est p.M. E.
Warburg
a démontré(3),
il y aquelque
temps, pour lecas de la
sphère,
d’une façon toute différente, laproposition
deThomson. Il
imagine
deuxsphères liquides
de rayons difiérents,(1) KIRC-HIIOFF, Wied. Ann., t. XXV, p. 606, formule (6); 1885.
(2) Sir W. TnoMsoN, Phil. Mag., [4], t. XL, p. 448; 1871.
(3) E. WARBLRG, Tag eblatt, p. 358-359; 1885.