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Effets thermoélectriques présentés par certains oxydes. Étude de l'oxyde cuivrique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235654

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Submitted on 1 Jan 1957

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Effets thermoélectriques présentés par certains oxydes.

Étude de l’oxyde cuivrique

G. Péri, M. Perrot, J. Robert

To cite this version:

G. Péri, M. Perrot, J. Robert. Effets thermoélectriques présentés par certains oxydes. Étude de l’oxyde

cuivrique. J. Phys. Radium, 1957, 18 (4), pp.282-283. �10.1051/jphysrad:01957001804028201�. �jpa-

00235654�

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jections à débit constant. Pour cela on dispose d’une

cellule de contrôle qui reçoit une partie de la lumière

émise par le creusét ce qui permet de déceler, donc de corriger les variations du courant qui le traverse. Le

débit de la projection ayant été réglé à une valeur constante, l’épaisseur e de la lame devient fonction linéaire du temps, on a donc la possibilité de connaître

l’épaisseur à chaque instant. L’épaisseur finale est déterminée par pesée à la microbalance. On place le plus près possible de la lame prismatique, une lamelle couvre-objet de microscope, de grande surface ; cette

lamelle est pesée avant et après la vaporisation. De l’augmentation de poids de la lamelle, on déduit

« l’épaisseur équivalente e » de la lame métallique. La technique consistant à peser une lame relativement

épaisse, de l’ordre de 20 m, présente plusieurs avan- tages. Tout d’abord on évite ainsi les erreurs de pesée inhérentes à l’action particulière des gaz sur les lames

les plus minces. D’autre part, l’erreur relative com- mise dans la pesée d’une lame épaisse est beaucoup plus faible que celle qu’on fait dans la pesée d’une lame très mince.

2. Application de la méthode à la détermination des facteurs de réflexion du Gallium.

-

Le Gal- lium utilisé possède un haut degré de pureté. Son point

de fusion est de 29°75 et son point d’ébullition qui est

de 2 0000 C sous la pression atmosphérique, n’est plus

que de 9000 C sous 4.10-4mm de H ce qui fait que sa vaporisation sous vide ne nécessite qu’une température

de creuset peu élevée.

Nous avons mesuré ôl’ 1(e) pour trois radiations du mercure. Dans la plupart des expériences réalisées,

le débit de projection 0 a été de l’ordre de 10 my à

l’heure.

FIG. 1

La figure 1 donne les résultats des variations de ôt’ = f(e) en limitant le tracé à un domaine où la méthode reste très. correcte. Comme en réalité les

mesures ont été prolongées jusqu’aux environs de

20 mii, on peut considérer que dans ce cas e est connu

avec une excellente précision (erreur inférieure à 5 %),

précision qui est évidemment la même dans tout le domaine des épaisseurs.

La figure 2 donne l’allure des variations de

&t’ = j(e) de la lame pour un domaine beaucoup plus grand (environ 50 my). Ce tracé a été effectué à l’aide

d’une expérience le débit a été maintenu relative- ment élevé, de l’ordre de 20 IDfL à l’heure.

FIG. 2

.

Après la vaporisation, on suit les variations de 0B.’

= f (t) de la lame sous un vide de 10-g mm de Hg environ, pendant un temps assez long. Cette variation est très

faible. On fait alors croître la pression lentement jusqu’à 760 mm de Hg. Il se produit alors une variation

assez importante, pouvant atteindre environ 20 % pour certaines lames. Cette variation est irréversible et semble donc provenir d’une modification chimique de

la lame.

On peut noter d’autre part une variation réversible

beaucoup plus faible lorsqu’on fait varier alternative- ment la pression.

Ces quelques remarques montrent le peu de crédit que l’on devrait accorder à des mesures de facteur de réflexion qui seraient effectuées dans l’air.

Lettre reçue le 22 février 1957.

EFFETS THERMOÉLECTRIQUES

PRÉSENTÉS PAR CERTAINS OXYDES.

ÉTUDE DE L’OXYDE CUIVRIQUE(1)

Par G. PÉRI, M. PERROT et J. ROBERT,

Laboratoire de Physique (P. C. B.)

Faculté des Sciences d’Alger.

Lors d’une précédente communication (2) nous avons exposé certains résultats relatifs à des éléments thermo-

électriques particuliers.

Nous avons en particulier donné quelques résultats

concernant des éléments Métal-Oxyde-Métal, sans adjonction d’humidité. Parmi ces éléments nous avions cité le cas de Pb /Pb02/Pb, qui comme la plupart des oxydes secs que nous avions étudiés, présentait une (1) Communication à la Société des Sciences d’Afrique

du Nord, Séance du 2 janvier 1957.

(2) Séance du 7 juin 1955.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01957001804028201

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force électromotrice à électrode chaude positive. C’est

le cas, outre PbO,, pour les oxydes de zinc, aluminium, manganèse, magnésium, étain, fer que nous avons ulté- rieurement étudiés.

Nous avons en outre constaté que la polarité inverse

se produit dans le cas de certains éléments secs comme

NiO, Cu,O, CuO. Ces éléments présentent en effet,

sous l’action d’une différence de température entre

leurs électrodes, une foroe électromotrice telle que l’électrode la plus chaude est négative. Nous donnons

ici un aperçu des résultats obtenus avec l’élément

Cu/CuO/Cu.

,

1. Technique expérimentale.

-

Les éléments étu- diés ont, dans le cas de CuO, environ 1 cm2 de section, l’oxyde en poudre ayant une épaisseur de l’ordre du

1/10 de mm. Les électrodes sont constituées par deux

cylindres de cuivre, qui sont portés à des tempéra- tures différentes 6c et 6:¡r. Dans nos expériences,

A 6 = 6c

-

6p variait entre 0 et 3500 C, dans un domaine de température compris entre 20 et 6000 C.

L’élément ainsi constitué est disposé dans une presse, entre un chauffage électrique qui permet d’élever la température de l’une des électrodes, et un dispositif

de refroidissement par eau qui maintient la tempé-

rature de l’autre électrode à moins de 2500 C.

Outre les appareils de mesure et d°enregistrement classiques, le dispositif de mesure comprend deux ponts de mesure de résistance, l’un en courant alter- natif, l’autre en courant continu.

2. Résultats.

-

Nous avons d’abord étudié la variation entre 20 et 6000 C de la résistance de CuO en fonction de la température. Pour cela, nous avons porté l’ensemble de l’élément à une même température

et noté sa résistance en fonction de 0. La résistance diminue très rapidement d’une manière importante

pour devenir très faible et presque constante à partir

de 3500 C (Cette température correspond à la valeur

moyenne 0,0 + oir 2 atteinte dans nos expériences). p ) Traduite en Log .R = /(0), cette courbe semble bien vérifier dans sa plus grande partie, la loi des conduc-

FIG.1

tibilités en fonction de la température 6 = A e-a/k6 admise par de nombreux auteurs pour les oxydes semi-conducteurs, dans un petit domaine de tempéra-

ture. La résistance des éléments, est au cours de nos expériences chaque fois contrôlée, en courant alter-

natif d’une part, et en courant continu, en utilisant

dans ce dernier cas, le courant fourni par l’élément lui-même.

Nous avons rassemblé sur la figure les résultats don- nant la force électromotrice E en fonction de da, pour des éléments d’épaisseur différentes.

Outre son influence sur E, l’ép,aisseur intervient

évidemment sur la valeur de la résistance interne de l’élément, et de là, sur la valeur maximum du courant

que l’élément est susceptible de débiter. Ceci condi-

tionne la puissance W en fonction de AD pour un élé- ment donné.

Parmi les paramètres qui peuvent modifier l’allure des courbes E = /(A6), il faut signaler les impuretés, qui même en très faibles proportions peuvent modifier la conductibilité de l’oxyde (l’oxyde que nous avons

utilisé est un produit RP du commerce) ainsi que l’humidité et les gaz adsorbés par la poudre.

Nous donnons à titre d’exemple les valeurs obtenues

pour l’un des éléments dé la figure (nD 5) : e = 0,05 mm,

Do 535,D C, Op = 2370 C, AD

=

2980 C, Re,, = 0,13 Q,

E =108 mV, I = 415 mA /CM2 (courant débité dans

une résistance extéripure égale à celle de l’élément),

W

=

22 mW /cm2.

Notons que l’élément revient à son état initial, c’est- à-dire que lorsqu’on annule la différence de tempé-

rature entre les électrodes, la force électromotrice s’annule en même temps. En inversant le sens de la

_

différence de température on observe sensiblement les mêmes valeurs que précédemment.

Du point de vue qualitatif, il semble ,qu’on peut

ramener ces phénomènes au cas des effets thermo-

électriques de semi-conducteurs massifs. Les signes différents Ides forces électromotrices observées

paraissent liés en effet à la nature de la conductibilité

et il a été constaté que le pouvoir thermoélectrique metal /seml-conducteur change de signe lorsqu’on

passe d’un semi-conducteur à conductibilité n à un

semi-conducteur à conductibilité p. Néanmoins, dans

le cas de nos éléments, les phénomènes sont compliqués

par le fait que nous ne sommes pas en présence d’un

cristal semiconducteur, ou d’un échantillon massif,

mais d’une poudre formée de grains qui possèdent une

structure propre. Il est certain que cette poudre inter-

vient par sa structure dans le mécanisme dé la conducti- tibilité, et qu’il faut tenir compte des contacts mul- tiples et du passage du courant de grain à grain. De plus, les propriétés adsorbantes de la poudre jouent un

rôle dont il est nécessaire de préciser au moins les

limites.

Lettre reçue le 22 février 1957.

BIBLIOGRAPHIE

PERROT (M.) et PÉRI (G.), C. R. Acad. Sc., 1954, 239, 537.

PERROT (M.), PÉRI (G.) et ROBERT (J.), Communication au

World Symposium on Solar Energy, Tuscon (U. S. A.),

novembre 1956 ; Arch. Orig. C. N. R. S., 1956, 354.

PERROT (M.), PÉRI (G.), ROBERT (J.), TORTOSA (J.) et

SAUZE (A.), C. R. Acad. Sc., 1956, 242, 2519.

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