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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

SION

us g r a n d m a g a s in du V a l a i s P A R A I S S A N T C H A Q U E M O I S D e p u is plus d e 2 0 ans a u s e rv ic e d e la c lie n tè le v a la is a n n e

M o n th e y - M a r t ig n y - S a x o n Sio n - S i e r r e - V i è g e J b li o ih c q u e cantonale, oion

J .

A.

N o 18

S IO N

(2 me a n n ée)

LE P R E M I E R J O U R N A L I LL U S T R E D U V A L A I S

O c to b re 1 9 5 2

O R G A N E I N D É P E N D A N T

E xercice te rm in é

Ils ont rendu les courr oie s de charge à l’Arsenal, les lampes de po ch e et les toiles de tente, les canons d’in fa n te ri e et les sa c o­ ches sanitaires puis ils sont rentrés à la m a i­ son.

Et là. ils ont conté...

Ce qu ’ils ont con té est si beau...

Ainsi naissent les lé g en de s et les po èm es . A l’origine, ii y a un fait m od e ste , un peu de pluie, que lques ki lo m èt re s, trois flo con s de neige, des gerbes de fé tu s de paille ; l’imagination popu laire m a la xe ces mi nc es événements, en fait de la pâte d é p o p ée . Roland, petit pr éf e t des m arches de B r e t a ­ gne, devi en t ne ve u de Charlemagne et m o d è le à jamais im mo rt el de l’héroïsme...

Donc, il y eut d ’abord une marche m o d e st e ,,ni men a le rgt. 6 de Sion dans la région Chamoson-Leytron. sont les départs (^'autrefois, sacs co m p le t s, Sion-Liddes, par exemple, en co l o n n es par quatre sous le soleil ? D e u x jours, une nuit, on marchait sans reprendre ba lei ne et quand on arrivait enfin au st a ti o n n e m e n t on sortait de ce qui avait été une fois cha ussettes des panards ensanglantés. Qui aurait son gé à se plaindra ? Ainsi était le service, on l' admettait, on 1 ac­ ceptait une fois pour toutes. Et pe rs on n e ne s’en trouvait plus m alh e ur eu x.

Maintenant, il s’agit bien de s encom bre r des sacs. Les re m orq ues grises sont là, c o n ­ sentantes ; les gros tracteurs so u f f le n t court mai ils arrivent au bi vouac. L ’h o m m e s’en va, portant sa to ile de t en te et son sac à pain. Ration inte rmé dia ire, sou per chaud a l’arri­ vée. — Monsieur, la spupe est servie...

Et Monsieur rouspète...

Bien sûr, il y eut ce tte surprise d’une entrée peu brillante des de u x bataillons sur leurs alpages. La nuit, la pluie, la neige. Ou sommes-nous ? N o ir e est la nuit, noi re est la boue, noire est la neig e dans le noir de la montagne. Il faut, en hâte, m o n t er ses tentes, se mettre à l’abri, to ucher sa paille. Dans le noir, dans la flott e, dans l ’in connu. Le p r o ­ jecteur des lam pe s él ectriques révèle des f o r ­ mes vagues, des cailloux, peut-être, des monstres. Déjà, la lé g en d e veille. De m a in , nous dirons ([lie ce fut v ra i m e n t une in stalla­ tion héroïque.

Puis des feu x se sont allumés, un a un. La flamme a p al pi té dans la m ont ag ne. Là où il y a du feu, là reprend la vie, le courage, l’espoir. Chaleur bo nn e des huches amies, fraternité des h o m m e s autour des braises croulantes, rêve ten dr e autour des tendres fumées. Le fe u aura été le m ei ll eu r ami des soldats au cours de ré pétition.

Puis, la vie a pris son rythme familier. Dianes pâles sous les premières neiges : On sort la tête de sous la ten te et 1 on voit d’abord une co u lé e de boue puis un peu d’herbe crasseuse, puis une forê t en ne igé e. Là-haut, les dieu x pl eur en t dans le bro uil­ lard. — D eb ou t ! On s’éb roue, on tousse, pour la form e, pour se faire plaindre des déesses invisibles, on se co u e la paille de sa chevelure. On crache son dé go û t et la tra­ jectoire con dui t vot re œil du côté de la cu i­ sine où les bûches fl am be nt . Bo n ne od eu r du chocolat matinal, im p r ég n ée de souvenirs. Allons, la vie est bell e ! Le capit ain e est un bon père qui a pen sé à notr e to ilette. Dieu ! Que l’eau du bisse est do uc e à notre peau sensible ! Gymna stiq ue ! U ne , deux. A trois, je nie fous par terre. Les che v au x vont à l’abreuvoir mais l’eau de la sou pe nous vient justement de là. La so u p e vous a des relents Je sabot. La vie est belle et le bataillon form e "ne communauté soli de , du major au mulet sanitaire. Tou s sur la paille, tous abreuvés par une eau id ent iq ue et la gam ell e est tour a tour cuvette où l’on se lave, où l'on trempe 8°n rasoir <■* sa brosse à dents, puis p or ce ­ laine où l'on plonge son pain féd éral, ré ce p ­ tacle de maïs...

Noire Régiment a accom pli son cours

Le d é filé Lles troupes dans les rues pavoisées de la capitale Le Lt.-Colonel A lle t, n o u vea u c o m m a n d a n t du r é g im e n t 6

.

au retour du service en c a m p a g n e . h a r a n g u e ses hom m es.

La cérém o n ie de la reddition des d r a p e a u x su r la place de la P la n ta à Sion.

La m o nt ag ne tremble sous l’éc la te m en t des roquettes et des mines. La m itrailleu se f>l déchire de la toile, sur l’arête. Q u ’elle est bavarde, la jeu ne co m m è r e ! Elle n’en finit pas de co n te r aux échos son p é p ie m e n t sec. U n e grenad e déb rou ille mal son tonnerre, e m p êt ré dans des branches de m élèzes. A la fin d ’un tir redou ta ble qui a balayé le vallon, quatre civils sor tent du se ntier ; ils ont le visage noir de po udr e et se féli cit en t de l’in­ ef f ic a c it é des armes fédérales.

Dans la plaine, les v en da nge s c o m m en ce n t . Le co m m a n d a n t du régim en t, de son Vatican, lance des en cyc liq ue s, e x c o m m u n ie , fulm ine. Il est partout à la fois, surgit d’une jeep, d'une PV. (l'un comm and o-c ar, d’une cha r­ rette à fourrage. Les cam ions rou lent à sens unique. Les o f . -auto élabor en t des com éd ie s pour un futur Courteline.

T o u t va b i e n . M ê m e le so l e i l d o n t le c h a r (3 t o n n e s et d e m i , c o m m e les c a m i o n s d u r a v i t a i l l e m e n t ) s u r g i t , lui a u s s i , e n t r e d e u x n u a g e s . L es t e n t e s f u m e n t , d u c ô t é d ' O v r o n

-naz et de Patliiers. La boue sèche. D o m m a g e : On co m m en ça it j u st e m e n t à s’y habituer. Mais les regrets sont de courte dur ée : Il pleut, il neige, re pl eu t et reneige. B o n n e nuit sous la tente quand la pluie tamb our ine sur la toile te n du e et que l'on pen se à ce ux qui sont dehors — mais aussi aux m a lh e ur eu x civils qui, dans leurs maisons, n ’e n t e n d e n t pas cette déli cie use musique. Le copain acc om pa g n e le m en ue t pl uv ie u x d ’un r on ro n n em en t sourd, pr o fo nd et spirituel. D em a in , à la diane, l’eau du bisse sera épaisse et le c h o c o ­ lat grincera sous les dents. Pas besoin de pâte den tifri ce .

Tou t va bien, la vie est belle. N ou s allons redesc en dre vers les pays où il y a des duvets, des oreillers, des salles de bain. En avant, marche. L’en n em i a franchi le Saint- Bernard. N o us so m m e s br u sq u em en t m o bi li ­ sés. C’est la guerre. Le 11 tient Saillon ; le 9 barre la plaine, à Riildes. Bell e nuit de guerre sous les étoiles reven ue s, belle nuit de plaine, dans les trous noirs, sous les arbres.

Décidé-Le passage des motorisés.

( P h o to s C o u c h c p i n , Sion)

men t, nous étions mi eu x sur la mont agn e. Puis, c ’est la bo usculade, la ruée vers l’ar­ senal, le c o m p te pr om pt des cou vertures, le défilé. — Ali ! ont dit les civils, le beau d éf ilé ! No us, les petits, nou s avalions les gros du regard pour leur m on tr e r que noie étions un peu là. Q ue lq ue s fét us de paille nous sor taien t en cor e des oreilles. Des kilos de rhume de ce rveau f lo tt a ie n t derrière les drapea ux . Mais l’âme virile élevait aux astres un hy m n e de reconnaissance.

— R o m p e z !

La v o ix du col one l la fait frémir, lé gè r e­ men t, les jupes de notre lég èr e Catherine. Le ré gim ent s’est o u v er t mille ch em in s vers les villages. N o us nous so m m e s assis à la table du café, toujours la m êm e, et nous nous so m m e s mis à raconter.

Ce que vous ve n ez de lire.

Quant à la vérité, c’est une autre affaire.

(2)

Les fêtes du Sacre du nouvel Evêque de Sion...

Vue générale de la Messe pontificale.

La ville et le diocèse de Sion tout entier ont vécu, dimanche passé, 12 octobre, jour anni­ versaire de la dédicace de la cathédrale de Sion, une jour­ née mémorable qui demeurera gravée dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège d’y assister. La cérémonie du Sacre, dont le prélude fut salué par une salve d’artillerie et la sonnerie des cloches, s’est déroulée dans l’antique église épiscopale, récemment restau­ rée et ornée de superbes vi­ traux, mais trop exiguë pour contenir la foule de fidèles accourus de toutes parts.

A l’issue de la Messe ponti­ ficale, célébrée par Son Exc. Mgr. Bernardini, nonce aposto­ lique, une procession solennelle conduisit notre nouvel Evêque à travers les rues de la ville, admirablement décorées pour la circonstance, en présence d’une immense foule, évaluée à vingt mille personnes qui, groupées sur la place de la P lanta où avait été dressé un autel, s ’agenouillèrent pour la première bénédiction épiscopale de Son Exc. Mgr. Adam et chantèrent le « Credo » et le « Cantique Suisse ».

Mgr. Adam entouré de Mgr. Jelmini et de Mgr. Haller.

Après le Sacre, le nouvel Evêque prend place sur le trône épiscopal. Les autorités civiles valaisannes, encadrant M. Escher, conseiller fédéral et le général Guisan.

U B I C A R I T A S

I B I D E U S

L’autel dressé sur la place de la Planta. A la procession : Mgr. Haller, entouré des deux P rélats

assistants et suivi de Son Exc. Mgr. Bernardini.

Le clergé à la procession : les séminaristes, suivis des Rds. PP. capucins.

Son Exc. Mgr. Nestor Adam

Evêque de Sion

La première bénédiction épiscopale.

(3)

...se sont déroulées avec

Les drapeaux des communes valaisannes à la procession.

Valaisannes portant le costume de leurs régions respectives. Ci-dessous : Les bannières des mouvements d’action catholique.

Les bannières fédérales et cantonales, précédant les gendarmes.

LE V A L A I S A L ’ H O N N E U R

M. Antoine Favre

J u g e fé d é ra l

Le Don national Suisse à Sion

Cette belle institution humanitaire a tenu dernièrement sa 33me

assemblée générale à Sion sous la présidence du Colonel Briner. L A C A P I T A L E E N D E U I L

*f* M. Adalbert Bacher

P r é s i d e n t d e la V ille

La séance se déroule dans la salle du Grand Conseil.

une grandiose solennité

Pour succéder à M. Louis Couchepin, notre regretté juge au Tribunal fédéral, l'Assemblée fédérale a élu M. Antoine Favre, conseiller natio­ nal et professeur à l’Université de Fribourg.

Enfant de Sion, où il a pratiqué le barreau avec autant de droiture que de talent, M. Favre était, de par l’étendue de ses connaissances juridi­ ques, tout désigné pour occuper le fauteuil devenu trop tôt vacant. Le Valais peut être fier de ce choix.

( P h o t o RaM, F r ib o u r g )

Les participants au cours de leurs travaux.

La ville de Sion vient de perdre son président, qui lui avait consacré le meilleur de lui-même.

Originaire de la vallée de Conches, M. Bacher résidait dans la capitale depuis 1914 déjà. Après quatre ans passés au Départem ent cantonal de Justice et Police, il entra à l’administration com­ munale sédunoise, dont il prit la tête en 1944.

M. Bacher se voua de tout son cœur à sa ville d'adoption, qu’il aima et embellit, et dont la population unanime pleure aujourd’hui celui qu'elle a appelé à juste titre un « grand prési­ dent ».

(4)

La première „Journée valaisanne" à Berne...

Un groupe souriant de participantes, fières d’avoir retrouvé leurs Un jeune c émigvé » tout heureux de se trem per dans la

chatoyants costumes pour la circonstance. joyeuse ambiance du pays.

D é s i r e u x de réunir u ne fois tous les Valai- sans « exilés », le Cercle valaisan (le Be rn e a pris l ’h eu re u se in it ia ti v e de co n v o q u e r les soc iét és val aisannes de la vil le fé d ér al e le 14 se pt em br e. Ce fu t un vrai succès, puisque près de 300 co m p a tr io t es r é po n d ir e nt à cet appel.

D ès leur arrivée en gare de Be rn e, les soc iétés, gr o u p ée s autour de leur drapeau, q u ’es cor tai ent des jeunes filles en cos tum e, fo r m è r e n t un grand cor tèg e qui se rendit à la Salle paroissiale de l’Eglise de la Trinité, où une m es se fu t cé lé bré e par le Rd. P èr e Favre , un en f a n t de St-Luc.

Puis, au cours d ’un dîner servi à l’H ô te l Bristol, M. H an s Biaggi, l ’aim able président du Cercle valaisan de B e r n e salua les parti­ cipants accourus de Bài e, Bern e, B ie n n e , Ge nè ve , Granges, Laus an ne , Luce rn e, Scbaff- liouse et Zurich, et leur souhaita la b ie n ­ venue.

N o t r e co ns ei lle r féd ér a l M. Jo se p h Escher, qui avait ac c ep té la pr és id e nc e d’h o n n eu r de la m a ni f es ta t io n , fit l ’élo ge de la vie rude que m è n e n t nos fam il les de m on ta gn ar ds au f o n d de nos va ll ées arides. To u t en glorifiant les bea uté s et les richesses de notr e pays d’origine, il donn a le m o t d ’ordre de d é f e n d r e de tout es nos forc es ce tte v a ll ée qui s’étend de la Fur ka au Léman, ce t te va ll ée que nous aim ons et désirons toujours plus belle. Il salua avec e n t ho u si a sm e la naissance de « Tr ei ze Eto il es », le pr em ie r journal illustré du Valais, créé par amour de notr e canton.

La pa rol e f ut en su it e d o n n ée à M. E d m on d Gay, ancien pr és id e nt du Grand Conseil valaisan, qui évo q u a la nos talg ie que noui re sse nto ns tous p ou r notr e cher « V ie u x Pa y s », t o ut en so ul ign ant notr e espéra nce d’y retour ner au ter me de notr e vie.

Pui s, M. Oscar Schnyder, p ré s id e n t du Conseil d’Etat du Valais, ap porta le salut de nos autorités. Il do nn a l’assurance que tout serait mis en œ u v r e pour d é v e l o p p e r toujours plus n os écoles, afin de mun ir no tr e j eun es se d ’un soli de bagage p r o f e s s i o n n e l et de d o n ­ ner ainsi à nos ouvriers et em p lo y é s, obligés de qui tt er leur v a ll ée pou r trou ver ailleurs les m o y e n s d’ex is te nc e, la p os si b il it é de se m esurer, à m o y e n s égaux, avec les autres Conf édé ré s.

P o u r t er mi ne r ce tte partie oratoire, la parole f u t en co r e d o n n é e à M. Max Gafner, c on se ill er d ’Etat bernois, qui apporta le salut des autorités c o m m u n a le s et cant ona les , et f it l ’él o ge du Valais et de ses habitants, r e le ­ van t les mér ite s de MM. A le x a n d r e Seiler et César Ritz, p ion ni er s de l’h ô te ll e ri e suisse, qui p or t èr en t dans le m o n d e entier la r e n o m ­ m é e h ô te li è re valaisanne.

A pr ès ces discours, c h a le u r eu se m en t ap ­ plaudis, une partie ré cré at ive avait été p r é ­ vue. C’est ainsi que les participants, installés dans les grands cars m un ici pau x, s’en allèrent faire un tour de ville, sans oublier la fo ss e aux ours ! U n e jo y eu se sauterie m it fin à ce t te be lle jo ur née pa ssée au m ili e u d ’amis, d on t quelques-uns, anciens camarades d’e n ­ f a nc e p u r en t se re trouver, grâce à ce pr em ie r « ra s se m bl em en t » qui sera c e rt a in em en t suivi d ’autres.

J. Z m il a c h e r .

La délégation des Valaisans de Lausanne.

Celle des Valaisans de Zurich. Le cortège dans les rues de la ville fédérale.

Invités et officiels, conduits par notre conseiller fédéral, M. Escher.

(5)

..où nos compatriotes „exilés" se retrouvent

Un groupe de Valaisans de Lausanne, qui n’engendrent pas la mélancolie !

« R E M E M I E R »

Depuis toujours, F red et Maurice étaient amis ; ils se sentaient attirés l’un vers l’autre par le subconscient qui joue un si grand rôle dans la vie.

Leur amitié datait de l'école. Ils avaient passé, côte à côte huit hivers sur les bancs de la classe et à force d’habitude, ils en étaient venus à ne rien savoir faire l’un sans l’autre.

Fred, grand et fort, n’apprenait pas aussi vite que le petit Maurice dont l’esprit vif et alerte saisissait au vol les pensées du m aître. Son âme était encore engourdie par une sorte de complexe d’infériorité. Puis, brusquement vers sa quinzième année, il se réveilla et rattrapa, à pas de géant, le temps perdu. La force obscure qui l’empêchait d’exprimer ce qu’il avait appris et savait aussi bien que Maurice disparut subitement et le libéra.

Ce fut une véritable résurrection. Lui qui, dès le début, avait été en butte aux sarcasmes du m aître et qui, sans jamais rien dire, avait subi les moqueries et le mépris des autres élèves jaloux de l’amitié que lui témoignait Maurice... Lui à qui même ses parents, après la lecture décevante des notes, ne pouvaient cacher com­ plètement la tristesse immense qu’ils ressen­ taient...

Lui, à qui sa mère, posant sa main douce sur son front, lorsqu’il pleurait, honteux et immensé­ ment triste de ne mieux pouvoir faire, lui disait en l’embrassant : Mon pauvre petit !... ce n ’est pas ta faute... tu te réveilleras un jour... » Lui, le grand «benêt» comme il se nommait lui-même, fut libéré.

Sa joie d’être enfin comme les autres, emplit son cœur d’une allégresse extrême. En quelques mois il ra ttra p a Maurice, le premier de la classe, et leur amitié en fut encore consolidée.

Or rien n’est plus durable que les amitiés nées sur les bancs de l’école.

La vie, après les années de classe, sépare, p ar­ fois pour longtemps les condisciples, les amis, qui se perdent de vue. Souvent, à la suite de certaines circonstances, ils rompent toutes relations. Mais lorsque l’existence trépidante leur laisse un instant de répit et qu’ils ont le temps de penser encore à leur jeunesse, ils retrouvent le visage de leurs amis d’enfance et ils pensent aux beaux jours pleins de lumière de leurs années d’études.

Ils se ressouviennent. Guy de Larze.

Les instantanés de ces deux pages proviennent de l’atelier Bûcher, Neu- engasse 9, à Berne, qui fera circuler prochainement son album de photos de la manifestation auprès des diver­ ses sociétés valaisannes.

M. Biaggi, président du Cercle valaisan et grand organisateur de la journée.

Les Valaisans de Berne ne semblent pas avoir perdu leur bonne humeur sur les bords de l’A ar !

La table d’honneur, présidée par M. Escher, conseiller fédéral, qui prononça une vibrante allocution.

(6)

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(7)

APRÈS LESV EN D AN GES

Quelques chiifres intéressant LE VIGNOBLE

Voici, basées sur la décla rat ion obligatoire, les do nnées o f ïi c ie l le s sur les r é c o l t e s d e

1951 :

Valais 39 m ill io ns de litres

Vaud 3 0 » » » Tessin 9 H » » » N eu ch ât e l 6,7 » » » G en èv e 6,6 » » » Zurich 3 » » » S ch af fh ou se 2 » » » B e rn e 1,8 » » » A rg o v ie 1,7 » » » Grisons 1,3 » » » St-Gall 1 » » » Thur go vie 0,6 » » » Fribourg 0,6 » » »

Bâle- Cam pa gne 0, 2 5 0 » » » P o u r l ’en se m b le de la Suisse, la s u r fa c e totale p la n t ée en vign es se c o m p o s e ac tu el ­ le ment de 67,3 % de cé pag es blancs et de 32,7 % de cép ag es rouges.

Par rapp ort à 1950, ce tte su rface a subi en 1951 u ne a u g m e n t a t i o n de

20 h ectares pou r le cant on du Valais

14 » » » de Frib ou rg

10 » » » de Vau d

9 » » » de S ch af f h o u se

6 » » » de St-Gall

V oici , d’autre part, le r e n d e m e n t m o y e n au m èt re carré pour 1951 : Valais 15 décilitres au m= Ge nè ve 8,82 » » » Va ud 8.39 » » » N e u c h â te l 8 » » » Tessin 6,37 » » » Zurich 4,37 » » »

Le total de la p ro d u c ti on suisse s’est élev é en 1951 à plus de 100 mi lli ons de litres, contre 71 mi lli ons en 19 50 et 55 m illions en 1949.

Quant aux i m p o r t a t i o n s de vins étrangers, la courbe est é g a l e m e n t ascen dan te, ce qui n’est guère ré jouissant pour l’é c o u l e m e n t de nos produits :

En 1949

la Suisse a im p o r té 81 mi lli ons de litres En 1950

la Suisse a im p o r té 93 mi lli ons de litres En 1951

la Suisse a im p o r te 97 m illions de litres

Avec nos sportifs en

septembre

Si le tem p s s ’e s t b r u s q u e m e n t r e to u r n é a u d é b u t d u m ois et n ’a pas daigné re faire volte-face, si ce n ’e s t que p a r in te rm itte n c e com m e le dit si bien l’ATS, le d éroule m ent sportif de ces quelques sem ain e s ne s ’en est p as re sse n ti et les diverses com pétitions o nt p u a ll e r bon train. Il est v ra i q u ’on n ’a p lu s g u ère e n te n d u p a r l e r de te n n is ou de n a t a tio n et qu e le cyclisme ilui-même a p a s ­ sab le m e n t lâché d u lest.

Comme il se doit le football e s t re v e n u au p re m ie r-p la n et y r e s te r a j u s q u 'a u jo u r où nos som m ets, déjà p a s s a b le m e n t enneigés, sero n t à la m erci de la foule b r u y a n te des skieurs. Il l’e s t m ê m e d ’a u t a n t p lu s qu e cel­ les de nos équipes appelées à évoluer en dehors du canton, s ’y d is tin g u e n t de d i m a n ­ che en dim anche, a t t i r a n t s u r elles les yeux des m eilleu rs spécialistes en la m atière. Après q u a tre d im a n c h e s de c h a m p io n n a t e n effet, M a rtig n y et S ie rre m è n e n t c a r r é ­

m ent la d an se en P re m iè r e Ligue, alors que le néo-prom u Sion a fait des débuts p ro ­ m e tte u rs et défend fort bien ses chances. En D euxièm e Ligue, les M o ntheysans so n t p a r tis très fort e t l’on ne voit p a s très bien qui p o u r r a i t les in q u ié te r d an s leu r course a u titre et à... u n e a sc ension a t t e n ­ due depuis de longues années. E n T roi­ sièm e Ligue, les favoris re s te n t les m êm es que la saison dernière, à sa v o ir Grône, Brigue, M uraz et M artig n y II, aux q u e ls il f a u d r a peu t-ê tre a j o u t e r L ey tro n et m êm e Fully. D ans l’échelon im m é d i a te m e n t infé­ rie u r , c’e s t la bouteille à e n c r e et l’on p a t i e n t e r a en c o re quelque tem ps a v a n t d ’essayer d'y voir clair. Notons a u s s i que îles fo rm a tio n s ju n io rs des q u a tre villes, Sierre, Sion, M artigny et M onthey ont dé­ buté d an s la com pétition i n te rc a n to n a le créée à le u r in te n tio n et celle des a u tr e s j u n i o r s rom ands. Ils y on t connu des for­ t u n e s diverses, m a is font en g énéral h o n ­ n e u r à n o tre pavillon.

Belle ac tivité des a m a t e u r s de golf qui on t enc ore p a rtic ip é à no m b re de to u rn o is — les d e rn ie rs ! — t a n t en Suisse q u ’à l’étranger. A ce propos, signalons les belles p e rfo rm a n c e s d ’Antoine B arra s, de Crans, qui p r i t n o t a m m e n t u n e m a g n ifiq u e seconde place a u to urnoi in te rn a tio n a l de la Villa d ’Este.

Q u a n t a u x cyclistes, qui s ’a p p r ê t e n t à d is p u te r b ie n tô t n o tre c h a m p io n n a t ca nto­ nal c o n tre la m ontre, ils d é lé g u ère n t u n e équipe à A nnem asse, a u d éb u t du mois, à l’occasion d u c h a m p io n n a t p a r équipes des Clubs cyclistes du L ém an. Comme à l’a c ­ coutum ée, ils s’y c o m p o rtè re n t de belle m a n iè re et ré a lis è re n t u n te m p s proche de celui des v a in q u e u rs (équipe vaudoise).

In ten se activ ité de fin de saison chez les tireurs appelés tous les w eek-ends d an s un s ta n d ou d an s l’au tre . Les m a tc h e u rs e u r e n t le u r jo u rn é e à St-Maurice, tout com m e le comité ca ntonal lui-m êm e d a n s la belle région de Sierre. P a r t o u t les ré su l­ t a ts sont e n c o u ra g e a n ts et té m o ig n e n t des énorm e s progrès réalisés a u sein de ch a ­ cune des sociétés. Il semble que dans ce dom aine, nous pouvons re g a r d e r l’a v e n ir avec confiance.

D a ns les a u t r e s disciplines sportives, c’est en quelque sorte le calm e plat, p ré lu d e n a tu re l a u f o u r m ille m e n t qui ne m a n q u e r a pas de se m a n ife s te r sous peu, avec l’a r ­ rivée de la neige et d u froid.

P a tie n to n s donc quelques sem ain e s e n ­ core...

J o s y V u illoud.

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BONS OUTILS - TRAVAIL AGRÉABLE I

LES NOUVELLES ÉCOLES DE SIERRE

Une salle de classe des petits.

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Le nouveau bâtim ent scolaire de Sierre, qui a été inauguré le 14 septembre. Moderne, spacieux et pourvu du tout dernier confort, ta n t au point de vue mobilier e t locaux que sous le rapport hygiène, il répondait à un besoin

de la population sierroise, qui réalise ainsi un rêve d’avant-guerre.

( P h o to s : H a u d o is , S ie r r e ) G r a n d c h o i x d 'o u ti l s ar at oire s p o u r a g r i c u l t e u r s et ja rd in i er s A v e n u e d u Mi di - Tél. 2.10.21 R 1 D D E S ( V A L A I S ) Fatigué d e f o u r b i r un t r o p p u r arc h a ïs m e , Et laissant là, sou dain , m o n h i d e u x p r o s a ï s m e ,

Je sortis su r la g r è v e , où n ic h a it l’alb a tro s, Pour é c o u t e r la m e r c h a n te r l’h y m n e d ’Eros. Non loin, le v i e u x f o r a in agit a d e s s o n n e tte s , A n im an t le b a ll e t d e ses m a r i o n n e t t e s ;

Tandis q u ’un o r g u e u sé jo u a it l’air d e Frou-Frou , Sur un r y t h m e e x o t i q u e é v o q u a n t le P érou ...

Arth. Barras

3\u ù oTV

axl-dess°'

Y O L A N D E

Il y a quatorze mois, jour pour jour, que tu

entrée dans m a vie. Tu n ’as même pas crié gare ! Et ce fu t le coup de foudre, brutal, impérieux, exigeant !

Depuis ce mémorable 28 juillet, tu poursuis mes pensées, tu peuples mes rêves, tu remplis toute ma vie ! E t je n’exagère même pas.

En vraie femme, tu n ’aimes pas que l’on résiste à tes caprices ; tu te révoltes, tu te cabres pour être ensuite plus caressante que jamais.

Comme il est doux de se m irer dans l’immen­ sité bleue de tes yeux tout pétillants de malice quand, d’un air vainqueur, tu secoues tes boucles blondes !

Combien souvent je t ’ai observée, à la dérobée, pour que mon cœur pénètre mieux ton charme ! Et ces petits-déjeuners, en tête-à-tête, t ’en souviens-tu ? C’était ton moment préféré ! Le mien aussi !

Tu te taisais, te contentant de me regarder, tes grands yeux tout remplis de tristesse à la seule pensée que j ’allais t'abandonner pendant toute une longue journée. Je ne te disais rien non plus ! A quoi bon, du reste !

Nous prolongions ces doux instants à l’extrê­ me ; j ’en oubliais, parfois, mes obligations, mes engagements.

Tu es devenue le centre de m a vie, ma pre­ mière préoccupation, mon souci majeur.

E t chaque jour que Dieu fait renforce notre amour : un am our pas comme les autres, un amour sans équivoque, pur comme le cristal et limpide comme l'eau de la source...

Et pourtant bientôt, demain peut-être, tu me diras «PA PA ».

L’Oasis, le 28 septembre 1952.

Francis Pellaud.

SOLUTION DU JE U PRÉCÉDENT

Horizontalement : 1. Mamamouchi. 2. Elémi — Ais. 3. Télamon — El. 4. Axolotl —By 5. Pinède — C. L. 6. HT — C. H. — Eres. 7. Rétiaires. 8. A r — tmèse. 9. Se — Ee — Crin. 10. Esus — Chant.

Verticalement : 1. Métaphrase. 2. Alexitères. 3. Melon. 4. Amalécites. 5. Mimodrame. 6. Oté — le. 7. NL — Ersch. 8. Ça — Créera. 9. Hièbles. — In. 10. Isly — Ont.

c e d « l i n

, e o t e t » e

Horizontalement :

1. Peau de chagrin en carton.

2. Poisson d’eau douce d’Amérique du Sud. 3. Rognure. — Jeu connu des boys-scouts. 4. Aigle de mer. — Acier laminé en feuille. 5. Phon. : suffit. — Si elle est lourde, est un

frein pour la bombe atomique.

6. Tournée de cave méridionale. — Boisson. 7. En Rouen. — Pronom. — Sentim ent d’in­

quiétude.

8. Victime d’une catastrophe hivernale. — Règle.

9. Bataille navale dont fu t victime la flotte turque.

10. Se trouve dans de vieilles sépultures. Verticalement :

1. Boutique de brocanteur. 2. Conifère des régions tropicales. 3. Poème de Byron.

4. Suites logiques de toute révolution. 5. Parfum . — Grèce en grec.

6. Article allemand. — Article. — Ornement. 7. Initiales d’un nouveau champion de boxe. —

Adjectif possessif. — Dans 1’âme. 8. Peuplades de la Sibérie. — Note. 9. Pronom. — Un certain Louis de France. 10. R eprirent en vertu d’un pacte facultatif.

MOTS CROISÉS

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LE P R E M I E R J O U R N A L I LL U S T R É D U V A L A I S

Tirage 8 novembre

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Il fait triste, gris. Vous êtes moisi, les rhumatismes vous attaquent... trêve. P re ­ nez la 5 CV, le scooter ou la Cadillac, mais de préfé­ rence le train (à cause de l’esprit de conservation pour le retour) et partez. Où ? A Tous-Vents. Encore. T ran ­ quillisez-vous, c’est l’esprit méridional, la bonne humeur du soleil, de vieux murs, un sourire d’Espagne et... A r­ rêtez-vous à Sion-la-très- fière, au pied du château de Valere. Est-ce une kermesse de villageois, un truc pour faire boire du F endant ou un Saint-Germain-des-Prés dans une ville épiscopale ? Non, c’est tout simplement la réalisation d’une char­ m ante idée de gens libres, d’une commune libre, qui ne sont pas esclaves du qu’en dira-t-on. Alors que vient-on voir ? Tout un q uartier de très belles et vieilles m ai­ sons, avec ses petites rues pavées, ses escaliers, ses courettes, ses grandes por­ tes imposantes, ses pierres grises, éclairées m ystérieu­ sement et ornées de bril­ lantes enseignes aux conson-

nances espagnoles. Ça vous La place de fête au pied de la... Mairie. ten te ? Alors, entrez : sym­

pathiques ces tonnelets coif­ fés de coussinets à carreaux qui vous serviront de sièges et ces vitraux qui vous transportent chez les belles Andalouses e t les sauvages e t doux Catalans. Buvez une fine goutte, valaisanne celle-là, et regardez, écoutez. Quelle exquise et séduisante fille aux yeux ensorceleurs, vêtue de sa grande robe à volants ; e t là, ce fantaisiste aux bras noueux et au chandail raye . il va vous raconter de très bonnes histoires et quel mime-onomatopiste ! Une rose éclatante pour votre belle, allez-y, armez-vous de cette carabine, votre honneur ne sera pas perdu. Là, c'est un b ar de paille, berce p ar un tango ; plus loin, une véritable corrida... en peinture. Oh ! et cette taille fine sanglée de la haute ceinture rouge coupant le pantalon noir étroit e t la chemise à grandes manches. N ’oubliez pas le gracieux et plat chapeau noir pour term iner le costume de ce beau type de Malaga. Quelques frites croustillantes ! Un exquis moka, m ais ne manquez pas le spectacle : une féerie de couleurs, du piquant, un enthousiasme contagieux. Ce sont d authentiques Carmen, Conchita, Antonio et Juanito qui dansent avec grâce, fougue, douceur et mélancolie. Vous sentez-vous pris dans les filets de Tous-Vents, enveloppés ? Vous surprenez-vous à rêver tout contre le grand m ur de Valere en m urm urant quelques mots d’espagnol ? On vous ta p e ra sur l’épaule, amicalement, ce sera un gars de baviese ou d’ailleurs, to u t souriant et joyeux. N ’a-t-il pas, lui aussi, un air de ceux de là-bas ?

Au Château de la Majorie, vous connaîtrez un peu plus de l’Espagne, de sa vie et de ses coutumes grace a une exposition. Vous avez to u t vu ? Il y en a encore des recoins éclairés à la bougie, des caveaux alléchants et de très bonnes bouteilles qui comptent sur vous. Vous repartirez, au petit m atin peut-etre, de très bonne humeu e t vous rép étan t que si les Valaisans, ces sacrés Valaisans, ont la réputation d’avoir la tete dure, ils 1 ont bien

p,e" ^ m r es ldées' L » .™ = * u .p .,e .

La fanfare « L a Banda » de la Commune libre.

Proclam ation de l’ouverture des festivités par le Maire de la Commune libre, M. Charles Favre, flanqué de son grand Chambellan, M. Forestier.

Les stands en plein vent. (Photo8 Cuchepin)

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

à d é t a c h e r et à e n v o y e r à „TREIZE ETOILES” c ase po st al e, Sion

Je souscris à u n a b o n n e m e n t a n n u e l à Fr. 7.50 p a y a b l e :

• p a r v e r s e m e n t a u c. ch. post. Ile 4320, Sion ’ c o n t r e re m b o u r s e m e n t au p r o c h a i n n u m é r o A d re ss e e x a c t e

Sig n a t u re

* Biffer o e q u i n e c o n v i e n i p as

E d i t e u r - R é d a c t e u r r e s p o n s a b le : E d m o n d Goy A d m in i s t r a ti o n : Sio n , m u e poMelc P u b lic ité : I n t e r A n n o n c e s S.A. R é d a c ti o n : L a u s a n n e , ru<- N r u \ c 3

S I L E N C E

« G r a n d m a i s t r e en l ’a r t d ’aim e r, tu te [ t r o m p e s b ie n f o r t En n o m m a n t le s o m m e i l l ’im a g e d e la m o r t : La v i e et le s o m m e i l o n t p lu s d e [ r e s s e m b l a n c e . »

V o ic i la lou rd e nuit qui to m b e Sur la v ille et sur nous, déjà :

!

En ten ds, les dernières co lo mb esG a gn en t les toits de la villa.

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R e p o s e en paix, et n e crains rien ;

T u vois que lor sque tu s om m e ill es j Je garde à m o i ta fr o id e main,

Et que, p uis que tu dors, je veille. Oli ! mais su rtout fe r m e les y e u x Da ns la lu m i n e u s e croya nce ï D e n ou s revoir au radieux I Matin. Car par cet te es pérance, , Brillera la f l a m m e de vie

} E t e r n e l l e m e n t dans nos cœurs... C’est l’amour seul qui nous co n vi e A cet te f oi des grands vainqueurs. Octob re 1952 F e r n a n d M o t t i e r .

Références

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