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L’espace périurbain francilien. The place to be ?

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Academic year: 2021

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I.

Des marges ?

Exemple de fiche horaire d’un car desservant l’espace périurbain de Sens. Source : site du conseil général de l’Yonne

Transports empruntés par les jeunes pour rejoindre le lycée de Sens.

©Catherine Didier-Fèvre, 2011

Lycéennes ayant recours au stop pour quitter le lycée de La-Queue-Lez-Yvelines ©Catherine Didier-Fèvre, 2012

Deux terrains étudiés

Jeunes terminant une nuit blanche sur les bancs de la gare Montparnasse, en

attendant le premier train du dimanche matin.

http://www.bancspublics.net

« Mes pieds » photographie réalisée par Guillaume (17 ans) de Montigny-Lencoup pour illustrer ses mobilités « Ma voiture » photographie

réalisée par Laetitia (18 ans) de Montigny-Lencoup pour illustrer ses mobilités et sa pratique du co-voiturage Pass Navigo scolaire

Carte de transports dézonée le week-end et pendant les vacances scolaires.

http://www.stif.info/

« Gallius ? C’est pas The place to be ! »

Tara, 17 ans

« Gallius ? C’est un village de 1000 habitants, qui fait partie du PNR. C’est actif au niveau de la ville : y’a des évènements organisés (retraite aux flambeaux), des associations (gym). Mais y’ a aucun commerce et c’est très peu desservi par les transports en commun. » Julie, 17 ans

.

«  Champigny ? C’est Marly-Gomont ! J’habite tout en haut. Y’a pas grand chose. Y’a que des champs. Au niveau des commerces, c’est pas trop ça. Y’a une gare mais les transports, c’est toutes les 2 heures. Y’a que le train et pas de bus.

Charly, 17 ans.

« Champigny ? Ca ressemble à des paysages de livres d’histoire-géo ! Quand je suis arrivée, j’avais jamais vu autant de champs, je savais pas que ça existait ! (…) Ca fait deux ans, je m’y fais pas. J’ai un gros problème de transports. » Jessica, 15 ans

« Je me déplace avec le bus ou en stop avec mon pote Henri. Y’a un an et demi, j’ai eu un déclic. Je voulais me débrouiller par moi-même. Depuis que j’ai cassé ma mobylette, j’étais tributaire de mes parents. (…) C’est bon de marcher un peu. On peut rejoindre la gare et aller à Paris. (…) Ce que j’aime à Paris, c’est de m’y sentir. C’est utile mentalement, de sentir la foule. » Aristide, 18 ans, Grosrouvre.

« Je trouve toujours quelqu’un pour m’emmener (pour travailler chez Intermarché à Maulette ou

pour aller à des soirées). Chez moi, tout le monde a une voiture (parents, frère et sœur), sauf moi. (…) Dans les soirées avec mes amis, on prépare le repas. On joue à la Wii, au billard, au

ping-pong. On regarde un film. Ca se termine vers 5-6 heures. Je dors sur place et quelqu’un vient

ensuite me chercher. (…) Je ne prends pas le train. Ce qu’il y a autour, ça me suffit. Sinon, j’y vais en voiture avec des copains. » Déborah, 18 ans, Garancières.

« Bazainville ? C’est à la fois à la campagne et pas loin de Paris. C’est à une heure de Paris mais je peux pas aller à la gare à pieds. C’est trop loin. Il faut demander aux parents. Comme les villages sont petits et éloignés, on ne peut pas se déplacer tout seul. » Matthieu, 17 ans.

L’ESPACE PÉRIURBAIN FRANCILIEN :

Catherine Didier-Fèvre, doctorante 2

ème

année

sous la direction de Monique Poulot et Lionel Rougé

catherine.didier-fevre@wanadoo.fr

II. Des jeunes aux mobilités contraintes

III. Petits arrangements avec l’espace périurbain : fruits de

l’émergence de polarités secondaires

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