L
Mathias CHOUSSY
Responsable crédit performance absolue et placements privés Federis GA
Hervé LABBÉ
Directeur de la salle des marchés et des études macroéconomiques
Carol SIROU Présidente
Standard & Poor’s
Xavier TREGUER
Responsable trésorerie et financement Agrial
& délégué régional adjoint AFTE Bretagne‐Normandie
Marie BASTART Armand du CHAYLA
Financement désintermédié des ETI
Quentin GALMICHE
Director – European credit private placement group
Crédit Agricole CIB
Les Journées de l’AFTE 2014
es ateliers – Grand auditorium
1/ Panorama des ETI ‐ Hervé Labbé, AFTE
2/ Accompagnement des ETI ‐ Quentin Galmiche, CACIB
3/ Point de vue des investisseurs ‐ Mathias Choussy, FEDERIS
4/ Intérêt de la notation mid‐market ‐ Carol Sirou, Standard & Poor’s 5/ Retour d’expérience ‐ Xavier Treguer, Agrial
6/ Questions
Financement désintermédié des ETI
Panorama des ETI
Hervé Labbé ‐ Orange
Financement désintermédié des ETI
Partie I : définition d’une ETI Partie II : Quelques statistiques Partie III : Le financement des ETI
Partie IV : les évolutions – billet de trésorerie et Euro PP
Partie I : définition d’une ETI (colloque Banque de France sur 23
septembre 2013)
Journées de l'AFTE 6
Partie II : Quelques statistiques sur les ETI ‐ comparaisons européennes (source : études économiques crédit agricole – juillet 2014)
Allemagne France Italie Espagne
ETI 8 955 3 120 6 633 4 559
Très Grandes 1 684 437 813 678
Grandes 2 119 652 1 119 923
Moyennes 3 699 1 372 2 360 1 870
Petites 1 453 659 2 341 1 088
en % - part dans le total ETI
Très Grandes 19% 14% 12% 15%
Grandes 24% 21% 17% 20%
Moyennes 41% 44% 36% 41%
Petites 16% 21% 35% 24%
la distinction a été opérée de la manière suivante : Les « très grandes ETI », de plus de 1 000 salariés ;
Les « grandes ETI », employant entre 500 et 999 salariés ; Les « moyennes ETI », comprenant entre 250 et 499 salariés ;
Les « petites ETI », de moins de 250 salariés (avec un chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’euros et un total de bilan supérieur à 43 millions d’euros).
Les ETI françaises sont moins nombreuses que chez nos voisins.
Les tailles sont relativement similaires.
Partie III : Le financement des ETI (source Banque de France)
Financement bancaire des ETI atone depuis deux ans. Financement des Grandes entreprises en baisse en raison de l’accroissement du financement par les
marchés des GE.
Journées de l'AFTE 8
Partie III : Le financement des ETI (source Banque de France)
L’obtention d’un crédit bancaire d’investissement est en légère baisse depuis 2 ans.
Obtenir un crédit de trésorerie est sensiblement plus difficile.
À noter que ces statistiques ne tiennent pas compte de l’autocensure des ETI (celles, qui craignant un refus, ne sollicitent pas de crédit)
50 55 60 65 70 75 80 85 90 95
T2 2014 T1 2014
T4 2013 T3 2013
T2 2013 T1 2013
T4 2012 T3 2012
T2 2012
ETI ‐ Obtention crédit d'investissement = 100%
ETI ‐ Obtention ligne de crédit = 100%
ETI ‐ Obtention crédit de trésorerie = 100%
PARTIE III : CORPORATE LOAN MARKET DATA
SYNDICATED LOAN PRICING HAS POLARISED, POST‐CRISIS (SOURCE HSBC)
Loan pricing for A-rated credits has reverted to pre-
crisis levels Bank liquidity derived from
loose monetary policy has offset higher capital charges for A-rated loans, which attract 50% risk-weighting on the Standardized Approach BBB primary loan spreads are averaging ~75bps wider, roughly double their pre-crisis level (100% risk-weighting) Sub-investment grade loans (150% risk weighting) remain significantly wider than pre- crisis, and have continued to
widen in recent years This is undoubtedly the effect
of higher capital charges, amplified by the risk-
weighting The differential between A- rated and B-rated loan spreads is at an all-time high
Europe syndicated loan spreads at issue, by rating, 2005 to 2014
The differential between A‐rated and B‐rated loan spreads is at historic high
Capital charges versus monetary policy have created a polarised primary loan pricing market
205 bps
325 bps
Source: Thomson Reuters LPC/DealScan
iTraxx X‐over (different scale)
Journées de l'AFTE 10
Partie III : Le financement des ETI : mode de financement des entreprises selon leur taille
PME ETI GE
Crédit bancaire (trésorerie) √√ √√ √√
BPI (pré‐financement CICE) √√√ √√√ √√√
Affacturage √ √√ √√
Titrisation √√
Billet de trésorerie √ √√√
Autofinancement √√√ √√ √
Crédit bancaire (investissement)
‐ bilatéral
‐club deal / syndiqué
√√√
√
√√
√√
√
√√√
BPI (co‐financement bancaire) √√√ √√ √
Placements privés dont Euro‐PP √ √√
Emission obligataire sur marché public √ √√√
Partie III : Le financement des ETI : type de financement par montants levés et taille de l’entreprise
‐ Crédits bancaires
‐ BPI
‐ Affacturage
- Placements privés (CA > 500 m€)
- Crédit syndiqué - Crédits bancaires bilatéraux
- Affacturage
- Billets de trésorerie
- Emission obligataire - Placements privés - Crédits bancaires
syndiqués
- Billets de Trésorerie
En M€
>250
>100
>50
>20
>10
>5
PME
50 M€ 500 m€ETI
1,5 G€GE
‐ Crédits bancaires Affacturage
‐ BPI
Journées de l'AFTE 12
Partie IV : Les évolutions ‐ le marché du billet de trésorie
Un marché attractif :
1. un marché transparent organisé et surveillé par la Banque de France, 2. une source de financement flexible qui répond aux besoins des
entreprises de gestion de leurs gap de liquidité à court terme, 3. un marché facile d’accès : documentation standard et simple,
4. un marché liquide.
Mais il faut une notation (ou un garant noté ou être coté) sachant que les OPCVM monétaires ne peuvent acheter du papier noté en dessous de A2/P2/F2
Les ETI ne sont guère favorables à la notation (ETI pas traités sur un pied d’égalité avec les grands groupes – coût – temps du management à
consacrer - côté intrusif…)
les pistes d’évolutions :
• L’ESMA a communiqué une décision qui pourrait permettre aux
régulateurs nationaux d’autoriser les OPCVM monétaires à investir dans
des titres notés A3/P3/F3 ou dans des titres non notés, sous réserve que
les investisseurs effectuent, par eux-mêmes, le travail d’analyse du risque
crédit
Partie IV : Les évolutions – le marché du billet de trésorerie
les pistes d’évolutions :
• Faire évoluer les agences de notation pour ce qui est de la note court terme du programme de TCN :
1. Obtenir une meilleure analyse du risque court terme : que la note court terme ne provienne pas d’une transcription automatique de la note à long terme mais soit plus centrée autour de l’analyse du risque de liquidité.
2. Rappeler aux agences la nécessité d’effectuer une mise à jour systématique de la notation du programme de TCN CT sur leur site internet et de la rendre aisément accessible aux investisseurs (cf référentiel européen ESMA)
3. Rendre disponible une analyse du risque pesant sur les ETI en mettant en place une offre commerciale adaptée (facturation de la notation allégée pour ce type d’émetteur)
• Réfléchir à la possibilité de ne pas recourir à la notation en reliant une ligne de back-up exclusive au programme de TCN
• Garantie du programme par la BPI ?
Journées de l'AFTE 14
Partie IV : Les évolutions – le marché de l’Euro PP
Objectifs de la charte Euro PP (lien site AFTE) :
Définir un cadre d'exécution précis, fondé sur les meilleures pratiques des marchés de crédit internationaux et, dans la mesure du possible, sur l'autorégulation et la
professionnalisation des pratiques.
Favoriser la mise en place de relations longues et durables entre emprunteurs et investisseurs.
Les différents formats de l’Euro PP : La charte Euro PP est destinée aux obligations
cotées
Partie IV : Les évolutions – le marché de l’Euro PP
Objectifs du contrat cadre Loan :
Définir un cadre d'exécution précis pour les prêts, proche des
contrats syndiqués existants permettant aux investisseurs de s’assurer d’un traitement identique à celui des créanciers bancaires.
Obtenir un consensus de place entre émetteurs, investisseurs et intermédiaires afin de construire une documentation qui réponde de manière adéquate aux besoins de l’ensemble des partenaires : sécurité pour les investisseurs et flexibilité pour les émetteurs.
Simplifier autant que possible la documentation en limitant le contrat à une cinquantaine de pages (cf 150 à 200 pages pour le contrat cadre loan que le LMA va publier)
Objectif du contrat cadre Obligataire :
Définir un contrat d’exécution pour les émissions obligataires non
cotées. Travaux en cours
Quentin Galmiche ‐ CACIB
Financement désintermédié des ETI
Accompagnement des ETI
Volume d’émission Euro PP par année (EUR Md) Marge moyenne Euro PP par année (bps)
Taille moyenne émission Euro PP (EURm) Maturité moyenne pondérée Euro PP (yrs)
EMISSIONS D’EURO PP – QUELQUES STATISTIQUES
Chiffre d’affaires moyen Emetteurs Euro PP (EURm) Chiffre d’affaires médian Emetteurs Euro PP (EURm)
Nombre d’émetteurs Euro PP par chiffres d’affaires
CA compris entre EUR 1 000m et EUR 5 000m
CA supérieur à EUR 5 000m CA inférieur à EUR 1 000m
2012 2013 2014YTD
Estimations CACIB, hors foncières
EMETTEURS EURO PP – QUELQUES STATISTIQUES
62%
10%
28%
2012 2013 2014YTD
EMISSIONS D’EURO PP – FORMATS
Nombre d’émission Euro PP par format
Prêt
16%
70%
14%
Obligation non listée Obligation listée
2014YTD
5%
83% 12%
2013
95% 5%
2012
Diversification sectorielle (holdings/coops/foncières)
Combinaison de “repeats issuers” et de nouveaux émetteurs
Présence d’un ou plusieurs agents quasi systématique
Emetteurs
Elargissement de la base d’investisseurs
Progressive internationalisation de la base d’investisseurs
Adoption progressive des différents formats
Suretés identiques aux banques
Investisseurs
Adoption rapide des recommandations et outils de la Charte, notamment Accord de Confidentialité
Concurrence du marché obligataire pour les plus gros emprunteurs et du Schuldschein pour certains corporates présents en Allemagne
Structuration du marché
LES ÉVOLUTIONS DU MARCHÉ DE L’EURO PP
JOURNEES DE L’AFTE
Atelier – 18 novembre 2014
Financemen t
Mathias Choussy – Federis GA
Financement désintermédié des ETI
Point de vue des investisseurs
Financemen t
Présentation de Fédéris GA
22 LES JOURNEES DE L'AFTE
• Fédéris GA est la société de gestion du groupe Malakoff Médéric, leader dans les activités de protection sociale et de retraite complémentaire
• Une équipe de 48 collaborateurs dont 18 gérants et 5 analystes. (et des recrutements en cours)
• Une organisation de la gestion construite autour d’un processus d’Allocations d’Actifs structuré
• Une expertise de gestion dans toutes les classes d’actifs,
• Un pôle solution, réunissant des compétences en analyse de marché,
financière et quantitative, pour répondre encore mieux aux attentes propres à chaque investisseur,
• Une expérience d’un partenariat exigeant avec les Directions financières de nombreuses institutions dans le cadre de 20 mandats dédiés pour 120 portefeuilles différents , 44 FCP et 15 FCPE Multi‐Entreprises et dédiés, 3 fonds d’obligations privées.
Un partenaire de long terme
Une organisation
structurée Un actionnaire
solide
Financemen t
Chiffres clés
25.8 Milliards d’Euro d’actifs gérés
(31/12/2013).
Répartition par type de clients Répartition par classe d’actifs en Md€
0 5 10 15 20 25 30
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Trésorerie Taux Actions
Financemen t
L’un des initiateurs du marché Euro PP avec le succès du fonds Core Euro Crédit 2018 lancé en 2012
Principal investisseur en France sur le marché des Euro PP en nombre d’opérations réalisées
Fort accent sur la sélection, recherche & structuration
Rôle important dans la structuration du marché Euro PP grâce à son expérience et sa participation dans les travaux de place côté investisseurs
• Membre du comité restreint de formulation de la Charte Euro PP en France (BDF/CCIP)
• Membre du « Steering Comittee » pour l’élaboration du guide Pan‐Européen des placements privés sous l’égide de l’ICMA
• Membre des groupes de travail Banque de France pour le développement du projet Euro PP
Fortes capacités de sourcing
Accompagnement des émetteurs dans le temps avec l’objectif de financer l’économie réelle.
Fédéris et le marché Euro PP
Page 24
Un track‐record original
Fédéris a accompagné la moitié des émetteurs Français depuis le lancement du marché
17
33
24
11
14
7
2012 2013 2014 YTD
Nb d'Emetteurs Emissions Fédéris
LES JOURNEES DE L'AFTE
Financemen t
Une expertise depuis 2011
2011
2012
2013
2014
Premier Placement Privé : Laboratoire Français BioMédical Fédéris Core Euro Crédit 2018
288 M€
Fédéris Core Euro Crédit 2019 336 M€
Fédéris Core Euro Crédit 2022 Federis UIMMInvest Entreprise (Finalisés ce mois‐ci)
2015
+ de 600M€ gérés en Obligations Privées par Fédéris GA
Financemen t
Critères de sélection : exemple
Page 26
Fédéris Core Euro Crédit 2022 (en fin de création) Forme juridique : FCT, « Fonds de prêt à l’économie »
Taille visée : Autour de 500 millions d’Euros
Échéance finale : Décembre 2022
Classification : Obligations et prêts en Euros de maturités 7 ans maximum
Pays d’investissement : Zone Euro, Scandinavie, avec 10% Italie et Espagne et 10% en Grande‐Bretagne
Secteurs d’investissement : Principalement entreprises du secteur privé à l’exception des entreprises des secteurs bancaire et de l’assurance Types d’émission : Principalement de type placements single holder ou club deal, côté ou non
Généralement Senior secured..
Maturités de 5 à 7 ans, principalement in fine
Tailles de10 à 25m selon le profile de la société
Clauses typiques :
Au minimum :
Maintien de l’emprunt à son rang, Changement de contrôle, Défauts croisés Et au cas par cas :
Step‐up selon ratios financiers, Covenants financiers, Restrictions sur cessions, acquisitions, dividendes etc..
Critères financiers : CA minimum de 150M€
EBITDA minimum de 15M€ ou pour une SIIC, de 300M€ de valeur de patrimoine, et selon le type d’émetteurs :
Dette nette sur EBITDA < 3,5x au moment de l’émission, 15% du portefeuille pouvant être investi sur un levier compris entre 3,5x et 3,7x ; ou
Gearing < 110% au moment de l’émission ; ou
Ratio de LTV pour une SIIC < 60% au moment de l’émission
Ces calculs peuvent être retraités de manière standard en fonction des industries, en ligne avec la pratique du marché bancaire ou des pratiques des agences de notation
Rendement recherché : Entre 3,5% et 4,5% annuel brut
Coupon Annuel
LES JOURNEES DE L'AFTE
Financemen t
Procédure de sélection et de suivi
Screening initial : plus de 100 sociétés
Proposition d’un émetteur par l’agent placeur.
Premier filtre analytique ,décision ou non
de poursuivre
Analysecrédit préliminairepuis
rencontreavec l’émetteur
Echanges avec l’entrepriseet finalisationdu
dossier
35 émissions réalisées
Décisionde proposition d’investissement
par le comité PP
De l’idée à l’exécution :
entre 1 et 3
Négociationpar
mois
Fédérisde la structurationde
l’émission Langage, Covenants, Taux…
Décisionfinale d’investissement par le comité
PP Fédéris
Suivide l’entreprisepar l’analysecrédit : Covenants,
waivers
Financemen t
Sélection et analyse crédit
Page 28
Recherche fondamentale sur les émetteurs, basée sur une revue du profil, du marché et de la situation financière, et du « Risk/Reward »
Sources d’informations
Information financière publiée Rencontres/échanges avec
management
Recherche externe (cabinets d’analyses, brokers, scoring des
agences)
Bases de données externes
Méthodologie d’analyse inspirée des comités de crédit de banques commerciales et des agences de rating
Production
Application des principaux retraitements
Etude de l’évolution des principaux ratios d’endettement et de structure financière
Ratios spécifiques à certains secteurs (ex : LTV pour SIIC) et/ou admis par la communauté financière
Profil d’activité
Risque pays & macroéconomique
Risque industriel
Positionnement
Diversification géographique
Efficacité opérationnelle
Croissance et stratégie opérationnelle
Profitabilité vs. pairs
Actionnariat / Gouvernance
Profil et ratios financiers
Cash-Flow Opérationnels / Dette Nette
Gearing
Dette Nette / EBITDA
Risque de liquidité à court-terme
Appétit au risque
Note d’analyse crédit à l’émission
Revue annuelles à minima, incluant le suivi des
covenants
Revues ad-hoc suite à une annonce
Etude crédit en amont de la sélection
LES JOURNEES DE L'AFTE
Financemen t
Importance de la structuration
Bolloré, Financière Agache, Plastic Omnium, LFB
Eurobond Investment Grade classique Euro Placement Privé "light" Euro Placement Privé
Senior unsecured
Changement de contrôle
Défauts croisés
Eurobond Investment Grade classique Euro Investment Grade classique
Pari passu dette bancaire
Step-up selon ratios financiers
Défauts croisés renforcés
Euro Placement Privé "light"
Covenants financiers
Restrictions sur cessions, acquisitions, dividendes, etc au cas par cas
+ +
+
Clauses similaires aux crédits bancaires, adaptées au format obligataire
Obligataire pure Proche crédit bancaire Quasi crédit bancaire
Large-cap, émetteur fréquent
Mid-cap ayant déjà émis
Mid-cap avec les meilleurs profils crédits
Mid-cap avec peu de levier
Small-cap avec peu de levier
Mid-cap avec endettement structurellement important
Ubisoft, Tessi
Clauses de «make-whole »
Clauses de «fall-away » si notation investment grade
Retraitements spécifiques à certaines industries Clauses clés
Type émetteurs
Exemples
Autres clauses / considérations
Bonduelle, Orpéa Touax, Soufflet
Financemen t
Une structuration adéquate
Pas d’arbitrage de documentation prêt bancaire / Euro PP
Package de covenants sur mesure
Alignement global des intérêts entre créditeurs dans les clauses.
Une standardisation de la Documentation et des Process
Pas de multiplication des formats, wordings, types de documents
Utilisation de la charte (Process et documentation simples), Projet pan‐Européens (Guide ICMA/doc LMA) Transparence et niveau d’information adéquats
Les attentes des investisseurs
Eviter les effets d’asymétrie informationnelle
Avec l’émetteur
Avec l’agent placeur (rôle traditionnel des banques et accès à l’information bancaire) Obtenir un degré d’information adéquat sur la société, sous couvert de NDA
De manière plus générale : information légales, éléments financiers réguliers, notations et scoring divers
Réponses claires aux questions clefs :
Objet de l’endettement : BFR/portage, Financement d’aquisitions, de projets, besoins « usuels »
caractéristiques précises de l’endettement préexistant, les sûretés octroyées,
anticipations, business plans le cas échéant, réalité macro économique du marché.
Avant et pendant le deal : événements de crédits, demandes de waivers
Carol Sirou ‐ Standard & Poor’s France
Financement désintermédié des ETI
Intérêt de la notation mid‐market
Carol Sirou – Présidente de Standard & Poor’s France
Financement désintermédié des ETI
Journées de l’AFTE – 18 novembre 2014
STANDARD & POOR’S EN FRANCE ET EN EUROPE
France
• 1 ère entreprise notée en 1975
• Présent en France depuis 1990
• ~ 70 analystes
Europe et Moyen‐Orient
• Présent depuis 1984
• Plus de 400 analystes
• 11 bureaux : Londres, Francfort,
Paris, Madrid, Milan, Stockholm, Moscou, Dubaï, Johannesburg, Tel Aviv, Varsovie
Notation: appréciation, réalisée de manière indépendante, de la solvabilité relative d’un emprunteur
c’est‐à‐dire le risque qu’il ne rembourse pas sa dette dans les conditions prévues
DÉSINTERMÉDIATION FINANCIÈRE ET AUGMENTATION DU NOMBRE DE NOTATIONS S&P
Distribution des notations corporates en Europe (notes publiques)
0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
AAA AA A BBB BB B CCC and lower
Source: Standard & Poor’s
34
Nombre de sociét és no tées
PROFIL DES ETI EVALUÉES PAR S&P EN EUROPE ET MIDDLE‐EAST
• 600+ ETI évaluées par S&P dans zone EMEA
Source: S&P – octobre 2014